En parcourant les études antérieures réalisées à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, nous avons découvert quelques travaux traitant de la communication des partis politiques. Le travail de Liliane Madju Mansabu portant sur la communication électorale de l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP) durant la campagne des présidentielles 2006, présenté en septembre 2007, pose la question de recherche suivante : quelle a été la politique de communication de l’AMP durant la campagne électorale des présidentielles en RD. Congo ? En réponse à cette question l’auteur a répondu à titre d’hypothèse que l’AMP s’est appuyée sur un nombre illimité de support entre autres : la télévision, la radio, l’Internet, sans oublier les meetings et les marches. Il a conclu en validant son hypothèse de recherche affirmant que lors de la campagne de 2006 , l’AMP s’est appuyée sur la télévision, la radio, l’Internet et le meeting.
Le deuxième travail est celui effectué par Thierry Mutombo wa Mutombo portant sur la communication politique alternative en République Démocratique du Congo. Et intitulé « Aspect d’une pratique de communication au parlement debout ». Dans sa problématique l’auteur a cherché à cerner les facteurs qui justifient l’engouement de la population vers le phénomène dit « parlement débout ». Il a émis l’hypothèse selon laquelle l’engouement d’un certain public vers le parlement debout pourrait se justifier par plusieurs facteurs dont l’essentiel serait la volonté de l’indépendance vis-à-vis des pouvoirs existant et laquelle volonté caractérise les membres du parlement debout.
L’Union pour la démocratie et le progrès social doit sa création aux citoyens qui ont su dire haut et concrétiser ce que d’autres, a qui étaient confiées des responsabilités politiques importantes, disaient bas. Il s’agit ici de treize parlementaires. Leur idée de s’opposer objectivement tire ses racines des contradictions de la politique du pouvoir avec son propre projet de société. L’entement de pouvoir a poussé treize parlementaires avec d’autres citoyens à créer un parti politique d’opposition qui a d’abord fonctionne dans la clandestinité (car non accepté par le système en place) pour apparaitre officiellement au grand jour le 24 avril 1990.