Le vécu quotidien de l’homme est lié à la production des déchets, varie selon les besoins et les activités humains tels que :
pour se nourrir, l’homme est appelé à distinguer dans sa nourriture la partie comestible et non comestible pour avoir l’oxygène il est condamné à vivre à côté de l’arbre, mais ce dernier génère de jour au jour des ordures autour de lui les mobiliers, les habits, les ustensiles peuvent se casser et ou vieillir dans ce cas, ils deviennent hors usages
Tout ce que nous avons évoqué constitue pour l’homme ce que nous appelons « déchets ». Produire les déchets peut être facile, mais savoir les gérer, c’est difficile.
Voilà pourquoi nous avons souhaité, mener cette étude dans la ville de Gbadolite, précisément au quartier LITE afin de voir comment les populations le font et leur apporter quelques informations en la matière.
0.2. Problématique
La ville de Gdadolite qui est une ville datant depuis 1985, a toujours fait l’objet de notre curiosité. C’est que lorsqu’on crée une ville, on doit disposer d’une certaine infrastructure telle que : des maisons, des avenues aménagées, des hôpitaux, des marchés et des écoles, mais aussi, il faut disposer des décharges publiques servant à la gestion de tous les déchets qui fusent de partout.
Malheureusement on a construit des immeubles, des belles avenues, un grand marché, un grand hôpital avec des centres de santé, des écoles… sans penser à la construction des décharges publiques.
En fonction de notre formation, nous nous sommes posés la question de savoir comment cette population arrive-t-elle à gérer les déchets qu’elle produit quotidiennement ?
Les enfuit-elle sous le sol ? Les jette-t-elle dans le ruisseau ? Les incinère-t-elle ?
Nous sommes optimistes que durant nos recherches, nous trouverons des réponses adéquates pouvant nous orienter pour leur proposer ce qu’il faudra faire dans les jours à venir pour une gestion efficiente des déchets.
L’objectif principal du présent travail est d’identifier par le biais d’une investigation appropriée, la façon dont les déchets ménagers sont gérés dans le quartier LITE, commune de Gdadolite, ville de Gdadolite, dans la province du Nord-Ubangi.
Chapitre premier : Revue de la Littérature
On appelle ordure ménagère, les déchets produits quotidiennement par les ménages pour besoin de la vie. Ce concept inclut : les ordures ménagères proprement dites, les débris de verre ou de vaisselle, les feuilles mortes, les balayures, les cendres, les ordures en provenance des écoles et de bureaux, les emballages métalliques des petits dimensions, etc.
I.1.2. Déchets :
Un déchet désigne tout produit que son propriétaire abandonne, tels que les vieux vêtements, les rebuts de construction, les autos usagées, les médicaments dont la dote d’utilisation est échue, les débris alimentaires de la cuisine etc. (cours d’introduction aux sciences d’environnement par professeur Benjamin Mandjo)
Compost urbain :
Est une montagne fermentée des résidus organiques et minéraux issus généralement des ordures ménagères et utilisé pour l’amendement des terres agricoles, il est obtenu grâce à un traitement biologique des matières organiques par les microorganismes aérobiques.
I.2. Caractéristiques des déchets ménagers
Comprend les matières qui peuvent être dégradées par l’action de microorganismes en laps de temps déterminé. Il s’agit des végétaux, des déchets alimentaires, des fruits, des produits cellulosiques et plastiques biodégradables.
I.2.2. Fraction inerte ou non dégradable :
Les matières qui ne peuvent être dégradée par l’action des microorganismes en un laps de temps déterminée. Il s’agit du verre, pierres, les céramiques, les plastiques non biodégradables, les textiles synthétiques, les caoutchoucs etc., cette fraction apporte plein de nuisance que de pollution chimique.
I.2.3. Fraction des contaminants :
Sont des matières qui relâchent des contaminants chimiques (métaux lourds) dans le milieu et qui ne sont pas ou peu biodégradable : il s’agit des batteries, métaux non ferreux, les solvants, les peintures, les huiles, l’encre, les plantes (matières contenant des sulfates)…
I.3. Les phénomènes de biodégradation de la matière organique
La matière organique complexe, que constituent les débris de végétaux et d’animaux et les produits dérivés (papier, cartons, graisses etc.) est une source de « nourriture » de choix pour des nombreux organismes et surtout de micro-organismes.
On distingue généralement deux mécanismes de biodégradation en fonction de la présence ou non d’oxygène : on parle donc d’aérobiose ou d’anaérobiose. Ces phénomènes aboutissant en quatre étapes. Hydrolyse : ce processus de biodégradation est en relation avec les micro-organismes producteurs des enzymes extracellulaire responsables de cassure de micromolécule telles que les hydrates de carbones et la cellulose (matière principale du bois et du papier), les protéines et les matières grasses en molécules plus petites et solubles. L’acidogène : pendant cette étape les molécules sont converties par les bactéries acidifiants notamment en alcools et en molécules acides des petits tailles dont les plus importants sont appelées acides gras volatils (AGV). L’acétogènese : cette troisième étape est très hétérogène et produit de l’acide acétique, de l’hydrogène et du dioxyde de carbone (C02) à partir des AGV La méthanogène : cette étape ne se produit qu’à l’absence d’oxygène gazeux. Ici un groupe de bactéries consomment l’hydrogène et le dioxyde de carbone pour produire du méthane (CH4), un second groupe transforme l’acide acétique en méthane et en dioxyde de carbone. Ce mécanisme met fin au processus de biodégradation anaérobie de la matière organique complexe (cours de chimie par Prof. DISA DISA, cours de biophysique par CT NDIOBUO).
2.4. Milieu d’étude
Le quartier LITE se trouve dans la commune de Gbadolite, ville de Gbadolite (Chef lieu de la province du Nord Ubangi) ; il est composé de 7 cellules dont notamment : la cellule MBANZA, la cellule YEMO, la cellule GBEMANI, la cellule nouvelle cité, la cellule MBINZA, la celle Ex-fort et la cellule MANGUNDU
2.3.2. Coordonnées géographiques
Le quartier LITE est borné à l’Ouest par la rivière NZEKELE, à l’Est par la Rivière BOYI, au Nord par l’Avenue TABA CONGO et au Sud par la forêt de MANGUNDU.
De part sa situation géographique, le quartier LITE est dans la zone de climat équatorial qui une chaleur élevée, car la température moyenne annuelle est de 25° C.
II.4. Aspect économique a) Agriculture : Une des activités principale de la population du Nord Ubangi, absorbe au maximum 90% de la population, il sied de signaler que deux de sept cellules sont en vocation agro-pastorale (la cellule de MANGUNDU et de l’Ex-fort). b) La pêche et la chasse Quelques paysans seulement pratiquent la chasse et la pêche, lesquelles activités se déroulent principalement dans la rivière et la forêt LOKAME à plus de 50km de la ville.
II.5. Historique
La mairie de Gbadolite, crée par l’ordonnance présidentielle 007/ Du 07 juillet 1985 par le Maréchard MOBUTU, crée au même moment les trois communes et les 5 quartiers de la commune de Gbadolite dont le Quartier LITE (le principale)
Il n’aura son chef du quartier désigné que tardivement par l’arrêté n°2010/074/CAB.PROGOU/EQ DC/24/2007 Du 12 octobre 2007 portant nomination des chefs de quartiers et de chef de quartier adjoint désignant Monsieur ELIFO BONSEMI Jean Thomas matricule : 426 440 comme chef du quartier c'est-à-dire vingt ans après sa création par le Gouverneur José MAKILA.
Le quartier LITE est dirigé par son Chef appelé Monsieur ELIFO BONSEMI Jean Thomas grade : 210, matricule 426 440, il est secondé par le Chef du Quartier Adjoint Monsieur SIZWA TOLA Grade 220 (N.U) suivi d’un Secrétaire ANDIA FALANGA Grade 320 (NU) et son adjoint BALOMA MADEKA Jacqui Grade 330 (NU).
Il est le Chef de Quartier qui contrôle sept cellules dont notamment la cellule MBANZA (le chef lieu du quartier), la cellule YEMO, GBEMANI, Nouvelle Cité, Mbinza, Ex-fort et MANGUNDU.
En passant noté que notre travail ne prendra en compte que 5 cellules, il s’agit de : la cellule Mbanza, Yemo, Gbemani, Nouvelle Cité et Mbanza ; sachant que les autres cellules se trouvant dans des campements mai sont rurales et n’ont pas besoin qu’on en parle des déchets ménagers. 2.6.2. La démographie