Avant la date du 23 novembre 1966, le marché congolais des assurances était une exclusivité des sociétés d'outre mères et ces dernières exploitaient par l'intermédiaire des leurs filiales sur place telles que CETA, IMMOAF, WMO Congo, Charles le JEUNE... Durant cette période, le bénéfice d'exploitation du marché d'assurances était entièrement consommé hors du territoire national au profit du pays métropolitain. Ce qui, par ailleurs nécessitait d'énormes transferts des fonds. Par conséquent l'économie du pays se trouvait affectée au point que pour fonctionner, il devrait constamment tendre la main à l'étranger pour quémander aide et assistance souvent assorties de la condition avilissante.
D'où la nécessité qu'il eut de couper le cordon ombilical qui plaçait le pays sous la dépendance de la colonisation. En décembre 1960, il y aura une première tentative de regrouper ces multinationales en une appelée Compagnie Nationale d'Assurances au Congo, en sigle « CONASCO ». Cette première tentative a échoué parce que l'État Congolais n'a pas pu contrôler la gestion de CONASCO par manque de texte d'encadrement des recettes générées par cette dernière par conséquent les bénéfices d'exploitation continuaient à être transférés et consommés à l'étranger. C'est ainsi le pouvoir public se décida de confier la gestion des assurances aux nationaux en prenant certaines mesures telles que :
Le siège social de la Société Nationale d'Assurances est situé à Kinshasa, dans la commune de la Gombe, sur le Boulevard du 30 juin au numéro 3474, au croisement du Boulevard du 30 juin et de l'avenue Bandundu. La SONAS étend ses activités à travers toute la République Démocratique du Congo au moyen des agences qui sont des entités décentralisées et qui constituent son réseau d'exploitation et de commercialisation des produits d'assurances.