Par Emery Kilola

Les soins infirmiers pour traiter les escarres sont très onéreux. C’est la raison pour laquelle les grandes institutions attachent de plus en plus d’importance à la prévention : élaborer une politique en matière d’escarres, se procurer du matériel prophylactique et instaurer des protocoles infirmiers. La prévention des escarres constitue cependant une tache intensive qu’il est impossible d’effectuer de manière optimale dans les cas. Les informations générales reprennent la définition, les causes, les groupes à risque, les régions à risque ainsi qu’une classification par degré de gravité.

Les escarres occupent la deuxième place, après ulcères de jambe, sur la liste des soins de plaies. En règle générale, 20 à 32% de la population gériatrique et 8 à 10% des patients hospitalisés sont confrontés au douloureux phénomène des escarres, note BAKKER (1990).

C’est pourquoi dans la profession, l’infirmier est obligé d’ouvrir ses yeux et intelligence sur la médecine préventive. La présente étude est un instrument de rappel aux soignants dont le rôle est de promouvoir la santé, soigner les malades alités et leur garantir la vie, une guérison rapide, ce qui réduit le cout de l’hospitalisation. Cette étude faite sur la prévention des escarres permet d’améliorer la qualité de soins des malades alités. Elle débouche aussi sur la mise à pieds des protocoles de soins adaptés aux patients de notre milieu.

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