EPIGRAPHE
<< La Lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés >>
Mwila Kambumvu
Chef de travaux.
IN MEMORIUM
Ma vie est une simple raison de l’existence donc, je vis parce que l’autre vit tout simplement.
A toi, Grand-Mère ALPHONSINE MISENGA WA KAMALANDJI
MUANA WA MFUMU qui est partie trop tôt sans gouter les fruits de tes efforts.
A toi, KAYEMBE KAKUMBA Martin, le Grand chef de Bena Mbiye que ton âme se repose en paix éternelle.
DEDICACE
Gloire à Dieu tout-puissant, la substance spirituelle et éternelle, maitre du temps et de circonstance. Au nom de son précieux fils, JESUS CHRIST de nous avoir protégé et guidé pendant ces trois ans d’incertitude et de tentations, des obstacles et mauvais vents passagers aujourd’hui, nous sommes arrivés à la fin. Que son nom soit glorifié.
A toi, notre père TSHIPAMBA KAKUMBA Augustin et ma charmante mère NTUMBA UTENABABU Marie baba NTAMBWE
pour votre amour et grande affection envers nous. Pendant toutes ces années, vous avez supporté des multiples peines, des injures et intolérances pour faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Que le très haut, Dieu de KAKUMBA BULOBA et NJIBA vous bénisse et vous fortifie.
REMERCIEMENTS
Comme il est demandé qu’à la fin du cycle de graduat, l’étudiant doit élaborer un travail de fin de cycle et défendre, en vue d’obtenir le titre de gradué dans le domaine qu’il a été formé pendant trois années. Il est de notre devoir remercier tout celui qui nous a apporté de loin ou de près avec satisfaction son soutien moral, matériel qu’intellectuel pour élaborer cet œuvre scientifique dont nous sommes en face.
C’est avec allégresse et enthousiasme, que nous remercions sincèrement tout le corps académique et scientifique ainsi qu’administratif pour tous les efforts consentis et fournis ; en faisant de nous ce que nous sommes à ce jour.
Nous serons ingrat si nous ne pensons pas de remercier le comité de gestion de l’ISC/Tshikapa et d’une manière très particulière, nous tenons à dire merci avec le cœur plein de joie au Chef de Travaux MWILA KABUMVU LETA, le directeur de cette grandiose œuvre d’avoir accepté de faire ses observations positive et orientation durant la rédaction dudit travail. Nous disons encore merci à L’assistant Espérant ILUNGA MWEBA le codirecteur de ce présent travail.
Nous adressons sincèrement nos remerciements à l’équipe de la Division provinciale des transports et voies de communication du Kasaï pour sa collaboration et la réception de son office pour les informations dont nous avions besoin.
A toi, Honorable KAZADI MUAYILA pour ton soutien moral, matériel et financier durant toutes ces trois années, surtout ses fructueux conseils nous ont conduit au bout de ce travail, voici le résultat de la patience.
A tous nos enfants, TSHIPAMBA Fils, TSHIPAMBA Read, NTUMBA Marie-Claire, KANOWA Chris, TSHIPAMBA le petit, Pierre TSHIBUABUA, Marceline META, Matthieu MUTEBA, Odri KAYEMBE, Clémentine TSHIPAMBA, Ben NKOLE, Marie NJIBA, Robert MUTOMBO, Ivette KABENA... pour votre soutien moral.
A nos amis et collègues de service d’une manière particulière Abbé Valentin KALALA, Anour MULUMBA BUABUA, Spack DITU, LUKADI Fred ELOMBE, MBUYI Daniella, Jean KSON MULUME, LUMU BRUNO, LUKADI BUABUA Passy Luc , MUKADI André, NDAYA Prisca, MUKENA Vincent, KANKU KALALA André, Junior NGALAMUMULUME, Marcel MWILA, Omar MANA, TSHIBANGU TSHIELA Sheik kabire, Abbé MBUMBA Ambroise, Abbé MUAMBA Freddy, Préfet NTUMBA MUBABINGI, Sylvain MUKAYA, Ruth MUJINGA, Nathalie MUBOSA, KALONJI Mystère, MUILA DITEKEMENA, Hubert MUDIMBI KABANGU, INSP MBOMBO Monique, KABANGU TSHIBUNDU Guellord, Joseph MOMONAYI, MILOLO Francine, pour vos conseils et encouragements, que notre Dieu vous protège.
A nos frères et sœurs du sang pour votre soutien spirituel et prière, il s’agit notamment : TSHIPAMBA TSHIPAMBA BERTIN, MBUYI TSHIPAMBA Monique, MBUYANGA Ernest, MUTOMBO MULEBA François, Richard KAAYEMBE KAAKUMBA,BADIBANGA Serge, MISENGA Alphonsine, NTUMBA BIDI Le Sage, NKONGOLO KABEMBA Ruth, KANKU NGOLELA Josué, KANKU NKONGOLO Jérémie, KANKU TSHITENGE Sarrive, KAYEEMBE Martin, NTAMBWE KAYEMBE Cédric, TSHIPAMBA Clémence, Julie BUNDU, KABAMBA KAKULU Jean, NGALAMULUME Mardochée, Omar KAKUMBA, KABIENA TSHIPAMBA Véronique, NKOLE TSHIMUANGA Gaston, MULAMBA Donatien, TSHIELA Florence, MUTUAKENDA Jonas, KABASU TSHIKOTE futur, LUKADI MAKOLO Edo, LETA Fernand, KAABUYA KABAMBA Josué, NGALAMULUME Emmanuel, LUKADI Sarah, LUKADDI TSHIPAMBA Pascal, TSHITENGE KAYEMBE Prince, BETU Sylvain, MUAMBA MUPINGANA PALMER, LUKENGU Jacques, TSHIDIBOWA Ibrahim, LUMUANGA Nice, Mamis KUPA.
Notre gratitude à nos camarades et compagnons de lutte, entre autres Henri BADIWU LUPANGU, KAWAYI KAWAYI Jean-Paul, DIDIWA KILENGE Lydie, MBUYI MUTOMBO Arlette, PULUMBA MULENDA, MUSHIYA TSHIBANGU Gracia, pour tout ce moment passer ensemble voici le fruit de notre concentration.
SIGLES ET ABREVIATIONS
RDC : République démocratique du Congo ;
ISC : Institut supérieur de commerce ;
SG : secrétaire général ;
CD : chef de Division ;
DP : Division provinciale ;
CB : Chef de Bureau ;
PROSEC : Secrétaire provincial ;
TVC : transport et vois de communication ;
COPAP : Commission permanente de l’administration publique ;
PNUD : Programme des nations unies pour le développement ;
CTB : Coopération technique belge ;
SIC : Science de l’information et communication ;
TFC : Travail de fin du cycle ; TFE : Travail de fin d’étude ;
VPM : Vice premier ministre ;
CAB : Cabinet ;
MIN : Ministère ;
ART : article,
FP : Fonction publique ;
SONAS : Société nationale d’assurance ;
T’PA : Tshikapa ;
CNPR : Commission nationale de prévention routière ;
PCR : Police de circulation routière ;
ONG : organisation non gouvernementale ;
RH : Ressources humaines ;
ATB1 : Attaché du bureau de 1ère classe ;
ATB2 : Attaché du bureau de 2 ère classe ;
AGB1 : Agent du bureau de 1 ère classe ;
AGB2 : Agent du bureau de 2 ère classe.
0. INTRODUCTION
Notre travail de fin de cycle porte sur un sujet d'actualité :« Echec de l’administration publique dans la gestion du personnel à la Division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï » qui s’inscrit dans le domaine de la gestion des ressources humaines.
Comme, pour toute entreprise qui se respecte et qui veut être respectée, pour arriver à atteindre ses objectifs ultimes, fera ou doit faire appel aux différentes procédures pour sa détermination et la réalisation de ses objectifs et missions officielles.
0.1 CHOIX ET INTERET DU SUJET 0.2 CHOIX
C’est une action choisir, décision par laquelle donne la référence à quelque chose ou une sélection.
C’est ainsi, que nous avons porté notre choix sur le sujet << Echec de l’administration publique dans la gestion du personnel à la division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï >> dans le souci de connaitre d’avantage comment les personnels (agents et cadres) sont traité et utilisé dans cette entité décentralisée.
0.2.1 INTERET DU SUJET
Ça vient du mot latin interest qui signifie ( il importe). C’est le souci de ce qui va dans le sens de quelque chose, de quelqu’un, qui est favorable. (le Larousse)
Notre étude revêt un intérêt très important essentiellement basé sur trois aspects notamment :
Ø Sur le plan personnel : Ce présent travail nous aide à connaitre comment se fait la répartition des tâches ou les attributions du personnel par rapport à ce que nous avons appris théoriquement pendant trois ans de formation.
Ø Sur le plan social : Ce travail permettra à toute la communauté évoluent dans ce domaine du travail de connaitre l’importance ou la vérité sur la matière traitée qui est l’échec de l’administration publique dans la gestion du personnel.
Elle nous donnera une occasion de confronter de réalités diverses, ou connaissances apprises aux réalités sur terrain et de manière à apporter notre modeste contribution.
Ø Sur le plan scientifique : Ce travail servira aux chercheurs qui emboiteront nos pas comme outil de référence afin de trouver solution aux problèmes qui se posent dans ce domaine.
0.3 PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
0.3.1 PROBLEMATIQUE
Selon l'exigence de tout travail scientifique, la première étape de l'enquête que nous ne pouvons pas ignorer, est l'existence d'un problème que le chercheur souhaite résoudre, ou une question à laquelle il souhaite répondre.
Ainsi plusieurs auteurs l’ont défini chacun selon sa manière. La problématique est définie comme étant «une définition du champs de connaissances théoriques dans lesquelles on pose le problème du lieu exact de sa position des concepts requis pour le poser.( L. ALTHUSSER cité par Joel MULEKA MPUNGU : 2008 )
Elle est aussi définie comme étant << un questionnaire qu’un chercheur se pose en vue de résoudre un problème. En réalité, la problémati²que est le cadre dans lequel se situe le problème et non le problème lui-même (opcit).
La problématique par définition, est un ensemble de questions composées autour d’une question principale, autour d’un questionnement qui permet de traiter le sujet choisi. (MUKENGESHAYI MPUTU : 2019-2020)
De façon générale, la problématique est définie comme étant une structure d'information dont la mise en relation engendre chez le chercheur un écart se traduisant par un effet de surprise ou de questionnement assez stimulant pour motiver à faire une
recherche.(MUKESHAYI MPUTU, ibidem)
Eu égard à toutes ces définitions qui précèdent et l'importance de la problématique dans tout travail scientifique, Dans nos observations faites et les enquêtes menés à la division provinciale des transports, Dans le cadre de notre travail, notre questionnement s'articule autour des questions principales qui sont:
Ø Quelles sont les causes de l’échec de l’administration publique dans des services publics de l’Etat ?
Ø L’administration publique respecte-t-elle la procédure d’engagement du personnel ?
0.3.2 HYPOTHESE :
Par la définition, l’hypothèse d’un travail scientifique est un ensemble des réponses anticipées et provisoires qu’un chercheur donne en rapport aux questions soulevées à la problématique. (MUKESHAYI MPUTU, ibidem)
Elle est aussi une idée directive, une tendance d’explication de faits réels formulés au début de la recherche destinées à guider l’investigateur, et peut être rejeté ou maintenue d’après les résultats de l’observation.(JAVEAU C,1998:68 )
En effet, comme l'hypothèse sert à faire comprendre le raisonnement difficile, en proposant provisoirement certaines de ses dimensions ainsi donc voici comment se présente la réponse à notre questionnement:
Les causes de L’échec de l’administration publique sont multiples notamment :
Ø le problème de l’ingérence politique dans le pouvoir nominatif ou de désignation. La responsabilisation ou désignation des gens sans qualification ni compétence à des organes décisionnels, le népotisme, le clientélisme et favoritisme :
Ø Les détournements, l’opacité dans la gestion financière, l’utilisation des ressources matérielles publiques à des fins privés sont les causes principales de la non-modernité ;
Ø Les conflits dits des générations et d’intérêts dans les services publics sont dus par le manque de transparence et déconsidération entre les collaborateurs directs ;
Ø L’administration publique ne respecte de la procédure d’engagement, la non-utilisation de certains agents qualifiés par la hiérarchie pour les raisons politiques non avouées sont des facteurs de manquement grave des agents envers leur chef et de l’échec de l’administration.
0.4 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
0.4.1 METHODE
La méthode est une voie, un chemin, une démarche intellectuelle que le chercheur emprunte dans la saisie, et analyse également dans l’explication de son objet d’étude. La méthode est un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à étudier les vérités qu’elle poursuit, les démontre et les vérifie.(PINTO et GRAWITZ cité par Jean Luc MALONGO KITUNGO :2009)
Pour notre sujet scientifique, nous avons utilisé la méthode analytique et structuro-fonctionnelle
1 METHODE EXPERIMENTALE :
Elle consiste à observer ce qui se passe sur terrain ou dans notre champ d’investigation.
2 METHODE STRUCTURO-FONCTIONNELLE
Celle-ci nous a servi à connaitre les structures et fonctionnement dans la division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï.
Ces deux méthodes nous ont facilité d’analyser et de comprendre le fonctionnement de la gestion du personnel à la division provinciale des transports et voie de communication.
0.4.2. TECHNIQUES
Par technique, J.WILLIAM souligne qu’elle est l’ensemble des procédés appliqués par le chercheur dans la phase de collecte des données ; ou encore, les techniques sont les instruments du travail que nous nous sommes servi pour concrétiser notre travail.( cité par Joel MULEKA MPUNGU.,2008 : 9)
Pour parvenir à récolter les informations, nous avons utilisé les techniques ci-après :
1. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE :
Elle nous a aidée à récolter les données (informations) et vérités dans les différents documents notamment tels que : les ouvrages, TFC, mémoires, brochures, arrêtés, ordonnances, les lois, etc.
2. TECHNIQUE D’INTERVIEW
Nous avons utilisé cette technique pour obtenir les informations de tous ordres. Nous avons interviewé les chefs de bureaux, les agents et quelques personnalités de guichet unique et celui du secrétariat administratif provincial surtout le bureau des transports terrestre et le secrétariat de la division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï.
0.5. DELIMITATION DU SUJET
Notre travail scientifique tel que nous l’avons présenté tire les sources dans une société humaine et présente des limites spatiales et temporelles.
SUR LE PLAN TEMPOREL : Notre étude s’étend sur les données allant de 2018 à 2020, toutes ces données tiennent compte des réalités disponibles.
SUR PLAN SPATIAL : Notre étude est effectuée à la division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï.
0.6. DIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion générale, notre travail est subdivisé en trois chapitres, notamment :
Le premier chapitre traite les concepts de base ;
Le deuxième parle de la présentation de division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï ;
Le troisième chapitre est celui de l’échec de l’administration publique dans la gestion du personnel.
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
Pendant l’élaboration de notre travail de recherche scientifique, nous avons connu plusieurs obstacles et barrières, des difficultés énormes sur tous les plans.
Malgré tout, nous nous sommes efforcé à surmonter tout ceci pour avoir les résultats désireux.
Nous avons fait plusieurs navettes auprès des services spécialisés de la division des transports et voie de communication notamment à son secrétariat, services généraux, bureau de transports terrestres et étude et planification.
Surtout les rendez-vous manqués avec le Directeur Provincial (Prosec) pour connaitre le nombre réel des divisions administratives décentralisées que compte la province du Kasaï.
Nous avons connu également de peine pour avoir les mégabytes afin d’épuiser quelques données sur l’internet pour notre travail.
La résurgence de la pandémie du covid-19 nous a rendu la vie difficile, surtout le manque d’une bibliothèque fiable pour notre institution et nous nous sommes servi de la documentation personnelle.
0.8. LISTE DES INFORMANTS
N° |
NOM &POSTNOM |
SEXE |
ETATCIVIL |
FONCTION |
LIEU ET DATE D’INTERVIEW |
01 |
MULUMBA BALEKELAYI François |
M |
Marié |
Chef de bureau |
T’pa 02/02/2021 |
02 |
MULAMBA NTUMBA Jean |
M |
Marié |
Rédacteur Cb pool de secrétariat |
T’pa 05/02/2021 |
03 |
LUKADI MUTSHIPAYI Fred |
M |
Marié |
Chef de cellule tvc terrestre |
T’pa 10/02/2021 |
04 |
MUAMBAYI MPUTU Jean- Bosco |
M |
Marié |
Percepteur |
T’pa 10/02/2021
|
05 |
BADIENDELE BADIENDELE Angel |
F |
Mariée |
Agent de bureau |
T’pa 15/02/2021 |
06 |
BOVUDIA LOOLA Célestin |
M |
Marié |
C.P Loange |
T’pa 15/03/2021
|
06 |
NDALA MUANYISHAYI Bruno |
M |
Marié |
Attaché de bureau |
T’pa 15/03/2021
|
07 |
MUTONA MUTONA Angèle |
F |
Mariée |
CB service généraux |
T’pa 15/03/2021 |
08 |
KABONGO KASALA Joseph |
M |
Marié |
Directeur Provincial(PROSEC) |
T’pa 20/03/2021 |
09 |
KANKU NGOLELA José |
M |
Marié |
Contrôleur |
T’pa 21/04/2021
|
10 |
NGALAMULUME TSHIPAMBA Emmanuel |
M |
Marié |
Chef de poste |
T’pa 26/04/2021 |
11 |
KANKU KAYEMBE Augustin |
M |
Marié |
Contrôleur |
T’pa 26/04/2021 |
12 |
TSHIELA KEBE Aimerance |
F |
Mariée |
Contrôleuse Port tit |
T’pa 26/04/2021 |
13 |
TSHISUKU TSHISUKU |
M |
Marié |
Contrôleur |
T’pa 26/04/2021 |
14 |
BADIBANGA LUBAYA |
M |
Marié |
Contrôleur |
T’pa 26/04/2021 |
15 |
NGALAMULUME LUKADI |
M |
Marié |
Contrôleur |
T’pa 26/04/2021 |
16 |
MUENDE BALEKELAYI |
M |
Marié |
Contrôleur |
T’pa 26/04/2021 |
17 |
EBILINGA IKENYE Rockix |
M |
Marié |
Chef de bureau Etude planification |
T’pa 26/04/2021 |
18 |
WATANGA TOTO Elie |
M |
Marié |
Assistant CD |
T’pa 26/04/2021 |
19 |
MEYA NGUENZE Georgine |
F |
Divorcée |
Contrôleuse Port tit |
T’pa 28/04/2021 |
20 |
KANKU MAKAMBO |
F |
Mariée |
Contrôleuse Port tit |
T’pa 28/04/2021 |
Source : liste déclarative des agents 2020 CHAPITRE I : GENERALITE SUR DES CONCEPTS DE BASE.
I.O INTRODUCTION
Ce chapitre étant consacré à la définition de concepts comment l’indique son titre. Il est de notre devoir de définir chaque concept de base de notre sujet.
Dans cette optique, il faudrait définir ses mots clés pour se rassurer réellement de ce qu’il doit clarifier. L’éclaircissement de chaque concepts s’avère important dans la manière où il oriente et focalise la recherche ; dans ce sens, il est, une meilleure étape dans la recherche.
En théologie, certains termes dans la bible ont été déformés et mal interprétés par les traducteurs, c’est pourquoi tout chercheur doit au début de sa recherche précisera le contenu et le sens qu’il attribue à chaque concept.
I.1 DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE
I.1.1 ECHEC
L’échec est l’état ou la condition qui fait que l’objet désiré ou prévu n’est pas atteint et peut être vu comme l’opposé du succès, mais aussi cela peut désigner un sentiment qui surgit lorsque l’on regrette quelques choses au même titre que le regret.
Dans son sens le plus général, un échec est une situation qui résulte d’une action n’ayant pas abouti au résultat escompté. (Wikipedia.com)
Selon le trésor de la langue française informatisé le terme échec est associé au verbe échouer, lequel à avoir avec la frustration (lorsque l’on ne parvient pas à réalisera ou à obtenir ce que l’on souhaitait) et avec le résultat adverse au sein d’une affaire .
Un échec est donc un insuccès, quelques chose que l’on rate, une défaite, un résultat négatif, le manque de réussite voire un fiasco.
(Dictionnaire le tresor)
Pour nous, un échec est une faillite, un non-atteinte des objectifs fixés, non-réalisation des ambitions liés aux respects des règles et normes établies.
I.1.2 ADMINISTRATION
Dans sa définition fonctionnelle est une action d’administrer, de gérer des biens ou des affaires que ce soit dans le domaine public ou privé. Synonyme de gestion, gérance, intendance, régie …
D’après le dictionnaire politique(TOUPICTIONNAIRE)
l’administration est une organisation chargée de gérer et de diriger les affaires publiques en suivant les directives du pouvoir exécutif d’un état. (Dictionnaire politique français)
En France, l’administration publique désigne un service public d’un domaine particulier rattachée au pouvoir exécutif on distingue :
- L’administration d’état
- L’administration territoriale ayant une compétence au niveau d’une région, d’un département, ou d’une commune
- L’administration de la sécurité sociale …
Aux Etats-Unis, le mot administration suivi d’un nom du président en fonction désigne le gouvernement américain et les conseillers chargés d’élaborer sa politique.( Wikipedia.com)
ADMINISTRATION PUBLIQUE : l’administration publique est l’ensemble des services chargés d’assurer le fonctionnement d’un état, d’une collectivité territoriale ou d’un service public, et qui sont financés principalement par le prélèvement fiscaux autorisés par le vote d’un budget.
ADMINISTRATION PRIVEE :
Ce terme désigne aussi dans une entreprise l’ensemble des activités dédiées à la gestion interne de l’organisation : les activités de comptabilité, juristes, secrétaires, services auxiliaires etc.
Elle revêt alors une signification proche de la notion de management. Les administrations privées regroupent les organisations produisant un service non marchand ou les associations à but non lucratif(ONG) comme les églises, les partis, les syndicats, les clubs sportifs, la croix rouge etc.
Dans le cadre notre travail, l’administration est l’ensemble des services et des agents chargés de gérer, gouverner, diriger au quotidien les biens publics ou privées.
I.1.3 PUBLIQUE
Public : a pour féminin publique (Qui est commun) qui relève de l’administration d’un pays. Qui est sous contrôle de l’Etat, qui appartient à l’état, géré par l’état.
En relation publique et science de la communication(SIC) les publics sont les groupes d’individus.
I.1.4 GESTION
Plusieurs auteurs ont donné des nombreuses définitions sur le concept (gestion).
la gestion est défini comme : << Un processus spécifique consistant en activités de planification, d’organisation , d’impulsion, et de contrôle visant à déterminer et à atteindre des objectifs définis grâce à l’emploi d’êtres humains et à la mise en œuvre d’autres ressources >>.( George R.TERRYU et Stéphane G.FRANKLIN.,1985 :4)
D’après cette définition on peut souligner que la gestion est une activité qui transforme des ressources humaines et physique inorganisées en réalisation utiles et efficaces. La gestion est plus stimulante, la plus complète, la plus exigeante, la plus cruciales et la plus subtile de toutes les activités humaines.
La gestion au sens strict est définie comme la mise en œuvre par un responsable des ressources qui lui sont confiées, en vue d’atteindre, en respectant un certain nombre des règles, des objectifs pour lequel ces ressources ont été mise en place (MEYER.J., 1978 :68)
La fonction de gestion est la fonction donc, de diriger, de gérer, d’organiser et d’agir. Son but est l’optimisation des ressources qui ont été confiées pour réaliser les objectifs. Ainsi, la gestion est la politique et pratique de mise en œuvre en vue d’assumer le bon fonctionnement d’une entité (entreprise, société).
La gestion est prévoir <organisation> au sens fort du terme < constituer> l’organisme qui est l’entreprise, c’est commander, permettre au personnel de remplir ses fonctions en lui donnant des ordres c’est aussi coordonner, harmoniser les efforts aux travaux de chacun dans un ensemble, en fin c’est contrôler, veiller, diriger et commander.( Henry FAYOL cité par CT METELA :2019-2020)
Pour le cas de notre travail nous considérons la définition de Henri FAYOL car elle est la plus complète du fait qu’elle définit la gestion comme un processus consistant l’organisation, la prévision, la gérance, la motivation et le contrôle.
I.1.4 PERSONNEL
Le terme personnel désigne les hommes au travail dans une organisation et il s’agit des individus effectuant une activité contraignante appelé < travail>.
C’est aussi l’ensemble des personnes employées par un service public ou par l’entreprise qu’il agisse de cadres ou auxiliaires. C’est également l’ensemble de plusieurs catégories de personnes physiques quel que soit leur âge, leur sexe, leur race et leur activité professionnelle moyennant une rémunération sous la direction et l’autorisation d’une personne physique ou morale, publique ou privée dans les liens d’un contrat de travail.
Selon la rousse classique éd paris, le personnel est l’ensemble des personnes attachées à un service public, à une entreprise.
LA FORMATION DU PERSONNEL : d’une manière générale est définit comme l’ensemble des mesures adoptées par le perfectionnement professionnel au travailleur, elle est une randomisation par l’acquisition des connaissances et techniques à des degrés divers que requiert la réalisation du travail chez l’homme
Ainsi dans le cadre de notre travail, nous pouvons dire que le concept personnel est un ensemble des personnes œuvrant dans un service public ou une entreprise pour atteindre les objectifs visés qui sont la production des services ou biens (recettes).
I.1.5 DIVISION
En mathématique, le concept division est une opération qui a deux nombres A et B, associe un troisième nombre (loi de composition interne), appelé le dividende.
Pour les militaires, la division militaire est une circonscription territoriale correspondant à une région économique GENERAL DE DIVISION, deuxième grade de la hiérarchie des officiers généraux dans les armées de terre et de l’air.
TOUPICTIONNAIRE, le dictionnaire politique définit la division du travail comme un fondement de l’organisation de sociétés qu’elles soient humaines des biens. Ainsi le concept division correspond à la spécialisation des taches au sein d’une société, entre les individus, des métiers ou des groupes sociaux différents.
La division territoriale est une unité administrative qui comprend les quartiers, communes, villes, provinces et territoires.( Christia TOPACOV.,2002 :19)
Ainsi nous pouvons dire dans le cadre de notre travail, le concept division est un découpage, ou détachement de l’administration d’un service (ministère) au niveau de la province.
C’est une entité administrative décentralisée en vue de rapprocher les employeurs aux employés.
I.2.6 PROVINCIALE
Qui appartient à la province, qui concerne une province.
I.2.7 TRANSPORTS
Le transport est une action ou la manière de porter d’un lieu à un autre. Le transport et le déplacement de quelques choses, des marchandises des individus (humains ou animaux) d’un endroit à un autre. Les modes des transports incluent :
a) LE TRANSPORT ROUTIER : le transport routier est une activité règlementée des transports terrestres qui s’exerce sur la route. Elle englobe à la fois le transport routier des personnes et le transport des biens (marchandises). Signalons que ces activités commerciales sont exercées par le transport routier.
Du point de vue économique le transport est fortement consommateur de produits pétroliers, ce qui peut avoir de répercussion assez néfaste à l’heure ou le produit devient durablement cher.
b) LE TRANSPORT MARTIME (FLUVIAL) : Le transport maritime (fluvial) consiste à déplacer des marchandises (biens) ou des personnes pour l’essentiel par voie maritime (fluvial).
c) LE TRANSPORT FORROVIAIRE : Le chemin de fer est un système de transport guidé servant au transport des personnes et des biens (marchandises). Il se compose d’une infrastructure spécialisée de matériels roulant et des procédures d’exploitation faisant le plus souvent intervenir l’humain même dans le cas métros automatiques, cette innervation se limite en temps normal de la surveillance.
d) LE TRANSPORT AERIEN : le transport aérien désigne l’activité de transport effectué par la voie des airs (avion, hélicoptère).
I.2.8 VOIE
Au sens propres une voie est un chemin qui mène quelque part. Synonyme de : chemin, piste, passage, route, rue, ruelle, autoroute, avenue, trajet, artère, allée… (wikipedia.com).
Au sens large, une voie de communication est un itinéraire aménagé permettant de passer d’un lieu à un autre, à pied ou en véhicule, par exemple un chemin, une rue ou une voie rapide. Lorsqu’elle est située en ville on parle de voie urbaine (dictionnaire politique).
I.2.9 COMMUNICATION
Plusieurs auteurs ont définit la communication chacun de sa manière et selon son domaine.
La communication est un processus verbal ou non par lequel on partage une information avec quelqu’un ou avec un groupe de manière que celui-ci comprenne ce qu’on lui dit. Parler, écouter, comprendre, réagir… constituent les différents moments de ce processus. (ROY CLAUDE.,1995 :29)
La communication est tout comportement qui a l’objectif de susciter une réponse ou un comportement spécifique de la part d’une personne ou d’un groupe spécifique(SIMON PIERRE., 1975 :342)
Considérant la communication comme un aspect intégrant de la conception sociologique, la communication comme : << un mécanisme par lequel les relations humaines existent (tous les symboles spirituels et les moyens qui servent à les transporter dans l’espace et dans le temps, il comprend l’expression du visage, les mots, l’écriture, l’imprimerie, le chemin de fer, le télégramme, le téléphone et y compris la dernière performance, ce qui sert à la conquête de l’espace et du temps.>>. (ROY CLAUDE, loc.cit)
De toutes les définitions qui ont été données au concept de < COMMUNICATION>, nous constatons d’une part que chacune d’elles est libellée de façon quelques peu dépend donc de la personne, de son domaine et du contexte dans lequel le concept est utilisé. D’autre part, il ressort de cela que chaque définition fait intervenir une notion de processus de communication tout en ajoutant ou en omettant une autre.
Ainsi dans le cadre de notre travail, nous définissons la communication comme une action de communiquer avec quelqu’un, d’être en rapport avec autrui, en général par le langage ; échange verbal entre un locuteur et un interlocuteur dont il sollicite une réponse exemple : le langage, le téléphone sont des moyens de communication.
I .2 PROVINCE DU KASAI
I.2.1 PRESENTATION DE LA PROVINCE DU KASAI :
Le Kasaï est depuis 2015 une province de la république démocratique du Congo suite au démembrement de la province du Kasaï-Occidental. Il se situe au centre du pays sur la rivière Kassaï.
I.2.1.1 APERCU HISTORIQUE DE LA PROVINCE
La province du Kasaï tire son origine à l’ancienne province du Kasaï occidental depuis sa création en 2015, elle a été dirigée pour toute la première fois par un commissaire spécial Jean Marc MANYANGA NDAMBO secondé par le commissaire spécial adjoint Hubert MBINGHO NVULA chargé de questions administratives suivi d’une secrétaire exécutif Ruth TSHITOKO TSHIYE. Apres l’installation de l’assemblée provinciale Jean Marc MANYANGA a été élu comme gouverneur qui sera succédé par Dieudonné PIEME 2019
a) ADMINISRATION
La province du Kasaï a comme gouverneur Dieudonné Pieme
Tutokot secondé par Gaston Nkole TShimuanga comme vicegouverneur ils sont élu depuis 2019 par les députés provinciaux. La province du Kasaï a une assemblée provinciale qui compte 33 députés provinciaux dont 29 sont élus et 3 coptés parmi les chefs coutumiers.
b) DEMOGRAPHIE
La province du Kasaï compte 3 199 891 habitants, la province du Kasaï a plusieurs dialectes et patois mais sa langue principale reste le tshiluba qui est nationale et le française comme langue officielle ou d’administration.
I.2.1.2. Situation géographique
La province du Kasaï est situé au centre-ouest de la république démocratique du Congo, elle est limitrophe de 6 provinces et d’une province angolaise au sud. Elle se tend sur 95 631 km2.
La Province du Kasaï est limitée
- Au Nord par le Sud de la Province de la Tshuapa et l’Ouest du Sankuru
- A l’Est par l’Ouest de la Province du Sankuru et le Nord de la
Province du Kasaï-Central
- Au Sud par la République d’Angola
- A l’Ouest par l’Est de la Province de la Kwango et la Province de
Maï-Ndombe
I.2.1.3 Situation économique
La province du Kasaï dispose d’importantes ressources minières comme le diamant et l’or. Ainsi, l’économie de la province du Kasaï est dominée par l’exploitation minière artisanale et il n’existe pas d’industrie minière malgré cela, l’agriculture reste l’activité principale de la province. La province vive grâce aux recettes de la DGRKAS (Direction générale des recettes du Kasaï).
I.2.2 DIFFERENTES DIVISIONS DE LA PROVINCE DU KASAI
La province du Kasaï a plusieurs divisions administratives provinciales entre autre :
Ø La division provinciale de la santé ;
Ø La division provinciale de l’intérieur ;
Ø La division provinciale de pèche et élevage ; Ø La division provinciale de l’environnement ; Ø La division provinciale de l’agriculture ;
Ø La division provinciale de travail et emploi ;
Ø La division provinciale de plan ;
Ø La division provinciale de l’urbanisme et habitat ;
Ø La division provinciale de l’enseignement primaire, secondaire et technique ;
Ø La division provinciale des transports et voies de communication ;
Ø La division provinciale de budget…
Source : Secrétariat provinciale (PROSEC)
CONCLUSION PARTIELLE
Le premier chapitre nous a amené à définir et analyser les concepts de base qui constituent la charpente de notre sujet.
Nous avons tenu à définir les concepts de base de notre sujet notamment : Echec, administration, publique, gestion, personnel, division, provinciale, transport, voie et communication et d’autres termes y afférents pour approfondir notre compréhension et ceux de nos lecteurs sur le sujet de notre étude.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA DIVISION PROVINCIALE DES TRANSPORTS ET VOIE DE COMMUNICATION DU KASAI.
II.0 INTRODUCTION
Avant d’entrée dans le vif de notre sujet et d’en toucher à ces points sensibles, il est de notre devoir de faire présenter d’abord notre champ d’investigation qui est la division provinciale des transports et voies de communication du Kasaï.
La division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï étant une entité de service d’assiette de la province du kasai qui a connu sa naissance en 2018. Dans les points qui suivent nous allons parler des actes juridique portant sa création (existence), de sa situation géographique, de son aperçu historique et des organigrammes de ses services et de son cadre organique.
II.1 APERÇU HISTORIQUE
Comme toute œuvre scientifique ou spirituel ne peut pas manquer une histoire. La division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï a vu le jour dans les années 2018 par la commission d’affectation collective n° 006/cab/vpm/min/tv/2018 du 06 mars 2018 de son Excellence Monsieur le vice-premier ministre en charge des transports et voie de communication. L’actuelle division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï dépendait jadis comme un bureau urbain à la division provinciale du Kasaï occidental démembré. Elle a commencé a œuvrer comme division en 2018 avec comme animateurs :
N° |
NOMS, POSTNOMS ET PRENOMS |
GRADES |
FONCTIONS |
01 |
LUNGONZO KABUAMBA |
120 |
Chef de Divion |
|
Médard
|
|
|
02 |
MUTONA Angel
|
140 |
Chef de Bureau service généraux |
03 |
MUKANYA WETU Henri
|
140 |
Chef de Bureau emballages |
04 |
MULUMBA BALEKELAYI François |
140 |
Chef de Bureau transports terrestres |
05 |
ILONDO NGAPITSHI Dosithé |
140 |
Chef de Bureau transports aériens |
06 |
MBANTSHIA TSHIAMUA
|
140 |
Chef de Bureau de l’inspection |
07 |
EBILINGA IKENYI Rockix
|
140 |
Chef de Bureau planification |
08 |
LUKOMBO TSHIPAMBA Jean Luc
|
210 |
Secrétaire de la division |
Source : Bureau services généraux de la Division
La division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï jouit d’une autonomie aujourd’hui avec sept bureaux de services spécialisés, un secrétariat, 16 brigades de contrôles routiers, 5 commissariats fluviaux, 5 bureaux territoriaux et un bureau urbain qui s’étend sur toute l’étendue de la province du Kasaï.
II.2 Situation Géographique
Sur le plan géographique la division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï couvre 5 territoires plus la ville de Tshikapa, elle bornée :
v Au nord par la division provinciale de TVC Tshuapa
v Au nord-est par la DP TVC du Sankuru et du Kassaï-central ;
v Au sud par la république d’Angola ;
v Au sud-est part la DP TVC Kuango et Kwilu.
Cette division englobe toute la province du kasai et ses 5 territoires notamment : le territoire de LUEBO, MWEKA, TSHIKAPA, DEKESE, ILEBO, et la ville de Tshikapa qui a un bureau urbain.
II.2.1 Bureau de la Division
Du point de vu local, le bureau de la division siège provincial de l’entité se trouve dans la commune de kanzala, ville de tshikapa, quartier centre, avenue kasai n° 01 il est (bureau) entouré par :
v Au nord par la REGIDESO ;
v Au sud par la station de pompage ancienne église de néo apostolique ;
v A l’ouest par la société nationale d’assurance (SONAS) ;
v A l’est par la prison centrale de Tshikapa et la rivière kasai (nsadi).
II.2.2 Bureau Urbain
Le bureau urbain des transports étant sur la même ville que le bureau de la division on y peut pas passer sans en faire un clin d’œil pour permettre à nos lecteurs d’avoir une idée générale sur ce. Ce bureau qui dépend de la division provinciale sous l’œil vigilant du Maire de la ville est situé sur l’avenue Kasaï n° 03, quartier centre, commune, de kanzala, ville de Tshikapa, est borné par :
v Au nord par le bureau de la division provinciale de tvc kasai et la régideso ;
v A l’est par la prison centrale de Tshikapa et rivière kasai (nsadi) ;
v Au sud par la station de pompage ancienne église de néo apostolique ;
v A l’ouest par la société nationale d’assurance (SONAS).
II.3 ORGANISATION STRUCTURO-FONCTIONNELLE
II.3.0 ORGANISATION
La division provinciale des transports et voie de communication du kasai est composée par 7 bureaux spécialisés et de 5 bureaux territoriaux hiérarchiquement la structure de la division s’organise comme suit :
DIVISION
1. Chef de division ;
2. Bureau service généraux ;
3. Bureau emballages ;
4. Bureau étude et planification ;
5. Bureau d’inspection ;
6. Bureau des transports terrestres ; 7. Bureau des transports aériens ;
8. Secrétariat de la division.
LES BUREAUX TERRITORIAUX
1. Bureau du territoire de kamonia (tshikapa) ;
2. Bureau du territoire de luebo ;
3. Bureau du territoire de dekese ; 4. Bureau du territoire de mweka ;
5. Bureau du territoire d’ilebo.
La nomination des animateurs de ces bureaux relève du compétence de l’autorité du secrétaire général aux transports sur une proposition du Gouverneur de province.
II.3.1. STRUTURE FONCTIONNELLE
Notre champ de recherche qui est la division provinciale des transports est structurée de la manière suivante : Nous avons un chef de division secondé par 7 chefs de bureaux notamment :
1. Chef de division ;
2. Bureau service généraux ;
3. Bureau emballages ;
4. Bureau étude et planification ;
5. Bureau d’inspection ;
6. Bureau des transports terrestres ;
7. Bureau des transports aériens et un secrétaire de la division provinciale.
II.4. FONCTIONEMENT
II.4.1. BUREAU DE LA DIVISION
Le bureau de la division comprend un chef de division, un secrétaire, 7 chefs de bureaux et 90 agents d’exécution dont les grades comprennent entre 320 à 310 reparties en 7 services.
a) Chef de Division : Il se fait secondé par un secrétaire, il anime, coordonne, et supervise les activités de la division sur toute l’étendue de la province.
SOURCE : cadre organique du secrétaire général aux transports
II.4.2. BUREAU SERVICE GENERAUX
Le services généraux est le moteur de la division dans d’autres institutions, le chef de ce service est appelé chargé des ressources humaines(RH) pour les organisations à but non-lucratif ou chef du personnel dans le secteur de l’enseignement.
A) Chef de Bureau Service Généraux : Il anime les activités du bureau dans ses attributions, il veille au respect des dispositions statutaires, étudie et programme le mouvement des congés, les promotions des agents, prépare les éléments et les listes déclaratives de paie du personnel, prépare les prévisions budgétaires des recettes et des dépenses, suit les activistes syndicales. Il est accompagné dans l’accomplissement de ses taches par 20 agents d’exécution dont 6 attachés de bureau de première classe et deuxième classe.
B) Les Attaches du Bureau (ATB1 et ATB2) : Ils sont chargé d’application des dispositions et évaluation des mesures displinaires, de la rédaction, des statistiques du personnel, de la relation avec la division de la fonction publique(FP), de l’identification des besoins en formation et relation avec les centre de formation, évaluation de coût et recherche de financement.
II.4.3. BUREAU EMBALLAGES
Le service d’emballages est parmi les services le plus néglige dans notre province par les contribuables suite au refus de payer les taxes dues à tout ce qui est comme emballage dans des boutiques, magasins société…
a) Chef de Bureau Emballage : Il anime et supervise les activités de son bureau, délivre les certificats d’agrément aux sociétés fabricatrices et utilisatrices d’emballages, réceptionne les taxes et redevances d’emballages par les contribuables. Il tient les fichiers de sociétés fabricantes et utilisatrices d’emballages. 12 personnes (agents) font sa suite.
b) Les attaches du Bureau (ATB1 et ATB2) : 12 agents attachés du bureau de première classe et deuxième classe assurent la normalisation d’emballages et les relations avec les sociétés utilisatrices et fabricatrices d’emballages. Ils délivrent les certificats par autorisation de leur chef et font les estampillages.
II.4.4. BUREAU DE L’INSPECTION
Sans l’inspection aucun service ne réussira à atteindre ses objectifs qu’il s’est assigné. Le bureau de l’inspection des transports est l’organe de contrôle et de règlementation de tous les actes applicables aux infrastructures, matériels roulants et personnel technique.
a) Chef de Bureau de L’inspection : Il est le patron de l’inspection provinciale des transports, il anime les activités du bureau. Il est un représentant de l’officier de la police judiciaire (OPJ). Il enquête préliminairement sur les incidents et accidents, il est en étroite relation avec les instances judiciaires et la SONAS, il établit un rapport préliminaire sur les incidents, accidents et il fait le contrôle de routine. L’inspecteur provincial des transports est secondé par 12 agents revêtit du grade des inspecteurs provinciaux en raison de quatre enquêteurs par secteur (fluvial, terrestre, et aérien).
II.4.5 BUREAU D’ETUDE ET PLANIFICATION
Le bureau de planification est un centralisateur et concepteur des projets pour la bonne marche de la division et de reste de ses services (Bureaux connexes). Ce bureau est composé de 10 agents qui remplissent leurs tâches journalièrement.
a) Chef de Bureau d’étude et Planification : Il est programmeur et autorité budgétaire dans la Division provinciale des transports et voie de communication sous la responsabilité du chef de la Division. Il programme et budgétisé le projet pour la division et son survie, évalue les politiques, les projets et les programmes sectoriels (terrestre, fluvial, et aérien). Il est chargé des statistiques des transports urbains, routiers, ferroviaires et fluviaux, de parking.
II.4.6 BUREAU DES TRANSPORTS TERRESTRES
Le bureau des transports terrestres est une coordination des transports inter-urbains et des activités (mouvement) des gens dans de brigades et postes de contrôle routier. Il est le seul à avoir 20 agents au maximum.
a) Chef de Bureau des Transports Terrestres : Il anime, supervise, et coordonne les activités des transports terrestres, règlemente, tarifie les taxations de transport routier et ferroviaire. Il délivre et autorise les sorties et entrées de biens
(marchandises) et des personnes. Il fait des analyses approfondies des sociétés de transport routier (route-rail). Il travaille en étroite collaboration avec la C.N.P.R et P.C.R.
II.4.7 BUREAU DE TRANSPORT FLUVIAL ET LACUSTRE
Ce bureau est une coordination qui supervise toute les activités fluviales de commissariat, des postes de contrôle fluviaux de beaches, de flotte et embarcations. Ce bureau bien repris sur dans le cadre organique du secrétaire General aux transports il souffre d’exercer pleinement son travail par manque d’un animateur légalement nommé par l’autorité compétente.
C’est ainsi que les attributions et prérogatives du chef de bureau de transport fluvial et lacustre sont combinées par le chef de bureau de l’inspection.
SOURCE : secrétariat de la Division Provinciale des transports et voie de communication.
II.4.8 BUREAU DE TRANSPORT AERIEN
Le bureau des transports aérien est le seul par les 7 bureaux qui est détaché du bâtiment qui abrite tous les services spécialisés de la division. Il est(bureau) chargé de contrôle et règlementation en matière des transports aériens et de l’application des dispositions du code de la navigation aérien. C’est pour cette raison qu’il se retrouve à l’aéroport national de Tshikapa.
a) Chef de Bureau Aérien : Il anime, supervise les activités du bureau, il contrôle et fait l’application de la réglementation de la législation, de formalités aériennes en relation avec la Direction de l’aviation civile et contrôle des aérodromes. Il fait des enquêtes techniques préliminaires d’accident d’aviation dans la province avec six agents et quatre enquêteurs de l’inspection des transports. La surveillance des aéro-clubs et écoles d’aviation locales (province).
II.5. LES BUREAUX TERRITOIRIAUX
II.5.1 BUREAU TERRITORIAL DE LUEBO
Le bureau territorial est composé de (3) trois brigades routiers et 9 postes de contrôle ci-après :
a) LES BRIGADES DE CONTROLE ROUTIER
1. Brigade de Kakulu ;
2. Brigade de Luebo ;
3. Brigade de Djokopunda.
b) LES POSTES DE CONTROLE ROUTIER
1. Poste de contrôle routier de Konyi
2. Poste de contrôle routier de kakulu
3. Poste de contrôle routier de Kabemba
4. Poste de contrôle routier de Djokopunda
5. Poste de contrôle Tshibuayi
6. Poste de contrôle Luebo3
7. Poste de contrôle Djoko3
8. Poste de contrôle kanyinganyinga
9. Poste de contrôle Luebo Kambambaie
II.5.2 BUREAU TERRITORIAL DE MWEKA
Trois (3) brigades de contrôle routier et huit (8) postes font le bureau de Mweka , il s’agit des brigades et postes ci-après :
a) LES BRIGADES ROUTIERES
1. Brigade routier de DOMINIONGO
2. Brigade routier de KAYONGA
3. Brigade routier et commissariat fluvial de BENA-
MAKINA
b) LES POSTES DE CONTROLE ROUTIER
1. Poste de contrôle routier et fluvial de BOKILA
2. Poste de contrôle routier et fluvial de MBELO
3. Poste de contrôle routier et fluvial de DOMINIONGO
4. Poste de contrôle routier et fluvial de KAYONGA
5. Poste de contrôle routier et fluvial de BENA-MAKINA
6. Poste de contrôle routier de KAKENGE
7. Poste de contrôle routier de KINDA
8. Poste de contrôle routier de MWEKA
II.5.3. BUREAU TERRITORIAL D’ILEBO
Le bureau territorial d’Ilebo a un (1) brigade routière, deux commissariats fluviaux et cinq (5) postes de contrôle fluviaux notamment :
a) LES BRIGADES ROUTIERES ET COMMISSARIATS FLUVIAUX
1. Brigade routiere de MBANGA SUD
2. Commissariat fluvial d’ILEBO
3. Commissariat fluvial de TUMINA
b) LES POSTES DE CONTROLE FLUVIAUX
1) Poste de contrôle fluvial de KATEMBO
2) Poste de contrôle routier et fluvial de KALINA
3) Poste de contrôle routier et fluvial de TUMINA 4) Poste de contrôle routier et fluvial de MAYIMBI
5) Poste de contrôle routier et fluvial de KALUNGA.
II.5.4 BUREAU TERRITORIAL DE DEKESE
a) Commissariat fluvial de DEKESE
b) Beache YOUSSO
c) Beache NKONGO
d) Beache BOLONGA
e) Beache NGELEKONO,DJONGO PORT, LONGA, IDUMBE.
II.5.5 BUREAU TERRITORIAL KAMONIA(TSHIKAPA)
Etant dans un territoire le plus vaste de la province le bureau territorial compte 7 brigades routières et 20 postes de contrôle dont :
a) LES BRIGADES ROUTIERES
1. Brigade routière de KAMUESHA
2. Brigade routière de NSUMBULA
3. Brigade routière de GOMBE KAMONIA
4. Brigade routière de DIBOKO
5. Brigade routière de KAMAKO
6. Brigade routière de LUNYEKA
7. Brigade routière de KITANGWA
b) LES POSTES DE CONTROLE ROUTIER
Ø Poste de contrôle routier de KAKUMBA
Ø Poste de contrôle routier de KAMUESHA
Ø Poste de contrôle routier de KATSHIMU
Ø Poste de contrôle routier de MUTENA
Ø Poste de contrôle routier de KAMONIA
Ø Poste de contrôle routier de MUKUADIANGA
Ø Poste de contrôle routier de MUPOYI
Ø Poste de contrôle routier de KIBAJI
(KAMABAJI)
Ø Poste de contrôle routier de MUTSHIMA
Ø Poste de contrôle routier de DIBOKO
Ø Poste de contrôle routier de LUBAMI1
Ø Poste de contrôle routier de LUBAMI PC
Ø Poste de contrôle routier de MUDIANDIA
Ø Poste de contrôle routier de KAMAKO
Ø Poste de contrôle routier de LOANGE VIDEO
Ø Poste de contrôle routier de LOANGE SHATSHI
Ø Poste de contrôle routier de KITANGWA
Ø Poste de contrôle routier de NSUMBULA
Ø Poste de contrôle routier de LUNYEKA
Ø Poste de contrôle routier de KASANZU
II.5.6 BUREAU URBAIN (VILLE DE TSHIKAPA)
Hormis, les cinq bureaux territoriaux des transports et les commissariats fluviaux. La ville de Tshikapa chef-lieu de la province du Kasaï a un bureau urbain et un commissariat fluvial placé sous l’autorité de Maire de ville. Ce bureau compte 7 postes de contrôle routier, 3 postes de péages et 3 postes de contrôle fluviaux de NGULUNGU, MAKUMBI ET KAVUDI.
SOURCE : cadre organique du secrétaire général aux transports et le rapport mensuel du commissariat fluvial PORT TIT/Tshikapa septembre 2018.
II.6 ORGANIGRAMME DE LA DIVISION
Source : cadre organique CONCLUSION PARTIELLE
Dans notre deuxième chapitre, il était question de faire la présentation de notre champ de recherche qui est la division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï.
Nous avons parlé de son aperçu historique, sa situation géographique, de l’organisation fonctionnelle et de son cadre organique également de sa structure hiérarchique du fonctionnement du bureau de la division et ceux des territoires.
Enfin nous avons clôturé ce chapitre part les activités de différents bureaux spécialisés et les taches des animateurs de chaque département et nous avons présenté l’organigramme hiérarchique de la division.
CHAPITRE III : DE L’ECHEC DE L’ADMINISTRATION
PUBLIQUE DANS LA GESTION DU PERSONNEL A LA
DIVISION PROVINCIALE DES TRANSPORTS ET VOIE DE COMMUNICATION.
O. INTRODUCTION
En novembre 2003, le gouvernement de la RDC a lancé la troisième réforme administrative d’envergure nationale après l’indépendance. Cette réforme, qui a démarré au sein des administrations centrales était prévue pour se poursuivre dans les mois et les années à venir auprès des services décentralisés ou déconcentrés en provinces. La réforme en cours formulait l’ambition de réussir là où les précédentes avaient échoué en améliorant effectivement le fonctionnement de l’appareil administratif de l’État. Pour ce faire, le gouvernement comptait sur trois facteurs :
- L’accord unanime des acteurs internes et des partenaires extérieurs sur la nécessité de réformes structurelles.
- L’appui de la communauté internationale et
- L’implication massive des fonctionnaires et agents de l’État (Mukulungu, cité par Xavier BINGUBU 2002 : 35).
III.1. OBJECTéIFS DE LA DIVISION
Les objectifs que la division des transports et voie de communication s’est assignée, sont les suivants :
Ø Maximiser les recettes au profit de Trésor public ;
Ø Faire respecter le code de route ;
Ø Appliquer les règlements ;
Ø Respecter les statuts des agents et cadres de service publique de l’Etat, etc...
Et la Division provinciale des transports et voie de communication a pour missions officielles suivantes :
Ø Organisation et gestion des Transports (transport aérien, terrestre, fluvial, lacustre et maritime) ; de l'Aéronautique civile ; de la Météorologie ; de la Marine marchande ;
Ø Exploitation des Infrastructures routières, ferroviaires, maritimes, fluviales, lacustres, aéroportuaires et de météorologie ;
Ø Equipements des transports routier, ferroviaire, maritime, fluvial et lacustre et de l’aviation civile ;
Ø Qualification du personnel technique en transport routier, ferroviaire, maritime, fluvial et lacustre et de l’aviation civile ;
Ø Elaboration de la politique des transports en province ;
Ø Développement coordonné de tous les moyens et équipements des transports publics en province ;
Ø Promotion de l’inter-modalité des transports et ses plateformes en province ;
Ø Étude pour l’organisation et le développement des activités du sous-secteur des auxiliaires des transports (commissaires en transports, transitaires, courtiers, affréteurs, agents de fret, consignataires, groupeurs, emballeurs, manutentionnaires, agents de voyage, agents portuaires tec.) ;
Ø Étude et élaboration des normes en matière de conditionnement et d’emballage des marchandises pour le transport, la manutention et le stockage ;
Ø Octroi des titres d’exploitation et de sécurité de transport et auxiliaires.
Etant donné que la division provinciale des transports ne soit pas créé pour disparaître, mais se maintenir, poursuivre ses missions et objectifs lui confiés par l’Etat dans le développement physique et financier, elle doit se doter d’une bonne main d’œuvre composée essentiellement des cadres et d’un personnel expérimenté en matière qui répondent aux critères établis dans les statuts des agents et cadres de service publique de l’Etat enfin d’avoir une gestion efficace et efficiente des choses publiques de l’Etat.
III.2. LES DIFFICULTES HISTORIQUES DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE EN RDC
De l’indépendance à 2001 : entre réformes avortées et déclin, lors de l’accession du pays à la souveraineté internationale, le 30 juin 1960, les fonctionnaires jouissaient d’une bonne réputation et l’administration publique arrivait à remplir avec une certaine efficacité les missions de service public (Arrêté du ministère de la Fonction publique, 1995). Les voies de communication, par exemple, étaient fonctionnelles, la poste et le téléphone opérationnels, les budgets des provinces arrivaient à destination et le personnel de l’État était payé à travers tout le territoire national. Puis, la qualité des prestations se détériora progressivement du fait de la multiplication des guerres civiles entre 1960 et 1965.
La deuxième République, qui a démarré en 1965, proclama la suprématie du militantisme sur la maîtrise des activités administratives de l’État (Mpinga Kasenda., 1972 : 107).
Ce principe va durablement installer les germes du déclin que vont progressivement connaître l’administration publique et le pays tout entier.
Ayant pris conscience de la nécessité de disposer d’une administration publique fonctionnelle, le gouvernement a en 1972 lancé, sans concertation avec les agents et fonctionnaires de l’État, jugés principaux responsables de dysfonctionnement de l’administration ou plutôt facteur capital de blocage potentiel de la réforme de celle-ci, une première réforme générale de l’appareil de l’État.
Les grandes orientations de cette réforme ont été la décentralisation de la gestion de ressources humaines, mais aussi la suppression de la dualité entre le parti unique et l’administration publique. Il en est résulté une politisation de cette dernière ainsi que la désignation, dans les fonctions dirigeantes de l’administration publique, de jeunes cadres fraîchement sortis des universités, mais fort malheureusement, inexpérimentés (ibidem)
La RDC avait, entre-temps lancé un vaste programme de formation de cadres universitaires qualifiés par une personnalité politique de l’époque d’« Université de masse ».
En 1981, le gouvernement constatant l’échec de la réforme de 1972, a lancé une deuxième réforme nationale qui revenait sur la décentralisation de la gestion des ressources humaines considérées comme l’une des principales causes de dysfonctionnement de l’administration publique. Un nouveau statut des fonctionnaires est adopté et vient renforcer la centralisation de l’organisation étatique.
Aucun dispositif d’appui au démarrage de la réforme n’était cependant mis en place. Les ordonnances d’application du nouveau statut n’étaient prises, pour partie qu’à partir de 1982, les structures organiques n’étaient pas revues, les attributions et procédures de travail conservées à l’Etat et le ministère de la Fonction publique nouvellement créé en remplacement de la Commission permanente de l’administration publique (Copap), qui fonctionnait pendant la gestion décentralisée, héritait d’attributions identiques à celles de la Copap.( Niane S., 2002 : 18-24)
Jugeant l’échec des réformes de 1972 et 1981, le ministre de la Fonction publique nota en 2004 que les causes de l’échec étaient à rechercher notamment dans « l’absence d’une vision globale à moyen et long termes, rendant les réformes partielles » et dans « les résistances internes dues à la non-participation et à la nonimplication des fonctionnaires au processus » (Tabezi Pene Magu., cité par Xavier BINGUBU 2009 : 5 ).
Suite au changement du contexte international du fait de la chute du mur de Berlin, le Président Mobutu fut contraint le 24 avril 1990, d’annoncer la libéralisation politique et le retour au multipartisme. Le manque de sincérité du pouvoir et l’impréparation des partis politiques et de la société civile face à une ouverture politique imposée par les partenaires extérieurs du pays ont transformé cette opportunité en une situation proche de l’anarchie :
Ø déversement de la majorité des agents des structures du parti dans les postes de direction de l’administration, rupture de relations avec la communauté internationale ;
Ø inflation à quatre chiffres ;
Ø brutalités gratuites contre la population et les étudiants;
Ø contestation permanente et violente des autorités établies ;
Ø luttes intestines entre les partis de l’opposition ;
Ø assujettissement de la société civile aux différents courants politiques antagonistes ;
Ø et la liste n’est pas exhaustive.
Les pillages de 1991 et 1993 ayant détruit ce qui restait encore des infrastructures économiques, l’État, au sens large, devint seul employeur à recruter à tour de bras, sans considération pour ses ressources ni pour le profil de postes à pourvoir et sans s’interroger s’il agissait comme employeur ou comme structure d’assistance sociale.
Pendant que le personnel du secteur privé passait de 787 600 en 1984 à 410 300 en 1998, celui de l’administration publique passait, pour la même période de 305 100 à 438 200.
En 1995, les cadres de l’administration centrale, conscients de la mauvaise tournure que prenait l’administration publique, participèrent à des journées de réflexion, à l’issue desquelles des propositions sur le lancement d’une troisième réforme administrative étaient soumises au gouvernement. Les orientations principales de cette nouvelle réforme portaient sur l’introduction du management au sein de l’administration publique, la responsabilisation du personnel et l’édiction des principes des fonctionnements cohérents. Malheureusement, ce projet ne verra jamais le jour.
Il a, comme le précédent projet des réformes, l’inconvénient d’être partial, en jouant certains groupes sociaux contre d’autres même si, cette fois, les fonctionnaires ont la part belle. En outre, ce caractère partial ne permet d’offrir que des solutions partielles, insatisfaisantes pour une partie de bénéficiaires ou de personnes impliquées qui, naturellement ont contribué à la mise au placard de ladite réforme.
En janvier 2001, Reprise du dialogue avec la communauté internationale ; le président Laurent Désiré Kabila était assassiné. Le tout nouveau gouvernement de la RDC, constitué après ce malheureux événement, s’engagea à mettre fin à la crise qui embrasait le pays par une politique qui se fixait trois objectifs principaux :
Ø La restauration de la paix ;
Ø La libéralisation et la redynamisation de l’économie et enfin ;
Ø La normalisation des relations avec la communauté internationale.
Conscient que le développement économique passe par des cadres juridiques transparents, ainsi que des institutions publiques saines et efficaces, le gouvernement s’est alors engagé à réaliser les réformes structurelles nécessaires, dont celles de l’administration publique.
Au vu de ces orientations satisfaisantes, plusieurs partenaires internationaux de la RDC lui ont garanti leur soutien pour le développement du pays. Le gouvernement a sollicité deux partenaires afin de l’aider à préparer une nouvelle réforme en profondeur de son administration publique : le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Belgique, qui ont, en 2002, financé deux études complémentaires sur la mise en œuvre d’un projet de réforme de l’administration publique de la RDC.
La Belgique, par l’entremise de son agence de coopération, la Coopération technique belge (CTB), recruta un bureau d’études chargé d’identifier les principes, stratégies et moyens à mettre en œuvre pour lancer un vaste programme de réforme et assurer son succès. Le PNUD, pour sa part, commit un consultant avec pour tâches d’examiner les études disponibles ainsi que les réformes en cours et d’identifier les principales causes d’échec de même que les leçons à en tirer en portant une attention particulière à la gouvernance administrative (Niane S., op.cit.,18).
Les études préparatoires à la réforme de l’administration publique, sans prétendre épuiser la matière, ont identifié plusieurs problèmes entravant le bon fonctionnement de cette dernière.
Elles ont fait ressortir que l’administration publique, par exemple, se caractérisait par l’intrusion du politique dans son fonctionnement quotidien. Héritage des réformes administratives de 1972 et de 1981, cette intrusion se manifeste encore aujourd’hui par la faculté accordée à l’autorité politique de poser, au sein de l’administration publique, certains actes ordinaires de gestion. C’est ainsi, par exemple, qu’un ministre est habilité à infliger à son personnel subalterne des sanctions autres que la révocation et gère l’intégralité des crédits des administrations sous ses ordres, quand bien même il s’agirait, par exemple, d’acquérir quelques fournitures de bureau pour un travail ponctuel.
Cette intrusion est également facilitée par des dispositions aux contours flous, telles que les sanctions contre les agents excitant les populations contre les pouvoirs établis (grèves d’agents de la Fonction publique), contre ceux qui organisent les « bandes hostiles » (organisations de défense des droits de fonctionnaires) et contre ceux qui refusent de prendre part aux manifestations patriotiques et aux cérémonies officielles.
Des faiblesses ont été également observées dans la répartition des attributions entre services publics. Il a été relevé, entre autres problèmes, des chevauchements de missions sans mécanismes transparents de répartition de responsabilité, ni de coordination entre ministères, au sein de l’administration, ainsi qu’entre le niveau central et les niveaux décentralisés ou déconcentrés.
Les chevauchements d’attributions sont légions, par exemple entre l’administration de l’agriculture et celle du développement rural, de l’environnement, de la recherche scientifique et technologique, dans le cadre de l’élaboration des programmes de recherche agricole (Rapport du FAO., 2004 : 84).
Le fonctionnement de l’administration a concentré la plupart des reproches. Les défaillances de leadership les plus visibles se sont traduites par des faiblesses ou des carences de conception et de mise en œuvre de stratégies sectorielles, ainsi que par l’absence de systèmes efficaces de planification, de contrôle de gestion, de standardisation des procédures ou d’organisation de la communication, remplacés, le plus souvent, par des pratiques informelles non codifiées.
Dans le domaine de la gestion de ressources humaines et en l’absence de toute référence à des valeurs objectives, les liens de parenté ou ethniques influencent fortement les choix opérés. Les cadres organiques sont dépassés, le personnel est vieillissant et pléthorique et son profil n’est plus adapté aux tâches. Les rémunérations sont insignifiantes (30 USD par mois), même si quelques agents parviennent à se procurer d’importants revenus additionnels occultes mais aléatoires.
La concertation sociale n’est pas, non plus, structurée. L’environnement du travail est insalubre et les équipements insuffisants : les systèmes d’adduction d’eau sont défectueux, le système électrique est dangereux, sans même parler de la rareté des outils informatiques.
Tous ces problèmes aboutissent à une généralisation de la corruption et provoquent une privatisation de fait de l’État : les agents publics s’appropriant les moyens de celui-ci et fournissant les services publics à ceux qui les rémunèrent et non à ceux qui en ont besoin, d’où un réel mépris vis-à-vis de l’usager (Delta I Consulting, 2002).
III.3. SITUATION DE L’ADMINISTRATION AU SEIN DE LA DIVISION PROVINCIALE DES TRANSPORTS ET VOIE DE COMMUNICATION
Depuis 2020, l’administration au sein de la division provinciale des transports du Kasaï a connu de fortes turbulences dues au remplacement de l’ancien chef de division sans motif valable. Ce remplacement qui n’avait pas respecté la procédure normale prévue par la loi N° 16/013 DU 15 JUILLET 2016 PORTANT STATUT DES AGENTS DE CARRIERE DES SERVICES PUBLICS DE L’ETAT.
Cette situation a créé de vives tensions au sein de la division, cédant la place à la rébellion et l’intolérance entre les agents et leur hiérarchie. Laissant ainsi l’indifférence et la déconsidération du cadre organique du secrétaire général aux transports dans l’engagement des nouveaux agents. Dès lors quelques agents matriculés et mécanisés proches de l’ancien chef de Division se verront, soit écartés dans la planification du nouveau chef de Division nouvellement nommé, soit chassés sans aucune disposition officielle.
Les affectations en cascade faites par le nouveau patron des transports du Kasaï sans tenir compte des nombres ou postes à promouvoir créent un déséquilibre administratif appelé en d’autres termes pléthore. D’où, nous pouvons trouver dans un même poste de service quatre ou cinq agents.
La division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï qui selon le cadre organique devrait engorger 600 agents et cadres, compte à ce jour 1000 agents et cadres sans compter les agents matriculés et mécanisés sans poste de travail pro-LUNGONZO (ancien chef de division provinciale des transports).
La fabrication des documents officiels, les commissions d’affectations, et les notifications des agents non-authentiques établis au nom du secrétaire général ou du directeur chargé du personnel dans les cybercafés sont des situations qui mettent la division dans une position chaotique mettant ainsi les cadres de la division devant un fait accompli.
Les recommandations des politiques, l’ingérence et la megestion des autorités politico-administratives, le clientélisme et le népotisme sont les causes de déclin de l’administration à la division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï contre les principes de méritocratie, d’ancienneté et de qualification (niveaux d’études).
III.4. MODE DE DESIGNATION ET REMPLACEMENT DES AGENTS ET CADRES DE LA DIVISION PROVINCIALE
III.4.1 DESIGNATION
La désignation des agents et cadres de la division provinciale se fait d’après la lettre du secrétaire général, lettre N°02/SG/TC/2019 du 20/04/2019 adressée aux chefs de divisons provinciales des transports de toutes les 26 provinces , dans cette lettre le SG aux transports stipule que les << Nominations des agents de commandement et de collaboration du ministère des transports et voie de communication relèvent de pouvoir du ministre sectoriel tant disque les nominations des agents d’exécutions reviennent au pouvoir du secrétaire général aux transports>>.
Ainsi, les agents de commandement et de collaboration (les chefs de division et les chefs de bureaux) sont nommés par le vicepremier ministre et ministre des transports et voie de communication sur proposition du Gouverneur de province.
Tandis que les agents d’exécution (les attachés de bureau, les agents d’administration, les chefs de brigades, les chefs de postes, les contrôleurs et les percepteurs) sont nommés par le Secrétaire général aux transports et voie de communication.
III.4.2 LE REMPLACEMENT
La division provinciale des transports et voie de communication a un statut d’une institution publique provinciale de l’Etat qui dépend du ministère national de TVC et figure dans le journal officiel de la République Démocratique du CONGO. Les agents et cadres œuvrant dans ce ministère sont couverts par les règlements et code de bonne conduite de ces agents et cadres de service de carrière de l’Etat, ainsi leur remplacement respecte la loi N° 16/013 DU 15 JUILLET 2016 PORTANT STATUT DES AGENTS DE CARRIERE DES SERVICES PUBLICS DE L’ETAT.
D’après cette loi, dans son article 23, chapitre 4, un agent de carrière des services publics de l’Etat peut être remplacé et placé dans l’une des positions suivantes:
1. en activité ;
2. en détachement ;
3. en disponibilité ;
4. en suspension.
Sauf en cas de décès, retraite ou empêchement définitif un agent peut être remplacé par un autre s’il occupait un poste de responsabilités tel que chef de division ou chef de bureau.
III .5 CHAINE DE COMMANDEMENT
La chaine de commandement au sein de ministère de transports va du ministre sectoriel (gouvernement central), secrétaire général(SG), directeurs généraux, chefs de Divisions généraux, divisions provinciales : la division provinciale à son tour commande les bureaux territoriaux et les commissariats fluviaux.
GRAPHIQUE
III.5. CRITIQUES ET SUGGESTIONS
III.5.1 CRITIQUES
Après nos investigations à la division provinciale des transports et voie de communication et les analyses approfondies, nous avons constaté la particularité de recrutement et de traitement du personnel.
Le recrutement au sein de l’administration obéit parfois à des impératifs politiques.
Il est fonction des exigences politiques dans la mesure où, à certains moments, les critères mécaniques objectifs sont pondérés ou tempérés par des considérations relativement subjectives. Le besoin du service pose le problème car elle recherche, non seulement la compétence, mais aussi une personne qui partage en même temps ses vues et ses valeurs dans la conception du service public sans la pondération politique.
Le manque de contrôle, l’indiscipline, la suspicion, le mécontentement, les conflits entre les cadres, la résistance du personnel à obéir à leur chef sont dus entre autres, à une mauvaise politique de traitement et d’utilisation, la méfiance et la compétition entre agents basées sur les dimensions de représentativité précitée.
Les affectations du personnel (agent) dans les différentes brigades et postes de contrôle, ce système d’affectation dans la gestion de la division provinciale a tendance à être périodiquement dominé par un certain monolithisme dans la rétention des critères. Il accorde variablement une grande pondération à la dimension politique (militarisme), à la dimension représentative (quota communautaire) et à la dimension individuelle.
Or, juridiquement la fonction publique congolaise privilégie le système de recrutement basé sur le concours (art. 8 du statut de 1981).
Malgré les critères établis par ce statut, la formule a l’avantage d’accorder les chances à ceux qui sont avec eux dans le camp politique. Une recommandation ne se définit pas dans la conception congolaise comme étant ce rapport succinct, visant à éclairer une tierce personne dans un souci d’objectivité sur la capacité et la personnalité du postulant.
Au contraire, lorsqu’il s’agit d’une recommandation faite par une autorité influente, elle prend allure d’un ordre dont le destinateur ne peut se défaire. Lorsqu’elle provient de quelqu’un d’autre, elle insiste sur des valeurs subjectives motivées par les liens des parentés, les redevances et l’échange des services contre un soutien politique.
III.5.2 SUGGESTIONS
Eu égard de ce qui précède, nous suggérons au service de transport du Kasaï de :
Organiser le système de concours du personnel qui doit lui permettre de faire un bon réaménagement de son service avec celui qui a satisfait au concours et dont la cotation a prouvé qu’il était compétitif dans le domaine respectif ;
Adapter le système de recrutement semi ouvert basé sur les connaissances superposées et l’expérience acquise au travail et attestée par la cotation ;
Joindre à ces critères d’autres éléments de pondération tels que l’interview et la maîtrise orale et écrite de la langue de travail ;
Inclure dans le processus de recrutement et de promotion des éléments portant autant sur les mérites que les valeurs institutionnelles, les valeurs morales et représentation sociale ;
Le système de quota ne peut être qu’un palliatif secondaire et temporaire qui ne devrait pas être érigé en loi dans la gestion du personnel de la Division.
En dehors de ces suggestions établies sur les normes administratives, on peut remarquer que l’administration publique n’a pas encore totalement abandonné le type de recrutement discrétionnaire basé sur les considérations politiques. Il y a néanmoins une tendance d’allier les diplômes et les recommandations pour les postes supérieurs. Il est intéressant d’effectuer une dégression au sujet du rôle des recommandations.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous venons de
présenter la situation administrative de la division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï.
Nous avons parlé de mode de désignation
et du remplacement des agents et cadres, nous avons aussi tenu à faire une critique objective après les analyses approfondies et avions fait des suggestions.
CONCLUSION GENERALE
Comme la coutume l’exige qu’à la fin du premier cycle, chaque étudiant doit rédiger une dissertation scientifique sur un sujet quelconque afin de sanctionner ses études par une œuvre scientifique.
Ainsi, notre travail de fin de cycle traite un sujet d’actualité, notamment celui relatif à l’échec de l’administration publique dans la gestion du personnel à la division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï.
Pour parvenir à atteindre notre objectif, nous avons utilisé deux méthodes ; la méthode expérimentale et structuro-fonctionnelle qui nous ont permis à observer et à analyser le fonctionnement de la division provinciale des transports et de ses services connexes ces méthodes ont été couplées les deux techniques : documentaire et d’interview libre.
Hormis, l’introduction et la conclusion générale, notre travail comprend trois chapitres ci-libellés :
Ø Le premier chapitre : Généralité sur les concepts de base où nous les avons définis pour la meilleure compréhension ;
Ø Le deuxième chapitre : Présentation de la division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï notre champ d’investigation qui nous a étalé son aspect historique, géographique, physique ainsi que son organisation structuro-fonctionnelle.
Ø Le troisième chapitre : est l’étude proprement dite de notre sujet étant échec de l’administration publique dans la gestion du personnel à la division provinciale des transports et voies de communication où nous avons essayé de démontrer d’une manière claire les causes de l’échec de l’administration publique qui reste un danger permanent dans notre pays en général et en particulier notre province du Kasaï.
Pendant nos enquêtes structurées, nous avons observé et auditionné les fonctionnaires de l’Etat en majorité les agents et cadres de la division provinciale des transports et voie de communication qui nous ont apporté plus d’éléments pour approfondir notre connaissance sur le fait réel.
A la lumière de tous les résultats obtenus après nos recherches, il sied de constater que l’échec de l’administration publique à la division provinciale des transports est dû à l’ingérence des politiques, au népotisme, au favoritisme, à l’indiscipline, le mécontentement, le mauvais traitement des agents dans la répartition des tâches ; le quota communautaire, le conflit entre les cadres, la résistance du personnel à obéir leur chef, et le manque d’un leadership à la tête de cette institution provinciale sont les causes principales de ce fléau.
Donc, loin de nous la prétention d’avoir abordé tous les aspects touchant l’échec de l’administration publique dans la gestion du personnel à la division provinciale des transports et voie de communication du Kasaï. Nous déclarons imparfait et incomplet notre travail sur ce sujet tout en estimant pourtant avec modestie que ce travail est une contribution à l’amélioration de notre appareil administratif congolais en général et Kasaïen en particulier. Ainsi, cette étude est une brèch ouverte aux certains aspects non abordés dans ce travail, pour aider de baliser des nouvelles ouvertures aux autres chercheurs désireux de poursuivre des études approfondies sur ce sujet.
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1. Wikipedia.com ;