Le rapport de la mission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la chasse des ressortissants de la RD Congo au Congo/Brazzaville domine l’actualité du jour.

« Mbata ya Bakolo » : la gifle du réveil pour Kinshasa. Telle est la manchette du journal Le Phare de ce matin. Pour le quotidien, la leçon à tirer : c’est le moment de se réveiller, gouvernants et populations, et de se mobiliser pour bâtir réellement un pays plus beau qu’avant. La RDC doit redevenir un pays « normal », capable d’offrir à ses concitoyens des conditions de vie de nature à les empêcher d’aller mendier le pain des voisins.

La Tempête des Tropiques indique : « Poursuite de l’expulsion massive des Congolais des villes et campagnes du Congo voisin : Joseph Kabila face à ses responsabilités » En sous-titre, le journal indique que les 13 recommandations formulées par l’Assemblée nationale donnent une orientation claire à suivre par le régime de Kinshasa.

Le Potentiel pour sa part souligne : « Relations en trompe l’œil : Hypocrise à Brazzaville, naïveté à Kinshasa ». A l’en croire, le parfait amour n’a jamais existé entre Brazzaville et Kinshasa. A Kinshasa, les autorités ont, sans doute portées par la passion, fait preuve d’un ardent désir de bon voisinage, se gardant d’assurer un service minimum. Brazzaville a souvent subi son voisin, sans vraiment le porter à cœur. Aussi a-t-il multiplié des actes qui fâchent. Comme les expulsions en masse des ressortissants de la RDC, suivi du décès dans l’opacité la plus totale du chef rebelle des Enyele, Udjani Mangbama, pourtant présenté comme prisonnier par les autorités du Congo/Brazzaville. Entre les deux rives du fleuve Congo, les accolades et effluves ne sont finalement que la manifestation d’une hypocrisie en face d’une naïveté.

Forum des As est revenu sur l’affaire des « Comptes suspects du ministère des Finances » indiquant qu’au regard des recoupements, une tendance se dessine car l’affaire Kitebi est plus politicienne que technique. Selon des sources croisées, le Gouvernement congolais n’a pas seulement déposé des comptes dans Access Bank. Les raisons sont celles évoquées sommairement ci-dessus. C’est que l’Exécutif a initié beaucoup de projets de développement financés par des partenaires extérieurs. Et, dans ce deal pour la bonne cause, les règles sont codifiées dès le départ. Et, l’ouverture des comptes dans des banques commerciales est contenue dans le contrat pour faciliter le décaissement. D’où, cela n’a rien d’attentatoire à la bonne gouvernance. Bien au contraire.

Certains journaux ont placé à la Une la démission d’un proche de Kamhere de l’UNC. La Prospérité annonce « Groupe parlementaire: UNC et alliés, Justin Bitakwira démissionne ! » Justin Bitakwira a annoncé hier, mardi 13 mai 2014, sa démission de la présidence du groupe parlementaire UNC et Alliés. Il l’a fait dans une correspondance adressée au Président de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), Vital Kamerhe. Justin Bitakwira se dit «calomnié et humilié» dans ce groupe, malgré son statut de Président. Toutefois, il reste membre de l’UNC. Ce qui n’aura pas des conséquences sur son mandat de Député National. Depuis un certain temps, selon certaines indiscrétions, il se serait effacé à la tête de ce groupe parlementaire. Cette démission laisse supposer qu’il existait un malaise dans la maison UNC & Alliés. Dans L’Avenir on lit Coup dur pour Vital Kamerhe. Justin Bitakwira démissionne du Groupe parlementaire UNC et Alliés mercredi 14 mai 2014

« CENI : Martin Köbler de nouveau chez Malumalu ! » La Prospérité a titré ainsi dans sa Une« L’accompagnement des élections par la Monusco, c’est ma priorité ». Telle a été la phrase essentielle à retenir de la visite de Martin Kobler, hier mardi 13 mai dans la matinée au siège de la CENI à Gombe. Sa structure est donc prête à apporter son assistance à la CENI dans l’organisation des tables rondes avec les différentes parties prenantes en vue de les permettre de se dire la vérité en face, d’apaiser les esprits des uns et autres et de leur permettre de comprendre que la CENI est une institution d’appui à la démocratie.