L’injection intramusculaire présente une garantie d’efficacité qui en fait une des voies de choix dans les affections sévères, le malade ne peut ni rejeter le produit injecter à l’intramusculaire comme la prise ; la quantité administrée est indépendante d’une mauvaise absorption ou d’une destruction par les voies digestives.
BARENNES (1998) stipule que dans les années 60 les accidents observés avec les injections intramusculaires ont conduit à proposer successivement à la place du classique quadrant supero externe de la fesse, la face externe de la cuisse, le tiers inférieur du muscle quadriceps
Il en va tout autrement en Afrique ou le prestige des injections intramusculaires et les conditions d’hygiène sanitaires peuvent être responsables d’une morbidité iatrogène particulièrement lourde mais souvent méconnue. L’injection intramusculaire devient la première cause des handicaps du membre inférieur chez les enfants en Afrique.