I
EPIGRAPHIE
« La réussite ne consiste pas seulement à faire comme les autres mais faire ce que l’on peut dans ses capacités est une autre façon de réussir ».
Heritier LWAMBA
DEDICA
Je dédie ce travail à mes parents
III
AVANT-PROPOS
Conformément aux normes de l’enseignement supérieur et universitaire en république démocratique du Congo, il est demandé à tout finaliste en troisième année du cycle de graduat de présenter un travail scientifique qui marquera la fin d’étude du cycle de graduat. C’est ainsi nous avons présenté ce travail qui n’est pas une œuvre personnelle mais un résultat de concours de plusieurs personnes qui nous ne saurons pas énumérer leurs noms dans ce paragraphe mais quelques- uns il s’agit notamment de messieurs PHAMBU narcisse, MATOKO Didier, LUBOTA TSANGA, LIMBAYO bienvenue et Jean-Paul KAJIYAMAHE qui nous ont soutenu d’une manière ou d’une autre pour la réussite de cette œuvre.
Il sera ingrat à notre part de ne pas reconnaitre les sacrifices qu’a manifestés le chargé de cours MONOMOSI MALANDA Timplard pour la direction de ce travail ; en dépit de son travail et emploi du temps, il s’est montré intéressé à notre travail et nous a aidé a réalisé ce dernier. Un tribut de reconnaissance et de gratitude lui soit reconnu pour ce fait indélébile.
Nous adressons aussi nos sincères remerciements à l’institut supérieur de statistique de Lubumbashi de nous avoir encadré dès le début de notre cycle de graduat jusqu’à ce jour. Nous voici à la fin de notre cycle de graduat, nous adressons nos remerciements à tous les professeurs, chefs de travaux et assistants sans oublié les autorités de l’institut de nous avoir encadré scientifiquement et moralement jusqu’à la réalisation de ce travail.
Nos remerciements s’adressent également à la grande communauté religieuse de l’église des témoins de l’évangile éternel, à toutes les autorités et à tous les membres effectifs pour le soutien que vous nous avez accordé pour arriver à ce stade.
Il est de notre devoir de reconnaitre les sacrifices et les bienfaits de nos parents à ce niveau, papa LWAMBA MUZYANDA Alexandre et maman KATUTA SAFI Béatrice, sans leur concours nous n’aurions pas la réalisation de cette œuvre qui est le fruit de leurs volontés et désirs, ils nous ont entrainés à cette vie de la science de notre enfance et maintenant nous réalisons le cycle de graduat. Ainsi nous adressons nos remerciements à tous les membres de la famille LWAMBA; il s’agit notamment de MUZYANDA LWAMBA, KABWE LWAMBA, KIMWANGA LWAMBA, LWAMBA LWA MWANGE et MWANGE LWAMBA.
A cet effet, je profite de cette occasion pour remercier mes collègues avec qui j’ai évolué ensemble, en franchissant le meilleur et le pire de l’univers scientifique jusqu’à aboutir à ce stade nous citerons MULUNDA Florence, MUGANZA Gloire, TSHAMA Elisée, LUKUSA
Nathan, MASANKA Mike, SHAMBUY Patient, MWABI Sven, LUKONYE Carmel, MUSOGA Anuarité, MATSHIK Euphraise, KAPINGA Rebecca,…
En fin je reconnais les bienfaits de papa KUMWIMBA Polydore et maman KELENGA Vivianne et toute sa famille à notre égard, de frère MULOMBI cedrick, Maman MAKIMBA MWAYUMA, monsieur KASOLWA Didier, KABONGO Didier, KAMULETE bienvenue, MWANGE Francine et bien d’autres dont les noms ne figurent pas dans ce paragraphe recevez nos reconnaissances.
A l’éternel notre dernier rempart qui continue à nous donner la vie et la force nous
adressons la gloire et l’adoration maintenant et à tout jamais.
Héritier LWAMBA
INTRODUCTION GENERALE
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET1
a. Choix du sujet
Le monde aujourd’hui évolue à une vitesse exponentielle dans le développement des affaires, la révolution de la technologie est à ce jour la conséquence d’existence de plusieurs produits qui n’ont pas des traces avant l’époque contemporaine ; Les progrès technologiques qui ont conduit à intégrer dans la nomenclature de nouveaux produits tels que le biodiésel et ses mélanges, les accumulateurs électriques au nickel hydrure métallique et au lithium, les consoles et machines de jeux vidéo et autres. Elle est aussi la prétexte de la révolution industrielle qui est un changement dans les méthodes de production industrielle qui bouleverse toute la société au-delà de la seule économie ; les innovations techniques se multiplient et l’essor économique des nations est sans précédent partout. Chaque pays est dans l’aspiration de vendre le surplus de sa production en dehors de ses frontières et demander ailleurs ce qu’il manque pour satisfaire à ses besoins, ce qui justifie la communication entre deux pays et la raison d’être du commerce international.
C’est la raison pour laquelle l’Etat a érigé une administration qui a la mission de percevoir des droits et taxes qui reviennent à l’Etat et effectuer de recouvrement dans le trésor public, à la frontière appelée la douane à chaque occasion de la franchise de la frontière pour l’entrée et/ou la sortie des produits au pays. Ainsi donc, dans le but de protéger sa population contre l’introduction au pays des produits qui peuvent troubler la quiétude nationale sur les plans sécuritaire, sanitaire, éducationnel,… l’Etat a placé d’autres services qui œuvrent au même endroit avec la douane, ce qui est à la base de la présence des nombreux services de l’Etat à la frontière. C’est ainsi, cette multiplicité des services de l’Etat à la frontière a des incidences dans la maximisation des recettes douanières, ainsi donc est notre sujet de recherche qui consistera à démontrer les incidences de la multiplicité des services de l’Etat à la frontière dans la maximisation des recettes douanières.
b. Intérêt du sujet
Comme dit le professeur MPALA louis, tout travail scientifique doit éveiller
l’intérêt de la lecture et fournir un plus pour l’être de lecteur et se terminer par une
appropriation. C’est ainsi, ce sujet présentera un intérêt capital à celui qui l’a édicté, au lecteur, à l’institut, etc.
1 MPALA MBABULA, Pour vous chercheur…, Lubumbashi, éd Mpala, L’shi, 2011, p. 60
Intérêt personnel
L’étude des conséquences de la présence de plusieurs services de l’Etat à la frontière a fait l’objet de plusieurs analyses et a été à la base de multiples conventions en matière douanière. Raison pour laquelle nous avons choisi ce sujet qui sera d’une importance ultime dans ce sens qu’il nous fournira les informations pertinentes dans le cadre de recherche pour résoudre notre inquiétude :
- Il nous donnera une connaissance élargie sur l’ensemble des opérations qui s’effectuent à la frontière et la réalité pratique de passage de marchandise à la frontière,
- Il nous permettra de connaitre avec exactitude les différents services de l’Etat qui œuvrent conjointement avec la douane à la frontière ainsi que leur fonctionnement,
- Il nous aidera à découvrir les conséquences de la permanence de nombreux
services de l’Etat à la frontière dans les recettes douanières,
Intérêt au lecteur
Ce sujet sera d’un intérêt ultime dans ce sens qu’il lui donnera une information claire et précise sur l’ensemble des services présents à la frontière, leurs rôles et utilités pour une nation, ainsi que leurs incidences dans les recettes de la douane.
Intérêt à l’institut
Il sera une base des données et une référence à tous les étudiants et chercheurs qui mèneront leurs études dans ce domaine et en fin il pourra orienter le gouvernement dans ses prises des décisions ; cela pourra occasionner des résultats satisfaisants au bénéfice de la nation ; tant qu’au Congo et ailleurs. Il sera un guide en matière de douane pour plusieurs usagers de la douane qui voudront entrer en communication avec la douane dans le cadre d’importation, exportation aussi même du transit.
Intérêt à la société
Les résolutions auxquelles nous aurons abouti permettront à l’Etat de maximiser ses recettes en matière de douane. Ces recettes permettront à l’Etat d’intervenir dans la vie sociale, économique ainsi dans d’autres domaines pour garantir la paix et la stabilité de la population également à la couverture de charges de collectivité appelées charges publiques.
2. PROBLEMATIQUE
A l’issu du long parcours de nombreux ouvrages en matière de recherche scientifique, on a conclu par dire que tout travail scientifique doit être basé sur un problème observé. La problématique devra permettre de situer le sujet dans un nouveau contexte d’étude et de
discussion, une ou deux questions pertinentes développées dans un ou deux paragraphes distincts2. Dans le cadre de ce travail on a observé la présence de plusieurs services de l’Etat à la frontière ce qui a suscité un sentiment de grande anxiété en nous dans le sens de savoir si cette multitude des services publics à la frontière a des incidences sur la maximisation des recettes douanières. Après l’observation de fait, la question majeure de notre travail est formulée comme suite en deux :
a. Quelles sont les incidences de la multiplicité de services de l’Etat à la frontière
dans la maximisation des recettes douanières ?
b. Quels sont les moyens pour faire face aux incidences causées dans la maximisation des recettes douanières par la multiplicité des services de l’Etat à la frontière ?
3. HYPOTHESE
Selon un bon nombre des auteurs en matière de recherche scientifique lus, nous avons retenu que l’hypothèse veut signifier la réponse à la question que l’on se pose dans la problématique. L’hypothèse est un énoncé affirmatif écrit au présent, déclarant formellement les relations prévues entre deux variables ou plus. C’est une supposition ou une prédiction, fondée sur la logique de la problématique et des objectifs de recherche définis. C’est la réponse anticipée à la question de recherche posée. Cette hypothèse doit également être validée d’où elle doit avant tout être vérifiable3.
En ce qui est de notre problématique nous formulerons les hypothèses ci-après :
- L’alourdissement des procédures de dédouanement, l’évasion fiscale facilitée par la pluralité des législations qui doivent être appliquées simultanément, la contrebande etc. Tous ceux-ci impactent négativement les recettes douanières dans la mesure où les recettes que l’Etat devrait réaliser passent outre soit dans les mains des personnes non légalement reconnues par la loi pour percevoir mais ils le font au dommage du trésor public soit l’importateur ne paie rien ce qui est un manque à gagner à l’Etat en échappant les services de l’Etat pour motif des lourdeurs dans les procédures de dédouanement, tracasseries par des gens de l’Etat commis à d’autres fins, etc.
- La mise en œuvre rigoureuse et effective du décret n° 15/019 du 14 octobre 2015 portant institution d’un Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur(GUICE) et le respect catégorique de maintenir et veiller à la véracité des services habilités à œuvres à la
frontière selon les édits des dispositions légales du décret n°036/2002 du 28 mars 2002
2 Guide de présentation et de rédaction d’un travail scientifique, université de Neuchâtel (Suisse), 2000, p14
3 MANGALA TIETIE, notes de cours d’IRS, G2 Scofi_ jour, ISS, 2018, p24
portant désignation des services et organismes publics habilités à exercer aux frontières de la république démocratiques Congo.
4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
L’hypothèse de travail étant formulée, nous devons énoncer les méthodes et techniques de recherche qu’on a utilisées pour atteindre le but de notre travail. De par notre sujet de recherche, cela peut déjà vous donner l’idée des méthodes qui seront utilisées ainsi que des techniques exploitées pour aboutir à une bonne fin.
a. Méthodes
La méthode est définie comme étant l’ensemble des règles pour conduire raisonnablement, logiquement nos pensées. En d’autres mots, c’est l’ensemble de voix à suivre pour atteindre le but qu’on s’est fixé4. Pour atteindre les objectifs du sujet soumis à notre travail nous avons utilisé les méthodes suivantes :
Ø La méthode descriptive : cette méthode nous sera utile pour décrire chaque service de l’Etat, ces différents documents utilisés, ainsi que son organisation et son fonctionnement.
Ø Méthode génétique5 : cette méthode cherche la genèse des évènements, c’est- à-dire les antécédents. La génétique pose les questions : quand ? Pourquoi ? comment ? il s’agit d’un processus se déroulant dans le temps, c’est-à-dire d’une explication diachronique. Elle nous permettra de s’avoir plus sur les différents apparats que l’Etat a dotés à la DGDA pour faire face aux incidences dont fait l’objet de notre sujet de recherche.
b. Techniques6
Chaque méthode peut avoir des étapes ou des moyens dont elle se sert dans l’ensemble qu’on appelle techniques7. En ce qui est de notre travail nous avons fait usages des techniques ci-dessous :
Ø Technique d’observation participante : quand l’observateur y participe, y est accepté jusqu’à se faire intégrer au groupe infiltré et à être oublié comme observateur. Cette technique nous permettra des recueillir des informations à la source ; dans la même optique cette technique aura de l’impact lors de notre
stage d’un mois à la DGDA.
4 MPALA MBABULA, op.cit. p. 68
5 MANGALA, T, Op.cit. , g2 Scofi, 2018, p.26
6 Ib., p.28
7MPALA MBABULA, op.cit., p69
contraint à poser des questions précises, libellées d’avance en suivant l’ordre prévu. Cette technique nous aidera de connaitre sans doute ce que les interviewés pensent sur le sujet et les connaissances qu’ils possèdent sur la frontière,…
Ø Technique du questionnaire ouvert : utilisation des questions rangées et
précises. L’enquêté y répond librement.
NB : toutes ces trois techniques seront utilisées conjointement pour nous permettre des recueillir des données fiables et certaines.
5. ETAT DE LA QUESTION
Pour aborder ce sujet, nous avons passé un bon moment dans la lecture de TFC et mémoire ayant abordé le domaine dans lequel nous adresserons nos recherches pour avoir une lumière sur les résultats attendus et dire que nous ne sommes pas le premier à aborder ce domaine de recherche, il y a un nombre abondant des personnes qui ont déjà aborder ce domaine de recherche sous un autre angle.
Quelques-uns sont les suivants :
Ø BONVE MWALU Clémentine dans son travail de mémoire en comptabilité défendu en 2011 à la statistique, son sujet était intitulé : « la problématique du guichet unique de Kasumbalesa face à l’évasion fiscale au Katanga. » Elle formulé sa problématique comme-ci : l’instauration du guichet unique contribue-t-elle à la maximisation des recettes de l’Etat et quelle en est impact économique et social au Katanga ? L’hypothèse formulée était la suivant : l’instauration de guichet unique contribuera dans une proportion moins négligeable à la maximisation des recettes de l’Etat pour enfin aboutir à une amélioration de sa situation économique au niveau de la province du Katanga.
Ø NKUNDA MAKASI Bonny dans son travail de fin du cycle de graduat en comptabilité défendu en 2016 à la statistique, son sujet s’intitule : « analyse de la procédure de recouvrement des taxes douanières » ; il a formulé deux hypothèses :
- En quoi consistent les règles juridiques qui régissent l’établissement et la
perception des impôts auxquels sont astreints les assujettis ?
- Quel est l’impact de la procédure de recouvrement sur les recettes
douanières ?
En formulant les hypothèses suivantes :
- Les règles juridiques régissent l’établissement et la perception des impôts
auxquels sont astreints les assujettis consisteraient en la détermination de la
matière imposable, la fixation de l’assiette de l’impôt, la fixation du taux et
la détermination des modalités de perception des impôts et taxes.
- Le recouvrement des taxes douanières à la DGDA aurait un impact positif frappant les marchandises à l’importation et à l’exportation étaient dument perçus de manière à éviter la fraude douanière ou l’évasion fiscale.
Ceci nous a donné une lumière pour éviter des redits de ce qu’ont dit nos prédécesseurs mais nous allons toucher certains points qu’ils n’ont pas abordés pour distinguer notre sujet de travail de ceux des anciens dans ce domaine.
6. DELIMITATION DU SUJET
A ce point, la théorie en matière de recherche scientifique stipule que le scientifique doit déterminer son champ d’action et de la recherche au préalable pour éviter de répondre aux questions qui ne lui sont pas posées, délimiter un sujet c’est le circonscrire, l’orienter dans un cadre précis de discussion.
En ce qui est du sujet de notre recherche, il sera délimité dans le temps ainsi que dans l’espace.
a. Délimitation temporaire
Dans l’objectif de fournir à la fin de ce travail des informations pertinentes et minutieuses qui peuvent aboutir à la prise des décisions prochaines, nous avons préféré mener nos recherches pour la période allant de 2016 à 2018 en fin de présenter de données récentes pour la meilleure prise de gestion.
b. Délimitation dans l’espace
Pour bien situer dans l’espace notre sujet, nous prendrons la direction générale des douanes et accises DGDA en sigle comme notre champ d’investigations et spécialement dans la province du Katanga selon la répartition des directions provinciales (DP) à la DGDA.
7. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL
Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, ce travail comporte quatre chapitres que nous allons présenter d’une manière sommaire qui sont les suivants :
Chapitre 1er Du cadre conceptuel et théorique
Chapitre 2e De la présentation du cadre d’investigation
Chapitre 3e Incidences de multiplicité des services de l’Etat œuvrant à la frontière dans la maximisation des recettes douanières.
CHAPITRE I DU CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
A. INTRODUCTION PARTIELLE
Ce chapitre consistera à l’explication de l’ensemble des concepts clés donc constituant notre sujet de recherche ainsi que les concepts de base qui sont liés au domaine de recherche que nous avons opté. C’est ainsi, la compréhension de ce présent chapitre vous ouvrira une lumière de bien appréhender la suite de ce travail. Dans le présent chapitre, en dehors de l’introduction partielle et conclusion partielle, nous parlerons de la définition de concepts clés ainsi que de concepts de base.
B. DU CADRE CONCEPTUEL
Dans ce point, nous définirons et expliquerons les différents concepts inhérents à notre sujet de recherche. Nous définirons premièrement les concepts clés du travail et deuxièmement les concepts de base.
1. LES CONCEPTS CLES
Ce point consiste à définir et expliquer les concepts constitutifs de notre sujet qui sont les suivants :
a. Incidence
Elle est un concept utilisé dans nombreux domaines, dans chaque discipline on l’attribue une définition. Prenons le cas de la médecine, l’incidence est comprise comme une extension nouvelle au sein d'une population délimitée et pendant une période donnée d’une maladie. En physique, qui parle de l’incidence nous voyons l’impact d'un flux de particules sur une surface ou d’un angle formé par la direction d'un corps en mouvement ou d'un flux avec la surface du corps rencontré. Dans le sens de ce travail, le mot incidence à le sens d’un effet constaté au travers de ou répercussion de, selon le sujet.
b. Multiplicité
C’est un mot emprunté du latin multiplicitas de même sens que nombre considérable, pluralité, il désigne le caractère de ce qui est multiple, de ce qui a plusieurs aspects par opposition à unicité. Il est synonyme des variétés et diversité définie comme caractère de ce qui présente des aspects différents, voire opposés.
Au sens de ce travail, la multiplicité explique la combinaison des services publics ayant les missions différentes attribuées par l’Etat à exécuter conjointement au même endroit. Ce qui justifie la diversité, non pas au sens socio-culturel selon les américains, qui veut dire amener les personnes des sexes, cultures, croyances, races, tailles différents à vivre et travailler ensemble sans discrimination et constituer une même communauté mais au
sens des services publics. Le dictionnaire Larousse définit multiplicité comme caractère de ce qui est en très grand nombre et présente une grande diversité (caractère de ce qui est diffèrent)8.
c. Services publics
On peut définir les services publics dans un sens organique et matériel :
Au sens organique, le service public est une organisation formée d’agents et de moyens matériels destinée à accomplir certaines dispositions, au sein d’une administration.
Au sens matériel du terme, le service public est un organisme à vocation générale. Il a pour but primordiale de satisfaire l’intérêt général, et donc ne pas recourir aux exigences de rentabilité de rentabilité ou rechercher le profit à la différence avec des entreprises.
Dans le contexte, les services publics désignent l’ensemble des administrations que l’Etat
place à la frontière pour un but bien éclairci dans l’intérêt général ou de la nation.
d. Frontière9
La frontière signifie une zone naturelle (généralement historique) délimitant par sa spécificité naturelle ; deux contrées, deux Etats, deux structures politiques différentes. Elle désigne littéralement une limite bordant un territoire délimitant deux territoires. Cette expression est donc politique quoique cette limite soit naturelle. Dès le XIVe siècle, l’argument de frontière constitue le premier critère juridique pour prétendre délimiter deux territoires politiques distincts aujourd’hui, l’expression désigne plutôt une zone naturelle délimitant deux politiques au sens de stratégie
« manière de faire », au sein d’un même Etat. Les Frontières de la République Démocratique du Congo sont héritées de la colonisation conformément aux Conventions, Accords, Arrangements, Déclarations, lettres, notes, Procès-verbaux et Protocoles.
Dans le sens de ce travail, la frontière désigne, comme dit précédemment, une zone naturelle (généralement historique) délimitant par sa spécificité naturelle ; deux contrées, deux Etas, deux structures politiques différentes constituant une voie légale de passage des marchandises à l’entrée et à la sortie du pays. Ce qui exclue la conception des frontières dont le passage de marchandises constitue une contrebande10 lorsque les marchandises entrent au pays par les voies nos autorisées
par la loi.
8 www.google.com, multiplicité selon le dictionnaire petit Larousse
9 www.google.com, frontière selon le dictionnaire petit Larousse
10 Ord-loi N° 10/002 DU 20 Aout 2010 portant code des douanes, journal officiel de la RDC art 393, RDC, p.133
e. Maximisation
La maximisation est l’atteinte d’un point du haut niveau. Dans le sens de ce travail la maximisation désigne la réalisation des recettes douanières du haut niveau qui sont sans précédente ou qui dépassent favorablement les attentes du gouvernement.
f. Recettes11
Il représente les valeurs ou des réalisations financières ou non qu’une entité économique ou sociale acquiert moyennant différents reçus en liquidité et entrainent un encaissement immédiat. Recettes fiscales est le montant que l’Etat perçoit dans son compte sur toutes les activités exercées sur son territoire suivant un taux exprimé en pourcentage.
Dans le cadre de ce travail nous parlerons de recettes du point de vu finances publiques12 où nous trouvons les recettes budgétaires fiscales qui désignent toutes les sommes d’argent versé à l’Etat pour le paiement de l’impôt où le résultat enregistrés au cours de derniers années et d’une manière comptable elles sont définies comme le montant total des sommes d’argent gagnées ou reçues qui sont entrées en caisse pendant un moment donné.
g. Recettes douanières
La définition des recettes nous conduit à définir les recettes douanières comme étant l’ensemble des réalisations financières que la douane enregistre au cours d’une période déterminée. Par recettes douanières dans ce travail, on entend l’ensemble des encaissements que la douane réalise dans les opérations de dédouanement en cas de transit, importation et exportation.
2. CONCEPTS DE BASE
Dans ce point, nous allons expliquer et définir quelques concepts utilisés dans le domaine de notre recherche, qui seront utilisés dans notre travail dans son développement. Ces différents concepts sont définis dans le but de permettre tout lecteur de ce travail d’avoir une meilleure compréhension du travail. Les concepts de base sont les suivants :
a. Douane,
La douane est un concept qui revêt plusieurs définitions qui sont expliquées par plusieurs livres. Nous allons retenir les trois sens suivants pour expliquer le concept
douane dans le sens du travail qui sont entre autre :
11 MBELU KALONJI, TFC en comptabilité, Iss_L’shi, 2012, p. 7
12 MASENGO KAMUNGA, TFC en comptabilité, Iss_L’shi, 2018, p.14
franchise de la frontière ;
- Elle est considérée service de l'Administration publique chargé de percevoir les taxes sur l'entrée et la sortie des marchandises et d'empêcher les importations ou les exportations prohibées
- Le troisième sens est plus récent qui définit la douane comme une science, matière ou technique qui dispose des codifications et des règles dont l’observation nécessite une initiation, une formation ou un enseignement des utilisateurs
b. Marchandises13
Les marchandises sont comprises comme un ensemble d'objets ou de produits considéré comme matière d'une transaction commerciale, produit destiné à être acheté et vendu.
Selon le dictionnaire Larousse, la marchandise est un objet qui est produit ou acheté en quantité pour être revendu publiquement avec un bénéfice.
Selon le code des douanes, les marchandises désignent toutes choses, sans exception, telles que matières brutes ou ouvrées, denrées, animaux, véhicules, instruments de paiement (monnaies métalliques ou fiduciaires), effets publics, titres de sociétés, originaires ou non de la République Démocratique du Congo, commerçables ou non, ayant ou non une valeur commerciale, soumises ou non aux droits et taxes à l’importation ou à l’exportation ; à cette conception nous avertissons tout lecteur de ce travail de ne pas comprendre le concept marchandise au sens comptable où elle est distinguée des mobiliers et autres actifs immobilisés mais tout ce qui se trouve à côté de l’être humain vivant et susceptible de se présenter à la douane soit pour entre au pays soit pour sortir est marchandise. L’exclusion est à l’être humain vivant qui n’est pas considéré comme marchandise mais son cadavre en est un cas.
c. Exportation, importation et transit
Ces trois concepts sont couramment utilisés dans les transactions commerciales entre deux pays.
- Exportation, elle est définie comme une opération de transfert de marchandise en dehors des frontières territoriales en raison de consommation
ou commercialisation dans un pays tiers dit étranger. Cette définition dégage
13Ib, Art5 point 26, p8
deux critères pour parler de l’exportation qui sont premièrement la présence
d’une marchandise et deuxièmement la sortie du pays.
- importation, elle est une opération contraire à la première qui est l’exportation ; quant à elle, elle est définie comme une opération d’introduction au pays des marchandises en provenance de l’extérieur dans le pays pour la consommation ou la commercialisation. Elle présente deux critères cette définition qui sont la présence d’une marchandise et le mouvement d’entrer des marchandises.
- Transit, c’est une opération particulière qui consiste au passage des marchandises en importation ou exportation dans un pays qui n’est pas de destination en raison de situation géographique ou à besoin ; le terme transit est également employé dans le cas de transfert de marchandise d’un bureau de douane à un autre de même pays pour la suite de procédure de dédouanement.
d. Produits soumis aux législations connexes
C’est un ensemble des produits qui nécessitent l’application des législations supplémentaires à la législation douanière en raison de leur caractère particulier. Souvent ces produits nécessitent au préalable des autorisations avant leur importation et/ou exportation dans le but de protéger la stabilité et la paix intérieure qui sont les quelques-uns suivant : l’alcool, les boissons alcooliques ou alcoolisées, les billets de banque, les médicaments, les vêtements usagés, les produits alimentaires, autres produits végétaux et minérales, les armes à feu et munitions, les animaux vivants, les vivres frais, les marchandises en sacherie, les aéronefs et bâtiments de navigation maritime, fluviale ou lacustre, etc.
e. Les produits d’accises
Les produits d’accises sont un nombre de produits limitativement énumérés par la loi qui sont passibles au paiement de droits d’accises à la production locale et de droits de consommation à l’occasion de l’importation.
C. DU CADRE THEORIQUE
Dans ce cadre théorique nous nous en chargerons de survoler les régimes douaniers pour fournir une lumière au lecteur de travail.
a. Généralité sur les régimes douaniers
La pratique des régimes douaniers n’est pas récente à la douane, elle a fait preuve
d’existence dès les temps anciens. Ils sont réglementés par l’accord des conventions
régimes douaniers au travers le pays membre de l’organisation mondiale des douanes
en sigle OMD.
1. Définition
Qui parle de régime douanier, nous entendons une qualification attribuée à une déclaration en douane qui débute dès l’arrivée des marchandises à la frontière. Il est obligatoire pour une déclaration de mentionner le régime douanier parce qu’il constitue l’une des destinations des marchandises à la douane selon les dispositions des articles 112 et 144 du présent code des douanes qui est Ord-loi N° 10/002 du
20 Aout 2010 portant code des douanes.
2. Nécessité
Le régime douanier est très nécessaire car il permet de donner une orientation au vérificateur dans l’exécution de son travail pour traiter une opération de dédouanement. Ainsi donc, il est impossible de traiter une déclaration sans régime douanier assigné à cette déclaration et il est même une infraction en cas d’erreur dans le remplissage d’un régime douanier assigné à la déclaration puisque tous les régimes douaniers ne sont pas traités de la même manière bien que la procédure est la même mais aussi il y a quelques nuances.
b. Catégorisation des régimes douaniers
- Des régimes de droit commun ;
- Des régimes suspensifs et des régimes douaniers économiques
1. Les régimes de droit commun
Ici nous trouvons les régimes de la mise en consommation et de l’exportation à titre définitif qui sont les régimes du droit commun parce qu’il y a paiement des droits et taxes sauf en cas d’exonération des certains produits à l’occasion de l’importation et/ou de l’exportation.
1) De la mise en consommation
La mise en consommation est le régime douanier qui permet aux marchandises importées d’être mises en libre circulation dans le territoire douanier de la République Démocratique du Congo après paiement des droits et taxes à l’importation éventuellement exigibles et accomplissement de toutes les formalités douanières nécessaires14. La libre circulation veut dire la marchandise ne sera plus
subordonnée à des conditionnalités à la douane, elle acquiert la nationalité
14Ib, Art146, p62
congolaise et devra être entièrement consommée définitivement en république démocratique du Congo. Il faut retenir ici que les marchandises mises à la consommation perdent leur statut de marchandises en libre circulation lorsque les droits et taxes à l'importation afférents à ces marchandises sont remboursés ou remis.
2) De l’exportation à titre définitif15
L'exportation à titre définitif est le régime douanier applicable aux marchandises en libre circulation qui quittent le territoire douanier et qui sont destinées à demeurer définitivement en dehors de celui-ci. Ce régime est applicable aux marchandises produites localement.
2. Des régimes suspensifs et des régimes douaniers économiques
Parlant des régimes suspensifs et des régimes douaniers économiques, nous trouvons la suspension des droits et taxes. Ils ont un caractère assez particulier du fait qu’ils sont souscrits dans le cas où l’on veut assigner un nouveau régime à une même marchandise. Ces régimes nécessitent une autorisation avant leur souscription émanant du directeur général de la direction générale des douanes et accises. Ces régimes mettent en utilisation les trois fonctions suivantes: Entreposage, admission temporaire et l’utilisation.
Dans ces régimes nous trouvons les régimes suivants :
1) Le régime de l’entrepôt des douanes16
Le régime de l'entrepôt de douane est le régime en application duquel les marchandises importées ou à exporter sont stockées sous contrôle de la douane pour une durée déterminée, dans un lieu désigné à cet effet, en suspension des droits et taxes à l’importation ou à l’exportation. Sauf dispositions contraires, la mise en entrepôt de douane suspend l'application des prohibitions et autres mesures économiques, fiscales ou douanières dont sont passibles les marchandises. La durée de séjour des marchandises sous le régime de l’entrepôt de douane est limitée à 1 an pour l’entrepôt de douane public et 3 ans pour l’entrepôt de douane privé.
2) Du transit douanier17
C’est un régime douanier sollicité pour la déclaration de marchandise qui sollicite le territoire douanier en raison d’ordre géographique. Les opérations de transit doivent être effectuées dans le délai et, le cas échéant, suivant l’itinéraire fixé par le bureau de
douane de départ. Lorsque les marchandises en transit douanier sont celles dont la
15 Ib, art 246, p93
16 Ib, Art 156, p65
17 Ib, Art 175, p70
soumet à des mesures strictes de contrôle et prend les dispositions nécessaires pour informer et mettre à contribution les autorités publiques intéressées. Sont autorisées sur le territoire douanier les opérations de transport en transit douanier des marchandises :
1. d’un bureau de douane d’entrée à un bureau de douane de sortie ;
2. d’un bureau de douane d’entrée à un bureau de douane intérieur ;
3. d’un bureau de douane intérieur à un bureau de douane de sortie ;
4. d’un bureau de douane intérieur à un autre bureau de douane intérieur. Dans le cas pratique dans le territoire de la république démocratique du Congo, le transit est défini comme une opération de transfert de marchandises d’un bureau de douane à un autre sous un principal obligé en garantie le cas échéant sous Escort de la douane pour les raisons de la sécurité de la base imposable.
3) régime douanier du transbordement18
Le transbordement est le régime douanier en application duquel s’opère, sous contrôle de la douane, le transfert de marchandises qui sont enlevées du moyen de transport utilisé à l’importation et chargés sur celui utilisé à l’exportation, ce transfert étant effectué dans le ressort d’un bureau de douane qui constitue, à la fois, le bureau de douane d’entrée et le bureau de douane de sortie. C’est un régime en suspension des droits et taxes, il est souscrit lorsqu’il y a dépassement du délai de contrat de transport, quand le véhicule tombe en panne, à l’arrivée à la destination, etc.
4) Le cabotage
C’est un régime douanier sollicité par la déclaration de marchandise transportée par la voie lacustre, maritime, fluviale et maritime ou en bref par voie d’eau qui emprunte un autre territoire douanier pour rentrer dans le pays en un autre point en raison d’ordre géographique. Ce régime et souscrit par les marchandises en libre pratique et aussi par de marchandise qui ne sont pas en libre circulation. Il faut retenir sur ce point que lorsque les marchandises en libre circulation transportées sous le régime du cabotage sont passibles des droits et taxes à l’exportation ou sont soumises à des prohibitions ou restrictions à l’exportation, le bureau de douane exige, s’il le
juge indispensable, qu’une garantie suffisante soit constituée.
18 Ib, Art 182, p73
5) Admission temporaire19
L'admission temporaire est le régime douanier qui permet l'introduction dans le territoire douanier, en suspension totale ou partielle des droits et taxes, des certaines marchandises importées dans un but défini et destinées à être réexportées, dans un délai déterminé, sans avoir subi de modification, exception faite de leur dépréciation normale par suite de l'usage qui en est fait. La douane n’accorde pas le régime de l'admission temporaire lorsqu'il est impossible d'assurer l'identification des marchandises d'importation lors de la réexportation néanmoins la douane peut autoriser le recours au régime de l'admission temporaire sans assurer l'identification des marchandises lorsque, compte tenu de la nature des marchandises ou de la nature des opérations à effectuer, l'absence des mesures d'identification n'est pas susceptible de conduire à des abus du régime.
6) La réimportation en l’état20
C’est un régime douanier qui est souscrit par les déclarations des marchandises catégorisées qui sont dites marchandises exportées avec réserve de retour définies comme étant les marchandises qui sont désignées par le déclarant comme devant être réimportées et à l’égard desquelles des mesures d’identification peuvent être prises par la douane en vue de faciliter leur réimportation en l’état; il est opté lors de la deuxième importation d’une marchandise déjà importée qui est sortie du pays justement pour une fin bien connue autre que la réparation qui la condition sine qua non pour souscrire ce régime.
Ainsi donc, aucun changement ne doit pas être constaté que la dépréciation normale de la marchandise. Dans la limite de la durée de l’opération envisagée, le délai visé ne peut pas excéder 12 mois tandis que sur demande écrite de l’intéressé et pour des raisons jugées valables par la douane, le bureau de douane peut proroger le délai.
Peuvent bénéficier du régime de réimportation en l’état :
a) les marchandises destinées à être présentées ou utilisées à une exposition, une foire, un congrès ou une manifestation similaire ;
b) le matériel professionnel ;
c) les conteneurs, palettes, emballages, échantillons et autres
Marchandises exportées dans le cadre d’une opération commerciale ;
d) les marchandises exportées dans un but éducatif, scientifique ou culturel ;
19 Ib, Art 194, p76
20 Ib, Art 205-206, p 79
sportif ;
f) les matériels de propagande touristique ;
g) les moyens de transport ;
h) les marchandises exportées dans un but humanitaire ;
i) les animaux vivants destinés aux expositions, aux manifestations sportives et autres.
7) Perfectionnement actif21
C’est un régime douanier qui est souscrit par une déclaration d’importation des marchandises destinées à subir une transformation, une ouvraison ou réparation et à être ultérieurement exportées. Ce régime est également en suspension des droits et taxes à l’importation ; peuvent également bénéficier du régime de perfectionnement actif, les marchandises déjà placées sous un autre régime.
De ce régime découle les deux régimes suivants Le perfectionnement actif suspension et Le perfectionnement actif rembours
ü Le perfectionnement actif suspension porte sur des marchandises étrangères destinées à être ultérieurement exportées sous forme de produits compensateurs, sans que ces marchandises ne soient soumises ni aux droits et taxes lors de leur importation, ni aux mesures de politique commerciale.
ü Le perfectionnement actif rembours porte sur des marchandises étrangères ayant acquitté les droits et taxes lors de leur importation et qui bénéficient du remboursement desdits droits et taxes si elles sont ultérieurement exportées sous forme de produits compensateurs.
Pour terminer ce point il faut entendre par :
1. marchandises équivalentes : les marchandises nationales ou importées, identiques par leur espèce, leur qualité et leurs caractéristiques techniques à celles qui ont été importées en vue d’une opération de perfectionnement actif et qu’elles remplacent ;
2. produits compensateurs : les produits résultant de la transformation, de l’ouvraison ou de la réparation des marchandises pour lesquelles l’utilisation du régime de perfectionnement actif a été autorisé ;
3. drawback : le montant des droits et taxes à l’importation remboursée en
application du régime de perfectionnement actif rembours.
21 Ib, Art 209-211, p80-81
8) Perfectionnement passif22
C’est un régime douanier qui est attribué à la déclaration de marchandise étant en libre circulation désirant aller subir à l’étranger pour subir la transformation, l’ouvraison ou la réparation pour une réimportation ultérieure. Ne peuvent être placées sous le régime du perfectionnement passif:
a) les marchandises dont l’exportation donne lieu à un remboursement ou à une remise des droits et taxes à l’importation ;
b) les marchandises qui, préalablement à leur exportation, avaient été mises à la consommation en exonération totale des droits et taxes à l'importation en raison de leur utilisation à des fins particulières, aussi longtemps que les conditions fixées pour l'octroi de cette exonération demeurent d'application.
Il faut entendre dans ce point par :
1. marchandises équivalentes : les marchandises étrangères ou exportées, identiques par leur espèce, leur qualité et leurs caractéristiques techniques à celles qui ont été exportées en vue d’une opération de perfectionnement passif et qu’elles remplacent ;
2. produits compensateurs : les produits résultant de la transformation, de l’ouvraison ou de la réparation des marchandises pour lesquelles l’utilisation du régime de perfectionnement passif a été autorisé.
A retenir l’opération de perfectionnement consiste en une réparation des marchandises, le perfectionnement passif avec recours au système des échanges standard permet d’importer, en lieu et place du produit compensateur, un autre produit, dit «produit de remplacement», tout en conservant le bénéfice du perfectionnement passif. Le régime du perfectionnement passif est apuré par l’importation des produits compensateurs en un ou plusieurs envois ou, dans le cas du système des échanges standard, par l’importation des produits de remplacement en un ou plusieurs envois.
9) Régime de la transformation de la marchandise destinée à la consommation23
La transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation est le régime douanier en application duquel les marchandises importées peuvent subir, sous le contrôle de la douane, avant la mise à la consommation, une transformation ou une ouvraison ayant pour effet que le montant des droits et taxes à l’importation
applicables aux produits obtenus est inférieur au montant des droits et taxes qui
22 Ib, Art 223-224, p85-86
23 Ib, Art240-245, p91-93
seraient applicables aux marchandises importées. Peuvent également bénéficier du régime douanier de transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation, les marchandises qui font déjà l’objet d’un autre régime douanier. Les ministres ayant les finances et l’industrie dans leurs attributions déterminent, par arrêté conjoint, les catégories de marchandises et les opérations autorisées pour la transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation. L'autorisation n'est accordée que :
a) aux personnes qui sont établies en République Démocratique du Congo ; b) si la douane peut s’assurer que les produits issus de la transformation de marchandises destinées à la mise à la consommation ont été obtenus à partir de marchandises importées et que l’état initial des marchandises ne peut être économiquement rétabli après la transformation ou l’ouvraison ;
1. si le recours au régime ne peut pas avoir comme conséquence de détourner les effets des règles en matière d'origine et de restrictions quantitatives applicables aux marchandises importées ;
2. dans le cas où sont remplies les conditions nécessaires pour que le régime puisse contribuer à favoriser la création ou le maintien d'une activité de transformation de marchandises en République Démocratique du Congo sans qu'il soit porté atteinte aux intérêts des producteurs de marchandises similaires établis en République Démocratique du Congo.
A retenir : Les déchets et débris résultant de la transformation des marchandises destinées à la mise à la consommation sont assujettis, en cas de dédouanement pour mise à la consommation, aux droits et taxes à l’importation qui seraient applicables à ces déchets et débris s’ils étaient importés dans cet état. Ce régime douanier est apuré par la mise à la consommation des produits issus de ladite transformation.
D. CONCLUSION PARTIELLE
Nous voici au terme de notre premier chapitre intitulé : « du cadre conceptuel et théorique ». La bonne lecture de ce chapitre nous a donné une lumière sur ce qu’on nous parlera dans la suite de ce travail. Ainsi donc, ce chapitre nous a recadré et nous a amené dans la conception douanière de ce travail en nous définissant les différents concepts clés du sujet et les concepts de base dudit travail en amont et nous a fait comprendre les régimes douaniers, leurs particularités ainsi que leurs applicabilités en aval.
Dans SYDONIA, les informations liées au modèle et type de procédure de la déclaration se retrouvent dans la case une du document administratif unique (DAU).
Tableau n°1 les régimes douaniers
CODE DU REGIME |
DESCRIPTION (LIBELLE) |
03 |
Constatation déchets et évaporation produits pétroliers |
04 |
Régulations paiement accises locales |
10 |
Exportation définitive |
11 |
Exportation définitive simplifiée |
20 |
Exportation temporaire |
21 |
Perfectionnement passif |
22 |
Opération de transport des marchandises |
30 |
Ré-exportation |
40 |
Mise à la consommation |
41 |
Mise à la consommation simplifiée |
42 |
Mise à la consommation pour location |
50 |
Admission temporaire (suspension totale des droits) |
51 |
Perfectionnement actif |
52 |
Admission temporaire spéciale (suspension partielle des droits) |
53 |
Perfectionnement actif avec changement tarifaire |
60 |
Ré-importation |
70 |
Entrée en entrepôt de stockage |
71 |
Entrée en entrepôt spécial (industriel) |
72 |
Entrée en consignation |
73 |
Entrée en zone franche |
80 |
Transit frontière-intérieur |
81 |
Transit frontière-frontière |
82 |
Transit intérieur-frontière |
83 |
Transit intérieur-intérieur |
84 |
Transbordement |
85 |
Cabotage |
92 |
Déclaration provisoire |
Source : Symphorien KASINDI, législation fiscale et douanière congolaise, page 237
CHAPITRE II DE LA PRESENTATION DU CADRE D’INVESTIGATION
1. INTRODUCTION PARTIELLE
Notre étude a pris son champ de recherche la direction générale des douanes et accises. C’est ainsi, tout au long de notre deuxième chapitre nous avons expliqué et présenté en grande ligne l’établissement qu’a constitué notre délimitation spatiale. La présentation dont nous avons parlée dans le présent chapitre est beaucoup plus visée sur le plan reforme qu’a connue la direction générale des douanes et accises ce qui ne nous empêche pas de parler de l’historique, de l’organisation et du fonctionnement de notre cadre d’investigation.
2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Comme susmentionné dans la délimitation spatiale, notre étude a été délimitée dans l’espace, la direction générale des douanes et accises au KATANGA la direction est située à Lubumbashi dans la province du haut-Katanga précisément dans la commune de Lubumbashi au numéro 1 de l’avenue Lumumba aux côtés du marché M’zée et la société nationale de chemin de fer non loin de l’institut supérieur de la statistique de Lubumbashi. La province douanière du Katanga est située au sud de la RDC et forme frontière avec la Zambie, la Tanzanie et l’Angola. La direction générale des douanes et accises tient son siège social et administratif à Kinshasa sur boulevard du 30 juin, place royale à l’immeuble SANKURU et exerce ses activités partout sur le territoire congolais.
3. APERÇU HISTORIQUE DE LA DOUANE CONGOLAISE
a. De la genèse à la création
Pour parler de la genèse de la douane nous émettrons l’idée de H. ASAKURA, pour sa part, pense que les origines de la douane se confondent à ce fait, avec celle du commerce international il continue en disant que deux conditions doivent être réunies pour qu’il y ait douane, à savoir : l’existence du commerce d’une part et celle de l’autorité publique, d’un souverain ou d’un chef d’autre part24. C’est ce qui distingue des prélèvements douaniers du pillage et de la piraterie.
L’histoire de la douane congolaise est ci ancienne mais c’est à partir du 23 février
1885 qu'un acte général est édicté à l’issu de la conférence de Berlin, C’est par ce traité que
Léopold II de Belgique a obtenu la reconnaissance de sa souveraineté directe sur le territoire du Congo et que l’Etat indépendant du Congo (E.I.C) est devenu un Etat souverain
24 ASAKURA H., Historique de la douane et des tarifs douaniers, Bruxelles, OMD, 2003
et est confié au roi Léopold II. A cette époque, l’article 4 de l’acte général de Berlin du
23 février 1885 interdisait l’établissement du doit d’entrée dans le bassin du Congo. Plus tard, l’acte additionnel du 02 juillet 1891 de la conférence de Bruxelles sur la traite des esclaves et le régime des spiritueux autorisera l’E.I.C à percevoir le droit de 10% ad valorem sur toutes les marchandises importées et le décret du 09 avril 1892 distingua la perception de droits d’entrée de 10% ad valorem sur les armées, les minutions, la poudre et celle de 6% sur les autres marchandises. Arrivé le 20 novembre 1919 la Belgique a créé à Anvers un bureau douanier chargé de dédouaner pour le compte de la colonie, des marchandises expédiées du port d’Anvers à destination du Congo belge25. C’est en 1949 qu’il y a eu promulgation du décret royal du 19 janvier 1949 portant sur la législation douanière ainsi que l’ordonnance-loi du 06 janvier 1950. Après l’indépendance, dans le souci d’élimination de structures coloniales de la douane congolaise, la construction de celle-ci s’est poursuivie par une brigade financière dont les éléments seront versés dans la douane comme service de recherche des infractions douanière ; elle fonctionnait comme une haute direction du ministère des finances.
C’est par l’ordonnance-loi N°79-114 du 05 mai 1979 qu’il y a eu création de l’office des douanes et accises en sigle OFIDA créé comme un établissement public à caractère administratif, économique et financière doté d’une personnalité juridique. Il fut placé sous la tutelle du ministère des finances.
b. La douane congolaise aujourd’hui 26
Du fait de la loi N°08/007 du 07 juillet 2008 et du décret N°09/43 du 03 décembre
2009 du premier ministre, l’office des douanes et accises a été transformé en service public dénommé DGDA dotée d’une autonomie administrative et financière relevant de l’autorité du ministère des finances. Cette réforme avait été justifiée par les exigences liées à l’évaluation de système commercial multinational appuyé par les principaux bailleurs des fonds dans un cadre formel avec les institutions de BRETTON WOODS. Mais aussi de la volonté interne dans le but de capitaliser plus de ressources internes pouvant impulser une forte mobilisation des recettes douanières et accisiennes. Ainsi donc, la direction générale des douanes et accises est l’administration douanière de la république démocratique du Congo qui exerce ses activités sur base des trois documents juridiques :
- Code des douanes
- Code des accises
- Tarif des droits et taxes à l’importation et à l’exportation
25 IBANGWE MBENZELO, rapport de stage effectué à l’OFIDA, L2 SOCIOLOGIE, UNILU, 2009
26 KAYIJAMAHE, J., Notes de cours de l’organisation et fonctionnement de la DGDA, G2Douane, Iss_L’shi, 2018
c. De l’informatisation de la douane congolaise
Aujourd’hui on parle dans le pays développés de la révolution de la modernité et dans d’autres on est en train de parler à ce jour de la révolution de la modernisation du fait qu’un bon nombre de travaux commencent peu à peu à quitter le manuel pour un traitement informatique. C’est ainsi, vu le rendement et la facilité qu’amène l’informatique dans le fonctionnement des entreprises à ce jour, la DGDA dans le souci d’améliorer le fonctionnement de son organisation et de faciliter les opérations de dédouanement, par la réduction de la durée dans la procédure pour disposer de ses marchandises en importation, exportation et autres, a décidé de quitter la phase manuelle enfin d’opter pour l’informatisation du réseau douanier. La modernisation de la DGDA passe entre autre par l’informatisation de ses procédures douanières et accisiennes, autre fois assurées par les logiciels SYDONIA 2.7 et Sydonia++ maintenant elles sont assurées par le logiciel SYDONIA world. Cette informatisation a apporté à la douane une amélioration dans son travail, le stockage des documents, la communication entre plusieurs services et permet d’assurer le contrôle à distance même de mieux communiquer avec les administrations douanières étrangères. La douane informatisée au Congo est tributaire à l’insuffisance et obstacle qui amène un disfonctionnement dans le travail et est à la base de non réalisation des recettes budgétaire dans plusieurs provinces notamment au Katanga. Les réformes douanières, qui visent la maximisation des recettes et la création d’un environnement douanier favorable aux investissements, s’articulent autour de quatre axes principaux :
Ø La simplification et facilitation des procédures de dédouanement
Ø Optimisation du dispositif de lutte contre la fraude
Ø Réorganisation des services
Ø Mesures d’accompagnement en faveur du personnel
4. MISSIONS OU OBJET SOCIAL DE LA DGDA
La direction générale des douanes et accises est régie par la loi, elle est assignée des plusieurs missions qu’elle doit remplir en faveur de l’Etat congolais. Dont voici-en grosso modo :
a. Mission fiscale
Elle est la mission fondamentale et primordiale que la DGDA doit remplir, c’est la perception des droits et taxes pour le compte du trésor à chaque franchise de marchandises soit à l’importation soit à l’exportation et à la production locale des produits dits d’accises. Ainsi la perception des droits et taxes pour les comptes des autres services devant œuvrer à la douane par protocole d’accord. La douane est seule
compétente pour liquider, percevoir et recouvrer les impôts, taxes, commissions, redevances ou rémunérations quelconques pour le compte d’autres administrations et/ou organismes publics lorsqu’ils sont dus à l’occasion de l’importation et/ou de l’exportation des marchandises.
b. Mission économique
La douane joue un grand rôle dans l’économie nationale par le fait qu’elle protège l’économie nationale conte les attaques extérieures dont la concurrence étrangère et sécurise l’industrie nationale par les mécanismes entre autre la prohibition, la restriction,… elle doit servir de protecteur des industries locales contre la concurrence déloyale interne ou étrangère par l’application de taux protecteurs sur les régimes locaux en vue de leur compétitivité sur le marché extérieur ou par l’application des taux élevés sur les produits étrangers dans le but de décourager leur importation sur le territoire national.
c. Mission sécuritaire
Elle protège le territoire contre la circulation des produits prohibés, les produits pouvant amener des conséquences néfastes tels que les armes, les explosifs,…
d. Mission environnementale
La douane a le rôle de lutte pour la protection des espèces menacées de disparition tels que l’okapi ; le bonobo,… sans oublier les espèces de la forêt qui contribuent au maintien de climat et qui sont subissent les menaces de disparition sur le territoire national à l’occurrence le bois rouge.
5. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DGDA
L’administration générale des douanes et accises est un service public ayant bénéficié dès sa création de l’autonomie administrative et financière de l’Etat congolais sous tutelle du ministère ayant les finances dans ses attributions.
a. Cadre organique de la direction générale des douanes et accises
Direction générale des douanes et accises est constituée par :
Une administration centrale (services centraux)
Des directions provinciales
Des bureaux des douanes
Des représentations à l’étranger
v Administration centrale
La DGDA est dirigée par une direction générale constituée d’un directeur général assisté des deux directeurs généraux adjoints l’un chargé de question technique et l’autre de question administrative et financière. Cette direction générale est soutenue par un bureau de coordination considéré comme le cabinet de la direction générale.
Après nous trouvons quinze (15) directions centrales dont les noms suivent :
- Direction de réforme et modernisation
- Direction de la règlementation et facilitation
- Direction de la brigade et lutte contre la fraude
- Direction du tarif et règles d’origine
- Direction des autres produits d’accises
- Direction des huiles minérales
- Direction des recettes du trésor
- Direction des ressources humaines
- Direction des finances internes
- Direction des équipements et logistique
- Directions des statistiques, documentation et études économiques
- Direction des affaires juridiques et contentieuses
- Direction des systèmes et techniques d’information
- Direction de l’audit interne
- Direction de la valeur
25
CADRE ORGANIQUE DE L’ADMINISTRATION CENTRALE
DIRECTEUR GENERALE
v Directeur général
v Directeur général adjoint
BUREAU DE COORDINATION
Source
: journal official numéro
spécial 18 mars 2018
NB : les services centraux sont au niveau de la capitale qui est la ville province de Kinshasa, dans chaque direction énumérée ci-haut nous trouvons une ou deux directeurs, des sous- directeurs, des inspecteurs, etc.
v Directions provinciales
La direction générale des douanes et accises non seulement elle a une administration centrale mais elle est aussi organisée dans les directions appelées directions provinciales. A ce jour nous comptons douze (12) directions provinciales localisées sur l’ensemble du territoire congolais dont les noms suivent :
- Direction provinciale de Kinshasa ville
- Direction provinciale de Kinshasa aéroport
- Direction provinciale de Bandundu
- Direction provinciale de l’équateur
- Direction provinciale de la province orientale
- Direction provinciale du nord Kivu
- Direction provinciale du sud Kivu
- Direction provinciale du Kasaï orientale
- Direction provinciale du Kasaï occidentale
- Direction provinciale du Katanga
- Direction provinciale de Maniema
- Direction provinciale du Bas-Congo
v Bureaux des douanes
La direction générale des douanes et accises possèdent des bureaux des douanes dans lesquelles s’effectuent les opérations des dédouanements. Elle a des bureaux des douanes aux frontières ainsi qu’à l’intérieur du pays. Chaque bureau de douane est organisé puis identifié dans le système par un code par exemple 722B bureau de douane Kasumbalesa WISKY, 701B bureau de douane Lubumbashi EP ville, etc.
v Des représentations à l’étranger
La DGDA a des représentations à l’étranger tel qu’à Bruxelles (où se trouve le siège de l’organisation mondiale des douanes OMD), à Mombasa, à douala et à dar- es-Salem. Pour permettre à la douane d’avoir un contrôle des postes stratégiques.
b. Structure financière de la DGDA
La direction générale des douanes et accises gère trois types des finances qui sont :
- Les finances du trésor public
Les finances du trésor public comprennent les recettes que la DGDA perçoit pour le compte du trésor public qui comprennent les recettes des droits et taxes des douanes perçus sur les marchandises à chaque franchise des frontières et les droits et taxes des accises locales.
- Les finances propres
La direction générale des douanes et accises un établissement public doté d’une autonomie financière, elle dispose ses ressources propres qu’elle doit gérer ainsi que des dépenses qu’elle est obligée d’engager pour son fonctionnement. Les finances propres de la DGDA sont organisées en budget propre comprenant les budgets de fonctionnement, d’investissement et de trésorerie.
- Les finances des services générateurs des législations connexes
Les législations connexes constituent un assortiment des textes légaux que la douane est sensée à appliquer pour les comptes des autres établissements connexes à la douane suivant un commun accord signé entre la direction générale des douanes et accises avec lesdits établissements. Ainsi donc, les finances dont on parle dans ce cas sont les recettes qui proviennent de l’application des dites législations.
6. CONCLUSION PARTIELLE
Nous voici au terminus du deuxième chapitre de notre travail qui s’intitule de la présentation du cadre de notre champ d’investigation. Or, le champ pris d’avance pour mener des investigations est la direction générale des douanes et accises. C’est ainsi, dans ce chapitre nous avons abordé la présentation d’une manière allant dans les reformes qu’a connues la DGDA jusqu’à ce jour. Ainsi nous avons compris que la douane congolaise accorde des facilités aux opérateurs économiques entre autres : L’enlèvement d’urgence ; paiement échelonné ; régimes économiques et industriels : perfectionnement actif et passif, entreposage en consignation, codes des investissements, conventions particulières, code minier, facilités administratives et fiscales en faveurs des ASBL.
Cette présentation nous permettra de bien situer la DGDA à la frontière et la connaissance de la raison d’être de la direction générale des douanes et accises aux frontières de la république démocratique du Congo. Passons sans plus tarder au troisième et dernier chapitre de notre travail.
CHAPITRE III : INCIDENCE DE LA MULTIPLICITE DES SERVICES DE L’ETAT ŒUVRANT A LA FRONTIERE DANS LA MAXIMISATION DES RECETTES DOUANIERES.
A. INTRODUCTION
Dans ce chapitre nous allons survoler les différents services publics qui œuvrent à la frontière en les analysant et en plus donner leurs nécessités à la frontière ; et puis nous dériveront les incidences de la multiplicité des services de l’Etat à la frontière dans les recettes de la DGDA. En fin nous allons présenter les recettes que la DGDA/Katanga a réalisées durant la période prise en considération dans le présent travail par rapport aux prévisions.
B. ANALYSE DES SERVICES DE L’ETAT OEUVRANT A LA FRONTIERE
DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Le décret-loi N°036 /2002 du 28 mars 2002 portant désignation des Services et Organismes publics habilités à exercer aux frontières de la République Démocratique du Congo, détermine limitativement claire les services habilités à œuvrer aux frontières de la RDC.
Il s'agit notamment de :
• la direction générale de migration;
• la direction générale des douanes et accises;
• l'office congolais de contrôle;
• le service d'hygiène publique.
En plus de ces quatre services, s'ajoute la Direction Centrale de la Police des Frontières de la Police Nationale Congolaise, nouvellement créée, qui vient en appui à ces quatre services et assure la protection et la surveillance physique des frontières.
Ensemble, ces cinq services, y compris les concessionnaires (ONATRA, RVA, RVF, SNCC, CVM…) et les services non-apparents, assurent la gestion intégrée des frontières conformément à leurs missions spécifiques. Dans le contexte d’étude nous analyserons en confrontant les missions de services ci-après qui sont officiellement apparents à la frontière en RDC.
1. La direction générale de migration en sigle DGM27
a. Fonctionnement de la DGM
La circulation dans les postes frontaliers et frontières est l'apanage de la DGM, en intelligence avec les autres Services publics commis à la sécurité de l'Etat. Cette direction est placée sous la tutelle technique du Ministère de l'Intérieur, décentralisation et sécurité, La Direction Générale de Migration est dirigée par un Directeur Générale secondé par un Directeur Générale Adjoint elle comprend 7
Directions Centrales ainsi que des directions provinciales. b. Mission de la DGM
La Direction Générale de Migration, D.G.M en sigle, est créée en tant qu’un service public de l'Etat Congolais doté d'une autonomie administrative et financière conformément au Décret-Loi n° 002/003 du 11 mars 2003. A cet effet, elle est
chargée d’exécuter les missions suivantes :
L'exécution de la
politique du Gouvernement en matière d'immigration
L'exécution sur le sol congolais des lois et règlement sur l'immigration et
l'émigration
La Police des Etrangers,
La Police des Frontières entendue
comme la régulation des entrées et des
sorties du territoire national,
La délivrance des passeports ordinaires aux nationaux et des visas aux étrangers,
La collaboration dans la recherche des criminels et malfaiteurs ou des
personnes suspectes signalées par l'Organisation
Internationale de
la
Police Criminelle Interpol (OIPCI).
Elle exerce ses activités au niveau des postes frontaliers et frontières, notamment
dans les domaines biens spécifiques ci-après :
27 Direction générale de
migration, direction provinciale du Katanga à Lubumbashi, 2019
- Pour la gestion des flux migratoires
Vérification des documents de voyage ;
Application et exécution des mesures de police sur les migrants
Contrôle transfrontalier ;
- Pour le contre renseignement
Collecte systématique des données personnelles des migrants ;
Gestion des interdictions d'entrée et sortie ;
Elaboration des statistiques sur les migrants ;
Surveillance des personnes « cibles » et endroits stratégique ;
Lutte contre les crimes transfrontaliers organisés
Gestion des voyages officiels et déplacements des personnalités
2. Direction générale des douanes et accises
Confer le chapitre deux à partir de la page ……
3. L’Office Congolais de Contrôle28
a. Genèse et Fonctionnement
L’Office Congolais de Contrôle, en sigle O.C.C, est une entreprise au service du développement économique, de la protection des consommateurs et de l’environnement en République Démocratique du Congo. La création de l’Office Congolais de Contrôle, est l’aboutissement de soixante ans d’expérience, dont le point de départ se situe en 1949, au moment où l’État congolais instaura un programme de vérification des marchandises avant embarquement. L’Office Congolais de Contrôle est né de la dissolution de la Société Générale de Surveillance, SGS en sigle, à la suite des mesures de zaïrianisation du 30 novembre 1973. La loi n°74 du 10 janvier 1974 crée une institution nationale de droit public dotée d’une personnalité morale, l’Office zaïrois de contrôle (OZAC), à qui est assignée la mission de soutenir la stratégie d’assurance de la qualité, des biens, services et produits, pour qu’en mai 1997 à la libération du Congo par l’AFDL, l’Office zaïrois de contrôle change de nom, et devient l’Office congolais de contrôle, OCC en sigle.
Désormais mandataire de l’État, sous la tutelle du Ministère du commerce extérieur,
28 Office congolais de contrôle, direction du Katanga à Lubumbashi, 2019
L'Office est géré par un Directeur Général, assisté d'un Directeur Général Adjoint, tous nommés et relevés de leurs fonctions et, le cas échéant, révoqués par Ordonnance du Président de la République, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des Ministres.
b. Missions de l’OCC
En effet, il existait une société à statut privé, de droit suisse, dénommée `Société Générale de Surveillance (SGS) qui, créée en 1919 et dont les attributions étaient quasi-semblables à celles de l'actuel OCC, avait son siège social à Genève.
C’est en 1949 que la SGS implanta une filiale au Congo sous la dénomination de Société Congolaise de Surveillance (SCS) dont les principales activités furent:
Assurer le contrôle de la qualité et de la quantité des produits du sol ;
Assurer le constat d'avaries ;
Assurer la gestion des silos de Kinshasa ;
Effectuer le contrôle des importations à destination du Congo Aujourd’hui L’Office congolais de contrôle, pour le compte de son Client institutionnel l’Etat Congolais, assure les missions suivantes :
Contrôle de qualité, de quantité,
de conformité
et
de
prix de toutes
marchandises et produits à l’importation comme à l’exportation ;
Analyses physico-chimique et microbiologique des
produits ;
Prévention des
sinistres, et, commissariat d’avaries ;
Contrôles techniques sur les appareils de
production, dans le secteur
de la sécurité de l’environnement du travail, de la métrologie légale, de
l’industrie et des travaux de génie
;
Contrôle et certification
de la production industrielle nationale ;
Gestion et exploitation de silos, magasins généraux et entrepôts sous douanes ;
Production des statistiques sur le commerce extérieur et la production
nationale, au profit de
la Banque centrale
du
Congo
ainsi
que du
gouvernement congolais pour l’élaboration de la politique économique
nationale.
A la frontière l’office congolais de contrôle sa présence est sans doute importante
dans le cas suivants s’il doit intervenir dans la procédure de dédouanement:
Contrôle de la quantité, qualité, conformité et de prix des marchandises
Analyses physico-chimique et microbiologique des produits ;
Prévention des sinistres, et, commissariat d’avaries ;
4. Le service d’hygiène publique29
a. Généralité
La nation qui a de l’avenir est celle qui protège sa population et cette protection est effective dans plusieurs domaines dont la santé résiste parmi les plus saillants. Ainsi cette protection, dans le domaine de la santé, n’est pas seulement à l’interne mais aussi elle peut se faire à la frontière pour plusieurs finalités. C’est ainsi en RDC, deux services sont mises en place pour remplir cette mission il s’agit notamment de SQUAV(service de quarantaine animale et végétale) qui s’en charge de la vérification des animaux à l’entrée dans le territoire national et de la PNHF( programme nationale de l’hygiène à la frontière) qui contribue à la protection de la nation contre la propagation internationale des maladies et l’aider à lutter contre tout évènement pouvant être une Urgence de Sante Publique de Portée Internationale (USPPI).
b. Missions de la PNHF
La PNHF est un service spécialisé du ministère de la santé publique chargé du contrôle sanitaire aux frontières de la république démocratique du Congo, conformément au règlement sanitaire international (RSI 2005), aux accords et conventions internationaux et à la législation nationale. Il est le point focal national du RSI. Le contrôle sanitaire que fait La PNHF est sur les voyageurs en trafic international dans le cadre de la surveillance intégrée des marchandises et riposte ; des moyens de transport ; des marchandises (denrées alimentaires, friperies, autres usagés); les restes humains (transfert des cadavres) ; produits pharmaceutiques et cosmétiques, contrôler les produits d’origine toxique, soporifiques, stupéfiants ainsi
que les produits pétroliers et leurs dérivés ; de l’hygiène environnementales aux
29 Programme national de l’hygiène, poste frontière de Kasumbalesa, 2019
points d’entrée (propreté générale et assainissement) ; la lutte anti-vectorielle au niveau des Etablissements humains, entrepôts publics et privés concédés (EPC), des aéronefs, véhicules routiers transfrontalières et d’occasion, navires wagons et caboteurs, par la désinfection, la désinsectisation, la dératisation ; le contrôle sanitaire de véhicule d’occasion et autres engins à l’importation et à l’exportation et en fin le contrôle des documents exigés en trafic international, par exemple le certificat international de vaccination.
La permanence de services de santé à la frontière est ultime pour permettre à l’Etat d’assurer la santé de sa population, vue les différentes missions que ces services SQUAV et PNHF doivent remplir au bénéfique de la population à la frontière ; par rapport aux études que nous avons faites, ils doivent spécialement être à la frontière uniquement pour :
surveillance intégrée des marchandises et riposte ; des moyens de transport ; des marchandises; les restes humains; produits pharmaceutiques et cosmétiques, contrôler les produits d’origine toxique, soporifiques et stupéfiants quant aux produits pétroliers et leurs dérivés il serait préférable de laisser cette tâche à la douane qui possède toute une division des produits pétroliers et en cas de conformité et qualité elle fera appel à l’OCC.
la lutte anti-vectorielle au niveau des entrepôts publics et privés concédés (EPC), des aéronefs, véhicules routiers transfrontalières et d’occasion, navires wagons et caboteurs, par la désinfection, la désinsectisation, la dératisation ; le contrôle sanitaire de véhicule d’occasion et autres engins à l’importation et à l’exportation.
la PNHF, à la frontière elle s’occupera aussi de l’hygiène environnementale aux points d’entrée (propreté générale et assainissement) et le SQUAV, à la frontière, a comme mission de contrôle des animaux.
C. INCIDENCES DE LA MULTIPLICITE DES SERVICES DE L’ETAT A LA
FRONTIERE DANS LES RECETTES DE LA DGDA
Après une longue observation de déroulement des opérations de dédouanement à la frontière bien dit de Kasumbalesa ainsi que les interviews faites avec les agents
expérimentés de la douanes puis des différents services disponibles à la frontière ainsi que des usagers de la douane et les réponses consolidées à notre questionnaire adressé au cadre et expert de la douane nous avons retenu quelques incidences qui sont créées par le fait observé que nous avons démontrée dans les lignes qui suivent ; il s’agit notamment de :
a. L’alourdissement des procédures de dédouanement
L’alourdissement dans ce sens est compris comme étant le fait de rendre plus important et difficile à supporter, la douane qui fait partie des intervenants les plus influents dans le commerce international est astreinte à des règles issues des conventions internationales en existence la CKR (convention de Kyoto révisée) dans le but d’harmoniser et de simplifier les régimes douaniers30 en fin de faciliter le déroulement rapide de transaction de marchandises entre pays dans le commerce international. A cet effet elle ne doit pas bloquer les marchandises en transfert à la frontière, mais cela à Kasumbalesa est favorisé par la présence de plusieurs services qui doivent intervenir dans le processus de dédouanement de marchandises pour exercer chacun une tache selon ses attributions. Après l’analyse faite ci-haut, le gouvernement a essayé de réduire le nombre des services qui doivent œuvrer à la frontière, ce qui favorise cet alourdissement est le fait que les missions de ces services sont interactives dans le sens où tous les services doivent demander les mêmes documents à l’importateur l’un après l’autre. Le temps que l’importateur mettra dans l’accomplissement des formalités de dédouanement constituera un retard dans le recouvrement parce qu’il doit se soumettre simultanément aux exigences de tous les services commis à cet effet; Cet alourdissement est un obstacle quant à l’importateur qu’à la douane, l’importateur ne paie pas la douane non plus ne recouvre et l’importateur ne jouit point de sa marchandise. Ainsi donc, lorsqu’il y a retard dans le recouvrement ça une incidence dans les recettes ce qui ne permet pas
à la douane de réaliser les recettes qu’elle est à mesure d’atteindre dans le temps suite
30 La Convention de Kyoto révisée (CKR) a pour appellation officielle la “Convention internationale pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers (amendée)”. La Convention de Kyoto d'origine
a été adoptée en 1973, lors des sessions du Conseil de l'OMD qui se sont déroulées à
Kyoto (Japon), et elle est entrée
en
vigueur en 1974. Le Protocole d'amendement à la Convention de 1973 a été adopté lors des Sessions de 1999
du
Conseil de l'OMD, et il est entré en vigueur en février 2006. Des informations supplémentaires
sont
disponibles
à l'adresse suivante: www.wcoomd.org/home_wco_topics_pfoverviewboxes_tools_and_instruments_pfrevisedkyotoconv.ht m
à l’intervention des plusieurs services dans le dédouanement pour éviter cela lorsque la douane décide que les marchandises nécessitent une analyse d’échantillons en laboratoire, une documentation technique détaillée ou l’avis d’experts, elle accorde la mainlevée des marchandises avant de connaître les résultats de cette vérification, à condition que la garantie exigée le cas échéant ait été fournie et après s’être assurée que les marchandises ne font l’objet d’aucune prohibition ou restriction. Lors de la planification des vérifications des marchandises, la priorité est accordée à la vérification des animaux vivants et des marchandises périssables et des autres marchandises dont le caractère urgent est accepté par la douane.
b. L’évasion fiscale
L’opérateur économique de nature cherche toujours à minimiser les coûts et maximiser les profits, il cherche sans relâche les moyens favorables pour contourner au paiement d’une partie de l’impôt et/ou paiement de la totalité en utilisant plusieurs techniques pour échapper aux fiscs. Cela n’est pas seulement la volonté de l’importateur mais aussi par certains mécanismes qui l’incitent à procéder aux actes illégaux ou à étudier les faiblesses de la loi enfin de passer inaperçu au contrôle fiscal. Par évasion fiscale31, on sous-entend un évitement légal ou illégal du système fiscal d’un Etat, il s’agit de l’ensemble des comportements du contribuable qui visent à réduire le montant des prélèvements dont il doit normalement s’acquitter. S’il recourt à des moyens légaux, l’évasion entre dans la catégorie de l’optimisation et à l’inverse si elle s’appuie sur des techniques illégales ou dissimile la portée véritable de ses acteurs, l’évasion s’apparente à la fraude. L’évasion fiscale comprend à la fois la fraude et l’optimisation fiscale. Pour fuir l’incidence énumérée au point a ci-haut, plusieurs importateurs préfère passer actuellement quand ils doivent introduire au pays leur marchandises par le bureau non informatisé ou procéder le cas contraire à
la souscription du DDS32 pour profiter des avantages de petits commerçants en
31
Rapport du sénat, l’évasion
fiscale des capitaux et des actifs
hors
de
France et ses incidences fiscales, juillet
2012
32 Le Régime commercial simplifié –Récos
Le COMESA a élaboré le Récos qui a été lancé en 2010 en reconnaissance du fait que le commerce transfrontière constituait un élément important du commerce régional. Le Récos vise à formaliser le commerce transfrontière informel –CTFI– en mettant en place des instruments et des mécanismes adaptés aux besoins des petits commerçants transfrontières et décentralisés aux zones frontalières où le commerce informel est répandu. Le but de cette initiative est de faciliter l’accès des petits commerçants à ces dispositifs. Le Récos vise les petits commerçants qui importent ou exportent des marchandises d’une valeur inférieure ou égale à 2 000 USD et qui figurent sur la liste commune des produits éligibles négociée et approuvée par les deux pays voisins. Le Récos
subdivisant la marchandise en petite quantités et la rassembler après la traversée de la frontière, ils épargnent la marchandise au paiement de différents frais qu’elle paierai au bureau de douane s’ils souscrivaient le document douanier du COMESA (DD-COM) et diminue la valeur de la marchandise ce qui impacte désastreusement les recettes de la douane, l’action sera réputée l’optimisation par le fait qu’il est dans son avantage et n’enfreint par la loi. S’il trouve des restrictions dans le Récos il fuit pour entrer au pays en utilisant les voies non autorisées à cet effet par le gouvernement ce qui constitue plus qu’un danger pour la population, l’action sera renommé la contrebande33 le cas échéant il procède à l’énonciation des faux éléments qui renseignent sur les marchandises dans le but d’être épargné de certains contrôles qui lui retiendront à la douane et lui pousseront à engager certaines dépenses. Il est fraude douanière lorsque ce dernier commet la fraude commerciale, ou infraction aux dispositions légale et règlementaires que les administrations douanières sont chargées de faire appliquer commises en vue :
- D’éluder ou tenter d’éluder le paiement des droits, redevances ou taxes
applicables aux marchandises ;
- D’éluder ou tenter d’éluder les prohibitions ou les restrictions applicables
aux marchandises ;
- De percevoir ou de tenter de percevoir de manière indue des remboursements, subventions, ou autres versements
- D’obtenir des avantages commerciaux illicites portant atteinte aux principes
et aux pratiques de la concurrence commerciale licite34
contribue à réduire les coûts pour les petits commerçants et à accélérer la vitesse de traversée
de la frontière grâce
à l’utilisation d’un certificat d’origine simplifié et d’un document
douanier simplifié –DDS–, en plus de procédures de dédouanement simplifiées. Des agents des Bureaux d’information commerciale –BIC– ont été déployés à certains postes-frontières pour aider les petits commerçants
à obtenir des informations sur les procédures de passage des frontières et à remplir les formulaires. Dans le cadre de la coordination
des
commerçants transfrontières, des Associations des commerçants transfrontières ont été créées dans la plupart
des postes-frontières, ce qui améliore la sensibilisation et l’utilisation du Récos. L’adhésion à ces associations n’est toutefois pas une condition
préalable à l’utilisation du Récos.
33 Par contrebande, on entend des importations ou exportations en dehors des bureaux de douane ainsi que
toute violation des dispositions de la législation douanière relatives à la détention et au transport des
marchandises à l’intérieur du territoire douanier. Article 393, p133
34 Cours de l’Organisation Mondiale des Douanes sur la fraude commerciale, du 17.06.2002, aux douaniers en
formation, p1
c. Tracasseries
Par tracasseries, au sens de ce travail est compris comme l’ennui suscité par un homme ou une institution à propos de choses insignifiantes, ces tracasseries sont perpétrées par les services non autorisés d’exercer aux frontières, elles dépassent l’entendement ; les importateurs souffrent souvent quant ils doivent effectuer des importations et des exportations. Plusieurs services interviennent dans l’opération de dédouanement soit de l’accomplissement des formalités douanières jusqu’à la sortie du rayon des douanes dans le territoire douanier, de ces services il s’agit de l’armée, la sécurité civile qui est l’ex DEMIAP (service de détection militaire des actions anti- patries),… ils sont exigeant de fois ils détiennent même le conducteur et demande de l’argent, des charges fictives, ce qui est non justifié dans la comptabilité de l’opérateur économique et non prévisible.
D. SOLUTIONS PROPOSEES
Pour apporter des solutions aux incidences graves qui menacent les recettes de la douane, nous avons retenu les solutions suivantes dont la mise en pratique garantira la mobilisation des recettes douanière.
1. Pour faire face au problème résultant de l’alourdissement des formalités de dédouanement ; il sera évident de mettre à la disposition d’un importateur un service auquel il doit se soumettre et les restes travaillent en incarnation donc qu’ils ne soient pas apparents dans la procédure mais consulté quand la nécessité l’oblige. Lorsque les marchandises doivent être soumises à un contrôle par d’autres autorités compétentes et que la douane prévoit également une vérification, cette dernière prend les dispositions utiles pour une intervention coordonnée, et si possible simultanée, des contrôles35. Cela sera atteint dans le futur car le gouvernement a instauré par le Décret n°15/019 du 14 octobre 2015 un guichet unique intégral du commerce extérieur qui a abrogé le Décret n°05/183 du 30 décembre 2005 portant institution du guichet unique à l’exportation et à l’importation. Ce guichet unique permet aux intervenants dans le commerce extérieur de déposer des informations leur permettant l’accomplissement des formalités officielles à l’importation qu’à l’exportation
ainsi favorise le transit. Il est facilite les opérations de pré-dédouanement, le
35 CKR, p30
dédouanement et le post dédouanement. En instituant ce guichet unique le gouvernement avait pour mission :
- Sécuriser les recettes du trésor et des différents intervenants
- Faciliter et simplifier les opérations du commerce extérieur
- Garantir la traçabilité des opérations dans la chaine logistique
- Assurer la transparence des activités des différents intervenants
- Fiabiliser les données échanger entre partenaires
- Réduire les couts et délais des opérations du commerce extérieur
2. Quant aux conséquences de l’évasion fiscale causée par la multiplicité des services de l’Etat qui sont à la frontière en matière douanière, ce qui est vrai la fraude est permanent dans tous les secteurs de la vie humaine mais l’essentiel est de lutter contre la fraude en mettant en place un ensemble des mécanismes qui aideront à faire face à ce phénomène qui sont notamment :
- La modération du tarif des droits et taxes à l’importation pour les biens de consommation de masses en visant à rendre équitable les usagers dans le paiement des droits et taxes dus à la douane. La plus part des personnes qui militent à échapper les fiscs sont contraint à la pression fiscale qui est insupportable et ne leur permet pas de bénéficier suite à la hausse du pouvoir d’achat de la population et pour les biens destinées à l’usage personnel les facultés contributives, mis à part l’élément moral, poussent les gens à frauder. Si l’on estime que la définition du niveau du tarif dépend du niveau de sacrifices que la collectivité entend imposer aux consommateurs pour protéger les activités nationales et pour mobiliser des recettes tarifaires. D’une part, un tarif trop élevé est source de fraude et est donc inefficace tant du point de vue de la mobilisation fiscale, de l’incitation que de l’équipe36
- La diminution des exigences à la frontière et que le pouvoir reconnu à la douane
comme maitre à la frontière dans la procédure de dédouanement lui soit reconnu pour faciliter le déroulement rapide des opérations en cela on ajoute l’incarnation des autres services comme l’OCC, les services de santé publique
(SQAV et PNHF) quarantaine et produits toxiques dans la douane.
36 CAHAMBAS, G., Afrique au sud du Sahara : mobilisation des ressources fiscales pour le développement,
Economica, paris
- Pour le cas de réquisition des documents pour l’autorisation seule la douane devra faire cela et le communiquer au dit service, par exemple le certificat vétérinaire, de fumigation, de vaccination et autorisation en fin de procéder à l’analyse et les approuver ou les désapprouver, la raison est pour éviter les tracasseries.
3. Pour lutter contre les tracasseries ; Le gouvernement doit penser à l’éradication de ses services qui créent la désolation vis-à-vis des étrangers importateurs, voulant développer leurs affaires pouvant relancer l’économie et certains agrégat macroéconomiques, qui touche à la dignité de la douane jusqu’à la notoriété de la nation à la frontière et favorisant l’évasion fiscale pour mobiliser et sécuriser les recettes du trésor. A cela procéder à l’enlèvement des barrières dans le parcours de marchandises vers la ville et réprimer les personnes trouvées en flagrance usant de l’Etat de tracasserie. Le suivi rigoureux du décret n°036/2002 du 28 mars 2002 portant désignation des services et organismes publics habilités à exercer aux frontières de la république démocratiques Congo
E. EVOLUTION DES RECETTES DE LA DOUANE AU KATANGA
Comparativement dans la période retenue à notre délimitation temporaire, les recettes réalisées de la douane dans la province douanière du Katanga évoluent d’année en année mêmement avec les assignations que nous allons présenter dans les tableaux qui suivent mensuellement et en pourcentage.
1. TRAITEMENT DES DONNEES
Selon la présentation, nous avons les mois, les prévisions, les réalisations et les taux d’exécution en dernier lieu. Les prévisions sont déterminées en raison des assignations d’une province à une autre selon les facultés contributives des chaque provinces dans les recettes de la douane en vue de réaliser le montant arrêté par la loi que la direction générale des douanes et accises doit réaliser pendant un exercice budgétaire quelconque en cours.
Le Katanga est l’une de grandes provinces douanières pourvoyeuses des recettes à la douane ce qui lui procure un niveau des assignations élevé par rapport aux autres provinces. Les tableaux ci-après sont repartis en mois et années.
Tableau n°2 les recettes réalisées par rapport aux objectifs budgétaires 2016
MOIS |
PREVISIONS EN
CDF |
REALISATIONS
EN CDF |
TAUX D’EXECUTION
EN % |
Janvier |
81624607375,00 |
41197066467,00 |
50,47 |
Février |
87215333907,00 |
40187108527,75 |
46,08 |
Mars |
92380286971,00 |
39716537540,00 |
42,99 |
Avril |
96943198074,00 |
35882841854,74 |
37,01 |
Mai |
95265980114,00 |
39602101219,50 |
41,57 |
Juin |
89919795066,00 |
38931720780,00 |
43,30 |
Juillet |
74605957466,00 |
39309647732,00 |
52,69 |
Août |
71685286707,00 |
38534136991,50 |
53,75 |
Septembre |
66602016332,00 |
32119970218,00 |
48,23 |
Octobre |
75422027237,00 |
31681117070,10 |
42,01 |
Novembre |
68592811787,00 |
32247157353,00 |
47,01 |
Décembre |
69280028437,00 |
28786428182,07 |
41,55 |
TOTAL |
969537329473,00 |
438195833935,66 |
45,20 |
Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/IRT/Février 2017 |
a) Interprétation quadrimestrielle (pour chaque 4 mois)
Pour ce qui est de ce tableau ci-haut, les assignations sont des 969537329473,00FC l’année déclinées pour le mois de janvier à 81624607375,00FC. Ainsi pour ce mois la réalisation était de 41197066467,00FC; cette réalisation est la plus importante de l’année 2016 en terme de recette et la réalisation la moins importante est de celle du mois décembre 28786428182,07FC, l’évolution de recettes et prévisions dans cette année est complexe néanmoins la prévision de janvier est moins par rapport au 5 mois qui suivent. Les réalisations pour ce premier quadrimestre (4 mois) de l’année 2016 ont évoluées d’une manière décroissante tandis que les prévisions ont évoluées inversement donc d’une manière croissante. Quant au deuxième quadrimestre nous voyons à son premier mois le changement de l’allure de l’évolution de réalisation en croissance suivant la marche évolutive de la prévision et second baisse la réalisation. De même que les deux derniers mois de ce deuxième quadrimestre suivent la même marche presque de deux premiers précédents le constant ici est que les prévisions évoluent de
remarquons l’évolution d’une manière identique des réalisations et les prévisions
évoluent deux à deux soit :
Tableau n° 3 Comparaison d’évolution des prévisions et recettes
Mois |
Prévisions |
Réalisations |
Septembre |
66602016332,00 |
32119970218,00 |
Octobre |
75422027237,00 |
31681117070,10 |
Novembre |
68592811787,00 |
32247157353,00 |
Décembre |
69280028437,00 |
28786428182,07 |
Source : Par nous même
b) Interprétation annuelle
Pour l’année 2016, les recettes évoluent de façon tendant à la décroissance soit une différence de 12410638285FC entre les recettes du mois de janvier et les recettes réalisées pendant le mois de décembre. Quant aux prévisions, l’évolution est pareille aux réalisations avec une différence entre le premier mois et le dernier mois de l’année de 12344578938FC. A ces différences nous constaterons que les assignations ont été surestimées dès le début de l’année et vers un moment on a connu une évolution des recettes. Aucun mois n’a dépassé le mois de janvier en réalisation tandis que les prévisions des 5 mois qui suivent le mois de janvier sont supérieures à ce dernier.
c) Constatation des écarts et taux d’exécutions
- Constatation des écarts.
Pour l’année 2016 ; les écarts sont trop élastique c’est qui veut dire sont plus grands par rapport aux réalisations qu’a fait la direction générale des douanes et accises au Katanga. . Ces écarts tournent aux tours de 40 et 50 % néanmoins l’exception est effective au mois de février où l’écart atteint même 63%, ce qui est la conséquence d’une surestimation de réalisation qu’à la réalité des réalisations.
Tableau n°4 Constatation des écarts et taux des écarts
Source : par nous même
- Constatation de réalisation
Mois |
Prévisions |
Réalisation |
Ecarts en FC |
Taux écarts |
Janvier |
81624607375,00 |
41197066467,00 |
40427540908,00 |
49,53 |
Février |
87215333907,00 |
40187108527,75 |
47028225379,25 |
53,92 |
Mars |
92380286971,00 |
39716537540,00 |
52663749431,00 |
57,01 |
Avril |
96943198074,00 |
35882841854,74 |
61060356219,26 |
62,99 |
Mai |
95265980114,00 |
39602101219,50 |
55663878894,50 |
58,43 |
Juin |
89919795066,00 |
38931720780,00 |
50988074286,00 |
56,70 |
Juillet |
74605957466,00 |
39309647732,00 |
35296309734,00 |
47,31 |
Août |
71685286707,00 |
38534136991,50 |
33151149715,50 |
46,25 |
Septembre |
66602016332,00 |
32119970218,00 |
34482046114,00 |
51,77 |
Octobre |
75422027237,00 |
31681117070,10 |
43740910166,90 |
57,99 |
Novembre |
68592811787,00 |
32247157353,00 |
36345654434,00 |
52,99 |
Décembre |
69280028437,00 |
28786428182,07 |
40493600254,93 |
58,45 |
Total |
969537329473,00 |
438195833935,66 |
531341495537,34 |
54,80 |
Ce tableau nous démontre que les taux de réalisation ne suivent pas l’évolution des recettes mais ils sont proportionnels aux provisions. Les plus importants est de réaliser un niveau élevé des recettes ou réalisation par rapport à l’appréciation du taux d’exécution par exemple la comparaison entre le mois de juillet et d’aout.
Mois |
Ecarts |
Réalisations |
Taux écarts |
Taux réalisation |
Janvier |
40427540908,00 |
41197066467,00 |
49,53 |
50,47 |
Février |
47028225379,25 |
40187108527,75 |
53,92 |
46,08 |
Mars |
52663749431,00 |
39716537540,00 |
57,01 |
42,99 |
Avril |
61060356219,26 |
35882841854,74 |
62,99 |
37,01 |
Mai |
55663878894,50 |
39602101219,50 |
58,43 |
41,57 |
Juin |
50988074286,00 |
38931720780,00 |
56,70 |
43,30 |
Juillet |
35296309734,00 |
39309647732,00 |
47,31 |
52,69 |
Août |
33151149715,50 |
38534136991,50 |
46,25 |
53,75 |
Septembre |
34482046114,00 |
32119970218,00 |
51,77 |
48,23 |
Octobre |
43740910166,90 |
31681117070,10 |
57,99 |
42,01 |
Novembre |
36345654434,00 |
32247157353,00 |
52,99 |
47,01 |
Décembre |
40493600254,93 |
28786428182,07 |
58,45 |
41,55 |
Total |
531341495537,34 |
438195833935,66 |
54,80 |
45,20 |
Source : nous même
Tableau n°6 Comparaison des recettes de juillet et d’aout
Mois |
Ecart |
Réalisation |
Taux écart |
Taux réalisation |
Juillet |
35296309734,00 |
39309647732,00 |
47,31 |
52,69 |
Août |
33151149715,50 |
38534136991,50 |
46,25 |
53,75 |
Source : nous même
Au regard de ce tableau ci-haut, le mois de juillet à les recettes qui sont supérieures au mois d’aout tandis que le taux de réalisation fournit une information contraire soit disant que le mois d’aout est rentable par rapport au mois de juillet et quant aux écarts en se
penchant uniquement au taux, le mois d’aout est préférable au mois de juillet mais en le comparant aux réalisations les mois de juillet est préférable parce qu’il contribue fortement dans les recettes des douanes par rapport au mois d’aout.
Tableau n° 7 les recettes réalisées par rapport aux objectifs budgétaires 2017
MOIS |
PREVISIONS EN CDF |
REALISATIONS EN CDF |
TAUX D’EXECUTION |
Janvier |
66310251227,00 |
31277982245,00 |
47,17 |
Février |
66310251227,00 |
33690803874,00 |
50,81 |
Mars |
66310251227,00 |
33189984180,44 |
50,05 |
Avril |
66310251227,00 |
31850686516,69 |
48,03 |
Mai |
64049250544,00 |
31825735727,31 |
49,69 |
Juin |
60310251227,00 |
33285289646,00 |
55,19 |
Juillet |
71601821870,00 |
43109594492,00 |
60,21 |
Août |
68795479467,00 |
48309619886,70 |
70,22 |
Septembre |
67111674026,00 |
39419671966,72 |
58,74 |
Octobre |
72403633985,00 |
48598453554,01 |
67,12 |
Novembre |
65828774642,00 |
45989368246,30 |
69,86 |
Décembre |
66470224334,00 |
38385764005,96 |
57,75 |
TOTAL |
801812115003,00 |
458932954341,13 |
57,24 |
Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/IRT/Février 2018 |
a) Interprétation quadrimestrielle
Dans cette année 2017, nous avons remarqué un réajustement des prévisions qui ont suivies l'allure de l’évolution des réalisations. Ainsi, contrairement à l’année précédente le mois de janvier constitue les recettes les moins performantes de l’année. En essayant de comparer les recettes du mois de janvier dans le premier quadrimestre le moins de janvier persiste toujours la dernière dans les réalisations. Il est le mois le moins apprécié même par rapport aux prévisions qui ont été constante pendant tous les quatre mois soit
66310251227,00FC. Quant au deuxième quadrimestre, nous avons constaté aux deux derniers mois une variation considérable des réalisations soit 43109594492,00FC et
48309619886,70FC et il fallait attendre au dernier quadrimestre pour observer la plus haute réalisation de l’année qui remonte au mois d’Aout à 48598453554,01FC. Les recettes reste performantes ont été enregistrées dans le troisième quadrimestre
Mois |
Prévisions |
Recettes |
Septembre |
67111674026,00 |
39419671966,72 |
Octobre |
72403633985,00 |
48598453554,01 |
Novembre |
65828774642,00 |
45989368246,30 |
Décembre |
66470224334,00 |
38385764005,96 |
Source : par nous même
b) Interprétation annuelle
Les prévisions dans l’année 2017 sont dans les 60 milliards exception faite dans le mois de juillet et d’octobre qui ont des prévisions respectivement
71601821870,00FC et 72403633985,00FC. Contrairement à l’année 2016, cette année dispose des meilleures réalisations au deuxième quadrimestre de même que les prévisions ont été très grandes quant à ces mois.
c) Constations des écarts et taux des réalisations
- Constatation des écarts
Tableau n°9 constatation des écarts des réalisations aux prévisions
Mois |
Prévisions |
Réalisation |
Ecarts en FC |
Taux écarts |
Janvier |
66310251227,00 |
31277982245,00 |
35032268982,00 |
52,83 |
Février |
66310251227,00 |
33690803874,00 |
32619447353,00 |
49,19 |
Mars |
66310251227,00 |
33189984180,44 |
33120267046,56 |
49,95 |
Avril |
66310251227,00 |
31850686516,69 |
34459564710,31 |
51,97 |
Mai |
64049250544,00 |
31825735727,31 |
32223514816,69 |
50,31 |
Juin |
60310251227,00 |
33285289646,00 |
27024961581,00 |
44,81 |
Juillet |
71601821870,00 |
43109594492,00 |
28492227378,00 |
39,79 |
Août |
68795479467,00 |
48309619886,70 |
20485859580,30 |
29,78 |
Septembre |
67111674026,00 |
39419671966,72 |
27692002059,28 |
41,26 |
Octobre |
72403633985,00 |
48598453554,01 |
23805180430,99 |
32,88 |
Novembre |
65828774642,00 |
45989368246,30 |
19839406395,70 |
30,14 |
Décembre |
66470224334,00 |
38385764005,96 |
28084460328,04 |
42,25 |
Total |
801812115003,00 |
458932954341,13 |
342879160661,87 |
42,76 |
Source : par nous même
Les écarts des prévisions aux réalisations sont pertinents du fait qu’ils orientent la direction à la prise des décisions futures de la gestion. Pour l’année 2017 l’écart le grand est constaté au mois de janvier qui constitue plus de 52% des recettes non réalisées pour atteindre les assignations et l’écart le plus faible de l’année relève du mois d’aout où seulement 29,98% des recettes n’ont pas été réalisées pour atteindre les assignations.
- Constatation des taux des réalisations aux écarts
Le taux des réalisations suit les rapports des réalisations aux prévisions multiplié par 100 pour l’exprimer en pourcentage. Ce taux n’est pas un meilleur indicateur d’appréciation des réalisations parce qu’il apprécie par défaut une réalisation faible en recettes et d’un niveau élevé de prévision par rapport aux réalisations fortes ayant des prévisions surestimées. Prenons en comparaison les trois mois suivent aout, octobre et novembre ; si l’appréciation se limitait uniquement au taux de réalisation le mois d’aout serait préférables de plus que les deux autres aussi longtemps qu’ils disposent de recettes élevées quant au mois d’aout. Ainsi donc le taux d’exécution dans le cadre d’appréciation ne doit pas vraiment être plus considérable néanmoins le niveau de réalisation des recettes comme pour ce mois l’appréciation sera faite respectivement le mois d’octobre, le mois de novembre, le mois d’aout et les restes suivent au prorata de leur niveau des recettes et le mois de novembre en dernier niveau d’appréciation
Tableau n°10 Constatation des écarts aux réalisations
Mois |
Ecarts |
Réalisations |
Taux écarts |
Taux réalisation |
Janvier |
66310251227,00 |
31277982245,00 |
52,83 |
47,17 |
Février |
66310251227,00 |
33690803874,00 |
49,19 |
50,81 |
Mars |
66310251227,00 |
33189984180,44 |
49,95 |
50,05 |
Avril |
66310251227,00 |
31850686516,69 |
51,97 |
48,03 |
Mai |
64049250544,00 |
31825735727,31 |
50,31 |
49,69 |
Juin |
60310251227,00 |
33285289646,00 |
44,81 |
55,19 |
Juillet |
71601821870,00 |
43109594492,00 |
39,79 |
60,21 |
Août |
68795479467,00 |
48309619886,70 |
29,78 |
70,22 |
Septembre |
67111674026,00 |
39419671966,72 |
41,26 |
58,74 |
Octobre |
72403633985,00 |
48598453554,01 |
32,88 |
67,12 |
Novembre |
65828774642,00 |
45989368246,30 |
30,14 |
69,86 |
Décembre |
66470224334,00 |
38385764005,96 |
42,25 |
57,75 |
Total |
801812115003,00 |
458932954341,13 |
42,76 |
57,24 |
Source : par nous même
MOIS |
PREVISIONS EN CDF |
REALISATIONS EN CDF |
TAUX D’EXECUTION |
Janvier |
68767900535,00 |
46951137555,00 |
68,27 |
Février |
73094059222,00 |
47313934748,00 |
64,73 |
Mars |
75888036825,00 |
50398861182,00 |
66,41 |
Avril |
78411629498,00 |
58162126256,00 |
74,18 |
Mai |
78591886118,00 |
58775911887,00 |
74,79 |
Juin |
74175598940,00 |
68656726875,00 |
92,56 |
Juillet |
75513139781,60 |
67199882580,00 |
88,99 |
Août |
77239961471,45 |
91744270326,00 |
118,78 |
Septembre |
72463101053,51 |
81660584134,00 |
112,69 |
Octobre |
79943840764,50 |
86950027439,00 |
108,76 |
Novembre |
71742134575,00 |
77933324364,00 |
108,63 |
Décembre |
70390209929,05 |
77055520300,00 |
109,47 |
Total |
896221498713,11 |
812802307646,00 |
90,69 |
Source : DGDA/DP-KAT/SDAF/IRT/Février 2019 |
a. Interprétation mensuelle
L’interprétation de ce tableau divisera le tableau entier en trois donc nous le commenterons en quadrimestre. L’allure des recettes dans les 4 premiers mois de l’année se diffèrent de deux précédentes années. Le mois de janvier constitue également qu’au précèdent la faible réalisation de l’année mais appréciable en terme de niveau par rapport aux autres mois de janvier. En ce premier quadrimestre les niveaux des réalisations sont évolutives.
Tableau n°12 évolution de recettes et prévisions du premier quadrimestre
MOIS |
PREVISIONS EN CDF |
REALISATIONS EN CDF |
Janvier |
68767900535,00 |
46951137555,00 |
Février |
73094059222,00 |
47313934748,00 |
Mars |
75888036825,00 |
50398861182,00 |
Avril |
78411629498,00 |
58162126256,00 |
Source : par nous même
Quant au deuxième quadrimestre, les réalisations augmentent d’avantage jusqu’à la réalisation de 91744270326,00FC au mois d’aout qui est la réalisation la plus performante de l’année 2018 et il fallait attendre le troisième quadrimestre pour stagner le niveau élevé de réalisations appréciable pour l’année.
b. Interprétation annuel
L’année 2018 a connu des prévisions similaires qui ont variées dans les 70 milliard, elles sont élevées comparativement à l’année précédente qui avait un niveau inférieur. Une remarque pertinente, le niveau des recettes ont aussi augmenté jusqu’à dépasser même les prévisions dans certains mois de l’année ce qui donne une bonne impression des réalisations pour la prochaine année.
c. Constations des écarts et taux des réalisations
- Constatation des écarts
Pour cette année, les écarts constatés prouvent à suffisance la réalisation des recettes profitables. A cela, par rapport aux prévisions le mois de janvier regorge un écart de réalisation profond soit 31,73% des recettes nos réalisées pour atteindre les prévisions néanmoins cette année les réalisations ont été très importantes ; certains mois sont parvenus à des réalisations qui ont dépassées 1es assignations à l’occurrence le mois d’aout, septembre, octobre, novembre et décembre respectivement avec 18,78% ;
12,69% ; 8,76% ; 0,63% et 9,47%
Tableau n°13 constatation des écarts des réalisations aux prévisions
mois |
Prévisions FC |
Recettes FC |
Ecarts en FC |
Ecarts en % |
Janvier |
68767900535,00 |
46951137555,00 |
21816762980,00 |
31,73 |
février |
73094059222,00 |
47313934748,00 |
25780124474,00 |
35,27 |
mars |
75888036825,00 |
50398861182,00 |
25489175643,00 |
33,59 |
avril |
78411629498,00 |
58162126256,00 |
20249503242,00 |
25,82 |
mai |
78591886118,00 |
58775911887,00 |
19815974231,00 |
25,21 |
juin |
74175598940,00 |
68656726875,00 |
5518872065,00 |
7,44 |
juillet |
75513139781,60 |
67199882580,00 |
8313257201,60 |
11,01 |
août |
77239961471,45 |
91744270326,00 |
-14504308854,55 |
-18,78 |
septembre |
72463101053,51 |
81660584134,00 |
-9197483080,49 |
-12,69 |
octobre |
79943840764,50 |
86950027439,00 |
-7006186674,50 |
-8,76 |
novembre |
71742134575,00 |
77933324364,00 |
-6191189789,00 |
-8,63 |
décembre |
70390209929,05 |
77055520300,00 |
-6665310370,95 |
-9,47 |
total |
896221498713,11 |
812802307646,00 |
83419191067,11 |
9,31 |
Source : par nous même
- Constatation des taux des réalisations aux écarts
S’il faut apprécier le taux de réalisation, il est toujours important de regarder le niveau réalisation. Pareil avec l’année 2018 le taux élevé est réalisé au mois d’aout et ainsi le même mois nous présente la réalisation la plus importante de l’année soit le taux de
118,78% avec 91744270326,00FC ; une autre réalisation est appréciable celle du mois
d’octobre qui est élevé tout en ayant un niveau élevé de prévision toute l’année.
Tableau n°14 constatation des réalisations aux des écarts de prévisions
mois |
Prévisions FC |
Recettes FC |
Ecarts en % |
réalisation en % |
Janvier |
68767900535,00 |
46951137555,00 |
31,73 |
68,27 |
février |
73094059222,00 |
47313934748,00 |
35,27 |
64,73 |
mars |
75888036825,00 |
50398861182,00 |
33,59 |
66,41 |
avril |
78411629498,00 |
58162126256,00 |
25,82 |
74,18 |
mai |
78591886118,00 |
58775911887,00 |
25,21 |
74,79 |
juin |
74175598940,00 |
68656726875,00 |
7,44 |
92,56 |
juillet |
75513139781,60 |
67199882580,00 |
11,01 |
88,99 |
août |
77239961471,45 |
91744270326,00 |
-18,78 |
118,78 |
septembre |
72463101053,51 |
81660584134,00 |
-12,69 |
112,69 |
octobre |
79943840764,50 |
86950027439,00 |
-8,76 |
108,76 |
novembre |
71742134575,00 |
77933324364,00 |
-8,63 |
108,63 |
décembre |
70390209929,05 |
77055520300,00 |
-9,47 |
109,47 |
total |
896221498713,11 |
812802307646,00 |
9,31 |
90,69 |
Source : par nous même
2. SYNTHESE DU TRAITEMENT DES DONNEES Tableau n°15 des réalisations de la période
Mois |
2016 |
2017 |
2018 |
Janvier |
41197066467,00 |
31277982245,00 |
46951137555,00 |
Février |
40187108527,75 |
33690803874,00 |
47313934748,00 |
Mars |
39716537540,00 |
33189984180,44 |
50398861182,00 |
Avril |
35882841854,74 |
31850686516,69 |
58162126256,00 |
Mai |
39602101219,50 |
31825735727,31 |
58775911887,00 |
Juin |
38931720780,00 |
33285289646,00 |
68656726875,00 |
Juillet |
39309647732,00 |
43109594492,00 |
67199882580,00 |
Août |
38534136991,50 |
48309619886,70 |
91744270326,00 |
Septembre |
32119970218,00 |
39419671966,72 |
81660584134,00 |
Octobre |
31681117070,10 |
48598453554,01 |
86950027439,00 |
Novembre |
32247157353,00 |
45989368246,30 |
77933324364,00 |
Décembre |
28786428182,07 |
38385764005,96 |
77055520300,00 |
Total |
438195833935,66 |
458932954341,13 |
812802307646,00 |
Source : par nous même
Le tableau ci-haut nous présente les recettes que la direction générale des douanes et accises a réalisées pendant la période prise en considération dans notre cadre d’étude et nous conduit dire que d’année en année les recettes augmentent comme de l’année 2017 à 2018 cette haute variation à la hausse des recettes est fonction des plusieurs facteurs
dont nous citons en existence l’inflation de cours de change 1$ qui dévient équivalent à
1600FC ce qui a réajusté les restes de devise à la hausse. Vu l’allure de l’évolution des recettes sans doute l’année suivante sera plus importante à cette dernière, l’appréciation des réalisations sera plus basé sur le niveau de réalisation tandis que l’appréciation du
travail va prendre en compte le taux de réalisation.
Présentation visuelle d'évolution des recettes
dans la période allant de 2016 à 2018
100000000000,00
90000000000,00
80000000000,00
70000000000,00
60000000000,00
50000000000,00
40000000000,00
30000000000,00
20000000000,00
10000000000,00
0,00
Série1
Série2
Série3
Serie1 : 2016 ; serie2 : 2017 et serie3 : 2018
D’après la visualisation, pendant l’année les réalisations sont plus abondantes dans le deuxième semestre de chaque année et pratiquement au mois d’aout ainsi chaque année a son niveau de réalisation sur le plan mensuel qui n’est pas loin de réfléchir l’année précédente. Ainsi donc, les réalisations sont d’un niveau élevé par rapport aux réalisations aussi longtemps l’administration faisait face aux incidences énumérées ci- haut mais si l’état parvient à lutter fortement à ceux-là et à mettre en place les solutions suggérées les recettes vont se multiplier d’avantage.
F. CONCLUSION PARTIELLE
En guise de la conclusion de notre troisième chapitre intitulé incidences de la multiplicité
des services de l’Etat œuvrant à la frontière dans la maximisation des recettes de la douane;
ainsi démontré leur importance à la nation pour ressortir après les incidents suivant :
- la lourdeur dans les procédures de dédouanement,
- la facilitation de l’évasion fiscale,
- les tracasseries
Qui mettent en péril les recettes du trésor et empêchent la mobilisation des recettes de la douane on a retenu quelques solutions pour faire face à ces incidents et mobiliser les recettes de la douane. Comme solutions retenus à cet effet en dehors de :
- guichet unique intégral du commerce extérieur déjà instauré
- la limitation des services qui doivent exercer à la frontière
- la mise en œuvre des dispositions de la convention de Kyoto révisée
Nous citerons l’uniformisation de tous les services de l’Etat devant intervenir dans le processus de dédouanement, donc incarner ces derniers dans la douane à la frontière et s’ils doivent poser des actes que ça soient fait à l’intérieur après que la douane ait déjà encaissé.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle qui a gravité autour du sujet intitulé : « incidences de la multiplicité des services de l’Etat à la frontière dans la maximisation des recettes de la douane » cas de la frontière de KASUMBALESA et la période retenue pour notre étude était comprise entre 2016 à 2018.
Ainsi donc, dans ce travail l’objectif était de savoir les incidences qui dérivent du fait de la multiplicité des services de l’Etat à la frontière dans les recettes de la douane et chercher les solutions susceptibles de compromettre lesdites incidences à la frontière de la république démocratique du Congo.
Dans le premier chapitre consacré au cadre conceptuel et théorique, nous avons défini les différents jargons de la douane et termes pour la meilleure approche à ce travail puis on a expliqué l’essentiel sur les régimes douaniers en rapport avec la législation en vigueur en RDC en donnant leurs particularités et principes d’applicabilité sur le territoire douanier congolais, ainsi nous avons donné une généralité sur les régimes douaniers et la catégorisation de ces derniers pour terminer en disant qu’une lecture à noter de ce chapitre permettra au lecteur de mieux appréhender la suite de ce travail.
Dans le deuxième chapitre qui s’est attelé à la présentation de la direction générale des douanes et accises, on a donné son historique et situation géographique ainsi son organisation structuro-fonctionnelle et sa structure financière en passant par les missions que la DGDA est astreinte à remplir au bénéfice de la nation. Cela a eu pour but de donner une connaissance approfondi sur l’organisation et le fonctionnement de la DGDA qui est notre champ préférentiel de recherche au lecteur de ce travail.
Dans le troisième et dernier chapitre qui a accentué notre travail est intitulé incidences de la multiplicité des services de l’Etat à la frontière dans la maximisation des recettes de la douane, on a donné les incidences néfastes causées par la multiplicité des services à la frontière au préjudice de la caisse du trésor et en fin on a suggéré les solutions pouvant délivrer le pays de cet handicap et sauver la caisse de l’état.
Comme vous le constatez, ce travail a étudié un cas très pertinent qui dépassent l’entendement quant à l’Etat qu’aux usagers de la douane soit les importateurs en fin d’en trouver les solutions qui permettront de pallier à ce phénomène. La mise en œuvre de ces solutions seront sans doutent un moyen efficace au bénéfice de l’Etat congolais et subvenir les
à cet effets.
Pour clore, nous dirons qu’avec l’adhésion de la république démocratique du Congo à la zone de libre-échange continentale, la suppression de services non autorisé à œuvrer à la frontière va favoriser le déroulement rapide des opérations et facilitera la mobilisation des recettes à la douane.
BIBLIOGRAPHIE
i. OUVRAGES
1. ASURAKURA H., Histoire de la douane et des tarifs douaniers, Bruxelles, OMD, 2003
2. CHAMBAS G., Afrique au sud du Sahara : mobiliser des ressources fiscales pour le développement, paris, économica, -
3. MONGA NUMBI ANDE, LEXIQUE DOUANIER ET ACCISIEN, Kinshasa, 1, 2017
4. MPALA MABULA Louis, pour vous chercheur…, Lubumbashi, mpala, 2011
5. KASINDI YIMBA S., la législation fiscale et douanière congolaise, Kinshasa, inédit, 2016
ii. NOTE DES COURS
6. KAJIYAMAHE GATO, organisation et fonctionnement de la DGDA, g2 douane, Lubumbashi, ISS, 2018
7. PINTO et GRAWITZ cités par MBANGALA TIETIE dans le cours d’initiation à la
recherche scientifique, g2 Scofi, Lubumbashi, ISS, 2018
iii. DOCUMENTS OFFICIELS
8. Décret n°11/46 du 24 décembre 2011 portant mesures d’application de l’ordonnance- loi n°10/002 du 20 aout 2010
9. Décret n° 15/019 du 14 octobre 2015 portant instauration du guichet unique intégral du commerce extérieur
10. Décret n°036/2002 du 28 mars 2002 portant désignation des services et organismes publics habilités à exercer aux frontières de la république démocratiques Congo
11. L’arrêté ministériel n°016/CAB/Min/Fin/2011 du 11 avril 2011 portant mesures d’application de l’ordonnance-loi n°10/002 du 20 aout 2010
12. Ordonnance-loi n°10/002 du 20 aout 2010 portant code des douanes
iv. TFC et MEMOIRE
13. BONVE MWALU, G3 comptabilité, Iss_L’shi, 2011
14. MBELU KALONJI, G3 comptabilité, Iss_L’shi, 2012
15. MASENGO KAMUNGA, G3 comptabilité, Iss_L’shi, 2018
16. NKUNDA MASIKA, G3 comptabilité, Iss_L’shi, 2016
v. AUTRES DOCUMENTS
17. COMESA en bref publié par l’unité communication institutionnelle septembre 2018
(suisse), 2000
19. Convention de Kyoto révisée
20. Cours de l’OMD sur la fraude commerciale du 17 juin 2002 aux douaniers en
formation
21. Programme national d’hygiène
22. Rapport du sénat, France, juillet 2012
IV. WEBOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE ........................................................................................................................................................ I DEDICA................................................................................................................................................................. II AVANT-PROPOS ................................................................................................................................................ III INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................................................... 1
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET......................................................................................................... 1
a. Choix du sujet............................................................................................................................................. 1 b. Intérêt du sujet .......................................................................................................................................... 1
2. PROBLEMATIQUE................................................................................................................................ 2
3. HYPOTHESE........................................................................................................................................... 3
4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES..................................................................................... 4 a. Méthodes .............................................................................................................................................. 4 b. Techniques............................................................................................................................................. 4
5. ETAT DE LA QUESTION...................................................................................................................... 5
6. DELIMITATION DU SUJET................................................................................................................. 6
7. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL ....................................................................................................... 6
CHAPITRE I DU CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE ...................................................................... 7
A. INTRODUCTION PARTIELLE ....................................................................................................................... 7
B. DU CADRE CONCEPTUEL............................................................................................................................ 7
1. LES CONCEPTS CLES................................................................................................................................. 7 a. Incidence ................................................................................................................................................... 7 b. Multiplicité ............................................................................................................................................... 7 c. Services publics ........................................................................................................................................ 8 d. Frontière ................................................................................................................................................... 8 e. Maximisation ............................................................................................................................................ 9 f. Recettes ..................................................................................................................................................... 9 g. Recettes douanières.................................................................................................................................. 9
2. CONCEPTS DE BASE .................................................................................................................................. 9 a. Douane, ..................................................................................................................................................... 9 b. Marchandises .......................................................................................................................................... 10 c. Exportation, importation et transit ........................................................................................................ 10 d. Produits soumis aux législations connexes ............................................................................................ 11 e. Les produits d’accises .............................................................................................................................. 11
C. DU CADRE THEORIQUE .......................................................................................................................... 11
a. Généralité sur les régimes douaniers .................................................................................................... 11
b. Catégorisation des régimes douaniers ................................................................................................... 12
D. CONCLUSION PARTIELLE ...................................................................................................................... 18
CHAPITRE II DE LA PRESENTATION DU CADRE D’INVESTIGATION .................................................. 20
1. INTRODUCTION PARTIELLE.................................................................................................................. 20
2. SITUATION GEOGRAPHIQUE ................................................................................................................ 20
3. APERÇU HISTORIQUE DE LA DOUANE CONGOLAISE..................................................................... 20
4. MISSIONS OU OBJET SOCIAL DE LA DGDA ....................................................................................... 22 a. Mission fiscale ......................................................................................................................................... 22 b. Mission économique ............................................................................................................................... 23 c. Mission sécuritaire .................................................................................................................................. 23 d. Mission environnementale ..................................................................................................................... 23
5. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DGDA ................................................................... 23 a. Cadre organique de la direction générale des douanes et accises ........................................................ 23 b. Structure financière de la DGDA ............................................................................................................. 27
6. CONCLUSION PARTIELLE ...................................................................................................................... 27
CHAPITRE III : INCIDENCE DE LA MULTIPLICITE DES SERVICES DE L’ETAT ŒUVRANT A LA
FRONTIERE DANS LA MAXIMISATION DES RECETTES DOUANIERES. ............................................. 28
A. INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 28
B. ANALYSE DES SERVICES DE L’ETAT OEUVRANT A LA FRONTIERE DE LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ..................................................................................................... 28
1. La direction générale de migration en sigle DGM ............................................................................... 29
2. Direction générale des douanes et accises.......................................................................................... 30
3. L’Office Congolais de Contrôle ............................................................................................................ 30
4. Le service d’hygiène publique ............................................................................................................. 32
C. INCIDENCES DE LA MULTIPLICITE DES SERVICES DE L’ETAT A LA FRONTIERE DANS LES RECETTES DE LA
DGDA ................................................................................................................................................................ 33 a. L’alourdissement des procédures de dédouanement............................................................................ 34 b. L’évasion fiscale....................................................................................................................................... 35 c. Tracasseries ............................................................................................................................................. 37
D. SOLUTIONS PROPOSEES .......................................................................................................................... 37
E. EVOLUTION DES RECETTES DE LA DOUANE AU KATANGA .................................................................... 39
1. TRAITEMENT DES DONNEES ................................................................................................................ 39
2. SYNTHESE DU TRAITEMENT DES DONNEES ......................................................................................... 49
F. CONCLUSION PARTIELLE ......................................................................................................................... 50
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................................... 52
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................................ 54
TABLE DES MATIERES .................................................................................................................................... 56