EPIGRAPHE
« La richesse n'est pas seulement la monnaie, mais aussi le savoir. »
Ivanna Mambu,1998.
I.
DÉDICACE
A notre Dieu, l'éternel des armées et source de toute vie, intelligence, sagesse et connaissances dont nous disposons et avons disposé tout au long de notre premier cycle à l'université Catholique du Congo, en sigle UCC ;
A nos parents KAMBALE KAVAHWERE. Eddy et KASWERA KYAKWAVULERE Victorine qui, considérant leur devoir de me former, ont dû braver des sacrifices pour me porter jusqu'à ce niveau.
Pour son amour affable, son affection, ses encouragements, et ses peines consenties, que notre mère trouve ici l'expression de notre profonde gratitude.
Nous ne saurions clôturer cette dédicace, sans adresser à notre tante MASIKA MUTAGHANZWA Prospérine notre reconnaissance particulière à elle pour les différents conseils, orientations et apports tout au long de notre formation.
II.
REMERCIEMENT
Ayant été admise en Faculté d'Economie et Développement, en sigle FED, nous voici à présent à la fin du premier cycle de l'UCC.
Ainsi, c'est le cas de le dire, qu'il nous soit permis de nous acquitter de multiples et profondes dettes de reconnaissance contractées envers tous nos professeurs de la faculté. Ces derniers nous ont transmis les connaissances, les réflexions émanant de leur expérience, sans lesquelles nous ne saurions rédiger ce travail.
A l'endroit du professeur MUKENDI NGINDU Jean-Louis, mon directeur de travail, je lui dois des remerciements pour son accord volontiers à diriger la rédaction de cette étude et pour la direction même dudit travail
Nous adressons nos remerciements à nos parents et proches parents, en l'occurrence Monsieur Eddy KAMBALE, Madame Victorine KASWERA et Madame Prospérine MASIKA, qui ont constitué une source de motivation pour le combat que nous menons. Leurs conseils et leurs soutiens durant les moments difficiles de la rédaction de ce travail nous ont permis de les surmonter
Les frères et sœurs, les amis et connaissances ici-bas ont droit à nos remerciements. Il s'agit de : Joël MUMBERE, Jean-René KABONGO, Nathalie ASUMANI, Merveille KAZADI, Gédéon KAYA et Israël AMOS.
Nos compagnons de lutte ont également droit à nos remerciements pour les soutiens réciproques des uns envers les autres. Il s'agit de : Divine LUVUEZO, Plamedi KAGUMBU, Harmony PINDILA , Noëlla MASIKA, Josué MUNDEKE, Deborah KASWERA et Juliana KOKO.
A mes professeurs et autres encadreurs non cités et ceux cités plus haut,
Je dédie ce travail de débutant.
LISTE DES GRAPHIQUES ET TABLEAUX
I. Tableaux
- Tableaux n°1: Evolution de l’indice des prix à la consummation …..36
- Tableaux n°2: Evolution de l’ inflation ………………………………37
- Tableaux n°3: Evolution du taux de change ………………………….40
- Tableaux n°4: Evolution de la mase monétaire……………………….43
II. Figure
- figure n° 1: Evolution de l’indice des prix à la consummation ……...36
- figure n°2: Evolution de l’inflation ……………………………………37
- figure n°3: Evolution du taux de change……………………………….41
- figure n°4: Evolution de la mase monétaire …………………………..45
I. INTRODUCTION GENERALE
Par la suite des échanges internationaux, il se forme des dettes et créances entre pays. Le règlement de ces dettes envers l'étranger ne peut se faire en monnaie nationale (qui n'a pas cours légale à l'étranger), il se fait en devises (monnaies étrangères) que le débiteur doit acheter dans son pays en les échangeant contre une certaine quantité de la monnaie nationale [1]
Ce processus de transformation est rendu possible grâce à un instrument connu sous le vocable du taux de change.
Les taux de changes sont au cœur des relations économiques internationales et font partie intégrante du paysage quotidien des agents économiques. L'essor des relations commerciales et financières internationales et l'indépendance croissante qui en est la conséquence sont un premier élément explicatif de l'importance stratégique de la variable taux de change. En plis de sa dimension économique et financière, le taux de change joue un rôle fondamental en tant que symbole de la puissance politique. Dans le monde totalement globalisé et sans règles formelles, les économistes cherchent à appréhender les évolutions et les déterminants des taux de change, de plis en plus volatils et échappant à tout contrôle. Les médias spécialisés commentent jour après jour les évolutions des principales devises internationales que sont le dollar et l'euro, et analysent les turbulences qui vit depuis quelques années le système monétaire international "SMI" [2]
En effet, les autres auteurs comme Marc BASSONI et Alain BEITON expliquent le développement des relations monétaires internationales en disant qu'elles se nouent autour des opérations de change; qui permettent de réaliser la conversion de la monnaie nationale en devises ou celles des devises entre elles. Cette appellation concerne toutes les créances détenues sur l'étranger, libellé en monnaies étrangères et payables à l'étranger. C'est cette conversion qui permet de mettre en relation les mouvements des devises entre pays.[3]
La République Démocratique du Congo, un pays à un niveau d'économie propre et égale à lui-même, la situation économique et financière du pays a été fortement influencée par des fortes fluctuations de taux de change. Ces fluctuations ont entrainé des perturbations du cadre macro-économique et ont touché directement les agents économiques en affectant leurs comportements économiques, ce qui revient à dire que ces perturbations sont donc à la base des hausses des prix sur le marché, qui entraient les diminutions successives du pouvoir d'achat des consommateurs.
Sur les marchés congolais, la dépréciation de la monnaie locale s'accompagne d'une augmentation des prix inversement son appréciation n'entraine pas directement une baisse des prix. Le processus de variation du taux de change sur les prix des biens et services sur le marché congolais a des conséquences sur la vie quotidienne de la population.
A. PROBLEMATIQUE
Suite à la crise financière mondiale qui par la baisse de l'offre des devises consécutives à la baisse de recettes d'exportations et le fait que l'économie congolaise est dollarisée, ont entrainé une instabilité sur le marché des changes de la période allant de 2011 à 2015 qui nous a poussés à mener une étude sur les effets que pourrait provoquer l'évolution du cours de change entre ces deux monnaies.
En outre, ces variations de taux de change ont en moyenne une tendance à la hausse. Elles paraissent critique pour les ménages congolais en général et particulièrement pour les ménages kinois, c'est ainsi dans le cadre de notre travail de fin de cycle de licence (LMD), nous nous intéressons à analyser les questions suivantes:
1. La variation du taux de change contribue-t-elle positivement au revenu des ménages kinois?
2. Le pouvoir d'achat des ménages s'accroît-il avec la variation du taux de change?
Partant de ces questionnements, nous pensons que le taux de change étant un vase communiquant qui permettrait la convertibilité de différentes monnaies et la monnaie étant un apanage de la banque centrale, la compréhension passerait par l'analyse de celle- ci ensemble avec de comportement d'autres agents économiques tels que les ménages dans le cas de notre travail.
La banque centrale est particulièrement menacée par le caractère ambigu de l'argent. Elle l'est d'autant plus qu'elle constitue le noyau de l'économie monétaire et qu'elle remplit une fonction économique centrale vis-à-vis des banques de second rang et des particuliers. Elle est soumise dans une large mesure à la rationalité du calcul qui porte aussi sur l'homme et l'évolution monétaire, comme l'indique l'expression " l'être digne de crédit" (credit worthiness) .[4]
B. HYPOTHESES
Notre hypothèse est formulée comme suit pour cette recherche
- La variation du taux de change ne contribuerait pas positivement au revenu des ménages kinois car, ceux-ci sont contraints par leur revenu qui subit un taux fixe pendant que le reste du marché subit un taux flottant. Et Le pouvoir d'achat des ménages ne s'accroîtrait pas avec la variation du taux de change, il diminuerait même. Ce qui aurait comme conséquence perte du pouvoir d'achat des ménages.
- La variation de taux de change a une incidence directe sur les différentes dépenses des ménages et elle affecte le budget consacré à la dépense de consommation plus particulièrement.
Nos deux hypothèses montrent simplement que le taux de change étant un vase communiquant entre différentes monnaies, et les fluctuations non contrôlées ont des conséquences multiples sur la vie socioéconomique dans la ville de Kinshasa (sur le panier des ménages kinois).
C. Choix et Intérêt du Sujet
L'intention de se lancer à ce sujet nous a été inspirée par la hausse inquiétante du taux d'inflation.
L'objet de notre travail est l'étude de la relation entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix, plus précisément nous essayerons de mesurer l'effet d'une variation de la masse monétaire sur le taux d'inflation en RDC.
A la fin de cette étude, les gouvernants pourront y trouver un ensemble de recommandations et des résultats pouvant les aider dans la prise des décisions en matière monétaire.
Les autres chercheurs pourront s'y référer pour tirer des éléments nécessaires à approfondir la question du taux de change.
Ce travail nous permettra d'approfondir les connaissances acquises dans différents cours sur les questions monétaires.
D. Délimitation Spatio-Temporelle
L'objet principal d'un travail scientifique étant de fournir un modèle permettant de préciser la thématique, et en évitant d'être trop général; le champ d'application du taux de change étant très vaste, nous avons choisi la ville de Kinshasa.
Le temps de recherche n'étant pas élastique, le présent travail s'étend sur une période de huit ans allant de 2011 à 2015.
L'élaboration d'un travail scientifique exige des préalables dont les plus sûrs sont ceux recourant aux outils capables de faciliter la collecte et le traitement des données.
E. Méthodes et Techniques de Travail
Pour analyser et mener à bout notre travail de recherche, nous nous sommes servis de :
v La méthode historique: cette méthode nous a permis de palper du doigt les données traitent du cours de change en l'occurrence celles détenues par la Banque Centrale du Congo;
v L'approche analytique: a rendu possible l'analyse de la thématique de recherche;
v L'approche documentaire : qui a facilité la découverte des théories sur le sujet;
v L'approche statistique: nous servira spécialement au troisième chapitre dans la méthode statistique de régression linéaire simple;
v Les techniques d'entretien, d’enquête et d'interview nous ont permis de laisser la latitude aux interviewés(es) et aux enquêtés(es) de répondre aux questions qui leur a été posée dans le but de recueillir les informations y afférentes. Enfin l'internet nous a servis de recueillir autant d’informations électroniques d'actualité en rapport avec notre sujet.
F. Canevas du Travail
Pour l'élaboration de notre travail en plus de l'introduction et de la conclusion, nous l'avons scindé en trois chapitres. Le premier chapitre passe en revue quelques notions relatives au taux de change. Le deuxième chapitre consiste à présenter le régime de change de la RDC pendant la période allant de janvier 2011 à décembre 2015. Enfin le dernier et troisième chapitre se focalise sur les conséquences des variations du taux de change sur les ménages kinois.
CHAPITRE 1. CADRE CONCEPTUEL
Dans ce chapitre, nous allons passer en revue quelques notions relatives au taux de change notamment : les variétés de taux de change, le marché de taux de change, les déterminants du taux de change, et la consommation des ménages.
1.1 Définitions du taux de change
Une transaction internationale donne lieu normalement à un règlement ou transfert en monnaie entre résidents de pays différents, et ces règlements nécessitent une opération de change. C'est ainsi que Pirou précise que « ces opérations des changes procèdent de la coexistence de l'internationalisme commercial et du nationalisme monétaire »
L'opération de change peut se comprendre comme un prix établi sur le marché de change. C'est le prix exprimé sous forme de relations entre deux unités monétaires d'un titre de créance sur l'étranger exigible à vue.[5]
Le taux de change est une manifestation aux agents économiques de prix de la monnaie d'un pays exprimé en rapport à la monnaie d'un autre pays. C'est le prix qui permet d'évaluer l'évolution de la situation économique.[6]
Dans tout pays, il y a des flux monétaires entrants et des flux monétaires sortants. Ces mouvements traduisent la présence des différentes monnaies qui entrent en relation par le biais de la conversion ; cette dernière est une opération strictement comptable faisant recours aux taux de change. La faible intensité des relations entre nations serait jadis due au fait que les pays impliqués dans les échanges internationaux auraient ne monnaie de référence « l'or ». Ce système n'a pas permis la croissance des relations internationales d'autant plus que la monnaie unique était difficilement accessible.[7]
Ainsi, le taux de change est compris comme le prix qui permet d'une part l'achat et d'autre part la vente des devises entre elles. Le prix d'une monnaie étrangère dans un pays donné permet le développement aisé des échanges entre leurs populations impliquées dans le commerce international.
Sur le marché de change, interviennent plusieurs agents avec des buts différents et donc de manière dispersée. Chacun en visant ses propres intérêts choisit le mode de conversion qui lui est favorable.[8]
Aujourd'hui, les opérations qui étaient impossibles par la monnaie unique sont devenues possibles grâce à la méthode de taux de change qui facilite la confrontation des différentes monnaies. Avec cette nouvelle option, les échanges n'ont pas atteint la perfection, car certains pays ont tendance à être strictement créanciers et d'autres débiteurs par le fait même de l'inégalité dans la conversion des monnaies aux marchés des changes. L'instabilité accrue du taux de change à l'intérieur de pays s'accompagne d'un ralentissement de la croissance économique telle que mesuré par des échanges internationaux.[9]
Revue
En effet, plusieurs auteurs ont défini le terme « change » selon leurs compréhensions ; c'est ainsi que pour nous, le change est compris comme étant une opération qui permet d'échanger la monnaie nationale contre une monnaie étrangère ou inversement, c'est-à-dire une opération par laquelle on se procure dans un pays donné, des moyens de règlements valables étrangers contre la monnaie de ce pays.
En d'autres termes, nous définissons le change comme l'échange de monnaies de différents pays.
Toutes ces définitions montrent clairement que la relation entre les devises n'est possible que grâce à un intermédiaire qui est le cours de change. Ces différents arguments exhibent en fait la même pensée mais sous des horizons différents.
C'est ainsi que les auteurs distinguent une variété des taux de change selon les besoins des opérations économiques à amorcer.
1.2 VARIETES DES TAUX DE CHANGE
La classification de taux de change se fait selon la nature, le besoin des intervenants sur le marché de change
Les transactions en devises ont lieu soit au comptant soit à terme, comme pour toute autre opération commerciale.[10]
En effet, la comptabilité du marché de change distingue différentes formes des taux de change:
1.2.1 Le taux de change nominal
Le taux de change nominal est considéré comme le prix relatif de deux monnaies sans tenir compte de la conjoncture. Ce taux peut être modifié par le changement dans l'offre ou la demande des monnaies même si le prix peut aussi l'affecter mais dans une faible proportion.
Nous pouvons le constater, face à l'évolution en RDC; le prix du dollar en Franc Congolais était de 910,65fc en décembre 2011 et de 1,76 % pour les biens et services (Banques Centrale du Congo).
Une appréciation de la monnaie congolaise est aussi une augmentation du prix de la monnaie congolaise en monnaie étrangère; alors qu'une dépréciation en est une diminution. Une appréciation de la monnaie nationale correspond à une baisse du taux de change par rapport à une devise considérée. Lorsque l'on cherche à avoir le prix absolu de deux monnaies, on fait appel au taux de change réel.[11]
1.2.2 Le taux de change réel
Le taux de change réel entre deux monnaies est une mesure synthétique de prix des biens et services d'un pays par rapport à l'autre. Les taux réels sont très importants pour quantifier les déviations vis-à-vis de la parité de pouvoir d'achat mais il permet d'analyser les conditions macroéconomiques de la demande et de l'offre dans une économie ouverte.[12]
Ceci nous conduit à dire que le taux de change tel qu'observé à Kinshasa est le prix du panier des biens, il détermine la différence de marge en terme de taux nominal et du niveau de prix.
Ceci dit, le taux de change Dollar américain-Franc congolais peut être compris comme le prix en dollar du panier des biens congolais en dollar par rapport au panier américain.
Les taux de change nominaux et réels sont les moyennes pondérées des taux d'un pays vis-à-vis du reste du monde, et en pratique vis-à-vis des principaux partenaires commerciaux. Ces deux taux sont fondamentaux dans la stabilité de la monnaie d'une nation en se rattachant à la tendance macroéconomique du pays. [13]
Mais la stabilité des relations économiques sur le plan international ainsi que sur le pan national coordonnée par la banque centrale, est rendue possible avec la fixation d'une référence "le taux de change fixe"
1.2.3 Le taux de change fixe
Le taux de change fixe est observable dans des pays où la banque centrale offre la monnaie à un prix fixe et achète l'or à un prix plus ou moins équivalent. Lorsque le cours de change de la monnaie est fixé ou déterminé en termes d'or, toutes choses restant égales par ailleurs, toutes les monnaies ont un taux de change fixe les unes contre les autres. L'appréciation ou dépréciation de la monnaie dépend dans ce cas du volume des échanges sur les marchés des biens et services. [14]
La banque ne peut modifier ce taux que lorsque quantité la monnaie détenue par elle a sensiblement diminué et la seule voie de sorte favorable est le recours au taux flottant qui est momentané.
1.2.4 Le taux de change flottant
Le taux de change flottant permet au taux de change de flotter sans problème pendant un temps déterminé afin de stabiliser le niveau de négociation de la monnaie sur les marchés libres. Ce taux de change libre se détermine par le jeu des forces concurrentielles de l'offre et de la demande de monnaie. Ce type de taux de change est difficilement contrôlable par les autorités monétaires et pour y faire face, ils font appel au taux glissant. La détermination du type de change est une question de choix de politique monétaire.
1.2.5 Le taux de change glissant
Le taux de change glissant permet de faire évoluer le taux de change à un rythme contrôlé, de manière automatique ou délibérée. Ce taux assure une stratégie de stabilisation pour les échanges et les payements internationaux et facilite des ajustements à long terme. Lorsque la banque a réajusté sa quantité qu'elle peut offrir et pour lui permettre de suivre le mouvement sur le marché libre, elle met en place la politique du taux flexible.
1.2.6 Le taux de change flexible
C'est un taux de change déterminé par le mécanisme mesure le marché libre sans aucune intervention. A ce niveau, chaque pays serait libre de laisser le taux de change s'ajuster à la situation économique. Ce taux rend moins intolérable les effets de l'inflation et rigide la fixation de prix des biens et services. Dans un pays où ce taux de change s'applique, l’Etat ou la banque centrale a du mal à introduire une politique pour évaluer et contrôler l'évolution de l'économie.[15]
1.2.7 Le taux de change au comptant et le taux de change à terme
Le taux de change au comptant est un taux utilisé dans les transactions en devises au comptant. Les transactions en gestion prennent deux jours pour se réaliser car dans la plupart de ce cas, il faut deux jours pour que les ordres de payements tels que les chèques soient compensés à travers le système bancaire.[16]
Lorsque la date de validation peut être de plus de deux jours, dans ce cas, le cours utilisé dans les transactions pareilles est appelé à terme. Ces deux taux ne sont pas égaux mais sont proches. Les opérateurs préfèrent s'engager dans les opérations effectuées sous un taux de change au comptant, car présentant moins de risques.
En fait, la tension est forte de rendre prévisible son change en utilisant tel ou tel autre taux et malgré le risque de crise. Bien de pays ont tenté de mettre en place un régime de change fixe ou modérément flexible: union monétaire(Europe), dollarisation, encrage fixe (Argentine, Hong Kong Estonie, Lituanie, Bulgarie, Chine) avec éventuellement une marge de fluctuation (SME) avant l'euro, République Tchèque ou Slovaquie après 1994;change fixe mais ajustable (Hongrie après 1995); bande de fluctuation continu.
Mais cette politique fait courir le risque d'une progressive surévaluation du taux et les crises ont presque toutes été liées à un change réel trop élevé ou en appréciation constante. Cette politique n'a pas su maîtriser le risque que courent les intervenants au marché des changes.[17]
Toutes les sortes de taux ci-haut mentionnées sont applicables sur le marché de change et les intervenants sur ce marché choisissent le taux qui pourra jouer à leur faveur.
1.3 LE MARCHÉ DES CHANGES
Par définition, le marché de change se définit comme :
1. « Etant un lieu où le commerce des devises s'effectue », ainsi par devise nous comprenons ici tout titre de créance libellé en monnaie étrangère, qui a présenté donc un moyen de paiement utilisable à l'étranger.[18]
2. « Etant un marché sur lequel on achète contre de la monnaie nationale des instruments de règlement valables à l'étranger et inversement » [19]
3. " Les prix des biens et des services sont déterminés par l'interaction des vendeurs et des acheteurs. De la même façon , les taux de change résultent de l'interaction des ménages, des entreprises et des institutions financières qui vendent et achètent des monnaies étrangères sur le marché des changes international".
Pour nous le marché de change se définit comme étant le lieu sur lequel s'échangent différentes monnaies, donc une monnaie contre une autre.
Les monnaies étrangères sont échangées contre la monnaie nationale sur toutes les places financières internationales. Le marché doit changer n'est pas géographiquement limité: le marché du franc Français couvre non seulement les transactions des devises à Paris, mais également celles effectuées en Franc contre les monnaies locales à New York, à Zurich, à Londres, à Singapour,... Comme le souligne C.P.Kindleberg "les marchés des changes actuels suivent le trajet du soleil autour du globe par l'intermédiaire des satellites de télécommunication".
Comme n'importe quel marché, le marché des changes fonctionne selon la loi de l'offre et de la demande. Il s'agit sur le marché de l'achat et ou de la vente des devises contre la monnaie nationale. Pour faciliter les échanges sur ce marché, il faut fixer une unité de préférence que l'on appelle taux de change, et qui est considéré comme le prix auquel on obtient les monnaies étrangères ou les devises.[20]
Vu la multiplicité des monnaies étrangères, certaines monnaies peuvent être retenues comme monnaies de référence pour servir de comparaison, il s'agit principalement du Dollar américain, de l'euro et du Deutschemark pour ne citer que les plus connues; ces monnaies sont choisies compte tenu de degré avancé de leurs économies qui entraîne leur stabilité.
Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes basés sur le dollar américain comme devise entrant en relation de manière directe pour la fixation de l'indice de change des biens et services échangés et consommés sur le sol congolais.
Sur un marché, un taux de change peur être exprimé de deux manières:
« Soit comme le prix d'une monnaie étrangère en termes de la monnaie nationale (par exemple 0,0019$ par FC en décembre 2013);
« Soit comme le prix de la monnaie nationale en fonction de la devise (par exemple 938,34fc par dollar américain en décembre 2015).
La compréhension du marché des changes passe par la connaissance des opérateurs ou agents économiques intervenants sur ce marché.
1.3.1 Les participants au marché des changes
Le marché des changes est réservé aux institutions financières: Banques, Investisseurs institutionnels et les Institutions financières non bancaires. Ces opérateurs interviennent pour leur compte ou celui de leur clientèle. Ils peuvent négocier entre eux ou passer par l'intermédiaire des courtiers. [21]
a. Les banques commerciales et investissement
Ce sont les importants opérateurs sur le marché des changes. Elles prennent en charge les opérations de change pour leurs propres comptes ou celui de leurs clients. Pour faciliter leurs opérations, les banques ont des dépôts auprès d'institutions financières étrangères qui jouent le rôle de correspondants.
Le profit des banques sur le marché des changes a deux origines: la première est commerciale et la seconde est spéculative.
I. Le profit commercial s'explique par la différence entre le cours sur le marché intermédiaire: celui auquel la banque achète des devises et celui auquel elle les vend.
II. Le profit spéculatif peut se comprendre par le fait que les banques disposent de cambistes et une compétence comparable à celle des établissements financiers.
La réduction du profit commercial s'explique par le fait que les banques sont poussées à prendre des positions spéculatives sur le marché en anticipant une variation du taux.
b. Les banques centrales
Elles interviennent massivement, mais de manière irrégulière sur le marché des changes. En opérant sur ce marché, la banque centrale remplit trois fonctions principales:
I. La banque Centrale exécute les ordres de sa clientèle: Administration nationale, les banques commerciales, les organismes internationaux, les banques étrangères,...
II. Elle assure si non le contrôle, du moins la supervision du marché monétaire. Cette entreprise est plus ou moins forte selon l'importance du contrôle exercé sur le marché et surtout l'importance des intervenants;
III. Elle influence la stabilité et l'évolution du cours de change, pour des raisons de politiques économiques et monétaires internes, d’une part et d'autres parts pour respecter certains engagements internationaux.
Le marché des changes interbancaires est indiscutablement le plus important et le plus liquide de tous les marchés financiers et non financiers. L'étude de la banque des règlements internationaux effectuée en Avril 1992 avec l'aide des 20 plus grandes banques centrales de la planète établit que le volume des transactions à cette époque, considérée par ailleurs comme particulièrement calme de 930 milliards de dollars par jours.[22]
c. Les autres institutions financières
Ces institutions comprennent les filiales financières ou bancaires des groupes industriels et des entreprises commerciales.
A côté de ces filiales financières, les investisseurs institutionnels et les grandes fortunes privées sont aussi des acteurs de première importance, car les gérants de ces fonds mettent l'accent sur les placements à l'étranger pour diversifier les risques et améliorer les rendements destinés à se procurer des devises ou à couvrir un risque lié au change.
d. Les investisseurs institutionnels
Ils sont les plus importants participants non bancaires du march3 de change. Cet ensemble regroupe plusieurs catégories d'opérateurs: les caisses de retraite, les fonds de pension, les sociétés d:assurance, les fonds gérés pour le compte de tiers,...
e. La clientèle privée
Elle n'intervient pas directement sur le marché des changes. Elle procède à des achats et des ventes des devises en s'adressant aux banques qui ont une activité de teneur de marché ou en utilisant les services des courtiers.
La clientèle privée regroupe trois catégories d'opérateurs:
1) Les opérateurs particuliers dont l'influence est tout à fait marginal, ils s'intéressent à la marge existante sur les différents marchés;
2) Les entreprises industrielles et commerciales, souvent dénommées sociétés non financières. Elles confient leur crédibilité aux intermédiaires qui agissent à leurs noms mais pour le compte de ces institutions;
3) Les institutions financières qui n'ont pas une présence permanente sur le marché monétaire ou qui ne disposent pas des fonds propres requis pour participer directement à ce marché.
f. Les courtiers
Ils jouent un rôle essentiel sur le marché des changes en tant qu'informateurs et en tant qu'intermédiaires sans qu'eux-mêmes ou la banque soient obligés d'acheter ou de vendre des devises, ils informent les opérateurs des cours auxquels se vendent ou s'achètent les différentes monnaies.
Ils ont un rôle d'intermédiaire dans la mesure où ils centralisent les ordres d'achat et de vente de plusieurs banques et qu'il est en conséquences plus facile et moins couteux pour les cambistes d'utiliser leurs services que de contacter leurs confrères susceptibles de leur acheter ou de leur vendre la devise recherchée à un prix majoré.
1.3.2 Les caractéristiques du marché des changes
Les échanges de monnaies se font sur de nombreuses places financières. Londres, New-York, Tokyo, Francfort et Singapour sont , dans l'ordre, les places qui accueillent les plus gros volumes d'échanges. Le volume mondial traité sur le marché des changes est énorme et augmente régulièrement. En Avril 1989, la valeur totale des échanges est proche de 600 milliards de dollars en moyenne par jour, dont 184 milliards échangés à Londres, 115 aux États-Unis et 111 à Tokyo. Quinze ans Plustard, en avril 2004, la valeur globale quotidienne des échanges atteint environ 1900 milliards de dollars, dont 753 milliards à Londres, 461 aux États-Unis, 295 dans la zone euro ( dont 64 en France) et 199 à Tokyo.
Grâce aux lignes téléphoniques directes, au fax et au réseau Internet, les principales places financières sont devenues chacune un maillon d'un unique marché mondial qui fonctionne 24 heures sur 24. Quelle que soit l'heure, les informations économiques sont transmises immédiatement partout dans le monde et peuvent ainsi déclencher une avalanche de réactions sur le marché. Même après l'heure de fermeture de la place de New-York, les banques et les entreprises new-yorkaises, qui ont des filiales implantées dans d'autres pays avec des fuseaux horaires différents, restent actives.
L'intégration des places financières implique qu'il ne peut y avoir de différences significatives entre le taux de change Eur/Usd coté à New-York et ce même taux coté au même moment à Paris, Londres ou Singapour. Si l'euro s'échange contre 1,1 dollar à New-York et contre 1,2 dollars à Londres, il est possible de réaliser un arbitrage c'est à dire un profit sans risque et sans mise de fonds initiale. L'arbitrage, dans ce cas, consiste à acheter l'euro bon marché à New-York et le revendre plus chaire à Londres. Supposons, par exemple, qu'un trader puisse acheter 1 million d'euros à New-York pour 1,1 million de dollars et , immédiatement, les revendre à Londres pour 1,2 million de dollars. Par cette opération, il réalisera un profit net de 100000 dollars sans risque et sans aucun apport d'argent. Si tous les traders cherchent à profiter de la même opportunité, la demande d'euros à New-York entraîne une hausse du prix de l'euro en dollar sur le marché. Tres rapidement, la différence entre les taux cotés à New-York et à Londres disparaît. Les traders sont toujours tres attentifs aux moindres opportunités d'arbitrage qu'ils peuvent réperer sur leurs écrans. C'est la raison pour laquelle, en général, celles-ci sont de faible envergure et ne durent que très peu de temps.
En théorie, une transaction sur les taux de change peut concerner n'importe quel couple de monnaies. Dans la réalité, cependant, la plupart des transactions entre banques concernent des échanges de monnaies contre le dollar américain (90 % en 2004).
Des achats ou des ventes de dollars interviennent même lorsqu'une banque souhaite échanger deux monnaies étrangères autres que le dollar. Supposons qu'une banque souhaite vendre des francs suisses ( CHF) et acheter des shekels israéliens ( ISL). Dans la plupart des cas, elle vendra d'abord ses francs suisses contre des dollars, et utilisera en suite les dollars pour acheter des Shekels. On parle alors de taux de change croisé.
Bien que cette procédure semble compliquée, elle est, dans les faits, moins coûteuses pour la banque que celle qui consisterait à trouver un détenteur de shekels souhaitant acheter des francs suisses. L'avantage de passer par le dollar tient au poids économique des États-Unis. Les volumes de transactions internationales impliquant le dollar atteignent de tels niveaux qu'il est aisé de trouver des contreparties prêtes à échanger des dollars contre des francs suisses ou des shekels. A l'inverse, il n'existe que peu de transactions directes visant à échanger des francs suisses contre des shekels.
Comme le dollar joue un rôle pivot dans la majorité des transactions de change, on parle de monnaie véhiculaire ou de monnaie internationale. Cette monnaie véhiculaire est largement utilisée dans les contrats internationaux signés par des parties ne résidant pas dans le pays dont est issue cette monnaie.
1.3.3 Les stratégies en présence sur le marché des changes
Diverses stratégies se confrontent sur le marché des changes qui visent toutes à gérer la position de change des opérations:
· La stratégie d’arbitrage, qui cherche à tirer profit de différence de cours (par exemple la différence de cours à un moment donné sur différentes places financières);
· La stratégie de couverture, qui vise à fermer la position de change afin de ne pas courir le risque de change;
· La stratégie de spéculation, qui consiste à rester en position de change ouverte en fonction des anticipations que l'on forme (par exemple, vendre à terme des devises que l'on ne possède pas si on veut anticiper une baisse du cours.
1.3.4 Les risques associés aux opérations de change
En effectuant les transactions, les opérateurs sont exposés à plusieurs risques, à côté du risque de change dont ils peuvent tirer profit ou qu'ils peuvent gérer sans réelle difficulté, les intervenants sont confrontés aux risques suivants:
v Risque de liquidité
v Risque de contrepartie
v Risque de conversion
v Risque économique
v Risque de transactions.
a. Le risque de liquidité
Le risque auquel est exposé un opérateur est celui de ne pas pouvoir effectuer une transaction sur le marché des changes ou de la faire mais en subissant une importante moins-value lors de l'achat ou de la vente des devises.
En fait, ce temps normal, ce risque n'est guère important mais il peut arriver que le marché d'une devise disparaisse, momentanément ou définitivement, suite à une crise ou à la mise en place de contrôles administratifs affectants le marché des changes ou le marché monnaie international de la devise (euro-marché)
Ce risque ne concerne toutefois que des devises de faible importance négociées sur des marchés régionaux. Pour toutes les devises convertibles utilisées dans le commerce international ou faisant l'objet de transaction sur les marchés financiers internationaux, ce risque est très faible.
b. Le risque de contrepartie
Celui-ci recouvre le risque de livraison et le risque de crédit. Le premier correspond à la faillite de la contrepartie le jour de l'échéance de la transaction. Le second correspond à la faillite de la contrepartie préalablement à l'échéance de la transaction.
Les cambistes sur le marché au comptant ne sont exposés qu'au risque de livraison. Ceux qui opèrent sur le marché à terme, sont confrontés au risque de livraison et au risque de crédit.
Le risque de livraison est évidement plus important que celui de crédit, car il entraîne la perte de la totalité de transactions. Le risque de crédit, lorsqu’il se manifeste, conduit l'opérateur à reconstituer sa position. Le cambiste est donc exposé au risque de variation du taux de change, toujours inferieur, même si la fluctuation lui est défavorable.
c. Le risque de conversion
Il apparait lorsqu'une entreprise détient des filiales dans les pays étrangers. En effet, chacune des filiales va établir ses résultats dans la monnaie de son pays mais par la suite il faudra les convertir dans la monnaie de la maison-mère pour établir les bilans consolidés. Quel cours de change faut-il alors retenir? Diverses approches sont possibles: le cours de clôture, le cours historique, l’un ou l'autre de ces cours suivant les postes du bilan.
d. Le risque économique
Ce risque est lié au futur de l'entreprise;_ il est donc difficile à apprécier ou à mesurer. En effet, il s'agit de prendre en compte toutes les conséquences que pourra avoir une variation du taux de change sur une entreprise c.à.d. sur ses coûts de production, sur son chiffre d'affaires,...
La rentabilité de l'entreprise et sa compétitivité peuvent être remises en cause du fait de la variation des changes. Ce risque est parfois appelé risque de compétitivité, risque induit ou encore risque industriel.
e. Le risque de transaction
Ce risque apparait dans:
Ø Les importations et exportations libellées en devises étrangères si un délai de règlement est accordé, il y a un risque de change entre la signature du contrat commercial et le règlement car ces deux dates peuvent causer que le cours de devise à la facturation puisse fluctuer, modifiant ainsi la valeur du règlement.
Ø Les emprunts et les prêts libellés en devises étrangères à court, moyen ou long terme. Si l'entreprise a obtenu un emprunt, elle redoute une appréciation de la devise empruntée car cela augmenterait la valeur de ses remboursements; en revanche, si l'entreprise a consenti un prêt elle sera pénalisée par une baisse de la devise.
Ø Les investissements effectués à l'étranger, si une entreprise possède une filiale à l'étranger, il y aura des échanges entre la filiale et la maison-mère. Les dividendes, redevances,...en outre, si les activités de ces deux entreprises sont liées ou complémentaires, des échanges commerciaux seront effectués. Pour toutes ces opérations le risque est présent.
Comme souligné si haut, on comprend alors que la notion du risque de change peut prendre plusieurs formes en se situant dans les activités commerciales, financières, ou d'investissements. D'où un agent est en situation de risque de change lorsqu'il est en position de change ouverte, dans ce cas il peut subir une perte ou bénéficier d'un gain et raison d'une modification de taux de change. Il importe donc pour chaque agent de déterminer les éléments qui entrent en jeu lors de la modification du taux de change.
1.4 LES DÉTERMINANTS DES TAUX DE CHANGE
Plusieurs variables entrent en jeu pour rendre compte de la détermination et la variation des cours de change:
1.4.1 La balance des transactions courantes
L'analyse théorique la plus utilisés jusqu'au début des années 70 se base sur la situation des balances commerciales ou des balances courantes pour expliquer les mouvements des taux de change. Deux auteurs d'inspiration Keynésienne, ont développé les modèles dans lesquels la dynamique des taux de change est fonction de l'état du solde des échanges extérieurs, lui-même lé au niveau de la demande domestique et à celui de taux d'intérêt. [23]
L'observation empirique montre en effet, qu’en moyenne période, les pays à monnaie faible sont ceux dont la balance courante a tendance à être déficitaire.
De manière symétrique, les pays à devise forte sont ceux dont le solde extérieur est positif. Le cas typique du Japon qui accumulait des excédents vis-à-vis des Etats-Unis. Le Yen s'est alors apprécié par rapport au dollar [24]
1.4.2 La parité des pouvoirs d'achat
Introduite par Ricardo, 1817, la théorie de la parité des pouvoirs d'achat dépend de l'idée que " la valeur de la monnaie est partout la même". Autrement dit, à l'équilibre du cours de change doit refléter l'égalité du pouvoir d'achat de deux devises considérées. Dans un régime de change fixe, si le prix réel des biens diffère d'un pays à l'autre, la demande supplémentaire des biens dans le pays où ils sont "le moins cher" va engendrer un accroissement des prix. Il y a ajustement au taux de change par le prix.
Dans le taux de change flottant, il y a ajustement au différentiel des prix par la variation des cours de change. Les variations du taux de change reflètent le différentiel d'inflation. Les recherches ont dégagé quatre principaux facteurs de variation des taux par leur valeur. L'hypothèse due aux coûts d'ajustement, la rigidité des prix nominaux, le fait que les biens échangés ne sont pas parfaitement superposables et l'évolution différente des techniques pour les biens et services échangés et non échangés. [25]
1.4.3 La parité des taux d'intérêt
Développé par Keynes, la théorie de la parité des taux d'intérêt s'explique par les possibilités d'arbitrage entre les marchés financiers.
Le différentiel des taux d'intérêt entre deux pays doit compenser l'évolution des cours de change. Elle exprime l'idée que la différence entre le cours de change au comptant et le cours de change à terme, exprimée en pourcentage, tend à égaliser l'écart de taux d'intérêt entre les placements à des termes similaires dans les monnaies en cause; soit:
Y (1+i)=y (1+i*) × f/s ou encore I-i*= (f-s)/s où:
§ Y représente un capital exprimé en monnaie domestique;
§ i et i* les taux d'intérêt respectifs domestique et étranger;
§ F le taux de change à terme;
§ S le taux de change courant.
Il s'agit de comparer le rendement en monnaie domestique d'un placement en actifs domestiques et d'un placement en actifs étrangers après couverture à terme. L:investisseur sera indifférent à détenir l’un ou l'autre des actifs lorsque leurs rendements sont égaux.
En d'autres termes, les différentiels de taux entre deux pays devraient refléter le taux de d’évaluation ou de réévaluation anticipée d’une monnaie par rapport à l'autre. Dans le pratique, les cours à terme sont de peu d'utilité pour les prévisions des cours de change.
1.4.4 Les prix de monnaies
Dans la théorie de la parité du pouvoir d’achat, la monnaie d'un pays dont le taux d'inflation est supérieur à celui de ses partenaires doit se déprécier. Cette dépréciation est surtout fonction de la place qu'occupe le pays concerné, son pouvoir de négociation sur le marché ainsi que la compétitivité de ses produits sur l'échiquier international.
1.4.5 Les taux d'intérêt
Il existe une relation inverse entre le taux d'intérêt réel et le cours de change, si la monnaie est faible les agents n'acceptent la détenir que moyennement un taux d'intérêt élevé qui les protège contre le risque de dépréciation.
1.4.6 Le solde courant
La monnaie d'un pays dont le solde courant est négatif doit se déprécier si les monnaies qui sont prises comme devises accusent un solde courant positif. Cette situation affecte l'appréciation et la dépréciation du cours de change de l'un ou l'autre pays considéré.
1.4.7 Le taux de change futur
D'un pays où la stabilité de la monnaie nationale n'est pas garantie, les opérateurs économiques ont tendance à se procurer une devise en vue de se couvrir. Dans ces conditions, la devise est demandée pour motif de spéculation.
Sachant que les taux de change ne varient pas seulement pour égaliser internationalement le prix des biens et services échangés, il convient de savoir à la longue aussi pour égaliser les retours attendus des actifs financiers. Comme une monnaie sera plus demandée selon qu'on s'attend à une hausse de taux de change dans le futur, cela va entraîner une hausse de taux de change si l'offre ne s'adapte pas.
1.4.7.1 Les valeurs futures des monnaies
Soit la monnaie A d'un pays X et la monnaie B d'un pays Y. Le taux de change entre les deux monnaies sera celui qui va équilibrer le rapport des valeurs de deux pays; ainsi un tel prix relatif est fondé sur la rareté et l'utilité. Cette rareté se mesure par de le rapport de coefficient d'expansion des unités monétaires respectivement monnaie A et monnaie B. L'unité quant à elle se mesure par le rapport de coefficient de croissance réelle de production des biens et services échangeables produit A et produit B. Ainsi, les indicateurs d'inflation monétaire seront donnés par: monnaie A / produit A et monnaie B / produit B.
Si l'expansion de la demande intérieure est relativement moindre que celle de la monnaie demandée, la balance de payement devient excédentaire, la masse monétaire augmente plus que la demande intérieure en raison de l'accroissement des avoirs extérieurs nets. Le taux de change se prête à une réévaluation qui peut conduire à l'appréciation de la monnaie nationale.
1.4.8 Les prix relatifs des biens et services
Le taux de change est aussi fonction du rapport des niveaux des prix dans les pays respectifs. Un pays exposé à la concurrence internationale doit faire le nécessaire pour maintenir sa compétitivité. Ainsi lorsque le pays a des coûts de production qui croissent plus vite que ses partenaires, cela entraîne une détérioration du rapport: Pi/ Px où Pi: le prix à l'intérieur et Px: le prix à l'extérieur.
Cette détérioration entraîne une augmentation de la demande de monnaie et par-dessus le marché. Une modification du taux de change, ce qui fait qu'un pays dont les coûts augmentent rapidement que ceux des autres, devient moins compétitif et perd les parts de marché au détriment de sa balance commerciale.
1.5. GENERALITES SUR LA CONSOMMATION ET LE MENAGE
Par définition, la consommation se définit comme suit :
1. « La consommation d'un bien est la quantité de ce bien qui par usure ou destruction permet de satisfaire directement les besoins des agents économiques intéressés, sans concours à l'accroissement de la production »
C'est-à-dire que la consommation est l'utilisation d'un bien ou d'un service pour la satisfaction d'un besoin.
2. La consommation est définie par K. MWANIA comme la destruction d'un bien ou d'un service pour satisfaire un besoin économique (besoin primaire ou de civilisation).
3. R. BARRE défini la consommation comme la satisfaction des besoins économiques ( besoins quantifiables et chiffrés)[26]
4. H. GUITON quant à lui dit que la consommation est un acte par lequel l'agent économique utilise les biens et services à leur disposition par la production pour satisfaire leurs besoins.[27]
5. La consommation est ainsi qualifiée de finale lorsque les biens et services consommés sortent définitivement du circuit économique.
En pratique, la consommation se présente sous deux formes, à savoir la consommation marchande (lorsque les biens sont acquis sur le marché et moyennant un prix) et la consommation non marchande (les biens qui ne passe pas par le circuit du marché par exemple l'autoconsommation).
Par définition, le ménage se définit comme :
1. Un petit groupe des personnes qui partage le même logement, qui mettent en commun tous ou une partie de leurs revenus et consomme collectivement certains biens et services principalement le logement et le repos.
Notons cependant que les collectivités constituées par les congrégations religieuses, les patients à long terme des hôpitaux, les prisonniers de longue durée ou les pensionnaires permanents des maisons de retraite forment chacune un ménage
1.5.1 LA CONSOMMATION DES MÉNAGES
La consommation des ménages occupe la place considérable dans le produit intérieur brut ; dans toutes les économies, elle constitue la composante principale de la demande globale.
Les ménages effectuent leur consommation, en fonction des choix ; c'est-à-dire qu'ils choisissent le meilleur panier parmi ceux qu'ils peuvent acquérir en fonction de leur budget (contrainte budgétaire) destiné à la consommation.
Les préférences étant normales, c'est-à-dire les ménages préfèrent consommer plus que moins ainsi ils choisissent les paniers situés sur la droite de budget et ignorent ceux situés en dessous de celle-ci.
D'où, la fonction de demande des consommateurs exprime les quantités optimales consommées de chaque bien en fonction des prix et du revenu auxquels les consommateurs sont confrontés.
1.5.1.1. Sortes de consommations
Ø Consommation intermédiaire ou semi finie : la consommation des biens et services dans le cadre d'une activité de production.
Ø Consommation finie ou finale : lorsque la consommation, qu'il s'agisse des biens durables ou non durables, participent à la satisfaction des besoins totaux.
Ø Consommation autonome : Elle est aussi appelée consommation incompressible ou exogène, c'est celle qui n'est pas directement liée au revenu ; pour financer cette consommation, on recourt souvent aux emprunts ou à l'épargne.
Ø Consommation volontaire : C'est celle qui est réalisé après un jugement rationnel des biens à consommer ; jugement guidé par le revenu du consommateur ; le prix du bien ; la quantité et la qualité du bien.
Ø Consommation spontanée : Réalisée sans tenir compte du jugement à faire car elle est confrontée à plusieurs contraintes telles que le prix du bien, le revenu souvent minime, le milieu ou l'environnement, les us et coutumes, etc...
Ø Consommation immédiate : C'est celle qui porte sur les biens durables tels que les chaussures, véhicules, etc.
Ø Auto consommation : Elle porte sur les propres biens produits par l'agent économique sans recourir aux biens achetés sur le marché.
Signalons par ailleurs que la consommation est dite marchande lorsque les biens et services consommés sont obtenus sur le marché moyennant le paiement d'un prix.
Par convention, les dépenses de construction de logement des ménages ne font pas partie de leur consommation finale, elles représentent leurs dépenses d'investissement ; toujours par convention, l'achat par les ménages d'une catégorie des biens durables de grande valeur tels que la voiture est considérer comme un acte de consommation finale.
1.5.1.1.1 Les caractéristiques de la consommation finale
La consommation finale des ménages introduit deux caractéristiques. D’une part, elle repose sur la notion de biens privés. Le bien privé est un bien ou un service dont la consommation par une personne exclut nécessairement toute consommation par une autre personne (ainsi la consommation d’une boisson à la terrasse d’un café est un bien privé, toute personne qui la consomme, en prive le reste de la population). D’autre part, elle porte sur un nombre très important de biens et de services destinés à satisfaire une grande variété de besoins. C’est pourquoi il est utile de procéder à une classification des consommations. Celle-ci pourra prendre en compte soit la nature des besoins, soit la nature des produits
NATURE DES BESOINS |
NATURE DES PRODUITS |
- Alimentation - Habillement - Logement, Chauffage - Ameublement - Equipement Ménager - Santé - Transports et Communication - Loisirs, Spectacles, Enseignement |
- Biens fongibles (détruits au 1er usage) . Energie . Produits Alimentaires - Biens durables ou semi-durables . Habillement . Automobiles . Meubles, Electroménager... - Services de santé, de transport, de loisirs |
Source : résultat de l’enquête sur la consommation des ménages inégalité et pauvreté
Les biens et services consommés par les ménages sont évolués à leur prix courant toute taxe comprise.
Plusieurs théories économiques ont été élaborées autour du concept de la consommation ; en général, elles cherchent à comprendre et à identifier les facteurs à l'origine des fluctuations de cette grandeur macroéconomique dans l'espace ainsi que dans le temps.
Cela donne lieu à des polémiques et controverses qui sont en réalité que des expressions de deux visions opposées sur une même réalité : l’utilisation de la richesse nationale soit pour la consommation, soit pour l'épargne.
La principale pomme de discorde porte sur le choix de la variable d'ajustement ; si pour les économistes Classiques et Néoclassiques, c'est la consommation qui s'ajuste, pour les économistes de la mouvance Keynésienne, c'est tout juste le contraire.
1.5.1.1.2 La consommation chez les classiques et néoclassiques
Pour les économistes Classiques et néoclassiques, les individus déterminent d'abord en fonction du taux d'intérêt la part de leur revenu qu'ils doivent épargner.
Les individus opèrent leurs choix entre la consommation et l'épargne dans l'affectation de leur revenu en fonction du taux d'intérêt ; ainsi la consommation apparaît comme le résidu de l'épargne ; de ce fait une augmentation du taux d'intérêt entraîne la hausse du coût d'opportunité pour celui qui s'abstient d'épargner et qui préfère consommer.
Pour les classiques et les néoclassiques, la consommation dépend du prix des autres biens que le bien consommé (complémentaire et substituable) , du revenu courant ainsi que des goûts et préférences
Il existe une relation négative entre la demande et le prix d'un bien. Ce qui se traduit par la pente négative de la courbe de demande, étant donné que l'utilité marginale est décroissante en fonction de la quantité.
1.5.1.1.3. La Consommation chez les Keynésiens et les postkeynésiens
Pour J.M. KEYNES et ses disciplines, l'individu détermine d'abord la part du revenu qu'il doit consacrer à la consommation avant celle qu'il doit affecter à épargner ; ceci dit, pour les Keynésiens et les postkeynésiens, l'épargne est le résidu de la consommation et non l'inverse.
Keynes soutient que la demande de consommation finale est fonction du revenu courant et s'appuie sur la loi psychologique de 1936, qui se résume comme suite, lorsque le revenu courant augmente, la part qui est réservée à la consommation (PMC) diminue et celle qui est consacrée à l'épargne augmente. La fonction PMC= pmc signifie que la part du revenu que les ménages consacrent à la consommation (propension moyenne à consommer) est constante quelque soit le revenu courant, ce qui est contraire à la loi psychologique.
La correction de cette faiblesse est faite par l'incorporation d'une partie de la consommation, qui ne tien pas compte du revenu courant soit la consommation incompressible (C).
La fonction PMC= pmc signifie que la part du revenu que les ménages consacrent à la consommation (propension moyenne à consommer) est constante quelque soit le revenu courant, ce qui est contraire à la loi psychologique.
La correction de cette faiblesse est faite par l'incorporation d'une partie de la consommation, qui ne tien pas compte du revenu courant soit la consommation incompressible (C).
La façon de simplifier la fonction de consommation keynésienne est conforme à la loi psychologique, car PMC= cyd/yd + c/yd cyd/yd + c/yd = c/yd + C c/yd + C.
Donc quand le revenu courant( yd) augmente, la part qui est consacrée à la consommation ( PMC) diminue et vice-versa.
Notons cependant que l'approche Keynésienne de la consommation a essuyée des nombreuses critiques de la part de ses contradicteurs ; nous retenons celle formulée par MILTON FRIEDMAN (prix Nobel d'économie en 1976), qui admet pour sa part que la consommation dépend du revenu permanent et non du revenu courant comme l'affirmait J.M. KEYNES.
MILTON FRIEDMAN affirme que la consommation des ménages ne dépend non pas en fonction du revenu courant, mais en fonction du revenu permanent qui est constant et que le premier étant variable.
De Keynes avec son approche du revenu courant, à. FRIEDMAN avec son approche du revenu permanent, en passant par les classiques avec leur approche du prix pour comprendre la consommation ; nous constatons que tous ces auteurs expliquent la consommation par des variables intimement liées à la monnaie ; toute chose restant égales par ailleurs. La consommation est intimement liée à la monnaie.
1.5.1.2. Typologie de ménages
Une typologie de ménages a été élaborée à partir de l'enquête emploi. L'approche méthodologique adoptée repose sur une typologie dite fonctionnelle. C'est à dire axée sur l'origine sectorielle des revenus des ménages, à la différence des analyses traditionnelles sur la consommation qui utilisent plutôt le niveau de leurs ressources. Il s'agit donc d'une typologie opérationnelle pour la conduite de la politique économique en matière de distribution des revenus et de création d'emplois.
Cette typologie distingue quatre catégories selon le secteur institutionnel d'activité du chef de ménage, à savoir :
1. Ménages publics : les ménages dont le chef exerce son emploi principal dans le secteur public,
2. Ménages privés formels : les ménages dont le chef exerce son emploi principal dans le secteur privé formel ;
3. Ménages privés informels : les ménages dont le chef exerce son emploi principal dans le secteur informel ;
4. Ménages inactifs ou chômeurs : les ménages dont le chef est soit inactif, soit chômeur.
5. Ménages retraités : ménage dont le chef de ménage est un retraité.
En fait, le bien-être et les conditions de vie de chaque catégorie de ménages dépendent de variables clefs, qui dans certains cas sont directement des instruments de gestion macroéconomique sur lesquels peuvent agir les pouvoirs publics.
En effet, les revenus des ménages dits publics dont le chef travaille pour le compte de l'administration ou des entreprises publiques sont déterminés par la politique de dépenses publiques en matière de salaire et de recrutement. De même, la rémunération des ménages privés informels est fonction des conventions collectives, de la politique salariale des entreprises et de leurs performances. Concernant les ménages informels, les revenus dépendent, dans notre contexte de la politique de libéralisation, essentiellement des niveaux et de l'équilibre entre l'offre et la demande sur les différents marchés. Quant aux ménages chômeurs ou inactifs et ménages retraités, les principaux déterminants du niveau de leurs revenus sont les transferts institutionnels et communautaires, c'est à dire, l'importance des indemnités diverses versée par l'Etat d'une part et d'autre part la solidarité sous forme de soutien financier entre les ménages eux-mêmes.
1.6 LA THEORIE DES PRIX
La détermination des prix des biens et services est une opération qui se réalise sur le marché réel. L'accent est mis sur la détermination des prix des biens et services finals de l'économie et sur l'affectation des ressources dans la production de ces derniers. Le cours gravite autour des concepts d'offre et de la demande sur le marché des produits, ce qui permet de grouper de façon cohérente et analytique les différentes variables économiques.[28]
1.6.1 Définition
La notion des prix occupe le centre des élucubrations et théories économiques. C'est une tentative d'explication des variations de valeurs des marchandises, les produits (biens et services de la période) et les autres valeurs des marchandises (qui ne sont pas produits dans la période).
En effet, le prix exprimé en un montant de référence, est la traduction de la compensation qu'un opérateur est disposé à remettre à un autre en contrepartie de la cession d'un bien ou d'un service. Le prix mesure la valeur finale d'une transaction et en constitue l'un des éléments essentiels.[29]
1.6.2. Mécanisme de formation des prix
Le mécanisme de formation des prix est un des concepts centraux de la micro-économie, spécialement dans le cadre de l'analyse de l'économie de marché, où les prix jouent un rôle primordial dans la rechercher la définition d'un prix dit : "d'équilibre" alors qu'ils jouent un rôle plus mineur dans l'économie administrée.
Les niveaux des prix possibles sont en grand nombre potentiellement infinis, selon les acteurs économiques, selon leurs estimations de la valeur de la chose pour eux-mêmes et pour les autres. Si une transaction se réalise effectivement, le traduit le compromis entre estimations de l'acheteur et celles du vendeur (reflet de l'offre et de la demande).
Toutes fois, le mécanisme de détermination des prix peut être affecté par d'autres facteurs, notamment les éventuelles imperfections régnants sur le marché (monopole, oligopole, marché noir etc...), d'une part et les contraintes légales, d'autre part.[30]
1.6.3. Relation entre prix, masse monétaire et taux de change
La relation entre le prix et la masse monétaire est évidente et vérifiable. Elle dérive de la théorie quantitative de la monnaie qui reste d’actualité en économie bien que vieille. Elle est fondée sur la relation de causalité entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix.
La théorie quantitative a été développée par différents auteurs dans différents pays. Les précurseurs sont : Martin d’azpilicueta dominicain reconnu de l’école de b Salamanque, ainsi que Nicolas Copernic et Jean Baudoin au XVIe siècle. Elle a été reformulée par les théories monétaristes au cours des années 1970, dans une version restrictive, pour attaquer les théories Keynésiennes.
La première formulation de la théorie quantitative de la monnaie remonte aux travaux de Jean Baudoin en 1568. Ses travaux portaient sur les effets inflationnistes de l’arrivée massive d’or en provenance d’Amérique latine ; cet afflux provoquant une hausse de prix en Espagne et sur le continent européen. Il est toutes fois très courant d’attribuer les origines de la théorie quantitative de la monnaie à David Ricardo (disciple de Smith).
Les classiques (John Hicks en particulier) ont formalisé la théorie quantitative à partir d’une équation de conservation de la quantité de monnaie échangé dans l’ensemble de transaction.
M x V = P x Y où
Y : est la production d’une économie pendant une période donnée (la production vendue) ;
P : est le niveau des prix (les prix réels d’échange et post) ;
P x Y : représente la quantité d’argent échangé ;
M : est la quantité en circulation dans une économie pendant cette même période ;
V : est la vitesse de la circulation de la monnaie. C’est-à-dire le nombre de fois qu’une même unité de monnaie permet de régler des transactions pendant la période considérée.
Dans sa forme moderne et la plus rependue, cette théorie se résume sous la forme de l’équation suivante :
MV=p.q avec
M= quantité de monnaie en circulation dans une économie sur une période telle qu’une année ;*
V= vitesse de la monnaie, c’est-à-dire la fréquence moyenne entre les transactions pour une unité de monnaie ;
p= vecteur des prix ;
q= vecteur des quantités.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre premier consacré aux généralités sur le taux de change, nous sommes partis de la définition du taux de change qui n’est rien d’autre que le prix d’une monnaie étrangère dans un pays donné. Nous avons exhibé les différentes types de taux de change : le taux de change nominal, réel, fixe, flottant, glissant, flexible, ainsi que le taux de change au comptant et à terme.
Ensuite, nous avons présenté le marché des changes les agents qui y interviennent, les stratégies présentées sur ces marchés, les risques associés sur ce marché et les risques liés aux opérations de change.
En fin, nous avons présenté les éléments qui aident à déterminer le taux de change notamment la balance des transactions courantes, la parité des pouvoirs d’achat la parité des taux intérêt, les prix de monnaie le taux d’intérêt le solde courant, le taux de change future, les valeurs futures des monnaies, les prix relatifs des biens et services, les généralités sur la consommation des ménages, ainsi que la théorie des prix.
Les différentes notions abordées dans ce chapitre sont un tremplin permettant de bien analyser la problématique sur l’évolution du cours de change entre le franc congolais et le dollar américain.
CHAPITRE 2 REGIME DE CHANGE DE LA RDC DE 2011 A 2015
Compte tenu du rôle que joue le taux de change dans l'économie, il est utile de comprendre comment il évolue dans le temps et dans l'espace.
Dans un pays où la stabilité de la monnaie n'est pas assurée, les agents économiques ont tendance à se procurer les devises en vue de se couvrir contre les risques probables qui proviendraient soit de la dépréciation, soit de l'appréciation de la monnaie nationale. Dans ces conditions, les devises sont demandées pour motif de spéculation. La question qui se pose, c'est à quel taux acquérir ces devises. (Gregory N.MANKIW, 2003) [31]
Sachant que les taux de change ne varient pas seulement pour égaliser internationalement les prix des biens et services échangeables, il convient de savoir à la longue comment va évoluer le cours tendanciel de deux monnaies pour égaliser les cours attendus des opérations effectuées. Comme une monnaie sera plus demandée selon qu'on s'attend à une hausse de taux de change, ce qui va entraîner une hausse de taux si l'offre ne s'adapte pas. (STAENS Alain, 1998) [32]
L'histoire de la monnaie congolaise étant longue est accompagnée par plusieurs dépréciations qui ont conduit à diverses reformes monétaires.
Ce chapitre présente les données collectées et est subdivisé en quatre points à savoir:
v Présentation de l'évolution de l'indice des prix à la consommation
v Présentation de l'évolution du taux d'inflation
v Présentation de l'évolution du taux de change
v Présentation de l'évolution de la masse monétaire
2.1 Présentation et évolution des variables sous analyse
Tout au long de ce point de notre étude, nous présentons les données relatives aux variables retenues pour mener l'étude. Il s'agit plus concrètement de l'indice des prix à la consommation, le taux d'inflation, le taux de change, et la masse monétaire.
2.1.1. ÉVOLUTION DE L'INDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION (IPC)
L’indice des prix à la consommation ou IPC (en anglais, Consumer Price Index ou CPI) mesure l'évolution du niveau moyen des prix des biens et services consommés par les ménages, pondérés par leur part dans la consommation moyenne des ménages. L'indice (105 par exemple) permet de mesurer l'inflation (ou la déflation en cas de baisse des prix) sur une période (ici + 5 % de hausse des prix) et donc l'évolution de la valeur de la monnaie (la valeur de la monnaie diminue lorsque les prix augmentent). Le taux (annuel) d'inflation désigne généralement, lorsque l'indice n'est pas précisé, le pourcentage d'augmentation de cet indice (IPC) particulier sur une année.
Le déflateur du PIB, calculé comme le quotient du PIB nominal par le PIB réel, multiplié par 100, donne une image plus globale de l' inflation , mais ses délais d'établissement sont beaucoup plus longs. Il a donc surtout une valeur historique.
Le suivi de l'évolution de tous les prix n'étant pas techniquement possible, les instituts de statistiques construisent un panier de biens et services finaux représentatifs, pondérés par leur poids dans la consommation. L'observation des prix se fait par enquête et échantillonnage permanents.
La principale difficulté dans le calcul de l'indice est due à l'innovation, qui se traduit par l'apparition de nouveaux produits ou services, ou par l'évolution d'un produit existant, souvent une amélioration.
La construction de l'indice prend également en compte le changement dans la répartition des achats des consommateurs. La pondération attribuée aux biens et services évolue en parallèle, mais parfois avec retard d'un an (la pondération utilisée pour l'inflation de l'année N est basée sur les consommations de l'année N-1).
Le déflateur du PIB, qui est le quotient du PIB nominal par le PIB réel, multiplié par 100, donne une image plus globale de l'inflation, mais ses délais d'établissement sont beaucoup plus longs. Il a donc surtout une valeur historique.
De plus, le déflateur du PIB fournit le prix moyen des biens compris dans le PIB, et donc des biens finaux produits par l’économie. Or, les consommateurs s’intéressent aux prix moyens des biens qu’ils consomment. Ces deux prix ne se confondent pas nécessairement, car l’éventail des biens produits par l’économie n’est pas le même que celui des biens achetés par les consommateurs. Et ce pour deux raisons. Parmi les biens du PIB, certains ne sont pas vendus aux consommateurs, mais aux entreprises (les machines-outils, par exemple), à l’État ou aux étrangers. Et certains produits acquis par les consommateurs ne sont pas produits sur le sol national, mais importés. L’IPC permet ainsi de mesurer le prix moyen à la consommation mais n'est ni un indice du coût de la vie, ni un indice de dépense.
La grande difficulté pour la réalisation de l'indice est l'innovation qui se traduit par l'apparition d'un nouveau produit ou service ou d'une nouveauté dans un ancien produit.
Une deuxième difficulté est le changement dans la répartition des achats des consommateurs. Lorsque le prix d'un bien augmente une année plus vite que les prix des autres biens et que sa part dans la consommation diminue (par substitution du bien en question par d'autres biens), il y a une difficulté à faire le lien avec l'année précédente : si on considère seulement les ventes de la dernière année, on ne prend pas en compte que la hausse du prix relatif a pu conduire à un report de la consommation.
Une limite de l'indice des prix comme instrument est qu'il se fonde sur le panier du consommateur moyen. Aussi, l'indice des prix peut indiquer une hausse de prix quand une personne au profil marginal constaterait une baisse. La construction de l'IPC se heurte à d'autres problèmes : prise en compte de l'évolution de la qualité des biens, changement des goûts des consommateurs, fluctuation du taux de change.
Afin d'illustrer l'importance de l'effet de la composition en biens et services du panier moyen pour chaque consommateur pris individuellement, l'Insee mettait à disposition un simulateur d'inflation personnalisé sur son site officiel qui permettait à chacun en fonction de sa propre consommation d'évaluer l'inflation qu'il subissait.
Les données du tableau ci-bas représentent l'évolution de l'indice des prix à la consommation de la 2011 à 2015
Tableau n°1 évolution de l'indice des prix à la consommation
ANNEE |
VALEURS IPC |
2011 |
1,76 |
2012 |
5,01 |
2013 |
4,63 |
2014 |
0,91 |
2015 |
3,17 |
Source : La banque mondiale
L’évolution de l'indice des prix à la consommation au cours de la période 2011 à 2015 est représentée dans la figure suivante :
Figure n° 1
Source : Suivant les données du tableau n°1
2.1.2 ÉVOLUTION DU TAUX D'INFLATION
Les données reprises dans les tableaux suivant indiquent l’évolution de l’inflation de 2011 à 2015
Tableau N° 2 : évolution de l’inflation entre 2011 et 2015
Année |
TAUX D’INFLATION |
2011 |
15,434 |
2012 |
2,678 |
2013 |
1,046 |
2014 |
1,2 |
2015 |
0,889 |
Source : Rapport de la BCC
L’évolution du taux d’inflation au cours de la période 2011 à 2015 est représentée dans la figure suivante :
Figure n°2
Source : Suivant les données du tableau n°2
Au regard des données ci-dessus représentées par la figure précédente, il résulte que l’évolution des prix intérieur a connu des changements remarquables au cours de la dernière décennie. L’économie congolaise est passée d’une situation d’hyper inflationniste à celle d’une situation inflationniste, l’inflation est passé de trois à deux chiffres depuis 2002 avec une moyenne de 4.3% entre 2011et 2015
Au terme de l’année 2011, la hausse du niveau général des prix s’est établie à 15.434% contre 9.8% de l’année précédente.
Cependant, la volatilité de l’inflation est demeurée l’un des problèmes auxquels se trouve confronté à la politique monétaire du pays, hormis la dollarisation et la sous – bancarisation de l’économie nationale, l’économie congolaise est une économie inflationniste.
Notons que la hausse de l’inflation observée au cours de ces dernières années résulte essentiellement du non renforcement de la coordination des politiques monétaires et budgétaire et des non tendances déflationnistes observées au niveau monétaire au cours de deux dernier décennies.
Il convient de relever que l’indice des prix à la consommation en RDC est marqué par la forte pondération de la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » pour la seule année 2012, ce poste a contribué à concurrence de 54.03% l’indice général. Cette situation tient notamment à la forte dépendance du pays vis-à-vis des importations dont les prix influencent largement l’inflation intérieure.
L’indice des prix élaborés par la BCC a renseigné, en 2013, une faible inflation comparativement à 2012 ;
En effet, le rythme annuel de formation des prix intérieurs s’est établies à 1.08% à fin décembre 2013, soit un niveau en de ça de la cible.
Cette évolution a résulté d’une part, de l’absence de chocs tant internes qu’externes et, d’autres parts, de la bonne coordination de politiques conjoncturelles.
La période allant de 2009 à décembre 2012 a été caractérisée par une accalmie aussi bien sur le marché des biens et services que sur celui de change. Le taux moyen d’inflation entre 2011 et 2012 s’est situé autour de 9,0 % cette moyenne aurait été beaucoup plus faible n’eut été l’impact négatif de la hausse des cours internationaux des produits alimentaires et pétroliers au cours de premiers quadrimestre 2011 (la RDC est très dépendant des importations). [33]
La répercussion sur les prix intérieurs a été le relèvement du taux d’inflation annuel à 15,4% en cette année grâce à une meilleure coordination des politiques macro-économiques, les effets de second tous ont été évités.
Sous l’effet de la hausse des prix des produits pétroliers et alimentaires au niveau mondial et de la crise financière international, L’indice des prix élaboré par la BCC a renseigné en 2013 un rythme annuel de formation des prix intérieurs qui s’est établi à 1,08 % à fin décembre 2013, soit un niveau en dessous de la cible.
Cette évolution a résulté d’une part, de l’absence des chocs tant internes qu’externes et d’autre part, de la bonne régulation de la liquidité dans le contexte de bonne coordination des politiques conjoncturelles. Il sied de signaler, le taux annuel moyen s’est situé à 1,16 % en 2003, contre 3,34 % en 2012.
2.1.3 L’EVOLUTION DU TAUX DE CHANGE
Le cadre juridique réagissant ce marché en RDC est la convention portant sur organisation et fonctionnement du marché des changes, lequel a créé un marché au comptant et un marché à terme. Les participants à ce marché sont le BCC et les institutions financières agréées.
Quotidiennement, les données relatives au volume des transactions et aux cours de change pratiques sont communiquées par les participants à la BCC. Le cours de change publiés par la BCC n’est qu’un important marché des changes informel. Son fonctionnement influence la plupart du temps le comportement du marché formel et l’ensemble de l’économie.
Par ailleurs, le régime de charge flottant a été adopté pour accroître la marge de manœuvre de la politique monétaire et permettre à la BCC de mieux se concentre sur son objectif principal.
La stabilité, bien que relative, du taux de change observée depuis 2010 s'est poursuivie en 2013, grâce à une bonne coordination des politiques conjoncturelles. En effet, le taux de change indicatif s'est établi à 925,5 CDF/USD à fin Décembre 2013 contre 915,2 CDF en 2012. Toutes fois, il s'est observé, entre Août et Décembre 2013, des tensions sur les différents segments du marché des changes.
Par ailleurs, le marché de change a été remarquablement stable en 2011 contrairement aux anticipations de nombreux agents économiques. Comparé au niveau observé à fin 2010, le cours de change de la monnaie nationale par rapport au dollar américain a connu une appréciation notable, respectivement de 1,2 ℅ pour le cours indicatif, de 2,1℅ pour le cours libre et de 2,9℅ pour le taux de change parallèle.
Cette évolution s'est exacerbée au mois de Novembre où le cours indicatif a atteint 930,25 CDF le dollar américain, niveau le plus haut depuis le début de l'année et celui du parallèle 937,00 CDF. Ces tensions ont été consécutives à l'accroissement de la demande des devises par les miniers bénéficiaires de remboursement de la TVA et certains prestataires des services à l'État ayant bénéficié des paiements en monnaie.
L'évolution du taux de change au cours de notre période d'étude est indiquée dans le tableau suivant :
Tableau n°3: Évolution du taux de change en CDF/1USD
ANNÉES |
VALEURS |
2011 |
910,65 |
2012 |
915,17 |
2013 |
925,5 |
2014 |
924,51 |
2015 |
938,34 |
Source : Rapports annuels de BCC, 2011-2015
Condensés de la BCC.
Les variations de l’évolution de taux de change représentées dans le tableau ci-dessus sont reprises dans la figure suivante :
Figure n°3
Source: Etablit sur base des données du Tableau n°3
Le cadre juridique réagissant ce marché en RDC est la convention portant sur organisation et fonctionnement du marché des changes, lequel a créé un marché au comptant et un marché à terme. Les participants à ce marché sont le BCC et les institutions financières agréées.
Quotidiennement, les données relatives au volume des transactions et aux cours de change pratiques sont communiquées par les participants à la BCC. Le cours de change publiés par la BCC n’est qu’un important marché des changes informels. Son fonctionnement influence la plupart du temps le comportement du marché formel et l’ensemble de l’économie.
Par ailleurs, le régime de charge flottant a été adopté pour accroître la marge de manœuvre de la politique monétaire et permettre à la BCC de mieux se concentre sur son objectif principal.
La stabilité, bien que relative, du taux de change observée depuis 2010 s'est poursuivie en 2013, grâce à une bonne coordination des politiques conjoncturelles. En effet, le taux de change indicatif s'est établi à 925,5 CDF/USD à fin Décembre 2013 contre 915,2 CDF en 2012. Toutes fois, il s'est observé, entre Août et Décembre 2013, des tensions sur les différents segments du marché des changes.
Par ailleurs, le marché de change a été remarquablement stable en 2011 contrairement aux anticipations de nombreux agents économiques. Comparé au niveau observé à fin 2010, le cours de change de la monnaie nationale par rapport au dollar américain a connu une appréciation notable, respectivement de 1,2 ℅ pour le cours indicatif, de 2,1℅ pour le cours libre et de 2,9℅ pour le taux de change parallèle.
Cette évolution s'est exacerbée au mois de Novembre où le cours indicatif a atteint 930,25 CDF le dollar américain, niveau le plus haut depuis le début de l'année et celui du parallèle 937,00 CDF. Ces tensions ont été consécutives à l'accroissement de la demande des devises par les miniers bénéficiaires de remboursement de la TVA et certains prestataires des services à l'État ayant bénéficié des paiements en monnaie.
2.1.4 L’EVOLUTION DE LA MASSE MONÉTAIRE
La politique monétaire telle qu'appliquée ces dernières décennies en RDC a présenté bien des avantages que Jadis. En effet, non seulement qu'elle a favorisée la stabilité des prix, mais elle a aussi favorisée celle de taux de change.
En effet, il existe une relation entre les mouvements des agrégats monétaires et des prix. Dans ce cas, les agrégats monétaires doivent croitre au même rythme que le potentiel de l'activité économique de façon à maitriser l'inflation. Ce pendant l'expérience a relevé que cette pratique a souvent mené à une incapacité de contribuer systématiquement à la baisse de l'inflation dans des délais raisonnables.
Le tableau ci-dessous représente l'évolution de la masse monétaire durant la période de 2011 à 2015. Toutefois, précisons que la masse monétaire totale a été exprimée en milliards de CDF durant notre période d'étude.
Tableau n°4: Évolution de la masse monétaire
ANNEES |
VARIATIONS DE LA MM |
2011 |
21,5964896654026 |
2012 |
20,8415077012982 |
2013 |
18,29780893359 |
2014 |
13,5242424173026 |
2015 |
9,81181633160995 |
Source : Rapports annuels de BCC, 2011-2015
Condensés de la BCC.
L’expansion de la masse monétaire observe en 2006, a connu la dépréciation en 2007 en effet, cette agrégat s’est accru de 5.72 contre 57.7 en 2006 comme en 2006 ; les dépôts des entreprises privé et ceux des particuliers ont continués à représenter plus de ¾ de l’ensemble des dépôts bancaires du pays en 2007, soit respectivement 53.8% et 29.8%.
S’agissant des dépôts bancaire par secteur d’activités, on a noté la prédominance de dépôts issus des activités des commerces, soit 12% il importe de relever l’importance des dépôts enregistre dans les rubriques divers et autres qui ont représenté respectivement 38. 8 % et 31. 6% la croissance monétaire en 2007 est principalement expliquée par l’expansion des crédits à l’économie et subsidiairement par celle du crédit net à l’état et des avoirs extérieurs nets.
En 2008, la différence de la masse monétaire a été plus important qu’en 2007 ;
En effet, les moyens de paiement se font accrus de 58.5% contre 50.8% année au paravent
Le stock monétaire (billets en circulation et dépôt à vue en monnaie national) à augmenter de 31,1% en 2008 contre 41.6% en 2007, quant à la quasi –monnaie, la progression observée en 2008 est attribuable à la croissance des dépôts en devises. L’évolution de la masse monétaire en 2012, est expliquer par l’expansion des avoirs intérieur nets à la suite de la forte croissance du crédit au secteur privée (142.9%), des créances nettes sur l’état (40.3% et des autres postes nets (15.9%)
L’accroissement de la masse en 2012 est localisé au niveau de la quasi- monétaire, principalement dans les dépôts en devises. Ces derniers se sont accrus de 25.7% après une hausse de 29.4% en 2001 il est également observé une augmentation des dépôts à vue de 67.2 % et des dépôts terme en monnaie nationales de 46.7%
Il convient de relever que les proportions des dépôts à vue et des dépôts à terme en monnaie nationale dans la masse monétaire ont été respectivement de 10.0% et 1.0% par contre le poids des dépôts en devises a augmenté passants de 65.9% à 68.3% d’une année à l’autre
En fin 2013, la masse monétaire s’est établit à 3.493 en 2012 cette évolutions est essentiellement expliquée par celle des avoirs intérieurs, laquelle a enregistré une hausse de crédit en Faveur du secteur privé. Par ailleurs, la décélération de la masse monétaire notée par rapport à est expliquée par celle des avoirs extérieurs net induite par une hausse modérée des dépôts en devises
En fin 2013 ,la masse monétaire au sens strict s’ est établie à 1.072,9 milliards de CDF ,représentant 30.71 de la masse monétaire .cette structure a connu une évolution de 0.8 point ment de la masse monétaire est expliqué par une augmentation des avoirs intérieurs nets ,pour de contribution respectives de 16.2 points et 2.1b points de pourcentage l’évolution des avoirs intérieurs nets est liée à la à la hausse de créances sur le secteurs privé qui se sont accrues de 10.2 points de pourcentage par report à 2012 ;les avoirs intérieurs nets ont enregistrés une hausse de 30.7% venant d’une baisse de 2.8%.
Les principales composantes de la masse monétaire ont évolués de manière suivante :
La monnaie au sens strict 21% et
Le quasi –monnaie 17.2%
Les dépôts à vue monnaie nationale ont enregistré une hausse de 31.6% contre 65.3% en 2012.il sied de relever que cette faible évolution observée en 2013 comparativement à l’année précédente, est liée à la réalisation de l’essentiel des objectif du processus de la bancarisation de la plupart de ses objectifs.
Le comportement de la quasi –monnaie est imputable à un accroissement de l’ordre de 348. Milliards de CDF des dépôts en devises.
La variation de la masse monétaire au cours de la période 2007 à 2013 est représentée dans la figure suivante :
Figure 4 : variation de la masse monétaire
Source: Etablit sur base des données du Tableau n°4
CONCLUSION PARTIELLE
La variation du taux de change a non seulement un impact sur le devise mais, surtout sur la monnaie locale. L’histoire de la monnaie congolaise et longue et a été accompagnée par plusieurs dépréciation qui ont conduire aussi à plusieurs réforme ces réformes ont permis à la monnaie congolaise de retrouver sa valeurs tant soit peu, par rapport au bollard américain.
Le chapitre 2, nous a présenté les différentes données utiles pour notre étude, ainsi il a présenté:
- En premier lieu les données de l'évolution de l'indice des prix à la consommation à Kinshasa durant la période 2011-2015 et les statistiques ont montrées que les indices généraux de prix de détails à Kinshasa ont évolués à la hausse durant la période de notre étude.
- En second lieu les données de l'évolution du taux d'inflation à Kinshasa sur la même période ; et les statistiques ont montrées que le taux d'inflation a évolué à la baisse durant la période de notre étude.
- En troisième lieu les données du taux de change pendant la même période ont connu beaucoup de fluctuations durant la période et a affichée une tendance à la hausse ; et
- En dernier lieu les données de l'évolution de la masse monétaire sur la même période, les statistiques ont montrées que la masse monétaire a évoluée à la hausse durant la période de l'étude.
Ces différentes données servent de base pour l'analyse du troisième chapitre
CHAPITRE 3 CONSEQUENCES DES VARIATIONS DU TAUX DE CHANGE SUR LES MENAGES KINOIS
3.1. Présentation des outils d’analyse : Régression multiple
Dans le cadre de notre étude, nous allons nous pencher sur la régression multiple où nous allons mesurer la corrélation et le degré d’explication de la croissance par le commerce extérieur.
3.1.1. Présentation
Il est extrêmement rare qu’un phénomène économique ou social puisse être appréhendé par une seule variable. Le modèle linéaire général est une généralisation du modèle de régression simple dans lequel figurent plusieurs variables explicatives:
yt = a0 + a1 x1t + a2 x2t + . . . + ak xkt + εt pour t = 1,. . . , n
Avec :
yt = variable à expliquer à la date t ;
x1t = variable explicative 1 à la date t ;
x2t = variable explicative 2 à la date t ;
. . .
xkt = variable explicative k à la date t ;
a0, a1,. . . , ak = paramètres du modèle ;
εt = erreur de spécification (différence entre le modèle vrai et le modèle spécifié), cette erreur est inconnue et restera inconnue ;
n = nombre d’observations. (Taille de l’échantillon)
1. 3.1.2. Forme matricielle
L’écriture précédente du modèle est d’un maniement peu pratique. Afin d’en alléger l’écriture et de faciliter l’expression de certains résultats, on a habituellement recours aux notations matricielles. En écrivant le modèle, observation par observation, nous obtenons :
y1 = a0 + a1 x11 +a2 x21 + . . . + ak xk1 + ε1
y2 = a0 + a1 x12 +a2 x22 + . . . + ak xk2 + ε2
. . .
yt = a0 + a1 x1t +a2 x2t + . . . + ak xkt + εt
. . .
yn = a0 + a1 x1n +a2 x2n + . . . + ak xkn + εn
3.1.3. Estimation et propriétés des estimateurs
3.1.3.1. Estimation des coefficients de régression
Soit le modèle sous forme matricielle à k variables explicatives et n observations :
Y = Xa + ε
Afin d’estimer le vecteur a composé des coefficients a0, a1 . . . ak , nous appliquons la méthode des Moindres Carrés Ordinaires (MCO) qui consiste à minimiser la somme des carrés des erreurs.
3.1.3.2. Hypothèses et propriétés des estimateurs
Par construction, le modèle est linéaire en X (ou sur ces coefficients) et nous distinguons les hypothèses stochastiques (liées à l’erreur ε ) des hypothèses structurelles.
3.1.3.2.1. Hypothèses stochastiques
H1 : les valeurs xi, t sont observées sans erreur.
H2 : E (εt) = 0, l’espérance mathématique de l’erreur est nulle.
H3 : E (ε2,t) = σ2ε , la variance de l’erreur est constante (∀t) (homoscédasticité).
H4: E (εt,εt) = 0 si t = t, les erreurs sont non corrélées (ou encore indépendantes).
– H5 : Cov(xi t, εt ) = 0 , l’erreur est indépendante des variables explicatives.
3.1.3.2.2. Hypothèses structurelles
H6 : absence de colinéarité entre les variables explicatives, cela implique que la matrice (X X) est régulière et que la matrice inverse (XX)−1 existe.
H7 : (XX)/n tend vers une matrice finie non singulière.
H8 : n > k + 1, le nombre d’observations est supérieur1 au nombre des séries explicatives.
3.1.2.3. Propriétés des estimateurs
Considérons les propriétés de l’estimateur. Le modèle sous forme matricielle peut s’écrire, comme pour le modèle de régression simple, de différentes manières.
3.1.4. Estimation
R2 est appelé le coefficient de détermination, et R le coefficient de corrélation multiple. R2 mesure la proportion de la variance de Y expliquée par la régression de Y sur X.
Cette qualité de l’ajustement et l’appréciation que l’on a du R2 doivent être tempérées par le degré de liberté de l’estimation. En effet, lorsque le degré de
Mise sous forme matricielle d’un modèle et calcul des coefficients de régression Soit le modèle à trois variables explicatives.
3.1.5. Analyse et interprétation des résultats
Colonne1 |
ipc |
infl |
txch |
mm |
2011 |
1.76 |
15.434 |
910.65 |
21.5964896654026 |
2012 |
5.01 |
2.678 |
915.17 |
20.8415077012982 |
2013 |
4.63 |
1.046 |
925.5 |
18.2978089335907 |
2014 |
0.91 |
1.2 |
924.51 |
13.5242424173026 |
2015 |
3.17 |
0.889 |
938.34 |
9.81181633160995 |
2016 |
3.19 |
11.24 |
1215.59 |
29.55 |
R²= 52,84%
La politique monétaire n’a pas un impact significatif sur l’indice de prix à la consommation, donc sur le panier de la ménagère. C’est à une proportion faible, non significative, mais aussi non négligeable. Nous sommes dans un système économique où il n’existe pas de norme ni de legislation sur la fixation des prix sur le marché des biens et services.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons établi la relation des causes à effet qui existe entre l'indice des prix à la consommation, le taux d'inflation, le taux de change, et la masse monétaire.
En
effet, après le calcul, nous avons constaté que la politique monétaire n'a pas
d'impact significatifs sur l'indice des prix à la consommation. C’est
à une proportion faible, non significative, mais aussi non négligeable car l'évolution
des prix des biens et services, et l'évolution du taux de change sont
positivement corrélées du fait que l'une influence l'autre de manière
proportionnelle.
CONCLUSION GENERALE
Au début de ce travail, nous nous sommes proposé d'appréhender l'évolution du taux de change et les conséquences de ces fluctuations.
Nous voici arrivés au terme de notre étude sur les conséquences des variations du taux de change sur les ménages kinois de 2011 à 2015, le problème lié à la montée du taux de change entre le franc congolais( CDF) et le dollar américain( $ USD) a été examiné grâce à l'hypothèse que nous nous sommes fixée : le taux de change est un vase communiquant entre différentes monnaies, et les fluctuations non contrôlées ont des conséquences multiples sur les ménages kinois.
Pour vérifier la validité de nos hypothèses, nous avons fait recours à la méthode historique qui nous a permis de récolter les données sur les cinq années auxquelles porte notre étude ; les approches analytique, comparative, documentaire et les techniques d'enquête et interview nous ont facilité de relever les faits suivants :
· Le cours de change est de différents ordres selon la nature et la préférence d'une politique mise en place par les autorités monétaires. C'est ainsi qu'on distingue le taux de change nominal, le taux de change réel, le taux de change fixe, le taux de change flottant, le taux de change flexible, ainsi que le taux de change au comptant et à terme. Chaque type est utilisé selon le choix des autorités qui gèrent la monnaie.
· Le marché de change est réservé à certaines institutions financières telles que les banques, les investisseurs institutionnels et les institutions financières non bancaires. Ces opérateurs interviennent pour leur propre compte ou pour celui de leur clientèle. Quant aux stratégies mises en place sur le marché, la stratégie d'arbitrage, la stratégie de couverture et celle de spéculation.
Les opérations de change sont confrontées à plusieurs risques notamment le risque de la liquidité, le risque de la contrepartie, le risque de conversion, le risque économique et celui de transaction. En ce qui concerne les éléments qui déterminent le cours de change, nous avons entre autre le prix des monnaies, le taux d'intérêt, le solde courant de pays, le taux de change future, la valeur future de la monnaie, et les prix relatifs des biens et services.
Dans le second chapitre de cette étude, compte tenu du rôle que joue le taux de change dans l'économie est énorme , il a été question et utile de présenter une évolution du cours de change entre le CDF et le $ USD.
Nous avons exhibé un bref aperçu de l'évolution monétaire de la RDCongo de 2011 jusqu'en 2015, de l'évolution du taux d'inflation, de l'évolution du taux de change, de l'évolution de la masse monétaire, et de l'évolution de l'indice des prix à la consommation de la même période toutes, et les analyses montrent que la monnaie congolaise a connu plus d'une mutation et perte de valeur face au $ USD caractérisée par les changements et fluctuations du taux de change.
Le troisième et dernier chapitre nommé les conséquences des variations du taux de change sur les ménages kinois s'est focalisé sur les effets des fluctuations du cours de change dans la ville de Kinshasa. De manière générale, l'évolution du taux de change affecte l'activité économique et cela a des répercussions sur les agents économiques( les ménages) qui veulent abandonner la monnaie locale, dépréciée, au profit des devises, appréciées, par le fait même du changement du taux de change.
A la lumière de ces résultats, nos hypothèses se voient ici confirmé et nous avons constaté que l'évolution des prix des biens et services, et l'évolution du taux de change sont positivement corrélées du fait que l'une influence l'autre de manière proportionnelle.
Au terme de cette étude, nous formulons les recommandations ci-après pour une éventuelle stabilisation du cours de change :
Nous recommandons aux autorités monétaires de revoir la politique et le type de change qui est d'application, de faire le suivi et de militer pour la création des cabinets de change.
Cela pourrait permettre le contrôle de la quantité de monnaie en circulation et décourager la pratique de la détention des devises au détriment de la monnaie nationale. Aussi, l'identification des cambistes locaux pourrait conduire à une meilleure réglementation de change et permettrait ainsi que les agents non accrédités détiennent les devises ; une situation qui plonge le pays dans une économie où plusieurs monnaies apparaissent comme ayant cours légal.
Étant donné que les fluctuations du taux de change sont provoquées en partie par les importations supérieures aux exportations, les autorités devraient encourager la production intérieure qui serait synonyme d'une baisse des importations et finirait par entraîner une stabilisation de cours de conversion des monnaies.
Etant conscient de nos faiblesses, sachant que nous n`avons pas couvert l'ensemble de l'objet de l'étude, nous sommes ouvert à toutes remarques et demandons aux prochains chercheurs de nous compléter.
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· BARBANCHO, A.C, les modèles économiques, Paris, éd. Fard, 1998.
· BURDA Michael et Ali, Macroéconomique, une perceptive européennes, De Boeck, Paris, 1993, P.70
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· Hans TIETMEYER, Economie sociale de marché et stabilité monétaire, Economica, Paris, 1999 p.110.
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· RICARDO, Des principes de l’économie politique et de l’impôt,1817, p.176.
· R. BARRE., Economie politique Tome 1, Puf p.30.
· [1] H. GUITON., Politique économique, Pearson, éd Paris p.18
II. RAPPORTS ET REVUE
· BANQUE CENTRALE DU CONGO, condensé des statistiques, juin 2013.
· BANQUE CENTRALE DU CONGO, politique monétaire de la banque centrale du Congo cadre de référence, Kinshasa, 2013.
· Rapport annuel BCC, politique monétaire de la Banque Central du Congo cadre de référence, Kinshasa, 2011, p.164.
· Banque Mondiale, Question et réponse, revue de la banque mondiale, 1976, p.50.
III. DICTIONNAIRE
· Le petit Larousse illustré.
IV. NOTES DE COURS
· KITAMBU M., Principes d’économétrie, cours dispensés aux étudiants de la 1ere licence, .Institut Supérieur de Commerce de la Gombe, 1999-2000.
· MUNKENI LAKUPTIER, Econométrie, cours dispensé aux étudiants de 1ère Licence, Faculté d’économie, Université de Kinshasa 2003-2004, inédit.
· KAKATULA FALASH O., Entreprises multinationales : enjeux du développement socio-économique, 2003-2004. Inédit
V. SITE WEB
· www.2ulaval.ca, le 03 Mars 2015.
· www.wikipédia.org/wiki/prix, 20 juin 2015.
TABLE DES MATIERES
LISTE DES GRAPHIQUES ET TABLEAUX
D. Délimitation Spatio-Temporelle
E. Méthodes et Techniques de Travail
1.1 Définitions du taux de change
1.2 VARIETES DES TAUX DE CHANGE
1.2.1 Le taux de change nominal
1.2.4 Le taux de change flottant
1.2.5 Le taux de change glissant
1.2.6 Le taux de change flexible
1.2.7 Le taux de change au comptant et le taux de change à terme.
1.3.1 Les participants au marché des changes
1.3.2 Les caractéristiques du marché des changes
1.3.3 Les stratégies en présence sur le marché des changes
1.3.4 Les risques associés aux opérations de change
1.4 LES DÉTERMINANTS DES TAUX DE CHANGE
1.4.1 La balance des transactions courantes
1.4.2 La parité des pouvoirs d'achat
1.4.3 La parité des taux d'intérêt
1.4.8 Les prix relatifs des biens et services
1.5. GENERALITES SUR LA CONSOMMATION ET LE MENAGE
1.5.1 LA CONSOMMATION DES MÉNAGES
1.6.2. Mécanisme de formation des prix
1.6.3. Relation entre prix, masse monétaire et taux de change
CHAPITRE 2 REGIME DE CHANGE DE LA RDC DE 2011 A 2015
2.1 Présentation et évolution des variables sous analyse
2.1.1. ÉVOLUTION DE L'INDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION (IPC).
2.1.2 ÉVOLUTION DU TAUX D'INFLATION
2.1.3 L’EVOLUTION DU TAUX DE CHANGE
CHAPITRE 3 CONSEQUENCES DES VARIATIONS DU TAUX DE CHANGE SUR LES MENAGES KINOIS
3.1. Présentation des outils d’analyse : Régression multiple
3.1.3. Estimation et propriétés des estimateurs
[1] BURDA Michael et Ali, Macroéconomique, une perceptive européennes, De Boeck, Paris, 1993, P.70
[2] MONDHER Chérif, les taux de change, d 18ème, une Fayette 7509, Paris, 2004, p.90.
[3] Marc BASSONI et Alain BEITON, problème monétaire, Internationaux, Armand Colin, paris, 1998, p110
[4] Banque Mondiale, question et réponse, revue de la banque mondiale, 1976, p.50.
[5] Yves Simon, marché des changes et gestion du risque de change, Ed. Dalloz, Paris 1995, p.50.
[6] Mondher Chérif, op.cit p.70.
[7] Banque Mondiale, op.cit p.10.
[8] Alain BEITONE, Diction des sciences économique, Armand Colin, Paris 2001, 4ème Ed, revue et augmentée, p.56.
[9] J-P FITOUSSI , Ruptures et continuité dans l’orientation de politique macro économique des pays, revue de l’OFCE, n°22, 1988, p.80.
[10] Alain BEITON, op.cit
[11] Rapport annuel BCC, politique monétaire de la Banque Central du Congo cadre de référence, Kinshasa, 2011, p.164.
[12] MONDHER Chérif, op.cit p.50
[13] Michel BURDA, op.cit p.45.
[14] Nicolas MEUNIER et Alii, Economie du risque pays, Ed, la découverte, Paris 2005 p.66.
[15] Alain BEITON, op.cit p.26.
[16] Hans TIETMEYER, Economie sociale de marché et stabilité monétaire, Economica, Paris, 1999 p.110.
[17] Nicolas MEUNIER, op.cit p.160.
[18] A. SAMUELSON, économie monétaire internationale, 5e édition, ed. Dalloz, Paris, 1990, p70
[19] P.R.KRUGMAN et M.OBSTFELD; Economie Internationale, 1ere éd. Française, éd. Promusses, Bruxelles 1992, p.375
[20] Michael BURDA, op.cit p.18.
[21] Yves SIMON, op.cit. p.55.
[22] Yves SIMON, op.cit. p.55.
[23] Mundell, 1960 et Flemming, 1962 théorie de la zone monétaire optimale p.162.
[24] MONDHER Chérif, 2004, op.cit. p.118.
[25] RICARDO, Des principes de l’économie politique et de l’impôt,1817, p.176.
[26] R. BARRE., Economie politique Tome 1, Puf p.30.
[27] H. GUITON., Politique économique, Pearson, éd Paris p.18
[28] www.2ulaval.ca, le 03 Mars 2015.
[29] www.wikipédia.org/wiki/prix, 20 juin 2015.
[30] PEBEREAU M., la politique économique conjoncturelle, Paris, éd. Dunod, 1999, p. 53.
[31] Gregory N.MANKIW, macroéconomie 3ème éd. De Boeck, 2003 p.100.
[32] STAENS Alain, monnaie et finance, 2ème éd, De Boeck, Bruxelles, 1998, p.118.
[33]KAKATULA FALASH O., Entreprises multinationales : enjeux du développement socio-économique et de la réduction de la pauvreté en RD Congo, Kinshasa, Ed. Universitaires africaines, 2013, p.198.