La République Démocratique du Congo traverse une crise multiforme et multisectorielle à la suite des désordres nés d’une longue transition politique conflictuelle qui a privé le pays de la coopération structurelle pendant plus d’une décennie. Les événements de triste mémoire, notamment les pillages de 1991 et 1993 ont détruit une partie du capital productif du pays. La guerre d’agression qu’a connue le pays a accentué la crise et menacé le pays de partition.
Cette situation a amplifié non seulement l’instabilité institutionnelle, mais aussi la dégradation des conditions de vie de la population. La situation économique de la RDC de 1990 à 2001 à été marquée par un déséquilibre profond de la balance de paiement avec des soldes négatifs chroniques accélérant la dépréciation de la monnaie nationale par rapport aux principales devises. L’amenuisement des recettes de l’Etat, le déficit chronique de finances publiques, la pénurie de devise, la baisse de niveau de l’épargne, la baisse des investissements, la contraction de l’offre.
Cette situation de crise a influé négativement sur le cadre de vie, la promotion des secteurs sociaux et du bien-être de la population. Cela a produit comme conséquences de nombreux problèmes préoccupants principalement l’aggravation de la pauvreté, le chômage et toutes ses cohortes d’effets pervers, la disparition progressive de la protection sociale. Actuellement la vie internationale se présente comme un réseau de relations internationales à très large échelles, la solidarité internationale prônée par la communauté internationale se matérialise le plus souvent soit par les contacts institutionnels, soit par les rapports interétatiques, soit encore par les rapports entretenu par des organisations universelles, régionales ou sous régionales. La RDC, ce grand pays aux dimensions continentales pourvu des richesses incommensurables vit un paradoxe sans précédent : la population congolaise se trouve dans une pauvreté sans limite alors qu’elle est située dans un territoire immensément riche