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Dans les pays sous-développés et ceux économiquement émergents, l’urbanisation rapide des villes posent toujours d’énormes problèmes d’accès aux ressources vitales telle que l’eau potable, salubrité publique, l’alimentation sain, etc. c’est aspect est la conséquence de la pauvreté de la majorité des habitants de la mauvaise gouvernance de cités.


En 1883, à Paris, le préfet poubelle demandait que les ordures ne puissent pas être sorties des logements avant cinq heures et demie du matin et qu’elles doivent être réparties en trois boites : une boite pour les papiers, une deuxième pour les matières putrescibles, et une troisième pour le verre et la fiente (excrément). Cette mesure fut accueille par une acclamation des concierges, le premier arrêté du préfet poubelle menaçait l’activité chiffonniers, le seconde celle des vidangeurs qui revendent les boues d’excrément et les déchets putrescibles aux maraichers. Avec les sociétés industrielles, le développement et technologie, les préoccupations sanitaires industrielles qui donnaient lieu aux pratiques de la propreté du corps se généralisent.



En 1972, la conférence des Nations Unies pour l’environnement humain avait adopté une série de principes pour une meilleure gestion écologique, nationale de l’environnement.



Dans leur cours « environnementale » la JARTE et COUTURIER (2006) pensent qu’entre les années 1970 et 1980, la politique de l’environnement s’est professionnellement développée, en se dotant de structures autonomes. Ainsi, la nature est considérée comme un bien à protéger, autonome.



En 1998, la convention de bale s’était attelée sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et leur élimination. G. BERTOLINI (1990), « dans le marché des ordures », fait remarquer à l’opinion les faits ci-après :
 Tous les résidus ne sont pas des déchets ;
 Aux résidus solides, s’opposent les résidus liquides ou alors gazeux ;
 La définition des ordures ménagères renvoient en faite à ce qui est admis lors de la collecte municipales ;
 Au quotidien, les déchets constituent en tout cas une préoccupation croissante de gestionnaires de collectivités locales ;
 Aujourd’hui, pour le non initié, le déchet est « ce que l’on met à la poubelle »



L’article de BITUMBU (2003), cité par KAFINGA LUZOLO, intitulé « gestion de déchets solides domestiques et leur valorisation dans la commune de NGALIEMA, à Kinshasa » signale que Kinshasa se trouve actuellement dans un état d’insalubrité déplorable plusieurs rues sont partiellement ou totalement impraticable suite aux tas d’immondices qui s’accumulent dans les quartiers les populations assistent impuissamment à la pollution de vecteurs de maladies telles que diarrhéiques et respiratoire qui tuent chaque jour des centaines de personnes. Malgré les efforts actuellement déployé par l’hôtel de ville, les déchets et diverses immondices sont encore bien visibles à travers la ville .

Selon A.KOUAME (2005), l’implication sans faille des populations elles-mêmes, ensuite de la municipalité et enfin de l’état central est une condition nécessaire pour résoudre le problème des ordures.



Un accent particulier est accordé aux concepts d’assainissement du milieu dont les actions visent l’amélioration des conditions du milieu ambiant (environnement) susceptibles d’influencer favorablement sur l’état de santé de la famille et des communautés.



DANIELLE RUQUOY, cité dans DIOP D. (2007) « apport du secteur informel à la vie de la commune dans le contexte de la décentration : le cas de la commune de Richard Toll », signale qu’aucune des phases de pré-collecte, collecte et transport, puis décharge ne doit souffrir d’une insuffisance de moyen.





BINZANGI K. (2009) dans « connaitre et comprendre l’environnement, une nécessité pour sa gestion rationnelle et pour son développement durable », signale que le pré requis dont doit disposer l’homme pour pouvoir gérer de manière écologique, économique et sociale l’environnement, sont complexes . D’ailleurs, l’auteur avait présenté un schéma qu’il a intitulé : l’homme dans l’environnement, quelques principes et tâches.



PH RVEB, LRBERG, DM HASSENZAH (2009), dans “environnement” analysant les déchets solides et dangereux. Les auteurs entre en relief les effets ci-après :
 Le problème de déchets a été clairement mis en évidence lorsque le public a su que des péniches pleines de déchet naviguent d’un pays à l’autre, de port en port, en essayant de trouver un organisme qui accepterait leur cargaison ;
 La production de déchet solides est une conséquence inévitable des économies industrielles et des hautes technologies ;
 Les déchets municipaux sont un mélange hétérogène composé essentiellement de papiers cartons, de déchets verts, de plastiques, de déchets alimentaires, de métaux, de caoutchouc, de textiles, de bois et de verres ;
 Les décharges à ciel ouvert ont été remplacées par les décharges contrôlées, encore appelés centre d’enfouissement technique (CET) ;
 Aux Etats-Unis, le site pour construire une décharge contrôle « idéale » doit répondre à plusieurs critères etc.



Dans le livre « Ville et environnement » de E. DORIER-APPRILL, cité par BINZANGI K. (2010), R.J. ASSACO et DORIEEAPPRIEILL, G BERTOLINI et PPHILIPOT, R.ELIAVOULA, E. DORIE- APPRILL.C.DE, DEMIRAS, Sc. BERDIER, ont respectivement planché sur :
 Les épidémies de choléra au Cameroun : entre la pauvreté urbaine et la défaillance du système de gestion de l’environnement urbain ;
 « Géo-système pathogène » en milieu urbain tropical ;
 « l’incinération de déchets urbains », histoire et géographie mondiale des villes pyromanes ;
 Gestion et pratique de déchet solide à Pondichéry ;
 La gestion de l’eau et des déchets dans les villes de pays en voie de développement, entre modèle exogène et pratique populaires ;
 Le système « ville-déchet, une mise en perspective historique comme l’on peut s’en rendre compte, les différents auteurs précités ont mis en relief différentes facettes de la problématique de gestion de déchet urbain qui, lorsqu’elle n’est pas réalisé, est source de nuisance et de pollution, voire de développement, entre modèle exogène et pratique populaires ;
 Le système « vile-déchets, une mise en perspective historique. Comme l’on peut s’en rendre compte, les différents auteurs précités sont mis en relief différentes facettes de la problématiques de gestions de déchets urbains qui, lorsqu’elle n’est pas réalisée, est source de nuisance et de pollution, voire de diverses maladies telles que le choléra, le paludisme, la fièvre jaune, la bilharziose urbaine, voir des géo-systèmes pathogènes.



Les préoccupations susmentionnées se justifient par les effets de certaines maladies et de l’insalubrité de l’environnement, qui influent défavorablement sur l’état de santé des familles et de population plus particulièrement dans la commune urbaine de NGABA.



Dans les quartiers Luyi, Baobab et Mateba de la commune de NGABA, l’insalubrité est caractérisé par la présence de décharge privée non contrôler, des déchets solides, des excrétas, des eaux vannes, des eaux usées domestique le long des avenues et dans de petits marchés publics.

Cette situation est liée à plusieurs autres aspects notamment :
 Kinshasa n’a pas été construite dans le respect des exigences urbanistiques;
 La gestion de la ville pose problèmes;
 La culture urbaine est ignorée ;
 La pauvreté et la promiscuité sont la cause de la misère dans plusieurs famille ;
 Croissance démographique ne permet pas à l’administration urbaine de contrôler les phénomènes de criminologie et des sans abris.

En considération des aspects énumérés dans la problématique, notre préoccupation dans cette étude est de savoir :
1. Le diagnostic stratégique que nous avons établi sur la gestion des déchets ménagers dans la commune urbaine de NGABA dans les quartiers Luyi, Mateba et Baobab de cette commune ?
2. Quelles sont les facteurs déterminants de cette situation dans les quartiers Luyi, Mateba et Baobab ?
3. Quelles sont les conséquences dues à la mauvaise gestion des déchets ménagers sur l’Etat de la santé de cette population?

L’insalubrité est un état de ce qui est nuisible à la santé BINZANGI K. définit l’insalubrité du milieu comme la présence en son sein l’élément altéragène ou délétère dû au manquement d’hygiène qui n’est pas sain (non propre, ni habitable, ni agréable, ni durable), difficilement gouvernable .

De façon générale, l’assainissement c’est une action qui vise l’amélioration de toutes les conditions qui dans le milieu physique de la vie humaine, influent ou sont susceptibles d’influer défavorablement sur le bien-être physique, mental ou social.

Certains textes juridiques évoqués ici, datent de la période d’avant l’indépendance, d’autres viennent après l’indépendance et comportent un caractère intermédiaire (ratification de textes) :
 Ordonnance du 24 Avril 1989 créant une commission d’hygiène dans chaque chef lieu du district ;
 Ordonnance N°127/6 du 15 juin 1913 relative au règlement général sur les constructions dans les circonscriptions urbaines ;
 Ordonnance du 1er Juillet 1914 relative à la pollution et à la contamination de sources, lacs, cours d’eaux et parties de cours d’eau ;
 Arrêté royal du 23 Avril 1927 instituant le conseil Supérieur de l’hygiène, ce conseil avait pour mission :
 D’étudier et de chercher tout ce qui peut contribuer au progrès de l’hygiène et formuler les propositions ;
 Donner son avis sur les questions d’ordre sanitaires et hygiéniques.
 Ordonnance du 10 Mars 1929 créant dans chaque chef-lieu de province une direction technique de travaux d’hygiène ;
 Article 97 de l’ordonnance-loi N°127/6 du 15 juin 1943 relatif au règlement général sur les constructions dans les circonscriptions urbaines, le législateur avait prévu des normes de construction ;
 Ordonnance N°42/48 du 1èr Mars 1948 relative aux normes sur la qualité de maïs destiné à l’achat, à l’exploitation, vente, précisant la qualité du maïs destiné à la commercialisation et à la consommation ;
 Ordonnance N°71/18 du 19 Janvier 1949 relative à l’hygiène et salubrité portant interdiction de déposer ou d’abandonner des excréments de défections humaines en dehors des endroits aménagés ;
 L’ordonnance n°52/443 du 21 Décembre 1952 portant mesures propres à protéger les sources, nappes acquises, souterraines, lac et cours d’eau et le contrôle de l’exercice des droits d’usage et de droit d’occupation concédés, modifiés par l’ordonnance n°52/240 du 18 Juillet 1953, portant interdiction de laisser couler les liquides ou de déposer les matières, de provoquer des émissions gazeuses pouvant altérer les eaux, les lacs, sources et cours d’eaux ;
 Décret du 12 Novembre 1994 portant réglementation des conditions d’hygiène applicable aux aliments vendus sur la voie publique dans son chapitre 4 relatif aux conditions applicables aux petits restaurants en plein air, prévoir des mesures sur l’évacuation des déchets dans sa section 3 ;
 Arrêté signé le 18 Avril 1998, c’est l’arrêté n°SC/0034/BGV/COJUACM/99 portant application des mesures d’assainissement du milieu et de la protection de la salubrité dans la ville de Kinshasa. Cet arrêté a l’avantage de rendre dans son article 4 l’occupant de chaque parcelle responsable de l’entretien et de l’assainissement de caniveaux ciel ouvert longeant sa concession, exception faite de caniveau primaires et secondaires ou ceux qui bordent les voies d’intérêts urbains .  Directives du conseil n°1999/31/CE du 26 Avril 1999 concernant la mise en décharge des déchets
 La décision de la commission N°2000/532/CE du conseil établissant une liste des déchets dangereux n°94/904/CE du conseil établissant une liste de déchets dangereux ;
 Circulaire du 05 Janvier 2000 relative au classement de point d’apport volontaire de déchets ménagers triés (rubriques 2710 déchèteries) ;
 Circulaire du 15 Février 2000 relatif à la planification de la gestion de déchet de chantier, du bâtiment et des travaux publics (BTP) ;
 Décret n°2002-540 du 18 avril 2002, relative à la classification de déchets ;
 Arrêté n°066 du 05 Mars 2003 portant création et organisation des brigades communales et territoriales d’assainissement ;
 Arrêté n°SC/073/BAV/COJU/LP du 22 Avril 2005 portant mesures d’assainissements et de salubrité publique dans la ville-Province de Kinshasa ;
 Arrêté Ministériel N°077/CAB/MIN/ECNT-EF/2005 du 3 Novembre 2005 portant désinfection, désinsectisation et dératisation obligatoire des établissements humains à caractère industriel et commercial.


CHAPITRE II. MILIEU D’ETUDE ET METHODES, TECHNIQUES

Dans ce chapitre, il a été question de décrire et expliquer les aspects relatif aux quartiers Luyi et Mateba et Baobab de la commune de Ngaba, les méthodes et technique utilisées, afin d’éclairer les différentes données évoquées dans le chapitre qui suit

La commune de NGABA se situe en plein centre ville de Kinshasa. Son siège se trouve au N08 de l’Avenue Kianza où elle loue un bâtiment appartenant à la famille LASSYRY
Elle est limitée :
• Au Nord par l’avenu Kikwit que la sépare de la commune de Limeté /quartier Mombele
• Au Sud par le Boulevard Bay Pass qui sépare de la commune de Lemba /quartier Righini
• A l’Est par la rivière Yolo qui la sépare de la commune de Lemba
• A l’Ouest par l’avenue de l’université la séparant de la commune de Makala

La superficie de la commune de NGABA est de 4 km2. Elle compte 104 rues et 8 avenues dont 3 seulement sont asphaltées : l’avenue de l’université, de Kianza et de Bay Pass.

Les trois quartiers étudies se trouvent dans la commune de NGABA zone de santé de mère et enfant de NGABA situé dans la ville province de Kinshasa, sur un terrain marécageux, humide où le climat est le type tropical humide.

Les quartiers connaissent deux saisons, l’un pluvieuse et l’autre sèche. La température moyenne annuelle est toujours élevé : elle est 200c la pluie sont abondantes, la moyenne annuelle est de l’ordre de 1.400mm.

L’hydrographie est représentée par trois ruisseaux : YOLO, KALAMU et MAPELA cette configuration explique en grande partie le phénomène d’inondation dans sa partie base de l’est pendant les fortes pluies.

La saleté qui s’entasse favorise la prolifération de souris, moustiques, et d’autres vecteurs de maladies, cette situation s’expliques entre autres par l’excès de la gestion des déchets et de maladies y relatives avec un taux de morbidité et de mortalité élevé.

Les trois quartiers LUYI, MATEBA, BAOBAB regorgent en leurs sein 58.804 habitants et les ethnies, les tribus de diverses provinces dont la provinces de BANDUNDU présente 5% de la population et la province de BAS–CONGO présente 2% et autres.

Ces activités sont exercées dans les conditions appelées souterraines « article 15 » sous le soleil, dans les conditions difficiles (sans protection, dans la poussière au sol recouvert d’ordures les vendeurs ambulants, les crémiers fabricants le biscuit meuniers, boutiques porteurs, changeurs, commissionnaires, coiffeurs, cireurs de souliers, secrétaires (dactylographes) aux peurs d’onglet, vendeurs le carburants (Kadhati), les restaurant (Malewa)… symbolisent les terrains

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