Bonjour, nous sommes le 05/10/2024 et il est 16 h 41.

 

 

UNIVERSITE DE KINSHASA

 

 

FACULTE DE DROIT

 

B.P : 204 KINSHASA XI

 

DEPARTEMENT DE DROIT ECONOMIQUE ET SOCIAL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RAPPORT DE STAGE EFFECTUE AU PARQUET DE GRANDE INSTANCE DE KINSHASA/ KALAMU

 

Du 10 Mars au 10 Avril 2020

 

Par

 

BAYINA LOYOLA Yannick

 

 

 

 

L2/ D.E.S

 

 

 

 

 

 

 

Encadreur : KATSHUNGU KALONGO Marc(KKM)

 

Magistrat

 

 

 

 

 

 

Année Universitaire 2019-2020


 

 

AVANT PROPOS

 

Au terme de notre stage effectué au Parquet de Grande Instance de Kinshasa/ Kalamu, nous ne pouvons commence ce rapport sans rendre gce au seigneur Dieu Tout Puissant, le maître de temps et des circonstances, pour la bienveillance gce sur nous, malgré la pandémie du corona virus appe autrement Covid-19 mais sa gce est avec nous.

 

Nous  tenons  très  sincèrement  à  remercier  le    Procureur  de  la  République, Madame  ISSUMO KIAMBO Nathalie qui a bien voulu recevoir avec bienveillance tous les étudiants stagiaires envoyés près sa juridiction.

 

Mes  remerciements  vont  également  à  mon  encadreur,  OMP/KKM (KATSHUNGU  KALONGO  Marc),  Magistrat  au  Parquet  ps  le  Tribunal  de  Grande Instance de Kinshasa/Kalamu pour les efforts combien louables qu’il a déployés pour faire tomber les écailles de l’ignorance qui m’étaient suspendues aux yeux, non seulement à moi mais aussi à plusieurs de mon groupe.

 

Mes  remerciements  vont  droit    aux  autorités  académiques  pour  la  bravoure qu’elles ont témoignée à tous les étudiants du premier cycle, en nous permettant de confronter nos connaissances théoriques à celles de la pratique.

 

Enfin, nous adressons nos sentiments de gratitude à tous les camarades de stage grâce auxquels cette formation a été un plaisir et à toute personne qui, d’une manière ou d’une autre, de près ou de loin, nous  a soutenu tant sur le plan spirituel, moral que matériel.

 

 

 

 

BAYINA LOYOLA Yannick


 

 

INTRODUCTION

 

Le stage objet du psent rapport, s’inscrit dans le cadre de la pvision du programme denseignement de l’université de Kinshasa dont le souci est de voir les finalistes du deuxième cycle concilier la pratique a la théorie leurs apprise.

 

C’est ainsi que nous avons é amené à passer du  10 Mars  au 10 Avril  2020 notre  stage  au  parquet  ps  le  tribunal  de  grande  instance  de  Kinshasa/Kalamu  sous  la direction du magistrat OMP/KKM.

 

Le présent rapport contient le condensé de deux étapes de notre stage ; cest dune part la visite du secrétariat avec ses différentes sections, et d’autre part, la pratique assimilée dans le cabinet de notre encadreur.

 

Il s’ensuit que le psent rapport soit axé sur deux chapitres qui sont précédés de

 

la psente introduction.

 

-     Le premier chapitre est consac à l’organisation et au fonctionnement administratif

 

du Parquet de grande instance Kinshasa/Kalamu.

 

-     Le deuxième chapitre est consacré au fonctionnement judiciaire du parquet ps le tribunal de grande instance Kinshasa/Kalamu.

Enfin, il conviendra de dégager après toutes ses analyses une conclusion qui retrace le constat découlant de notre stage.


 

 

CHAPITRE  I : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PARQUET PRES LE TRIBUNAL DEGRANDE INSTANCE DE KINSHASA/KALAMU

 

 

Nous aborderons tour à tour, dans le premier chapitre, l’organisation du Parquet de grande instance Kinshasa/Kalamu (Section I) et le fonctionnement administratif du Parquet de grande instance (Section II).

 

SECTION 1. L’ORGANISATION DU PARQUET PRES LE TRIBUNAL DE GRANDE

 

INSTANCE KINSHASA/KALAMU

 

Nous aborderons d’une part, le point relatif à sa présentation et à ses compétences

 

(§1), et d’autre part, celui relatif à sa structure (§2).

 

 

§1. Présentation et compétence du Parquet de grande instance Kinshasa/Kalamu

 

Nous ferons dabord sa présentation avant d’indiquer ses compétences.

 

 

A.  Présentation du Parquet

 

Aux   termes   du   cod dorganisation,   fonctionnement   e compétence   des juridictions de l’ordre judiciaire et l’ordonnance-loi n°82/044 du 31 mars 1982 portant l’organisation du ressort territoriale des tribunaux de la ville de Kinshasa, un parquet est rattac auprès    de chaque juridiction. Pour le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Kalamu, il y a le Parquet de Grande Instance Kinshasa/Kalamu qui est identifié par le code 022.

 

B.  Compétence du Parquet

 

Il faudrait distinguer sa compétence territoriale de sa compétence matérielle.

 

 

1.   La comtence territoriale

 

La compétence territoriale du PGI/kalamu. Elle s’étend sur les communes de

 

KALAMU, BANDALUNGWA,  KASA VUBU, NGIRI NGIRIBUMBU, SELEMBAO.

 

N.B : Les ressortissants de la commune de MAKALA sont justiciables du tribunal de paix LEMBA mais, certes ces justiciables peuvent se voir être justiciables du tribunal de grande instance KALAMU lors que la peine a prononcé à la suite dune infraction ne peut exder 5 ans de servitude pénale.


 

 

2.   La comtence matérielle

 

La compétence matérielle du Parquet de grande instance Kinshasa/Kalamu s’étend sur toutes infractions commises dans les limites de sa compétence territoriale. Et, voire même pour toute autre infraction commise ailleurs lorsqu’il est saisi pour faire la commission rogatoire.

 

§2. Structure du Parquet de grande instance Kinshasa/Kalamu

 

Nous verrons dabord son organigramme, puis ses difrents services.

 

 

1. organigramme


[6]

A.      Organigramme

 

 

 

 

 

 

Procureur de la

république

 

 

 

 

 

 

 


1er subst. Du procureur de la

république


Secrétariat


 

 

 

 

 

 

Subst. Du procureur de la

république

 

 

 

 


Section de services généraux


Section de laction

publique


Section judiciaire


Section d’exécution des jugements


 

 

2. Les services du Parquet

 

Nous   distinguons   dune  part,   le  servic administratif  et   d’autr part,   la

 

magistrature.

 

 

A. le service administratif

 

A côté du procureur de la république chef de l’office, est rattac un secrétariat. Il

 

est dirigé par le secrétaire divisionnaire et il est reparti en quatre sections à savoir :

 

-     La section des services généraux ;

 

-     La section de laction publique ;

 

-     La section judiciaire ;

 

-     La section d’exécution des jugements.

 

Chaque section est dirigée par un secrétaire ayant le rang dun chef de bureau et comprend plusieurs autres secrétaires qui sont hrarchisés suivant le rang connu par la fonction publique.

 

B. la magistrature

 

Le parquet de grande instance de Kinshasa/Kalamu est dirigé par le Procureur de

 

la publique qui est le chef de l’office. Il est secondé des premiers substituts et les substituts.

 

Le  magistrat  peut  être  appe aussi  l’Officier  du  minisre  public,  le  Procureur  de  la

 

République, le parquet, l’organe de la loi

 

 

 

SECTION 2. FONCTIONNEMENT ADMINISTRATIF DU PARQUET PRES LE TGI KINSHASA/KALAMU

Nous verrons dans cette section les différents services ou sections qui sont sous la direction du secrétaire divisionnaire ; chef de l’administration du parquet.

 

§1.La section des services généraux

 

Nous verrons dune part, les attributions, et d’autre part les difrents registres y

 

tenus.

 

 

A. Attribution de la section des services généraux

 

Elle s’occupe de la gestion des dossiers du personnel, elle étudie les dossiers disciplinaires ouverts à charge des agents ; elle soccupe de la tenue des dossiers des Officiers de  police  judiciaire,  de  l’économat  de  l’intendance  du  service  de  relation  publique  et


 

 

protocole, elle coordonne le service du pool de la dactylographie. Relevons qu’au secrétariat

 

tout se consigne dans des registres.

 

 

B. Les registres tenus aux services généraux

 

Les services généraux fonctionnent avec trois registres :

 

 

1. registre dentrer ou courrier entrant

 

Ce registre s’occupe des courriers ordinaires, c’est-à-dire des différents procès- verbaux initiales et plaintes ; le PV subséquent, les courriers émanant dautres paquets.

 

Il  se  présente  sous  forme  dun  tableau  avec  des  rubriques  dans  lesquels  on

 

enregistre des renseignements relatifs aux dits courriers. Ces rubriques sont au nombre de 7.

 

Le numéro d’enregistrement ou dindication d’entrée attribuée par le secrétaire

 

qui tient ce registre :

 

-     La date de lenregistrement ou de ception ;

 

-     Le numéro et date de provenance de la lettre ;

 

-     Annexes ;

 

-     Expéditeur ;

 

-     Objet ;

 

-     Observation.

 

Ce registre se présente concrètement comme suite :

 

 

 °

   E

A N N E X E

EXPEDITEUR

R E S U M E

O B S E R V A T I O N

0038

0 9 / 0 8 / 2 0 1 7

2/FD/MBB/ AD 2005

U  N  I K  I  N

Stage des étudiants de L2/droit

 

 

 

 

2. registre de sortie ou courrier sortant

 

Ce registre s’occupe de tous les courriers sortant du parquet. On distingue :

 

-     Réquisition dinformation ;

 

-     Mandat d’arrêt provisoire ;

 

-     Mandat d’élargissement ;

 

-     Requête aux fins de fixation d’audience ;

 

-     Le courrier adressé aux autres parquets.


 

 

Ce registre est composé des mêmes rubriques que celui pcèdent, sauf que la

 

rubrique intitulée expéditeur à lentrée est appelée destinateur à la sortie.

 

 

§2. La section de l’action publique

 

Nous verrons dune part, ses attributs, et dautre part, les différents registres y

 

tenus.

 

 

A. Attribution de la section de l’action publique

 

La section de l’action publique s’occupe de tous les pros-verbaux venus des Officiers de police judiciaire de la compétence territoriale du Parquet de grande instance Gombe. Elle s’occupe aussi de l’élaboration du budget annuel, ensemble avec les services généraux.

 

En outre, cette section soccupe de la sous-section appelée R.O.S (registre dobjet saisi). En effet, lorsque les biens dun inculpé sont saisis ou même des biens ou objets quelconque (objet volé, etc.). Ceci donne lieu à l’attribution dun numéro R.O.S le pros- verbal daudience. Ces objets sont gardés dans le magasin des biens saisis. Cependant, si ce sont les biens consomptibles, cest-à-dire ne peuvent être gardés longtemps, le magistrat en fait  rapport  au  Procureur  de  la  république  qui  décide,  soit  de  leur  vente,  soit  de  leur destruction, soit encore de leur acheminement au CPRK.

 

Laction publique comme toutes les autres sections tient aussi les registres.

 

 

B. Registres tenus

 

Laction publique s’occupe principalement de 2 registres appelés  indicateur d’entrée, à savoir : Indicateur dentrée de procès-verbal sans pvenu et indicateur dentrée de pros-verbal avec prévenu.

 

1. indicateur dentrée de pros-verbal avec prévenu

 

Ce registre est dressé  pour le pros-verbal reçu avec prévenu ; cest-à-dire une personne artée. Il comprend les rubriques suivantes :

 

-     Numéro dordre ;

 

-     Date d’enregistrement ;

 

-     Nom de l’Officier de police judiciaire et sa commune ou la société ;

 

-     Nom et prénom du prévenu ;

 

-     Infraction ;


 

 

-     Observation.

 

Ce registre se présente concrètement comme suite :

 

 

N°

D A T E

N °  d e  P V

E X P E D I T E U R

RESUME

PROVENTION

OBSERVATION

001

02/01/06

8        2        7

LAMOMBOcommissariat de lemba

RICHARD

Abus de confiance art 95 C.P LII

 

 

 

 

2. indicateur dentrée de pros-verbal sans pvenu

 

Ce registre se présente concrètement comme suite :

 

 

D A T E

N          °

N° de PV

EXPEDITEUR

R E S U M E

O B S E R V A T I O N

Date denregistrement

N° dordre

N° du PV

Nom de l’OPJ et lieu du commissariat

Nom de la personne incrimie

Réservé au Procureur, chef d’office

 

 

 

Relevons qu’à ce niveau les pros-verbaux peuvent être accompagnés en annexe de tous les éléments précis pour les pros-verbaux avec arté, sauf du pros-verbal de saisie de personne.

 

§3. La section judicaire

 

Nous verrons dune part, ses attributions, et d’autre part, les difrents registres y

 

tenus.

 

 

A. Attributions de la section judiciaire

 

La section judiciaire est appelée mère ou miroir du parquet parce que l’ouverture, le numérotage ainsi que les suites données de tous les dossiers sont trouvables dans les registres de cette section.

 

B. Registres tenus à la section judiciaire

 

C’est une section purement technique du parquet de grande instance, elle soccupe de 8 registre dont 5 ont des dossiers judiciaire et 3 sont des registres administratifs. Il s’agit de :

 

-     R.M.P (registre du ministère public) ;

 

-     R.E.C.L (registre des enfants en conflit avec la loi) ;

 

-     R.D (registre de détention, cest un registre administratif) ;

 

-     R.I (registre d’information) ;


 

 

-     R.F.N.I (registre des faits non infractionnels) ;

 

-     R.A.T (registre des amendes transactionnelles, registre administratif) ;

 

-     R.A.P (registre d’autre parquet) ;

 

-     R.O.S (registre des objets saisis, registre administratif).

 

1. Registre du ministère public

 

Il est un registre central du parquet de grande instance, il est ouvert pour les infractions qui sont punissables par la loi d’au moins deux mois de servitude pénal principal. Il marche de pair avec le R.M.P du magistrat et leur différence réside sur la rubrique pros- verbal initiale ou plainte qui n’est pas dans le registre   du magistrat. Cette rubrique nous permet à reconstruire un dossier judiciaire lors de sa disparition. Ses rubriques sont :

 

-     Date dinscription ;

 

-     Numéro RMP ;

 

-     Nom, post-nom et fonction du pvenu ;

 

-     Nationalité du pvenu ;

 

-     Qualification pventif ou infraction ;

 

-     Date darrestation ;

 

-     Mandat d’arrêt provisoire ou MAP ;

 

-     Ordonnance de détention provisoire ;

 

-     Ordonnance de confirmation ;

 

-     Procès-verbal initial ou plainte ;

 

-     La suite donnée ;

 

-     Observation.

 

2. Registre des enfants en conflit avec la loi

 

Ce registre est ouvert uniquement pour le mineur dâge. Un magistrat ne peut jamais arrêter un mineur, malgré la gravité de l’infraction, le magistrat auditionne le pvenu lui-même et le transfert ainsi que son dossier devant le tribunal pour enfant par une lettre de transmission sig par le Procureur de la république. Ses rubriques sont :

 

-     Date dinscription ;

 

-     Numéro R.E.C.L ;

 

-     Nom, pnom du prévenu mineur ;

 

-     Numéro dordre ;

 

-     Age du pvenu mineur ;

 

-     Sexe du pvenu mineur ;


 

 

-     Nationalité du pvenu mineur ;

 

-     Qualification pventive ;

 

-     Suite donnée ;

 

-     Observation.

 

3. Registre de tention

 

Ce registre est un registre administratif qui nous permet à enregistrer le pvenu mis sous MAP (pvenu qui est arté) et gulariser leur détention en chambre du conseil devant le juge de paix. Cette dernière nous sert à éviter les irrégularités de la détention. Ses rubriques sont :

 

-     Le numéro dordre ;

 

-     Date d’enregistrement MAP ;

 

-     Numéro RMP ;

 

-     Nom, pnom du prévenu ;

 

-     Qualification pventive ou infraction ;

 

-     D.A, cette date nous permet à calculer le nombre de temps passé par un condamné lors de sa libération ;

-     Suite donnée ;

 

-     Observation.

 

Signalons que le Mandat d’arrêt provisoire, a un délai de 5 jours aps ce délai, si le magistrat instructeur estime maintenir l’inculpé en détention, il devra psenter le pvenu en chambre du conseil devant le juge de paix. Et là, il y a à différencier :

-     Les ordonnances de détention pventive, elle a une durée de 15 jours ou 2 semaines ;

 

-     Les ordonnances de confirmation, elle a une durée de 30 jours ou 1 mois.

 

4. Registre d’information

 

Ce registre est ouvert sur une information donnée, soit sur une plainte ou un procès-verbal, il est aussi ouvert pour le haut cadre et le cadre de commandement tel que : magistrat, decin, professeur, directeur, divisionnaire ainsi que le chef de lieu. Lorsque le dossier R.I est ouvert dès qu’on y découvre une infraction qui est punissable par la loi à plus de 2 mois de SPP, le dossier R.I sera convertie en dossier RMP. Ses rubriques sont :

 

-     Date dinscription ;

 

-     Numéro R.I ;

 

-     Nom, pnom du plaignant ;

 

-     Nationalité du plaignant ;


 

 

-     Profession du plaignant ;

 

-     PV ou plainte, nom du pvenu ;

 

-     Suite donnée ;

 

-     Observation.

 

5. Registre des faits non infractionnels

 

Ce registre est ouvert pour les infractions qui ne sont pas punissable par la loi pénales. Donc, cest réserver aux faits à caractère civile. Ils sont ouverts sous l’initial du Procureur de la république. Ils sont souvent classés sans suite pour le caracre civil des faits, ce registre a les mêmes rubriques que le R.I.

 

6. Registre damende transactionnelle

 

Ce registre est un registre administratif qui nous permet de connaitre la recette judiciaire  produit  par  le  parquet  dont  l’argent  est  versé  à  la  DGRAD  du  ministère  des finances.

 

7. Registre autres parquets

 

Il est ouvert sur les devoirs demandés par d’autres parquets, ces devoirs leur

 

parviennent sur le document appe commission rogatoire. Il a comme rubriques :

 

-     Numéro RAP ;

 

-     Date dinscription ;

 

-     Nature du document ;

 

-     Parquet d’origine ;

 

-     Référence de transmission ;

 

-     Suite donnée ;

 

-     Observation.

 

8. R.O.S

 

C’est un registre administratif qui nous sert à enregistrer les biens saisis dans une affaire et transmis devant le parquet de grande instance. Ces biens saisis sont enregistrés en quantiet en qualiet à l’Etat où ils se trouvent.

 

Ces  biens  saisis  sont  restitués  ou  détruits  que  sur  le  rapport  du  magistrat instructeur ainsi que le pros-verbal de restitution ou destruction établit par le secrétaire chargé desdits biens saisis. Ses rubriques sont :

 

-     Numéro ROS ;


 

 

-     Date d’enregistrement ;

 

-     Numéro RMP ;

 

-     Nature des objets saisis ;

 

-     Suite donnée ;

 

-     Observation.

 

§4. La section dexécution des jugements

 

Nous  verrons  d’une  part,  ses  attributions  (A),  et  d’autre  part,  les  difrents

 

registres y tenus (B).

 

 

A. Attribution de la section dexécution des jugements

 

Cette section a principalement une double mission à savoir : celle de préparer les audiences et celle dexécuter les jugements du Tribunal de grande instance.

 

1. Préparer le procès pénal

 

Si  cest  tribunal  qui  organise  le  pros,  il  est  aussi  vrai  que  la  présencde l’Officier du ministère public nécessite que son office puisse aussi à son niveau, faire une certaine préparation du procès pénal dans lequel il est la partie principale.

 

En effet, quand un dossier est fixé au tribunal, le double du dossier au dossier administratif, cest-à-dire les difrentes copies, est envoyé à cette section par le greffe pénal du tribunal et avec la date de l’audience. Puis, la section à son tour, apprête ce dossier administratif qu’elle va remettre à l’Officier du ministère public programmé afin de sen servir. Après l’audience, l’Officier du ministère public relève la décision du tribunal, l’inscrit au registre daudience et signe. Ce n’est qualors qu’il remet le jugement à la section pour exécution.

 

2. Exécution des jugements pénaux

 

Aps que le Tribunal a rendu un jugement, la section d’exécution en prend les dispositifs qu’elle soumet au Procureur de la république pour la signature de la réquisition aux fins d’emprisonnement.

 

B. Registre tenu à la section dexécution

 

Cette section tient 4 types de registres ci-après :

 

 

1. Registre d’audience ordinaire

 

C’est sur ce registre qu’est enregist le dispositif ou décision du tribunal.


 

 

2. Registre des audiences foraines

 

Ce registre est juste réser aux audiences foraines, celles tenues au CPRK à titre exemplatif.

 

 

3. Registre du ministère public d’appel

 

 

4. Registre d’exécution

 

 

§5.La fonction du magistrat

 

Le parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe est dirigé par le Procureur de la République qui est le chef de l’office comme dit ci-haut. Il est secondé des premiers substituts et le substitut.

 

Le magistrat détient 7 registres à savoir :

 

-     R.M.P (registre du ministère public)

 

-     R.E.C.L (registre des enfants en conflit avec la loi)

 

-     R.A.C (registre des avis civil)

 

-     R.I (registre d’information)

 

-     R.F.N.I (registre des faits non infractionnels)

 

-     R.A.T (registre des amendes transactionnelles, registre administratif)

 

-     R.A.P (registre d’autre parquet)

 

-     R.T (registre de tutelle)

 

1. R.M.P

 

Il est un registre central du parquet de grande instance, il est ouvert pour les infractions pour les infractions qui sont punissable par la loi dau moins 2 mois de servitude pénale principale. Il marche de pair avec le R.M.P du magistrat et leur différence réside sur la rubrique procès-verbal initial ou plainte qui n’est pas dans le registre   du magistrat. Cette

rubrique nous permet à reconstruire un dossier judiciaire lors de sa disparition.

 

 


2. R.E.C.L


 

Ce registre est ouvert uniquement pour le mineur dâge. Un magistrat ne peut


 

jamais arrêter un mineur, malgré la gravité de l’infraction, le magistrat auditionne le pvenu

lui-même et le transfert ainsi que son dossier devant le tribunal pour enfant par une lettre de transmission sig par le procureur de la publique

 


3. R.A.C


 

Ce sont des registres pour avis civil.


 

 


4. R.I


 

Ce registre est ouvert sur une information donnée, soit sur une plainte ou un


 

pros-verbal, il est aussi ouvert pour le haut cadre et le cadre de commandement tel que : magistrat, médecin, professeur, directeur, divisionnaire ainsi que le chef de lieu. Lorsque le dossier R.I est ouvert dès qu’on y découvre une infraction qui est punissable par la loi à plus

de 2 mois de servitude pénale principale, le dossier R.I sera converti en dossier R.M.P.

 

 


5. R.A.T


 

Ce registre est un registre administratif qui nous permet de connaitre la recette


 

judiciaire produit par le parquet dont l’argent est versé à la DGRAD du ministère de finance

 

 


6. R.A.P


 

Il est ouvert sur les devoirs demandés par d’autres parquets, ces devoirs leur


 

parviennent sur le document appe commission rogatoire.

 

 


7. R.T


 

C’est un registre qui est ouvert pour les personnes incapable dester en justice,


 

dépourvu des moyens, les indigents.


 

 

CHAPITRE  II : FONCTIONNEMENT JUDICIAIRE   DU PARQUET DE GRANDE INSTANCE KINSHASA/KALAMU

Nous  aborderons  le  mode  de  saisine  du  Parquet  de  grande  instance/Kalamu,

 

l’instruction du dossier judiciaire et la cture du dossier judiciaire.

 

 

SECTION 1.LES MODES DE SAISINE DU PARQUET

 

Le parquet est saisi soit par le pros-verbal de lOfficier de police judiciaire ; ou de lInspecteur de police judiciaire, soit par une plainte, peut être écrite ou verbale, soit par une dénonciation, soit par une commission rogatoire, soit enfin par une saisine doffice. Ainsi, quand un dossier est enregistcomme nous avons dit très haut, il est attrib au Procureur de la publique ; après, ce dernier le remet à létat initial.

 

SECTION 2. L’INSTRUCTION DU DOSSIER JUDICIAIRE ET LA CLOTURE DU

 

DOSSIER JUDICIAIRE

 

Instruire, cest poser tous les actes nécessaires en vue d’aboutir à la vérité. Le magistrat pose toujours des actes par le pros-verbal ; le pros-verbal peut être de constat, saisi, restitution ou comparution ; on peut acter une plainte de dénonciation, déposition de l’inculpé, soit sur linterrogation de l’inculpé.

 

§1.  Schéma d’un procès-verbal

 

Un  procès-verbal  comprend  trois  grandes  parties  à  savoir :  le  préambule,  les questions réponses et les signatures. Dans le préambule, il y a :

 

-     La date qui doit être inscrite en toute lettre ;

 

-     Le nom du magistrat instructeur et sa quali ;

 

-     Le lieu où le procès-verbal est adressé ;

 

-     L’identi complète  du  comparant ;  la  langue  choisie  par  le  comparant  pour

 

l’entretien ; si elle est autre que le français, le magistrat devra en faire la traduction.

 

Dans le corps du procès-verbal il y a série questions-réponses l’Officier du

 

ministère public cherche à connaitre :

 

-     Lantécédent judicaire de l’inculpé ;

 

-     La confirmation des déclarations, il peut s’agir de celle faite devant lOfficier de

 

police judiciaire ou de la plainte ou de la dénonciation.

 

Les  éléments  constitutifs  de  l’infraction ;  pour  y  parvenir,  il  peut  poser  les questions suivantes :


 

 

    Qui ? Pour terminer lauteur de l’infraction ;

 

 

    Quand ? Pour connaitre la date de la commission de l’infraction afin de vérifier si les

 

faits sont prescrits ou pas ;

 

 

    Où ?  Permet  de  déterminer  le  lieu  de  commission  qui  détermine  sa  compétence territoriale ;

 

    Comment ? Afin de connaitre les moyens utilisés et aussi lesultat obtenu ;

 

 

    Pourquoi ? Pour connaitre les causes de la commission de ladite infraction ;

 

 

    Avez-vous autre chose à ajouter ? Ou quel est votre mot de la fin ? A ce niveau, il faut le laisser parler sans l’interrompre pour relever déventuelles contradictions qu’il peut ressortir ou des rétractations ; enfin viennent les signatures de l’Officier du ministère

public à droite et celle du comparant à gauche.

 

 


1.   Illustration du pros-verbal


 

PRO-JUSTICIA


 

Lan 2017 le 10ème jour du mois d’août, nous BAYINA LOYOLA, Premier substitut du procureur de la République et officier du M.P ps le TGI/Kalamu, nous trouvant dans notre cabinet prodons à laudition du nommé  DIAMUNGANA KABUYA    De nationalicongolaise née à Kinshasa le 2 aout 1990 fils de  en vie et de MASASU en vie aussi originaire du village de …. Secteur…. District….province de…..ETAT CIVIL (marié ou célibataire) père  de….  Ou  re  de….  Profession…  études  faites….  Adresse….  Répondant  à  nos questions en lingala langue de son choix traduction faite par nous en français comme suite :

 

1. Avez-vous des antédents judiciaires connus ?

 

2. Confirmez-vous le terme de votre plainte adressée à Mr. le Procureur de la République faite ?

 

3. Qu’est-ce que vous reprochez exactement à Mr. X ?

 

4. Pouvez-vous nous dire la date de la commission des faits ?

 

 

Ainsi de suite dans l’espérance de découvrir la vérité, dernière question votre dernier mot.

 

Aps cette audition on fait rapport au Procureur de la République, au besoin on classe le dossier sans suite.


 

 

§2. Les divers autres actes d’instruction

 

LOfficier du ministère public durant l’instruction qui est sécrète et inquisitoire dispose d’énormes prérogatives afin de lui permettre de faire aboutir sa mission. En effet, il a notamment :

 

 Le pouvoir d’enquête ; en vertu duquel il peut par l’émission des actes de produre interpeller toute personne utile à lui fournir des renseignements nécessaire à son instruction. Il peut selon le cas, délivrer soit une invitation, soit un mandat de comparution, soit un mandat d’amener qui est valable pour 3 mois lorsque l’inculpé refuse de répondre.

 

-     Les visites domiciliaires et les perquisitions ;

 

-     La fouille ou perquisition corporelle ;

 

-     La saisie de correspondance ou des objets ;

 

-     La réquisition de la force publique de vaincre les résistances faites à l’exercice de

 

leurs fonctions ;

 

-     La réquisition d’expert ou à médecin, etc.

 

Outres  ces  actes  dinstructions,  il  y  a  certains  dossiers  dont  l’instruction  psente  des particularités.

 

§3. Particularités dans l’instruction de certains dossiers

 

Nous verrons dabord le cas des dossiers R.M.P avec prévenu ou personnes arrêes et en

 

suite les autres dossiers présentant des particularités dont les dossiers R.F.N.I et R.I.

 

 

A. Cas d’un dossier R.M.P avec un pvenu

 

Lorsque  l’Officier  du  ministère  public  reçoit  un  tel  dossier,  aps  l’avoir enregistré, il extrait le pvenu au moyen dun billet d’extraction qu’il adresse au chef de poste de lAmigo. Une fois le pvenu ou mieux l’inculpé devant lui, il vérifie son identité et le verbalise en vue dapprofondir l’instruction pliminaire menée par lOfficier de police judiciaire.

 

Si l’Officier de police judiciaire a correctement qualifié les faits, l’Officier du ministère maintien cette qualification, sinon il donne au fait la fait la qualification exacte soit en disqualifiant ou déqualifiant les faits.

 

A la fin de l’audition de ce dernier ou même de l’inculpé qui se serait psenté devant lui suite à un mandat d’amener ou de comparution. LOfficier du ministère public doit se prononcer sur son sort en adressant au Procureur de la République un rapport soit de


 

 

déplacement sous mandat d’arrêt provisoire (MAP) ; soit de relaxation si il était dé en détention. LOMP place l’inculpé sous le lien du MAP lorsque soit il pèse sur lui des indices sérieux de culpabilité, soit les faits sont graves ou soit que sa fuite est à craindre. Le MAP a une durée de 5 jours dans l’espace duquel l’OMP  doit psenter l’inculpé en chambre du conseil pour la régularisation de détention préventive.

 

1.   La mise en liber provisoire de l’inculpé

 

Le juge naccorde pas doffice la liberté provisoire, ce qui fait que l’inculpé doit la solliciter au moyen dune requête qui sera actée par le greffier ou déposé au greffe (art32CPP) puis dans les conditions de la loi ; l’OMP doit interjeter appel dans le 24h qui suivent, le prononcé de l’ordonnance devant la même juridiction mais sera connu par le Tribunal de grande instance (art39CPP). Le juge d’appel pourra soit par ordonnance ce qui maintien l’inculpé en détention ; soit le confir ; il na plus alors de voies de recours contre cette décision ; le prévenu ou l’inculpé est mise en liberté provisoire.

 

2.   Les pouvoirs de l’Officier du ministère public pendant la détention

 

Indépendamment du juge ; l’OMP peut placer l’inculpé sous mendiant d’arrêt provisoire, le relaxer sil l’estime nécessaire.

 

    La mise en liber provisoire

 

Elle est accordée sur demande du prévenu ou de l’inculpé faite par lettre qu’il adresse au procureur de la république (art 33 CPP). Si l’Officier du ministère public estime la lui accordée, il réserve a sa lettre un avis favorable et détermine la caution de la mise en liberté provisoire. Puis il signe l’ordonnance qui sera contre signée par le procureur de la république.

 

    La main levée de la détention

 

Lorsque l’Officier du ministère public estime quil n y a plus lieu de poursuivre l’inculpé, il ordonne la main levée de la détention. Elle se distingue de la liberté provisoire en ce que le dossier étant classé sans suite ne donne pas lieu à des poursuites ; tandis que pour la mise en liberté provisoire les poursuites continues.


 

 

B. Cas des dossiers R.I et R.F.N.I

 

 

1.   Les dossiers R.I

 

Si le dossier RI était ouvert pour vérifier certains faits et que ceux-ci relèvent constitués une infraction, le dossier RI est converti en RMP, dans ce cas, l’instruction se poursuit comme pour tout dossier RMP tel que nous venions de le voir ci-haut.

 

Si  le  dossier  Rétait  ouvert  pour  les  faits  infractionnels  mis  à  charge  des personnes jouissant de privilège des poursuites exemple : le magistrat, le haut cadre, etc. ou les immunités des poursuites exemple : les avocats ; l’OMP devra adresser au Procureur général un avis douverture dinstruction. Si l’avis lui est accordé, il instruit le dossier. Et, à la fin de l’instruction, il lui adresse une note de fin dinstruction.

 

2.   Les dossiers R.F.N.I

 

Dans l’instruction de ce dossier ; les faits n’étant pas infractionnels, tel serait le cas de l’inexécution dun contrat de bail qui est une affaire civile ; l’OMP saisi devra tout simplement tenter de concilier les parties. A défaut pour elle de s’entendre, il clos son instruction par une note de classement sans suite pour fait civil ou non infractionnel.

 

§4. La clôture de l’instruction

 

LOfficier  du  ministère  public  apprécie  quand  une  faute  est  suffisamment instruite, puis propose les poursuites (envoie en fixation d’audience), soit le paiement de l’amende transactionnelle, soit le classement sans suite. Ces décisions ne sont pas juridictionnelles, mais administratives, cest pourquoi le chef hiérarchique peut décider dune proposition contraire à celle du magistrat instructeur ou même lui renvoyer le dossier pour complément dinformation.

 

Avant  tout,  il  devra  d’abord,  sous  farder  de  dossier,  coter  et  parapher  les difrentes pièces et différents dossier qui devront quitter son cabinet et pour lesquels il dresse chaque moi un rapport.

 

A. Sous-fardage, cotation et paraphe.

 

LOfficier du ministère public ne peut sortir un dossier de son cabinet qu’aps en avoir fait la toilette qui consiste à regrouper les pièces dans le sous-farde (sous-fardage), et les cotes (numérotation) et les parapher afin d’éviter la soustraction des éléments du dossier. Pour ceux, il classe lesdites pièces dans les différents sous farde de la manière suivante :

 

-     S/F1 : contient la plainte, déposition ou dénonciation cotée ;


 

 

-     S/F2 : contient le pros-verbal de lOPJ ;

 

-     S/F3 : contient le pros-verbal de lOMP ;

 

-     S/F4 : contient les pièces de détention ;

 

-     S/F5 : contient les pièces de procédure ;

 

-     S/F6 : pièce à conviction ;

 

-     S/F7 : dossier administratif.

 

Cet ordre nest pas mécanique, il arrive qu’une sous-farde manque ; l’Officier du ministère public fera sous-fardage avec le document a sa possession. Le dossier administratif comprend les copies différentes sous farde ainsi que les correspondances.

 

B. Rapport au Procureur de la République

 

L’lOfficier du ministère public est tenu de faire un rapport au Procureur de la République, pour le compte de qui il instruit, à la cture de chaque instruction dans ce rapport il résume les faits et le déroulement de l’instruction, puis propose une décision à prendre.

 

Relevons ainsi que chaque l’Officier du ministère public est tenu à la fin de chaque mois, d’établir un rapport mensuel sur la gestion des difrents dossiers lui confiés par le Procureur de la République.

 

5. Les décisions de l’OMP après l’instruction

 

LOfficier du ministère public peut prendre 3 décisions suivantes :

 

 

1.   Le classement sans suite

 

Il est pvu par l’art 44 du CPP qui, malheureusement n’en donne pas le motif. Cependant, s’il ny a plus lieu de poursuite l’Officier du ministère public recours aux motifs proposés par la conférence nationale souveraine.

 

Il y a classement sans suite :

 

-     Pour fait bénin ou mineur ;

 

-     Pour doute ;

 

-     Pour insuffisance de charge ;

 

-     Pour fait non établit ;

 

-     Pour fait non infractionnel ;

 

-     Pour double emploi ;

 

-     Pour perte d’actualité ;


 

 

-     Pour tuste des faits ;

 

-     Pour difficulté marielle de retrouver le prévenu ;

 

-     Pour extinction de l’action publique ;

 

-     Pour paiement d’amende transactionnelle.

 

2. L’amende transactionnelle

 

Elle est pvue par lart 9 du  CPP. En effet, il arrive que lOfficier du ministère public constate l’infraction commise l’abus de confiance par exemple, et que l’auteur de ladite infraction reconnaisse sa faute et la répare. Il est donc libé de son obligation civile.

 

De ce fait, l’action civique n’étant pas éteinte, si la loi pvoit la poursuite pour ladite infraction qu’une peine d’amende soit appliquée ; pourra inviter l’infracteur à la payer. Celle-ci éteindra l’action publique sauf si l’inculpé refuse de la payer dans lequel cas le dossier sera envoyé en fixation.

 

3. Fixation aux fins de date d’audience

 

Aps l’instruction, si l’Officier du ministère public estime qu’il y a lieu de poursuivre, il envoie le dossier en fixation d’audience, soit devant le tribunal de paix si l’infraction est punissable de 5 ans au maximum, soit devant le TGI s’il est de plus de 5 ans.

 

Il  s’agit  de  tribunal  de  paix  au  moyen  dune  requête  aux  fins  de  fixation

 

d’audience (RFFA) et le TGI au moyen d’un quisitoire.

 

 

SECTION   3.    L’OFFICIER    DU    MINISTERE   PUBLIC   A   L’AUDIENCE   DE

 

JUGEMENT

 

Lenvoi dun dossier en fixation n’efface pas le parquet, car celui-ci est toujours repsenté ; et parfois me est la partie principale aux difrents pros du TGI.

 

Ainsi, nous verrons les difrentes interventions de l’Officier du ministère public, d’abord dans un procès pénal, et en suite dans un pros civil.

 

§1. L’intervention de l’Officier du ministère public dans un pros pénal

 

 

A.  L’Officier du ministère public partie principale du pros

 

La gle est que lOfficier du ministère public est la partie principale dans ce pros, car cest lui le repsentant de la socié qui accuse sauf en cas de citation directe. Dans un pros pénal, ouvert par le réquisitoire de l’Officier du ministère public ; celui-ci est la partie principale car il vient soutenir l’accusation en psentant ses réquisitions ; il le fait


 

 

débout d l’expression « magistrat débout ». Et la partie civile victime de l’infraction n’est

 

là que pour solliciter ses intérêts civils.

 

Relevons qu’en vertu du principe de l’unicité du ministère publique, ce nest pas forcement l’Officier du ministère public qui instruit qui va présenter les réquisitions à l’audience. Celui-ci soutiendra l’accusation et lira le réquisitoire pour qu’il devienne définitif, toute fois devant la lecture, ce dernier peut faire un réquisitoire oral en vertu de ladage «  la plume est serve, mais la parole est libre ».

 

B.  L’Officier du ministère public partie jointe au tribunal

 

Il lest dans tout autre procès que celui pénal, à la limite, signalons que dans un

 

pros civil il peut aussi être partie principale à titre purement exceptionnel.

 

 

§2. Intervention du ministère publique en matière civile

 

Dans le pros civil, l’Officier du ministère public intervient également comme partie jointe étant donné que le dossier appartient au tribunal. Toutefois, deux cas se psentent, ils donnent des avis qui sont soit facultatifs, soit obligatoires.

 

A.  Avis facultatif

 

Selon l’art 9 du COFCJ, l’Officier du ministère public agit par voie davis et même par voie d’action principale dans l’intérêt dune personne lésée, mais inapte dester en justice, ainsi par voie de requête il peut aussi demander au tribunal à désignation dun conseil pour ladite personne. Le principe est que le minisre public, au pros, donne son avis, qui en fait est facultatif lorsque le juge le lui demande. Il peut donner celui-ci sur le banc, ou demander le dossier en communication pour le faire par écrit dans le 3 jours. Toute fois ; un bon OMP, qui devrait avoir la maitrise du droit, demandera la parole et donnera son avis.

 

B.  Avis  obligatoire

 

Il y a certaines manières pour lesquelles la loi exige de l’Officier du ministère public un avis obligatoire art 9 COFCJ. Il en est tel par exemple en matre du travail, de succession etc… même dans ce cas, l’avis peut être donné sur le banc cest-dire un avis verbal, ou par écrit lorsque l’Officier du ministère public le demande en communication. Cet avis ;  lorsquil  est  obligatoire,  doit  être  suffisamment  motivé,  si  non,  cest  un  motif  de cassation.


 

 

§3. Inspection des AMIGO

 

Le magistrat du ressort  a l’obligation de descendre chaque fin du mois pour

 

inspection des AMIGO.

 

 

§4. Inspection de la prison

 

Chaque Procureur et le magistrat de son office inspectent la prison au moins 2 ou

 

3 fois l’année.


 

 

CONCLUSION

 

Notre stage au Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Kalamu a é une expérience fort enrichissant dans la mesure il nous a non seulement permis de mettre en pratique les enseignements théoriques rus sur le banc de l’université, mais aussi d’élargir nos connaissances sur le plan purement pratique pour exercer les fonctions de Magistrat.

 

Ainsi, dans ce laps de temps, nous avons eu à constater que la magistrature est un métier noble et exige certaines qualités dans le chef de celui qui l’exerce à savoir ; le bon sens, la maturité, la concentration, l’aptitude intellectuelle avérée etc. Toutes ces qualités lui permettent de bien appliquer la loi.

 

Cependant, il convient de faire remarquer les conditions difficiles dans lesquelles travaillent les magistrats notamment :

 

La promiscuité des locaux : plus de quatre magistrats travaillent dans une pièce qui serait, dans les conditions normales, être destinées à un seul magistrat. Sur ce, nous demandons aux autorités de faciliter la bonne administration de la justice en dotant le parquet ps le tribunal de grande instance de Kinshasa/Kalamu des locaux capables de répondre au standard international ;

 

Manque de fourniture de bureau

 

 

Labsence  dun  salaire  décent :  cette  question  a  fait  l’objet  de  plusieurs recommandant issues de difrents colloques et états généraux de la justice, nous pensons que l’amélioration du salaire de magistrat contribuerait à réduire le niveau de corruption constaté dans le secteur judiciaire.

 

Outre  les  conditions  difficiles  dans  lesquelles  les  magistrats  travaillent,  nous avons été, au gradin de notre stage, buté à certaines difficultés qui ont mis à mal le bon déroulement du stage, notamment :

 

   Le manque ou la rareté de transport qui parfois nous obligeait à être en retard sur le lieu de stage ;

   La  lourdeur  de  l’administration  du  parquet  près  le  TGI/Kalamu:  la

 

mauvaise administration du parquet a fait que nous puissions passer plus

 

dune semaine au secrétariat et perdre encore quelques jours à assister aux


 

 

audiences en attendant les affectations auprès des magistrats instructeurs, ce qui ne nous a pas permis de beaucoup approfondir la connaissance théorique, ce qui parait, la raison de notre stage.


 

 

TABLE DES MATIERES

 

AVANT PROPOS .................................................................................................................. 2

 

INTRODUCTION .................................................................................................................. 3

 

CHAPITRE   I : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PARQUET PRES LE

 

TRIBUNAL DEGRANDE INSTANCE DE KINSHASA/KALAMU .................................. 4

 

 S ECT ION  1.  L ORGAN IS AT ION  DU  P AR QUET PRES LE TRIBUNAL DE  GRANDE

 

INSTANCE KINSHASA/KALAMU..................................................................................... 4

 

§1. Présentation et compétence du Parquet de grande instance Kinshasa/Kalamu ................ 4

 

A.   Présentation du Parquet ................................................................................................... 4

 

B.   Compétence du Parquet................................................................................................... 4

 

1.    La compétence territoriale............................................................................................... 4

 

2.    La compétence matérielle................................................................................................ 5

 

§2. Structure du Parquet de grande instance Kinshasa/Kalamu ............................................. 5

 

1. organigramme ..................................................................................................................... 5

 

2. Les services du Parquet ...................................................................................................... 7

 

A. le service administratif....................................................................................................... 7

 

B. la magistrature.................................................................................................................... 7

 

SECTION 2. FONCTIONNEMENT ADMINISTRATIF DU PARQUET PRES LE TGI

 

KINSHASA/KALAMU ......................................................................................................... 7

 

§1.La section des services généraux ....................................................................................... 7

 

A. Attribution de la section des services généraux................................................................. 7

 

B. Les registres tenus aux services généraux ......................................................................... 8

 

 1.  re gist re d’ entrer  ou  co urrieent rant  .................................................................................... 8

 

2. registre de sortie ou courrier sortant ................................................................................... 8

 

 §2.  La s ecti on  de l’ acti on  publi q ue......................................................................................... 9

 

 1.  indi cateur d’ entrée d e  pros -verbal avec prévenu ............................................................ 9

 

 2.  indi cateur d’ entrée d e  pros -verbal sans prévenu ........................................................... 10

 

§3. La section judicaire......................................................................................................... 10


 

 

A. Attributions de la section judiciaire ................................................................................. 10

 

B. Registres tenus à la section judiciaire .............................................................................. 10

 

1. Registre du ministère public ............................................................................................. 11

 

2. Registre des enfants en conflit avec la loi ........................................................................ 11

 

3. Registre de détention ........................................................................................................ 12

 

 4.  Regist re d ’information  ...................................................................................................... 12

 

5. Registre des faits non infractionnels................................................................................. 13

 

 6.  Regist re d amend e tra nsacti onnell e  .................................................................................. 13

 

7. Registre autres parquets .................................................................................................... 13

 

8. R.O.S ................................................................................................................................ 13

 

 §4.  La s ecti on  d’ex écuti o n  des  jugements  ............................................................................ 14

 

 A.  Att ributi on  de la  secti on  d’ex écuti on  des  juge ments  ....................................................... 14

 

1. Préparer le pros pénal.................................................................................................... 14

 

2. Exécution des jugements pénaux...................................................................................... 14

 

B. Registre tenu à la secti on  d’ex écuti on  ............................................................................. 14

 

 1.  Regist re d audien ce or dinaire  ........................................................................................... 14

 

2. Registre des audiences foraines ........................................................................................ 15

 

 3.  Regist re du  mi nist ère  publi c d’appel  ................................................................................ 15

 

 4.  Regist re d ex écuti on  ......................................................................................................... 15

 

§5.La fonction du magistrat .................................................................................................. 15

 

1. R.M.P ................................................................................................................................ 15

 

2. R.E.C.L ............................................................................................................................. 15

 

3. R.A.C ................................................................................................................................ 15

 

4. R.I ..................................................................................................................................... 16

 

5. R.A.T ................................................................................................................................ 16

 

6. R.A.P ................................................................................................................................ 16

 

7. R.T .................................................................................................................................... 16


 

 

CHAPITRE   II : FONCTIONNEMENT JUDICIAIRE DU PARQUET DE GRANDE

 

INSTANCE KINSHASA/KALAMU................................................................................... 17

 

SECTION 1.LES MODES DE SAISINE DU PARQUET .................................................. 17

 

 S ECT ION   2.   L INSTR UCT ION   DU   DOS S IE  J UDIC IA IR  ET   LA   C LOTUR E   D U

 

DOSSIER JUDICIAIRE....................................................................................................... 17

 

 §1.   S chéma  dun  pro s -verbal ........................................................................................... 17

 

1.    Illustration du pros-verbal.......................................................................................... 18

 

 §2.  Les  di v ers  autr es  act e s  d’inst ructi on ............................................................................... 19

 

§3. Particularités  dans  l’i nstructi on  de cert ains  do ssi ers  ...................................................... 19

 

 A.  Cas  d’un  dossier R .M. P  avec un  pré venu  ........................................................................ 19

 

1.     La mi se  en  li berté p rovisoire de l’inculp é ..................................................................... 20

 

2.     Les  pouvoi rs  de l’Of ficie r  du  mini stère publi c pen dant  l a détention ............................ 20

 

La mise en liberté provisoire ......................................................................................... 20

 

La main levée de la détention........................................................................................ 20

 

B. Cas des dossiers R.I et R.F.N.I ........................................................................................ 21

 

1.    Les dossiers R.I ............................................................................................................. 21

 

2.    Les dossiers R.F.N.I ...................................................................................................... 21

 

 §4.  La  clôt ure d e l’inst ructi on ............................................................................................... 21

 

A. Sous-fardage, cotation et paraphe. ................................................................................... 21

 

B. Rapport au Procureur de la République ........................................................................... 22

 

5. Les  d écisi ons  de l’OM P  aps  l’ins tructi on ...................................................................... 22

 

1.    Le classement sans suite................................................................................................ 22

 

 2.  L amende tr ansa cti onnell e ................................................................................................ 23

 

 3.  Fix ati on  aux  fins  de  date  d’audienc e  ................................................................................ 23

 

 S ECT ION  3.  L’O FF IC IER  DU  M IN IS TERE  P UBLIC  A  LAU D IENC E  DE  J UGEMENT

 

.............................................................................................................................................. 23

 

 §1.  L’inte rventi on  de l’O fficier  du  mini stère publi c dans  un  proc ès  pén al  .......................... 23

 

A.   L Offici er  du  mini stère p ubli c partie  principale du  procès  ........................................... 23


 

 

B.     L Offici er  du  mini stère p ubli c partie  joint e au  trib unal ................................................ 24

 

§2. Intervention du ministère publique en matière civile ..................................................... 24

 

A.   Avis facultatif ................................................................................................................ 24

 

B.    Avis  obligatoire ............................................................................................................ 24

 

§3. Inspection des AMIGO................................................................................................... 25

 

§4. Inspection de la prison .................................................................................................... 25

 

CONCLUSION .................................................................................................................... 26

 

TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 28

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