REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
FACULTÉ DE MÉDECINE ET SANTE PUBLIQUE
DÉPARTEMENT DE MÉDECINE
Présenté par ZAKUANI GERARD Stanley
Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention du diplôme de graduat en Sciences Biomedicales.
Directeur : Dr. MUSHAMALIRWA BAFURUME James
Ass.2.
EPIGRAPHE
ETERNEL, écoute ma prière,Prête l’oreille à mes supplications !
Ecoute-moi dans ta fidélité, dans la justice !
N’entre pas en jugement avec ton serviteur !
Car aucun vivant n’est juste devant toi !
PSAUME 143, 1-2
Tous mes ennemis seront honteux et fort troublés ;Ils s’en retourneront,Ils seront confus en un moment !
PSAUME 6:9-10
ZAKUANI GERARD Stanley
DEDICACE
Toute ma gratitude à l’endroit du Seigneur Dieu tout puissant, Dieu de l’univers et de la terre, Dieu de toutes les créatures du monde, lui qui a toujours été à mes cotés, lui qui ne m’a jamais abandonné dans le bonheur que difficultés. Reçoit encore une fois ma gratitude.
A vous mon père ZAKUANI GABRIEL,
A vous ma mère NYOTA LUZINGA pour tant de privation et d’abnégation. C’est toi la génératrice de mon existence source de ma vie terrestre.
Tu ne reculais devant aucun sacrifice lorsqu’il s’agissait de notre formation.
Goûter ce jour les fruits de ta semence, car nous dit la Bible « celui qui élève bien son fils en tirera satisfaction parmi ces connaissances, il sera fier de lui »
A vous mes frères et sœurs:
ZAKUANI MATHIAS, ZAKUANI MASIGI et leurs enfants
ZAKUANI SAKINA, ZAKUANI MOZA et leurs enfants
A vous mes chers défunts: grands frères MUSSA MUZIMBWA et ZAKUANI PIERRE dont la nature n’a pas voulu que vous goûtez les fruits de votre petit frère, que la terre des ancêtres vous soit douce.
A vous mes tantes et à mes oncles, vous avez contribué à la réussite de mon parcours estudiantin.
A la famille KASANGALA et sa femme pour les multiples conseils dont je suis reconnaissant.
A mon cher frère ZAKUANI CAMBYS, tu resteras toujours dans mon cœur car sans toi ma jeunesse ne pouvait pas arriver à ce temps.
A tous les miens, je dédie ce travail.
PAUL KAYUMBA,ZAKUANI MUCHAPA,ESPOIR NGAMA,ARUNA DEBABA
ZAKUANI GERARD Stanley
REMERCIEMENTS
Nos remerciements les plus profonds vont à l’endroit de Jacques Dr MUSHAMALIRWA BAFURUME James , le directeur de mon travail de fin de cycle qui s’est donné corps et âme pour que ce dernier atteigne sa phase de réalisation et qui a accepté de diriger ce travail sans condition.
Que Dieu vous bénisse.
Nos sincères remerciements s’adressent aussi à toutes les autorités de l’école primaire, secondaire ainsi que les autorités académiques de l’USK/BUKAVU sans oublier les enseignants qualifiés pour former à leur tour les futurs cadres du pays.
Nos remerciements les plus profonds s’adressent à nos parents ZAKUANI GABRIEL et NYOTA LUZINGA pour leurs forces physiques et morales qu’ils ont fournis pour que j’arrive au terme de ce travail de fin de cycle.
Nos remerciements s’adressent à mes grands frères et sœurs à l’occurrence de MATHIAS, MASIGI, , OMEGA, BARAKA, .
Nos remerciements aux familles KASANGALA et son épouse, RAMOS et son épouse, CHRISTIAN et son épouse, MATHIASet son épouse, MASIGI et son épouse, sans oublier leurs enfants Bahati, Mundu, Sifa, Ange, Atiya .
Nos sincères remerciements s’adressent aux amies et connaissances tels que : PAUL K., ESPOIR N.,RAMAZANI M.,OLIVIER M.,GERMAINE N., EDONA N.,JACQUELINE B.et les autres de l’enfance.
Nous remercions sincèrement les responsables de la Faculté de Médecine de l’USK/BUKAVU pour leur soutien moral pour la réalisation du présent travail.
Que Dieu vous bénisse !
ZAKUANI GERARD Stanley
SIGLES ET ABREVIATIONS
RDC : Republique democratique du Congo
VIH: Virus d’immunodeficience humaine
OMS: Organisation Mondiale de la Santé
PNLP: Progamme Nationale de Lutte Contre le Plaudisme
MSF: Medecins Sans Frontieres
CH: Centre Hospitalier
RCP: Reaction en chaine Par Polymerase
TDR: Test de Diagnostic Rapide
CEPAC: Communauté des Eglises Pentecotistes au Congo
ACT: Traitement Combiné à base d’Artemissine
UNHCR: Haut Commissariat des Nations Unies Pour Les Réfugés
HGR: Hopital General de Reference
MII: Moustiquaire Impregné d’insecticide
GE: Goutte épaisse
EDS: Examen direct de Selle
GB: Globule Blanc
RL: Ringer Lactate
SG5%: Serum Glucosé à 5%
0.INTRODUCTION
0.1PROBLEMATIQUE
En RDC, le paludisme est la cause de plusieurs décès des enfants, à peu près 3% des enfants meurent de cette maladie avant l'âge de 5 ans.
Cette maladie parasitaire potentiellement mortelle est transmise par le moustique appelé « anophèle » qui affecte 40% de la population mondiale soit près de 3,2 milliards de personnes infectées pour 1 à 3 millions de décès par an ; plus de 75% de ces victimes infectées sont des enfants africains de moins de cinq ans. Particulièrement, les enfants africains au Sud du Sahara sont les plus infectés avec 3000 décès par jour soit un décès par seconde. Sur le plan clinique, on distingue le paludisme simple ou accès palustre qui peut être causé par les quatre espèces de plasmodium. Le retard dans le traitement ou le diagnostic du paludisme simple peut conduire au paludisme grave lequel peut être mortel ou laisser de séquelles graves, notamment chez les enfants de moins de cinq ans. En effet, le paludisme grave ou cérébral chez ces enfants non immuns a pour conséquence l'insuffisance pondérale à la naissance, l'anémie, l'épilepsie et les difficultés d'apprentissage en cas de survie de ces enfants. En outre, les infections paludéennes répétées rendent les jeunes enfants plus sensibles aux autres maladies courantes de l'enfance telles que la diarrhée et les infections respiratoires, favorisant indirectement la mortalité. [1]
En 2019, 3,2 milliards de personnes environ – soit près de la moitié de la population mondiale – étaient exposées au risque de contracter le paludisme. La plupart des cas de paludisme et des décès dus à cette maladie surviennent en Afrique subsaharienne. Toutefois, l’Asie, l’Amérique latine et, dans une moindre mesure, le Moyen-Orient sont également affectés. En 2019, 95 pays et territoires étaient confrontés à une transmission continue du paludisme.
Certains groupes de la population courent un risque beaucoup plus élevé que d’autres de contracter le paludisme et d’être gravement atteints: les nourrissons, les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes, les personnes porteuses du VIH ou atteintes du sida, les migrants non immunisés, les populations itinérantes et les voyageurs. Les programmes nationaux de lutte contre le paludisme doivent prendre des mesures particulières pour protéger ces groupes du paludisme, en tenant compte de leur situation.
Géographiquement, l'infection à paludisme varie d'une région à une autre sur le continent Africain. Dans les zones de forte endémie pendant la période où la transmission atteint son paroxysme, près de 70% d'enfants d'un an ont le paludisme dans leur sang faisant ainsi 1,6 à 5,4 accès palustre chaque année (RBM, 2005). Avec six à neuf mois de pluviométrie, l'Afrique tropicale notamment le Congo, se caractérise par une forte prévalence du paludisme essentiellement à plasmodium falciparum presque toute l'année. Selon la première Enquête Démographique et de Santé, à la question de savoir les principales maladies de leurs enfants de moins de cinq ans, le paludisme apparait en premier dans 90% des réponses des mères. La prévalence moyenne annuelle de l'infection à plasmodium chez les enfants fébriles âgées de 0 à 10 ans sur l'ensemble du territoire varie de 31 à 71% et les formes graves surviennent chez 45% des enfants fébriles hospitalisés.
Selon les dernières estimations de l’OMS, publiées en décembre dernier, on a compté en 2019, 214 millions de cas de paludisme et 438 000 décès.
Entre 2005 et 2019, l’incidence du paludisme a reculé chez les populations exposées de 37% à l’échelle mondiale tandis que le taux de mortalité a baissé de 60%. On estime que 6,2 millions de décès dus au paludisme ont été évités dans le monde depuis 2005.
L’Afrique subsaharienne supporte une part disproportionnée de la charge mondiale du paludisme. En 2015, 88% des cas de paludisme et 90% des décès dus à cette maladie sont survenus dans cette région.
80% des cas de paludisme et 78% des décès dus à cette maladie surviennent dans 15 pays – principalement en Afrique subsaharienne. Depuis 2005, la baisse de l’incidence dans ces 15 pays (32%) a été plus faible que dans les autres pays (53%).
Dans les régions où la transmission du paludisme est intense, les enfants de moins de 5 ans risquent tout particulièrement de contracter l’infection, de tomber malades et de mourir; plus des deux tiers (70%) des décès dus au paludisme surviennent dans cette tranche d’âge. Entre 2005 et 2019, le taux de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans a baissé de 65% à l’échelle mondiale, ce qui signifie que 5,9 millions d’enfants environ ont été sauvés.
En RDC, le paludisme est la cause de plusieurs décès des enfants, à peu près 3% des enfants meurent de cette maladie avant l'âge de 5 ans.
Selon le directeur du PNLCP «97% de la population vit dans les régions où la transmission est permanente. Toutefois, la RDC s’appuie sur quelques stratégies de base pour réduire de 50% la mortalité spécifique due au paludisme dans les structures sanitaires d’ici fin 2019 ».
Le paludisme tue chaque année en RDC 180 000 personnes et touche près d'un tiers de la population. On estime que cette maladie coûte à la RDC 1,3% de croissance par an.
Une situation aggravée par la faible capacité d’accueil des centres de santé et le coût élevé d’hospitalisation qui peut atteindre les 50 dollars pour des personnes qui vivent parfois avec 10 dollars par mois.
Depuis un temps, MSF a pris la situation en main, avec pour objectif de traiter le plus rapidement possible les enfants atteints de paludisme simple pour éviter qu’ils ne développent la forme sévère de la maladie. « Aujourd’hui la stratégie est assez simple : permettre l’accès, de la manière la plus précoce, aux traitements oraux pour traiter les cas simples et éviter les rechutes à répétition qui conduisent à la célérité du paludisme puis à des situations critiques »
MSF assure également la gratuité des soins dans 32 centres de santé de la région en les approvisionnant de médicaments contre le paludisme. Néanmoins, pour vaincre la maladie, tout cela est loin de suffire sans l’implication accrue des autorités sanitaires congolaises, reconnait MSF.
Pour élaborer notre travail de fin de cycle, nous partirons de quelques questions à savoir:
Les tests utilisés pour le diagnostic du paludisme sont-ils efficaces?
Comment sont pris en charge les malades à l'hôpital général de référence de BAGIRA?
O.2. ETAT DE LA QUESTION
En RDC, le paludisme est la cause de plusieurs décès des enfants, à peu près 3% des enfants meurent de cette maladie avant l'âge de 5 ans.
Cette maladie parasitaire potentiellement mortelle est transmise par le moustique appelé « anophèle » qui affecte 40% de la population mondiale soit près de 3,2 milliards de personnes infectées pour 1 à 3 millions de décès par an ; plus de 75% de ces victimes infectées sont des enfants africains de moins de cinq ans. Particulièrement, les enfants africains au Sud du Sahara sont les plus infectés avec 3000 décès par jour soit un décès par seconde. Sur le plan clinique, on distingue le paludisme simple ou accès palustre qui peut être causé par les quatre espèces de plasmodium. Le retard dans le traitement ou le diagnostic du paludisme simple peut conduire au paludisme grave lequel peut être mortel ou laisser de séquelles graves, notamment chez les enfants de moins de cinq ans. En effet, le paludisme grave ou cérébral chez ces enfants non immuns a pour conséquence l'insuffisance pondérale à la naissance, l'anémie, l'épilepsie et les difficultés d'apprentissage en cas de survie de ces enfants. En outre, les infections paludéennes répétées rendent les jeunes enfants plus sensibles aux autres maladies courantes de l'enfance telles que la diarrhée et les infections respiratoires, favorisant indirectement la mortalité. [1]
En 2019, 3,2 milliards de personnes environ – soit près de la moitié de la population mondiale – étaient exposées au risque de contracter le paludisme. La plupart des cas de paludisme et des décès dus à cette maladie surviennent en Afrique subsaharienne. Toutefois, l’Asie, l’Amérique latine et, dans une moindre mesure, le Moyen-Orient sont également affectés. En 2019, 95 pays et territoires étaient confrontés à une transmission continue du paludisme.
Certains groupes de la population courent un risque beaucoup plus élevé que d’autres de contracter le paludisme et d’être gravement atteints: les nourrissons, les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes, les personnes porteuses du VIH ou atteintes du sida, les migrants non immunisés, les populations itinérantes et les voyageurs. Les programmes nationaux de lutte contre le paludisme doivent prendre des mesures particulières pour protéger ces groupes du paludisme, en tenant compte de leur situation.
Géographiquement, l'infection à paludisme varie d'une région à une autre sur le continent Africain. Dans les zones de forte endémie pendant la période où la transmission atteint son paroxysme, près de 70% d'enfants d'un an ont le paludisme dans leur sang faisant ainsi 1,6 à 5,4 accès palustre chaque année (RBM, 2005). Avec six à neuf mois de pluviométrie, l'Afrique tropicale notamment le Congo, se caractérise par une forte prévalence du paludisme essentiellement à plasmodium falciparum presque toute l'année. Selon la première Enquête Démographique et de Santé, à la question de savoir les principales maladies de leurs enfants de moins de cinq ans, le paludisme apparait en premier dans 90% des réponses des mères. La prévalence moyenne annuelle de l'infection à plasmodium chez les enfants fébriles âgées de 0 à 10 ans sur l'ensemble du territoire varie de 31 à 71% et les formes graves surviennent chez 45% des enfants fébriles hospitalisés.
Selon les dernières estimations de l’OMS, publiées en décembre dernier, on a compté en 2019, 214 millions de cas de paludisme et 438 000 décès.
Entre 2005 et 2019, l’incidence du paludisme a reculé chez les populations exposées de 37% à l’échelle mondiale tandis que le taux de mortalité a baissé de 60%. On estime que 6,2 millions de décès dus au paludisme ont été évités dans le monde depuis 2005.
L’Afrique subsaharienne supporte une part disproportionnée de la charge mondiale du paludisme. En 2015, 88% des cas de paludisme et 90% des décès dus à cette maladie sont survenus dans cette région.
80% des cas de paludisme et 78% des décès dus à cette maladie surviennent dans 15 pays – principalement en Afrique subsaharienne. Depuis 2005, la baisse de l’incidence dans ces 15 pays (32%) a été plus faible que dans les autres pays (53%).
Dans les régions où la transmission du paludisme est intense, les enfants de moins de 5 ans risquent tout particulièrement de contracter l’infection, de tomber malades et de mourir; plus des deux tiers (70%) des décès dus au paludisme surviennent dans cette tranche d’âge. Entre 2005 et 2019, le taux de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans a baissé de 65% à l’échelle mondiale, ce qui signifie que 5,9 millions d’enfants environ ont été sauvés.
En RDC, le paludisme est la cause de plusieurs décès des enfants, à peu près 3% des enfants meurent de cette maladie avant l'âge de 5 ans.
Selon le directeur du PNLP «97% de la population vit dans les régions où la transmission est permanente. Toutefois, la RDC s’appuie sur quelques stratégies de base pour réduire de 50% la mortalité spécifique due au paludisme dans les structures sanitaires d’ici fin 2019 ».
Le paludisme tue chaque année en RDC 180 000 personnes et touche près d'un tiers de la population. On estime que cette maladie coûte à la RDC 1,3% de croissance par an.
Une situation aggravée par la faible capacité d’accueil des centres de santé et le coût élevé d’hospitalisation qui peut atteindre les 50 dollars pour des personnes qui vivent parfois avec 10 dollars par mois.
Depuis un temps, MSF a pris la situation en main, avec pour objectif de traiter le plus rapidement possible les enfants atteints de paludisme simple pour éviter qu’ils ne développent la forme sévère de la maladie. « Aujourd’hui la stratégie est assez simple : permettre l’accès, de la manière la plus précoce, aux traitements oraux pour traiter les cas simples et éviter les rechutes à répétition qui conduisent à la célérité du paludisme puis à des situations critiques »
MSF assure également la gratuité des soins dans 32 centres de santé de la région en les approvisionnant de médicaments contre le paludisme. Néanmoins, pour vaincre la maladie, tout cela est loin de suffire sans l’implication accrue des autorités sanitaires congolaises, reconnait MSF.
Pour élaborer notre travail de fin de cycle, nous partirons de quelques questions à savoir:
Les tests utilisés pour le diagnostic du paludisme sont-ils efficaces?
Comment sont pris en charge les malades à l'hôpital général de référence de BAGIRA?
0.3. QUESTIONS DE RECHERCHE
- Quels sont les facteurs qui favorisent le paludisme ?
- Quel est le schéma thérapeutique au centre Hospitalier Chahi ?
0.4. HYPOTHESES
- les zones tropicales et le climat sèche sont les facteurs qui favoriseraient le paludisme.
- Les schémas de la quinine recommandée par l'OMS et le PNLP en RDC et le schéma Artesunate sont les plus utilisés au CH. CHAHI
0.5. OBJECTIFS
0.5 .1 OBJECTIF GLOBAL
L’objectif global de notre travail est de contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population, surtout dans notre milieu d’étude
0.5.2 OBJECTIFS SPECIFIQUES
Déterminer la prévalence mensuelle du paludisme au CENTRE HOSPITALIER CHAHI
Déterminer les maladies souvent associées au paludisme.
Evaluer l’efficacité de la prise en charge du paludisme au CENTRE HOSPITALIER CHAHI.
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le paludisme tue plus de 500000 personnes en Afrique par an.
Vu la propagation des infections palustres dans le temps et dans l’espace, nous avons eu la nécessité d’étudier l’évolution de la propagation de cette pandémie dans notre milieu d’étude afin de contribuer à la lutte contre celle-ci.
O.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre introduction et la conclusion, ce travail est subdivisé en chapitre dont :
Chapitre I. Généralités sur le paludisme
Chapitre II. Matériels et méthodes
Chapitre III. Présentation des résultats.
Chapitre IV. Discussion des résultats.
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LE PALUDISME
I.1.DEFINITION
Le paludisme (du latin Paludis = « Marrais » en français) encore appelé malaria (anglo-saxons) est la maladie infectieuse à transmission vectorielle la plus rependue et dans les régions chaudes tropicales d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie où les conditions climatiques et environnementales sont favorables au développement des moustiques, notamment les anophèles femelles, uniques vecteurs du Plasmodium. C'est avant tout une affection humaine. Cependant, les Plasmodium infectent également les oiseaux, les reptiles, les singes, les chimpanzés et les rongeurs (animaux à sang chaud)
I.2.HISTORIQUE
La cause de la maladie a été découverte en 1880 à Constantine (Algérie) par un médecin de l'armée française, Alphonse Laveran, qui reçut le prix Nobel de médecine et de physiologie en 1907[1]. L'anglais Ronald Ross prouva en 1897 que les moustiques anophèles étaient les vecteurs de la malaria (jusqu'à cette date, le mauvais air émanant des marécages était tenu responsable de la propagation de la maladie)
En 2010, une étude a révélé que le principal agent du paludisme chez l’homme, du nom de Plasmodium falciparum, a pour origine le gorille. Aujourd’hui, le vecteur qui aurait permis le transfert du parasite du grand singe aux humains vient d’être identifié. Un consortium de recherche franco-gabonais a déterminé quelles espèces de moustiques anophèles véhiculent la maladie chez les singes. Parmi elles, Anophèles mouchetis, connue pour piquer l’homme ! Cesserait donc elle qui nous aurait infectés à l’origine depuis nos cousins. Et celle-ci pourrait récidiver de nos jours.[2]
Des chercheurs de l’IRD, du CNRS et leurs partenaires gabonais ont voulu déterminer l’identité des moustiques qui transmettent le paludisme chez les grands singes. Pour ce faire, ils ont capturé un millier de moustiques du genre Anophèles, à proximité de groupes de primates sauvages ou semi-captifs. Ils ont alors effectué des analyses sur les insectes collectés, appartenant à quinze espèces différentes, afin de détecter lesquelles sont infectées par les parasites du paludisme, les Plasmodium. Deux espèces de moustiques se sont ainsi révélées contaminées par ces agents pathogènes. Parmi elles, Anophèles mouchetis, un vecteur majeur pour l’homme en Afrique centrale.
Celle-ci est donc à la fois primatophile et anthropophile. Le gorille étant à l’origine de la maladie chez l’homme, ce serait cette espèce qui aurait permis le transfert de l’infection du singe vers l’homme il y a des milliers d’années.
Le paludisme touche une centaine de pays dans le monde, particulièrement les zones tropicales défavorisées d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. L’Afrique est, de loin, le continent le plus touché avec 90% des cas de paludisme recensés dans ses zones tropicales. Des épidémies peuvent survenir lors de mouvements de populations peu exposées au paludisme vers des zones hautement endémiques.
L’Europe connait des cas de paludisme dits d’importation. En France, en 2011, 3560 cas d’importation ont été rapportés.
I.3.LES DIFFERENTES ESPECES DU PARASITE PLASMODIUM IMPLIQUEES
Quatre espèces de parasites du genre Plasmodium sont responsables de la maladie chez l’homme :
Plasmodium falciparum est l’espèce la plus pathogène et responsable des cas mortels. Elle est présente dans les zones tropicales d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie, et elle est dominante en Afrique ;
Plasmodium vivax coexiste avec Plasmodium falciparum dans de nombreuses parties du monde, et est présente dans certaines régions tempérées ;
Plasmodium ovale, principalement trouvée en Afrique de l’ouest, ne tue pas mais peut entraîner des rechutes 4 à 5 ans après la primo infection ;
Plasmodium malariae a une distribution mondiale mais très inégale. Elle n’est pas meurtrière mais peut entraîner des rechutes jusqu’à 20 ans après la primo infection.
Plasmodium knowlesi qui se retrouve surtout chez le signe et qui n’est pas du tout détaillé dans notre travail
I.4.TRANSMISSION
Le paludisme est transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle, du genre Anophèles, lui-même infecté après avoir piqué un homme impaludé : la femelle, en prenant le repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte le parasite à son hôte. Les mâles ne piquent pas.
La transmission de Plasmodium d’un homme à un autre se fait donc par l’intermédiaire du moustique, le principal en cause étant Anophèles gambiae sur le continent africain. Il existe un seul cas de contamination interhumaine directe, lorsqu’une femme enceinte infectée contamine son enfant par voie transplacentaire.
I.5.CYCLE DU PARASITE
Le cycle de Plasmodium est complexe et comporte deux étapes essentielles : une phase asexuée chez l’homme, et une phase sexuée chez le moustique.
L’anophèle femelle injecte à l’homme le parasite sous forme de "sporozoïte". Celui-ci migre rapidement, via la circulation sanguine, vers le foie. Il pénètre dans la cellule hépatique, où il se divise très activement pour donner naissance, en quelques jours, à des dizaines de milliers de nouveaux parasites : les "mérozoïtes ". La cellule du foie éclate en libérant ces parasites dans le sang : là, ils pénètrent à l’intérieur des globules rouges et se multiplient. Lorsque ces derniers éclatent à leur tour, les mérozoïtes libérés dans la circulation sanguine infectent de nouveaux globules rouges (cycle érythrocytaire).
Après quelques cycles de réplication des mérozoïtes, des parasites sexués mâles et femelles (gamétocytes) sont formés à l’intérieur des globules rouges. Lorsqu’un moustique pique une personne infectée, il ingère ces gamétocytes, qui se transforment en gamètes. Leur fécondation engendre un zygote, qui se différencie en oocyste dans le tube digestif du moustique. Les oocystes produisent des sporozoïtes, qui migrent vers les glandes salivaires du moustique. Un nouveau cycle peut alors commencer.
Les rechutes tardives de paludisme observées lors d’infections par P. vivax et P. ovale sont dues à la possibilité pour ces espèces de subsister sous une forme latente ("hypnozoïte") dans la cellule hépatique de l’homme.
I.6.L’IMPACT DES FACTEURS CLIMATIQUES SUR LE PALUDISME
Les facteurs climatiques sont un déterminant important de diverses maladies à transmission vectorielle, de grand nombre de maladies entériques et de certaines maladies d’origine hydrique. La relation entre les variations d’année en année du climat et des maladies infectieuses est particulièrement évidente chez les populations vulnérables et lorsque les variations climatiques sont marquées. Le paludisme ne sévit que dans les régions tropicales et subtropicales. La sensibilité de la maladie au climat est illustrée par les zones en bordure de déserts et les hautes terres où des températures plus élevées et (ou) des pluies peuvent augmenter la transmission du paludisme. Dans les zones de paludisme instable des pays en développement, les populations exemptes d’immunité sont plus exposées à des épidémies quand les conditions météorologiques favorisent la transmission [3].
De nombreux chercheurs ont qualifié les changements climatiques de plus grand danger pour la santé auquel le monde ait été confronté. Il est à présent admis que la santé de la planète est liée à celle de sa population. Le réchauffement du climat éprouve les écosystèmes qui semblent supporter difficilement les changements écologiques rapides. L’augmentation des températures a déjà déclenché des changements de météo avec inondations, tempêtes, canicules et sécheresse qui affectent durement la santé des populations partout dans monde. Si les scientifiques s’accordent pour dire que les changements climatiques auront une influence sur les maladies transmises par les insectes, les conséquences exactes restent inconnues. Que des conditions plus chaudes ou plus humides facilitent ou non la multiplication des vecteurs comme les moustiques et la propagation des maladies, dépendra d’une gamme de facteurs écologiques et sociétaux bien plus large que la pluie et le beau temps16. Il est encore impossible d’estimer la façon dont les changements climatiques affectent la transmission du paludisme. Cette transmission dépend de nombreux facteurs comme la population et la dynamique démographique, la résistance aux médicaments et aux insecticides, les activités humaines comme la déforestation, l’irrigation, le drainage des eaux marécageuses, etc. et leur impact sur l’écologie locale. Ceci dit, il n’y a pas de doute que ces modifications du climat peuvent accroître la vulnérabilité au paludisme. L’Organisation mondiale de la santé indique que l’augmentation des températures et des précipitations liée aux changements climatiques fera augmenter le nombre de moustiques présents dans les zones les plus froides où les individus, n’étant pas habitués à ces maladies, y sont très peu résistants. L’étude publiée par l’Institut Lowy de Sydney en Australie indique que la prévalence de la malaria pourrait être 1,8 à 4,8 fois plus importante en 2050 qu’en 1990, selon les prévisions. La part de la population mondiale vivant dans des zones où la malaria est endémique pourrait ainsi passer de 45 % à 60 % d’ici la fin du siècle. Par ailleurs d’ici 2085, environ 52 % de la population mondiale, soit 5,2 milliards d’individus, pourraient vivre dans des zones à risque de dengue17. Les moustiques sont très sensibles aux changements de climat. Les conditions plus chaudes permettent aux moustiques et au parasite de la malaria de se développer plus rapidement, alors que les conditions plus humides leur permettent de vivre plus longtemps et de se reproduire de manière plus importante18. La « piqûre du changement climatique » est un problème de santé publique international auquel les pouvoirs publics devront faire face dans les années à venir
I.7. PHYSIOPATHOLOGIE DU PALUDISME
La physiopathologie du paludisme est encore imparfaitement connue mais les répercussions de l’infection palustre sur certains organes ont été bien décrites. Le sang La phase de schizogonie érythrocytaire entraine une hémolyse responsable d’une anémie d’installation progressive grave chez les jeunes enfants et les femmes enceintes. L’hémoglobine libérée par l’hémolyse provoque une surcharge rénale et est partiellement transformée en bilirubine dans le foie. L’excès est éliminé dans les urines entrainant une hémoglobinurie. D’autre part l’utilisation de l’hémoglobine par le parasite amène la précipitation dans son cytoplasme de granules de pigment (hémozoïne), dont la libération lors de l’éclatement du globule rouge est en partie responsable de la fièvre. Le pigment, accumulé dans le cytoplasme du schizonte, est relargué dans le plasma lors de la libération des mérozoïtes. Il est alors phagocyté par les monocytes-macrophages et les polynucléaires neutrophiles (leucocytes mélanifères). [4]
Les plaquettes sont séquestrées par des mécanismes, encore mal précisés, probablement immunologiques. La conséquence en est une thrombopénie, perturbation biologique fréquemment et précocement observée au cours d’un accès palustre.
I.8.LA RATE
La rate est hypertrophique, molle et congestive. Sa couleur caractéristique, rouge foncé, parfois brune est due à l’accumulation du pigment internalisé par les phagocytes. L’augmentation de volume est provoquée par l’hypertrophie de la pulpe blanche (lymphocytes, cellules réticulaires, macrophages). L’activité phagocytaire concerne les globules rouges parasités, les débris cellulaires, le pigment parasitaire. Histologiquement, au cours du paludisme viscéral évolutif, la rate est énorme, fibro-congestive et foncée à la coupe avec une hyperplasie lymphoïde et histiocytaire mais les parasites y sont rares.
I.9.LE FOIE
La schizogonie exo-érythrocytaire ne produit aucune lésion inflammatoire. La destruction par les schizontes d’un certain nombre de cellules parenchymateuses passe inaperçue. On observe une hyperplasie des cellules de Küpffer chargées de la phagocytose des débris cellulaires et de l’hémozoïne, associée à des dépôts d’hémosidérine. Ultérieurement les dépôts de pigment envahissent les espaces portes au sein d’infiltrats lympho-histiocytaires.
I.10.PHYSIOPATHOLOGIE DE L'ACCES GRAVE
Le neuropaludisme (accès pernicieux = « cérébral malaria » des anglo-saxons) et l’anémie, sont les complications majeures du paludisme à P. falciparum. Basées au départ sur des études anatomopathologiques post-mortem réalisées chez des patients décédés de neuropaludisme, de très nombreuses recherches ont été développées pour élucider sa physiopathologie. Plusieurs théories, probablement complémentaires sont actuellement retenues, notamment la séquestration d’hématies parasitées par des formes matures de Plasmodium, adhérant aux cellules endothéliales des micros vaisseaux, et l’intervention de cytokines ou autres médiateurs.
I.11. DIAGNOSTIC
Anamnèse
Le diagnostic clinique se pose toujours devant toute fièvre après séjour récent. La périodicité est l’unique donnée anamnestique pouvant nous guider avec certitude. Une fièvre tierce ou quarte (avec un minimum de trois crises) est toujours signe de malaria, mais cette caractéristique est rare et intéresse beaucoup plus les infestations à P. Falciparum. Les céphalées, courbatures, frissons, transpirations peuvent aussi nous guider mais ne sont pas spécifiques car sont observables en cas d’une grippe, d’une fièvre typhoïde, d’abcès amibien du foie,…
I.12.EXAMEN PHYSIQUE
Les urines du malade souffrant de paludisme ont une couleur foncée (caractéristique de nombreuses maladies fébriles et cause d’une déshydratation.
Le signe clinique de référence reste la fièvre, les autres étant retrouvés dans presque toutes les maladies fébriles. L’examen utile serait la palpation de la rate dans des rares situations bien précises ; pour la confirmation d’une splénomégalie hyperactive palustre chez l’adulte, une suspicion de paludisme au début de la saison de transmission en région de paludisme instable.
La recherche es signes de gravités reste primordiale si la suspicion est établie : pâleur, manifesté des conjonctives, état de conscience, méningisme, ictères franc, hypotension, polypnée,… (M. Werry et all, paludisme de l’Afrique tropicale, édition biometrix, 1993)
I.13.DIAGNOSTIC PARASITAIRE
La mise en évidence du parasite se fait par un examen microscopique de frottis de sang ou d’une goutte épaisse colorée au Giemsa. Les éléments sont concentrés sur une surface beaucoup plus petite que dans le frottis. Ce qui accélère la recherche, mais reconnaissance des parasites devient plus difficile à cause de la destruction des hématies. Le frottis peut être coloré et permet un diagnostic précis.
D’autres techniques peuvent être utilisées ou sont en cours d’évaluation. Il s’agit notamment de :
Recherche d’antigènes circulants en utilisant une technique immunologique et des anticorps monoclonaux anti P. Falciparum par IFI ou ELISA
Monofluokit P. falciparum
Bandelettes réactives à P. falciparum
La polymérase Chain réaction (PCR) (CIMANUKA BATUZEKO, cours de parasitologie, 2015-2016)
Au CENTRE HOSPITALIER CHAHI deux tests sont fréquemment utilisés pour le diagnostic du paludisme. Il s’agit de la goutte épaisse et du TDR.
Le TDR est fait dès que le patient arrive à l’hôpital et que l’on suppose qu’il peut être atteint du paludisme avant de faire un traitement d’urgence.
La goutte épaisse consiste à prélever par piqure au bout du doigt, sur une lame porte-objet, une goutte de sang. Cette goutte est défibrinée immédiatement par un mouvement en spiralé, du centre vers les périphéries à l’aide d’un coin d’une autre lame. Par des mouvements ce sang est étalé sur une surface d’environ 1cm de diamètre. Laisser sécher à fond le prélèvement pus coloré, sans fixation préalable à l’aide d’une solution de Giemsa. On assiste à une hémolyse suivie d’une coloration qui teint le cytoplasme en bleu et le noyau en rouge,
Après lavage à l’eau laisser sécher en position verticale avant d’examiner. Seuls seront restés les leucocytes et les parasites éventuels. Le séchage se faire sans chauffage pur éviter la fixion d’hématies qui empêcherait leur destruction. et donc, ne pas sécher la lame au soleil ou en boite fermée.
I.14. PRISE EN CHARGE
Le paludisme peut être entièrement prévenu et traité, l’objectif étant de garantir l’élimination complète et rapide des plasmodiums dans le sang du patient afin d’éviter qu’un paludisme simple n’évolue vers une forme grave potentiellement mortelle ou vers une infection chronique qui peut provoquer une anémie.
Du point de vue de la santé publique le traitement est destiné à réduire la transmission de l’infection en diminuant le réservoir infectieux et à éviter l’apparition et la propagation d’une résistance aux antipaludiques (OMS, 2015).
La prise en charge demeure une situation d’urgence. Ainsi, pour une meilleure prise en charge :
Les malades doivent recevoir les soins médicaux et infirmiers disponibles, de préférence dans une unité ces soins intensifs ;
L’examen microscopique confirmera le diagnostic avant la prise en charge ;
Les malades doivent être suivis par les examens de frottis ou autres examens de laboratoire pendant toute la durée de traitement si possible ;
Le choix des médicaments doit tenir compte de la prévalence locale de la pharmaco résistance.
Le but principal du traitement est de faire baisser la fièvre, stopper les convulsions, traiter les surinfections, corriger l’hypoglycémie et maintenir un équilibre électrolytique. (Gilles M. , Vade-mecum sur la prise en charge du paludisme grave et compliqué, guide pratique, Genève, 1991).
L’OMS recommande les CTA qui sont les antipaludiques les plus efficaces dont on dispose aujourd’hui. La chloroquine est aussi utilisée dans la plus part de fois dans les zones à P. Vivax. (OMS, traitement du paludisme, tours d’horizon, juin 2016)
I.15. PROPHYLAXIE
ü Vaccin Anti Paludéen
ü Lutte anti vectorielle,
ü Usage des MII et répulsifs,
ü Traitement préventif aux femmes enceintes,
ü Assainissement de l’environnement et destruction des gites larvaires,
ü Prévention chimio prophylactique appropriée et usage d’anti répulsifs chez les voyageurs.
CHAPITRE II. MATERIELS ET METHODES
II.1.TYPE D’ETUDE
Notre étude est essentiellement rétrospective.
Elle est basée sur les documents d’hospitalisation au CENTRE HOSPITALIER CHAHI au cours de l’année 2020.
II.2.MILIEU
Notre étude s'est effectuée au CENTRE HOSPITALIER CHAHI précisément au service de Pédiatrie.
Le CENTRE HOSPITALIER DE CHAHI est situé dans :
La province du Sud-Kivu
Commune de BAGIRA
Quartier chai
Est limité :
Au sud par le complexe scolaire CIDASA
Au nord par l'HGR PANZI
A l'ouest par 8èm CEPAC KABUYE
A l'est par HGR KADUTU
Breve historique
Le centre hospitalier Chai est une initiative locale de la 8èm CEPAC CHAI agrée par le médecin inspecteur de l'époque sous le numéro 852/134 du 14 novembre suivant le PV d'enquête N°05/006/ de c05/78
La structure hospitalière Chai englobait au moins une population de 52274 habitant.
Signalons que le numéro donné ci haut a été fait par
La coordination régionale de l'environnement de la conservation de la nature et du tourisme.
Cette initiative au profit de la communauté a débuté le 11/12/1978 comme poste de santé en suite, elle a été affectée par la hiérarchie sanitaire comme structure hospitalière en 1983.
Le 22/03/1983, la maternité du centre hospitalier Chai fut agrée comme centre hospitalier
En 1996, sur demande du conseil de gestion de l'église locale de Chai et de la gestion du centre hospitalier Chai ; ce dernier va bénéficier d'une salle d'opération grâce à une finance de l'UNHCR
III .3. POPULATION D’ETUDE
Notre population d’étude est constituée des………enfants ayant consultés au service de Pédiatrie dans le CENTRE HOSPITALIER CHAHI.
II.4. TAILLE DE L’ECHANTILLON ET TECHNIQUE D’ECHANTILLONNAGE
L’échantillonnage a été exhaustif et constitué de 200 cas
II .5. PARAMETRE D’ETUDE
Dans les documents trouvés, nous nous sommes focalisés sur les informations telles que :
v Le sexe du malade ;
v Sa provenance ;
v Son âge ;
v Plainte à l’admission
v Diagnostic à l’admission
v Examen de Laboartoire
v La forme du paludisme ;
v Les autres pathologies associées au paludisme.
v Complication
v Le traitement reçu ;
v Evolution
Nous nous sommes aussi servis de certaines formules statistiques pour représenter nos résultats :
v Le pourcentage :
II.6. CRITERES D’INCULSION
Les critères suivants ont été retenus pour notre étude: avoir l’âge de 0 à 5 ans, être hospitalisé et suivi pour paludisme grave forme anemique au cours de notre période d’étude, avoir un dossier médical enregistré dans le registre du CENTRE HOSPITALIER CHAHI, avec tous les paramètres d’études complétés.
II.7. CRITERES D’EXCLUSION
Ont été exclus de notre étude, les malades suivis pour une pathologie autre que le paludisme grave forme anemique, ceux suivis et hospitalisés en dehors de notre periode d’étude et ceux n’ayant pas l’age acquis.
II.8. ANALYSE ET INTERPRETATION DE RESULTATS
Après le nettoyage Manuel des données, ells ont été saisies sur micro-ordinateur à l’aide du logiciel SPSS et l’analyse des resultats a été effectuée à l’aide de meme logiciel SPSS
CHAP : III PRESENTATION DES RESULTATS
- Frequence
Tableau III.1 Fréquence du paludisme dans le service de Pédiatrie du CENTRE HOSPITALIER CHAHI
Maladies Effectif Pourcentage |
Paludismes 200 28,5%
Autres 500 71,5%
Total 700 100 |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 1 : Au vu de ce tableau, nous constatons que sur 700 Patients hospitalisés dans le service de la pédiatrie au CENTRE HOSPITALIER CHAHI Pendant la période du 01 Janvier 2020 au 31 Décembre 2020, soit une période d’une année, nous avons enregistré 200 Cas de paludisme soit 28,5%
Tableau III.2. Plainte à l’admission
Plainte à l’admission Effectif Pourcentage |
Fievre 38°C, Pâleur conjonctival,
Asthenie Physique et douleur abdominale. 60. 30%
Fievre 40°C, Dyspnée et toux. 21. 10,5%
Fievre 39°C, dyspnée, agitation. 38. 19%
Paleur conjonctival, vomissement,
diarrhée, douleur abdominale. 28 14%
Douleur abdominale, fievre 39,8°C, anorexie. 20. 10%
Fievre , cephalée, douleur abdominale. 18. 9%
Fievre prirut, asthenie physique,. 15. 7,5%
Total 200 100% |
Source : nos investigations sur terrain
Commentaire 2 : il ressort de ce tableau que 30% de nos enquêtés ont développé Fièvre, associées à la Pâleur conjonctivale, asthenie physique et douleur abdominale.
Tableau III.3.Diagnostic
Diagnostic Effectif Pourcentage |
Syndrome infectieux: paludisme
forme anemique. 40. 20%
Paludisme sur anemie. 27. 13,5%
Paludisme grave compliqué d’anemie
non toleréé. 30. 15%
Syndrome infectieux,parasitose intestinale,
paludisme sur anemie et
fievre typhoide probable. 55. 27,5%
Enterite aigue et paludisme forme anemique. 28. 14%
Paludisme grave forme anemique et
infection respiratoire. 20. 10%
Total 200 100% |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 3 : nous constatons que 27,5% des cas ont eu comme le diagnostic Syndrome infectieux : parasitose intestinale, paludisme sur anemie et fièvre typhoïde probable.
Tableau III.4. Répartition du paludisme selon les tranches d’âge
Age Effectif Pourcentage |
0 à 6 mois 8 4%
7 à 1 ans 27 13,5%
2 à 3 ans 75 37,5%
4 à 5 ans 90 45%
Total 200 100% |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 4 : L’analyse dans ce tableau nous montre que la tranche d’âge la plus touchée est celle des enfants de 4 à 5 ans, soit 45%, avec extrêmes de 0 à 5 Ans
Tableau III.5. Répartition du paludisme selon le sexe
Sexe Effectif Pourcentage |
Masculin 120 60%
|
Féminin 80 40%
Total 200 100% |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 5 : D’après ce tableau, nous avons compris que les enfants de sexe Masculin étaient plus touchés par le paludisme que ceux de sexe Féminin, car 120 cas soit 60% de sexe Masculin Contre 80 cas soit 40% de sexe féminin
Tableau III.6. Paludisme et milieu de provenance
Quartier Effectif Pourcentage |
Bizimana 65 32,5% Kazaroho 30 15% Kabuye 25 12,5% Chahi 22 11% Igoki 18 9% Muhungu 16 8% Panzi 14 7% Essence 10 5% |
Total 200 100%
Source nos investigations sur le terrain Commentaire 6 : Au vu de ce tableau, nous constatons que la plupart des enfants qui sont touchés par le paludisme proviennent de BIZIMANA Que d’autres endroits ave 32,5%, suivi de ceux de KAZAROHO avec 15% |
Tableau III.7. Incidence du paludisme selon les mois
Mois Effectif Pourcentage |
Janvier 16 8% Fevrier 12 6% Mars 13 6,5% Avril 21 10,5% Mai 15 7,5% Juin 45 22,5% Juillet 20 10% Aout 17 8,5% Semptembre 11 5,5% Octobre 12 6% Novembre 10 5% Décembre 8 4% |
Total 200 100% |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 7 : Partant de ce tableau, nous constatons le pic de la fréquence du paludisme au mois de Juin avec effectif de 45 cas, soit 22,5% et Avril avec 21 cas, soit 10,5%.
TABLEAU.III.8. Repartition des patients selon les formes de paludisme
Formes Effectif Percentage |
P.G 165 82,5%
P.S 35 17,5%
Total 200 100% |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 8: Dans ce tableau, il ressort que la fréquence du paludisme grave est (82,5%) est plus elevée que celle du paludisme simple (17,5%).
Ici les acces palustres etant associés dans la forme grave
Tableau III.9. Pathologies Associées au Paludisme
Maladies Effectif Pourcentage |
Fievre typhoide 150 30%
Gastrite aigue 50 10%
Parasitose intestinale 80 16%
Pneumonie 30 6%
Meningite 25 5%
Tuberculose 15 3%
Autres 150 30%
Total 500 100% |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 9: Il s’en sort que l’association la plus morbide est la fièvre typhoïde avec 30% suivi de Parasitose intestinale avec 16% et gastrite aigue avec un pourcentage de 10%,. Il y a d’autres pathologies que nous n’avons cité, celles-ci ne représentant qu’un pourcentage élevé, soit 30%
Tableau III.10. Complications
Complication Effectif Pourcentage |
Neuropaludisme 20 10%
Anemie 150 75%
Hepatomegalie 17 8,5%
Splenomegalie 13 6,5%
Total 200 100% |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 10: Dans ce tableau, il ressort que l’anémie est plus fréquente par rapport à d’autres complications, soit 75%, suivit de neuro paludisme avec 10%, L’hépatomégalie a une fréquence de 8,5% et Splenomegalie avec 6,5%
Tableau III.11. Repartition des patients selon les examens de labolaratoire
Bilan Labo Effectif Pourcentage |
TDR,HGB,GE,GB,EDS,Widal 102 51%
TDR,HGB,GB 32 16%
TDR,GB,GE 21 10,5%
TDR,HB,Widal,GE 45 22,5%
Total 200 100% |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 11: il ressort de ce tableau que 51% de ces patients ont eu le TDR,GE,Widal et EDS,plus les GB élevés et taux d’HB bas.
Tableau III.12. Repartition des patients selon les traitements
Traitements Effectif Pourcentage |
Transfusion sangine , quinine,amoxi, RL 70 35%
Quinine,RL, SG5%,ceftriaxone,Ampi. 60 30%
Ceftriaxone,dexametha,ACT,Hemoforce 35 17,5%
Ampicilline,genta,dexametha,cefotax 20 10%
Gentamicine,dexa,Ampi,Ceftriaxone 10 5%
Lasix,quinine,hydrocortisone,cefotax 5 2,5%
Total 200 100% |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 12: De ce tableau, il ressort qu’au CENTRE HOSPITALIER CHAHI les Transfusions sanguine,quinine,amoxi,RL avec 35% Suivit des Quinine,RL,SG5%,ceftriaxone,Ampicilline qui sont beaucoup plus utilisés contre le paludisme (30%) . L’utilisation de ces antipaludéens suit le schéma OMS et est souvent associée aux antibiotiques.
Tableau III.13. Paludisme et durée d’hospitalisation des patients par heures
Durée d’hospitalisation des patients par heures Effectif Percentage |
48 à 72 heures 15 7,5%
Inferieur à 48 heures 5 2,5%
Superieur à 48 heures 180 90%
Total 200 100% |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 13 : Partant de ce tableau, nous constatons que la plupart des patients ont une durée d’hospitalisation supérieur de 72 heures avec l’effectif des 180 malades, soit 90%.
Tableau III.14. Paludisme et Evolution
Evolution Effectif Pourcentage |
Guérison 190 95%
Décès 8 4%
Evasion 2 1%
Total 200 100% |
Source nos investigations sur le terrain
Commentaire 14: Selon le tableau, nous comprenons que les patients évoluaient bien, jusqu’à la guérison est equivalent à 95% que ceux qui évoluaient vers la mort.
CHAP : IV. DISCUSSION DES RESULTATS
Frequence
Le tableau montre la fréquence de l’infection palustre au cours d’une année d’étude au CH CHAHI.
D’après nos observations, la fréquence du paludisme est plus élevée que celle d’autres maladies, lui seul représentant 28,5% des cas réçus dans le service de Pediatrie au CH CHAHI en 2020. Cette observation coïncide avec celles de MUTIMA MATABARO Narcisse en 2014, NTERANYA M. François en 2013.
Age
Dans le service de Pédiatrie, par nos résultats, les sujets dont l’âge varie entre 4 et 5 ans sont plus touchés par le paludisme (45%). Cette tranche d’âge est suivie par celle comprise entre 2 à 3 ans (cfr ; Tableau 4). Notre étude étant orientée dans le service de Pédiatrie donc se basant sur les enfants exclu les adultes, nous avons trouvé en fin de compte que le paludisme touche aussi les adultes de tout âge.
Sexe
Selon nos données, le sexe masculin est plus touché par le paludisme que le sexe féminin, soit 60% contre 40% (cfr Tableau5). Ces résultats coïncident avec ceux trouvés par Liliane TSHIMANUKA. En général il n’y a pas de raison pour qu’un sexe prédomine car le choix de l’hôte pour le moustique est aléatoire.
Provenance
Nous avons constaté que la population des cinq secteurs (A, B, C, D, E) consulte plus au CENTRE HOSPITALIER CHAHI (CH.CHAHI). Plusieurs cas de paludisme viennent de cette même population (Tableau4). Ceci s’explique par un taux élevé d’exode rural qui entraine le sur peuples et ne respectant pas des conditions d’hygiène individuelle et collective. (Cfr:Tableau7)
Selon MATETE Martin, le paludisme se vit dans les quartiers ou la population est économiquement pauvre.
GENTILINI M. l’explique aussi par le fait que le paludisme grave se vit dans la zones tropicales ou se vit le paludisme falciparum.
Mois
Nous constatons le pic de la fréquence du paludisme au mois de Juin avec effectif de 45 cas, soit 22,5% (Cfr:Tableau7)
De la forme
D’après nos observations, la forme grave a un pourcentage élevé que la forme simple, soit 82,5% contre 17,5%. Ce constant coïncide avec ceux faits par TSHUMA TSHIMANUKA Liliane (2012-2013) Narcisse MATABARO, NTERANYA M. (2006-2007). (Cfr: Tableau8)
Des pathologies associées au paludisme
Selon nos résultats, nous avons constaté que parmi les maladies associées au paludisme la fièvre typhoïde occupée le premier rang, soit 30%. A ceci s’ajoute les parasitoses intestinales, Soit 16% la gastrite aigue, soit 10%,
Ces résultats coïncident avec ceux trouvés par BAGALWA Alain (2011) et Narcisse M. (2014).(Cfr:Tableau9)
Des complications
Selon nos résultats trouvés dans le service de Pédiatrie, la forme anemique est la complication la plus fréquente (75%). Il s’ensuit le neuro paludisme (10%) (Cfr:Tableau10).
Ces résultats s’accordent à ceux trouvés par Narcisse MATABARO (2013-2024) et BIRAGI MUJUNGWE Paul (2004)
Du traitement reçu.
Selon nos résultats sur le paludisme en Pédiatrie la transfusion est plus utilisée pour le paludisme grave forme anemique soit, 35% et les antipaludéens sont administrés selon le schéma OMS. La Quinine est plus utilisés dans leur forme injectable que les antibiotiques, soit 30% contre 17,5%.(Cfr:Tableau12). Ceci est justifié par le fait que la quinine est beaucoup plus utilisée dans la forme grave et compliquée ou en cas de résistance à d’autres antipaludéens. Elle reste le médicament le plus efficace contre le paludisme.
Des modalités évolutives
Selon nos résultats dans le service de pédiatrie au CENTRE HOSPITALIER CHAHI, la majorité des patients ont quitté l’hôpital apres la guérison, soit 66% contre 25,61% des patients qui ont quitté l’hôpital avant la guérison complète.Ceci est justifié par le fait que un certain nombre des patients, à l’amélioration de l’état de santé, par manque de moyen, demandent la sortie pour aller continue avec la quinine per os 500mg 3 fois par jour.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail qui porte sur la prise en charge du paludisme grave Au Centre Hospitalier CHAHI.
Nous devons retenir à l’issue de notre recherche de prise en charge de paludisme grave forme anemique, le traitement selon les différentes voix, la molécule la plus utilisée est les schémas thérapeutiques selon PNLP de la quinine par perfusion 35% suivant d’ACT 17,5% sur un échantillon de 200 cas. Cette étude montre 95% Guéris pour le respect de Schémas thérapeutique recommandé par le PNLP.
Tout récemment, il est recommandé à toutes les personnes soignantes d’administrer la quinine selon le Schémas de Programme National de Lutte contre le Paludisme aux personnes souffrantes du paludisme grave, ce qui fait que cette institution sanitaire respecte la bonne utilisation de produit pour le traitement de paludisme grave.
SUGGESTIONS
Nous suggérons aux autorités politico-administratives ce qui suit:
Ø Au Programme National de Lutte contre le Paludisme :
- De disponibiliser les produit en grande quantité pour une amélioration de prise en charge du paludisme grave.
- De contribuer avec un soutien des intrants antipaludiques car le fléau de paludisme grave sanctionne toute personne jusqu’à l’appauvrir.
Ø Au Centre Hospialier CHAHI
- D’utiliser le Schémas thérapeutique recommandé par Programme National de Lutte contre le Paludisme pour maintenir la bonne santé des personnes souffrantes de paludisme grave.
Ø A la population:
- De respecter la cure prescrite par le médecin et d’éviter l’automédication par les antis malariens;
- En cas de suspect de maladie ou fièvre il faut se rendre au plus vite que possible auprès d’une unité sanitaire pour une prise en charge.
BIBLIOGRAPHIES
- Guide Clinique et thérapeutique, Médecins Sans Frontieres.2021pg 129
- Association française des enseignants de parasitologie et mycologie, 2006
- « Paludisme » Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL) 2014pg 11
- Organisation Mondiale de la Santé, Rapport sur le paludisme 2016.
- Petithoty et adroin –Guidon, 2001.
- Institut de Recherche pour le Développement (IRD) : http//www.ird.fr/la-mediatheque/fiche-d-actualite-scientifique/427-paludisme
- Marc Gentilini, Médecine tropicale, 5è édition Flammarion1993
- wery et All, le paludisme de l’Afrique tropicale, éditions biometrix, 1993.
- Science & vie, du 06 avril 2009, l’anophèle piégée par une chaussette sale.
- Science & vie, N°135, Avril 2012 , cet insecte a une astuce pour rester au frais, p.24
- Bruce –Chwatt, L.J(1978) “ the chalenge of malaria :crossroad of impasse?”, in tropical medicine: from romance to reality, clive wood, London,R-U academic press. Patz, J.A et S.H. Olson(2006), “malaria risk and temperature, influences from global climate change and local use pratices”, proceding of the national academy of sciences of USA.
- OMS, traitement du paludisme-tour horizon, juin 2016
- MEMOIRE ET TFC
- MUTIMA MATABARO Narcisse: Etude épidémiologique et prise en charge du paludisme grave et compliqué, TFC inédit/UOB, 2014
- TSHUMA TSHIMANUKA Liliane : Etude épidémiologique et prise en charge du paludisme grave, TFC inédit/UOB, 2013
- MATETE Martin : Le paludisme compliqué chez les enfants de 0 à 12ans, TFC in édit 2005
- TSHIMANUKA BANTUZEKO : Cours de parasitologie médicale et helminthologie, inédit UOB, 2015-2016
- III. Sites internet
- http//www.insectecran.com/lutter-contre/moustique anophèle
- http//www.m.wikipedia.org/wiki/plasmodium.
Table des matières
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
RDC : Republique democratique du Congo. 5
0.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET11
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LE PALUDISME13
I.3.LES DIFFERENTES ESPECES DU PARASITE PLASMODIUM IMPLIQUEES14
I.6.L’IMPACT DES FACTEURS CLIMATIQUES SUR LE PALUDISME.. 15
I.7. PHYSIOPATHOLOGIE DU PALUDISME17
I.10.PHYSIOPATHOLOGIE DE L'ACCES GRAVE18
II.4. TAILLE DE L’ECHANTILLON ET TECHNIQUE D’ECHANTILLONNAGE22
II.8. ANALYSE ET INTERPRETATION DE RESULTATS
CHAP : III PRESENTATION DES RESULTATS. 25
Tableau III.1 Fréquence du paludisme dans le service de Pédiatrie du CENTRE HOSPITALIER CHAHI
Tableau III.2. Plainte à l’admission
Tableau III.4. Répartition du paludisme selon les tranches d’âge26
Tableau III.5. Répartition du paludisme selon le sexe. 27
Tableau III.6. Paludisme et milieu de provenance27
Tableau III.7. Incidence du paludisme selon les mois. 28
TABLEAU.III.8. Repartition des patients selon les formes de paludisme
Tableau III.9. Pathologies Associées au Paludisme
Tableau III.11. Repartition des patients selon les examens de labolaratoire
Tableau III.12. Repartition des patients selon les traitements
Tableau III.13. Paludisme et durée d’hospitalisation des patients par heures
Tableau III.14. Paludisme et Evolution31
CHAP : IV. DISCUSSION DES RESULTATS. 32
Des pathologies associées au paludisme