Comme toute communauté humaine, le Luba se signale par des règles chargées d’animer sa vie ou de répondre aux attentes de ses membres. Au rang de ces règles figure la musique. La danse trouve sa raison d’être dans les tribus africaines du fait qu’elle permet de réunifier le peuple et est un vecteur de message. Comme toute œuvre d’art, elle vise d’abord un message à la société. Malgré la modernité communicationnelle qui affecté les sociétés africaines, la chanson et la danse conservent encore leur valeur communicationnelle dans ce sens que ces pratiques servent de moyen efficace de communication.
En premier lieu c’est l’étude menée sur les fonctions de la danse dans la musique moderne. Cas de la danse Rumba. Un travail de fin de cycle présenté par Makeza Nsaka. La question de recherche est la suivante : quelles sont les fonctions communicationnelles de la danse rumba dans la musique moderne congolaise ? A cette question, l’auteur a répondu à titre d’hypothèse que la danse joue plusieurs rôles dans la musique congolaise moderne. Les plus importants sont les fonctions de distraction et d’intégration culturelle.
La seconde étude est celle menée par la danse comme moyen de communication chez les Yansi. Cas de la danse Manka. Cette étude a été présentée par Matondo Lukanga. La question de recherche de l’auteur est la suivante : comment la communication à travers la danse Manka s’effectue-t-elle ? Son hypothèse de recherche est la suivante : la communication à travers la danse Manka est multimodale. Elle est soit verbale, soit non verbale ou encore gestuelle. Elle est une somme des richesses culturelles Yansi.