Dès 1924, dans le cadre de la Société des Nations (SDN), la déclaration de Genève a posé à cet effet un certain nombre de principes. Après la deuxième guerre mondiale, le mouvement a repris avec la création du Fond International de Secours à l'enfance, adoptée par l'Assemblée Générale de Nations Unies le 20 Novembre 1989 . Mais cette recherche de protection de l'enfant ne s'est pas appliquée universellement. C'est ainsi qu'en 1978, le gouvernement polonais prit l'initiative de présenter à l'Assemblée Générale des Nations Unies un projet de convention en hommage à ses millions d'enfants morts pendant la seconde guerre mondiale.
Notons cependant que la Convention relative aux droits de l'enfant fut adoptée par l'Assemblée Générale des Nations Unies. Elle est le premier instrument juridique international en matière de droits de l'homme qui puisse connaître une ratification quasi universelle Au fait, ladite convention a été ouverte à la signature des Etats en Janvier 1990, et a connu la participation de 191 Etats, parmi lesquels figurait la République Démocratique du Congo (RDC). Cela témoigne l'intérêt accordé par la communauté internationale à la promotion et à la protection des droits de l'enfant Il s'avère impérieux à l'heure actuelle, et vu le degré d'importance de la question en République Démocratique du Congo, de s'atteler à une gestion réelle en faveur des enfants, surtout que, de par le constat fait, le secours destiné à la protection de droits de l'enfant ne représente substantiellement rien par rapport aux besoins réels des intéressées.
A titre d'illustration, s'il faut considérer les conditions de vie, particulièrement en ce qui concerne l'alimentation et la scolarisation des enfants de la rue et ceux recrutés dans certains organismes œuvrant dans la promotion et la protection des droits de l'enfant, ceux-ci ne jouissent pratiquement pas de leurs droits. Il serait mieux d'améliorer, à leur profit, les quantités de secours alimentaires et de mieux canaliser et organiser leur scolarisation. De même, les fléaux tels que le détournement, l'injustice, l'égoïsme voire l'irresponsabilité et la mauvaise foi, de la part des organismes cités ci-dessus, sont entre autre les conséquences de mise à l'écart de la protection et la sauvegarde des droits de l'enfant par ceux pourtant commissionnés pour ce faire.