CONNAISSANCE GENERALE DES ENTITES COUTUMIERES DE LA PROVINCE DE L’EQUATEUR
· Chef lieu : Mbandaka
· Langue : Lingala
· Superficie : 103.902km2
· Situation géographie :
- Au Nord : Sud du Sud Ubangi et de la Mongala
- A l’Est : Ouest de la Mongala et de la Tshuapa
- Au Sud : Nord de la Province du Maï - Ndombe
- A l’Ouest : République du Congo
· Habitants :
· Densité :
· Nombre des groupements : 136
· Nombre des chefferies : 1
· Nombre des secteurs : 21
· Nombre des territoires : 7
· Le territoire de Basankusu a plus de groupements que les autres soit 39 groupements
· Le territoire de Lukolela est le dernier avec ses 4 groupements
· Le secteur de WAKA BOKEKA dans le territoire de Basankusu est le 1er qui a 15 groupements dans la province de l’Equateur
· Administrativement, le Secteur de Banunu et celui de Mpama dans le territoire de Lukolela sont les derniers avec chacun 1 groupement
· La province de l’Equateur a une seule chefferie de DIANGA qui ne dispose que d’un seul groupement de ISSAY dans le territoire de BOLOMBA.
LA PROVINCE DE L’EQUATEUR TERRITOIRE/VILLE : BASANKUSU N° Groupement Type secteur Secteur/chefferie 1 BOMATE SECTEUR BASANKUSU 2 BONGILIMA SECTEUR BASANKUSU 3 LILANGI 1 SECTEUR BASANKUSU 4 LISAFA SECTEUR BASANKUSU 5 NSONGO SECTEUR BASANKUSU 6 BAENGA COMMUNE BASANKUSU 7 BUYA BOKAKATA COMMUNE BOKATAKATA 8 EKOMBE COMMUNE BOKATAKATA 9 EKOTO COMMUNE BOKATAKATA 10 LIFUMBA BONAMBA COMMUNE BOKATAKATA 11 LILANGI II COMMUNE BOKATAKATA 12 BOBENDE MOERA SECTEUR BOKATAKATA 13 BOBAMBO SECTEUR GOMBALO 14 BOSO DJEMONGO I SECTEUR GOMBALO 15 BOSO GBA SECTEUR GOMBALO 16 BOSO MBULU SECTEUR GOMBALO 17 BOSO NGOMBO SECTEUR GOMBALO 18 BOSONGO SECTEUR GOMBALO 19 DJOMBO SECTEUR GOMBALO 20 EBONGO LIBIA SECTEUR GOMBALO 21 KODORO SECTEUR GOMBALO 22 NGUMU SECTEUR GOMBALO 23 POMA SECTEUR GOMBALO 24 POO SECTEUR GOMBALO 25 BOEKE SECTEUR WAKA BOKEKA 26 BOENDO SECTEUR WAKA BOKEKA 27 BOKENDA SECTEUR WAKA BOKEKA 28 BOLIMA I SECTEUR WAKA BOKEKA 29 BOLIMA II SECTEUR WAKA BOKEKA 30 BOYELA NDEKE SECTEUR WAKA BOKEKA 31 BUYA SECTEUR WAKA BOKEKA 32 ELINGA MALANGA SECTEUR WAKA BOKEKA 33 LIFUMBA SECTEUR WAKA BOKEKA 34 LOLUNGU SECTEUR WAKA BOKEKA 35 MONDJONJO I SECTEUR WAKA BOKEKA 36 MONDJONJO II SECTEUR WAKA BOKEKA 37 NTOMBA SECTEUR WAKA BOKEKA 38 WAKA SECTEUR WAKA BOKEKA 39 WALA SECTEUR WAKA BOKEKA Territoire De BIKORO N° Groupement Type secteur Secteur/chefferie 1 BOKENGIA BAINA SECTEUR EKONDA 2 BOSANGA SECTEUR EKONDA 3 ILOKWAMPELA SECTEUR EKONDA 4 LOONDO SECTEUR EKONDA 5 MARINGO SECTEUR EKONDA 6 YOLO YELEKO SECTEUR EKONDA 7 BOFINDJI EST SECTEUR ELANGA 8 BOFINDJI OUEST SECTEUR ELANGA 9 INDJOLO SECTEUR ELANGA 10 BESONGO I SECTEUR LAC NTOMBA 11 BESONGO II SECTEUR LAC NTOMBA 12 BONSENDE SECTEUR LAC NTOMBA 13 BOSANGA NTOMBA SECTEUR LAC NTOMBA 14 BOTUALI SECTEUR LAC NTOMBA 15 IKOKO BONGINDA SECTEUR LAC NTOMBA 16 LOKONGO SECTEUR LAC NTOMBA 17 NTOMBA NKOLE SECTEUR LAC NTOMBA TERRITOIRE/VILLE : BOLOMBA N° Groupement Type secteur Secteur/chefferie 1 BOLOMBO MONGO SECTEUR BOLOMBA 2 BONYANGA BOMENGE SECTEUR BOLOMBA 3 MONZALE ELOMBE SECTEUR BOLOMBA 4 MONZALE MONZOI SECTEUR BOLOMBA 5 MWERA KUTU SECTEUR BOLOMBA 6 MWERA SABANDO SECTEUR BOLOMBA 7 NKOMBO SECTEUR BOLOMBA 8 BOLENGE SECTEUR BUSIRA 9 BONGANDANGA SECTEUR BUSIRA 10 ELEKU SECTEUR BUSIRA 11 IKENGO SECTEUR BUSIRA 12 MONGO SECTEUR BUSIRA 13 WAOLA SECTEUR BUSIRA 14 BOSO NGUMA CHEFFERIE DJANGA 15 BOSO BEMBA CHEFFERIE DJANGA 16 BOSO GBAMBILI II CHEFFERIE DJANGA 17 BOSO GBAMBILI I CHEFFERIE DJANGA 18 ISSAY CHEFFERIE DJANGA 19 BOKALA CHEFFERIE LOSANGANIA 20 BONYANGA CHEFFERIE LOSANGANIA 21 LINGOY CHEFFERIE LOSANGANIA 22 MPOMBO CHEFFERIE LOSANGANIA 23 BOLOMBO-MONGO SECTEUR MAMPOKO 24 BONZENGA SECTEUR MAMPOKO 25 ELEKU LOLANGA SECTEUR MAMPOKO TERRITOIRE/VILLE : BONDO N° Groupement Type secteur Secteur/chefferie 1 SIKORO SECTEUR BOMONGO 2 BONSAMBI SECTEUR DZAMBA 3 BOSIRA SECTEUR DZAMBA 4 LOBALA I SECTEUR DZAMBA 5 LOBALA II SECTEUR DZAMBA 6 LOBALA III SECTEUR DZAMBA 7 LOBALA LIKOKA SECTEUR DZAMBA 8 MAKUTU SECTEUR DZAMBA 9 MANGBA SECTEUR NGIRI 10 BIKUNDA SECTEUR NGIRI 11 BOBANGI SECTEUR NGIRI 12 BEKEMBE SECTEUR NGIRI 13 BOKENE SECTEUR NGIRI 14 BOMANA SECTEUR NGIRI 15 BOMBENGA SECTEUR NGIRI 16 BOSESERA SECTEUR NGIRI 17 LIBELE SECTEUR NGIRI 18 LIBINZA SECTEUR NGIRI 19 LIMANYA SECTEUR NGIRI 20 MAMPOKO SECTEUR NGIRI 21 MOBENA SECTEUR NGIRI TERRITOIRE/VILLE : INGENDE N° Groupement Type secteur Secteur/chefferie 1 BAKAALA SECTEUR BOKATOLA 2 BELOKO SECTEUR BOKATOLA 3 BOMBWANZA SECTEUR BOKATOLA 4 BONGALE SECTEUR BOKATOLA 5 ELINGA SECTEUR BOKATOLA 6 LIFUMBA SECTEUR BOKATOLA 7 BOMBOMBA SECTEUR DUALI 8 BONGILI SECTEUR DUALI 9 IYONDA SECTEUR DUALI 10 MOKOSO SECTEUR DUALI 11 WANGATA SECTEUR DUALI 12 BESOMBO SECTEUR DUALI 13 BOANGI SECTEUR DUALI 14 BOOYA SECTEUR DUALI 15 INDJOLO SECTEUR DUALI TERRITOIRE/VILLE : LUKOLELA N° GROUPEMENT SECTEUR 1 BANUNU BOBANGI SECTEUR BANUNU BOBANGI 2 LUSANKANI SECTEUR LUNSAKANI 3 NGELE SECTEUR LUSANKANI 4 MPAMA SECTEUR MPAMA TERRITOIRE/VILLE : MAKANZA N° Groupement Type secteur Secteur/chefferie 1 BONDOKO BOZENGA SECTEUR BANGALA 2 BONKULA SECTEUR BANGALA 3 MABEMBE SECTEUR BANGALA 4 MANKANZA SECTEUR BANGALA 5 LUSENGO SECTEUR MWEKO 6 MALUNZA SECTEUR MWEKO 7 MOBEKA SECTEUR MWEKO 8 BOBOKA SECTEUR NDOBO 9 BOLOMBO SECTEUR NDOBO 10 EMATE LOA SECTEUR NDOBO 11 NDOBO SECTEUR NDOBO TERRITOIRE/VILLE : MBANDAKA N° Groupement Type secteur Secteur/chefferie 1 BOLOKI COMMUNE MBANDAKA 2 ELEKU COMMUNE MBANDAKA 3 BONSOLE MBANDAKA COMMUNE WANGATA 4 IKENGO WANGATA COMMUNE WANGATA
Sous la colonisation à l'époque de Léopold II, la ville, simple poste, est dirigée par le Belge Camille Coquilhat (1863-1891), dont elle porte le nom jusqu'en 1966, lorsque le président Mobutu décide de la débaptiser.
En 1883, Stanley s'arrête à six kilomètres au sud, à Wangata, alors qu'il remonte le Fleuve en direction de Kisangani, et baptise ce hameau "Équateur" et les Belges y créent leur premier poste. En 1891, ils abandonnent Wangata au profit de Mbandaka. Depuis, le chef-lieu de l'Équateur est composé de deux communes, Wangata et Mbandaka qui ne cessent de grandir. Le plan d'urbanisme de la ville est dicté par la position du fleuve, de ses bras et affluents. C'est à Mbandaka que le jeune Joseph Désiré Mobutu a fait une partie de sa scolarité.
Origine et sens du nom «Mbandaka »Gustaaf Hulstaert et Francis Bontinck ont recherché la signification du nom «Mbandaka ». Pour le premier, il s’agit d’un nom historique, qui renvoie à celui des autochtones. Il écrit : «Le cas de Mbandaka n’est pas obvie. Toutefois, on pourrait proposer la dérivation du radical verbal band (“empêcher, garrotter”). Ce pourrait être en rapport avec l’état de Bonkita […]. Cette hypothèse est donc valable. Cependant, on aimerait avoir une confirmation dans le chef des trois homonymes […]. (Hulstaert 1990: 78-82).
Quant à Francis Bontinck, il opte pour la graphie «Bandaka», gardant ainsi l’orthographe de Camille Coquilhat, qui fonda la station de l’Équateur. Il écrit: «Comme l’ancienne bandaka se trouvait au confluent de la Ruki avec le fleuve, le premier élément du nom, banda (Mbanda) se réfère à cette fourche ; quant au deuxième élément, ka, on peut y avoir le titre nka que l’on rencontre aussi sur le chenal, à la localité Mambukutunka, à décomposer en Ma-Mbutu-Nka, dans lequel nka a le sens honorifique d’aïeul, ancêtre (cf. kaka : aïeux en kikongo). Bandaka signifierait donc : (le village au) confluent du notable, l’aïeul (ka, nka pour le distinguer d’autres villages situés aussi dans le voisinage du confluent Ruki-fleuve) » (Bontinck 1995 : 30).
Stanislas Lufungula juge l’explication de F. Bontinck et, surtout, l’étymologie qu’il propose, trop forcées. Il affirme que dans le pays mongo, le nom «Mbandaka » se retrouve en maints endroits. Gustaaf Hulstaert en dénombre trois, en plus de celui de la ville.«Un petit groupe en face de Bokote, chez les Mbole, porte aussi le nom de Mbandaka. Il en est de même d’un village des Ekota, non loin d’une plantation d’hévéa dans les parages de Boende. Enfin, une des sous-tribus de Boyela de la haute Jwapa (Tshuapa) s’appelle aussi Mbandaka » (Lufungula 2013: 40). D’autres auteurs, Lonkama Ekonyo et Honoré Vinck, identifièrent un autre groupe appelé Mbandaka vivant à proximité de Bokakata, dans un petit village de Bobangi avoisinant Bolongo w’Enkoto. (Boelaert, Lonkama, Vinck 1996 : 20). Pour ces cinq sites qui portent le même nom «Mbandaka », il s’agit de communautés différentes n’ayant aucun lien direct de parenté : 1° au confluent Congo-Ruki; 2° chez les Ekota ea Ngele ; 3° au sud de la Tshuapa (Jwafa) ; 4° Au nord-ouest de Boende ; 5° dans les environs de Bokakata, non loin de Basankusu. Gustaaf Hulstaert conclut même que les Mbandaka de la boucle fleuve Congo-Ruki « ignoraient totalement leurs homonymes. Ce qui est sûr, d’autre part, c’est que chacun des […] groupes était et est parfaitement inculturé dans le milieu environnant » (Hulstaert 1990 : 36).
À l’origine des habitants du site MbandakaMbandaka, un tout petit espace géographique, était habité par les autochtones, dont le nom fut transféré à l’entité administrative créée. Mais ceux-ci comptaient de nombreux voisins qui, eux aussi, finirent par intégrer l’agglomération.
Stanislas Lufungula répartit les peuples à l’origine de Mbandaka en deux groupes: les Riverains et les Terriens. Il précise assez vite que les Riverains rassemblent divers groupuscules portants différents noms (cf. ci-dessous). Les Terriens, eux, sont les Ngel’ea tando (ngele : en aval; tando : rivière). Il s’agit des Mongo établis en aval de la rivière Jwafa (Tshuapa), qui ne sont donc pas, au sens premier, un sous-groupe mongo, par comparaison à d’autres, les Mongo ea lolo, situés en amont. Une autre classification, de moins en moins de mise, consiste à appeler «Mongo» le groupe septentrional et «Nkundo» la section méridionale. Ce sont ces derniers, auxquels s’ajoutent les Riverains, qui passent pour être les autochtones du site de la ville de Mbandaka ; pourtant, les Terriens avaient investi le plus grand espace de cette même contrée (Lufungula 2013 : 33).
type de climat : Equatoriale Alternance des saisonsÀ Mbandaka, il y a absence presque totale de variétés des saisons selon des géographes. Tout au long de l’année, des mesures climatiques restent plus au constantes. Lorsqu’il faut approfondir la notion de la saison à Mbandaka, le climat équatorial présente certaines nuances qu’on peut appeler vulgairement « saison » au cours de l’année, réparti en quatre périodes ci-après:
NGANDA : qui va de mi-décembre jusqu’à la fin du moi de février. Cette période se caractérise par la baise du niveau du Fleuve de quelques mètres et une absence de pluie durant ce laps de temps, la pêche est favorable et abondante.
IKULU : commence vers le mois de mars, période pendant laquelle les pluies sont généralement modérées. On la reconnait par la manifestation des timides pluies au mois de mars et par leur forte augmentation au début d’avril.
TULI : Durant une partie du mois de Juin, jusqu’au mois d’août, les pluies se raréfient.
BONGOI : De mi-août à mi-décembre, période pendant laquelle les pluies sont fréquentes et abondantes.
Sur le plan de l’hydrographie, la Province du Grand Equateur est traversée sur une distance d’environ 1.200km de Bumba à Lukolela, par le fleuve Congo distant de 4.690km qui en constitue l’alerte vitale du point de vue du transport. Son réseau hydrographique comporte quatre grands bassins dont celui des deux Lulua et des affluents de l’Ubangi, ensuite celui de la Mongala et des affluents du fleuve Congo au centre sud et enfin, le bassin de la Ruki avec ses rivières. Il y a lieu de signaler également la présence du lac Ntomba du territoire de Bikoro et Lombe du village Mpaku dans le territoire d’Ingende. Les cours d’eau et les terres cultivables sont sous exploitées et présentent des potentialités immenses.
Concernant le climat, le Grand Equateur jouit de trois zones climatiques qui, selon KOPPEN peuvent être classées en zone climatique du type Af, qui s’étend sur la partie méridionale recouverte par la forêt ombrophile, plate et marécageuse. Elle n’a pratiquement pas de saison sèche (Ville de Mbandaka, province de l’Équateur, et de la Tshuapa).
L’autre type de climat couvre le Nord du fleuve caractérisé par une saison sèche d’une durée d’un mois, sauf le territoire de Bumba où l’on observe deux saisons sèches qui durent respectivement d’un mois et demieà quatre mois (partie de la province de la Mongala, les territoires de Bumba, Lisala et Bongandanga).Tandis que le troisième est celui de type Aw, caractérisé par une saison sèche qui dure 70 à 80 jours, correspond aux provinces du Nord et sud Ubangi ainsi que les Villes de Zongo et Gbadolite.
Les moyennes annuelles de température maximale journalière se situent aux environs de 30◦C et l’humidité relative est de 87◦C.Pour ce qui concerne la faune, 0n y trouve des animaux tels que : Les antilopes, les buffles, les sangliers, les crocodiles, les hippopotames, les serpents, les oiseaux, les léopards….protégés par le parc national de Salonga.
En ce qui concerne la flore, on trouve à l’Equateur des arbres des dimensions variées utilisées par les industries tels que : Lifaki, Wenge, Bois noir, Sapeli….
1.1.3. Situation démographiqueLe Grand Equateur comptait 8.652.312 habitants en 2014 dont 4.444.579 femmes. Les données de la population du Grand Equateur qui sont présentées sont celles, qui proviennent des projections démographiques faites par l’I.N.S. sur base des résultats du dernier recensement scientifique de la population en1984.
Tableau 1 : Population de la Province de l'Equateur répartie par sexe, entité administrative et densité en 2015 Entité Administrative SEXE Masculin Féminin Total superficie Densité Ville Mbandaka 173539 169682 343221 460 746 Commune de wangata 94956 94122 189078 274,9 688 Commune de Mbandaka 78583 75560 154143 185,1 833 Province : Equateur 608152 633736 1241888 103442 12 Territoire de Basankusu 103606 104468 208074 21239 10 Territoire de Bolomba 120628 124982 245610 24598 10 Territoire d’Ingende 108607 117029 225636 17328 13 Territoire de Bikoro 147940 152039 13842 13842 22 Territoire de Lukolela 56760 57801 114561 8608 13 Territoire de Makanza 27836 30774 58610 7091 8 Territoire de Bomongo 42775 46643 89418 10736 8 Province : Sud-Ubangi 1206403 1303241 2509644 50603 50 Territoire : Gemena 523779 573903 1097682 11488 ,0 95 Territoire BUDJALA 270251 284571 554822 13434 41 Territoire KUNGU 265220 286906 552126 12848 43 Territoire LIBENGE 147153 157861 305014 12833 24 VILLE de Zongo 22661 23190 45851 1045 44 Commune de Nzulu 15172 15444 30616 753,4 41 Commune de Wango 7489 7746 15235 291,6 52 VILLE de Gbadolite Commune de Gbadolite Commune de Molegbe Commune de Nganza Province : Nord-Ubangi 637517 682146 1319663 56644 23 Territoire de : Mobay Mbongo 114022 117394 231416 10559 22 Territoire Yakoma 136850 144237 281087 15397 18 Territoire Businga 243464 264635 508099 17411 29 Territoire Bosobolo 143181 155880 299061 13277 23 province : Mongala 894144 914576 1808720 58141 31 Territoire de : Lisala 268612 267391 898711 15498 36 Territoire Bumba 441815 456896 898711 15498 58 Territoire Bongandanga 183717 190289 374006 27910 13 Province : Tshuapa 791648 848215 1639863 132957 12 Territoire : Boende 193897 200498 394395 19718 20 Territoire Befale 61469 88943 150412 16797 9 Territoire Djolu 137871 141641 279512 17494 16 Territoire Ikela 168766 175592 344358 22567 12 Territoire Bokungu 171645 180538 352183 19996 18 Territoire Monkonto 58000 61003 119003 36385 3 Total 4334064 4574786 8908850 403292 22Source : INS, Recensement scientifique de la population 1987, Projection démographique
1.1.4. Situation économique
En raison de son climat, le sous-sol du Grand Equateur est favorable à l’agriculture pérenne tels que le caoutchouc, le café, le cacao, le palmier élaïs …
De même pour la culture vivrière, le manioc, le riz, la banane plantain et l’arachide sont les principales végétales de la Province du Grand Equateur. Il importe de signaler que l’agriculture vivrière, l’élevage, la pèche, la chasse, la cueillette ainsi que l’artisanat constituent les activités essentielles des communautés rurales.
A côté de l’agriculture, s’ajoute une importante potentialité halieutique grâce notamment à ses 44.657 km2 de superficie de biefs poissonneux disséminés à travers les affluents, lacs, cours d’eau, etc…
Sur un riche potentiel forestier de 700 essences identifiées, une vingtaine seulement sont exploitées actuellement à l’Equateur et auxquelles faudrait signaler la présence de quelques espèces recherchées à travers le monde. Le réseau fluvial de 900 km et 5.653 km d’affluents navigables demeurent pour le moment, des moyens de communications et de circulation des biens et des personnes desservant la presque totalité des secteurs d’intérêts économiques de la Province. C’est le plus vaste réseau des voies navigables du Pays.
1.1.5. Situation Politico-administrative
Le Grand Equateur est une entité administrative déconcentrée en cinq Provinces (Cinq anciens districts) dirigées chacune par un Gouverneur. Chacune de Provinces est subdivisée en territoires, les territoires en secteurs et les secteurs en groupements et les groupements en localités. Mbandaka est le Chef-lieu de la province de l’Equateur, Gemena chef-lieu de la province du Sud-Ubangi, Gbadolite, chef-lieu de la province du Nord-Ubangi, Lisala cheflieu de la province de la Mongala et Boende Chef-lieu de la province de la Tshuapa.
Chaque Province est dirigée par un Gouverneur de Province, Représentant du Chef de l’Etat, assisté par un Vice-Gouverneur, les deux sont élus au second degré par les Assemblées Provinciales. L’exécutif provincial est composé de Ministres du gouvernement provincial représentés par les Chefs des Divisions Provinciales travaillant sous la supervision du Directeur de Province.
La structure administrative comprend 3 villes, 5 provinces, 7 cités, 7 communes, 24 territoires. Les trois villes comptent 46 quartiers tandis que les territoires sont subdivisés en 87 secteurs dont 2 chefferies et 6829 villages.
1.1.6. Organisation administrative et scolaire de la Division Provinciale de l’EPSP
Le Grand Equateur compte 5 provinces éducationnelles et 49 sous-divisions. Les provinces éducationnelles sont dirigées par les directeurs provinciaux de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel alors qu’à la tête des sous-divisions se trouvent des chefs de sousdivisions. La province éducationnelle fonctionne avec un secrétariat de division et 13 bureaux.
L’inspection provinciale de l’enseignement est représentée par les inspecteurs principaux provinciaux (IPP) au niveau des divisions provinciales et des inspecteurs chefs de pools (INSPOOL) au niveau des sous-divisions.
L’Etat ayant confié la gestion de certaines écoles aux confessions religieuses, ces dernières ont leur propre organisation administrative aux différents niveaux, alors qu’au niveau national, la coordination nationale est dirigée par le coordinateur national, au niveau provincial, la coordination provinciale a, à sa tête, un coordinateur provincial, à l’échelon inférieur, les sous-coordinations sont dirigées par des sous-coordinateurs.
1.1.7. Structure de l’enseignement
La structure de l’Enseignement National, sous-secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel comprend trois niveaux: Pré-primaire (Maternel), Primaire et Secondaire.
• Le niveau maternel ou pré primaire est organisé en un cycle de trois ans. Il n’est pas obligatoire. Il est surtout organisé en grande partie par le secteur public au KasaïOccidental et se trouve surtout dans de grands centres et accueille les enfants âgés de 3 à 5 ans. • Le niveau primaire est organisé en cycle de 6 ans repartis en trois degrés : Élémentaire, moyen et terminal. Sont admis en 1ère année primaire, les enfants qui ont atteint l’âge de six ans révolus. • Le niveau secondaire comprend 4 cycles : ‐ Le Cycle de Spécialisation Professionnelle (CSP) d’une durée d’un an ou deux ans, ‐ Le cycle d’Arts et Métiers d’une durée de 1 à 3 ans, ‐ Le cycle Professionnel d’une durée de 4 à 5 ans, ‐ Le cycle long (humanités) d’une durée de 6 ans et qui ouvre la porte aux études supérieures et universitaires. • Le CSP et le cycle d’arts et métiers organisent plusieurs options essentiellement de type professionnel. • Le cycle long ou les humanités, organise trois types d’enseignement, à savoir : ‐ L’Enseignement Général où sont organisées les deux premières années du secondaire ainsi que les sections scientifiques et littéraires. ‐ L’Enseignement Normal et l’Education physique. ‐ L’Enseignement Technique où sont organisées les sections industrielles, commerciales et sociales. En République Démocratique du Congo et dans le Grand Equateur particulièrement, l’enseignement national est composé de deux catégories d’écoles : les écoles publiques et les écoles privées agréées. Dans les écoles publiques, on retrouve les écoles non conventionnées gérées directement par l’Etat, et les écoles conventionnées dont la gestion est assurée par les confessions religieuses signataires de la convention de gestion scolaire avec le Gouvernement. Dans ce dernier groupe on a (1) les écoles conventionnées catholiques ; (2) les écoles conventionnées protestantes ; (3) les écoles conventionnées kimbanguistes ; (4) les écoles conventionnées islamiques ; et (5) les écoles conventionnées de l’Armée du Salut, les écoles conventionnées de la Fraternité et autres. Les écoles publiques sont financièrement prises en charge par l’Etat, surtout en ce qui concerne les salaires des enseignants. Compte tenu des difficultés que connaît le pays depuis des années, les parents interviennent financièrement dans le fonctionnement des écoles.Les écoles privées agréées sont celles créées par des particuliers (personnes physiques ou morales), et sont soumises à la réglementation officielle en matière d’agrément, de programmes d’études, de contrôle et d’évaluation pédagogiques.
Tribus et ethnies Equateur
1. Territoire de Basankusu
Il compte trois grandes tribus : - Les Mongos (70%) - Les Ngombes (25%) - Les Ngandos (5%)2. Territoire de Bikoro
Le territoire de Bikoro est composé de trois grandes tribus dans lesquelles sont parsemés les pygmées, on peut les citer comme suit : - Les Ntomba (45%) - Les Ekonda (30%) - Les Ngele – a – Ntambo (15%) - Les Pygmées (10%)3. Territoire de Bolomba
Le territoire de Bolomba est composé de cinq tribus à savoir : Ngombe, Mongo, Ekelu, Baenga et Balume. La plus grande tribu du territoire de Bolomba est Ngombe représentant 70% de population. Ils sont situés à Bolomba centre, dans le secteur de Mampoko et dans la chefferie de Dianga. Considérés comme les premiers occupants des terres (les Autochtones), les Balume ou pygmées situés dans les secteurs de : Lusangani et Mampoko et dans la chefferie de Dianga. Ils sont moins nombreux dans le territoire et ne représentent que 3% de la population.
4. Territoire de Bomongo
Les grandes tribus retrouvées dans le territoire de Bomongo sont : le Dzamba (50%), les Lobala (30%), les Baloï (10%), les Mabinza (10%). La population du territoire de Bomongo est essentiellement composée de quatre grandes tribus qui forment 2 grandes ensembles : les Baloï et les Mabinza (riverains) pratiquant la pêche et les Dzamba et les Lobala (les forestiers) pratiquant l’agriculture. Chaque groupe à son compte dialecte qui du moins est compris par les autres.
Les Dzamba occupent la partie Sud et est la tribu la plus nombreuse au sein du territoire avec 50%. Ensuite, les Lobala qui occupent d’une part la partie Nord du territoire avec 30%. Enfin, vient les Mabinza et les Baloï qui sont installés respectivement en amont et en aval de la Ngiri avec 10%. Toutes ces tribus présentent les mêmes caractéristiques culturelles à savoir : même coutume et même tradition.
5. Territoire d’Ingende
Le territoire d’Ingende dispose en son sein deux grandes tribus dont les pygmées avec les tribus : Batswua, Balumbe, Bilangi et Basamaïla 55%. Les Mongo avec la tribu Kundo 45%. Dans ce territoire, il se pose un sérieux problème dans la collaboration entre les membres de ces tribus, les pygmées sont utilisés comme la main d’œuvre, ils vivent de la chasse, la cueillette et la chasse et ne peuvent vivre ensemble avec les Nkundo qui eux sont considérés comme étant les gens civilisés et vivent de salaire, l’agriculture et de la chasse d’où une grande partie de la population de ce coins souffrent de la dissociation et sont marginalisés. Cette situation fait en sorte que le développement dans ce territoire sont ralenti.
6. Territoire de Lukolela
Le secteur de Banunu-Bobangi est habité par la seule tribu « Banunu-Bobangi » qui a donné son nom au secteur. Les Mpama, tribu Bantu originaire de Bonga na Mongo au Congo Brazzaville, seraient arrivés dans leur terroir actuel en RDC au 19ème siècle. D’après les autorités traditionnelles, le clan Boyoka traversa le fleuve Congo à l’aide d’un radeau appelé Etoke à la recherche d’espaces cultivables et de gibier.
7. Territoire de MakanzaDans le territoire de Makanza nous trouvons quelques tribu dominantes dont notamment : les Mabale, Balobo, Libinza, Bamwe, Boloki, Iboko, Mbenza, Ndobo, Motembo, Mbonzi, Mpunza, Bozaba, Likoka, Ngombe, Nkinga et les Lokele venus de la province équatoriale.
Résultat des Examens d’Etat 2019, province de l'Equateur
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