La Prospérité
La Prospérité Axe RDC-France : Kabila-Hollande, des liens se resserrent ! Les deux hommes d’Etat regardent, désormais, dans la même direction quant à la quête permanente de la paix ainsi qu’à la maîtrise de la situation sécuritaire et politique dans l’ensemble de la Région des Grands Lacs. C’est qu’il convient de retenir, entre guillemets, après le tête-à-tête d’une heure, hier, mercredi 21 mai, à 15 heures, à Paris. Concrètement, ils ont, en effet, réaffirmé leur engagement ainsi que leur mobilisation pour la République Centrafricaine, où des contingents des deux pays sont déployés. Voilà pourquoi, ils ont également marqué leur volonté pour que l’opération de maintien de la paix des Nations Unies qui sera déployée, à partir du 15 septembre, dispose d’un mandat solide et qu’elle soit, par conséquent, articulée autour de la mission africaine aujourd’hui opérationnelle. Au plan strictement bilatéral, François Hollande et Joseph Kabila Kabange ont insisté, par ailleurs, sur la nécessité de développer et diversifier des échanges économiques et humains entre les deux pays, plus précisément, dans les secteurs tels que les transports, les infrastructures ou encore dans le domaine de la gestion durable des ressources naturelles.
Ils se sont, particulièrement, réjouis de l’état des relations de coopération entre les deux pays notamment, dans les secteurs de l’éducation primaire, de la formation professionnelle, de l’accès à l’eau et de la gouvernance financière du pays. Enfin, M. Hollande a rappelé, pour sa part, l’attachement de la France à la protection des libertés politiques, à la lutte contre les violences sexuelles, à la stabilité des institutions et à la défense des droits humains en RDC, conformément aux différents résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Auparavant, M. Hollande a rappelé son attachement à l’intangibilité des frontières de la RDC, comme il l’avait fait autrefois, en octobre 2012, en marge de la tenue du 14ème sommet de la Francophonie, à Kinshasa, capitale de la RD. Congo.
Forum des AsForum des As LE TRIOMPHE DE KABILA À PARIS Tapis rouge assorti d’un communiqué de l’Elysée qui souligne les avancées de Kinshasa, en termes de sécurité et de bonne gouvernance financière. Arrivé mardi 20 mai à Paris, le Président rd congolais Joseph Kabila, a rencontré hier au Palais de l’Elysée, son homologue français François Hollande. La coopération bilatérale et la crise en République centrafricaine ont été au menu du face-à-face entre les deux hommes d’Etat. Coup de projecteur sur une rencontre de près d’une heure. La visite officielle du Président de la RD Congo, Joseph Kabila depuis mardi 20 mai à Paris, a suscité des commentaires en sens divers. Ce qui est peut-être normal, dans la mesure où la rencontre entre les deux chefs d’Etat intervient dans un contexte politique quelque peu particulier. Exceptionnel, quand on sait que sur le plan interne, la politique en RD Congo reste essentiellement caractérisée par la poursuite du processus électoral 2011 et la perspective de l’horizon 2016. Normal également, dès lors que le voyage de Joseph Kabila en France, a lieu quelques semaines après le bref séjour, début mai à Kinshasa, du Secrétaire d’Etat américain John Kerry. Partant, de nombreux analystes semblaient déjà lire à livre ouvert, les idées de François Hollande. Comme pour dire, " l’actuel patron de l’Elysée donnerait la position de Paris sur l’avenir politique de son hôte, Joseph Kabila, constitutionnellement fin mandat en décembre 2016 ". Rien de semblable. Bien au contraire. Une cinquantaine de minutes aura été suffisante pour un entretien au sommet, François Hollande -Joseph Kabila, hier mercredi 21 mai au Palais de l’Elysée à Paris. Selon le communiqué de l’Elysée publié à l’issue dudit tête-à-tête, deux grands points ont été au menu des échanges entre les deux hommes d’Etat. Il s’agit de la coopération bilatérale France-RD Congo et la crise en République centrafricaine. Pas seulement. Le Président français et son homologue rd congolais ont également passé sous scanner, la situation politique en RD Congo. En ce qui concerne la situation politique, François Hollande, dans un propos calibré, a loué les efforts fournis par Kinshasa, dans le retour progressif de la paix dans la partie Est de son territoire. A titre d’illustration, Paris a mis en exergue la ferme détermination du pouvoir de Kinshasa, à en découdre avec les groupes armés aussi bien locaux qu’étrangers, encore actifs dans l’Est du pays.
l'AvenirL’Avenir Pour mettre fin aux conflits. Patrice Kitebi propose des institutions fortes et un leadership visionnaire jeudi 22 mai 2014 Patrice Kitebi, ministre délégué auprès du Premier ministre en charge des Finances conduit une importante délégation aux Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD). Ces assises qui se sont ouvertes le 19 mai dernier et qui se clôtureront le 23 mai 2014 sont placées sous le thème : « Les 50 années à venir : l’Afrique que nous voulons ». Pour la journée d’hier 21 mai 2014, les participants ont suivi un panel de discussion interactive tenu à l’initiative d’un groupe de haut niveau sur les États fragiles (PHNEF). Ce panel a fait un rapport qui porte sur « Mettre fin aux conflits et consolider la paix en Afrique : Un appel à l’action ». Pour animer ce thème, des intervenants non des moindres, comme les anciens présidents de la République Sud-africaine, Tabo Mbeki ; du Nigéria, Olesegun Obasandjo, sans oublier Mme Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Rwanda. Donald Kaberuku, président de la BAD a fait une communication, pendant que Paul Kagame était l’invité surprise. Selon des informations glanées par des journalistes sur place, l’on apprend que le panel a fait le point sur le rapport commandité par la BAD sur la question des conflits en Afrique et sur la nécessité de mettre un terme à ces conflits pour reconstruire le continent. L’occasion était aussi indiquée pour asseoir la paix et sortir un plan d’action des résolutions au niveau africain. Participant à ce panel, Patrice Kitebi a indiqué que globalement, les conflits sont très particuliers, très spécifiques. Ils naissent pour beaucoup non seulement d’une insatisfaction des populations, mais surtout d’un problème de crise de leadership. « Plus que de personnes fortes, on a besoin d’institutions fortes. Avant d’avoir des institutions fortes, nous avons besoin d’un leadership fort, visionnaire qui met l’accent spécifique sur les questions de paix et sécurité, résolution des irrégularités et sur d’autres problèmes de pauvreté », dit-il, avant de lancer un appel au leadership africain qui est appelé à se manifester pas lorsque les problèmes sont déjà nés, que les gens sont en train de s’entretuer, ils sont appelés à anticiper sur les problèmes pour mettre un terme à ces conflits qui ne font qu’endeuiller l’Afrique et retarder les perspectives de développement. Panel de haut niveau sur les États fragiles
L'observateurL’Observateur Arrivé la veille en France, Que ramène Joseph Kabila de Paris ? Arrivé la veille à Paris, le président congolais, Joseph Kabila, a rencontré mercredi 21 mai à l'Élysée son homologue français, François Hollande. Les deux chefs d'Etat ont parlé de la crise centrafricaine et de la coopération bilatérale et multilatérale. Mais il y a plus que cela. Arrivé sous bonne escorte de la Garde présidentielle (GR) sur rue du Faubourg Saint-Honoré, à Paris, mardi 20 mai, le président congolais a passé la nuit à l'hôtel Bristol où des dispositions ont été prises pour que le séjour de Joseph Kabila et sa suite ne connaisse pas d'incidents majeurs dans une ville où grouille des " combattants " qui n'ont pas manqué de proférer des menaces. Au de là tout, de retour à Kinshasa, Joseph Kabila, invité par François Hollande, celui-là même qui avait tenu des propos peu amènes contre le pouvoir de Kinshasa à la veille du XIVe Sommet de la Francophonie en octobre 2012, rentre, auréolé d'une autre aura d'un partenaire qui vient de s'entretenir d'égal à égal. En l'invitant à Paris, le président français a reconnu en son homologue congolais un chef d'Etat à la tête d'un pays lourd de son poids géostratégique et de son rôle principal en Afrique centrale. C'est un partenaire de François Hollande qui a discuté avec lui des questions politiques, économiques et sécuritaires aussi bien de la RDC que de la sous région des Grands Lacs. La position géostratégique de son pays dans cette sous-région, son caractère de victime de la guerre qui l'a déchiré des décennies durant avec le cortège des conséquences (plusieurs millions de morts, des centaines de milliers de déplacés…), la longue expérience acquise dans les conflits récurrents auxquels le pays n'a cessé de faire face, font de Joseph Kabila un partenaire de premier plan et incontournable.