Après la première guerre mondiale du 1914 à 1918, quelques hommes d’affaires belges cherchaient à placer des capitaux au Congo belge. Ils apprennent que le gouvernement général serait intéressé par l’introduction d’une boisson alcoolisée accessible aux indigènes pour combattre les ravages des alcools distillés et fermentés dans les conditions douteuses on connait les méfaits sur l’organisme humain.. L’option est prise, on se décidé pour une brasserie et avec l’appui de la banque de Bruxelles, la brasserie de Léopold Ville au capital social de 40.000.000 FB voit le jour le 23 octobre 1923. En 1925, Léopoldville avait 27.000 habitants dont 15.000 non africains, en d’autres termes 150.000 clients possibles en tout et pour tout, car la bière n’était pas pasteurisée, il était donc exclu de la vendre hors de la ville. Le premier directeur fut Monsieur Dumoulin, la brasserie avait un effectif de 30 nationaux, 2 belges, 1 français, 1 suisse et 1 russe..
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE BRALIMA
Ce chapitre consiste à présenter l’entreprise Bralima et le
produit Maltina qui est le cadre de notre investigation, il sera question de parler de sa localisation, de son aperçu historique, de son organisation et de son fonctionnement
1. Aperçu historique
Après la première guerre mondiale du 1914 à 1918,
quelques hommes d’affaires belges cherchaient à placer des capitaux au Congo belge. Ils apprennent que le gouvernement général serait intéressé par l’introduction d’une boisson alcoolisée accessible aux indigènes pour combattre les ravages des alcools distillés et fermentés dans les conditions douteuses on connait les méfaits sur l’organisme humain.
L’option est prise, on se décidé pour une brasserie et avec
l’appui de la banque de Bruxelles, la brasserie de Léopold Ville au capital social de 40.000.000 FB voit le jour le 23 octobre 1923.
Il faut attendre trois ans avant que la première bière ne
sorte, soit le 27 décembre 1926. Les problèmes sont multiples :
• Le gouvernement n’autorise pas la vente aux indigènes ;
• On importe 35.000 à 40.000 hl de bière allemande de bonne qualité parce que la qualité locale est douteuse ;
• Le prix est proportionnellement fort élevé ;
• La crise économique mondiale se dessine, Léopold Ville (Kinshasa) est victime également.
En 1925, Léopoldville avait 27.000 habitants dont 15.000
non africains, en d’autres termes 150.000 clients possibles en tout et pour tout, car la bière n’était pas pasteurisée, il était donc exclu de la vendre hors de la ville.
Le premier directeur fut Monsieur Dumoulin, la brasserie
avait un effectif de 30 nationaux, 2 belges, 1 français, 1 suisse et 1 russe.
En 1923, la société est au bord de la faillite, la vente
annuelle s’élève à 36.000 habitants, soit un deuxième de la bière importée.
Mais tout changera avec l’arrivée de Monsieur Viser (2ème
directeur) qui restera le patron de 1933 à 1956, il améliore d’abord la qualité. Il aura la chance d’obtenir en 1934 l’autorisation de vendre la bière coute 5,75 FB et le salaire journalier est de 2 FB, soit à peu près trois jours de travail pour une bouteille de bière.
Progressivement, le salaire augmente, on pasteurise la
bière et il y a eu donc possibilité d’en expédier à l’intérieur. On passe dès lors à 5.000, 10.000 puis 35.000 habitants et la brasserie est sauvée.
La 2ème guerre mondiale de 1940 à 1945 en Europe provoque un boum économique au Congo dont la brasserie profite largement en 1945, affaire est florissante.
En effet, elle produira à partir de cette date 1.500.000
bouteilles par an les autorités de la société à Bruxelles n’ignoraient pas des communications entre le Congo et la Belgique.
Après avoir été informées, elles eurent confiance, investirent et décidèrent la décentralisation qui aboutisse à la création successive des autres agences :
1. Bukavu (1950)
2. Brazzaville (1952)
3. Bujumbura (1954)
4. Boma (1958)
5. Kisangani (1957)
6. Gisenyi (1959)
7. Mbandaka (1972)
8. Lubumbashi (1992)
Suite à la fusion avec la compagnie industrielle des boissons (CIB) en sigle. Pendant la période des indépendances, La Bralima est restée installée dans ces quatre pays. Mais avec l’évolution politique, les brasseries installées en dehors du Congo Démocratique sont devenues autonomes.
On verra ainsi la création de la Bralima au Congo Brazzaville (Brasco) au Rwanda (Bralirwa) et au Burundi (Brarundi).
Après sa fusion avec la CIB rachetée en décembre 1989 par
le groupe Heineken, la Bralima devient Bralima CIB le 27 mars 1992. C’est en 1997 qu’elle reviendra Bralima S.A.R.L., l’appellation qu’elle garde jusqu’à ce jour.
Signalons en passant que Heineken est propriétaire de la
bouteille de Kinshasa (Boukin) en sigle qui fait partie intégrante de la Bralima. La production de la Bralima est passée de 150.000.000 bouteilles de bière par an à environ 12.000.000 dans ses usines aujourd’hui avec comme politique de bien servir tous les consommateurs, ce qui la poussée à varier sa gamme car Mutzing en 1989, Guiness, en 1993 Amstel, en 19995 Turbo‐King, en 1996, l’égard en 2008, elle produit également des boissons gazeuses communément appelées « Sucrées » ; Coca‐cola, Fanta, Sprite, Swepps, Vital’o.
A part ces boissons, la Bralima fabrique aussi des blocs de
glaces à Kinshasa, Matadi et Bukavu. Et aujourd’hui, la Bralima fait la promotion du produit « Maltina » qui fera l’objet de notre travail.
2. Structure juridique et siège social
La Brasserie Limonaderie et Malterie du Congo en sigle « Bralima » est une société par action à responsabilité limitée (Sarl).
La direction générale de la Bralima et son usine de fabrication sont situées sur l’avenue du Drapeau n°01 dans la Commune de Barumbu, ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Elle s’étend sur une superficie d’environ 64.600 m² et comprend cinq sièges principaux : Kisangani, Bukavu, Boma, Mbandaka, Lubumbashi.
3. Objet et objectifs
La Bralima Sarl a comme objet principal de produire les
bières et boissons gazeuses en vue de satisfaire ses consommateurs tant sur le marché national qu’international.
Qu’en outre, elle a comme objet secondaire la fabrication des blocs de glace. En ce qui concerne la gamme de produits, la Bralima fabrique avec comme spécialité, la Primus qui se trouve la plus grande production et la commercialisation des besoins alcoolisés et des boissons gazeuses.
4. Activités de la société
Elles résident principalement dans le brassage de la bière Primus, la base de la consommation de sa production et de la publicité, et aussi dans les boissons gazeuses.
Pour brasser la Primus, la Bralima utilise les produits ci‐
après :
• Malt obtenu par le traitement de l’orge sélectionnée ;
• Riz et sucre, produit locaux dont la qualité est contrôlée dans son propre laboratoire ;
• Houblon pour son amertume et arôme.
Après le brassage ; le mout refroidi est fermenté par une
levure pure sélectionnée par Heinken, ceci est suivi par une période de maturation, ensuite la Primus est filtrée satinée et pasteurisée pour assurer la stabilité de sa qualité pendant de long mois.
Ainsi, elle est offerte aux consommateurs, de la pression et
la bière mise en petites et grandes bouteilles.
5. Structure organisationnelle et fonctionnelle
La Bralima fait un tout par existence de ses fonctions qui coordonne les uns les autres forme la structure de l’entreprise. L’administration de la Bralima est composée d’une direction générale supervisée par un administrateur délégué suivi de neuf directions.
1. La direction technique : deux sous‐directions dépendent de celleci :
• La sous‐direction brasserie de Kinshasa (DBK) : elle s’occupe des activités permettant de produire les bières et la boisson gazeuse. On a : fabrication, salle de brassage, cuve, filtration, contrôle de qualité, embouteillage, magasins, pleins et vides, etc…
• La sous‐direction des services techniques (DST) : elle s’occupe de l’équipement en général de l’usine et de l’entretien de ses machines, elle suit la gestion des équipements, des bâtiments, des magasins, des pièces de rechange, des salles machines, entretien et planifie l’atelier mécanique, l’électricité et les travaux neufs, etc. Elle a pour rôle, la réparation des pannes techniques au niveau mécanique des machines.
2. La direction marketing et commerciale : c’est cette direction qui relie la société avec l’extérieur pour ses produits finis. La commercialisation demeure une préoccupation face à une concurrence qui si l’on y prend garde peut créer des surprises et nous exiges pour mieux en sortir des stratégies biens définies.
La Bralima a quatre départements qui s’occupent de la
couverture du marché en divers produits et de leurs écoulements, nous disons :
• Le département vente gros clients ou service rendu aux gros clients (SRG) ;
• Le service rendu aux détaillants (SRD)/A ;
• Le service rendu aux détaillants (SRD)/B ;
• Les dépôts hors‐Kinshasa.
La Bralima organise deux modèles de vente pour mieux
assumer sa commercialisation (vente en gros et vente en détail) et surtout rendre disponible ses produits dans différents points de vente.
a) Département vente gros clients
Sa commande aux guichets de la société. Cette dernière se
charge de la livraison du dépôt indiqué par le client.
b) Service rendu aux détaillants (SRD)
C’est une formule basée sur la distribution directe. Ce
service vend les produits en visitant le client a son point de vente. Le produit est déplacé vers le client et non le client qui se déplace à la recherche de son produit. Il lisse ainsi une taille de relation entre l’agent de ce service et le client du fait de l’existence des programmes de visites prévus de rendez‐vous.
La ville de Kinshasa est subdivisée géographiquement en
deux districts A et B chaque district est sous la supervision d’un Chef de distribution et subdivisé en cinq secteurs placés chacun sous la responsabilité d’un Chef de secteur.
c) Dépôt hors‐Kinshasa
Dirigé par un chef de département commercial horsKinshasa. Le département est structuré en section avec des gérants des dépôts, des délégués commerciaux ayant les mêmes attributions que ceux de Kinshasa.
3. Direction financière : elle gère les données issues de ses départements : de la comptabilité, des données financières de Kinshasa et d’autres sièges pour élaborer des rapports à envoyer en Hollande ensuite pour un suivi budgétaire et d’une mise à jour des procédures.
Elle contrôle : ‐ La comptabilité générale
‐ La comptabilité clients
‐ la comptabilité fournisseurs
‐ la comptabilité paie
‐ la trésorerie
‐ l’informatique
4. Direction sièges : son rôle est de coordonner toutes les activités dans les différents sièges d’exploitations.
5. Direction des ressources humaines : elle est la porte d’entrée et de sortie de la Bralima en ce qui concerne le personnel et assure l’encadrement des travailleurs pendant l’exercice de leur fonction. Elle comprend les départements suivants :
a. Administration et formation
S’occupe de sélection des engagements et de la formation (recyclage, stage, etc…)
b. Administration du personnel
Pour la gestion et l’encadrement de ceux‐ci. Elle suit le
mouvement et les mutations des agents, la paie, etc.
c. Gestion des cadres
S’occupe de la gestion des cadres de direction (nationaux
et expatriés, calcule les salaires, valide les cartes de travail pour expatriés, prépare les formulaires des renseignements précieux pour un nouvel engagement des expatriés, etc.
6. Direction formation technique : c’est via l’école de brasserie d’Afrique centrale (EBAC) qu’elle s’assure la formation spécifique aux nationaux et une formation supérieure interne et l’ingénieurs brasseurs et électroniques, etc.
7. Secrétariat Général : sous son contrôle on trouve :
a. Sécurité : celle‐ci assure la protection du patrimoine et le personnel de la société.
b. Affaire juridique : joue l’interface entre la Bralima et les différentes organisations étatiques des affaires en justice, etc…
c. Assure : portant sur le patrimoine de la Bralima sur responsabilité civile de l’entreprise ainsi que sur le personnel de l’entreprise.
8. Direction d’audit : contrôle les préoccupations dans tous les départements sur base d’un programme annuel.
9. Direction médicale : répond à l’obligation de l’employeur, elle met à la disposition des travailleurs des soins médicaux et engage un médecin directeur, un pédiatre, un généraliste au sein de la Polyclinique. Elle a également des contrats dans les institutions publiques et privées (hôpital général de Kinshasa, clinique universitaires, centre médical de Kinshasa).
Pour rappel dans ce premier chapitre nous avons définit les
concepts clés de communication marketing, marketing et celui de la promotion. Nous sommes allés même jusqu’à donner les différents types et fonctions aussi bien de la communication marketing, de marketing et de la promotion.
1. Organigramme général de la BRALIMA