Depuis la création de l’univers, Dieu a donné une grande richesse à l’homme en l’occurrence la terre c’est ainsi que le domaine de route constitue une partie très importante du patrimoine national d’un pays. Elle est alors un facteur très important de développement économique et social; entre les villes, les provinces, les pays et des civilisations.
« Le mot route vient du mot latin « viarupta » qui signifie « voie frayée » c’est donc une voie de communication terrestre permettant de relier un point à une autre, un village à un autre, etc.1
Nous allons également définir la route moderne comme étant « un espace correctement aménagé pour recevoir un ou plusieurs courants de circulation construite dans le respect des règles d’art ».2
1. 3. Classification des routes
« Le réseau routier congolais compte 152.000 Km qui sont répartis en 4 grandes catégorie gérées par trois organismes gouvernementaux qui sont : La 1ere et 2 ème qui comprend 58.000 km des routes d’intérêt général (route, Nationales et provinciales reliant les provinces entre elles et desservant les grands centres du Pays. Elle est gérée par l’Office des Routes, OR).
La 3 ème qui compte 7000 km des Routes urbaines qui sont gérées par l’Office des Voiries et Drainage (O.V.D.) ;
La 4eme qui est la plus vaste qui comprend 87.000 km des routes d’intérêt local, dite « Route de dessert Agricole » « qui desservent les milieux ruraux et qui sont à charge de la Direction de Voie de Desserte Agricole (D.V.D.A.) qui gère près du 2/3 du réseau routier congolais ».3
Le contact entre les autorités politico administratif et leurs administrés. Ainsi l’axe routier Kasangulu-Kifuma qui est en études figure parmi les routes d’intérêt local de la province du Bas-Congo.
2. PROBLEMATIQUE
Le développement d’un pays, d’une province ou ville est basé sur la quantité et la qualité de ces infrastructures en particulier les infrastructures routières qui réhabilitées et entretenues permanant en fin d’assurer la libre circulation des personnes et de leurs biens.
Mais aujourd’hui, on existe à un blocage des échanges socioéconomiques suite au mauvais état de ces infrastructures.
Face à cela nous sommes décidés d’orienter notre travail sur l’axe Kasangulu-kifuma (30km) et tronçon du pk23+000 ou pk24+000 qui est dans un état de délabrement avancé.
La question qui se pose ici est de savoir comment faire la remise en état de ce tronçon vite et bien, et à peu de frais afin de la sauvegarder et de la maintenir en bon état.
3. Les techniques à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO).
« Les travaux himo sont ceux qui fond appel à des méthodes manuelles (à la mains d’œuvre) pour exécuter les opérations de construction ou de réhabilitation d’une route en terre avec un nombre suffisamment important d’ouvriers. Si autre fois, certains travaux étaient réalisés avec un grand nombre de travailleurs mais sous un régime forcé. Actuellement, un travail himo est toujours dirigé par des cadres formés et exige de la part de la population un intérêt et un engagement dans l’exécution et l’application strictes des techniques et d’organisation en utilisant un matériel et un outillage simple de bonne qualité »
3.2. HISTORIQUE DE LA METHODE HIMO
Les programmes d’investissement à haute intensité de main d’œuvre (himo) ont été mis en place à partir des années 1970. Etant Donné qu’un élément partiel, mais essentiel de la réponse du BIT à la détérioration de la situation de l’emploi dans le pays en voie de développement.
Comme ces pays allouent un pourcentage élevé (50à 70%) de leur budget d’investissement à la création d’infrastructure et à leur entretien.
A pour but de ce projet himo est d’influencer de la politique d’investissement dans le secteur du B.T.P (bâtiment et de travaux publique) de manière à obtenir un impact plus important sur la création des emplois et l’éradication de la pauvreté.
En démontant comment ces infrastructures peuvent être crées et entretenues de manière rentable avec des méthodes intensives en emploies ; le programme durable dans la limite des ressources d’investissement déjà existant.
En 1970 ; la banque mondiale et l’organisation internationale du travail (OIT) avait proposé cette méthode de réhabiliter les routes en utilisant la main d’œuvres de façon intensive.
EN 1960 l’administration et les entreprises de pays développé ont en générale privilégiées les méthodes mécaniques à dominance Capitalistique alors qu’ils disposaient d’une main d’œuvre abondante et manque des capitaux. L’Oit est la banque mondiale ont dénoncé cette tendance de politique de subvention les importations d’équipement et à maintenir des niveaux de salaire au-dessus de la productivité marginale.
Ceux deux organisations ont soutenu la méthode himo qui se distingue du point de vue sociale et économique parce que sous certain conduction elles étaient en fait plus compétitives du point de vue financier.
7. Caractéristique Générale de la Route en Etude
Pour l’aspect géologique de notre route, nous avons les savanes boisées des deux côtés, le sol argilo-sableux.
7 .2. Aspect Hydrographique
Elle est constituée essentiellement du fleuve Congo à l’Ouest sur une distance de 90 Km. Nous avons dans la cité de Kasangulu, la rivière Lukaya qui prend sa source dans le secteur de Luila en transversant une partie de Kasangulu pour aller se jeter dans la rivière Ludisi (N’djili) dans le secteur de Lukunga Mputu et les rivières Nkungesa, Mafumtu et Yosla.
La Société Nationale d’Electricité, S.N.EL en sigle, est un consortium de droit public à caractères industriel et commercial crée par l’ordonnance n° 73/033 du 16 mai 1970. A l’origine l’entreprise avait reçu de l’Etat, en tant que maître d’ouvrage, le mandat de maître d’œuvre pour les travaux de première étape de l’aménagement du site hydroélectrique d’Inga.
7.3. Aspect Géotechnique
L’aspect géotechnique en République Démocratique du Congo est reparti en sept (7) zones. Notre l’axe routière se trouve dans le deuxième zone qui couvre une grande étude de la région qui s’étale de l’Ouest à l’Est, depuis la bordure Orientale, du Bas-Congo jusqu’au KIVU, il prend toute étendue du Bandundu et du Kasaï, c’est la zone de pourvue de latérite.
7.4. Considération Technique
Référence : Pour les routes d’intérêt local dit de desserte agricole les éléments de références qui déterminent les caractéristiques sont les suivant : La vitesse de base est de 40 Km/h ; Le trafic en toute saison qui ne dépasse pas 30 véhicules par jours ; Utilisation intensive de ressources locales ; Un coût de réhabilitations économiques.
1.1.1 ETAT DE LA ROUTE (piste), tronçon du PK 23+000 au PK 24+000
L’état de notre tronçon en étude se trouve dans un état de dégradation très avancé, c’est ainsi qu’après l’observation et l’enquête, nous avons révélé les maladies : • Débit érosion longitudinale à gauche • Ravines longitudinale • Des trous sur la route
1.1.2 Schéma linéaire de la route kasangulu-Kifuma tronçon compris entre PK 23+000 et PK24+000
Origine : terrain de foot à droit début érosion longitudinale à gauche 7% Fin : village NKANGA II cimetière à gauche.
PK23+000 : Terrain de foot à droit Début érosion longitudinale Début ravines longitudinale. PK23+200 : Village nkanga 1, fin pente de 7 %, Début rampe de 7%, et des trous sur la route, Variante à gauche : PK23+600 : Fin rampe de 7%, Début palier, dalot à construire. PK23+900 : Fin palier, Début rampe de 6%. PK24+000 : Village nkanga 2, cimetière à gauche.
Le climat dans la province du Bas-Congo, précisément dans le territoire de Kasangulu est endurci par de relief à cause des montagnes accidenté et dominent dans le territoire de kasangulu.
Ce micro climat tropicale chaud et humide tire son origine de brise des montagnes qui à un certain moment de la journée souffre des bas de la vallée vers le sommet en y apportant une certaine fraicheur.
1.1.5 Sol et matériaux
En ce qui concerne le sol et matériaux de Kasangulu, le sol d’assise est argileux sablonneux. Pour la réhabilitation de route d’intérêt local, ces matériaux interviennent pour la plate-forme que pour la couche de roulement qui assure. Donc nous pouvons classifier ces matériaux de la manière suivante : - La dimension de grains (granulométrie) ; - Le comportement face à l’eau et les intempéries ; - La reprise de charge de la circulation de véhicule (résistance ou portance).
Notre tronçon a un sol argilo-sableux. L’approvisionnement du chantier en matériaux d’emprunt s’effectuera à partir de la carrière NSANDAII. Nouvelle carrière de latérites la plus proche située à 2,500Km de notre chantier.
Difficultés : il faut reconnaitre ce pendant que le projet himo s’implante plus facilement dans le conteste qui bénéficie du soutien de personnes sensibilisées à de l’approche et disposée à planter le plaidoyer directement au niveau de décideur au l’intermédiaire de projet d’investissent de programme et font sociaux et qui bénéficient des appuis en formation pour des divers acteurs impliquer dans la mise en œuvre de travaux.
Les décideurs préfèrent investir dans la méthode hautement mécanisée en signant des contrats avec des grandes entreprises nationales ou internationales et ces dernières mettent leurs engins à la disposition, ce qui conduit à une faible absorption de la main d’œuvre humaine.
Néanmoins, dans autres pays, la méthode gagne du terrain comme au Madagascar, en Haïti, au Ghana, etc. La méthode gagne de plus en plus du terrain dans le monde.
Notre l’axe routier de desserte agricole de la route du tronçon Kasangulu-Kifuma du PK 23+000 au PK24+000.Référence : pour les intérêts local dit desserte agricoles, les éléments des références déterminant les caractéristiques sont :
Parmi les critères importants qui intervient aux réalisations des travaux Himo est la main d’œuvre, nous avons constaté que le chantier n’aura pas de difficulté sur ce point parce qu’il renferme une main d’œuvre importante. En suivent les tableaux des statistiques démographique ci-dessous nous le confirme bien. Le coût de la main d’œuvre d’après les informations recueillies sur le terrain. Varie dans l’ordre de 4$ par tâche et par jour.
Les structures locales sont les P.M.E, ONGD, les confessions religieuses. Nous n’avons qu’une seule structure au nom d’AGAD. Cette structure Pourrait être complétées par d’autre qui viendront de Kasangulu, Kinshasa.