La banque centrale du Congo, « BCC », est une institution de droit public dotée d’une autonomie de gestion, et elle a pour objet essentiel la mise au point l’application de la politique monétaire de la république démocratique du Congo.
De la se dégagent d’autres aspects non moins importants qui sont : maintenir la stabilité monétaire, mettre au point une politique de crédit et du change favorable au développement équilibré de l’économie.
Son action s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement. La BCC exerce toutes les fonctions d’une banque centrale et bénéficie des droits et prérogatives qui y sont généralement attachées. Elle a, en particulier, tout pouvoir pour:
Emettre la monnaie ; caissier de l’Etat et à ce titre ; Contrôler le flux monétaire en circulation, assurer distribution et le contrôle des crédits financiers, matériels et immobiliers.
La banque est une institution d’émission qui organise la circulation fiduciaire. Sa création remonte à l’époque de la monnaie fiduciaire.au Congo comme en Afrique, la banque d’un Etat ne traite plus qu’avec les autres banques des Etats.
On est donc parti des coquillages(Nzimbu), des tissus et bien d’autres matériaux disparates et non unifiés. A la conférence de Berlin de 19885 qui occasionna le dépeçage de l’Afrique par les grandes puissances, le Congo fut érigé en Etat indépendant puis et cédé comme propriété privée au roi LEOPOLD II de Belgique.
Le 27 juillet, le monarque décrète alors la création du franc congolais qui avait la même valeur que le franc belge et qui devait circuler et faciliter les échanges dans le nouvel Etat. le franc était défini comme la 3100ème parie d’un kilogramme d’or titre de 9 /10.En 1886, la monnaie fut introduite dans l’Etat indépendant du Congo par son initiateur le roi Léopold II. Les MITOKOS qui étaient alors en usage furent dotés d’une valeur de 15centimes.
En 1908, l’E.I.C est cédé à la Belgique et devient une colonie belge sur la dénomination, Congo belge. Cette annexion ouvrit la nouvelle colonie à toute sorte des courants commerciaux et lui fera jouir grâce à la charte coloniale, d’une autonomie financière.
Le développement des échanges commerciaux pousse le colonisateur à créer la banque du Congo belge le 11janvier 1909, elle sera chargée, entre autres, d’organiser la circulation fiduciaire dans la colonie.
La BCCBRU, entant que Banque Centrale publique, devait travailler dans le sens de la politique économique de la colonie (développement économique, pleinement, stabilité monétaire de l’étalon…).
Le 15 novembre 1960, une convention de liquidation de la BCCBRU est signée à New York, en marge du contentieux belgo congolais consécutif à l’accession à la souveraineté internationale le 30 juin 1960, du reste précédé par la création, le 03 octobre 1960, du conseil monétaire chargé de préparer la structure de la future banque nationale du Congo.
Le 23 février 1961, la banque nationale du Congo(BNC) est créée mais elle n’ouvrira ses guichets que le 22 juin 1964 compte tenu de nombreux problèmes sociopolitiques. Le 22 juin 1967 : modification des statuts de banquier de l’Etat : Banque des banques ; protecteur de l’épargne publique ; gestionnaire des réserves de change et réserves en or de la République. En raison du changement intervenu le 27 octobre 1971 dans la dénomination du pays, la BNC fut rebaptisé Banque Nationale du Zaïre .
Le changement de régime politique survenu le 17 mai 1997 entraîna en même temps le changement du nom du pays de la République du Zaïre en République Démocratique du Congo ainsi que la transformation de la banque centrale du Congo(BCC).
La loi n° 005/2002 du 07 mai 2002 relative à la constitution, à l’organisation et au fonctionnement de la BCC, met en place trois organes statutaires ; le conseil de la banque, organe suprême d’administration ; le gouverneur, organe de gestion ; le collège des commissaires aux comptes, organe de contrôle.
Les organes administratifs de la banque centrale du Congo sont les suivants ; les directions du siège, les directions provinciales (DP) et les agences autonomes (AA), le bureau de représentation de Bruxelles et les commissions spécialisées
Actuellement, le système financier congolais est composé de : • 21 banques • 127 copératives d’épargnes et de crédits ; • 19 institutions de micro finances ; • 1 societé financière(SOFIDE) ; • 1caisse d’épargne(CADECO) ; • 38messageries financières ; • 15bureaux de changes enregistrés. Les causes de la sous bancarisation sont légions .On les divise en deux ; du coté de la demande : Faible revenu du pouvoir d’achat(PIB) ; Faible niveau d’alphabétisation et d’éducation ; Coûts élevés des frais bancaires ; Faible expérience avec les produits formels ; Perte de confiance due notamment à l’instabilité macroéconomique et à la désarticulation du système financier national ; Manque d’information.
Le système financier congolais est caractérisé par un faible taux de bancarisation résultant des défis relevés du côté de l’offre et de la demande.la solution pour renverser la tendance notamment par la modernisation du système national des paiements dont le mobile est une composante.
La téléphonie mobile est une solution puisqu’une grande partie de la population congolaise dispose d’un téléphone portable.
Le système financier et bancaire est un ensemble de institution financière et monétaire chargé de collecter les dépôts auprès de public et les redistribuent sous forme des crédits.
Elles comprennent les banques commerciales ou de dépôt, les banques de financement et de développement ;
Les banques commerciales prennent les engagements à vue. Par contre les banques de financement prennent les engagements à terme, les banques centrales dite banque celle qui accord gère et contrôle les systèmes monétaire et financière imposant ainsi aux banques commerciales et des financements de la politique monétaire et de crédit.
Les banques commerciales créent la monnaie les banques des financements créent les monnaies au sens large (dépôt à terme). La banque centrale crée la monnaie fiduciaire.3