Dans le cadre de ce travail, nous cherchons à examiner le salaire, les conditions et l’environnement de travail dans lesquelles évoluent les agents de la DGRAD. Nous cherchons à répondre à la question suivante : quelles sont les stratégies appliquées par la direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation pour l’amélioration des conditions de travail ? Leur connaissance permettra de les sauvegarder voire de les appliquer aux autres entreprises publiques présentant les mêmes caractéristiques socio-économiques. Le choix porté sur l’analyse des conditions de travail et la performance dans le cadre de notre étude se justifie par la place qu’occupe ces dernières années des conditions de travail dans la compétitivité des entreprises. Dans ce cadre, nous essayerons de confronter les théories apprises en administration à la réalité dans ses organisations. Il est utile de mener une recherche scientifique qui aide à rapprocher la théorie de la pratique, enfin de renforcer la connaissance afin d’inspirer les actions adéquate de gestion, surtout que la science connait une évolution constante.
La Direction Générale des Recettes administratives, judiciaires, domaniales et de Participation (DGRAD) en sigle, est une structure jeune, c’est-à-dire un organisme qui vient de naître il n’y a pas longtemps par rapport aux autres institutions (DGDA, DGI). Elle est située dans l’enceinte de l’immeuble du site informatique de finances qui est en face de la Banque centrale du Congo, derrière le bâtiment d’administration du Ministère de la Fonction Publique et à coté du mausolée de Laurent Désiré Kabila sur Boulevard Colonel TshaTshi dans la commune de la Gombe.
La Direction Générale de Recettes Administratives, judiciaires, Domaniales et de participations ; en abrégé DGRAD est au sein du ministère des finances, un service public doté de l’autonomie administrative et financière. Elle a été créée par le décret n° 0058 de 27 décembre 1995, sui te au constat d’échec des procédures et méthodes de mobilisation de recettes non fiscales en vigueur jusqu’à ces jours. Elle a été créée pour pallier l’échec de la Direction de la comptabilité publique en matière de l‘encadrement des recettes non fiscales. Celle-ci relevant de sa compétence comme l’encadrement des recettes non fiscales relevant des ministères et services communément appelés « services générateurs de recettes ». En raison de dysfonctionnement et de la politisation des administrations publique de l’Etat ayant entrainé des différents services gestionnaires et mobilisateurs des recettes de l’Etat, la gestion des imprimés de valeur, la non maîtrise des actes générateurs de recettes perçus la rémunération des bases taxable, tous ceux là ont enregistré à la baisse remarquable de la part des recettes non fiscales dans le budget de l’Etat au point de la représenter que 2% en 1995, alors qu’auparavant elles contribuaient à plus de 23% à l’aube de l’indépendance de notre pays.