Bonjour, nous sommes le 14/10/2024 et il est 14 h 34.





UNIVERSITE DE KALEMIE

ECOLE DE SANTE PUBLIQUE 

             

 Présenté par : SADIKI FATAKI Antoine

 

Dirigé par: KABYLA ILUNGA Benjamin, professuer 

Coodirigé par : BAHANE KANYWESHI Fabien, CT

 

 

                           

EPIGRAPHE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SADIKI FATAKI Antoine

IN MEMORIUM

 

A mon père MAWAZO FATAKI Gilbert dont le seigneur a vite emporté dans son royaume et n’a jamais eu l’occasion de voir s’achever l’œuvre que tu as commencé et la moisson de leur semence

Aujourd’hui une décennie de ta disparition, papa mes larmes aux yeux, je te pleure encore. J’évoque toujours le souvenir impitoyablement la douleur que j’ai envers toi.

Ta disparition a fait de moi un coup de foudre brutal, malgré qu’elle est une épreuve insupportable, nous ne perdons jamais courage de nous en passer car la mort est l’issue de toute naissance.

Pour ce faire, que ce travail de fin du deuxième cycle qui marque la fin de mon aventure quinquennale à l’université de Kalemie soit à titre posthume pour toi, un agréable butin de votre existence sur cette terre des ancêtres

Voici accompli notre destin, si au moins tu étais là, j’allais attendre ton cri de joie.

Et tous ceux qui nous ont déjà quitté y a des années que le seigneur garde vos âmes et surveillent nous de près.  

 

 

 

Rest in peace!!!

 

 

 

 

 

SADIKI FATAKI Antoine

DEDICACE

 

Ce travail est dédié à :

Christ Jésus mon Seul et Unique Appui, merci pour ta fidélité, 

A Ma très chère mère NDAYA NDIBU, voici le fruit de la sueur de nos fronts,

A maman Pélagie Maliyabwana toi qui a assuré mon équilibre durant mes séjours d’enfance malgré tous.

A mes frères : Dieudonné Kabingi Kiengi, Michel Fataki, Jean Fataki et particulièrement à Kaka Alain ASUMANI et son épouse SIBAZURI Helene pour leurs efforts fournis, la tendresse, les conseils et l’encadrement qu’ils n’ont cessé de témoigner à mon être lesquels aujourd’hui me rendent un garçon utile dans la société.

A toi demoiselle MANDA SUZE Anastasie ta bravoure et ta contribution tout au long de l’élaboration de ce travail me va droit au cœur, soit ainsi et seul Dieu qui planifie tout.

Mon beau-frère : Z0NGWE et son épouse Bernadette, Je dis merci de vos contributions pour ce travail.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SADIKI FATAKI Antoine

 

REMERCIEMENTS

 

Ce travail scientifique marque la fin de notre formation du deuxième cycle en Santé publique dans la filière de gestion des institutions de santé, après tant de sacrifices et d'abnégations.

Nous rendons grâce et nos remerciements à l'Eternel notre Dieu créateur qui nous a accordé le souffle et l'opportunité de la continuité de notre formation universitaire.

Il tire largement sa quintessence des connaissances et de bonnes volontés des personnes qui nous ont été d'une précieuse utilité pour sa réalisation et nous ne saurons pas les citer tous.

Cependant, nous présentons nos vifs remerciements aux autorités académiques qui malgré leurs occupations multiples ont assumé pleinement leurs taches en rendant possible le fonctionnement normal de notre programme de première promotion en école de santé publique connue comme étant une faculté  de notre chère institution. Que ce travail témoigne notre profonde gratitude.

Nous remercions pour cela le Professeur KABYLA ILUNGA Benjamin et le chef des travaux BAHANE KANYWESHI Fabien pour leur esprit de partage du savoir qui nous a permis d'être à la hauteur des taches que nous avions à accomplir au cours de notre recherche, sans lequel nous ne serions d'aucune importance pratique.

Une pensée particulière à l'endroit du Chef des travaux KABANDILWA SABUNI Enock, pour sa bravoure et ses conseils durant toute la durée de notre formation.

Nous exprimons également nos sincères remerciements à l’assistant ESSAIE KALAMBA pour son encadrement et sa formation tout au long de notre parcours estudiantin.

Nous présentons aussi nos remerciements aux amis et compagnons de lutte pour votre soutient et encouragement intellectuel entre autre: Wakazia Laurent, Kitanga Kabale Cyprien, Julien Mwilambwe, Ntompa Emmanuel, Tshikut Nawej Alain, Mukungubila Patrick, Safari Mushapa King, Salima Maganga Georgette, NgongoKamwanga Blandine, Nkoli Mbolimandja Véronique, Lumbala lenge Helene, Nzeba Tshibangu Dorcas, Kasawa Kapembwa Rose et Tina Leya. Mes remerciements s’adressent aussi à FAILA KILIMUNDA, je vous dis grandement merci.        

                                                                                                                        

SADIKI FATAKI Antoine

 

Nos vifs et sincères sentiments de gratitude à toute ma famille qui a su supporter mon parcours tant physiquement, moralement et financièrement Akili Fataki, Wilondja Fataki, Prospert Fataki, Alombe Fataki Paul, Binwa Fataki Yvonne, Mauwa Fataki, Gertrude Fataki, Angel Fataki trouvez ici mes sincères remerciement de votre part.

A tous ceux qui nous ont, de loin ou de prêt porté main forte en nous prodiguant des conseils utiles, nous vous remercions de tout cœur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      SADIKI FATAKI Antoine

ABREVIATIONS ET ACRONYMES UTILISES

 

-          AGIS: Administrateur Gestionnaire des Institutions de Santé –

-          AS: Aire de Santé

-          BCZ : Bureau Central de Zone de Santé

-          CIF-Santé: Conseil Information Formation

-          CS: Centre de Santé

-          DSCRP: Document de Stratégie pour la Croissance et la réduction de la   Pauvreté

-          ECZS: Equipe Cadre de la Zone de Santé

-          F0SA: Formation Sanitaire

-          HEAL Africa: Heal Education Action Leadership

-          HGR: Hôpital Général de Référence

-          IRA: Infection Respiratoire Aigue

-          ITM: Institut Technique Médicale

-          MCZ: Médecin Chef de Zone

-          MS: Mutuelle de santé

-          MSF: Médecin Sans Frontière

-          0MS: 0rganisation Mondiale de la Santé

-          0NU: 0rganisation des Nations Unies

-          PIB: Produit Intérieur Brut

-          PNB: Produit National Brut

-          PS: Poste de Santé

-          RDC: République Démocratique du Congo

-          SSP: Soins de Santé Primaire

-          UNFPA: Fond des Nations Unies pour la Population

-          UNICEF: United Nations International Children's Emergency

Fund - VIH : Virus d'Immuno-defiscience Humaine

-          ZS : Zone de Santé

-          AIDS : acquired immune deficiency syndrome

-          IRC : internationaél rescue committee

 

 

 

 

 

SADIKI FATAKI Antoine

RESUME

Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

Rappelant l’objectif majeur de ce travail qui est d'évaluer l'accessibilité financière des ménages de la localité Ntambwa aux soins de santé,

 

Pour atteindre cet objectif, nous avons procédé à une étude descriptive transversale allant du Janvier au juillet 2019.

Le type d'échantillonnage est probabiliste aléatoire systématique car la sélection des membres de l'échantillon s'est fait à intervalle régulier jusqu'à terminer le nombre des ménages qui doivent faire partie de l'échantillon.

Notre enquête a été menée à l'aide d'un questionnaire auprès de 331 ménages et une structure sanitaire de base.

Les données récoltées ont été traitées à l'aide du logiciel informatique et étaient successivement faits grâce aux logiciels Microsoft Excel, Microsoft Word.

Après analyse, traitement et interprétation, nous avons abouti aux résultats ci-dessous:

S’agissant de sources de revenu : 96,4% d'enquêtes font de l’agriculture comme principale source de revenu du ménage, 2,1% d'enquêtes sont des fonctionnaires, 0,9% font de commerce 0,6% se débrouillent autrement pour répondre aux besoins du ménage, nous vivons un, milieu sans chaumage 

37,8% de nos enquêtés déclarent observer 3 à 4 jours et 28,7% attendent 5 jours et plus ; Quant aux lieux ou se rendent les malades avant d'aller dans une structure de sante, la plupart des ménages, 72,2% recourent d'abord à la pharmacie, 1,2% se rendent dans une chambre de prière, 2,1% va d'abord chez le tradi-praticien et 7,6% restent à la maison ; ce qui confirme la 2e hypothèse selon laquelle les ménages recourraient d'abord à la médecine alternative avant d'aller dans les formations sanitaires.

85,2% d'enquêtés déclarent n'avoir pas actuellement de dettes envers une structure sanitaire contre 14,8% qui en ont.

 

SADIKI FATAKI Antoine

100% de nos enquêtés ne sont pas affiliés à une mutuelle de santé dans toute l’étendue de la localité.. Il s’avère que le système de la mutualité n’existe pas au Tabac Congo Entre 41-60% des objectifs fixés, le taux d'utilisation des services          du curatif est atteint dans 55,6% de cas par les structures sanitaire.

Au cours de cette étude intitulée «« problématique de l’accessibilité financière des ménages aux soins de santé primaires dans le milieu rural, Cas de la localité Ntambwa » nous pouvons conclure que :

      La principale source de revenu du ménage est l’agriculture.

      La population vit d’une moyenne par jour et par personne de plus ou moins 238Fc, ceci étant inférieur à 1$.

      La demande des soins par les ménages est élastique, les malades font  d'abord le recours à la pharmacie avant d'aller à la structure sanitaire.

      Certains ménages sont contractés à une dette envers la structure sanitaire.

      Tous les ménages sans exception ne sont pas affiliés à une mutuelle de santé.

      les manque de moyen est l’élément majeur d’inaccessibilité aux soins de santé par le ménage de notre cadre d’étude.

MOTS CLES : Problématique, Accessibilité, Finances, Ménage, Soins, Santé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SADIKI FATAKI Antoine

INTRODUCTION

 

En RDC, le financement de la santé repose sur trois sources que

voici : le Budget de l’Etat, le financement extérieur et le paiement des usagers habituellement appelé « Financement communautaire». Cependant, la crise économique a envahi le pays depuis des années et le budget alloué au secteur de santé nage entre 1 et 5%, situation qui ne permet pas aux services de santé de répondre à leur mission, notamment celle d’offrir les soins de santé de qualité à la population ; le poids du financement a été déchargé aux ménages qui par ailleurs vivent dans des conditions économiques déficitaires qui ne leur permettent pas de faire face au cout des soins. Notre souci est donc de relever la problématique de l’accessibilité financière des ménages aux Soins de Santé Primaires dans le milieu rural où la couverture en soins de santé est presque partielle.

1. ETAT DE LA QUESTION

 

Plusieurs autres études menées de part et d’autres ont mis

l’attention sur l’accessibilité financière de population aux soins de santé il s’agit de :

OGER MULANGE et al (2017) ont mené une étude intitulée

Evaluation de l’accessibilité financière aux soins dans le district sanitaire du Tanganyika : cas de la zone de santé de Kiambi. Les objectifs poursuivis étaient spécifiquement relatives aux questions d’accessibilité financière aux soins dans la ZS de Kiambi, aussi de déterminer si la faible accessibilité aux soins constatée dans la ZS est liée à la tarification des services de soins ou au manque de moyens financiers de la population. Pour y parvenir, ils ont mené une enquête sur un échantillon de 280 ménages de la ZS de Kiambi repartis dans treize aires de santé sur les 26 que compte la ZS. Leur  travail a abouti aux résultats suivants : Tous les 280 ménages sur lesquels ils ont mené leur enquête ont déclaré avoir eu un cas de maladie dans le foyer pendant les deux semaines précédant l’enquête. Le revenu disponible moyen journalier du ménage était estimé à 285 FC soit 0,4$, la taille moyenne du ménage est estimé de 6 à 7 personnes et le coût moyen de l’épisode maladie est estimé à 8465 FC soit 9,4$. La part contributive de l’état est faible et elle représente environ 9,3% de tout l’appui dont bénéficie la Zone de Santé. Les résultats des analyses économétriques présentées dans le cadre de cette étude relèvent que l’âge du chef de ménage, la taille du ménage et la tarification des services des soins sont significatifs pour expliquer l’accessibilité aux soins de santé. La probabilité d’accéder aux soins de santé est estimée à 73%.

NOVOIB et IPS (2005), Au Nord-Kivu, ont fait une enquête socio-

économique et d'accessibilité aux soins réalisés en mars, et ils ont observé que le nombre moyen de personnes par ménage était de 6.1 et que plus de la moitié de la population avait comme principale source de revenu l'agriculture et/ou l'élevage. La population vivait en dessous du seuil de pauvreté avec un revenu moyen par jour par personne de 0.33$. La santé constituait le problème prioritaire de la population, et les ménages recouraient souvent aux centres de santé (42%) et à la pharmacie (28%) en cas de maladie. Le nombre moyen d'épisodes maladies par personne et par an était 2.4, dont 12% des malades ne recevaient aucun traitement, parmi lesquels 37% ne le recevaient pas par manque d'argent. Les ménages dépensaient 16% de leur revenu pour la santé ; le coût moyen global était de 4.27 $ par épisode maladie, y compris tous les

frais.

Amina Keren MASUDI (2012) a effectué une étude en juin sur «

l'Accessibilité aux Soins de Santé Primaire en milieu urbanorural, cas de l'aire de santé de Bujovu », il s’est fixé comme objectifs de Déterminer le taux de l'accessibilité aux soins de santé primaire dans l'aire de santé de Bujovu, d’identifier les causes de l'inaccessibilité aux soins de santé Primaires dans cette aire de santé, Relever les conséquences de l'inaccessibilité aux soins de santé primaires et en proposer les pistes de solution. Les résultats de son étude révèlent que : Le taux de l'accessibilité géographique à Bujovu est de 90%, car pour 80,4% la distance à parcourir est de moins de 1km, et 9,6% parcourent entre 2 - 4 km ceci se confirme par le moyen de transport utilisé car 99,3% font le pied pour aller au CS, ce qui est déjà supérieur aux normes de l'OMS. 78,3% de la population à un niveau d'instruction très bas, 42,16% sont analphabètes, 36,14% ont un niveau primaire. 89,2% de la population déclarent que l'indisponibilité des moyens financiers constitue la principale cause de l'inaccessibilité aux soins et de l'inefficacité soit 29,2%, Les conséquences de l'inaccessibilité sont la complication de la maladie (89,2%), la longue durée de la maladie (74,4%) et la mort (91,5%). Les stratégies pour améliorer les Soins de Santé sont multiples, 74,4% demandent la diminution des couts des soins ,61% recommandent la paie du personnel par l'Etat et le financement des structures à 48,5%.

CILUNDIKA MULENGA Philippe et all (2013) ont étudié les Facteurs

déterminants la faible utilisation du service curatif par le ménage dans la zone de santé de Pweto, province du Katanga, leur étude était transversale à visée descriptive et analytique réalisée dans 10 aires de santé, composé de 372 chefs de ménages dont 246 interrogés. Il se dégage que la proportion de la faible utilisation des services curatifs était de 53,3% IC à 95% (0,47-0,59). L’occupation était statistiquement associée à la faible utilisation des services (1,1-24,6) pour les chefs de famille avec un métier libéral et 8,1 (2,1-45,8) pour les chômeurs comparativement aux employés (p=0,001). La régression logistique a montré qu'il y avait une association statistiquement significative entre la faible utilisation des services curatifs et l'occupation. La cote de la faible utilisation des services curatifs était plus élevée dans le ménage où le chef avait un métier libéral ou était chômeur.

Une autre étude réalisée par  BAHATI MACHUMU Denis

(2010) portant sur l’Accessibilité financière aux soins de santé : Cas de la ZS de Goma, l’étude avait comme objectif principal d'évaluer l'accessibilité financière aux soins de santé de la population de la ville de Goma et est abouti aux résultats selon lesquels 25,4% d'enquêtés font des petits métiers comme principale source de revenu du ménage, 21,8% sont des fonctionnaires, 15,7% sont chômeurs, 12,8% se débrouillent pour répondre aux besoins du ménage, 12,2% exercent le commerce, 10,1% d'enquêtés sont des agents de société ;72,9% d'enquêtés déclarent observer 1 à 2 jours avant d'amener leurs malades dans une structures de santé, 12,5% observent 3 à 4 jours et 14,5% attendent 5 jours et plus ; 72,9% recourent d'abord à la pharmacie avant d'aller dans une structure de santé, 6,6% se rendent dans une chambre de prière, 1,1% consulte d'abord le tradi-praticien et 2,7% restent à la maison ; 15,4% d'enquêtés ont actuellement de dettes envers une structure sanitaire. Seuls 7,2% d'enquêtés sont affiliés à une mutuelle de santé ; entre 41-60% des objectifs fixés, le taux d'utilisation des services curatif est atteint dans 55,6% de cas par les structures sanitaires.

Selon une enquête Camerounaise réalisée 1996 auprès des ménages, seules 48% des personnes se déclarant malades ont pu bénéficier d'une consultation. Au Cameroun, le taux de mortalité infantile est allé en se dégradant, passant de 65 % en 1991 à 77% en 1998 et atteignant jusqu'à 86,9% dans les zones rurales. Dans le même temps, le taux d'accouchements assistés par un personnel de santé est passé 63,8% en 1991 à 58,2% en 1998. L'utilisation des services publics de soins curatifs qui était autour de 30% entre 1991 et 1992 est tombée à 15,2% aujourd'hui. Même-si peu de camerounais vont à l'hôpital pour raison de l'inaccessibilité géographique aux centres de santé, la mauvaise qualité de l'accueil et des soins ou pour raisons culturelles, il est indéniable que la principale raison reste d'ordre économique.

IZANDENGERA ABINTEGENKE Affable (2011) a aussi mené l’étude analytique transversale portant sur les Facteurs déterminants de la faible utilisation des services des soins curatifs dans la zone de santé de Karisimbi. L’objectif poursuivi était de déterminer les facteurs influençant la faible utilisation des services des soins curatifs dans la ZS de Karisimbi. Il est arrivé aux résultats suivant : 24.63% des enquêtés de niveau primaire avaient utilisé le service contre 55.4% pour ceux qui dépassent le niveau primaire, 86.15% des membres des mutuelles de santé avaient utilisé le service contre 42.01% pour les non mutualistes, 44% des individus dont le revenu est inférieur au coût des soins contre 54% pour ceux-là dont le coût est supérieur au revenu du ménage, 44% des individus dont le coût est supérieur au revenu du ménage ont utilisé le service contre 54% dont le coût est inférieur au revenu du ménage, 22.82% des enquêtés chômeurs avaient utilisé le service contre 58.57% des travailleurs.

Junior Kana Kiwe (2011) a réalisé une étude sur Pauvreté des ménages et accès aux soins de santé en RDC et s’est fixé comme objectif général d'analyser le lien qui existe entre la pauvreté et l'accès aux soins de santé. Ainsi, après analyse, il s'est avéré qu'il y a une forte probabilité que le manque d'argent ou le faible revenu du ménage, le coût trop élevé de soins de santé, la pratique de l'automédication et la longue distance qui sépare le ménage du centre de santé, soient les causes principales ou les facteurs explicatifs de l'inaccessibilité des ménages pauvres aux soins de santé en RDC. L'Analyse Factorielle des Correspondances a donné aussi les raisons qui expliquent le non accès des ménages riches aux soins de santé en RDC. En effet, il s'est avéré qu'il y a une forte probabilité que la mauvaise qualité de service de santé et la peur de découvrir des nouvelles maladies sérieuses soient des facteurs qui expliquent le non accès des ménages riches aux soins de santé en RDC.

Dans une étude réalisée au Kenya par Mwabu et al (1991) dans

quatre centres de santé, ils ont  estimé que, suite à une augmentation des prix des soins de santé de 1%, le recours aux soins dans ces centres de santé a diminué de 38% entre 1989 et 1990.

En fin, une étude socio-économique réalisée au Tchad par ITIMA et

all (2006) sur le cout et accessibilité de population aux soins de santé relève que 61% de la population font recours aux structures de santé lorsqu’ils sont malades, 20% vont chez les tradi-praticiens et 19% font recours à l’automédication  (ITIMA et all, 2006)

Contrairement aux chercheurs précités, notre étude sera orientée sur « Problématique de  l’accessibilité financière des ménages aux soins de santé primaires dans le milieu rural».

2. PROBLEMATIQUE

«Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté » (0NU, 1948)

Dans beaucoup de pays en développement, la charge de la maladie augmente alors que le secteur de la santé publique devient incapable de faire face à la situation. La mondialisation du marché du travail a contribué à l'exode massif des agents de santé, qui quittent les pays ayant investi dans leur formation. L'0MS estime qu'il manque actuellement quatre millions d'agents de santé pour dispenser ne seraient-ce que les soins essentiels dans plus du quart des pays du monde. Les maladies chroniques, longtemps considérées comme le propre des sociétés prospères, se sont déplacées. Ce sont maintenant les pays à faible au moyen de revenu qui sont les plus touchés. La montée des maladies chroniques impose une charge supplémentaire aux systèmes de santé. De plus, le cout des soins que nécessitent ces maladies peut être catastrophique pour les ménages déshérites et peut les enfoncer plus profondément encore dans la pauvreté. Trente ans après la Déclaration d'Alma-Ata, environ 1,3 milliard de personnes dans le monde n'ont toujours pas accès aux soins de santé de base (0xfam, 2008).

Le droit aux soins est reconnu au niveau de principes constitutionnels par le préambule de la constitution de 1946 qui « garantit à tous notamment à l'enfant, à la mère, et aux vieux travailleurs, la protection de la santé (N.U art.2.1946)

Il y a une trentaine d'années que la conférence d'Alma - Ata a mis un accent sur l'accès aux Soins de Santé Primaires. Contrairement à ce que cette expression pourrait laisser entendre, il ne s'agit pas des soins basiques simples et compartimentés mais des réponses aux besoins immédiats des individus. L'individu est mis au centre des soins de santé : le système de santé est pris en compte, mais aussi la structuration économique et sociale, qui doit permettre l'accessibilité aux services de santé. Le tout est envisagé dans son ensemble avec la conscience que ces différentes dimensions ne peuvent pas être compartimentées (http://www.int.fr consultés le 17 mars 2019). 

Les soins de santé primaires ne doivent pas être confondus avec les soins intégraux qui désignent un système des prestations des soins infirmiers surtout au niveau des établissements dans lesquels l'infirmier est responsable de planifier les soins 24H/24 pour chaque client ou des soins qui sont centrés sur la maladie comprenant le diagnostic, le traitement et le suivi. Ceux-ci comportent plutôt cinq principes clés qui les régissent, il s'agit de la promotion à la santé, la prévention de la maladie, les soins de rétablissement, les soins de réadaptation, les soins de soutien.  Parmi les nombreuses barrières pouvant expliquer les difficultés d'accès à la santé, l'obligation faite à l'usager de payer les prestations de soins représente un obstacle de première ligne. C’est ainsi que chaque année, plus de 100 millions d'individus basculent dans la pauvreté du fait des dépenses catastrophiques de santé (http://www.medecin du monde.org MDM, l'accès gratuit aux SSP : une stratégie payante. Avril2008.consulté en mars.2019)

L'adoption solennelle de l'approche des soins de santé primaire et l'objectif de santé pour l'an 2000, avait marqué la volonté des pays du monde d'universaliser l'accès aux soins et services de santé. Mais vers le début de la décennie 1980, la plupart des pays en voie de développement sont confrontés à la crise économique et au libéralisme (politique et économique). Cet environnement macro-économique et idéologique est défavorable à l'allocation des ressources budgétaires conséquentes aux secteurs de la santé et entrave les efforts d'amélioration de la couverture sanitaire (OMS, 1978).

Néanmoins, ces dernières années, la directrice générale de l'OMS, MARGARET chan, réaffirmait la primauté de l'approche « l'accessibilité des Soins de Santé Primaires » en s'efforçant de fournir des réponses rationnelles, fondées sur des données factuelles et anticipatives aux besoins de santé et aux attentes sociales. Elle affirme dans son observation générale le droit à la santé, non seulement la prestation des soins de santé appropriés en temps opportun, mais aussi les facteurs fondamentaux déterminants de la santé, tels que l'accès à l'eau potable et salubre et à l'assainissement, l'accès à une quantité suffisante d'aliments sains, la nutrition et le logement, l'hygiène du travail et du milieu, l'accès à l'éducation et à l'information relative à la santé notamment la santé sexuelle et génésique. (OMS 2006)

Cet accès au système de soins est orienté différemment dans les pays industrialisés au besoin égal, accès égal aux soins » (KANAAN.O, 2003).

Jusqu’en 2013, l’assurance santé n’était pas obligatoire aux ÉtatsUnis. Mais depuis l’Obamacare, toute personne non couverte par son employeur se doit alors de souscrire une assurance privée, dont le montant de la cotisation dépend notamment des ressources annuelles de chaque foyer. Cette règle a été assouplie depuis le 1er janvier 2019 : les personnes n’ayant pas souscrit une assurance santé reconnue par les autorités américaines ne s’exposent plus à des pénalités financières (comme c'était le cas auparavant) au niveau fédéral. Ce changement fait suite à la modification de la loi fédérale (TaxCuts and Jobs Act, 2019).

Le contexte Africain est loin d'être élogieux dans le domaine de la santé. Dépendamment de l'enveloppe budgétaire souvent négligé. Qu'à cela ne tienne certains pays ont réussi à s'aligner dans l'approche définie par l'OMS.

Au Rwanda, une étude de 2004 sur le rôle de l'assurance maladie dans l'amélioration de l'accessibilité aux soins relève que les mutuelles de santé ont montré un très grand potentiel à améliorer l'accès financière de la population aux soins de santé. En effet, dans les zones de rayonnement de centre de santé où les mutuelles de santé sont déjà fonctionnelles, l'on a constaté une très grande augmentation de la fréquentation de la population membre de la mutuelle par rapport au non membre. Alors que la moyenne nationale du taux d'utilisation des services curatifs est tombée à 0,3 consultations par an ; les taux annualisés de consultation dans la plupart des mutuelles de santé atteignent 1 à 1,3 consultations par an. Ainsi donc, chaque membre mutualisé, grâce aux mutuelles de santé est à même de fréquenter son centre de santé de premier contact. Dès lors que la barrière financière à l'accessibilité aux soins de santé est élevée par les mutuelles de santé, en cas de maladie, les membres sont susceptibles d'utiliser 4 fois plus que les non membres les services de santé modernes. (MINISANTERWANDA, 2004)

Au Burundi, selon l'enquête menée par MSF Belgique de novembre 2003 à janvier 2004 sur les soins des personnes vulnérables, plus de 17% de la population ne se rend pas à une simple consultation, principalement pour des raisons financières (82% de ces malades ne consultent pas par manque d'argent). A cela, il faut ajouter que parmi les patients qui ont trouvé le moyen financier de payer la consultation, certains (quelque 4.8%) n'ont pas l'argent nécessaire pour financer un traitement ou seulement partiellement. 0r sans argent, pas de médicaments. Pour payer la consultation et se soigner, la majeure partie des Burundais est contrainte de recourir à des moyens extrêmes, tel l'endettement ou la vente d'un bien, les poussant dans une pauvreté encore plus grande. Le recours à l'endettement auprès d'un centre de santé est une pratique courante dans le pays. Les titulaires de ces structures signalent d'ailleurs une forte augmentation des patients s'endettant au niveau de leur centre. Les patients ont recourus à l'endettement aussi bien à l'hospitalisation que pour une simple consultation ambulatoire, pour lesquelles les sommes varient fortement (MSF/Belgique, Burundi 2004).

D'autres par contre affectés par des guerres multiples, l'instabilité politique et la crise socio - économique ont vu le budget allouer à la santé s'amenuiser d'avantage. C'est le cas de la République Démocratique du Congo. Le contexte de crise socio-économique et politique qui se vit depuis plusieurs années en République Démocratique du Congo aggravé par les conflits armés depuis 1998 a considérablement contribué à la perte du pouvoir d'achat de la population et aux désordres constatés dans presque tous les secteurs de la vie nationale. A cela s'ajoute le pourcentage minimum du budget allouer à la santé (- de 1% de 7 milliards de dollars) n'ont pas permis de doter les structures sanitaires des moyens suffisants pour répondre à temps et efficacement aux besoins exprimés par la population.  

Plus de 30 millions des congolais n’accèdent pas aux soins de santé de qualité (radiookapi.net, 2010)

L'accès aux soins de santé par les populations en situation de précarité est effectivement faible. Les dernières estimations par le ministère du plan et de la reconstruction, en collaboration avec le ministère de la santé de la République Démocratique du Congo rendent compte d'un taux d'accès aux soins de près 37%. Ce taux est si faible que le gouvernement s'en préoccupe au plus haut point. En fin 2005 dernier, le gouvernement s'attendait à faire passer ce taux de 37 à 45 %, lors de la rédaction du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSCRP). Le taux moyen d'utilisation des services de santé est d'environ 0,15 consultations par habitant et par an. Ce taux moyen de 0,15 correspond à moins d'une consultation par personne tous les 6 ans. En parlant de l'utilisation des services hospitaliers, le nombre d'enregistrements hospitaliers qui était de 35 pour mille habitants au cours de la décennie 80 est tombé à 15 pour mille en 2001. Le DSCRP, en parlant du recours aux soins de santé, met seulement en évidence la part infime du budget consacré par l’Etat à la santé (qui atteint les proportions même inférieures à 1%) et le désengagement des partenaires au développement dans le secteur. Ce qui conduit à la détérioration du système de santé et au fait que les ménages assument pratiquement toute la charge financière des services de santé, bien entendu, en l'absence du système d'assurance maladie. Il s'agit ici d'une ébauche de facteur qui influence le recours aux soins de santé : la contrainte financière, étant donné que les soins ont un cout. Le rapport de l'Analyse Participative de la Pauvreté  rend bien compte de la perception de l'inaccessibilité aux soins de santé (Rapport APP 2005).

La province du Nord - Kivu, qui se remet peu à peu à deux décennies de trouble et d'insécurité (arrivée massive des réfugiés Rwandais, les guerres de libération, les guerres d'occupation, l'éruption du volcan Nyiragongo) tout ceci a particulièrement détruit le tissu socio - économique et a affecté l'accès aux soins pour une grande partie de sa population suffisamment appauvrie, 72,9% de la population vivent avec moins d’1$ par jour (PNUD, 2012) qui contribue à la hauteur de 20% du budget de la santé (RAPPORT DPS,2009) .

Selon BUSISE 2010, le taux d'utilisation des services curatifs de la province est de 50%. Pour la zone de santé de Karisimbi avec une population totale de 379.302 habitants, le taux d'utilisation est de 42,8% avec un taux de décès en hospitalisation de 5,1% parmi les plus élevés de la province. 

Certes la santé n'a pas de prix, mais les services de santé, eux, ont un cout, et l'on ne peut dépenser plus que ce que l'on possède. Quoique pauvres pour la majorité d'entre elles, les populations dépensent de l'argent pour se faire soigner. La question n'est donc pas de savoir s'il faut ou non faire payer les services de santé étant donné que la population paye déjà beaucoup. Il s'agit plutôt de se demander s'il est possible dans les conditions actuelles de la RDC de fournir des services de santé de qualité à un prix accessible pour la majorité de la population.

Dans notre milieu d’étude auquel une près enquête a été réalisée aux ménages de la localité Ntambwa, il ressort  qu’un bon nombre des ménages de cette entité sanitaire n’accède pas aux soins de santé de premier nécessité suite au manque d’argents et mauvaises conditions de vie.

Au vue de ce qui précède, les questions ci-dessous vont nous servir dans cette recherche et auxquelles nous tacherons de donner les éléments des réponses :

      Quelles sont les principales sources de revenus des ménages de cette localité ?

      Quel est le revenu moyen par ménage ?

      Quelles sont les causes possibles d'inaccessibilité aux soins de santé par les ménages de la localité Ntambwa?

      Quels sont les taux des maladies les plus fréquentes au sein de cette structure  et quelles seront les stratégies à mettre en œuvre pour faciliter l'accès aux soins de santé de ces derniers ?

3. LES OBJECTIFS DE LA RECHERCHE

 

3.1. Objectif général

  Notre travail se fixe comme objectif général : d'évaluer l'accessibilité financière des ménages de la localité Ntambwa aux soins de santé.

3.2 Objectifs spécifiques  

Ø  Identifier les principales sources de revenu des ménages.

Ø  Déterminer les revenus moyens par ménage.

Ø  Déterminer les causes possibles d'inaccessibilité aux soins de santé par les ménages de la localité Ntambwa

Ø  Déterminer les taux des maladies les plus fréquentes.

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix de ce sujet a été motivé lors d'une descente sur terrain à la localité Ntambwa où nous avons remarqué les différents problèmes liés à l’accessibilité financière aux soins à la population de l’aire de santé Tabac, vu la pauvreté qui caractérise cette couche de la population. La santé est un droit fondamental de l'être humain, et que l'accession au niveau de santé le plus élevé possible est un objectif extrêmement important qui intéresse le monde entier et suppose la participation des nombreux secteurs socio - économiques autres que celui de la santé.

Les inégalités flagrantes dans la situation sanitaire de la population de localité Ntambwa,  qu'à l'intérieur même de notre province du Tanganyika sont politiquement, socialement, et économiquement inacceptables et constituent de ce fait un sujet de préoccupation.

La promotion et la protection de la santé du peuple sont la condition sinéquanone d'un progrès économique et social soutenu, en même temps qu'elles contribuent à une meilleure qualité de vie et à la paix mondiale. Tout être humain a le droit et le devoir de participer individuellement et collectivement à la planification et à la mise en œuvre des soins de santé qui lui sont destinés.

Bref, l'intérêt de notre sujet, se situe aux niveaux suivants:

 Du point de vue théorique : cette étude constituera une base des données utiles à toute personne scientifique parmi lesquels les étudiants, les chercheurs qui auront un intérêt de l'approfondir ou mener des études similaires de s'y référer.

 Du point de vue pratique : grâce aux recommandations que nous  proposons à la fin dans ce travail, les Autorités pourront améliorer les qualités des services médicaux offerts aux bénéficiaires et chercheront dans quelles mesures rendre les soins favorable au dépend de la population bénéficiaire et dans l’équité.

5. DELIMITATION DU SUJET

Du point de vue thématique, notre étude porte sur la problématique de l’accessibilité financière des ménages aux soins de santé primaires dans le milieu rural.

Dans le temps, cette étude s'étend sur une période allant du janvier au juillet 2019.

 

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

 

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail comprend deux

parties dont une partie théorique et l’autre pratique. La première partie contient le chapitre 1er parlant: Généralités sur l’accessibilité financière aux soins de santé primaires; la partie 2eme contient 3 chapitres dont le 1er parle sur les matériels et méthodes, le 2eme chapitre présentation des résultats et le 3e  chapitre la discussion. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ière PARTIE

CONSIDERATIONS THEORIQUES

 

 

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’ACCESSIBILITE FINANCIERE AUX SOINS DE SANTE PRIMAIRES

1.1  DEFINITION DES CONCEPTS DE BASES

 

1.1.1 Problématique : c'est une science de poser le problème en annonçant un ensemble des problèmes dont les éléments sont liés.

1.1.2 Accessibilité : Par accessibilité des soins, nous attendons la capacité d'un malade à recourir aux soins de santé, mesurée en fonction de la disponibilité des services du point de vue : Géographique, financier Culturel

Accessibilité financière : selon Picherol, l'accessibilité financière est la capacité matérielle d'accéder aux ressources sanitaires et aux services de santé, elle présente deux dimensions matérielles et sociales. L'accessibilité est donc un déterminant de sante et par ailleurs un éventuel facteur de risque.

1.1.3 Cout de soins : montant, exprimé en monnaie, des charges nécessaires l'acquisition ou à la production d'un bien ou d'un service.

o   Le cout direct : C'est tous les frais imputables à la maladie (consultations, soins médicaux, achats médicaments examens de laboratoire etc.)

o   Le cout indirect: C'est le cout additif aux couts directs (transport, repas du malade, cout du remplacement à domicile, vols en cas d'absence...)

o   Le Cout d'opportunité: C'est ce que le malade pouvait produire s'il n'était pas malade. (Vente de biens, maisons, etc.)

1.1.4 Dépense de soins de santé : peut être définie comme l'ensemble des frais payés par un usager des biens et de services de santé en échange de ces biens et services ainsi consommé. Face à ces offres de soins de santé, des mécanismes de mobilisation de fonds, les ressources financières sont essentielles pour rendre réels le paiement des soins de santé. Elles peuvent être, soit les fonds publics ou l’Etat, soit la taxation des soins.

1.1.5 Ménage, au sens économique, est une personne physique ou plusieurs personnes physiques (famille...) vivant sous le même toit et dépendant économiquement les unes des autres. D’une manière générale, un ménage, au sens statistique du terme, désigne l'ensemble des occupants d'un même logement sans que ces personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté (en cas de cohabitation, par exemple). Un ménage peut être composé d'une seule personne.

1.1.6 Pauvreté : c’est l'insuffisance de ressources matérielles, comme la nourriture, l'accès à l'eau potable, les vêtements, le logement, et des conditions de vie en général, mais également de ressources intangibles comme l'accès à l'éducation, l'exercice d'une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens.

1.1.7 Revenu: désigne les montants pécuniaires qui sont perçus par un individu ou par une collectivité comme fruit de son capital, comme rémunération de son travail (individus, sous l'appellation économique de ménage) et des services rendus et produits fournis (professionnels et personnes morales) (revenu d'activité), ou comme allocations de nature sociale (Revenu d'inactivité).

1.1.8 Soins : Tout moyen par lequel on se force de rendre la santé à un malade

Ou à toute personne affichant un déficit fonctionnel, c'est aussi tout moyen permettant de prévenir une maladie ou son aggravation.

1.1.9 Santé : est un état complet de bien-être physique, mental et social et non Seulement l'absence d'une maladie ou de l'infirmité.

1.1.10 Primaire : de base, élémentaire, ou de première nécessité.

1.1.11 Soins de santé primaires : « sont des soins essentiels fondés sur des méthodes, techniques et pratiques, scientifiquement valables et socialement acceptables rendus universellement accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté et que les pays puissent assumer à tous les stades de développement dans un esprit d'auto responsabilité et d’autodétermination (AMINA K, 2012)

Bien que le droit à la sécurité sociale et à la santé soit bien établi dans le droit international, les gouvernements et les donateurs internationaux échappent toujours à leur responsabilité de garantir ces droits à des millions de personnes. Les disparités énormes entre les personnes riches et pauvres demeurent évidentes entre et au sein des pays.

Grace à la coopération technique qu'elle stimule entre eux, l'0MS s'emploie à promouvoir la mise sur pied des services de santé complets, la prévention et l'endiguement des maladies, l'amélioration de l'environnement et le développement de personnel de santé.

 

 

 

 

 

        1.2     LES SOINS DE SANTE PRIMAIRES ET SON HISTORIQUE

Le concept et la vision de la santé pour tous (SPT) ont été définis en 1977 lorsque la 31ème assemblée mondiale de la santé a décidé que le principal objectif social des gouvernements et de l'OMS dans les prochaines décennies devrait être de « faire accéder d'ici l'an 2000 tous les habitants du monde à un niveau de santé qui leur permettrait de mener une vie socialement et économiquement productive (AMINA K, 2012).

La conférence internationale sur les SSP réunie à Alma Ata du 12/09/1978 soulignant également la nécessité d'une action urgente de tous les gouvernements, de tous les personnels des secteurs de la santé et de développement, ainsi que de la communauté de tous les peuples du monde en luttant contre les inégalités flagrantes dans la situation sanitaire des peuples, A promouvoir et à protéger la santé des peuples pour un progrès économique et social.

La conférence déclare aussi que la santé est un droit fondamental de l'être humain et que l'accession au niveau de santé le plus élevé possible est un objectif social extrêmement important. Au cours de ces dernières décennies, la crise économique a rendu plus précaire le fonctionnement du système de santé.

Sur le plan économique, la dépréciation de la monnaie nationale a entrainé la diminution du pouvoir d'achat de la population. Les conflits armés ont exposé la population à des graves problèmes socio-économiques et sanitaires. Le faible pouvoir d'achat ne permet pas à la population d'accéder aux soins de santé, les hôpitaux publics abandonnés eux-mêmes fonctionnent sans subvention. Avec moins d'engagement du gouvernement, les prestataires de soins fixent les prix de soins à leurs grès sans se rendre compte du potentiel financier de la population. La politique de soins de santé primaire prône l'accessibilité économique de la population aux soins de santé. Cependant, il s'avère malheureusement que la fixation des prix des soins de santé se fait de telle manière que les soins deviennent inaccessibles.

Les soins de santé primaires ont été proposés il y a plus de trente ans sous la forme d'une série de valeurs, de principes et d'options visant à élever le niveau de santé des populations démunies. Dans tous les pays ils offraient le moyen d'assurer un accès plus équitable aux soins de santé et de mieux utiliser les ressources. Les soins de santé primaires s'inspiraient d'une vision globale de la sante qui allait bien au-delà d'un modèle médical étroit. Ils considéraient que la mauvaise santé et la maladie avaient de nombreuses causes sur lesquelles le secteur sanitaire n'avait aucune prise et qu'il convenait de les aborder sous un angle plus large impliquant la société dans son ensemble. Cela devait permettre d'atteindre plusieurs objectifs: une meilleure santé, moins de maladie, plus d'équité et une amélioration considérable de la performance des systèmes de santé.

En 1978, lors de la conférence d'Alma - Ata, les composantes de soin de santé primaire qui sont :

1.   L'éducation pour la santé ;

2.   L'approvisionnement en médicaments essentiels ;

3.   Le traitement des maladies courantes ;

4.   La promotion des conditions alimentaires et nutritionnelles y compris l'eau potable.

5.   La lutte contre les grandes endémies ;

6.   Les soins maternels et infantiles y compris le planning familial ;

7.   La vaccination ;

8.   L'assainissement du milieu ;

Auxquelles la République Démocratique du Congo a ajouté ses trois autres, (la formation continue, la santé mentale, le processus managérial) ont été perçues comme le moyen qui permettrait d'accéder à l'objectif de santé pour tous d'ici l'an 2000. Dans la dernière décennie de ce millénaire, le pays de la région africaine sont en proie à des sérieuses difficultés dues essentiellement à la récession économique, à la détérioration des termes de l'échange et au lourd fardeau de la dette (AMINA K, 2012).

Aujourd'hui, même dans les pays les plus développés, les systèmes de santé sont loin d'atteindre ces objectifs. Bien que des progrès remarquables aient été réalisés pour améliorer la santé, combattre la maladie et allonger l’Esperance de vie, partout dans le monde les populations sont mécontentes des systèmes de sante existants. L'une des plus grandes inquiétudes concerne le cout des soins de santé. Il s'agit d'une préoccupation réaliste car 100 millions de personnes tombent dans la pauvreté chaque année en payant pour les soins qu'ils reçoivent. Des millions d'autres sont incapables d'avoir accès aux soins de santé.

1.3 LE REVENU

C'est ce qui est perçu par un ou une collectivité comme fruit du capital ou rémunération du travail. Selon qu'on mesure par son expression monétaire aux prix courants ou par sa valeur en nature, en fonction du pouvoir d'achat qu'il réalise, on parle de revenu nominal ou de revenu réel. Pour les économistes classiques, on distingue les types de revenu en fonction des facteurs du sol, le salaire ou revenu du travail, le profit ou revenu du capital18. Dans le cas de revenu, la notion du bénéfice est appréciée en principe à la variation de l'actif net.

1.3.1 Revenu des ménages et accès aux soins de santé

La pauvreté revêt de multiples dimensions. Ce n’est pas seulement la faiblesse du revenu (souvent comparé à la limite de moins d’un dollar par jour), qui caractérise le quotidien des pauvres, mais aussi d’autres facteurs tel que la mauvaise santé, l’analphabétisme, les inégalités entre sexes et la dégradation de l’environnement.  

Le revenu est généralement le facteur principal qui conditionne les 3 autres. La mesure de la pauvreté devient, dès lors, le fait de ne pas disposer aujourd’hui des ressources suffisantes au regard d’un certain aspect du bienêtre. C’est ainsi qu’est analysé avec intérêt le tableau ci-dessus qui porte sur la pauvreté monétaire des ménages étudiés. C’est pour cela que le seuil de pauvreté absolue est défini comme « la valeur monétaire du revenu ou de la consommation minimale requise pour qu’une personne se nourrisse, se vête et s’abrite des intempéries de façon suffisante pour lui permettre de participer aux activités sociales et productives ». Dans les comparaisons internationales, la ligne de pauvreté absolue est fixée à 370$ par personne par an (CIEF, 1997)

De multiples facteurs freinent l'amélioration rapide de la santé de la population. Cependant, ce sont des facteurs liés au revenu qui conduisent au faible niveau général de la santé (INSD, 1997). L'accès des pauvres (selon leur propre perception) aux services sociaux de base est limité par les difficultés suivantes, classées par ordre décroissant (Berre et al. 1998) : coût élevé, éloignement, mauvaise qualité et inadéquation de la prestation, entraves sociales et absence d'aide. Ils évoquent souvent l'élévation des coûts comme raison principale du non consultation en cas de maladie. Le prix des remèdes étant onéreux, les pauvres malades estiment inutile d'aller voir à temps l'infirmier ou le docteur car leurs moyens financiers ne leur permettent pas souvent d'honorer les frais d'ordonnance.

Par ailleurs, suite à l'Initiative de Bamako, de nombreux pays africains ont introduit la participation de la population au financement des soins de santé, en complément des ressources publiques. Cette contribution de la population est destinée au financement des médicaments, de primes de motivation au personnel ou de frais de fonctionnement. Combiné à une démarche active d'amélioration de la qualité des soins, ce système a rencontré un certain succès en termes d'augmentation de la fréquentation des structures et de leur cofinancement (Audibert and Mathonnat, 2000).

 D'un autre, les ressources dégagées se sont parfois révélées insuffisantes pour relever le salaire des prestataires à un niveau décent. Les pratiques de survie persistent alors, telles que les paiements de dessous-detable ou l'absentéisme (Ensor 2004). Il en résulte une incertitude au niveau du coût d'une hospitalisation pour le patient, aggravée par les frais de participation tels le transport ou la nourriture. Le cumul de ces frais constitue une barrière financière à l'accès aux soins (Thompson et Witter, 2000), qui influe négativement sur l'itinéraire thérapeutique du patient. Les pauvres sont les premiers touchés, en particulier quand leurs problèmes de santé requièrent des soins hospitaliers.

Dans un souci d'équité, la plupart des gouvernements ont décrété la gratuité des soins pour les plus pauvres. En l'absence de mécanisme de compensation pour le prestataire, les résultats de cette politique d'exemption ont été décevants. Souffrant déjà d'un sous-financement, les structures de santé ne peuvent se permettre d'octroyer trop d'exemptions. Les pauvres, anticipant leur exclusion, retardent leur recours à la structure de santé publique (Russell 1996) ou optent pour des alternatives plus accessibles mais de moindre qualité. Il en résulte une dégradation de leur statut sanitaire et socio-économique (Ranson, 2002) : sanitaire en raison d'un traitement tardif ou de mauvaise qualité, et socio-économique en raison d'une spirale d'endettement et de dépenses irrationnelles dans laquelle le ménage est rapidement absorbé. Le cercle vicieux se referme : la pauvreté devient une cause de mauvaise santé, qui elle-même intensifie l'appauvrissement (Meessen et al, 2003).

1.3.2 La rentabilité

C'est la capacité d'un capital de produire un revenu exprimé en termes financiers comme la comparaison entre le capital et son revenu. Elle relève de la même notion générale que celle de rendement ou de productivité qui confrontent également un résultat (le revenu), avec les moyens mis en œuvre pour l'obtenir (le capital).

Cependant, au sens strict, la rentabilité comporte plusieurs caractéristiques spécifiques. C'est une capacité, un potentiel de rendement. A ce titre, la notion de rentabilité est surtout utilisée comme critère au moment d'une décision.

- La notion est essentiellement financière, l'option de la rentabilité correspond à la perceptive d'un revenu exprimé en monnaie, non celle de la production d'une «utilité économique». Dans cette mesure, on appelle général rentable un investissement dont on escompte un rendement au moins égal au taux d'intérêt.

1.4 SANTE ET CROISSANCE ECONOMIQUE

Des auteurs comme le philosophe BENTHAM (1789) et l'économiste KARL MARX (1867) ont attiré l'attention sur le rôle essentiel de la santé dans le bien-être et dans la qualité de la force du travail. Cette question retrouve son actualité avec les théories de la croissance et l'apparition des nouvelles maladies (FOGEL R.W., 1994).

La santé et les dépenses de soins contribuent-elles au développement et à la croissance économique ? Les faits permettent de mettre en évidence des relations réciproques entre les deux dont l'interprétation est l'objet de thèses parfois contradictoires.

 

 

 

 

 

 

1.4.1 Effets de la croissance sur la santé

En améliorant le niveau de vie, le développement économique et la croissance ont un effet décisif sur l'espérance de vie et sur le niveau de santé.

      Bonnes conditions de vie limitent la propagation des maladies contagieuses traditionnelles, dont les infections, et renforcent les défenses naturelles contre la maladie. On l'a vu dans les pays industriels où ces facteurs furent décisifs, pour vaincre la mortalité par malnutrition ou par tuberculose par exemple, au cours de la première moitié du 20ème siècle. Ils sont à l'œuvre aujourd'hui dans les pays moins avancés.

      La croissance dégage des moyens financiers pour promouvoir l'éducation, les programmes de prévention, organiser des assurances maladies et payer les soins. On l'a vu au cours des « trente glorieuses » dans les pays avancés et certains pays d'Américains latine ou d'Asie du Sud-est, qui en sont à ce stade. A contrario, l'expérience malheureuse des anciens pays communistes en fournit une démonstration historique à ne pas oublier. Les habitants de ces pays disposaient pourtant des droits sociaux les plus étendus sur le plan juridique. Jusqu'aux années 1970, leur espérance de vie et leur niveau de santé ont suivi.

1.5 LES SOURCES DE FINANCEMENT DES ENTREPRISES

La structure sanitaire est considérée comme toute autre entreprise. Une entreprise peut recourir à plusieurs types de financement. Ainsi, le financement peut se faire à partir des bénéfices réalisés antérieurement (autofinancement), en faisant appel au marché financier (émission d'actions ou d'obligations).Selon l'origine ou la source des capitaux, on distingue deux sortes de financement, l'un dit interne et l'autre externe. (STELLA KAVUGHO S, 2007)

1.5.1 Le financement interne

Il est constitué par les apports des propriétaires et l'autofinancement.

1.5.1.1 Les apports des propriétaires :

Ces apports sont amenés à l'entreprise par l'entrepreneur (entreprise individuelle) ou par les associés (entreprise sociétaire). Comme les entreprises individuelles, les sociétés, lorsqu'elles réalisent des bénéfices, peuvent les porter en réserve et accroître ainsi les capitaux propres sans contacter aucune dette. Par ailleurs, les sociétés peuvent, en cours d'existence, augmenter le capital lorsqu'elles ont besoin de nouveaux fonds propres et ceci dans la mesure où les associées y consentent.

1.5.1.2 L'autofinancement

C'est le financement par un agent économique de ses investissements à l'aide de ses propres ressources. La notion d'autofinancement possède un contenu à la fois vaste et relativement imprécis. A la différence de la formation des réserves légales ou facultatives, l'accumulation des moyens de l'autofinancement n'est pas toujours visible ; il revêt des formations diverses. Les recettes réalisées par une entreprise lui permettent d'abord de couvrir ses charges d'exploitation (frais du personnel, des matériels, achat des matières premiers etc.). L'excédent qui subsiste lui permet de couvrir les amortissements et de constituer une partie conservée par l'entreprise sous forme de réserves. Les moyens d'autofinancement sont précisément constitués par les capitaux conservés par l'entreprise et provenant d'elle-même : amortissements, provisions et réserves.

Les moyens d'autofinancement sont donc la somme des amortissements et des profits non distribués représentés comptablement par : 

      des réserves visibles dans le bilan ;

      des réserves occultes sous formes de provision ou de sous-

évaluation de l'actif qui font que l'entreprise dispose en réalité de plus de richesse qu'elle n'en avoue ;

      des amortissements accélérés ou spéciaux qui permettent à l'entreprise de conserver des fonds importants ;

      le produit de fraudes fiscales éventuelles et dissimulation de bénéfices ou de non-transfert et de non-comptabilisation des bénéfices réalisés par les filiales.

Quant aux provisions légales pour amortissement ; selon la conception stricte de l'autofinancement, ces ressources en sont exclues puisqu'elles ne permettent pas à l'entreprise de maintenir en état son appareil de production (COLASSI, 1993)

1.5.2 Le financement externe

Suite à l'insuffisance du financement interne pour couvrir des besoins de l'entreprise, surtout quand il s'agit des grands projets, elle doit faire appel à l'extérieur. On dit alors que l'entreprise emprunte des capitaux. Il s'agit des capitaux crédits ou des ressources empruntées : ces capitaux ne proviennent pas de l'entrepreneur lui-même ou des associés eux-mêmes, mais des personnes étrangères à l'entreprise ; c'est ainsi que l'on appelle encore les capitaux empruntés «capitaux étrangers».

Par ailleurs, signalons que les crédits dont bénéficient les entreprises dépendent, pour une large part, de la qualité de leur financement propre ; c'est-à-dire qu'on prête facilement et on donne facilement du crédit aux entreprises réalisant du bénéfice et qui, par conséquent, peuvent provenir des crédits obtenus à long et moyen terme. Les capitaux empruntés proviennent : Soit de l'épargne privée chez les obligataires, simples prêteurs clients (avance), fournisseurs (crédit banques, Etat, caisse d'épargne, etc.) ; Soit des organismes spécialisés dans l'octroi des crédits à long terme tels que la SOFIDE. Enfin, par-delà ces deux principales sources de financement, on peut aussi faire allusion au leasing. Ce n'est pas à proprement parler un mode de financement. C'est plutôt une forme spéciale de contrat de location d'équipement industriel (D. ECHAUDE MAISON, 1986)

1.6 ECONOMIE DE LA SANTE

 

L’économie de la santé est l’application des théories et des techniques économiques au secteur de la santé. La santé n’est pas en elle-même quelque chose qui peut être acheté ou vendu – dans certaines situations, aucune somme d’argent dépensée en traitements ne peut ramener la vie ou la santé. Ce sont les soins de santé qui sont des biens marchandables. Donc en pratique, l’économie de la santé est l’application de théories et techniques économiques pour pourvoir aux besoins en soins de santé (préventifs ou curatifs). On a souvent mis en doute le rôle de l'économie dans la fourniture des soins de santé. L'argument était qu'idéalement, les soins de santé devraient être prodigués sur base de la nécessité de soins, pas sur un calcul d'efficacité. Mais en réalité, comme le savent les responsables sanitaires, les ressources sont toujours limitées et les problèmes de ressources influencent inévitablement les décisions. Le rationnement des soins de santé est une réalité. La recherche d'informations sur les meilleures façons de distribuer des ressources limitées est un moyen pertinent pour ne pas les gaspiller. Des informations sur une allocation efficace des ressources peuvent aider les gestionnaires de programmes à démontrer aux autorités financières, pourvoyeurs du budget que les ressources limitées sont dépensées de la meilleure façon possible dans les services les plus appropriés. Cela peut aussi aider ces gestionnaires à distinguer des domaines qui, s'ils étaient mieux financés, seraient de bons investissements. Cette information peut permettre des économies dans des domaines inattendus. Elle est utile aussi pour clarifier et énoncer le coût de certains domaines où l'efficacité économique est sacrifiée au profit d'autres considérations (OMS, 2003).

1.7 COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE

Le compte national de la santé CNS est un sous compte de la comptabilité nationale, c’est aussi un compte satellite de la santé. Dans ce compte il existe différents comptes locaux provinciaux etc. ce compte est une évaluation rétrospective de financement de santé et de l’utilisation de ce financement en d’autre terme on dit d’où vient l’argent utiliser dans le système de santé et comment est-il utilise ? (Kabyla I, 2019)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IIème PARTIE CONSIDERATIONS PRATIQUES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE II. MATERIELS ET METHODES

2.1 PRESENTATION DU MILIUE D’ETUDE

2.1.1 Situation géographique

 

La localité Ntambwa se situe à 18 Km de la ville de Kalemie sur l’axe Kabimba qui est le milieu dans lequel nous avons mené notre étude, située dans la province du Tanganyika, Territoire de Kalemie, commune de Lukuga regroupement de Kasanga Mutowa, AS Tabac dans la Zone de santé de Nyemba en République Démocratique du Congo.

Elle est située : 

      Au Nord : par la localité Mama Kasanga

      Au Sud : par la localité Kahengele

      A l’Est : par le la localité Kabembe

      A l’Ouest : par la localité Maskini

2.1.2 HISTORIQUE DE LA LOCALITE NTAMBWA/TABAC CONGO

La localité Ntambwa est son vrai nom, mais aujourd’hui Tabac Congo, une appellation qui est aujourd’hui ignorée par la plupart de la population. Avant l’indépendance cette localité était encore sous le nom de Ntambwa, ce vers 1963 qu’un belge retrouva un terrain fertile pour cultiver du Tabac dans cette partie du village. Au fur et à mesure que la culture du Tabac a pris son ampleur, la population s’y est habituée et a donné le nom de Tabac Congo par aberration.

2.1.3 SITUATION DEMOGRAPHIQUE                                                       

La localité Ntambwa/Tabac Congo a une population de 16.904 habitants dont (2415 ménages) à son sein. Les batwa (holoholo) tribut de Musalwe sont les vrais originaires de cette localité, vu l’analphabétisme  et les sous estimes de ce tribut, ils ont cédé le pouvoir aux Luba spécifiquement dans la famille NTAMBWA, ces derniers depuis 1963 à nos jours se succèdent entre eux, 6 chefs de localité à savoir depuis son existence il s’agit de :(Sabuni Ntambwa, Lufalanga Ntambwa, Kimbalanga Ntambwa, Mumbombo  Ntambwa, Hubert Ntambwa, et Windo Ntambwa l’actuel chef de localité). Aujourd’hui il y a la diversité ethnique. Le climat de cette population est chaud et surtout pendant la saison sèche, cette localité est composée de 9 blocs dont : Kamulolo, Kimbalanga, Centre, Bendera, Hewa Bora, Lufalanga, Sabuni, Mbombo et Yokaba.

2.1.4 SITUATION SANITAIRE

La localité Ntambwa/Tabac Congo dispose d’un centre de santé dans le Bloc Bendera, celui-ci est situé dans l’aire de santé Tabac. Il a la capacité de 16 lits montés dont 8 dans la maternité, 6 dans la salle des malades, 1 dans la chambre de consultation et un autre en réserve.

Dans cette localité il n’y avait pas un CS, la population se servait d’un Post de santé de la croix rouge sous-direction de monsieur HECHA qui faisait secours de petit soins et en cas de nécessité le malade doit être ramené à Kalemie dans l’immédiat pour les soins. En 2002 un autochtone nommé NJAKO LUKUZA et ses collaborateurs ont construit en premier un petit CS en paille, à cette même date l’IRC finance la construction d’un nouveau bâtiment avec un montant de 16.000$, un projet qui a été réalisé à l’encontre du bailleur  suite au détournement de fond des autorités de l’époque. Suite à l’Agglomération et la capacité du terrain,  IRC en 2013 a délocalisé et construit à nouveau le CS qui est  le seul Centre dans l’AS Tabac appuyé aujourd’hui par AIDS. En 2017 la guerre de conflits tribaux entre les (Twa et bantu) qui s’est vue même dans l’ensemble de la province a occasionné les pillages des équipements et matériels du CS ; ce CS est sous la gestion actuelle de JEAN NGOY avec un personnel effectif de 8 agents. Les pathologies fréquentes sont : le paludisme, la pneumonie, la diarrhée simple, le choléra, et la fièvre typhoïde et autres.

2.1.5 SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE

La principale source de revenu des ménages est l’agriculture. La population cultive les maniocs, du riz, les bananes, palmes, tomates, canne à sucres etc. La bière locale est le « Malofu » vin de palme. Un seul marché construit est fonctionnel ou quelques articles et produits alimentaires sont vendus. Des boutiques, pharmacies, ciné Vidéos, restaurants contribuent aussi aux sources de revenu des ménages. Nous y trouvons également l’élevage des vaches, chèvres, moutons, poules, canards, etc.

2.1.6 SITUATION ENVIRONNEMENTALE

La localité Ntambwa/Tabac Congo présente un climat variable à deux saisons : la saison de pluie et la saison sèche. La température varie entre 15°,17°, et 20°. L’activité agricole est en grande échelle dans cette localité.

19 bornes fontaines ont été construites par la SOLIDARITE, CROIX ROUGE ET AIDES dont 15 sont opérationnelles et 4 autres sont dans un état de délabrement. Des écarts considérables existent entre les nombres des bornes et les ménages, Or la norme prévoit 15 à 20 litres d'eau par personne et par jour. Les latrines sont peu profondes, mal construites d’autres (à ciel ouvert) favorisant ainsi la pollution de l'air, le système d'évacuation des déchets et ordures ménagers n'existe pas, ce qui prédispose à la prolifération des insectes, rongeurs, ainsi favorise la propagation des maladies infectieuses ;

En ce qui concerne l'habitat, les maisons construites en pailles se trouvent sur une grande étendue, un petit nombre des maisons en tôles se trouve et est facilement identifiable, nous trouvons des maisons en mauvais état et des sheeting.

2.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE

2.2.1 Type d’étude

Notre étude est descriptive transversale et s’est déroulée sur une période allant du Janvier au juillet 2019.

2.2.2 Population d’étude

Notre population d'étude est constituée des habitants de la localité Ntambwa ainsi que le personnel du centre de santé Tabac.

2.3 ECHANTILLONNAGE

2.3.1 Taille de l’échantillon

Pour trouver la taille de l’échantillon nous nous sommes servis de la formule

de LYNCH: →         

n=la taille de l’échantillon

N=la population totale qui est égale à 2415 ménages  p=la prévalence estimative de la situation (à mesurer) : 47,8%= taux d'utilisation de service curatif (Bahati M, 2009) q= (1-p) qui veut dire, la prévalence de la population d’étude tirée dans le 100% de la population.

z2=risque d’erreur lié à l’intervalle de confiance et est égal à (1,96)2 d2= précision souhaitée par le chercheur, elle égale à 5%.

 

n

 

2314,727

                               soit 331 ménages à enquêter

2.3.2 Pas de sondage

Concernant l’échantillonnage des ménages, le pas de sondage utilisé est de 7, ce dernier a été obtenu en divisant le total de ménages de localité Tabac Congo sur la taille de l’échantillon, ainsi nous avons  7,296 soit 7 comme pas de sondage. Alors nous avons pris un chiffre entre 1 et 7 qui était 4 et 4 est notre premier ménage (point de départ) de l’enquête, d’autres ménages ont été pris systématiquement en ajoutant le pas de sondage qui est 7.

2.3.4 type d’échantillonnage

Le type d'échantillonnage est probabiliste aléatoire systématique, et la sélection de ménages à enquêter a été effectuée en respectant le pas d’incrémentation.

Le nombre des ménages à enquêter étant égal à 331 nous devons préciser que le questionnaire était adressé principalement au chef de ménage (homme ou femme).  

Dans cette étude nous avons aussi impliqué le personnel du Centre de Santé Tabac Congo, qui est l’une des structures de bases des SSP. Au total 8 personnes composent cette structure et tous ont été enquêtés.

2.4 VARIABLE D’INTERET

Parmi les variables, citons :

-          Age

-          Sexe

-          Etat civil du chef de ménage

-          Niveau d’étude

-          Profession

-          Taille de ménages

-          Difficultés d’accès aux soins

-          Affiliation à une mutuel de santé

-          Mode de payement

-          Revenu mensuel approximatif du ménage

2.5 INDICATEURS A  CALCULER

Taux d’accessibilité financière

2.6 MATERIELS ET TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONEES

2.6.1 Matériels :

 

v  La fiche de recherche nous a permis de descendre sur terrain avec l’autorisation  des autorités académiques approuvées aussi par les autorités locales.

v  Un questionnaire d’enquête était à notre disposition pour faciliter la collecte des données relatives aux objectifs de recherche.

v  Outil informatique nous a permis aussi de  transformer les données en version manuscrites en version électronique en fin de les rendre en dure.

 

2.6.2 Techniques  

 La technique  d’interview  nous a permis de faire un entretien avec les enquêtés afin de collecter les informations dont nous avions besoin.

 La revue documentaire nous a permis de rédiger notre état de la question et à l’aide duquel nous avions ressorti les résultats des autres chercheurs que nous avons comparé aux nôtres.   

2.7 PLAN DE TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNES

La saisie, le traitement et l’analyse des données étaient successivement faits grâce aux logiciels Microsoft Excel, Microsoft Word.

2.8 CRITERE D’INCLUSION ET DE NON INCLUSION

Ont été inclus dans l’étude les chefs ménages habitant la localité Ntambwa ; 

N'ont pas été retenus dans l'étude les chefs ménages absents lors de l’enquête. 2.9 CONSIDERATIONS ETHIQUES.

Nous avons laissé à nos enquêtés tous les droits au refus de répondre aux questions auxquelles ils ne se sentent pas capable de répondre. Nous avons garanti la confidentialité à nos enquêtés en faisant expressément l'omission de noms sur les questionnaires d'enquêtes mais aussi en sollicitant le consentement volontaire de répondants. Nous avons récolté les données dans l'anonymat le plus absolu pour prouver aux enquêtés que les informations fournies reste un secret.

Pour les enquêtés qui ne savaient pas lire et écrire les français ; nous avons traduit ce questionnaire en langue locale le KISWAHILI pour plus de compréhension.

2.10 DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de ce travail, nous nous sommes heurtés aux multiples difficultés telles que :

-  Le manque de numérotation sur les maisons des différents blocs,

-  L'absence des personnes adultes dans le ménage pendant notre enquête,

-  Le refus de quelques-uns de nos enquêtés de répondre à notre questionnaire d'enquête,

-  La réception tardive par quelques prestataires des soins suite aux multiples activités réalisées par ces derniers, ...

CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS

Dans ce chapitre, les résultats sont présentés suivant 2 catégories des enquêtés:

Concerne les ménages

Tableau 1. Répartition des enquêtés selon l’âge 

Tranche d’âge             effectifs                            %

18 à 28 ans

28 à 38 ans

38 à 48 ans

48 ans et plus

206

64

50

11

62,2

19,3

15,1

3,3

Total                             331                               100

Il ressort de ce tableau que 62,2% de chefs de ménages enquêtés se trouvent dans la tranche d’âge de 18 à 28 ans, suivis respectivement de la tranche de 28 à 38 ans (19,3%), de celle de 38-48 ans (15,1%), puis celle de 48 ans et plus avec 3.3%.

Tableau 2. Répartition des enquêtés selon le sexe

 Sexe                            effectifs                          %                               

Masculin                           135                                  40,8

Féminin                          196                                     59,2

Total                             331                               100

Ce tableau nous montre que la plus part de nos enquêtés était du sexe féminin avec 59,2%, tandis que 40,8% sont du sexe masculin.

 

 

 

 

 

 

Tableau 3. Répartition des répondants selon leur état civil

Etat civil                       effectifs                         %                               

Célibataire

Marié

Divorcé

Veufs (ves)

09

311

4

7

2,7

93,9

1,2

2,1

Total                             331                               100

Il se dégage de ce tableau que les mariés étaient majoritaires avec 93,9%. Les célibataires, les veufs et le divorcés viennent respectivement avec une proportion faible de 2.7%, 2.1% et 1.2%.

Tableau 4. Répartition des répondants selon le niveau d'étude

Niveau d’étude             effectifs                          %                                

Universitaire

Secondaire

Primaire

Sans

03

70

149

109

0,9

21,1

45

32,9

Total                             331                               100

Il ressort de ce tableau que 40% de nos enquêtés sont du niveau primaire, ils sont suivis de sans niveau (32.9%), du niveau secondaire (21.1%), puis le niveau universitaire avec 0.9%.

 

 

 

 

 

 

Tableau 5. Taille des ménages des enquêtés

Taille de Ménage           effectifs                         %                               

1-3                                     13                                    3,9

4-6                                     212                                  64

7-9                                     99                                    29,9

10 et plus                          7                                      2,1

Total                            331                               100

Au vu de ce tableau nous constatons que 64% de ménages enquêtés sont composes de 4-6 personnes, ceux dont la taille varie de 7-9 représentent 29,9%, ceux de la taille de 1-3 ont 3.9% et 2.1% sont composés d’au moins 10 personnes.

Tableau 6.Répartition des enquêtés selon la principale source de revenu

Profession                   effectifs                           %                               

Salaire 

Commerce

Agriculture 

Autres

7

3

319

2

2,1

0.9

96,4

0,6

Total                             331                               100

Au vue de ce tableau, nous remarquons que les principales sources de revenu pour les ménages sont l’agriculture (96.4%), le salaire (2.1%), le commerce (0.9%), et 0.6% font les activités connexes.

 

 

 

 

 

Tableau 7.Répartition des enquêtés selon leur revenu mensuel (approximatif)

Revenu  mensuel             effectifs                      %    

Moins de 50.000Fc

50.000Fc – 100.000Fc

100.050Fc- 150.000Fc

150.000Fc - 200.000Fc

200.000Fc et plus

288

31

7

5

0

87

9,4

2,1

1,5

0

Total                               331                             100

Les résultats de ce tableau nous montrent que la grande majorité de nos enquêtés gagnent moins de 50.000Fc le mois, soit 87%, 9.4% gagnent 50.000100.000Fc, d’autres gagnent plus de 100.000Fc mais représentent une proportion très faible, soit 2.1% et 1.5%.

Tableau 8.Répartition des enquêtés selon le délai de la prise de décision de se consulter une foi malade

 

Durée                           effectifs                          %   

1 à 2 jours

3 à 4 jours

5 jours et plus

111

125

95

33,5

37,8

28,7

Total                             331                               100

Le délai de prise de décision pour consulter va de 3-4 jours pour 37.8% de ménages, il est de 1-2 jours chez 33.5% et de 5 jours et plus chez 28.7%.

 

 

 

 

Tableau 9. Répartition des ménages selon les raisons qui les freinent à consulter aussitôt qu’ils tombent malades

 

Manque d’argent Manque de temps maladie bénigne    

Recours à l’automédication

321

0

2

8

97

0

0,6

2,4

Raison                                 effectif                  %

Total                                    331                       100

Au vue de ce tableau nous constatons que la majorité des enquêtés ne consulte pas par manque d’argent, soit 97%.

 

Tableau 10. Répartition des enquêtés selon le premier service de recours en cas de maladie

 

Période                                effectif                          %    

Pharmacie

Chambre de prière

Tradi-praticien

Reste à la maison

Centre de santé

239

4

7

25

56

72,2

1,2

2,1

7,6

16,9

Total                                     331                              100

De ce tableau, la structure de recours pour la plupart c’est la Pharmacie (72,2%), les restes recourent au Centre de santé (16.9%),  chez le tradipraticien ((2.1%), d’autres à la chambre de prière (1.2%).

 

 

 

Tableau 11. Réparation des enquêtés selon qu’ils ont de  dette envers la structure sanitaire

 

Dette                           effectifs                           %    

Oui                                    49                                    14,8

Non                                   282                                  85,2

Total                             331                               100

Ce tableau révèle que 14.8% de ménages sont redevables à la structure.

Tableau 12. Réparation des enquêtés selon le montant de la dette 

 

Montant de la dette        effectifs                      %   

Moins de 50.000Fc

50.000Fc – 100.000Fc

100.050Fc- 150.000Fc

150.000Fc - 200.000Fc

200.000Fc et plus

49

0

0

0

0

100

0

0

0

0

Total                              49                               100

A la lumière de ce tableau nous pouvons dire que la dette des ménages envers la structure chez les redevables n’excède pas 50.000Fc.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tableau 13. Réparation des enquêtés selon la durée de la dette 

 

Durée de la dette         effectifs                         %    

Moins de 1mois

1 à 2mois

3 à 4 mois

5 ou plus

2

47

0

0

4,1

95,9

0

0

Total                            49                                 100

Ce tableau révèle que la  durée maximum de la dette envers la structure va de 1 à 2 mois, soit 95.9% de cas. 

Tableau 14. Réparation des résultats selon l’échéance ou la période de paiement de dette

 

Echéance de paiement         Effectifs                 %    

Moins de 1mois

1 à 2mois

3 à 4 mois

5 ou plus

Apres récolte

2

4

0

0

43

4,1

8,1

0

0

87,8

Total                                     49                         100

Au vue de ce tableau, 87,8% des ménages redevables estiment s’acquitter de leurs dettes après la récolte, 8,1% ont promis qu’ils paieront dans le délai de 2 mois maximum et 4.1% paieront dans moins d’un mois.

Cette figure nous fait voir que 100% de nos enquêtés ne sont pas affiliés à une mutuelle de santé dans toute l’étendue de la localité.

 

Tableau 15. Personne / l’institution à charge des soins du ménage

Prise en charge             effectifs                        %    

Charge personnelle

Mon Employeur

Mutuelle de santé

Autres à préciser

321

0

0

10

97

0

0

3

Total                             331                              100

Au vue de ce tableau nous remarquons que 97% d'enquêtés se prennent en charge eux-mêmes quand ils sont malades.

 

 

 

 

 

Tableau 16. Réparation des enquêtés selon le mode de paiement des soins appliqué dans la structure

Mode de paiement        effectifs                         %    

Paiement direct   

Avance ou caution    

Endettement  

Hypothèque

244

56

25

6

73,7

16,9

7,6

1,8

Total                            331                               100

Il se dégage que le paiement direct constitue le mode de paiement le plus appliqué dans la structure 73,7%.

 

Concerne les prestataires des soins

 

Tableau 17. Répartition des résultats selon l’identification des prestataires des soins au sein de la structure

 

Sexe                           effectifs                            %    

Masculin                           6                                      75

Féminin                             2                                      25

Total                             8                                   100

Il se démarque de ce tableau que parmi les 6 prestataires, 75% sont du sexe masculin et 25% du sexe féminin.

 

 

 

 

 

 

Tableau 18. Répartition des prestataires selon leur  qualification

 

Qualification                effectif                           %

Médecin

Infirmier (e) A1  

Infirmier(e) A2  

Infirmier(e) A3   

Hygiéniste

Clerc D6

AFRE (matrone)

0

4

0

0

2

1

1

0

50

0

0

25

12,5

12 ,5

Total                             8                                   100

Au vous de ce tableau, il convient de dire que 50% du personnel sont des infirmiers A1, suivis des hygiénistes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la lecture de cette figure, nous pouvons dire que paludisme apparait comme la pathologie la plus fréquente, suivie de la pneumonie, de la diarrhée simple, du choléra et d’autres pathologies viennent en dernière  position.

 

Au vue de cette figure nous remarquons qu’au mois de janvier le taux d'utilisation de service curatif était de 30%, il a baissé à 20% en février, il a remonté à 28% au mars, diminué en peu en avril (25%) pour revenir à 30% au mois de mai.

Tableau No 19. Les raisons de faible de taux d’utilisation de service

 

Raison                                            effectifs                  %   

La disponibilité de médicament

La compétence du personnel

Disponibilité du matériel médical

Moyen financier

7

1

0

0

87,5

12,5

0

0

Total                                               8                            100

Ce tableau nous renseigne que les raisons du taux faible sont respectivement l’indisponibilité des médicaments (87,5%) et l’incompétence du personnel (12.5%).

Tableau 20. De la prise en charge des indigents par la structure

 

Prise en charge            effectifs                          %   

Oui                                    1                                      12,5

Non                                   7                                      87,5

Total                             8                                   100

Les résultats de ce tableau montrent que la structure ne prend pas en charge les indigents, soit 87.5%.

Tableau No 21. L’appui extérieur 

 

 Appui extérieur           effectifs                          %   

Oui                                    7                                      87,5

Non                                   1                                      12,5

Total                             8                                  100

A la lumière de ce tableau, nous pouvons dire que le CS Tabac Congo ne bénéficie d’aucun appui extérieur, soit 87.5%.

 

Tableau No 22. Système de tarification à la structure

 

Système de tarification                           effectifs                  %    

Gratuité des soins

Totalité des frais à charge du malade

Partage des couts   

Paiement forfaitaire 

Autres à préciser

0

6

2

0

0

0

75

25

0

0

Total                                                          8                         100

Au vu de ce tableau, nous constatons que le système de tarification utilisé au centre de santé Tabac Congo c’est le paiement de la totalité des frais (75%) et le partage de cout (25%.)

Tableau No 23. Le type de recouvrement au CS Tabac Congo

 

Recouvrement             effectifs                          %   

Avance ou caution

Paiement direct

Endettement

Paiement en nature

Hypothèque

0

7

1

0

0

0

87,5

12,5

0

0

Total                             8                                   100

Dans ce tableau nous remarquons que le type de recouvrement appliqué c’est le paiement direct (87,5%) ou par endettement (12.5%)

 

 

 

 

Tableau No 24. Répartition des résultats selon la valeur

des dettes

 

Valeur des dettes             effectifs                      %   

Moins de 50.000Fc

50.000Fc – 100.000Fc

100.050Fc- 150.000Fc

150.000Fc - 200.000Fc

200.000Fc et plus

8

0

0

0

0

100

0

0

0

0

Total                                8                                100

 Ce tableau nous renseigne que la valeur de la dette des ménages envers la structure ne dépasse pas 50.000Fc selon le 100% de cas.

 

Tableau 25. Répartition des résultats selon la procédure de recouvrement des dettes

 

Recouvrement des dettes                       effectifs                   %   

Relais communautaires

IT et ses agents

Ils s'acquittent dès qu'ils trouvent l'argent

Ils s'acquittent au moment de la récolte

0

0

5

3

0

0

62,5

37,5

Total                                                        8                            100

Il sied de constater dans ce tableau que les ménages s’acquittent dès lors qu’ils trouvent l’argent soit, 62.5% de cas ; d’autres s’acquittent au moment de récolte et représentent 37,5%.

 

 

 

Tableau 26. Répartition des résultats selon les raisons des dettes irrécouvrables 

 

Raison de dette irrécouvrable        effectifs                    %   

Perte de l'adresse du redevable

Mort du redevable

Impossibilité à s’acquitter

Autres à préciser

0

0

8

0

0

0

100

0

Total                                              8                              100

Il s’avère que l'impossibilité à s'acquitter qui constitue la raison des dettes irrécouvrables, soit 100% de cas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CHAPITRE IV. DISCUSSION DES RESULTATS

Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

Rappelant l’objectif majeur de ce travail qui est d'évaluer l'accessibilité financière des ménages de la localité NTAMBWA aux soins de santé, ceci pouvant nous conduire à de discussion de résultats :

Dans le tableau No 1, la majorité de chefs de ménages se trouve dans la tranche d'âge comprise entre 18 et 28 ans soit, 62,2%.

Selon la répartition démographique, les personnes dont l'âge est compris entre 15 à 64 ans sont considérées comme les plus économiquement actives. Par conséquent les chefs de ménages de la même tranche d'âge n'ayant pas d'emploi rémunéré ou autre source de revenu ont un obstacle pour accéder financièrement aux soins de santé (J, MUZIGE, 2010).

Les chefs de ménages de sexe féminin ayant répondu aux questionnaires représentent 59,2% des cas (le tableau No 2). Dans le tableau No 3, les mariés sont plus représentés que les autres catégories des personnes, soit 93,9% de cas. Ceci vient confirmer la théorie de J. MUZIGE qui considère le ménage dont la femme est chef, comme ménage vulnérable, et dans les cas normaux c'est l'homme qui est le chef de ménage.

Dans notre étude, la taille de ménage composée de 4 à 6 personnes est majoritaire, soit 64% de cas. Ce résultat est proche à celui trouvé par ASRAMES dans son enquête socio-économique réalisée en 2003 et en 2005 au Nord Kivu, dont la taille de ménage variait entre 5 et 6. (Tableau No 5). Cette taille est aussi très proche du chiffre national de notre pays la RDC, qui est estimé à 5,3 personnes par ménage (PNUD, 2009).

En revanche Masasu B.F, avait trouvé que la taille moyenne des ménages était de 6 personnes à Kinshasa en 2005 dans son étude portant sur la problématique des couts des soins dans des hôpitaux publics, cas de l'hôpital Provincial Général de Référence de Kinshasa.

D’après le Document de Stratégie de la Croissance et de Réduction

de la Pauvreté (DSCRP) qui met en relation la taille du ménage et la pauvreté, il s’avère que les ménages dont la taille est de 10 membres et plus sont les plus pauvres (plus de 80% d'incidence). Et pour les ménages en dessous de 10 membres, l'incidence de la pauvreté diminue sensiblement pour atteindre 44% des pauvres, en parlant des ménages composés de trois membres.

Pour notre part, la taille de ménage et le revenu du ménage influence négativement l'accessibilité aux soins car elle augmente le nombre des personnes en charge.

Le tableau No 6, montre que la majorité du ménage vit de l’agriculture qui est la principale source de revenu de ménages dans notre milieu d’étude, soit 96,4% des cas. Ils sont suivis des fonctionnaires de l'Etat avec une faible proportion de 2,1%. Comparativement à l’étude de Junior Kana Kiwe (2011), il s'est avéré qu'il y ait une forte probabilité que le manque d'argent ou le faible revenu du ménage………... Dans notre milieu d’étude les activités génératrices de revenu ou l’agriculture à elle seule supporte difficilement les couts de soins de ménages surtout dans cette structure du premier échelon et celle du deuxième échelon en particulier.

Le tableau No 7 montre que le revenu mensuel de ménages est encore bas, la majorité gagne moins de 50.000Fc le mois. De ce fait, nous pouvons déduire que la moyenne par jour et par personne est de plus ou moins 238 Fc, ceci étant inférieur à 1$, nous pouvons comprendre que les congolais résidant dans notre cadre d’étude  vivent en dessous d’un dollars le jour ceci ne les permet pas à accéder aux soins de santé.

Au Nord Kivu la population continue de vivre dans des conditions difficiles loin en dessous du seuil de pauvreté bien que le revenu moyen par jour par personne soit passé de 0,16$ (en 2003) à 0,33 en 2005 (NOVIB et IPS). Ceci est loin du seuil de pauvreté de la Banque Mondiale qui est de 1$/jour/personne. Avec cette situation précaire et comme dit plus haut que la santé a un cout, les ménages ne peuvent pas facilement accéder financièrement aux soins de santé de qualité.

Selon MSF/Burundi, dans le système de recouvrement des couts, 36,2% de malades considèrent leur état de santé « peu grave et ne consultent pas par manque d'argent (pour 58,7% d'entre eux) (MSF/Burundi, 2004). La majorité de ménages de la localité Ntambwa observe un délai de 3 à 4 jours avant d'amener un membre de la famille dans une structure sanitaire et dont les proportions sont de 37,8% (Tableaux No 8 et 9. Nos résultats ne s’éloignent pas de ceux de MSF, car dans la plus part de cas, ce délai est dû au manque de moyen financier au moment où l'on est tombé malade, il faudra attendre 3 ou 4 jours voir même plus pour chercher et trouver de l'argent et ainsi amener le malade dans une structure sanitaire. Quand les malades ont tendance à attendre trop longtemps avant de se rendre à la consultation, ceci peut aggraver leur situation sanitaire.

Dans les tableaux No 10 ; 72,2% de cas se rendent d'abord dans une pharmacie pour y acheter des médicaments avant d'amener le malade au centre de santé. Pour notre étude, la raison principale de cette situation étant l'indisponibilité de moyen financier ; ces chiffres sont inférieurs à ceux trouvés par Asrames en 2005, qui a constaté que les malades se font soigner au centre de santé dans 42% et recouraient à la pharmacie dans 28% des cas  (NOVIB et IPS/Nord Kivu)

Au Burundi, selon l'enquête menée par MSF Belgique de novembre 2003 au janvier 2004 sur les soins des personnes vulnérables, plus de 17% de la population ne se rend pas à une simple consultation, principalement pour des raisons financières (82% de ces malades ne consultent pas par manque d'argent).

Selon la Banque Mondiale, les pauvres recourent à l'automédication plus que les riches. En outre, acheter un médicament à la pharmacie réduirait le cout de frais que devrait payer le ménage une fois arrivé dans une structure sanitaire.

Les tableaux No 11, 12, 13, et 14 concernant la dette envers la structure sanitaire, 85,2% des ménages n'en ont pas. Ceux qui en ont, représentent 4.8% et estiment qu’elle s’élève en environ 50.000Fc pour la majorité, soit 100% des cas, dont la durée d'acquisition est de moins d'un mois dans 98,8% des cas. La majorité de ménages qui ont une dette estime pouvoir s’acquitter après la récolte, dont la proportion est de 89,4% des cas.

Pour montrer l'influence des difficultés financières (précarité financière) liée aux contraintes budgétaires des populations, le DSCRP montrent que les études ponctuelles réalisées principalement au Sud Kivu, 24% de patients ont vendu leurs biens et 18% se sont endettés pour faire face au cout des soins de santé. Aussi, dans le Maniema, 30% de patients ont vendu leurs biens et 15% se sont endettés pour faire face au cout des soins de santé. Ainsi nous pouvons dire que les ménages préfèrent plus l'auto prescription ou l'auto médication que s'endetter dans les structures sanitaires.

Dans la figure 1 et le tableau No 15, parmi les 331 ménages enquêtés, aucun de nos ménages enquêtés n’est pas affilié à la mutualité de santé, les ménages se prennent en charge eux-mêmes à 100% quand ils sont malades. Selon K. Karafuli, la population est sous informée en matière des mutuelles de santé : 32,4% seulement ont déjà entendu parler des mutuelles de santé. La proportion de ceux qui veulent adhérer est de 87,7% enquêtés. D’autres part Lambert Matuku affirme que les mutuelles de santé font partie de la politique officielle de la RDC, car elles offrent aux populations, même les plus diminues, l’accès aux soins de santé de base (LAMBERT M, 2012). Pour notre part cette situation n’est pas observée, car les données de notre enquête montrent qu’il n’y a pas de mutuelle de santé dans notre cadre d’étude.

Au Rwanda, ...la moyenne nationale du taux d'utilisation des services curatifs est tombée à 0,3 consultation par an ; les taux annualisés des consultations dans la plupart des MS atteignent 1 à 1,3 consultations par an. Ainsi donc, chaque membre mutualiste, grâce aux MS est à même de fréquenter son CS de premier contact. Bien entendu, les mutuelles de santé augmentent la fréquentation de la population aux structures sanitaires, montrent un grand potentiel à améliorer l'accessibilité financière aux soins mais il faudrait une sensibilisation dans notre partie d’étude ou la population reste encore ignorante en la matière.

Le tableau No 16 montre que le mode de paiement principal appliqué

à la structure sanitaire est le « paiement direct » avec une proportion de 73,7% de cas et de 87,5% comme le confirme encore dans la structure de santé enquêtée selon le tableau No 24.

Charles E. PHELPS note que, comme pour tout autre bien économique, la demande des soins médicaux, dépend des revenus. Des revenus plus importants créent une demande des soins plus importante.

Le ménage qui ne dispose pas d'argent liquide est obligé de retarder son recours à la structure de santé ou d'opter pour des alternatives plus accessibles mais de moindre qualité.

Le tableau No 17 montre que dans 75% de cas, les prestataires des soins enquêtés sont de sexe masculin. La parité en vigueur, dans notre pays la RDC cela n'a pas été respectée dans ce domaine.

Dans le tableau No 18, la moitié partie des prestataires des soins ont la formation supérieure du niveau A1 dans 50% de cas.

Selon la ZS de Goma, les prestataires de soins de ce niveau de formation constituent la proportion de 58,6%.

Le taux mensuel d'utilisation du curatif dans notre structure sanitaire enquêtée a varié approximativement entre 30%, 20% ; 28% ; 25% et 30% du janvier au juin de l’année en cours. Ceci nous montre la faible utilisation des services de santé par la population de notre milieu d'étude. (Figure III). Par comparaison avec les dernières estimations par le ministère du plan et de la reconstruction, en collaboration avec le ministère de la santé de la République Démocratique du Congo qui rendent compte d'un taux d'accès aux soins de près 37%, ce taux est si faible que le gouvernement s'en préoccupe au plus haut point (DCSRP, 2005).

Selon la déclaration de l'0MS, (il faudrait que chaque habitant de la planète, à tout moment puisse bénéficier d'un système de soins accessible, aussi performant que possible, qui lui assure d'être soigné sans discrimination de richesse, d'âge, de sexe, de nationalité, de religion… (Http : www.who.int.fr ). En revanche, les malades préfèrent aller se faire soigner là où ils auront les médicaments prescrits sans leurs donner une ordonnance à chercher ailleurs.

Dans les tableaux No 20, 21 et 22, nous remarquons que la structure ne prend pas en charge les indigents, soit 87.5%. Comme la structure fonctionne avec le système d'autofinancement, parfois appuyées extérieurement en médicaments dans 87,5%, appliquant le système de totalité des frais à charge du malade aux couts de soins dans 75%, ils se trouvent ainsi dans une situation telle que, prendre en charge un indigent devient une chose pas facile.

Selon le Ministère du plan et de reconstruction de la RDC, la plupart des gouvernements a décrété la gratuité des soins pour les plus pauvres. En l'absence de mécanisme de compensation pour le prestataire, les résultats de cette politique d'exemption ont été décevants. Souffrant déjà d'un sousfinancement, les structures de santé ne peuvent se permettre d'octroyer trop d'exemptions (Mini santé, 2004)

Bien que la structure applique le système de paiement direct, elle accorde toujours de dettes aux malades. Dans les tableaux No 23 et 24, la valeur de dettes est approximativement de 50.000Fc dans chacun de cas, soit 100%. 

Dans les tableaux No 25 et 26, 62.5% seulement des redevables

viennent s'acquitter volontairement dès qu'ils trouvent l'argent ; la structure a par ailleurs enregistré les dettes irrécouvrable et la raison principale du non recouvrement était l'impossibilité financière de la part des redevables. Un ménage ayant une dette envers une structure de santé ne pourrait pas revenir pour les soins tant qu’il n'a pas encore réglé sa dette antérieure entrainant ainsi l'inaccessibilité financière aux soins. C’est ainsi qu’au Burundi, plus de 17% de la population ne se sont pas rendus à une simple consultation, principalement pour des raisons financières 82% de ces malades ne consultent pas par manque d'argent (MSF/Burundi, 2004).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CONCLUSION 

 

  Notre recherche avait porté sur la «problématique de l’accessibilité financière des ménages aux soins de santé primaires dans le milieu rural, Cas de la localité Ntambwa  » la réflexion repose sur l'adoption solennelle de l'approche des Soins de Santé Primaires et l'objectif de santé pour tous d'ici l'an 2000 ayant marqué la volonté des pays du monde d'universaliser l'accès aux soins et services de santé. A ce jour, nous sommes en train d'assister dans certaines structures de santé surtout celles des milieux ruraux ou nous observons une faible fréquentation de service de santé, nous nous sommes préoccupés de la localité Ntambwa se trouvant dans l’aire de santé Tabac à 18 km de la ville de Kalemie sur l’axe Kabimba.

  Notre travail se fixe comme objectif général : d'évaluer l'accessibilité financière des ménages de la localité Ntambwa aux soins de santé.

 Spécifiquement ce travail consisté à :  

Ø  Identifier les principales sources de revenu des ménages.

Ø  Déterminer les revenus moyens par ménage.

Ø  Déterminer les causes possibles d'inaccessibilité aux soins de santé par les ménages de la localité Ntambwa

Ø  Déterminer les taux des maladies les plus fréquentes.

Nous avons mené une étude descriptive transversale dans la localité Ntambwa en optant pour un échantillonnage « probabiliste aléatoire systématique  » Apres collecte des données, nous sommes aboutis aux résultats ci-dessous :

      La principale source de revenu du ménage est l’agriculture.

      La population vit d’une moyenne par jour et par personne de plus ou moins 238Fc, ceci étant inférieur à 1$.

      La demande des soins par les ménages est élastique, les malades font  d'abord le recours à la pharmacie avant d'aller à la structure sanitaire.

      Certains ménages se retrouvent avec une dette envers la structure

      Tous les ménages sans exception ne sont pas affiliés à une mutuelle de santé.

      les manque de moyen est l’élément majeur d’inaccessibilité aux soins de santé par le ménage de notre cadre d’étude.

      Le paludisme apparait comme la pathologie la plus fréquente, suivie de la pneumonie, de la diarrhée simple, du choléra et d’autres pathologies viennent en dernier rang. 

 

 

 

SUGGESTIONS

A la lumière de résultats et de conclusions de cette étude évoqués cidessus, nous avons formulé les recommandations suivantes afin d'améliorer l'accessibilité financière aux soins de la population dans notre milieu d’étude: A) Au Gouvernement Congolais :

      De revoir à la hausse le montant du budget alloué au secteur santé pour couvrir les besoins de ce grand pays;

      De subventionner les structures sanitaires pour relancer leur fonctionnement;

      De créer de l'emploi pour sa population afin que celle-ci se prenne en charge 

      De payer le salaire du personnel médical en particulier et tous les fonctionnaires de l’état en général ; bref améliorer les conditions socio-économiques de la population ;

      D'instaurer et financer l'implantation des mutuelles de santé dans la politique sanitaire ;

b)  Aux Autorités sanitaires:

      D'encourager en cas d'implantation les associations de développement dans la création des mutuelles de santé ;

      De sensibiliser la population afin d'adhérer aux mutuelles de santé en cas de leur création.

      D’instaurer la politique de la zone de santé de Bwamanda dans la province de l’équateur en RDC.

      De disponibiliser les médecins permanents propre à la structure 

c)   Aux prestataires médicaux-sanitaires :

o   D'utiliser les ressources mises à leur disposition pour améliorer la qualité des services des soins ;

d)  A l a population :

o   De créer des associations de développement communautaire pour s'entraider dans la prise en charge médicale des familles malades.

 

 

 

 

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

  

o   AMINA KEREN MASUDI  Problématique de l'accessibilité aux soins de santé primaires en milieu urbanorural par  Institut supérieur des techniques médicales I.S.T.M. /Goma   Graduat 2012

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Des services pour les pauvres », 2004 o BUSISE spécial 2010 DPS NK o CilundikaMulenga Philippe et al. The Pan African Medical Journal - ISSN 1937-8688.Facteurs déterminants la faible utilisation par le ménage du service curatif dans la zone de santé de Pweto, province du Katanga, RDC 2013

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Correspondances, Kinshasa 2011 o KABYLA ILUNGA Benjamin, Professeur de l’université de

Lubumbashi cours de l’économie de la santé 2019  o KANAN OLIVIER, l'accès aux SSP, ULPGL GOMA, mémoire en SAPU

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o   Masasu B. F. Problématique des couts des soins dans des hôpitaux publics, cas de l'hôpital Provincial général de référence de Kinshasa. Inédit, 2005 o MINISANTE RDC : Plan directeur de développement sanitaire 2002 -

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2004 o Ministère du Plan et de la Reconstruction, Document des Stratégies de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP), Kinshasa, février 2006.

o   MWABUG, WANG'OMBE JK, KIMANI VN: Health service pricing reforms and health care demand in Kenya. » Paper presented at the 4th annual meeting of the IHPP in Nyon , Switzerland. 1991

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o   NOVOIB et IPS/Nord Kivu. Enquête socio-économique et d'accessibilité aux soins dans la Province du Nord-Kivu. Réalisée par CIF-Santé. 2005. Google Scholar o OGER MULANGE, et all Evaluation de l’accessibilité financière aux soins dans le district sanitaire du Tanganyika : cas de la zone de sante de Kiambi

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12 o RAPPORT DPS Nord Kivu sur l'évaluation des OMD au Nord Kivu 2009 o U.N Nations unies déclaration universelle de droit de l'homme art.2.1946

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o   www.radiookapi.net, 2010 ; publication sur l’accessibilité de soins de santé en RDC, consultée le 28/03/2019 à 14H50’

 

 

ANNEXES

 

ECOLE DE SANTE PUBLIQUE

 

 

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX CHEFS DE MENAGES

         

Madame, Mademoiselle, Monsieur Bonjour !!!

 

Je m’appelle Sadiki Fataki Antoine étudiant de l’université de Kalemie en L2 GIS, ce dans le cadre de notre travail de mémoire de licence portant sur la problématique de l’accessibilité financière des ménages aux soins de santé primaires dans le milieu rural, cas de tabac Congo, nous sollicitons votre contribution en répondant à ce questionnaire. Nous vous garantissons l'anonymat et la confidentialité dans l'analyse et l'interprétation des informations que vous allez nous fournir et vous rassurons qu'elles ne serviront qu'à des fins scientifiques.

Nous vous prions de bien vouloir cocher, en cercler (la) les réponses ou compléter les

pointillés (.....)

§  Age du Chef de ménage : a) 18 a 28 ans  b) 28 a 38 ans c) 38 a 48 ans        d) 48ans et plus

§  Sexe du Chef de ménage : a) Masculin  b) Féminin

§  Etat civil du Chef de ménage : a) Célibataire  b) Marie  c) Divorcé                     

 

SECTI0N I : QUESTI0NS RELATIVES AUX S0URCES DE REVENU

 

Q1. Quelle est la taille de votre ménage ?

a) 2-4 personnes b) 5-6 personnes : c) 7-8 personnes d) 9-10 personnes             e) Plus de 10 personnes 

Q2. Quelle est votre profession ?

a) Fonctionnaire b) Commerce c) Liberal d) Cultivateur e) Eleveur 

Q3. Combien de revenu gagnez-vous par mois ?

a) moins de 50.000Fc b) 50.000Fc a 100.000Fc

c) 100.050Fc a 200.000Fc d) plus de 200.000Fc 

 

SECTI0N II. QUESTI0NS RELATIVES A L'ELASTICITE DE LA DEMANDE DE S0INS PAR LES MENAGES AVANT DE SE RENDRE DANS UNE STRUCTURE

DE SANTE

 

Q.4. Y a-t-il une période entre la maladie et la décision d'aller dans une structure sanitaire ?

a) 0ui   b) Non   c) Je ne sais pas

 

Q. 5. Si oui, le délai est de combien de jour ?

a) 1 -2 jours b) 3-4 jours  c) 5 jours et plus  d) Je ne sais pas : Q.6. Quelle est la raison de ce délai ?

a) Manque de moyen financier  b) Manque de temps  c) La non gravité (bénignité) de la maladie : d) Recours à ma petite pharmacie  e) Autres à préciser………..

Q.7. Si un membre de la famille est malade, ou se rend-t-il d'abord ?

a) Directement dans une structure sanitaire  b) A la pharmacie c) Dans une chambre de prière d) Chez les tradi-praticiens  e) Il reste à la maison : Q.B. Quelle est la raison de cette situation ?

a) indisponibilité de moyen financier e b) Manque de temps  c) Manque de moyen de transport  d) Autres à préciser…………

 

S ECTI0N III. QUESTI0NS RELATIVES A LA DETTE DES MENAGES ENVERS LA STRUCTURE SANITAIR E :

 

Q.9. La famille a-t-elle une dette envers une structure sanitaire ? 

a) 0ui   b)  Non  c) Je ne sais pas

Q.10. si oui Quel est le montant de cette dette ?

a) moins de 50.000Fc b) 50.000Fc a 100.000Fc   c) 100.050Fc a 200.000Fc d) plus de 200.000Fc

Q.11. La dette dure de combien de temps ?

a) Moins de 1mois b) 1 a 3mois c) 4 a 6 mois d)  7 mois à 1 année e) Plus d'une année        f)  Je ne sais pas

Q.12. Quand est-ce que vous comptez payer cette dette ?

a) Dans moins d'un mois b)  Entre 1 et 3 mois c) Entre 4 mois et 1 année                d) Apres récolte  e) Je ne sais pas

 

SECTI0N IV. QUESTI0NS RELATIVES A L'AFFILIATI0N A UNE MUTUELLE DE SANTE

 

Q.13. La famille est-elle affiliée à une mutuelle de santé ?

a) 0ui  b) non  c) Je ne sais pas

Q.14. Qui prend en charge les soins de votre famille ?

a) Charge personnelle b) Mon Employeur c) Mutuelle de sante                  

d) Autres à préciser…………………..

 

SECTI0N V. QUESTI0NS RELATIVES A LA STRUCTURE DE SANTE

 

Q.15. Quel est le mode de paiement des soins appliqué dans les structures de Santé ou vous vous faites soigner ?

a) Paiement direct  b) Avance ou caution c) Endettement    d) Hypothèque     e) Autres à préciser……………….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

UNIVERSITE DE KALEMIE ECOLE DE SANTE PUBLIQUE

 

QUESTIONNAIRE ADRESSE AUX PRESTATAIRES MEDICO-SANITAIRES

 

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

 

Je m’appelle Sadiki Fataki Antoine étudiant de l’université de Kalemie en L2 GIS, ce dans le cadre de notre travail de mémoire de licence portant sur la  problématique de l’accessibilité financière des ménages aux soins de santé primaires dans le milieu rural, cas de tabac Congo, nous sollicitons votre contribution en répondant à ce questionnaire. Nous vous garantissons l'anonymat et la confidentialité dans l'analyse et l'interprétation des informations que vous allez nous fournir et vous rassurons qu'elles ne serviront qu'à des fins scientifiques.

Nous vous prions de bien vouloir cocher, en cercler (la) les réponses ou compléter les pointillés (.....)

1.  Sexe : a) Masculin b) Féminin

2.  Qualification : a) Médecin b) Infirmier (e) A1  c) Infirmier(e) A2  d) Infirmier(e) A3            e)  Autres à présider………….

3.  Quelle maladie qui est plus fréquentée dans votre structure ? 

a) Malaria b) Fièvre Typhoïde c) Cholera  d) Autres à préciser………………

4. Quel est le taux d'utilisation de curatif dans votre structure ?

a) 10-20%  d) 61-80%  b) 21-40% : e) 81-100% c) 41-60%

5. Selon vous ces chiffres sont influencés par

a) La disponibilité des médicaments  b) La compétence du personnel               

c) La disponibilité du matériel médical  d) Le moyen financier                   e) Autres à préciser………..

6.  Prenez-vous en charge des indigents dans votre structure de sante ? a) 0ui  b) Non

7.  Avez-vous un appui extérieur

a) 0ui  b) Non  8. Si oui, en quoi ?

a) Salaire de l'Etat  b) Prime des Partenaires       

c) Appui en fournitures et médicaments  d) Autres à préciser…………………..

9. Quel est le système de tarification appliqué dans votre structure ?

a) Gratuité des soins b) Totalité des frais a la charge du malade

c) Partage des couts d) Paiement forfaitaire e) Autres à préciser 

10. Quel type de recouvrement appliquez-vous dans votre structure ?

a) Paiement direct b) Paiement en nature c) Hypothèque d) Avance ou caution

e) Endettement  f) Autres à préciser…………

11. Quelle est la valeur de dettes de votre structure ?

a) moins de 50.000Fc b) 50.000Fc a 100.000Fc  c) 100.050Fc a 200.000Fc d) plus de 200.000Fc        

12. Quelle est le montant recouvré le mois précédent ?

a) 0-10% de la totalité de dettes b) 11-20% de la totalité de dettes 

c) 21-30% de la totalité de dettes d) 31-40% de la totalité de dettes :

e) 41-50% de la totalité de dettes f) >50% de la totalité de dettes :

13. Comment procédez-vous pour recouvrer les dettes ?

a) A l'aide des relais communautaires b) Par l'IT et autres agents aux adresses des redevables c) Ils s'acquittent dès qu'ils trouvent l'argent d) Ils s'acquittent au moment de la récolte e) Autres à préciser…………….

14. Quel est le montant de crédit irrécouvrable dans votre structure ?

a) 0-10% de la totalité de dettes b) 11-20% de la totalité de dettes :

c) 21-30% de la totalité de dettes d) 31-40% de la totalité de dettes :

e) 41-50 de la totalité de dettes f) >50% de la totalité de dettes :

15. Quelles en sont les raisons ?

a)`Perte de l'adresse du redevable  b) Mort du redevable

c)   Impossibilité d'acquittement du redevable :

d)  Autres à préciser…………….

              

TABLE DES MATIERES

 

EPIGRAPHE………………………………………………………………………….....I

IN MEMORIUM………………………………………….….…………………………II

DEDICACE…………………….………………………………………………………III

REMERCIEMENTS.………………………………………………………………….IV ABREVIATIONS ET CRONYMES…………………………………………..........VI

RESUME……………………………………………………………………………..VII

INTRODUCTION ...................................................................................10

ETAT DE LA QUESTION .......................................................................10

PROBLEMATIQUE ................................................................................13

LES OBJECTIFS DE LA RECHERCHE..................................................................... 9

CHOIX ET INTERET DU SUJET............................................................................. 18

DELIMITATION DU SUJET.................................................................................... 18

SUBDIVISION DU TRAVAIL................................................................................... 19

Ière PARTIE............................................................................................................ 20

 

CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’ACCESSIBILITE FINANCIERE AUX SOINS

DE SANTE PRIMAIRE ...........................................................................12

IIème PARTIE CONSIDERATIONS PRATIQUES .....................................21

CHAPITRE III. MATERIELS ET METHODES ..........................................22

III.1 PRESENTATION DU MILIUE D’ETUDE ..........................................22

III.1.2 Historique de la localité Ntambwa/Tabac Congo .........................22

III.1.3 Situation démographique ...........................................................22

III.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE ..................................................24

III.2.1 Type d’étude ...............................................................................24

III.2.2 Population d’étude .....................................................................24

III.3 ECHANTILLONNAGE .....................................................................24

III.3.1 Taille de l’échantillon ..................................................................24

III.3.2 Pas de sondage ...........................................................................33

2.3.4 Type d'échantillonnage……………………………………………………25

III.4 VARIABLE D’INTERET ...................................................................25

III.5 INDICATEURS A  CALCULER ........................................................34

III.6 MATERIELS ET TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONEES ........25 III.6.1 Matériels : ..................................................................................25

III.6.2 Techniques .................................................................................35

2.10 Difficultés rencontrées……………………………………………….………26

CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS .................................27

Tableau 1. Répartition des enquêtés selon l’âge du chef de ménage. ......27

Tableau 2. Répartition des enquêtés selon le sexe .................................27

Tableau 3. Répartition desrépondants selon leur état civil ....................27

Tableau 4. Répartition des répondants selon le niveau d'étude .............28

Tableau 5. Répartition des enquêtés selon la taille des ménages ...........28

Tableau 6. Répartition des enquêtés selon la principale source de revenu28

Tableau 7. Répartition des enquêtés selon leur revenu mensuel (approximatif)

 ............................................................................................................29

Tableau 8. Répartition des enquêtés selon le délai de la prise de décision de se

consulter une foi malade ......................................................................29

Tableau 9. Répartition des résultats selon les raisons avancées pour justifier cette situation29

Tableau 10. Répartition des résultats selon le lieu où les malades se rendent

pour la première fois ............................................................................30

Tableau 11. Réparation des résultats selon le ménage a une dette envers la

structure sanitaire ...............................................................................30

Tableau 14. Réparation des résultats selon l’échéance de paiement ......31

Figure I. répartition des enquêtés selon l’affiliation à une mutuelle .Error!

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Tableau 15. Répartition des enquêtés selon la prise en charge des soins du

ménage ................................................................................................32

Tableau 16. Réparation des enquêtés selon le mode de paiement des soins

appliqué dans la structure....................................................................32

Tableau 17. Répartition des résultats selon l’identification des prestataires des soins au sein de la structure ................................................................32

Tableau 18. Situation des résultats selon la qualification des prestataires

médicaux sanitaires .............................................................................33 FIGURE II. Dee la  fréquence des maladies dans le milieu .....................34

Tableau No 19. Répartition des résultats selon la raison de ce faible taux

D’utilisation .........................................................................................35

Tableau 20. Répartition des résultats selon la prise en charge des indigents

par la structure ....................................................................................35 Tableau No 21. Répartition des résultats selon l’appui extérieur ...........35 Tableau No 22. système de tarification à la structure ............................36

Tableau No 23. Répartition des résultats selon le type de recouvrement 36

Tableau No 24. Répartition des résultats selon la valeur des dettes .......36

Tableau 25.  Répartition des résultats selon la procédure de recouvrement des

dettes ...................................................................................................49

Tableau 26. Répartition des résultats selon les dettes irrécouvrables en raison 

raisons de cette situation .....................................................................37 CHAPITRE IV DISCUSSION DES RESULTATS ......................................38

CONCLUSION ......................................................................................43

SUGGESTIONS ....................................................................................44

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE……………………………………….…....45

ANNEXES.............................................................................................47

TABLE DE MATIERES……………………………………………..……………….51

 

 

 

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