Par Putshia

Nous sommes partie du constat que le paysage médiatique congolais est caractérisé par une floraison des médias. Cela est beaucoup plus perceptible notamment dans l’univers audiovisuel où les nombres des chaînes de radio et de télévision augmentent à un rythme vertigineux.

L’observation permet de comprendre que tous ces médias naissent pour raisons diverses et remplissent des contrats multiples. Lochard et Soulages conçoivent six contrats autour desquels se structurent les genres et les formes de médiation audiovisuelle. Il s’agit des contrats d’information, d’explication, de divertissement, d’assistance, pédagogique et du contrat commercial . Cette réflexion autour de la contractualisation permet de dépasser et d’enrichir l’approche fonctionnaliste classique qui attribue aux médias la triple fonction d’informer, d’éduquer et de distraire. Au regard de ce qui précède, et après avoir analysé l’espace médiatique congolais, force nous est de constater que la plupart des médias congolais, surtout audiovisuels, remplissent toutes les fonctions précitées.

La problématique du contrat dans les médias audiovisuels a déjà fait l’objet de beaucoup d’étude à l’IFASIC. C’est le cas du travail réalisé en 2007 par Monique Ngalula Kumuamba intitulée le contrat d’information à la Radio Télévision message de vie , cette étude a posé la question de rechercher ci-après : quelle est la place réservée à l’information dans la programmation de la Radio télévision Message de vie ? Dans son hypothèse, l’auteur écrit la programmation d’une chaîne thématique se concerte principalement sur son centre d’intérêt et secondairement sur d’autres sujets. L’étude a abouti à la conclusion selon laquelle le contrat d’information représente 41% de l’ensemble de la grille de la Radio Télévision message de vie.

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