Bonjour, nous sommes le 29/04/2025 et il est 07 h 38.

I

 

EPIGRAPHIE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« La réussite ne consiste pas seulement à faire comme les autres mais faire ce que l’on peut dans ses capacités est une autre façon de réussir ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Heritier LWAMBA


 

 

 

 

 

 

 

DEDICA

 

 

 

 

 

 

Je dédie ce travail à mes parents


III

 

AVANT-PROPOS

 

 

Conformément aux normes de l’enseignement supérieur et universitaire en république démocratique du Congo, il est demandé à tout finaliste en troisième année du cycle de graduat de présenter un travail scientifique qui marquera la fin d’étude du cycle de graduat. C’est ainsi nous avons présenté ce travail qui n’est pas une œuvre personnelle mais un résultat de concours de plusieurs personnes qui nous ne saurons pas énumérer leurs noms dans ce paragraphe mais quelques- uns il s’agit notamment de messieurs PHAMBU narcisse, MATOKO Didier, LUBOTA TSANGA, LIMBAYO bienvenue et Jean-Paul KAJIYAMAHE qui nous ont soutenu d’une manière ou d’une autre pour la réussite de cette œuvre.

 

Il sera ingrat à notre part de ne pas reconnaitre les sacrifices qu’a manifestés le chargé de cours MONOMOSI MALANDA Timplard pour la direction de ce travail ; en dépit de son travail et emploi du temps, il sest montré intéressé à notre travail et nous a aidé a réali ce dernier. Un tribut de reconnaissance  et de gratitude lui soit reconnu pour ce fait indélébile.

 

Nous adressons aussi nos sincères remerciements à l’institut supérieur de statistique de Lubumbashi de nous avoir encadré dès le début de notre cycle de graduat jusqu’à ce jour. Nous voici à la fin de notre cycle de graduat, nous adressons nos remerciements à tous les professeurs, chefs de travaux et assistants sans oubl les autorités de l’institut de nous avoir encadré scientifiquement et moralement jusqu’à la réalisation de ce travail.

 

Nos remerciements  s’adressent également à la grande communauté religieuse de l’église des témoins de lévangile éternel, à toutes les autorités et à tous les membres effectifs pour le soutien que vous nous avez accordé pour arriver à ce stade.

 

Il est de notre devoir de reconnaitre les sacrifices et les bienfaits de nos parents à ce niveau, papa LWAMBA MUZYANDA Alexandre et maman KATUTA SAFI Béatrice, sans leur concours nous naurions pas la réalisation de cette œuvre qui est le fruit de leurs volontés et désirs, ils nous ont entrainés à cette vie de la science de notre enfance et maintenant nous réalisons le cycle de graduat. Ainsi nous adressons nos remerciements à tous les membres de la famille LWAMBA; il s’agit notamment de MUZYANDA LWAMBA, KABWE LWAMBA, KIMWANGA LWAMBA, LWAMBA LWA MWANGE et MWANGE LWAMBA.

 

A cet effet, je profite de cette occasion pour remercier mes collègues avec qui j’ai évolué ensemble, en franchissant le meilleur et le pire de l’univers scientifique jusqu’à aboutir à ce stade nous citerons   MULUNDA Florence, MUGANZA Gloire, TSHAMA Elisée, LUKUSA


 

Nathan, MASANKA Mike, SHAMBUY Patient, MWABI Sven, LUKONYE Carmel, MUSOGA Anuarité, MATSHIK Euphraise, KAPINGA Rebecca,…

 

En fin je reconnais les bienfaits de papa KUMWIMBA Polydore et maman KELENGA Vivianne et toute sa famille à notre égard, de frère MULOMBI cedrick, Maman MAKIMBA MWAYUMA, monsieur KASOLWA Didier, KABONGO Didier, KAMULETE bienvenue, MWANGE Francine et bien d’autres dont les noms ne figurent pas dans ce paragraphe recevez nos reconnaissances.

 

A l’éternel notre dernier rempart qui continue à nous donner la vie et la force nous

 

adressons la gloire et ladoration  maintenant et à tout jamais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Héritier LWAMBA


 

INTRODUCTION GENERALE

 

 

1.   CHOIX ET INTERET DU SUJET1

 

a Choix du sujet

 

Le monde aujourdhui évolue à une vitesse exponentielle dans le développement des affaires, la révolution de la technologie est à ce jour la conséquence dexistence de plusieurs produits qui n’ont pas des traces avant l’époque contemporaine ; Les progrès technologiques qui ont conduit à intégrer dans la nomenclature de nouveaux produits tels que le biodiésel et ses mélanges, les accumulateurs électriques au nickel hydrure métallique et au lithium, les consoles et machines de jeux vidéo et autres. Elle est aussi la prétexte de la révolution industrielle qui est un changement dans les méthodes de production industrielle qui bouleverse toute la sociéau-de de la seule économie ; les innovations techniques se multiplient et l’essor économique des nations est sans prédent partout. Chaque pays est dans l’aspiration de vendre le surplus de sa production en dehors de ses frontières et demander ailleurs ce qu’il manque pour satisfaire à ses besoins, ce qui justifie la communication entre deux pays et la raison d’être du commerce international.

C’est la raison pour laquelle l’Etat a érigé une administration qui a la mission de percevoir des droits et taxes qui reviennent à lEtat et effectuer de recouvrement dans le trésor public, à la frontière appelée la douane à chaque occasion de la franchise de la frontière pour l’entrée et/ou la sortie des produits au pays. Ainsi donc, dans le but de protéger sa population contre l’introduction au pays des produits qui peuvent troubler la quiétude nationale sur les plans sécuritaire, sanitaire, éducationnel,… l’Etat a placé d’autres services qui œuvrent au même endroit avec la douane, ce qui est à la base de la présence des nombreux services de l’Etat à la frontière. C’est ainsi, cette multiplicité des services de l’Etat à la frontière a des incidences  dans la maximisation des recettes douanières, ainsi donc est notre sujet de recherche qui consistera à démontrer les incidences de la multiplicité des services de l’Etat à la frontière dans la maximisation des recettes douanières.

b.   Intérêt du sujet

 

Comme  dit  le professeur MPALA louis,  tout  travail  scientifique    doit  éveiller

 

lintérêt  de  la  lecture  et  fournir  un  plus  pour  l’être  de  lecteur  et  se  terminer  par  une

appropriation. Cest ainsi, ce sujet présentera un intérêt capita à celui qui l’a édicté, au lecteur, à l’institut, etc.

 

 

 

 

 

 

 

1 MPALA MBABULA, Pour vous chercheur…, Lubumbashi, éd Mpala, Lshi, 2011, p. 60


 

     Intérêt personnel

 

Létude des conséquences de la présence de plusieurs services de l’Etat à la frontière a fait l’objet de plusieurs analyses et a é à la base de multiples conventions en matière douanière. Raison pour laquelle nous avons choisi ce sujet qui sera d’une importance ultime dans ce sens quil nous fournira les informations pertinentes dans le  cadre de recherche pour résoudre notre inquiétude :

-   I nous donnera une connaissance élargie sur l’ensemble des opérations qui s’effectuent à la frontière et la ali pratique de passage de marchandise à la frontière,

-   Il nous permettra de connaitre avec exactitude les difrents services de l’Etat qui œuvrent conjointement avec la douane à la frontre ainsi que leur fonctionnement,

-   Il nous aidera à découvrir les conséquences de la permanence de nombreux

 

services de lEtat à la frontière dans les recettes douanières,

 

     Intét au lecteur

 

Ce sujet sera d’un intérêt ultime dans ce sens qu’il lui donnera une information claire et précise sur l’ensemble des services présents à la frontière, leurs rôles et utilités pour une nation, ainsi que  leurs incidences dans les recettes de la douane.

     Intét à l’institut

 

Il sera une base des données et une référence à tous les étudiants et chercheurs qui mèneront leurs études dans ce domaine et en fin il pourra orienter le gouvernement dans ses prises des décisions ; cela pourra occasionner des résultats satisfaisants au bénéfice de la nation ; tant  qu’au Congo et ailleurs. Il sera un guide en matière de douane pour plusieurs usagers de la douane qui voudront entrer en communication avec la douane dans le cadre d’importation, exportation aussi même du transit.

    Intét à la socié

 

Les résolutions auxquelles nous aurons abouti permettront à l’Etat de maximiser ses recettes en matière de douane. Ces recettes permettront à l’Etat d’intervenir dans la vie sociale, économique ainsi dans d’autres domaines pour garantir la paix et la stabilité de la population également à la couverture de charges de collectivité appelées charges publiques.

2. PROBLEMATIQUE

 

A l’issu du long parcours de nombreux ouvrages en matière de recherche scientifique, on a conclu par dire que tout travail scientifique doit être basé sur un problème observé. La problématique devra permettre de situer le sujet dans un nouveau contexte d’étude et de


 

discussion, une ou deux questions pertinentes développées dans un ou deux paragraphes distincts2. Dans le cadre de ce travail on a observé la présence de plusieurs services de l’Etat à la frontière ce qui a suscité un sentiment de grande anxiété en nous dans le sens de savoir si cette multitude des services publics à la frontière a des incidences sur la maximisation des recettes douanières. Après l’observation de fait, la question majeure de notre travail est formulée comme suite en deux :

a.    Quelles sont les incidences de la multiplicité de services de l’Etat à la frontière

 

dans la maximisation des recettes douanières ?

 

b.    Quels  sont  les  moyens  pour  faire  face  aux  incidences  causées  dans  la maximisation des recettes douanières par la multiplicité des services de lEtat à la frontière ?

 

3.   HYPOTHESE

 

Selon un bon nombre des auteurs en matière de recherche scientifique lus, nous avons retenu que l’hypothèse veut signifier la réponse à la question que l’on se pose dans la problématique. Lhypothèse est un énoncé affirmatif écrit au présent, déclarant formellement les relations prévues entre deux variables ou plus. C’est une supposition ou une prédiction, fondée sur la logique de la problématique et des objectifs de recherche définis. C’est la réponse anticipée à la question de recherche posée. Cette hypothèse doit également être validée d’où elle doit avant tout être vérifiable3.

En ce qui est de notre problématique nous formulerons les hypothèses ci-après :

 

-    Lalourdissement des produres de dédouanement, l’évasion fiscale facilitée par la plurali des législations qui doivent être appliquées simultanément, la contrebande etc. Tous ceux-ci impactent négativement les recettes douanières dans la mesure où les recettes que l’Etat devrait réaliser passent outre soit dans les mains des personnes non légalement reconnues par la loi pour percevoir mais ils le font au dommage du trésor public soit l’importateur ne paie rien ce qui est un manque à gagner à l’Etat en échappant les services de l’Etat pour motif des lourdeurs dans les produres de dédouanement, tracasseries par des gens de l’Etat commis à d’autres fins, etc.

-    La mise en œuvre rigoureuse et effective du décret 15/019 du 14 octobre 2015 portant institution dun Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur(GUICE) et le respect catégorique de maintenir et veiller à la véracité des services habilités à œuvres à la

frontière selon les édits des dispositions légales du décret n°036/2002 du 28 mars 2002

 

 

 

 

2 Guide de présentation et de rédaction dun travail scientifique, université de Neuchâtel (Suisse), 2000, p14

3 MANGALA TIETIE, notes de cours d’IRS, G2 Scofi_ jour, ISS, 2018, p24


portant désignation des services et organismes publics habilités à exercer aux frontières de la république démocratiques Congo.

 

4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

 

 

Lhypothèse de travail étant formulée, nous devons énoncer les méthodes et techniques de recherche qu’on a utilisées pour atteindre le but de notre travail. De par notre sujet de recherche, cela peut dé vous donner l’idée des méthodes qui seront utilisées ainsi que des techniques exploies pour aboutir à une bonne fin.

a Méthodes

 

La méthode est définie comme étant l’ensemble des règles pour conduire raisonnablement, logiquement nos pensées. En d’autres mots, cest lensemble de voix à suivre pour atteindre le but qu’on s’est fixé4. Pour atteindre les objectifs du sujet soumis à notre travail nous avons utili les méthodes suivantes :

Ø    La méthode descriptive : cette méthode nous sera utile pour décrire chaque service de l’Etat, ces différents documents utilisés, ainsi que son organisation et son fonctionnement.

Ø    thode génétique5 : cette méthode cherche la genèse des évènements, c’est- à-dire les antédents. La génétique pose les questions : quand ? Pourquoi ? comment ? il s’agit d’un processus se déroulant dans le temps, cest-à-dire d’une explication diachronique. Elle nous permettra de savoir plus sur les différents apparats que l’Etat a dotés à la DGDA pour faire face aux incidences dont fait l’objet de notre sujet de recherche.

b.   Techniques6

 

Chaque méthode peut avoir des étapes ou des moyens dont elle se sert dans l’ensemble qu’on appelle techniques7. En ce qui est de notre travail nous avons fait usages des techniques ci-dessous :

Ø Technique d’observation participante : quand lobservateur  y participe, y est accepté jusqu’à se faire intégrer au groupe infilt et à être oublié comme observateur. Cette technique nous permettra des recueillir des informations à la source ; dans la même optique cette technique aura de l’impact lors de notre

stage d’un mois à la DGDA.

 

 

 

 

 

4 MPALA MBABULA, op.cit. p. 68

5 MANGALA, T, Op.cit. , g2 Scofi, 2018, p.26

6 Ib., p.28

7MPALA MBABULA, op.cit., p69


 

contraint à poser des questions précises, libellées davance en suivant lordre prévu. Cette technique nous aidera de connaitre sans doute ce que les intervies pensent sur le sujet et les connaissances qu’ils possèdent sur la frontière,…

Ø Technique  du  questionnaire  ouvert  :  utilisation  des  questions  rangées  et

 

précises. Lenquê y répond librement.

 

NB : toutes ces trois techniques seront utilisées conjointement pour nous permettre des recueillir des données fiables et certaines.

 

5. ETAT DE LA QUESTION

 

 

Pour aborder ce sujet, nous avons passé un bon moment dans la lecture de TFC et mémoire ayant abordé le domaine dans lequel nous adresserons nos recherches pour avoir une lumre sur les résultats attendus et dire que nous ne sommes pas le premier à aborder ce domaine de recherche, il y a un nombre abondant des personnes qui ont dé aborder ce domaine de recherche sous un autre angle.

Quelques-uns sont les suivants :

 

Ø  BONVE  MWALU  Clémentine  dans  son  travail  de  mémoire  en  comptabilité défendu en 2011 à la statistique, son sujet était intitulé : « la problématique du guichet unique de Kasumbalesa face à l’évasion fiscale au Katanga. » Elle formulé sa problématique comme-ci : l’instauration du guichet unique contribue-t-elle à la maximisation des recettes de l’Etat et quelle en est impact économique et social au Katanga ? Lhypothèse formulée était la suivant : l’instauration de guichet unique contribuera dans une proportion moins négligeable à la maximisation des recettes de l’Etat pour enfin aboutir à une amélioration de sa situation économique au niveau de la province du Katanga.

Ø NKUNDA MAKASI Bonny dans son travail de fin du cycle de graduat en comptabilité défendu en 2016 à la statistique, son sujet s’intitule : « analyse de la procédure de recouvrement des taxes douanières » ; il  a formulé deux hypothèses :

 En quoi consistent les règles juridiques qui gissent l’établissement et la

 

perception des impôts auxquels sont astreints les assujettis ?

 

 Quel  est  l’impact  de  la  procédure  de  recouvrement  sur  les  recettes

 

douanières ?

 

En formulant les hypothèses suivantes :

 

 Les gles juridiques gissent létablissement et la perception des impôts

auxquels sont astreints les assujettis consisteraient en la détermination de la


 

matière imposable, la fixation de l’assiette de l’impôt, la fixation du taux et

la détermination des modalités de perception des impôts et taxes.

-    Le recouvrement des taxes douanières à la DGDA aurait un impact positif frappant les marchandises à l’importation et à lexportation étaient dument perçus de manière à éviter la fraude douanière ou lévasion fiscale.

Ceci nous a donné une lumre pour éviter des redits de ce qu’ont dit nos prédécesseurs mais nous allons toucher certains points qu’ils n’ont pas abordés pour distinguer notre sujet de travail de ceux des anciens dans ce domaine.

 

6. DELIMITATION DU SUJET

 

A ce point, la théorie en matière de recherche scientifique stipule que le scientifique doit déterminer son champ d’action et de la recherche au préalable pour éviter de répondre aux questions qui ne lui sont pas posées, délimiter un sujet cest le circonscrire, l’orienter dans un cadre précis de discussion.

En ce qui est du sujet de notre recherche, il sera délimi dans le temps ainsi que dans l’espace.

a Délimitation temporaire

 

Dans l’objectif de fournir à la fin de ce travail des informations pertinentes et minutieuses qui peuvent aboutir à la prise des décisions prochaines, nous avons préféré mener nos recherches pour la période allant de 2016 à 2018 en fin de présenter de données récentes pour la meilleure prise de gestion.

b.  Délimitation dans lespace

 

Pour bien situer dans l’espace notre sujet, nous prendrons la direction générale des douanes et accises DGDA en sigle comme notre champ d’investigations et spécialement dans la province du Katanga selon la répartition des directions provinciales (DP) à la DGDA.

 

7. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL

 

 

Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, ce travail comporte quatre chapitres que nous allons présenter d’une manière sommaire qui sont les suivants :

Chapitre 1er Du cadre conceptuel et théorique

 

Chapitre 2e De la psentation du cadre d’investigation

 

Chapitre 3e Incidences de multiplicité des services de l’Etat œuvrant à la frontière dans la maximisation des recettes   douanières.


 

CHAPITRE I  DU CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

 

 

A.  INTRODUCTION PARTIELLE

 

 

Ce chapitre consistera à lexplication de l’ensemble des concepts clés donc constituant notre sujet de recherche ainsi que les concepts de base qui sont liés au domaine de recherche que nous avons opté. Cest ainsi, la compréhension de ce présent chapitre vous ouvrira une lumre de bien appréhender la suite de ce travail. Dans le présent chapitre, en dehors de l’introduction partielle et conclusion partielle, nous parlerons de la définition de concepts clés ainsi que de concepts de base.

 

B.  DU CADRE CONCEPTUEL

 

Dans ce point, nous définirons et expliquerons les difrents concepts inhérents à notre sujet de recherche. Nous définirons premièrement les concepts clés du travail et deuxièmement les concepts de base.

 

1.   LES CONCEPTS CLES

 

Ce point consiste à définir et expliquer les concepts constitutifs de notre sujet qui sont les suivants :

a.   Incidence

 

Elle est un concept utili dans nombreux domaines, dans chaque discipline on l’attribue une définition. Prenons le cas de la médecine, l’incidence est comprise comme une extension nouvelle au sein d'une population délimitée et pendant une période donnée d’une maladie. En physique, qui parle de l’incidence nous voyons l’impact d'un flux de particules sur une surface ou d’un angle for par la direction d'un corps en mouvement ou d'un flux avec la surface du corps rencontré. Dans le sens de ce travail, le mot incidence à le sens d’un effet constaau travers de ou  répercussion de, selon le sujet.

b.  Multiplicité

 

C’est un mot emprunté du latin multiplicitas de même sens que nombre considérable, pluralité, il désigne le caractère de ce qui est multiple, de ce qui a plusieurs aspects par opposition à unicité. Il est synonyme  des variétés et diversité définie comme caracre de ce qui présente des aspects différents, voire opposés.

Au sens de ce travail, la multiplicité explique la combinaison des services publics ayant les missions difrentes attribuées par l’Etat à exécuter conjointement au même endroit. Ce qui justifie la diversité, non pas au sens socio-culturel selon les aricains, qui veut dire amener les personnes des sexes, cultures, croyances, races, tailles différents à vivre et travailler ensemble sans discrimination et constituer une même communauté mais au


 

sens des services publics. Le dictionnaire Larousse définit multiplicité comme caractère de ce qui  est en très grand nombre et présente une grande diversité (caractère de ce qui est difrent)8.

c Services publics

 

On peut définir les services publics dans un sens organique et matériel :

 

Au sens organique, le service public est une organisation formée d’agents et de moyens matériels destinée à accomplir certaines dispositions, au sein d’une administration.

Au sens matériel du terme, le service public est un organisme à vocation générale. Il a pour but primordiale de satisfaire l’intérêt général, et donc ne pas recourir aux exigences de rentabilité de rentabilité ou rechercher le profit à la difrence avec des entreprises.

Dans le contexte, les services publics désignent lensemble des administrations que l’Etat

 

place à la frontière pour un but bien éclairci  dans l’intérêt général ou de la nation.

 

d.  Frontière9

 

La frontière signifie une zone naturelle (généralement historique) délimitant par sa spécificité naturelle ; deux contrées, deux Etats, deux structures politiques difrentes. Elle désigne litralement une limite bordant un territoire délimitant deux territoires. Cette expression est donc politique quoique cette limite soit naturelle. Dès le XIVe siècle, l’argument de frontière constitue le premier critère juridique pour prétendre délimiter deux territoires politiques distincts aujourdhui, l’expression désigne plutôt une zone naturelle délimitant deux politiques au sens de stratégie

« manière de faire », au sein d’un même Etat. Les Frontières de la République Démocratique du Congo sont héritées de la colonisation conformément aux Conventions, Accords, Arrangements, Déclarations, lettres, notes, Procès-verbaux et Protocoles.

Dans le sens de ce travail, la frontre désigne, comme dit précédemment, une zone naturelle (généralement historique) délimitant par sa spécificité naturelle ; deux contrées, deux Etas, deux structures politiques difrentes constituant une voie légale de passage des marchandises à l’entrée et à la sortie du pays. Ce qui exclue la conception des frontières dont le passage de marchandises constitue une contrebande10 lorsque les marchandises entrent au pays par les voies nos autorisées

par la loi.

 

 

8 www.google.com, multiplicité selon le dictionnaire petit Larousse

9 www.google.com, frontière selon le dictionnaire petit Larousse

10 Ord-loi N° 10/002 DU 20 Aout 2010 portant code des douanes, journal officiel de la RDC art 393, RDC, p.133


e Maximisation

 

La maximisation est latteinte d’un point du haut niveau. Dans le sens de ce travail la maximisation désigne la réalisation des recettes douanières du haut niveau qui sont sans précédente ou qui dépassent favorablement les attentes du gouvernement.

f.   Recettes11

 

Il représente les valeurs ou des réalisations financières ou non qu’une entité économique ou sociale acquiert moyennant difrents reçus en liquidiet entrainent un encaissement immédiat. Recettes fiscales est le montant que l’Etat perçoit dans son compte sur toutes les activités exercées sur son territoire suivant un taux exprimé en pourcentage.

Dans le cadre de ce travail nous parlerons de recettes du point de vu finances publiques12 nous trouvons les recettes budgétaires fiscales qui désignent toutes les sommes d’argent versé à l’Etat pour le paiement de l’impôt le résultat enregistrés au cours de derniers années et d’une manière comptable elles sont définies comme le montant total des sommes d’argent gagnées ou reçues qui sont entrées en caisse pendant un moment donné.

g.   Recettes douanres

 

La définition des recettes  nous conduit à définir les recettes douanières comme étant l’ensemble des réalisations financières que la douane enregistre au cours d’une période déterminée. Par recettes douanières dans ce travail, on entend l’ensemble des encaissements que la douane réalise dans les opérations de dédouanement en cas de transit, importation et exportation.

 

2. CONCEPTS DE BASE

 

Dans ce point, nous allons expliquer et définir quelques concepts utilisés dans le domaine de notre recherche, qui seront utilisés dans notre travail dans son développement. Ces difrents concepts sont définis dans le but de permettre tout lecteur de ce travail d’avoir une meilleure compréhension du travail. Les concepts de base sont les suivants :

a Douane,

 

La douane est un concept qui revêt plusieurs définitions qui sont expliquées par plusieurs livres. Nous allons retenir les trois sens suivants pour expliquer le concept

douane dans le sens du travail qui sont entre autre :

 

 

 

 

 

11 MBELU KALONJI, TFC en comptabilité, Iss_Lshi, 2012, p. 7

12 MASENGO KAMUNGA, TFC en comptabilité, Iss_Lshi, 2018, p.14


 

franchise de la frontière ;

 

-   Elle est considérée service de l'Administration publique char de percevoir les taxes sur l'entrée et la sortie des marchandises et d'empêcher les importations ou les exportations prohibées

-   Le troisième sens est plus récent qui définit la douane comme une science, matière ou technique qui dispose des codifications et des gles dont l’observation nécessite une initiation, une formation ou un enseignement des utilisateurs

b.   Marchandises13

 

Les marchandises sont comprises comme un ensemble d'objets ou de produits considécomme matière d'une transaction commerciale, produit desti à être acheté et vendu.

Selon le dictionnaire Larousse, la marchandise est un objet qui est produit ou acheen quantité pour être revendu publiquement avec un bénéfice.

Selon le code des douanes, les marchandises désignent  toutes choses, sans exception, telles que matières brutes ou ouvrées, denrées, animaux, véhicules, instruments de paiement (monnaies métalliques ou fiduciaires), effets publics, titres de sociétés, originaires ou non de la République Démocratique du Congo, commerçables ou non, ayant ou non une valeur commerciale, soumises ou non aux droits et taxes à l’importation ou à l’exportation ; à cette conception nous avertissons tout lecteur de ce travail de ne pas comprendre le concept marchandise au sens comptable elle est distinguée des mobiliers et autres actifs immobilisés mais tout ce qui se trouve à côté de lêtre humain vivant et susceptible de se présenter à la douane soit pour entre au pays soit pour sortir est marchandise. Lexclusion est à lêtre humain vivant qui n’est pas considéré comme marchandise mais son cadavre en est un cas.

c Exportation, importation et transit

 

Ces trois concepts sont couramment utilisés dans les transactions commerciales entre deux pays.

-    Exportation,  elle  est  définie  comme  une  opération  de  transfert  de marchandise en dehors des frontières territoriales en raison de consommation

ou commercialisation dans un pays tiers dit étranger. Cette définition dégage

 

 

 

 

13Ib, Art5 point 26, p8


 

deux critères pour parler de l’exportation qui sont premièrement la présence

 

d’une marchandise et deuxièmement la sortie du pays.

 

-    importation,  elle  est  une  opération  contraire  à  la  première  qui  est l’exportation ; quant à elle, elle est définie comme une opération d’introduction au pays  des marchandises en provenance de l’exrieur dans le pays pour la consommation ou la commercialisation. Elle présente deux critères cette définition qui sont la présence d’une marchandise et le mouvement d’entrer des marchandises.

-    Transit,  cest  une  opération  particulière  qui  consiste  au  passage  des marchandises en importation ou exportation dans un pays qui n’est pas de destination en raison de situation géographique ou à besoin ; le terme transit est également employé dans le cas de transfert de marchandise d’un bureau de douane à un autre de même pays pour la suite de procédure de dédouanement.

d.   Produits soumis aux législations connexes

 

C’est un ensemble des produits qui nécessitent l’application des législations supplémentaires à la législation douanière en raison de leur caracre particulier. Souvent ces produits nécessitent au préalable des autorisations avant leur importation et/ou exportation dans le but de protéger la stabili et la paix intérieure qui sont les quelques-uns suivant : lalcool, les boissons alcooliques ou alcoolisées, les billets de banque, les médicaments, les vêtements usagés,  les produits alimentaires, autres produits végétaux et minérales, les armes à feu et munitions, les animaux vivants, les vivres frais, les marchandises en sacherie, les aéronefs et bâtiments de navigation maritime, fluviale ou lacustre, etc.

e Les produits d’accises

Les produits d’accises sont un nombre de produits limitativement énumés par la loi qui sont passibles au paiement de droits d’accises à la production locale et de droits de consommation à l’occasion de l’importation.

 

C.  DU CADRE THEORIQUE

 

 

Dans ce cadre théorique nous nous en chargerons  de survoler les gimes douaniers pour fournir une lumre au lecteur de travail.

a.   Gérali sur les régimes douaniers

 

 

La pratique des gimes douaniers nest pas cente à la douane, elle a fait preuve

 

d’existence dès les temps anciens. Ils sont réglementés par l’accord des conventions


 

gimes douaniers au travers le pays membre de l’organisation mondiale des douanes

 

en sigle OMD.

 

1.  Définition

 

Qui parle de gime douanier, nous entendons une qualification attribuée à une déclaration en douane qui débute dès l’arrivée des marchandises à la frontière. Il est obligatoire pour une déclaration de mentionner le régime douanier parce qu’il constitue l’une des destinations des marchandises à la douane selon les dispositions des articles 112 et 144  du présent code des douanes qui est Ord-loi 10/002 du

20 Aout 2010 portant code des douanes.

 

2.  Nécessité

 

Le gime douanier est très nécessaire car il permet de donner une orientation au vérificateur dans l’exécution de son travail pour traiter une opération de dédouanement. Ainsi donc, il est impossible de traiter une déclaration sans gime douanier assigné à cette déclaration et il est me une infraction en cas d’erreur dans le remplissage d’un gime douanier assig à la déclaration puisque tous les régimes douaniers ne sont pas traités de la même manière bien que la procédure est la même mais aussi il y a quelques nuances.

b.  Cagorisation des gimes douaniers

 

 

-    Des régimes de droit commun ;

 

-    Des régimes suspensifs et des régimes douaniers économiques

 

1.   Les gimes de droit commun

 

Ici nous trouvons les gimes de la mise en consommation et de l’exportation à titre définitif  qui sont les gimes du droit commun parce qu’il y a paiement des droits et taxes sauf en cas d’exonération des certains produits à l’occasion de l’importation et/ou de l’exportation.

1)  De la mise en consommation

 

La mise en consommation est le régime douanier qui permet aux marchandises importées d’être mises en libre circulation dans le territoire douanier de la République Démocratique du Congo après paiement des droits et taxes à l’importation éventuellement exigibles et accomplissement de toutes les formalités douanières nécessaires14. La libre circulation veut dire la marchandise ne sera plus

subordonnée  à  des  conditionnalités  à  la  douane,  elle  acquiert  la  nationali

 

 

 

14Ib, Art146, p62


 

congolaise et devra être entièrement consommée définitivement en république démocratique du Congo. Il faut retenir ici que les marchandises mises à la consommation perdent leur statut de marchandises en libre circulation lorsque les droits et taxes à l'importation afrents à ces marchandises sont remboursés ou remis.

2)  De l’exportation à titre définitif15

 

L'exportation à titre définitif est le régime douanier applicable aux marchandises en libre circulation qui quittent le territoire douanier et qui sont destinées à demeurer définitivement en dehors de celui-ci. Ce gime est applicable aux marchandises produites localement.

2.   Des gimes suspensifs et des gimes douaniers économiques

 

Parlant des gimes suspensifs et des régimes douaniers économiques, nous trouvons la suspension des droits et taxes. Ils ont un caracre assez particulier du fait qu’ils sont souscrits dans le cas l’on veut assigner un nouveau gime à une même marchandise. Cesgimes nécessitent une autorisation avant leur souscription émanant du directeur général de la direction générale des douanes et accises. Ces gimes mettent en utilisation les trois fonctions suivantes: Entreposage, admission temporaire et l’utilisation.

Dans ces gimes nous trouvons les régimes suivants :

 

1)  Legime de lentrepôt des douanes16

 

Le gime de l'entrepôt de douane est le gime en application duquel les marchandises importées ou à exporter sont stockées sous contrôle de la douane pour une durée déterminée, dans un lieu désigné à cet effet, en suspension des droits et taxes à l’importation ou à lexportation. Sauf dispositions contraires, la mise en entrepôt de douane suspend l'application des prohibitions et autres mesures économiques, fiscales ou douanières dont sont passibles les marchandises. La durée de séjour des marchandises sous le régime de l’entrepôt de douane est limitée à 1 an pour l’entrepôt de douane public et 3 ans pour lentrepôt de douane privé.

2)  Du transit douanier17

 

C’est un régime douanier sollicité pour la déclaration de marchandise qui sollicite le territoire douanier en raison d’ordre géographique. Les opérations de transit doivent être effectuées dans le délai et, le cas échéant, suivant l’itinéraire fixé par le bureau de

douane de départ. Lorsque les marchandises en transit douanier sont celles dont la

 

 

15 Ib, art 246, p93

16 Ib, Art 156, p65

17 Ib, Art 175, p70


 

soumet à des mesures strictes de contrôle et prend les dispositions nécessaires pour informer et mettre à contribution les autorités publiques intéressées. Sont autorisées sur le territoire douanier les opérations de transport en transit douanier des marchandises :

1.   d’un bureau de douane dentrée à un bureau de douane de sortie ;

 

2.   d’un bureau de douane dentrée à un bureau de douane intérieur ;

 

3.   d’un bureau de douane intérieur à un bureau de douane de sortie ;

 

4.   d’un bureau de douane intérieur à un autre bureau de douane intérieur. Dans le cas pratique dans le territoire de la république démocratique du Congo, le transit est défini comme une opération de transfert de marchandises d’un bureau de douane à un autre sous un principal obligé en garantie le cas  écant sous Escort de la douane pour les raisons de la sécurité de la base imposable.

 

3)  gime douanier du transbordement18

 

Le transbordement est le régime douanier en application duquel s’opère, sous contrôle de la douane, le transfert de marchandises qui sont enlevées du moyen de transport utili à l’importation et chargés sur celui utili à l’exportation, ce transfert étant effectué dans le ressort d’un bureau de douane qui constitue, à la fois, le bureau de douane dentrée et le bureau de douane de sortie. C’est un gime en suspension des droits et taxes, il est souscrit lorsquil y a dépassement du délai de contrat de transport, quand le véhicule tombe en panne, à l’arrivée à la destination, etc.

 

4)  Le cabotage

 

 

C’est un régime douanier sollicité par la déclaration de marchandise transportée par la  voie lacustre, maritime, fluviale et maritime ou en bref par voie d’eau qui emprunte un  autre territoire douanier pour rentrer dans le pays en un autre point en raison d’ordre géographique. Ce régime et souscrit par les marchandises en libre pratique et aussi par de marchandise qui ne sont pas en libre circulation. Il faut retenir sur ce point que lorsque les marchandises en libre circulation transportées sous le régime du cabotage sont passibles des droits et taxes à l’exportation ou sont soumises à des prohibitions ou restrictions à l’exportation, le bureau de douane exige, s’il le

juge indispensable, qu’une garantie suffisante soit constituée.

 

 

 

 

 

18 Ib, Art 182, p73


 

5)  Admission temporaire19

 

L'admission temporaire est le gime douanier qui permet l'introduction dans le territoire douanier, en suspension totale ou partielle des droits et taxes, des certaines marchandises importées dans un but défini et destinées à être réexportées, dans un délai déterminé, sans avoir subi de modification, exception faite de leur dépréciation normale par suite de l'usage qui en est fait. La douane naccorde pas le régime de l'admission temporaire lorsqu'il est impossible d'assurer l'identification des marchandises d'importation lors de la exportation néanmoins la douane peut autoriser le recours au gime de l'admission temporaire sans assurer l'identification des marchandises lorsque, compte tenu de la nature des marchandises ou de la nature des opérations à effectuer, l'absence des mesures d'identification n'est pas susceptible de conduire à des abus du régime.

6)  La importation en l’état20

 

C’est ungime douanier qui est souscrit par les déclarations des marchandises catégorisées qui sont dites marchandises exportées avec réserve de retour définies comme étant les marchandises qui sont désignées par le déclarant comme devant être réimportées et à l’égard desquelles des mesures d’identification peuvent être prises par la douane en vue de faciliter leur réimportation en létat; il est opté lors de la deuxième importation d’une marchandise dé importée qui est sortie du pays justement pour une fin bien connue autre que la réparation qui la condition sine qua non pour souscrire ce gime.

Ainsi donc, aucun changement ne doit pas être constaté que la dépréciation normale de la marchandise. Dans la limite de la durée de l’opération envisagée, le délai visé ne peut pas exder 12 mois tandis que sur demande écrite de l’intéressé et pour des raisons jugées valables par la douane, le bureau de douane peut proroger le délai.

Peuvent bénéficier du régime de réimportation en l’état :

 

a) les marchandises destinées à être présentées ou utilisées à une exposition, une foire, un congrès ou une manifestation similaire ;

b) le matériel professionnel ;

 

c) les conteneurs, palettes, emballages, échantillons et autres

 

Marchandises exportées dans le cadre d’une opération commerciale ;

 

d) les marchandises exportées dans un but éducatif, scientifique ou culturel ;

 

 

 

19 Ib, Art 194, p76

20 Ib, Art 205-206, p 79


sportif ;

 

f) les mariels de propagande touristique ;

 

g) les moyens de transport ;

 

h) les marchandises exportées dans un but humanitaire ;

 

i) les animaux vivants destinés aux expositions, aux manifestations sportives et autres.

7)  Perfectionnement actif21

 

C’est ungime douanier qui est souscrit par une déclaration d’importation des marchandises destinées à subir une transformation, une ouvraison ou réparation et à être ultérieurement exportées. Ce gime est également en suspension des droits et taxes à l’importation ; peuvent également bénéficier dugime de perfectionnement actif, les marchandises déjà placées sous un autre gime.

De ce gime découle les deux régimes suivants Le perfectionnement actif suspension et Le perfectionnement actif rembours

ü  Le perfectionnement actif suspension  porte sur des marchandises étrangères destinées à être ultérieurement exportées sous forme de produits compensateurs, sans que ces marchandises ne soient soumises ni aux droits et taxes lors de leur importation, ni aux mesures de politique commerciale.

ü  Le perfectionnement actif rembours porte sur des marchandises étrangères ayant acquitté les droits et taxes lors de leur importation et qui bénéficient du remboursement desdits droits et taxes si elles sont ultérieurement exportées sous forme de produits compensateurs.

Pour terminer ce point il faut entendre par :

 

1. marchandises équivalentes : les marchandises nationales ou importées, identiques par leur espèce, leur quali et leurs caractéristiques techniques à celles qui ont é importées en vue d’une opération de perfectionnement actif et qu’elles remplacent ;

2. produits compensateurs : les produits résultant de la transformation, de l’ouvraison ou de la réparation des marchandises pour lesquelles l’utilisation du régime de perfectionnement actif a éautorisé ;

3. drawback : le montant des droits et taxes à l’importation remboursée en

 

application du régime de perfectionnement actif rembours.

 

 

 

 

 

21 Ib, Art 209-211, p80-81


 

8)  Perfectionnement passif22

 

C’est un gime douanier qui est attribué  à la déclaration de marchandise étant en libre circulation désirant aller subir à l’étranger pour subir la transformation, l’ouvraison ou la réparation pour une réimportation ultérieure. Ne peuvent être placées sous le gime du perfectionnement passif:

a) les marchandises dont lexportation donne lieu à un remboursement ou à une remise des droits et taxes à l’importation ;

b) les marchandises qui, préalablement à leur exportation, avaient é mises à la consommation en exonération totale des droits et taxes à l'importation en raison de leur utilisation à des fins particulières, aussi longtemps que les conditions fixées pour l'octroi de cette exonération demeurent d'application.

Il faut entendre dans ce point par :

 

1. marchandises équivalentes : les marchandises étrangères ou exportées, identiques par leur espèce, leur quali et leurs caracristiques techniques à celles qui ont é exportées en vue d’une opération de perfectionnement passif et qu’elles remplacent ;

2. produits compensateurs : les produits résultant de la transformation, de l’ouvraison ou de la paration des marchandises pour lesquelles l’utilisation du régime de perfectionnement passif a é autorisé.

A retenir l’opération de perfectionnement consiste en une réparation des marchandises, le perfectionnement passif avec recours au système des échanges standard permet d’importer, en lieu et place du produit compensateur, un autre produit, dit «produit de remplacement», tout en conservant le bénéfice du perfectionnement passif. Le gime du perfectionnement passif est apuré par l’importation des produits compensateurs en un ou plusieurs envois ou, dans le cas du système des échanges standard, par limportation des produits de remplacement en un ou plusieurs envois.

9)  Régime de la transformation de la marchandise destinée à la consommation23

 

La transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation est le régime douanier en application duquel les marchandises importées peuvent subir, sous le contrôle de la douane, avant la mise à la consommation, une transformation ou une ouvraison ayant pour effet que le montant des droits et taxes à l’importation

applicables aux produits obtenus est inférieur au montant des droits et taxes qui

 

 

 

22 Ib, Art 223-224, p85-86

23 Ib, Art240-245, p91-93


 

seraient applicables aux marchandises importées. Peuvent également bénéficier du régime  douanier  de  transformation  de  marchandises  destinées  à  la  mise  à  la consommation, les marchandises qui font dé lobjet d’un autre gime douanier. Les ministres ayant les finances et l’industrie dans leurs attributions déterminent, par arté conjoint, les catégories de marchandises et les opérations autorisées pour la transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation. L'autorisation n'est accordée que :

a) aux personnes qui sont établies en République Démocratique du Congo ; b) si la douane peut s’assurer que les produits issus de la transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation ont é obtenus à partir de marchandises importées et que létat initial des marchandises ne peut être économiquement tabli après la transformation ou l’ouvraison ;

1. si le recours au gime ne peut pas avoir comme conséquence de détourner les effets des gles en matière d'origine et de restrictions quantitatives applicables aux marchandises importées ;

2. dans le cas sont remplies les conditions nécessaires pour que le gime puisse contribuer à favoriser la création ou le maintien d'une activité de transformation de marchandises en République Démocratique du Congo sans qu'il soit porté atteinte aux intérêts des producteurs de marchandises similaires établis en République Démocratique du Congo.

A retenir : Les déchets et débris résultant de la transformation des marchandises destinées à la mise à la consommation sont assujettis, en cas de dédouanement pour mise à la consommation, aux droits et taxes à l’importation qui seraient applicables à ces déchets et débris s’ils étaient importés dans cet état. Ce gime douanier est apuré par la mise à la consommation des produits issus de ladite transformation.

 

D.  CONCLUSION PARTIELLE

 

 

Nous voici au terme de notre premier chapitre intitulé : « du cadre conceptuel et théorique ». La bonne lecture de ce chapitre nous a donné une lumre sur ce quon nous parlera dans la suite de ce travail. Ainsi donc, ce chapitre nous a recadré et nous a amené dans la conception douanière de ce travail en nous définissant les différents concepts clés du sujet et les concepts de base dudit travail en amont et nous a fait comprendre lesgimes douaniers, leurs particularités ainsi que leurs applicabilités en aval.

Dans SYDONIA, les informations liées au modèle et type de procédure de la déclaration se retrouvent dans la case une du document administratif unique (DAU).


Tableau n°1 les régimes douaniers

 

CODE DU REGIME

DESCRIPTION (LIBELLE)

03

Constatation déchets et évaporation produits pétroliers

04

Régulations paiement accises locales

10

Exportation définitive

11

Exportation définitive simplifiée

20

Exportation temporaire

21

Perfectionnement passif

22

Opération de transport des marchandises

30

Ré-exportation

40

Mise à la consommation

41

Mise à la consommation simplifiée

42

Mise à la consommation pour location

50

Admission temporaire (suspension totale des droits)

51

Perfectionnement actif

52

Admission temporaire spéciale (suspension partielle des droits)

53

Perfectionnement actif avec changement tarifaire

60

Ré-importation

70

Entrée en entrepôt de stockage

71

Entrée en entrepôt spécial (industriel)

72

Entrée en consignation

73

Entrée en zone franche

80

Transit frontière-intérieur

81

Transit frontière-frontière

82

Transit intérieur-frontière

83

Transit intérieur-inrieur

84

Transbordement

85

Cabotage

92

Déclaration provisoire

Source : Symphorien KASINDI, législation fiscale et douanière congolaise, page 237


CHAPITRE II  DE LA PRESENTATION DU CADRE DINVESTIGATION

 

 

1.   INTRODUCTION PARTIELLE

 

 

Notre étude a pris son champ de recherche la direction générale des douanes et accises. Cest  ainsi, tout au long de notre deuxième chapitre nous avons expliqué et présenté en grande ligne l’établissement qu’a constitué notre délimitation spatiale. La présentation dont nous avons parlée dans le présent chapitre est beaucoup plus visée sur le plan reforme qu’a connue la direction générale des douanes et accises ce qui ne nous empêche pas de parler de l’historique, de l’organisation et du fonctionnement de notre cadre d’investigation.

 

2.   SITUATION GEOGRAPHIQUE

 

Comme  susmentionné dans la délimitation spatiale, notre étude  a é délimitée dans l’espace, la direction générale des douanes et accises au KATANGA la direction est située à Lubumbashi dans la province du haut-Katanga précisément dans la commune de Lubumbashi au numéro 1 de lavenue Lumumba  aux côtés du marché Mzée et la socté nationale de chemin de fer non loin de l’institut supérieur de la statistique de Lubumbashi. La province douanière du Katanga est située au sud de la RDC et forme frontière avec la Zambie, la Tanzanie et lAngola. La direction générale des douanes et accises tient son siège social et administratif à Kinshasa sur boulevard du 30 juin, place royale à l’immeuble SANKURU et exerce ses activités partout sur le territoire congolais.

 

3.   APERÇU HISTORIQUE DE LA DOUANE CONGOLAISE

 

 

a.   De la genèse à la cation

 

Pour parler de la genèse de la douane nous émettrons l’idée  de H. ASAKURA, pour sa part, pense que les origines de la douane se confondent à ce fait, avec celle du commerce international il continue en disant que deux conditions doivent être réunies pour qu’il y ait douane, à savoir : l’existence du commerce d’une part et celle de l’autorité publique, d’un souverain ou d’un chef dautre part24. C’est ce qui distingue des prélèvements douaniers du pillage et de la piraterie.

L’histoire de la douane congolaise est ci ancienne mais cest à partir du 23 février

 

1885 qu'un acte général est édicté à l’issu de la conférence de Berlin, C’est par ce traité que

Léopold II de Belgique a obtenu la reconnaissance de sa souveraineté directe sur le territoire du Congo et que l’Etat indépendant du Congo (E.I.C) est devenu un Etat souverain

 

 

 

24 ASAKURA H., Historique de la douane et des tarifs douaniers, Bruxelles, OMD, 2003


et est confié au roi Léopold II. A cette époque, larticle 4 de l’acte général de Berlin du

 

23 février 1885 interdisait l’établissement du doit dentrée dans le bassin du Congo. Plus tard, l’acte additionnel du 02 juillet 1891 de la conférence de Bruxelles sur la traite des esclaves et le gime des spiritueux autorisera lE.I.C à percevoir le droit de 10% ad valorem sur toutes les marchandises importées et le décret du 09 avril 1892 distingua la perception de droits d’entrée de 10% ad valorem sur les armées, les minutions, la poudre et celle de 6% sur les autres marchandises. Arrivé le 20 novembre 1919 la Belgique a créé à Anvers un bureau douanier chargé de dédouaner pour le compte de la colonie, des marchandises expédiées du port d’Anvers à destination du Congo belge25. C’est en 1949 qu’il y a eu promulgation du décret royal du 19 janvier 1949 portant sur la législation douanière ainsi que l’ordonnance-loi du 06 janvier 1950. Après l’indépendance, dans le souci  délimination de  structures coloniales de la douane congolaise, la construction de celle-ci sest poursuivie par une brigade financre dont les éléments seront versés dans la douane comme service de recherche des infractions douanière ; elle fonctionnait comme une haute direction du ministère des finances.

C’est par l’ordonnance-loi N°79-114 du 05 mai 1979 qu’il y a eu cation de l’office des douanes et accises en sigle OFIDA créé comme un établissement public à caractère administratif, économique et financre doté dune personnalité juridique. Il fut placé sous la tutelle du ministère des finances.

b.  La douane congolaise aujourd’hui 26

 

Du fait de la loi N°08/007 du 07 juillet 2008 et du décret N°09/43 du 03 décembre

 

2009 du premier ministre, l’office des douanes et accises a é transformé en service public dénommé DGDA dotée d’une autonomie administrative et financre relevant de l’autorité du ministère des finances. Cette réforme avait été justifiée par les exigences liées à l’évaluation de système commercial multinational appuyé par les principaux bailleurs des fonds dans un cadre formel avec les institutions de BRETTON WOODS. Mais aussi de la volonté interne dans le but de capitaliser plus de ressources internes pouvant impulser une forte mobilisation des recettes douanières et accisiennes. Ainsi donc, la direction générale des douanes et accises est ladministration douanre de la république démocratique du Congo qui exerce ses activités sur base des trois documents juridiques :

-    Code des douanes

 

-    Code des accises

 

-    Tarif des droits et taxes à l’importation et à l’exportation

 

 

 

25 IBANGWE MBENZELO, rapport de stage effectué à l’OFIDA, L2 SOCIOLOGIE, UNILU, 2009

26 KAYIJAMAHE, J., Notes de cours de lorganisation et fonctionnement de la DGDA, G2Douane, Iss_Lshi, 2018


 

c De l’informatisation de la douane congolaise

 

Aujourd’hui on parle dans le pays développés de la révolution de la moderni et dans d’autres on est en train de parler à ce jour de la révolution de la modernisation du fait qu’un bon nombre de travaux commencent peu à peu à quitter le manuel pour un traitement informatique. C’est ainsi, vu le rendement et la facilité qu’amène l’informatique dans le fonctionnement des entreprises à   ce jour, la DGDA dans le souci d’améliorer le fonctionnement de son organisation et de faciliter les opérations de dédouanement, par la réduction de la durée dans la procédure pour disposer de ses marchandises en importation, exportation et autres, a décidé de quitter la phase manuelle enfin d’opter pour l’informatisation du réseau douanier. La modernisation de la DGDA passe entre autre par l’informatisation de ses procédures douanières et accisiennes, autre fois assurées par les logiciels SYDONIA 2.7 et Sydonia++ maintenant elles sont assurées par le logiciel SYDONIA world. Cette informatisation a apporté à la douane une amélioration dans son travail, le stockage des documents, la communication entre plusieurs services et permet d’assurer le contrôle à distance même de mieux communiquer avec les administrations douanières étrangères. La douane informatisée au Congo est tributaire à l’insuffisance et obstacle qui ane un disfonctionnement dans le travail et est à la base de non réalisation des recettes budgétaire dans plusieurs provinces notamment au Katanga. Les réformes douanières, qui visent la maximisation des recettes et la création d’un environnement douanier favorable aux investissements, sarticulent autour de quatre axes principaux :

Ø  La simplification et facilitation des procédures de dédouanement

 

Ø  Optimisation du dispositif de lutte contre la fraude

 

Ø  Réorganisation des services

 

Ø  Mesures daccompagnement en faveur du personnel

 

 

4.    MISSIONS OU OBJET SOCIAL DE LA DGDA

 

 

La direction générale des douanes et accises estgie par la loi, elle est assignée des plusieurs missions qu’elle doit remplir en faveur de l’Etat congolais. Dont voici-en grosso modo :

a.   Mission fiscale

 

Elle est la mission fondamentale et primordiale que la DGDA doit remplir, cest la perception des droits et taxes pour le compte du trésor à chaque franchise de marchandises soit à l’importation soit à l’exportation et à la production locale des produits dits d’accises. Ainsi la perception des droits et taxes pour les comptes des autres services  devant  œuvrer  à  la  douane  par  protocole  daccord.  La  douane  est  seule


 

compétente pour liquider, percevoir et recouvrer les impôts, taxes, commissions, redevances ou rémunérations quelconques pour le compte d’autres administrations et/ou organismes publics lorsqu’ils sont dus à l’occasion de l’importation et/ou de l’exportation des marchandises.

b.  Mission économique

 

La douane joue un grand le dans l’économie nationale par le fait qu’elle protège l’économie nationale conte les attaques exrieures dont la concurrence étrangère et sécurise l’industrie nationale par les mécanismes entre autre la prohibition, la restriction,… elle doit servir de protecteur des industries locales contre la concurrence déloyale interne ou étrangère par lapplication de taux protecteurs sur les régimes locaux en vue de leur compétitivi sur le marché exrieur ou par l’application des taux élevés sur les produits étrangers dans le but de décourager leur importation sur le territoire national.

c Mission sécuritaire

 

Elle protège le territoire contre la circulation des produits prohibés, les produits pouvant amener des conséquences néfastes tels que les armes, les explosifs,

d.  Mission environnementale

 

La douane a le rôle de lutte pour la protection des espèces menaes de disparition tels que l’okapi ; le bonobo,… sans oublier les espèces de la fot qui contribuent au maintien de climat et qui sont subissent les menaces de disparition sur le territoire national à loccurrence le bois rouge.

5. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DGDA

 

 

Ladministration générale des douanes et accises est un service public ayant bénéficié dès sa création de lautonomie administrative et financière de lEtat congolais sous tutelle du ministère ayant les finances dans ses attributions.

a.  Cadre organique de la direction générale des douanes et accises

 

Direction générale des douanes et accises est constituée par :

 

    Une administration centrale (services centraux)

 

    Des directions provinciales

 

    Des bureaux des douanes

 

    Des représentations à létranger


v   Administration centrale

 

La DGDA est dirigée par une direction générale constituée d’un directeur général assisté des deux directeurs généraux adjoints l’un char de question technique et l’autre de question administrative et financre. Cette direction générale est soutenue par un bureau de coordination considécomme le cabinet de la direction générale.

Aps nous trouvons quinze (15) directions centrales dont les noms suivent :

 

-    Direction de réforme et modernisation

 

-    Direction de la glementation et facilitation

 

-    Direction de la brigade et lutte contre la fraude

 

-    Direction du tarif et règles d’origine

 

-    Direction des autres produits d’accises

 

-    Direction des huiles minérales

 

-    Direction des recettes du trésor

 

-    Direction des ressources humaines

 

-    Direction des finances internes

 

-    Direction des équipements et logistique

 

-    Directions des statistiques, documentation et études économiques

 

-    Direction des affaires juridiques et contentieuses

 

-    Direction des systèmes et techniques dinformation

 

-    Direction de laudit interne

 

-    Direction de la valeur


25

 

 

 

CADRE ORGANIQUE DE L’ADMINISTRATION CENTRALE

 

DIRECTEUR GENERALE

v   Directeur néral

v   Directeur néral adjoint

 

 

 

Zone de Texte: Dir. Des statistiques, DOCUM. Et
études économiques
Zone de Texte: Direct. Des affaires juridiques et
contentieuses.
Zone de Texte: Dir. Des systèmes et technologies
d’informations
Zone de Texte: Direction de l’audit interneZone de Texte: Direction de valeurBUREAU DE COORDINATION

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Zone de Texte: Direct. De réforme et modernisationZone de Texte: Direct. de la règlementation et facilitationZone de Texte: Direct. De la brigade et lutte contre la fraudeZone de Texte: Direction du tarif et règles d’origineZone de Texte: Direct. Des autres produits d’accisesZone de Texte: Direct. Des huiles minéralesZone de Texte: Direction des recettes du trésorZone de Texte: Direct. Des ressources humainesZone de Texte: Direct. Des finances internesZone de Texte: Direct. Des équipements et logistiqueSource : journal official numéro spécial 18 mars 2018


 

 

 

NB : les services centraux sont au niveau de la capitale qui est la ville province de Kinshasa, dans chaque direction énumée ci-haut nous trouvons une ou deux directeurs, des sous- directeurs, des inspecteurs, etc.

v  Directions provinciales

 

La direction générale des douanes et accises non seulement elle a une administration centrale mais elle est aussi organisée dans les directions appelées directions provinciales. A ce jour nous comptons douze (12) directions provinciales localisées sur l’ensemble du territoire congolais dont les noms suivent :

-    Direction provinciale de Kinshasa ville

 

-    Direction provinciale de Kinshasa aéroport

 

-    Direction provinciale de Bandundu

 

-    Direction provinciale de l’équateur

 

-    Direction provinciale de la province orientale

 

-    Direction provinciale du nord Kivu

 

-    Direction provinciale du sud Kivu

 

-    Direction provinciale du Kasaï orientale

 

-    Direction provinciale du Kasaï occidentale

 

-    Direction provinciale du Katanga

 

-    Direction provinciale de Maniema

 

-    Direction provinciale du Bas-Congo

 

v  Bureaux des douanes

 

La direction générale des douanes et accises possèdent des bureaux des douanes dans lesquelles s’effectuent les opérations des dédouanements. Elle a des bureaux des douanes aux frontières ainsi qu’à lintérieur du pays. Chaque bureau de douane est organisé puis identifié dans le système par un code par exemple 722B bureau de douane Kasumbalesa WISKY, 701B bureau de douane Lubumbashi EP ville, etc.

v  Des représentations à létranger

 

La DGDA a des représentations à l’étranger tel qu’à Bruxelles (où se trouve le siège de l’organisation mondiale des douanes OMD), à Mombasa, à douala et à dar- es-Salem. Pour permettre à la douane davoir un contrôle des postes stratégiques.


 

b.  Structure financre de la DGDA

 

La direction générale des douanes et accises gère trois types des finances qui sont :

 

-    Les finances du trésor public

 

Les finances du trésor public comprennent les recettes que la DGDA perçoit pour le compte du trésor public qui comprennent les recettes des droits et taxes des douanes perçus sur les marchandises à chaque franchise des frontières et les droits et taxes des accises locales.

-    Les finances propres

 

La direction générale des douanes et accises un établissement public doté d’une autonomie financière, elle dispose ses ressources propres quelle doit gérer ainsi que des dépenses quelle est obligée dengager pour son fonctionnement. Les finances propres de la DGDA sont organisées en budget propre comprenant les budgets de fonctionnement, d’investissement et de trésorerie.

-    Les finances des services générateurs des législations connexes

 

Les législations connexes constituent un assortiment des textes gaux que la douane est sensée à appliquer pour les comptes des autres établissements connexes à la douane suivant un commun accord sig entre la direction générale des douanes et accises avec lesdits établissements. Ainsi donc, les finances dont on parle dans ce cas sont les recettes qui proviennent de l’application des dites législations.

 

6.   CONCLUSION PARTIELLE

 

 

Nous voici au terminus du deuxième chapitre de notre travail qui s’intitule de la présentation du cadre de notre champ d’investigation. Or, le champ pris d’avance pour mener des investigations est la direction générale des douanes et accises. C’est ainsi, dans ce chapitre nous avons abordé la psentation d’une manière allant  dans les reformes qu’a connues la DGDA jusqu’à ce jour. Ainsi nous avons compris que la douane congolaise accorde des facilités aux opérateurs économiques entre autres : Lenlèvement d’urgence ; paiement échelonné ; régimes économiques et industriels : perfectionnement actif et passif, entreposage en consignation, codes des investissements, conventions particulières, code minier, facilités administratives et fiscales en faveurs des ASBL.

Cette présentation nous permettra de bien situer la DGDA à la frontière et la connaissance de la raison d’être de la direction générale des douanes et accises aux frontières de la république démocratique du Congo. Passons sans plus tarder au troisième et dernier chapitre de notre travail.


 

CHAPITRE III : INCIDENCE DE LA MULTIPLICITE DES SERVICES DE L’ETAT ŒUVRANT A LA FRONTIERE DANS LA MAXIMISATION DES RECETTES DOUANIERES.

 

A.  INTRODUCTION

 

Dans ce chapitre nous allons survoler les difrents services publics qui œuvrent à la frontière en les analysant et en plus donner leurs nécessités à la frontière ; et  puis nous dériveront les incidences de la multiplicité des services de l’Etat à la frontière dans les recettes de la DGDA. En fin nous allons présenter les recettes que la DGDA/Katanga a réalisées durant la période prise en considération dans le présent travail par rapport aux prévisions.

 

B.   ANALYSE DES SERVICES DE L’ETAT OEUVRANT A LA FRONTIERE

 

DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

 

 

Le décret-loi N°036 /2002 du 28 mars 2002 portant désignation des Services et Organismes publics habilités à exercer aux frontres de la République Démocratique du Congo, détermine limitativement claire les services habilités à œuvrer aux frontières de la RDC.

 

Il s'agit notamment de :

 

 

•  la direction générale de migration;

 

•  la direction générale des douanes et accises;

 

•  l'office congolais de contrôle;

 

•  le service d'hygiène publique.

 

 

En plus de ces quatre services, s'ajoute la Direction Centrale de la Police des Frontières de la Police Nationale Congolaise, nouvellement créée, qui vient en appui à ces quatre services et assure la protection et la surveillance physique des frontres.

 

Ensemble, ces cinq services, y compris les concessionnaires (ONATRA, RVA, RVF, SNCC, CVM…) et les services non-apparents, assurent la gestion intégrée des frontières conformément à leurs missions spécifiques. Dans le contexte d’étude nous analyserons en confrontant les missions de services ci-après qui sont officiellement apparents à la frontière en  RDC.


 

1.   La direction générale de migration en sigle DGM27

 

 

a Fonctionnement de la DGM

 

 

La circulation dans les postes frontaliers et frontières est l'apanage de la DGM, en intelligence avec les autres Services publics commis à la sécurité de l'Etat. Cette direction est placée sous la tutelle technique du Ministère de l'Intérieur, décentralisation et sécurité, La Direction Générale de Migration est dirigée par un Directeur Générale secondé par un Directeur Générale Adjoint elle comprend 7

Directions Centrales ainsi que des directions provinciales. b.   Mission de la DGM

La Direction Générale de Migration, D.G.M en sigle, est créée en tant qu’un service public de l'Etat Congolais doté d'une autonomie administrative et financre conformément au Décret-Loi 002/003 du 11 mars 2003. A cet effet, elle est

chargée dexécuter les missions suivantes :

 

 

    L'exécution de la politique du Gouvernement en matière d'immigration

 

  L'exécution sur le sol congolais des lois et glement sur l'immigration et l'émigration

  La Police des Etrangers,

 

  La Police des Frontières entendue comme la gulation des entrées et des sorties du territoire national,

    La délivrance des passeports ordinaires aux nationaux et des visas aux étrangers,

  La collaboration dans la recherche des criminels et malfaiteurs ou des personnes  suspectes  signaes  par  l'Organisation  Internationale  de  la

Police Criminelle Interpol (OIPCI).

 

 

Elle exerce ses activités au niveau des postes frontaliers et frontières, notamment

 

dans les domaines biens spécifiques ci-après :

 

 

 

 

 

 

27 Direction nérale de migration, direction provinciale du Katanga à Lubumbashi, 2019


-    Pour la gestion des flux migratoires

 

        Vérification des documents de voyage ;

 

        Application et exécution des mesures de police sur les migrants

 

        Contrôle transfrontalier ;

 

-    Pour le contre renseignement

 

        Collecte systématique des données personnelles des migrants ;

 

        Gestion des interdictions d'entrée et sortie ;

 

        Elaboration des statistiques sur les migrants ;

 

        Surveillance des personnes « cibles » et endroits stratégique ;

 

        Lutte contre les crimes transfrontaliers organisés

 

        Gestion des voyages officiels et déplacements des personnalités

 

 

2.   Direction gérale des douanes et accises

 

Confer le chapitre deux à partir de la page ……

 

3.   L’Office Congolais de Contrôle28

 

 

a Genèse et Fonctionnement

 

 

LOffice Congolais de Contrôle, en sigle O.C.C,  est une entreprise au service du développement économique, de la protection des consommateurs et de l’environnement en République Démocratique du Congo. La création de l’Office Congolais de Contrôle, est l’aboutissement de soixante ans d’expérience, dont le point de départ se situe en 1949, au moment l’État congolais instaura un programme de vérification des marchandises avant embarquement. LOffice Congolais de Contrôle est de la dissolution de la Société Générale de Surveillance, SGS en sigle, à la suite des mesures de zaïrianisation du 30 novembre 1973. La loi n°74 du 10 janvier 1974 crée une institution nationale de droit public dotée d’une personnali morale, l’Office zaïrois de contrôle (OZAC), à qui est assignée la mission de soutenir la stratégie d’assurance de la qualité, des biens, services et produits, pour qu’en mai 1997 à la libération du Congo par lAFDL, lOffice zaïrois de contrôle change de nom, et devient l’Office congolais de contrôle, OCC en sigle.

Désormais mandataire de l’État, sous la tutelle du Ministère du commerce exrieur,

 

 

 

28 Office congolais de contrôle, direction du Katanga à Lubumbashi, 2019


L'Office est géré par un Directeur Général, assisté d'un Directeur Général Adjoint, tous nommés et relevés de leurs fonctions et, le cas échéant, révoqués par Ordonnance du Président de la République, sur proposition du Gouvernement délibée en Conseil des Ministres.

 

b.   Missions de l’OCC

 

 

En effet, il existait une société à statut privé, de droit suisse, dénommée `Société Générale de Surveillance (SGS) qui, cée en 1919 et dont les attributions étaient quasi-semblables à celles de l'actuel OCC, avait son siège social à Genève.

 

C’est en 1949 que la SGS implanta une filiale au Congo sous la dénomination de Société Congolaise de Surveillance (SCS) dont les principales activités furent:

 

     Assurer le contrôle de la qualiet de la quantides produits du sol ;

 

     Assurer le constat d'avaries ;

 

     Assurer la gestion des silos de Kinshasa ;

 

     Effectuer le contrôle des importations à destination du Congo Aujourd’hui  LOffice  congolais  de  contrôle,  pour  le  compte  de  son  Client institutionnel lEtat Congolais, assure les missions suivantes :

   Contrôle  de  qualité,  de  quantité,  de  conformité  et  de  prix  de  toutes

 

marchandises et produits à l’importation comme à l’exportation ;    Analyses physico-chimique et microbiologique des produits ;

   Prévention des sinistres, et, commissariat d’avaries ;

 

   Contrôles techniques sur les appareils de production, dans le secteur de la sécurité de lenvironnement du travail, de la métrologie légale, de l’industrie et des travaux de génie ;

   Contrôle et certification de la production industrielle nationale ;

 

   Gestion et exploitation de silos, magasins généraux et entrepôts sous douanes ;

   Production des statistiques sur le commerce extérieur et la production nationale,  au  profit  de  la  Banque  centrale  du  Congo  ainsi  que  du


gouvernement congolais pour l’élaboration de la politique économique

 

nationale.

 

A la frontière l’office congolais de contrôle sa présence est sans doute importante

 

dans le cas suivants s’il doit intervenir dans la produre de dédouanement:

 

    Contrôle de la quantité, qualité, conformiet de prix des marchandises

 

    Analyses physico-chimique et microbiologique des produits ;

 

    Prévention des sinistres, et, commissariat d’avaries ;

 

4.   Le service d’hygiène publique29

 

 

a.   Gérali

 

La nation qui a de l’avenir est celle qui protège sa population et cette protection est effective dans plusieurs domaines dont la santé résiste parmi les plus saillants. Ainsi cette protection, dans le domaine de la santé, n’est pas seulement à l’interne mais aussi elle peut se faire à la frontière pour plusieurs finalités. C’est ainsi en RDC, deux services sont mises en place pour remplir cette mission il s’agit notamment de SQUAV(service de quarantaine animale et végétale) qui sen charge de la vérification des animaux à l’entrée dans le territoire national et de la PNHF( programme nationale de l’hygiène à la frontière) qui contribue à la protection de la nation contre la propagation internationale des maladies et l’aider à lutter contre tout évènement pouvant être une Urgence de Sante Publique de Portée Internationale (USPPI).

b.  Missions de la PNHF

 

La PNHF  est un service spécialisé du ministère de la santé publique chargé du contrôle sanitaire aux frontières de la république démocratique du Congo, conformément au glement sanitaire international (RSI 2005), aux accords et conventions internationaux et à la gislation nationale. Il est le point focal national du RSI. Le contrôle sanitaire que fait La PNHF est  sur les voyageurs en trafic international dans le cadre de la surveillance ingrée des marchandises et riposte ; des moyens de transport ; des marchandises (denrées alimentaires, friperies, autres usagés); les restes humains (transfert des cadavres) ; produits pharmaceutiques et cosmétiques, contrôler les produits d’origine toxique, soporifiques, stupéfiants ainsi

que les produits pétroliers et leurs dérivés ; de lhygiène environnementales aux

 

 

29 Programme national de l’hygiène, poste frontière de Kasumbalesa, 2019


 

points d’entrée (propre générale et assainissement) ; la lutte anti-vectorielle au niveau des Etablissements humains, entrepôts publics et privés condés (EPC), des ronefs, véhicules routiers transfrontalières et d’occasion, navires wagons et caboteurs, par la désinfection, la désinsectisation, la dératisation ; le contrôle sanitaire   de   véhicule   d’occasion   et   autre engin à   l’importation   e à l’exportation et en fin le contrôle des documents exigés en trafic international, par exemple le certificat international de vaccination.

La permanence de services de santé à la frontière est ultime pour permettre à l’Etat d’assurer la santé de sa population, vue les difrentes missions que ces services SQUAV et PNHF doivent remplir au bénéfique de la population à la frontière ; par rapport aux études que nous avons faites, ils doivent spécialement être à la frontière uniquement pour :

    surveillance ingrée des marchandises  et riposte  ; des moyens de transport ; des marchandises; les restes humains; produits pharmaceutiques et cosmétiques, contrôler les produits d’origine toxique, soporifiques et stupéfiants quant aux produits pétroliers et leurs dérivés il serait préférable de laisser cette che à la douane qui possède toute une division des produits pétroliers et en cas de conformité et qualielle fera appel à lOCC.

    la  lutte  anti-vectorielle  au  niveau  des  entrepôts  publics  et  privés condés (EPC), des ronefs, véhicules routiers transfrontalières et d’occasion, navires wagons et caboteurs, par la désinfection, la désinsectisation, la dératisation ; le contrôle sanitaire de véhicule d’occasion et autres engins à l’importation et à lexportation.

    la   PNHF à   la   frontr ell s’occuper aussi   de   l’hygiène environnementale aux points d’entrée (propre générale et assainissement) et le SQUAV, à la frontière, a comme mission de contrôle des animaux.

 

C. INCIDENCES DE LA MULTIPLICITE DES SERVICES DE L’ETAT A LA

 

FRONTIERE DANS LES RECETTES DE LA DGDA

 

 

Aps une longue observation de déroulement des opérations de dédouanement à la frontière bien dit de Kasumbalesa ainsi que les interviews faites avec les agents


 

expérimentés de la douanes  puis des difrents services disponibles à la frontière ainsi que des usagers de la douane et les réponses consolidées à notre questionnaire adressé au cadre et expert de la douane nous avons retenu quelques incidences qui sont créées par le fait observé que nous avons démontrée dans les lignes qui suivent ; il s’agit notamment de :

 

a.   L’alourdissement des produres de dédouanement

 

 

Lalourdissement dans ce sens est compris comme étant le fait de rendre plus important et difficile à supporter, la douane qui fait partie des intervenants les plus influents dans le commerce international est astreinte à des gles issues des conventions internationales en existence la CKR (convention de Kyoto révisée) dans le but d’harmoniser et de simplifier les gimes douaniers30 en fin de faciliter le déroulement rapide de transaction de marchandises entre pays dans le commerce international. A cet effet elle ne doit pas bloquer les marchandises en transfert à la frontière, mais cela à Kasumbalesa est favorisé par la présence de plusieurs services qui doivent intervenir dans le processus de dédouanement de marchandises pour exercer chacun une tache selon ses attributions. Aps l’analyse faite ci-haut, le gouvernement a essayé de réduire le nombre des services qui doivent œuvrer à la frontière, ce  qui favorise cet alourdissement est le fait que les missions de ces services sont interactives dans le sens tous les services doivent demander les mêmes documents à l’importateur l’un après lautre. Le temps que l’importateur mettra dans l’accomplissement des formalités de dédouanement constituera un retard dans le recouvrement parce qu’il doit se soumettre simultanément aux exigences de tous les services commis à cet effet; Cet alourdissement est un obstacle quant à l’importateur quà la douane, l’importateur ne paie pas la douane non plus ne recouvre  et l’importateur ne jouit point de sa marchandise. Ainsi donc, lorsqu’il y a retard dans le recouvrement ça une incidence dans les recettes ce qui ne permet pas

à la douane de réaliser les recettes qu’elle est à mesure datteindre dans le temps suite

 

 

 

 

30  La Convention de Kyoto révisée (CKR) a pour appellation officielle la Convention internationale pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers (amendée)”. La Convention de Kyoto d'origine a été adoptée en 1973, lors des sessions du Conseil de l'OMD qui se sont déroulées à Kyoto (Japon), et elle est entrée en vigueur en 1974. Le Protocole d'amendement à la Convention de 1973 a é adop lors des Sessions de 1999 du Conseil de l'OMD, et il est entré en vigueur en février 2006. Des informations supplémentaires sont disponibles à l'adresse suivante: www.wcoomd.org/home_wco_topics_pfoverviewboxes_tools_and_instruments_pfrevisedkyotoconv.ht m


 

à l’intervention des plusieurs services dans le dédouanement pour éviter cela lorsque la douane décide que les marchandises nécessitent une analyse d’échantillons en laboratoire, une documentation technique détaillée ou l’avis d’experts, elle accorde la mainlevée des marchandises avant de connaître les résultats de cette vérification, à condition que la garantie exigée le cas échéant ait é fournie et après s’être assurée que les marchandises ne font l’objet d’aucune prohibition ou restriction. Lors de la planification des vérifications des marchandises, la priorité est accordée à la vérification des animaux vivants et des marchandises périssables et des autres marchandises dont le caracre urgent est accepté par la douane.

 

b.  L’évasion fiscale

 

L’opérateur économique de nature cherche toujours à minimiser les coûts et maximiser les profits, il cherche sans relâche les moyens favorables pour contourner au paiement d’une partie de l’impôt et/ou paiement de la totali en utilisant plusieurs techniques pour échapper aux fiscs. Cela n’est pas seulement la volonté de l’importateur mais aussi par certains canismes qui l’incitent à procéder aux actes ilgaux ou à étudier les faiblesses de la loi enfin de passer inaperçu au contrôle fiscal. Par évasion fiscale31, on sous-entend un évitement légal ou ilgal du système fiscal dun Etat, il sagit de lensemble des comportements du contribuable qui visent à réduire le montant des prélèvements dont il doit normalement sacquitter. S’il recourt à des moyens légaux, lévasion entre dans la catégorie de l’optimisation et à l’inverse si elle  s’appuie sur des techniques illégales ou dissimile la portée véritable de ses acteurs, lévasion sapparente à la fraude. Lévasion fiscale comprend à la fois la fraude et l’optimisation fiscale. Pour fuir l’incidence énumérée au point a ci-haut, plusieurs importateurs préfère passer actuellement quand ils doivent introduire au pays leur marchandises par le bureau non informatisé ou procéder le cas contraire à

la souscription du DDS32  pour profiter des avantages de petits commeants en

 

 

 

31 Rapport du nat, l’évasion  fiscale des capitaux et des actifs hors de France et ses incidences fiscales,  juillet

2012

32 Le Régime commercial simplif Récos

Le COMESA a élaboré le Récos qui a é lan en 2010 en reconnaissance du fait que le commerce transfrontière constituait un élément important du commerce régional. Le Récos vise à formaliser le commerce transfrontière informel CTFI– en mettant en place des instruments et des canismes adaptés aux besoins des petits commerçants transfrontières et décentralisés aux zones frontalières le commerce informel est répandu. Le but de cette initiative est de faciliter l’accès des petits commerçants à ces dispositifs. Le Récos vise les petits commerçants qui importent ou exportent des marchandises dune valeur inrieure ou égale à 2 000 USD et qui figurent sur la liste commune des produits éligibles gociée et approuvée par les deux pays voisins. Le Récos


 

subdivisant la marchandise en petite quantités et la rassembler après la traversée de la frontière, ils épargnent la marchandise au paiement de différents frais qu’elle paierai au bureau de douane s’ils souscrivaient le document douanier du COMESA (DD-COM) et diminue la valeur de la marchandise ce qui impacte désastreusement les recettes de la douane, l’action sera réputée l’optimisation par le fait qu’il est dans son avantage et nenfreint par la loi. S’il trouve des restrictions dans le Récos il fuit pour entrer au pays en utilisant les voies non autorisées à cet effet par le gouvernement ce qui constitue plus qu’un danger pour la population, l’action sera renommé la contrebande33 le cas échéant il procède à l’énonciation des faux éléments qui renseignent sur les marchandises dans le but dêtre épargné de certains contrôles qui lui retiendront à la douane et lui pousseront à engager certaines dépenses. Il est fraude douanière lorsque ce dernier commet la fraude commerciale, ou infraction aux dispositions légale et règlementaires que les administrations douanières sont chargées de faire appliquer commises en vue :

 

-   D’éluder ou tenter déluder le paiement des droits, redevances ou taxes

 

applicables aux marchandises ;

 

-   D’éluder ou  tenter déluder les prohibitions ou  les restrictions applicables

 

aux marchandises ;

 

-   De percevoir ou de tenter de percevoir de manière indue des remboursements, subventions, ou autres versements

-   Dobtenir des avantages commerciaux illicites portant atteinte aux principes

 

et aux pratiques de la concurrence commerciale licite34

 

 

 

 

 

 

 

 

contribue à réduire les coûts pour les petits commerçants et à accélérer la vitesse de traversée de la frontière grâce à l’utilisation dun certificat d’origine simplif et dun document douanier simplifié DDS, en plus de procédures de dédouanement simplifiées. Des agents des Bureaux d’information commerciale BIC– ont édéployés à certains postes-frontières pour aider les petits commerçants   à obtenir des informations sur les procédures de passage des frontières et à remplir les formulaires. Dans le cadre de la coordination des commerçants transfrontières, des Associations des commerçants transfrontières ont été créées dans la plupart des postes-frontières, ce qui améliore la sensibilisation et l’utilisation du Récos. Ladhésion à ces associations nest toutefois pas une condition préalable à l’utilisation du Récos.

33  Par contrebande, on entend des importations ou exportations en dehors des bureaux de douane ainsi que

toute  violation  des  dispositions de  la  législation  douanière  relatives  à  la  détention  et  au  transport  des

marchandises à lintérieur du territoire douanier. Article 393, p133

34 Cours de lOrganisation Mondiale des Douanes sur la fraude commerciale, du 17.06.2002, aux douaniers en

formation, p1


c Tracasseries

 

Par tracasseries, au sens de ce travail est compris comme l’ennui suscité par un homme ou une institution à propos de choses insignifiantes, ces tracasseries sont perpétrées par les services non autorisés dexercer  aux frontières, elles dépassent l’entendement ; les importateurs souffrent souvent quant ils doivent effectuer des importations et des exportations. Plusieurs services interviennent dans l’opération de dédouanement soit de l’accomplissement des formalités douanières jusqu’à la sortie du rayon des douanes dans le territoire douanier, de ces services il s’agit de l’armée, la sécurité civile qui est l’ex DEMIAP (service de détection militaire des actions anti- patries),… ils sont exigeant de fois ils détiennent même le conducteur et demande de l’argent, des charges fictives, ce qui est non justifié dans la comptabilité de l’opérateur économique et non prévisible.

 

D.  SOLUTIONS PROPOSEES

 

 

Pour apporter des solutions aux incidences graves qui menacent les recettes de la douane, nous avons retenu les solutions suivantes dont la mise en pratique garantira la mobilisation des recettes douanière.

 

1.  Pour faire face au problème résultant de l’alourdissement des formalités de dédouanement ; il sera évident de mettre à la disposition d’un importateur un service auquel il doit se soumettre et les restes travaillent en incarnation donc qu’ils ne soient pas apparents dans la procédure mais consulté quand la nécessité l’oblige. Lorsque les marchandises doivent être soumises à un contrôle par d’autres autorités compétentes et que la douane prévoit également une vérification, cette dernière prend les dispositions utiles pour une intervention coordonnée, et si possible simultanée, des contrôles35. Cela sera atteint dans le futur car le gouvernement a instauré par le Décret n°15/019 du 14 octobre 2015 un guichet unique intégral du commerce exrieur qui a abrogé le Décret n°05/183 du 30 décembre 2005 portant institution du guichet unique à l’exportation et à l’importation. Ce guichet unique permet aux intervenants dans le       commerc exrieur   de   dépose de informations   leur   permettant l’accomplissement des formalités officielles à l’importation qu’à lexportation

ainsi favorise le transit. Il est facilite les opérations de pré-dédouanement, le

 

 

35 CKR, p30


 

dédouanement  et  le post  dédouanement.  En  instituant  ce  guichet  unique le gouvernement avait pour mission :

 Sécuriser les recettes du trésor et des difrents intervenants

 

 Faciliter et simplifier les opérations du commerce exrieur

 

 Garantir la traçabilité des opérations dans la chaine logistique

 

 Assurer la transparence des activités des différents intervenants

 

 Fiabiliser les données échanger entre partenaires

 

 Réduire les couts et délais des opérations du commerce exrieur

 

2.  Quant aux conséquences de l’évasion fiscale causée par la multiplicité des services de l’Etat qui sont à la frontière en matière douanière, ce qui est vrai la fraude est permanent dans tous les secteurs de la vie humaine mais l’essentiel est de lutter contre la fraude en mettant en place un ensemble des mécanismes qui aideront à faire face à ce phénomène qui sont notamment :

 

-    La modération du tarif des droits et taxes à l’importation pour les biens de consommation de masses en visant à rendre équitable les usagers dans le paiement des droits et taxes dus à la douane. La plus part des personnes qui militent à échapper les fiscs sont contraint à la pression fiscale qui est insupportable et ne leur permet pas de bénéficier suite à la hausse du pouvoir d’achat  de la population et pour les biens destinées à l’usage personnel les facultés contributives, mis à part lélément moral, poussent les gens à frauder. Si l’on estime que la définition du niveau du tarif dépend du niveau de sacrifices que la collectivité entend imposer aux consommateurs pour protéger les activités nationales et pour mobiliser des recettes tarifaires. Dune part, un tarif trop éle est source de fraude et est  donc inefficace tant du point de vue de la mobilisation fiscale, de l’incitation que de léquipe36

-    La diminution des exigences à la frontière et que le pouvoir reconnu à la douane

 

comme maitre à la frontière dans la procédure de dédouanement lui soit reconnu pour faciliter le déroulement rapide des opérations en cela on ajoute l’incarnation des autres services comme l’OCC, les services de santé publique

(SQAV et PNHF) quarantaine et produits toxiques dans la douane.

 

 

 

 

36 CAHAMBAS, G., Afrique au sud du Sahara : mobilisation des ressources fiscales pour le veloppement, Economica, paris


 

-    Pour le cas de réquisition des documents pour lautorisation seule la douane devra faire cela et le communiquer au dit service, par exemple le certificat vérinaire, de fumigation, de vaccination et autorisation en fin de procéder à l’analyse et les approuver ou les désapprouver, la raison est pour éviter les tracasseries.

3.   Pour lutter contre les tracasseries ; Le gouvernement doit penser à l’éradication de ses services qui créent la désolation vis-à-vis des étrangers importateurs, voulant développer leurs affaires pouvant relancer léconomie et certains agrégat macroéconomiques, qui touche à la dignité de la douane jusqu’à la notoriété de la nation à la frontière et favorisant l’évasion fiscale pour mobiliser et sécuriser les recettes du trésor. A cela procéder à lenlèvement des barrres dans le parcours de marchandises vers la ville et réprimer les personnes trouvées en flagrance usant de l’Etat de tracasserie.  Le suivi rigoureux du  décret n°036/2002 du 28 mars 2002 portant désignation des services et organismes publics habilités à exercer aux frontières de la république démocratiques Congo

 

E.  EVOLUTION DES RECETTES DE LA DOUANE AU KATANGA

 

 

Comparativement dans la période retenue à notre délimitation temporaire, les recettes réalisées de la douane dans la province douanière du Katanga  évoluent d’année en année mêmement avec les assignations que nous allons présenter  dans les tableaux qui suivent  mensuellement et en pourcentage.

 

1.   TRAITEMENT DES DONNEES

 

Selon la présentation, nous avons les mois, les prévisions, les réalisations et les taux d’exécution en dernier lieu. Les prévisions sont déterminées en raison des assignations d’une province à une autre selon les facultés contributives des chaque provinces dans les recettes de la douane en vue de réaliser le montant arpar la loi que la direction générale des douanes et accises doit réaliser pendant un exercice budgétaire quelconque en cours.

Le Katanga est l’une de grandes provinces douanières pourvoyeuses des recettes à la douane ce qui lui procure un niveau des assignations élevé par rapport aux autres provinces. Les tableaux ci-après sont repartis en mois et années.


Tableau n°2 les recettes alisées par rapport aux objectifs budgétaires 2016

 

 

MOIS

PREVISIONS  EN

 

CDF

REALISATIONS

 

EN CDF

TAUX DEXECUTION

 

EN %

Janvier

81624607375,00

41197066467,00

50,47

vrier

87215333907,00

40187108527,75

46,08

Mars

92380286971,00

39716537540,00

42,99

Avril

96943198074,00

35882841854,74

37,01

Mai

95265980114,00

39602101219,50

41,57

Juin

89919795066,00

38931720780,00

43,30

Juillet

74605957466,00

39309647732,00

52,69

Août

71685286707,00

38534136991,50

53,75

Septembre

66602016332,00

32119970218,00

48,23

Octobre

75422027237,00

31681117070,10

42,01

Novembre

68592811787,00

32247157353,00

47,01

Décembre

69280028437,00

28786428182,07

41,55

TOTAL

969537329473,00

438195833935,66

45,20

Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/IRT/vrier 2017

 

 

a)  Interprétation quadrimestrielle (pour chaque 4 mois)

 

Pour ce qui est de ce tableau ci-haut, les assignations sont des 969537329473,00FC l’année déclinées pour le mois de janvier à 81624607375,00FC. Ainsi pour ce mois la réalisation était de 41197066467,00FC; cette réalisation est la plus importante de l’année 2016 en terme de recette et la alisation la moins importante est  de celle du mois décembre 28786428182,07FC, l’évolution de recettes et prévisions dans cette année est complexe néanmoins la prévision de janvier est moins par rapport au 5 mois qui suivent. Les alisations pour ce premier quadrimestre (4 mois) de l’année 2016 ont évoluées d’une manière décroissante tandis que les prévisions ont évoluées inversement donc d’une manière croissante. Quant au deuxième quadrimestre  nous voyons à son premier mois le changement de l’allure de l’évolution de réalisation  en croissance suivant la marche évolutive de la prévision  et second baisse la réalisation. De même que les deux derniers mois de ce deuxième quadrimestre suivent la même marche presque de deux premiers précédents le constant  ici est que les prévisions évoluent de


 

remarquons lévolution d’une manière identique des réalisations     et les prévisions

 

évoluent deux à deux soit :

 

Tableau 3 Comparaison d’évolution des prévisions et recettes

 

Mois

Prévisions

Réalisations

Septembre

66602016332,00

32119970218,00

Octobre

75422027237,00

31681117070,10

Novembre

68592811787,00

32247157353,00

Décembre

69280028437,00

28786428182,07

Source : Par nous même

 

b) Interprétation annuelle

 

 

Pour l’année 2016, les recettes évoluent de façon tendant à la décroissance soit une difrence de 12410638285FC entre les recettes du mois de janvier et les recettes réalisées pendant le mois de décembre. Quant aux prévisions, l’évolution  est pareille aux réalisations avec une difrence entre le premier mois et le dernier mois de l’année de 12344578938FC. A ces difrences nous constaterons que les assignations ont été suresties dès le début de l’année et vers un moment on a connu une évolution des recettes. Aucun mois na dépassé le mois de janvier en alisation tandis que les prévisions des 5 mois qui suivent le mois de janvier sont supérieures à ce dernier.

 

c)  Constatation des écarts et taux d’exécutions

 

-    Constatation des écarts.

 

 

Pour l’année 2016 ; les écarts sont trop élastique cest qui veut dire sont plus grands par rapport aux alisations qu’a fait la direction générale des douanes et accises au Katanga. . Ces écarts tournent aux tours de 40 et 50 % néanmoins l’exception est effective au mois de février l’écart atteint me 63%, ce qui est la conséquence d’une surestimation de alisation  quà la réali des réalisations.


 

Tableau n°4 Constatation des écarts et taux des écarts

 

 

Source : par nous même

 

 

-    Constatation de réalisation

 

Mois

Prévisions

Réalisation

Ecarts en FC

Taux écarts

Janvier

81624607375,00

41197066467,00

40427540908,00

49,53

vrier

87215333907,00

40187108527,75

47028225379,25

53,92

Mars

92380286971,00

39716537540,00

52663749431,00

57,01

Avril

96943198074,00

35882841854,74

61060356219,26

62,99

Mai

95265980114,00

39602101219,50

55663878894,50

58,43

Juin

89919795066,00

38931720780,00

50988074286,00

56,70

Juillet

74605957466,00

39309647732,00

35296309734,00

47,31

Août

71685286707,00

38534136991,50

33151149715,50

46,25

Septembre

66602016332,00

32119970218,00

34482046114,00

51,77

Octobre

75422027237,00

31681117070,10

43740910166,90

57,99

Novembre

68592811787,00

32247157353,00

36345654434,00

52,99

Décembre

69280028437,00

28786428182,07

40493600254,93

58,45

Total

969537329473,00

438195833935,66

531341495537,34

54,80

 

Ce tableau nous démontre que les taux de réalisation ne suivent pas l’évolution des recettes mais ils sont proportionnels aux provisions. Les plus importants est de réaliser un niveau élevé des recettes ou réalisation par rapport à l’appréciation du taux d’exécution par exemple la comparaison entre le mois de juillet et d’aout.


Mois

Ecarts

Réalisations

Taux écarts

Taux réalisation

Janvier

40427540908,00

41197066467,00

49,53

50,47

Février

47028225379,25

40187108527,75

53,92

46,08

Mars

52663749431,00

39716537540,00

57,01

42,99

Avril

61060356219,26

35882841854,74

62,99

37,01

Mai

55663878894,50

39602101219,50

58,43

41,57

Juin

50988074286,00

38931720780,00

56,70

43,30

Juillet

35296309734,00

39309647732,00

47,31

52,69

Août

33151149715,50

38534136991,50

46,25

53,75

Septembre

34482046114,00

32119970218,00

51,77

48,23

Octobre

43740910166,90

31681117070,10

57,99

42,01

Novembre

36345654434,00

32247157353,00

52,99

47,01

Décembre

40493600254,93

28786428182,07

58,45

41,55

Total

531341495537,34

438195833935,66

54,80

45,20

Source : nous même

 

Tableau n°6 Comparaison des recettes de juillet et daout

 

Mois

Ecart

Réalisation

Taux écart

Taux réalisation

Juillet

35296309734,00

39309647732,00

47,31

52,69

Août

33151149715,50

38534136991,50

46,25

53,75

Source : nous même

 

 

Au regard de ce tableau ci-haut, le mois de juillet à les recettes qui sont supérieures au mois d’aout tandis que le taux de réalisation fournit une information contraire soit disant que le mois d’aout est rentable par rapport au mois de juillet et quant aux écarts en se


penchant uniquement au taux, le mois d’aout est préférable au mois de juillet mais en le comparant aux réalisations les mois de juillet est préférable parce qu’il contribue fortement dans les recettes des douanes par rapport au mois d’aout.

 

Tableau n° 7  les recettes alisées par rapport aux objectifs budgétaires 2017

 

 

MOIS

PREVISIONS EN CDF

REALISATIONS EN CDF

TAUX DEXECUTION

Janvier

66310251227,00

31277982245,00

47,17

vrier

66310251227,00

33690803874,00

50,81

Mars

66310251227,00

33189984180,44

50,05

Avril

66310251227,00

31850686516,69

48,03

Mai

64049250544,00

31825735727,31

49,69

Juin

60310251227,00

33285289646,00

55,19

Juillet

71601821870,00

43109594492,00

60,21

Août

68795479467,00

48309619886,70

70,22

Septembre

67111674026,00

39419671966,72

58,74

Octobre

72403633985,00

48598453554,01

67,12

Novembre

65828774642,00

45989368246,30

69,86

Décembre

66470224334,00

38385764005,96

57,75

TOTAL

801812115003,00

458932954341,13

57,24

Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/IRT/vrier 2018

a)  Interptation quadrimestrielle

 

Dans cette année 2017, nous avons remarqué un ajustement des prévisions qui ont suivies l'allure de l’évolution des réalisations. Ainsi, contrairement à lannée précédente le mois de janvier constitue les recettes les moins performantes de lannée. En essayant de comparer les recettes du mois de janvier dans le premier quadrimestre le moins de janvier persiste toujours la dernière dans les alisations. Il est le mois le moins appréc même par rapport  aux  prévisions  qui  ont  é constante  pendant  tous  les  quatre  mois  soit

66310251227,00FC. Quant au deuxième quadrimestre, nous avons constaté aux deux derniers moi une variation considérable des réalisations   soit 43109594492,00FC et

48309619886,70FC et il fallait   attendre au dernier quadrimestre pour observer la plus haute réalisation de l’année qui remonte au mois d’Aout à 48598453554,01FC. Les recettes reste performantes ont é enregistrées dans le troisième quadrimestre


 

Mois

Prévisions

Recettes

Septembre

67111674026,00

39419671966,72

Octobre

72403633985,00

48598453554,01

Novembre

65828774642,00

45989368246,30

cembre

66470224334,00

38385764005,96

Source : par nous même

 

b)  Interptation annuelle

 

Les prévisions dans l’année 2017 sont dans les 60 milliards exception faite dans le mois de juillet et doctobre qui ont des prévisions respectivement

71601821870,00FC et 72403633985,00FC. Contrairement à l’année 2016, cette année dispose des meilleures réalisations au deuxième quadrimestre de même que les pvisions ont été très grandes quant à ces mois.

c)  Constations des écarts et taux des alisations

 

-    Constatation des écarts

 

Tableau n°9 constatation des écarts des réalisations aux prévisions

 

Mois

Prévisions

Réalisation

Ecarts en FC

Taux écarts

Janvier

66310251227,00

31277982245,00

35032268982,00

52,83

Février

66310251227,00

33690803874,00

32619447353,00

49,19

Mars

66310251227,00

33189984180,44

33120267046,56

49,95

Avril

66310251227,00

31850686516,69

34459564710,31

51,97

Mai

64049250544,00

31825735727,31

32223514816,69

50,31

Juin

60310251227,00

33285289646,00

27024961581,00

44,81

Juillet

71601821870,00

43109594492,00

28492227378,00

39,79

At

68795479467,00

48309619886,70

20485859580,30

29,78

Septembre

67111674026,00

39419671966,72

27692002059,28

41,26

Octobre

72403633985,00

48598453554,01

23805180430,99

32,88

Novembre

65828774642,00

45989368246,30

19839406395,70

30,14

Décembre

66470224334,00

38385764005,96

28084460328,04

42,25

Total

801812115003,00

458932954341,13

342879160661,87

42,76

Source : par nous même


 

Les écarts des prévisions aux réalisations sont pertinents du fait qu’ils orientent la direction à la prise des décisions futures de la gestion.  Pour l’année 2017 l’écart le grand est constaau mois de janvier  qui constitue  plus de 52% des recettes non réalisées pour atteindre les assignations  et lécart le plus faible de l’année relève du mois d’aout  où seulement  29,98% des recettes n’ont pas é alisées pour atteindre les assignations.

 

 Constatation des taux des réalisations aux écarts

 

Le taux des réalisations suit les rapports des réalisations aux prévisions multiplié par 100 pour lexprimer en pourcentage. Ce taux n’est pas un meilleur indicateur d’appréciation  des alisations  parce qu’il apprécie par défaut une réalisation faible en recettes et d’un niveau élevé de prévision par rapport aux réalisations fortes ayant des prévisions suresties. Prenons en comparaison les trois mois suivent aout, octobre et novembre ; si l’appréciation se limitait   uniquement  au taux de réalisation le mois d’aout serait préférables de plus que les deux autres aussi longtemps qu’ils disposent de recettes élevées quant au mois daout. Ainsi donc le taux dexécution dans le cadre d’appréciation ne doit pas vraiment  être plus considérable néanmoins le niveau de alisation des recettes comme pour ce mois lappréciation sera faite respectivement le mois d’octobre, le mois de novembre, le mois daout et les restes suivent au prorata de leur niveau des recettes et le mois de novembre en dernier niveau d’appciation

Tableau n°10 Constatation des écarts aux réalisations

 

Mois

Ecarts

Réalisations

Taux écarts

Taux réalisation

Janvier

66310251227,00

31277982245,00

52,83

47,17

Février

66310251227,00

33690803874,00

49,19

50,81

Mars

66310251227,00

33189984180,44

49,95

50,05

Avril

66310251227,00

31850686516,69

51,97

48,03

Mai

64049250544,00

31825735727,31

50,31

49,69

Juin

60310251227,00

33285289646,00

44,81

55,19

Juillet

71601821870,00

43109594492,00

39,79

60,21

Août

68795479467,00

48309619886,70

29,78

70,22

Septembre

67111674026,00

39419671966,72

41,26

58,74

Octobre

72403633985,00

48598453554,01

32,88

67,12

Novembre

65828774642,00

45989368246,30

30,14

69,86

Décembre

66470224334,00

38385764005,96

42,25

57,75

Total

801812115003,00

458932954341,13

42,76

57,24

Source : par nous même


 

MOIS

PREVISIONS EN CDF

REALISATIONS EN CDF

TAUX DEXECUTION

Janvier

68767900535,00

46951137555,00

68,27

vrier

73094059222,00

47313934748,00

64,73

Mars

75888036825,00

50398861182,00

66,41

Avril

78411629498,00

58162126256,00

74,18

Mai

78591886118,00

58775911887,00

74,79

Juin

74175598940,00

68656726875,00

92,56

Juillet

75513139781,60

67199882580,00

88,99

Août

77239961471,45

91744270326,00

118,78

Septembre

72463101053,51

81660584134,00

112,69

Octobre

79943840764,50

86950027439,00

108,76

Novembre

71742134575,00

77933324364,00

108,63

Décembre

70390209929,05

77055520300,00

109,47

Total

896221498713,11

812802307646,00

90,69

Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/IRT/vrier 2019

a.   Interptation mensuelle

 

L’interptation de ce tableau divisera le tableau entier en trois donc nous le commenterons en quadrimestre. Lallure des recettes dans les 4 premiers mois de l’année se difrent de deux prédentes années. Le mois de janvier constitue également quau pdent la faible réalisation de l’année mais appréciable en terme de niveau par rapport aux autres mois de janvier. En ce premier quadrimestre les niveaux des réalisations sont évolutives.

 

Tableau n°12 évolution de recettes et prévisions du premier quadrimestre

 

MOIS

PREVISIONS  EN CDF

REALISATIONS EN CDF

Janvier

68767900535,00

46951137555,00

vrier

73094059222,00

47313934748,00

Mars

75888036825,00

50398861182,00

Avril

78411629498,00

58162126256,00

Source : par nous même

 

Quant au deuxième quadrimestre, les réalisations augmentent davantage jusquà la réalisation de 91744270326,00FC au mois d’aout qui est la réalisation la plus performante de l’année 2018 et il fallait attendre le troisième quadrimestre pour stagner le niveau élevé de réalisations appréciable pour l’année.


 

b.  Interptation annuel

 

Lannée 2018 a connu des prévisions similaires qui ont variées dans les 70 milliard, elles sont élevées comparativement à l’année précédente qui avait un niveau inférieur. Une remarque pertinente, le niveau des recettes ont aussi augmenté jusqu’à dépasser même les prévisions dans certains mois de l’année ce qui donne une bonne impression des réalisations pour la prochaine année.

 

c Constations des écarts et taux des alisations

 

-    Constatation des écarts

 

Pour cette année, les écarts constatés prouvent à suffisance la réalisation des recettes profitables. A cela, par rapport aux prévisions le mois de janvier regorge un écart de réalisation profond soit 31,73% des recettes nos réalisées pour atteindre les prévisions néanmoins cette année les alisations ont é très importantes ; certains mois sont parvenus à des réalisations qui ont dépassées 1es assignations à l’occurrence le mois d’aout,  septembre,  octobre,  novembre  et  décembre respectivement  avec 18,78%  ;

12,69% ; 8,76% ; 0,63% et 9,47%

 

 

Tableau n°13 constatation des écarts des réalisations aux prévisions

 

mois

Prévisions FC

Recettes FC

Ecarts en FC

Ecarts en %

Janvier

68767900535,00

46951137555,00

21816762980,00

31,73

février

73094059222,00

47313934748,00

25780124474,00

35,27

mars

75888036825,00

50398861182,00

25489175643,00

33,59

avril

78411629498,00

58162126256,00

20249503242,00

25,82

mai

78591886118,00

58775911887,00

19815974231,00

25,21

juin

74175598940,00

68656726875,00

5518872065,00

7,44

juillet

75513139781,60

67199882580,00

8313257201,60

11,01

at

77239961471,45

91744270326,00

-14504308854,55

-18,78

septembre

72463101053,51

81660584134,00

-9197483080,49

-12,69

octobre

79943840764,50

86950027439,00

-7006186674,50

-8,76

novembre

71742134575,00

77933324364,00

-6191189789,00

-8,63

décembre

70390209929,05

77055520300,00

-6665310370,95

-9,47

total

896221498713,11

812802307646,00

83419191067,11

9,31

Source : par nous même

 

-    Constatation des taux des réalisations aux écarts

 

S’il faut appcier le taux de réalisation, il est toujours important de regarder le niveau réalisation. Pareil avec lannée 2018 le taux élevé est réalisé au mois d’aout et ainsi le même mois nous présente la réalisation la plus importante de l’année soit le taux de


 

118,78% avec 91744270326,00FC ; une autre réalisation est appréciable celle du mois

 

d’octobre qui est éle tout en ayant un niveau élevé de prévision toute lannée.

 

 

Tableau n°14 constatation des réalisations aux des écarts de prévisions

 

mois

Prévisions FC

Recettes FC

Ecarts en %

réalisation en %

Janvier

68767900535,00

46951137555,00

31,73

68,27

février

73094059222,00

47313934748,00

35,27

64,73

mars

75888036825,00

50398861182,00

33,59

66,41

avril

78411629498,00

58162126256,00

25,82

74,18

mai

78591886118,00

58775911887,00

25,21

74,79

juin

74175598940,00

68656726875,00

7,44

92,56

juillet

75513139781,60

67199882580,00

11,01

88,99

août

77239961471,45

91744270326,00

-18,78

118,78

septembre

72463101053,51

81660584134,00

-12,69

112,69

octobre

79943840764,50

86950027439,00

-8,76

108,76

novembre

71742134575,00

77933324364,00

-8,63

108,63

décembre

70390209929,05

77055520300,00

-9,47

109,47

total

896221498713,11

812802307646,00

9,31

90,69

Source : par nous me

2.   SYNTHESE DU TRAITEMENT DES DONNEES Tableau n°15 des alisations de la période

 

Mois

2016

2017

2018

Janvier

41197066467,00

31277982245,00

46951137555,00

vrier

40187108527,75

33690803874,00

47313934748,00

Mars

39716537540,00

33189984180,44

50398861182,00

Avril

35882841854,74

31850686516,69

58162126256,00

Mai

39602101219,50

31825735727,31

58775911887,00

Juin

38931720780,00

33285289646,00

68656726875,00

Juillet

39309647732,00

43109594492,00

67199882580,00

Août

38534136991,50

48309619886,70

91744270326,00

Septembre

32119970218,00

39419671966,72

81660584134,00

Octobre

31681117070,10

48598453554,01

86950027439,00

Novembre

32247157353,00

45989368246,30

77933324364,00

Décembre

28786428182,07

38385764005,96

77055520300,00

Total

438195833935,66

458932954341,13

812802307646,00

Source : par nous même

 

Le tableau ci-haut nous présente les recettes que la direction générale des douanes et accises a réalisées pendant la période prise en considération dans notre cadre d’étude et nous conduit dire que d’année en année les recettes augmentent comme de l’année 2017 à 2018 cette haute variation à la hausse des recettes est fonction des plusieurs facteurs


 

dont nous citons en existence l’inflation de cours de change 1$ qui dévient équivalent à

 

1600FC ce qui a réajusté les restes de devise à la hausse. Vu l’allure de l’évolution des recettes sans doute l’année suivante sera plus importante à cette dernière, l’appréciation des réalisations sera plus ba sur le niveau de alisation tandis que l’appréciation du

travail va prendre en compte le taux de réalisation.

 

 

Présentation visuelle d'évolution des recettes

dans la période allant de 2016 à 2018


 

100000000000,00

90000000000,00

80000000000,00

70000000000,00

60000000000,00

50000000000,00

40000000000,00

30000000000,00

20000000000,00

10000000000,00

0,00


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Série1

 

Série2

 

Série3


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Serie1 : 2016 ; serie2 : 2017 et serie3 : 2018

 

D’après la visualisation, pendant l’année les alisations sont plus abondantes dans le deuxième semestre de chaque année et pratiquement au mois daout ainsi chaque année a  son niveau de réalisation sur le plan mensuel qui n’est pas loin de réfléchir l’année prédente. Ainsi donc, les alisations sont d’un niveau élevé par rapport aux réalisations aussi longtemps l’administration faisait face aux incidences énumérées ci- haut mais si l’état parvient à lutter fortement à ceux- et à mettre en place les solutions suggérées les recettes vont se multiplier d’avantage.

 

F.  CONCLUSION PARTIELLE

 

En guise de la conclusion de notre troisième chapitre intitulé incidences de la multiplicité

 

des services de l’Etat œuvrant à la frontière dans la maximisation des recettes de la douane;


 

ainsi démont leur importance à la nation pour ressortir après les incidents suivant :

 

-    la lourdeur dans les procédures de dédouanement,

 

-    la facilitation de lévasion fiscale,

 

-    les tracasseries

 

Qui mettent en péril les recettes du trésor et empêchent la mobilisation des recettes de la douane on a retenu quelques solutions pour faire face à ces incidents et mobiliser les recettes de la douane. Comme solutions retenus à cet effet  en dehors de :

 

-     guichet unique ingral du commerce exrieur déjà instauré

 

-     la limitation des services qui doivent exercer à la frontière

 

-    la mise en œuvre des dispositions de la convention de Kyoto révisée

 

Nous citerons l’uniformisation de tous les services de l’Etat devant intervenir  dans le processus de dédouanement, donc incarner ces derniers dans la douane à la frontière et s’ils doivent poser des actes que ça soient fait à l’intérieur après que la douane ait dé encaissé.


 

CONCLUSION GENERALE

 

Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle qui a gravité autour du sujet intitulé : « incidences de la multiplicité des services de l’Etat à la frontière dans la maximisation des recettes de la douane » cas de la frontière de  KASUMBALESA et la période retenue pour notre étude était comprise entre 2016 à 2018.

 

Ainsi donc, dans ce travail l’objectif était de savoir les incidences qui dérivent du fait de la multiplicité des services de l’Etat à la frontière dans les recettes de la douane et chercher les solutions susceptibles de compromettre lesdites incidences à la frontière de la république démocratique du Congo.

 

Dans le premier chapitre consacau cadre conceptuel et théorique, nous avons défini les difrents jargons de la douane et termes pour la meilleure approche à ce travail puis on a expliqué l’essentiel sur les gimes douaniers en rapport avec la législation en vigueur en RDC en donnant leurs particularités et principes d’applicabilité sur le territoire douanier congolais, ainsi nous avons donné une générali sur les régimes douaniers et la catégorisation de ces derniers pour terminer en disant qu’une lecture à noter de ce chapitre permettra au lecteur de mieux appréhender la suite de ce travail.

 

Dans le deuxième chapitre qui s’est attelé à la psentation de la direction générale des douanes et accises, on a donné son historique et situation géographique ainsi son organisation structuro-fonctionnelle et sa structure financière en passant par les missions que la DGDA est astreinte à remplir au bénéfice de la nation. Cela a eu pour but de donner une connaissance approfondi sur l’organisation et le fonctionnement de la DGDA qui est notre champ préférentiel de recherche au lecteur de ce travail.

 

Dans le troisième et dernier chapitre qui a accentué  notre travail est intitulé incidences de la multiplicité des services de l’Etat à la frontière dans la maximisation des recettes de la douane, on a donné les incidences néfastes causées par la multiplicité des services à la frontière au préjudice de la caisse du trésor et en fin on a suggéré les solutions pouvant délivrer le pays de cet handicap et sauver la caisse de l’état.

 

Comme vous le constatez, ce travail a étudié un cas très pertinent qui dépassent l’entendement quant à lEtat qu’aux usagers de la douane soit les importateurs en fin d’en trouver les solutions qui permettront de pallier à ce phénomène. La mise en œuvre de ces solutions seront sans doutent un moyen efficace au bénéfice de l’Etat congolais et subvenir les


 

à cet effets.

 

Pour clore, nous dirons quavec l’adhésion de la république démocratique du Congo à la zone de libre-échange continentale, la suppression de services non autorisé à œuvrer à la frontre va favoriser le déroulement rapide des opérations  et facilitera la mobilisation des recettes à la douane.


 

BIBLIOGRAPHIE

 

i.     OUVRAGES

 

1.   ASURAKURA H., Histoire de la douane et des tarifs douaniers, Bruxelles, OMD, 2003

 

2.   CHAMBAS G., Afrique au sud du Sahara : mobiliser des ressources fiscales pour le développement,  paris, économica, -

3.   MONGA NUMBI ANDE, LEXIQUE DOUANIER ET ACCISIEN, Kinshasa, 1, 2017

 

4.   MPALA MABULA Louis, pour vous chercheur, Lubumbashi, mpala, 2011

 

5.   KASINDI YIMBA S., la gislation fiscale et douanière congolaise, Kinshasa, inédit, 2016

 

 

ii.     NOTE DES COURS

 

6.   KAJIYAMAHE GATO, organisation et fonctionnement de la DGDA, g2 douane, Lubumbashi, ISS, 2018

7.   PINTO et GRAWITZ cités par MBANGALA TIETIE dans le cours d’initiation à la

 

recherche scientifique, g2 Scofi, Lubumbashi, ISS, 2018

 

 

 

iii.          DOCUMENTS OFFICIELS

 

8.   Décret n°11/46 du 24 décembre 2011 portant mesures d’application de l’ordonnance- loi n°10/002 du 20 aout 2010

9.   Décret n° 15/019 du 14 octobre 2015 portant instauration du guichet unique intégral du commerce exrieur

10.  Décret n°036/2002 du 28 mars 2002 portant désignation des services et organismes publics habilités à exercer aux frontières de la république démocratiques Congo

11. Larrêté ministériel n°016/CAB/Min/Fin/2011 du 11 avril 2011 portant mesures d’application de l’ordonnance-loi n°10/002 du 20 aout 2010

12.  Ordonnance-loi n°10/002 du 20 aout 2010 portant code des douanes

 

 

iv.       TFC et MEMOIRE

 

13. BONVE MWALU, G3 comptabilité, Iss_L’shi, 2011

 

14. MBELU KALONJI, G3 comptabilité, Iss_L’shi, 2012

 

15. MASENGO KAMUNGA, G3 comptabilité, Iss_L’shi, 2018

 

16. NKUNDA MASIKA, G3 comptabilité, Iss_L’shi, 2016

 

v.  AUTRES DOCUMENTS

 

17. COMESA en bref publié par lunité communication institutionnelle septembre 2018


(suisse), 2000

 

19. Convention de Kyoto révisée

 

20. Cours de l’OMD sur la fraude commerciale du 17 juin 2002 aux douaniers en

 

formation

 

21. Programme national d’hygne

 

22. Rapport du sénat, France, juillet 2012

 

 

IV. WEBOGRAPHIE

 

23. WWW.GOOGLE.COM


TABLE DES MATIERES

 

EPIGRAPHIE ........................................................................................................................................................ I DEDICA................................................................................................................................................................. II AVANT-PROPOS ................................................................................................................................................ III INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................................................... 1

1.      CHOIX ET INTERET DU SUJET......................................................................................................... 1

 

a.      Choix du sujet............................................................................................................................................. 1 b.  Intérêt du sujet .......................................................................................................................................... 1

2.      PROBLEMATIQUE................................................................................................................................ 2

 

3.      HYPOTHESE........................................................................................................................................... 3

 

4.      METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES..................................................................................... 4 a.                  Méthodes .............................................................................................................................................. 4 b.           Techniques............................................................................................................................................. 4

5.      ETAT DE LA QUESTION...................................................................................................................... 5

 

6.      DELIMITATION DU SUJET................................................................................................................. 6

 

7.      PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL ....................................................................................................... 6

 

CHAPITRE I  DU CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE ...................................................................... 7

 

A.     INTRODUCTION PARTIELLE ....................................................................................................................... 7

 

B.      DU CADRE CONCEPTUEL............................................................................................................................ 7

 

1.      LES CONCEPTS CLES................................................................................................................................. 7 a.                 Incidence ................................................................................................................................................... 7 b.                              Multiplicité ............................................................................................................................................... 7 c.                   Services publics ........................................................................................................................................ 8 d.                         Frontière ................................................................................................................................................... 8 e.                               Maximisation ............................................................................................................................................ 9 f.                      Recettes ..................................................................................................................................................... 9 g.                            Recettes douanières.................................................................................................................................. 9

2.      CONCEPTS DE BASE .................................................................................................................................. 9 a.                   Douane, ..................................................................................................................................................... 9 b.                            Marchandises .......................................................................................................................................... 10 c.                      Exportation, importation et transit ........................................................................................................ 10 d.                          Produits soumis aux législations connexes ............................................................................................ 11 e.                  Les produits daccises .............................................................................................................................. 11

C.     DU CADRE THEORIQUE .......................................................................................................................... 11

 

a.      Générali sur les régimes douaniers .................................................................................................... 11

 

b.      Catégorisation des régimes douaniers ................................................................................................... 12

 

D.    CONCLUSION PARTIELLE ...................................................................................................................... 18


 

CHAPITRE II DE LA PRESENTATION DU CADRE DINVESTIGATION .................................................. 20

 

1.      INTRODUCTION PARTIELLE.................................................................................................................. 20

 

2.      SITUATION GEOGRAPHIQUE ................................................................................................................ 20

 

3.      APERÇU HISTORIQUE DE LA DOUANE CONGOLAISE..................................................................... 20

 

4.      MISSIONS OU OBJET SOCIAL DE LA DGDA ....................................................................................... 22 a.                   Mission fiscale ......................................................................................................................................... 22 b.                      Mission économique ............................................................................................................................... 23 c.                            Mission sécuritaire .................................................................................................................................. 23 d.                            Mission environnementale ..................................................................................................................... 23

5.      ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DGDA ................................................................... 23 a.                             Cadre organique de la direction nérale des douanes et accises ........................................................ 23 b.                              Structure financière de la DGDA ............................................................................................................. 27

6.      CONCLUSION PARTIELLE ...................................................................................................................... 27

 

CHAPITRE III : INCIDENCE DE LA MULTIPLICITE DES SERVICES DE LETAT ŒUVRANT A LA

FRONTIERE DANS LA MAXIMISATION DES RECETTES  DOUANIERES. ............................................. 28

 

A.     INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 28

 

B.      ANALYSE DES SERVICES DE LETAT OEUVRANT A LA FRONTIERE                                              DE LA

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ..................................................................................................... 28

 

1.      La direction générale de migration en sigle DGM ............................................................................... 29

 

2.      Direction nérale des douanes et accises.......................................................................................... 30

 

3.      LOffice Congolais de Contrôle ............................................................................................................ 30

 

4.      Le service dhygiène publique ............................................................................................................. 32

 

C.      INCIDENCES DE LA MULTIPLICITE DES SERVICES DE LETAT A LA FRONTIERE DANS LES RECETTES DE LA

DGDA ................................................................................................................................................................ 33 a.      Lalourdissement des procédures de dédouanement............................................................................ 34 b.      Lévasion fiscale....................................................................................................................................... 35 c.      Tracasseries ............................................................................................................................................. 37

D.     SOLUTIONS PROPOSEES .......................................................................................................................... 37

 

E.      EVOLUTION DES RECETTES DE LA DOUANE AU KATANGA .................................................................... 39

 

1.      TRAITEMENT DES DONNEES ................................................................................................................ 39

 

2.      SYNTHESE DU TRAITEMENT DES DONNEES ......................................................................................... 49

 

F.      CONCLUSION PARTIELLE ......................................................................................................................... 50

 

CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................................... 52

 

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................................ 54

 

TABLE DES MATIERES .................................................................................................................................... 56

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