DEDICACE
A vous mes chers parents
NGOY KAHAMBWE BIN KAKESE Delphin
KAZADI KABULO Adolphine
Marcel NKONGE KAKESE
REMERCIEMENTS
Le présent travail est pour un fruit d'œuvre collective qui finalise notre cycle d'étude. C'est pour nous une occasion très importante d'être reconnaissant envers les personnes qui nous ont assistés moralement, financièrement, matériellement et spirituellement avant la rédaction de cette œuvre.
A Dieu soit la gloire, pour sa bonté et les bienfaits.
A nos parents Delphin NGOY KAHAMBWE bin Kakese et KAZADI KABULO Adolphine, pour tout encadrement et les efforts fournis de l'enfance jusqu'à maintenant.
A toutes les autorités de l'Institut Supérieur de Statistique (I.S.S): Professeurs, Chefs des travaux et assistants qui ont contribué à notre formation, qu'ils trouvent à travers cette œuvre l'expression de notre reconnaissance.
Nous remercions sincèrement notre Directeur le Chef des travaux KAKUDJI NGOIE Delphin qui, en dépit de ses multiples occupations, a bien voulu assurer la direction de travail.
Que l'assistant KITENGE MULENDA Frédéric trouve ici l'expression de nos remerciements, car son encadrement nous a permis d'enrichir et clarifier la confection de cette œuvre.
A vous mes grands-parents : NKONGE KAKESE Matthieu et NGOIE ILUNGA Vicky.
À vous chers Oncles et Tantes pour votre soutient et sages conseils : Marcel KAKESE, Chantal SHIMBA, Beston KASONGO, Ange LENGE, Didier KABONGO Mimy LUHAMBA, Kalenga SAMBULA, Julie NYOTA, Désiré NGOIE et NGOIE SAFI, Obed YUMBA.
A vous mes frères et sœurs : KASONGO KAKESE, KASONGO MAHONGO, KABALAY KABONGO, BANZA Alpha, Noella ILUNGA, KABANGE MUYENGA, Narcia KAKESE, pour cette tendre affection, fraternelle nous reliant depuis le bas âge jusqu'à jamais.
Trouvez aussi nos remerciements aux compagnons de lutte : Damali KASONGO, KASONGO Alidor, Bivens MATANDIKO, Noëlla KASONGO, Frederick MOMA, Jean-Luc MALANGO, Laurianne MWAMBA, Henrianne UMBA, Mireille KABWIZA, Aimerance KALONGO, BANFWANA Joseph, KABANGE Célestin, Butin BANZE, Ruth TSHINYEMBA, Chérif LA ROSE, Georges ILUNGA, Espérant LOBO, Sarah TSHIKA pour notre le souvenir de notre franche collaboration qui touche ma mémoire.
Notre sympathie va à tous ceux qui nous sont chers et leurs noms n'ont pas été cités pour des raisons indépendamment de notre volonté. Nous disons grand merci pour le soutien accordé et nous vous témoignons notre gratitude.
Marcel NKONGE KAKESE
INTRODUCTION
1. Présentation du sujet
La trésorerie de l'entité se définit comme l'ensemble des actifs rapidement transformable en liquidité pour le règlement des dettes à court terme. Le concept de trésorerie correspond à la nécessité d’éviter l'état de cessation de paiement pouvant mettre en cause la survie de l'entité.
Mais la trésorerie de bilan est imparfaite pour mesurer la trésorerie réelle de l'entité. Ce n'est qu'une photographie des disponibilités et des concourt bancaires et les soldes créditeurs des banques à un instant donné. D'où pour déterminer la trésorerie, il faut passer par la notion des flux qui renvoient au dynamisme financier.
L’analyse de la structure financière dynamique se fonde sur l’étude des tableaux de flux, des ressources et d’emplois ou de trésorerie afin de diagnostiquer une potentielle vulnérabilité de l’entité. Elle sert aussi à étudier les marges et la rentabilité de l’entité.
Elle semble apporter des réponses plus pointues et des éléments de décisions plus utiles pour les décideurs et les dirigeants de l’entité.
A chaque clôture de l’exercice comptable, l’entité établit deux documents essentiels qui sont : le bilan et le compte de résultat qui, fixent respectivement la situation globale de son patrimoine et l’état des résultats qui découle de son activité.
Ces deux documents quoiqu’ils permettent diverses analyses intéressantes sur la structure financière, la gestion et la rentabilité de l’entité, n’expliquent que partiellement et imparfaitement les modifications intervenues entre la situation du patrimoine au début des opérations et celles à la clôture des opérations.
C’est dans cette optique que nous nous sommes intéressé à mener une analyse sur les flux financiers au travers ‘’ une étude dynamique de la structure financière et son impact sur la gestion de la trésorerie d’une entité industrielle’’
2. Choix et intérêt du sujet
2. 1. Choix
Le choix d'un sujet répond à l'obligation scientifique qui nous pousse étant chercheur à nous intéresser à la notion du dynamisme financier, qui est un outil fondamental qui « boucle » l’analyse financière. Ceci cherche avant tout à exprimer une dynamique et à introduire l’évolution dans un diagnostic de la situation financière qui autrement serait trop statique. La mise en perspective temporelle est importante car le comportement passé éclaire l’avenir.
Il y a, dans le diagnostic financier, une continuité que permettent de saisir les tableaux de flux. La meilleure preuve en est que ces mêmes outils d’analyse s’appliquent aussi bien au passé qu’au futur : les tableaux de financement rétrospectifs et les plans de financement prévisionnels prévus par la loi du 1er mars 1984 ont la même structure. Seule diffère la qualification de l’information utilisée : données comptables historiques dans le premier cas, prévisions dans l’autre.
2. 2. Intérêts du sujet
Quant à l'intérêt, constitue l'avantage que le chercheur aura à tirer après la réalisation de son œuvre scientifique.
2. 2. 1. Intérêt personnel
Au travers ce travail, nous avons l'occasion d'approfondir les connaissances sur la gestion des flux et de concilier cela à la pratique.
2. 2. 2. Intérêt scientifique
Sur le plan scientifique, notre travail va constituer dans la mesure du possible une modeste contribution dans notre domaine de science, et il servira de référence pour des pistes de recherches ultérieures.
2. 2. 3. Intérêt social
Ce travail pourrait servir de cadre de référence dans la mesure du possible aux dirigeants des entreprises en général à comprendre les facteurs pouvant expliquer l’étude dynamique du cycle d’exploitation et de la performance financière, les solutions proposées pourront dans le cas échéant, améliorer les conditions de la gestion des flux financiers et de donner la constitution ou la composition des tableaux des flux de la trésorerie, car celle du bilan étant un solde net de la trésorerie. Alors, l’élaboration de cette étude, tentera de donner l’importance des tableaux de flux qui donnent une idée assez claire sur les différents flux de trésoreries dans une entité sur une période.
3. Etat de la question
L'existence des documents constitue déjà un avantage en soi, par le fait qu'ils soient relativement disponibles ou accessibles. Il s'agit ici, de prendre connaissance de tout ce qui a été écrit ou élaboré en fonction du sujet choisi. Il est question de faire lecture in extenso des ouvrages des chercheurs précédents en vue de pénétrer leurs pensées et voir une idée sur les moyens qu'ils ont utilisés. Pour la présente étude, retenu les travaux qui se résument comme suit :
1. Le travail écrit par KABANGE MUYENGA dont l'intitulé est '' analyse du cycle d'exploitation et son impact sur la trésorerie dans une entité''
L'auteur s'était préoccupé de la question de savoir si la gestion du cycle d'exploitation avait de l'impact sur la trésorerie de l'entité. Apres analyse il est arrivé aux résultats selon lesquels, la trésorerie de la RUASHI MINING était positive qui signifierait que son cycle d'exploitation parvenait à générer des ressources qui approvisionnent les disponibles.
Il continue en disant qu’un fonds de roulement supérieur au besoin en fonds de roulement constitue une structure financière confortable, c’est-à-dire que sans problème de liquidité, mais peut provoquer un autre problème celui de la rentabilité, d’où une trésorerie positive risque de constituer un actif non investi dans les emplois rentables ; il sera pour nous de bien interpréter la position de la trésorerie dans les perspectives statique et chronologique.[1]
2. KASONGO MUHALA, dans son travail intitulé '' analyse dynamique du besoin en fonds de roulement d'exploitation et son impact sur la rentabilité des capitaux investis ''
L'auteur avait comme préoccupation de savoir si l'évolution du besoin en fonds de roulement avait-t-il de l'impact sur la rentabilité des capitaux investis
L'auteur est parti des hypothèses selon lesquelles en disant que ce sont les capitaux circulants qui sont à l'origine des revenus de l'entreprise; ces sont mêmes capitaux circulants qui sont comme moyens de paiement. Cependant, ces capitaux circulants ne les sont que lorsqu'il y a une bonne gestion du cycle d'exploitation qui impliquerait la maîtrise du besoin en fonds de roulement d'exploitation.
Après analyse du thème, l'auteur est arrivé aux résultats selon lesquels, il affirme ses hypothèses tout en soulignant qu'un besoin en fonds de roulement d'exploitation a réellement de l'impact sur la rentabilité des capitaux investis.[2]
3. Cours d'analyse financière, L'étude de l'équilibre financier est un outil de gestion préventif du déséquilibre financier qui est un risque déterminé par les diagnostics spécifiques en analyse financière d'une entité. L'analyse de structure, examine la part relative de chaque rubrique du bilan dans l'ensemble.
Elle a pour but de mettre en évidence la composition du patrimoine de l'entité ainsi que son financement. La structure du financement qui apparaît clairement dans des rubriques :
· Part des fonds propres, capitaux étrangers;
· Importance des dettes financières à court terme;
· Part relative des immobilisations, des stocks, des créances et de trésorerie. L'analyse financière décrypte les moyens mis en œuvre et les sources de financement. Elle aboutit à l'égalité bilancielle.[3]
4. Pierre VERNIMMEN, dans son livre intitulé la théorie et pratique de la finance : finance d’entreprise l’auteur nous montre comment la finance d’entité est, dans son rôle le premier responsable de l’approvisionnement en capitaux de l’entité. Pour lui la gestion financière joue un rôle très important au sein d’une entité. L’analyse financière ayant pour objectif de retrouver, au-delà des chiffres, la réalité économique de l’entreprise. Il est indispensable de réfléchir à cette réalité et sur la façon dont elle est plus ou moins bien fidèlement traduite par les chiffres avant de se lancer dans l’étude des comptes.
Il a abouti à la conclusion que pour les actionnaires, l’analyse financière mesure comment l’entreprise est capable de créer de la valeur. Elle débouche normalement sur une analyse de la valeur d’action et sur une recommandation d’achat ou de vente.
En ce titre nous comprenons que la mise en œuvre des différentes méthodes d’évaluation d’une entreprise bien que délicate est un préalable nécessaire à toute décision financière[4]
Quant à nous, notre travail se démarque de ceux de nos prédécesseurs par l'introduction de la notion des flux financiers qui est une notion fondamentale complétant l'analyse financière qui, paraissant un peu statique. Car avec la notion du dynamisme financier, on parviendra à donner les éclaircissements sur la formation de la trésorerie par la détermination des flux financiers et son caractère prévisionnel qu'il rêvait.
Il est particulièrement important de comprendre la différence qui existe entre la génération du résultat et la génération interne de flux de trésorerie dans l’entreprise. L’analyse du résultat de l’entreprise fait référence aux flux de produits et de charges.
4. Problématique
Pour Raphaël BUSHABU PIENA, la problématique est définit comme un état de questionnement intellectuel.[5]
En effet, elle demeure l'ensemble d'idées qu'on se fait sur une étude donnée, elle englobe différentes questions que peut soulever une étude et auxquelles on va tenter de donner des réponses.
C'est dans cette optique nous nous sommes intéressé á mener une analyse dynamique financière. Cette analyse qui consiste en effet, à repérer les flux effectués par l'entreprise au cours de l'exploitation qui échappe quasi totalement á ces deux documents ou tableaux cités ci-haut.
C'est partant de ce raisonnement que nous sommes parvenus á formuler notre question fondamentale de la manière que voici :
Quel est l'impact qu'a la structure financière de Ruashi Mining sur sa trésorerie ?
Que peuvent apporter de plus les tableaux des flux par rapport à d’autres documents de synthèses dans le cadre de la gestion de la trésorerie ?
5. Hypothèse
Une hypothèse est définit comme étant une proposition initiale á partir de laquelle on construit un raisonnement. Elle est une proposition ou une explication que l'on se contente d'énoncer sans l'affirmer ou la nier une fois énoncée, une hypothèse a besoin d'être expérimenté ou l'amandée par la confrontation des faits.[6]
Ainsi, avant de répondre à la question de notre problématique, nous devons savoir que toutes les activités d’une entreprise en flux, financier, cycles financiers ; leur gestion est nécessaire si non elle court le risque de faillite.
Ainsi, au regard aux questions soulevées dans notre problématique, nous formulons nos hypothèses comme suit :
1. La structure financière de Ruashi Mining aurait un impact positif sur la trésorerie mais cet impact est moindre par rapport aux difficultés que l'entité Ruashi mining rencontre.
2. Suivant larticle 29 de lacte uniforme relatif au droit comptable et à linformation financière, le tableau des flux de trésorerie retrace les mouvements « entrée ou sortie » des liquidités de lexercice. Ce tableau est lun des documents de synthèse établi par une entité pour donner sa situation financière. La société Ruashi mining établi ce tableau dans cette optique ; ce qui explique même son importance.
Ce rapprochement peut se faire à partir de l’excédent brut d’exploitation qui est l’étape de calcul de liquidité générée par la fonction d’exploitation. Cette préoccupation qui est de plus en plus chez les responsables opérationnels sensibilisé par l’impact de leurs décisions en terme de liquidité et alors l’analyse des flux répondent à ce besoin.
6. Méthodologie du travail
6. 1. Méthode
Une méthode est une démarche organisée et rationnelle de l'esprit pour arriver á un certain résultat. En d'autre terme, elle désigne l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vertus qu'elle poursuit, les démontrées et vérifiées.[7] Pour ce qui est de notre étude nous avons fait recours à une seule méthode :
6. 1. 1. Méthode analytique
La méthode d’analyse vise à expliquer et décortiquer une tendance, un résultat pour en faire paraitre la genèse et la causalité. On cherche à identifier ce qui est objectivement à l’origine de la tendance ou du résultat mesuré.[8]
La méthode analytique consiste à analyser un tout en le décomposant en ses éléments, en vue d’établir les relations qu’il y a entre ses éléments d’une part ; entre l’élément et l’objet dans l’ensemble d’autre part.
L’usage de cette méthode dans notre travail se justifie par le fait que nous porterons notre traitement sur les données bilancielles et les données du compte de résultat pouvant nous permettre de prendre des décisions économiques relativement aux résultats qui en découleront.
6.2. Techniques
Les techniques sont définies comme étant un ensemble de procédés rigoureux bien définis, transmissibles, susceptibles d'être appliquées à nouveau dans le problème causé.[9]
6. 2. 1. Technique documentaire
Cette technique permet aux chercheurs que nous sommes d’avoir accès aux différents documents afin de les faire passer au scribe de la critique en vue de s’assurer de leurs vivacités sur le plan scientifique.
En ce qui concerne cette étude, cette technique nous a permis de réunir les informations théoriques chiffrées nécessaires à la rédaction par consultation de certains documents internes et externes à l’entité.
6. 2. 2. Technique d'interview
Elle est menée spontanée, elle permet d’obtenir des informations sur un problème, un événement, etc. à partir de ces premières données, un travail d’approfondissement sera possible. Il s’agit bien ici de l’interview libre.
7. Délimitation spatio-temporelle
Délimiter un sujet revient á le circonscrire dans le temps et dans l'espace pour éviter le risque d'un traitement superficiel et illimité du sujet. Dans le souci de nous conformer á cette logique, nous avons arrêté les délimitations suivantes :
7. 1. Dans l'espace
A part les données recueillies au travers différents ouvrages, les notes de cours et autres documents ayant concouru à la rédaction de ce travail, RUASHI MINING nous a fourni aussi certaines données. Cette entité constitue pour nous, notre champ d’investigation.
7. 2. Dans le temps
Suite aux difficultés liées à la récolte de données notre étude portera sur une durée de quatre ans, soit pour la période allant de 2014 à 2017
8. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion générale, notre travail comporte trois chapitres qui sont subdivisés en sections et sous sections.
ü Chapitre premier : Cadre conceptuel et théorique
ü Chapitre deuxième : Présentation du champ d’étude
ü Chapitre troisième : Analyse des données
CHAPITRE I. CADRES CONCEPTUEL ET THEORIQUE
En vue d’appréhender le sujet que nous nous sommes proposés et d’y faire une analyse approfondie, il s’avère important et indispensable d’expliquer les concepts de base qui constituent la charnière de notre travail afin d’éviter la confusion dans l’esprit de nos lecteurs
Section 1 : Cadre conceptuel
1.1. Définition des concepts de base
1. Etude
C’est un ensemble progressif de travaux et d’exercices nécessaires à l’acquisition ou au développement des connaissances générales ou particulières. C’est effort d’observation et de pénétration, orienté vers l’intelligence des êtres, des choses, de faits.[10]
2. Dynamique
C’est la partie de la mécanique qui s’occupe des relations entre les forces et les mouvements qu’elles produisent. C’est ensemble de forces qui entraînent, provoquent un mouvement, une évolution à l’intérieur d’une structure en développement[11]
L’étude dynamique est l’étude des mouvements et des causes qui les créent. Il y a deux approches possibles : soit connaître les causes à partir de l’étude du mouvement, soit déduire les lois du mouvement à partir des causes.[12]
C’est une analyse effectuée en présence des deux bilans successifs permettant de mesurer les modifications ayant affectées les patrimoines de l’entité.
La croissance pose des problèmes de financement, en particulier des investissements mais aussi des stocks et autres éléments d’exploitation. Le déclin est synonyme de désinvestissement, de repli vers les activités les plus rentables. Pour bien situer l’entité, il convient d’apprécier la tendance générale mais aussi de prendre en considération les fluctuations et les aléas conjoncturels.
4. Structure financière
Elle est définie comme étant une démarche qui s’appuie sur l’examen critique de l’information financière fournie par une entité économique à des tiers et ayant pour but d’apprécier le plus objectivement possible sa performance financière et économique( rentabilité, pertinence des choix de gestion, etc.), sa solvabilité (risque potentiel pour les tiers, capacité à faire face à ses engagements, etc.) et enfin son patrimoine.[13]
L’étude de la structure financière va permettre de :
1°) rapprocher les emplois avec les ressources pour apprécier l’équilibre financier qui s’en dégage. L’entité devra surtout veiller à harmoniser l’exigibilité des capitaux et liquidités des biens financés ;
2°) déterminer la composition de l’actif et du passif. Cette étude concerne surtout le passif car il faut examiner comment les sources de financement de l’entité sont reparties entre les capitaux et les concours extérieurs. Il en va de l’autonomie financière de l’entité.
La gestion est une science de choix d’action qui consiste à conduire une organisation, une entité utilisant des nombreuses techniques et démarche pour aider aux décisions[14]
C’est un processus spécifique consistant en activité de planification, d’organisation d’impulsion et de contrôle, grâce à l’emploi d’être humain et à la mise en œuvre d’autres ressources.
La trésorerie d'une entité peut être analysée comme l'ensemble de ses possibilités de paiement considéré par rapport à l'ensemble des engagements qu'elle a contractés. La situation de trésorerie découle des conditions dans lesquelles disponibilités vont se présenter les unes par rapport aux autres dans le temps.[15]
La gestion des flux de trésorerie désigne le processus d’anticipation et de planification des encaissements et des décaissements.
Les flux de trésorerie représentent les entrées et les sorties de fonds d’un compte, d’une entité ou d’un investissement sur une période donnée. Le cycle de ces entrées et sorties de fonds joue un rôle déterminant dans la santé financière d’une entité. Si les entrées de fonds sont supérieures aux sorties de fonds, c’est un signe de bonne santé financière.
C’est un ensemble organisé d’une plusieurs personnes physiques ou morales, d’éléments incorporels ou corporels permettant l’exercice d’une activité économique qui poursuit un objectif propre.[16] .
7.1. Rôles de l’entité
L’entité joue un triple rôle à savoir :
a. Rôle économique
C’est de chercher à adapter la connaissance des facteurs de production pour l’obtention d’un bien ou service portant satisfaction aux consommateurs et susceptible de régénérer des entrées en liquidités en vue de la réalisation d’un profit ;
b. Rôle social
Il s’agit de la répartition équitable du revenu de production entre les facteurs humains (associés, salariés, environnement)
c. Rôle technique
C’est la mise en place de moyens conduisant à des meilleures conditions de production et une bonne organisation. Il s’agit de la technologie des pointes et des instruments efficaces.
7.2. Classification de l’entité
Du point de vue économique, les entités peuvent être classées selon leurs tailles, la nature d’activité ou le secteur dans lequel elle évolue.
7.2.1. La classification selon la taille
Selon ce critère, on distingue les entités de grande taille, les petites et moyennes entités, les micros entités et les toutes petites entités, chaque environnement utilise des critères qui lui sont propres.
C’est ainsi qu’une petite et moyenne entité dans un pays donné peut être considérée comme une grande entité dans un autre pays. Quelle que soit la classification adoptée, on fait souvent référence au critère de l’effectif.
7.2.2. Selon la nature de l’activité
On distingue plusieurs formes selon la nature de l’activité qu’elles exploitent :
a. Les entités commerciales
Ce sont des entités qui achètent et revendent les marchandises en état brut sans qu’elles subissent des modifications.
b. Les entités industrielles
Ce sont des entités de production des biens. Elles transforment les matières premières extraites de la terre ou produites par d’autres entités pour qu’elles subissent de transformation afin d’obtenir les produits finis. La constitution de celles-ci exige beaucoup de moyens en fonds, en équipements.
c. Les entités de service
Ce sont des entités de prestation de service qui ont pour mission de vendre leurs savoirs faire afin de satisfaire les besoins ou certains désirs.
d. Les entités d’extraction
Elles produisent essentiellement des matières premières en utilisant soit la nature, de l’élevage, etc. afin de les mettre à la disposition des industrielles pour leurs processus de transformation.
7.2.3. Classification selon le secteur d’activité
En économie libérale néo-classique, les entités peuvent être groupées en deux grands secteurs d’activités à savoir :
Secteur public
Secteur privé
a. Le secteur public
Ce secteur regroupe plusieurs catégories des services publics, entre les publics régaliens. Toutes les activités passées dans ce secteur ont en commun la mission qui leur est assignée par le pouvoir public propriétaire juridique à savoir l’intérêt général.
b. Le secteur privé
Les activités du secteur privé appartiennent aux personnes privées qui prennent l’initiative de mettre les moyens financiers à la disposition de l’entité ayant pour principal objectif, la réalisation de lucre.
Il existe aussi des entités d’économies mixtes, dans lesquelles le pouvoir public et investisseurs privés met ensemble des ressources pour la réalisation de l’activité économique.[17]
1.2. Concepts connexes
2.1. Liquidité:
C’est l’aptitude d'un bien ou d'une créance à être transformée rapidement en argent frais dans le cycle normal d'activité de l'entreprise.
2.2. Disponibilité:
Elle caractérise les actifs les plus liquides que l'entreprise détient sous forme monétaire (disponibilités en banque, en caisse....)
Section 2 : Théoriques sur la structure financière et la gestion de la trésorerie
2.1. Notions de la structure financière
2.1.1. Bilan
Le bilan est le patrimoine de l’entité. C’est le stock (donc le cumul) des toutes les dettes (ressources) de l’entité économique qui servent à financer les créances (emplois).
Le bilan est la visualisation du patrimoine de l’entité économique à une date donnée. Il est une photographie du patrimoine de l’entité qui permet de réaliser une évaluation de l’entité. A chaque cycle financier (production, exploitation et trésorerie) correspond un agrégat financier de structure.[18]
2.1.2. Présentation du bilan d’une manière synthétique
ACTIF IMMOBILISES |
RESSOURCES DURABLES |
Immobilisation ü Immobilisation incorporelle ü Immobilisation corporelle ü Immobilisation financière Actif cyclique ü Stocks ü Créances et emplois assimilés Trésorerie-actif Ecart de conversion actif |
Ressources propres Dettes financières
Passif cyclique ü Dettes commerciales
Trésorerie cyclique Ecart de conversion passif |
Total général |
Total général |
2.1.3. Indicateurs de la structure financière
1. Le fonds de roulement net ou permanent (FRN)
C’est la part des capitaux durables qui n’est pas absorbée par le financement de besoin d’investissement et qui est par la suite disponible pour financer une part des besoins en fonds de roulement.[19]
Le fonds de roulement, moyen de financement des besoins de trésorerie. Selon le principe fondamental et traditionnel de l'équilibre financier, les différentes valeurs d’actifs doivent toujours être financées par des capitaux restant à la disposition de la firme pendant un temps au moins égal leur durée de vie.
Ainsi les immobilisations constituant par définition des emplois à long terme ne devraient pas être financées par des crédits à court terme susceptibles de ne pas être reconduits ou de disparaître d’eux-mêmes. Cependant cet équilibre est fragile. Il faut le consolider en constituant une marge de sécurité : le fonds de roulement.[20]
Il est par conséquent impératif pour l’entreprise de posséder une marge de sécurité lui permettant de faire face aux risques que présentent certains éléments des actifs circulants.[21]
La notion de fonds de roulement a donné lieu à de multiples formulations. Cependant, deux de ces formulations présentent un intérêt particulier et méritent d'apparaître comme des concepts fondamentaux de l'analyse financière. Il s'agit de la notion de fonds de roulement net ou permanent d'une part, de la notion de fonds de roulement propre d'autre part.[22]
1.1 Rôle du fonds de roulement
L’existence d’un fonds de roulement net est une nécessité pour la quasi-totalité des entités. L’absence du fonds de roulement est généralement le signe d’un déséquilibre du haut du bilan. Quelles que rares entités peuvent supporter un fonds de roulement négatif celles-ci sont rares : cela signifie que les dettes cycliques parviennent à financer une partie de l’immobilisation, c’est le cas des entités commerciales qui ont un stock qui tourne vite et bénéficiant de long délai de paiement chez leurs fournisseurs alors qu’elles vendent au comptant.
1.2. Mode de calcul du fond s de roulement
Le fonds de roulement se calcule comme suit :
|
1° Fonds de roulement propre
C’est la partie des excédents en fonds qui est constituée des seules ressources propres à l’entité économique.
|
2° Fonds de roulement étranger
C’est la partie des excédents en fonds appartenant aux bailleurs des fonds, ces excédents équivalent aux dettes financières se trouvant dans l’entité.
|
3° Fonds de roulement économique
Il est l’ensemble des activités d’exploitation qu’a une entité autrement c’est la partie cyclique de l’entité.
|
2. Le besoin en fonds de roulement
Les opérations d'exploitation entraînent la formation de besoins de financement, mais elles permettent aussi la constitution de moyens de financement. La confrontation globale de ces besoins et de ces moyens de financement permet de dégager un « besoin de financement induit par le cycle d'exploitation » ou « besoin en fonds de roulement» (BFR).
2.1. Besoin en fonds de roulement d’exploitation et besoin hors exploitation
Dans la définition formulée ci-dessus, le besoin de financement est défini à partir de la comparaison entre « emplois cycliques » et « ressources cycliques ». Une analyse plus fine peut conduire à rechercher une identification rigoureuse des éléments strictement liés à l'exploitation et de ceux qui sont rattachés à l'exploitation de façon moins étroite. La notion de « trésorerie » ou de situation de trésorerie
Alors que les composantes du besoin en fonds de roulement sont liées à l'activité courante et notamment à l'activité d'exploitation, celles de la « trésorerie » sont liées aux opérations financières à court terme réalisées par l'entité.
D'une part, l’entité se voit contrainte de rechercher des moyens de financement à court terme qu'elle sollicite auprès des banques ou d'autres partenaires financiers ; il s'agit alors de ressources à court terme présentant un caractère financier ou, plus simplement, de « ressources de trésorerie ».
A la différence des ressources cycliques obtenues dans le cadre de l'activité courante et induites de façon quasi spontanée par les opérations industrielles et commerciales, ces ressources de trésorerie doivent être recherchées auprès de partenaires financiers spécifiques. Elles requièrent des négociations et des montages particuliers qui débordent la gestion courante et relèvent typiquement de la gestion financière à court terme ou gestion de la trésorerie.
D'autre part, lorsque l'entité dégage des excédents monétaires plus ou moins durables, elle a la possibilité de les affecter à des placements financiers divers, qui permettent de les répartir entre des « emplois de trésorerie » plus ou moins diversifiés.
2.2. Mode de calcul du besoin de financement global
|
2.3.La dynamisation du besoin en fonds de roulement
L’objectif étant d’estimer le BFRE moyen et normal, une évaluation du BFRE plus dynamique que celle découlant du bilan est possible en prenant comme référence ultime le flux continu qui exprime l’activité de l’entreprise. Ce flux est le chiffre d’affaires ; celui-ci est bien la variable qui est à la base du déroulement du cycle d’exploitation, lui-même à l’origine du BFRE.
La méthode dynamique d’estimation du BFRE, aussi appelée méthode des experts comptables, part de l’idée qu’un besoin financier est le résultat d’un flux générateur multiplié par un délai d’écoulement (ce dernier étant lui-même un rapport entre stocks/flux).
On utilisera donc des coefficients techniques qui permettront de recalculer les délais d’écoulement pour exprimer en une unité commune, le jour de CA. Le rôle de ces coefficients techniques est capital car ils permettent de prendre en compte les mouvements monétaires induits par les d’achats (pour la ressource des fournisseurs), par les jours de coûts de production (pour le besoin de financement de stocks) et par les jours de ventes TTC (pour le besoin découlant des créances clients). On prendra au numérateur que les coûts décaissés (et non les coûts calculés) car eux seuls constituent une charge en trésorerie à l’origine du besoin de financement.[23]
L’avantage considérable d’une homogénéisation à partir des coefficients techniques est d’exprimer les différentes composantes du BFRE en une unité commune. On peut donc légitimement en faire le cumul algébrique pour aboutir à l’objectif : exprimer le BFRE courant et normal de l’entreprise en nombre de jours de CAHT.
La méthode dynamique aboutit à une mesure du BFRE qui est différente à l’estimation bilantielle. Il faut d’abord rappeler que l’estimation bilantielle est statique et dépend de la position dans le cycle économique de la date d’arrêté des comptes. La référence à une mesure moyenne sur la période est plus solide.
1. Détermination des délais d’écoulements et coefficients techniques
a. Délais d’écoulements
DESIGNATION |
FORMULES |
STOCKS |
stocks moyens marchandises *360 |
|
CAMA |
PROD. FINIS |
Stocks moyens prod. Finis *360 |
|
CPPFV(CA) |
MAT. PREMIERE |
stocks moyens MP *360 |
|
CAMPUT |
CLIENTS |
Créances et cptes rattachés +E à R *360 |
|
CATTC |
FOURNISEURS |
ACHAT TTC*360 |
|
CA HT |
AUTRES DETTES |
Autres dettes *360 |
|
CA HT |
AUTRES DEBITEURS |
Débiteurs + Etat *360 |
|
CA HT |
STOCKS MOYENS |
stock final + stock initial |
|
|
2 |
|
b. Coefficients de structures
DESIGNATION |
FORMULES |
MARCHANDISES |
CAMA |
|
CAHT |
MAT. PREMIERE |
CAMPUT |
|
CAHT |
PRODUITS FINIS |
CPPFV |
|
CAHT |
CLIENTS |
CREANCES TTC |
|
CAHT |
AUTRES |
AUTRES |
|
CAHT |
FOURNISSEURS |
ACHAT TTC |
|
CAHT |
AUTRES DEBIT. |
DEBIT. + ETAT |
|
CAHT |
Source : cours d’analyse des états
BFR Normatif en jour = ∑ (An × Bn)
BFR Normatif en valeur =
BFR
Prévisionnel =
3. La situation nette de la trésorerie (SNT)
Cette situation est très importante puisqu’il est indispensable pour l’entité économique de disposer d’un niveau des disponibilités suffisantes pour payer ses dettes à des dates et compte tenu de son cycle d’activité, de ses variations saisonnières éventuelles et des délais de paiements qu’elle consent à sa clientèle.
Mode de calcul de la SNT
|
La trésorerie est alimentée en premier lieu par le fonds de roulement net constitué le plus souvent d’éléments liquides, le fonds de roulement net a pu se transformé en éléments d’actifs cycliques (notamment des stocks), si bien qu’on ne le trouve pas forcément sous sa première forme.
La trésorerie est alimentée aussi par les rentrées de chiffre d’affaires qui constituent les recettes normales, de l’argent économique, des avances bancaires, des produits de cession d’éléments d’actif, la mobilisation des emprunts, des recettes exceptionnelles au sens de l’activité habituelle de l’entité.
2.1.4. Appréciation de la structure financière par la méthode des ratios.
1. L’indépendance financière[24]
Il s’agit de mesurer le rapport qu’il y’a entre les ressources acycliques propres à l’ensemble des ressources de patrimoine de l’entité ou soit du total de bilan.
|
C’est un ratio qui sert de mesure qu’il y’a entre les ressources étrangères à l’ensemble des moyens que possèdent l’entité économique, il montre la part des moyens extérieurs dans l’entité
|
3. La solvabilité
C’est la capacité qu’a une entité à faire face à ses engagements vis-à-vis des tiers
|
4. Ratio du fonds de roulement
Ce ratio témoigne la capacité qu’a une entité à financer ses immobilisations dans un exercice comptable grâce à ses excédents en fonds. Il se calcule comme suit :
|
5. Ratio du besoin en fonds de roulement
Il a pour rôle de déterminer la capacité qu’a une entité à faire face à ses exigibles d’exploitations au cours d’un exercice comptable. Il est obtenu par le rapport entre les cycles cycliques d’actifs et ceux du passif.
|
2.2. Le compte de résultat
Au-delà de l’apparition d’un bénéfice ou d’une perte qui se lit directement au bilan, la question reste à savoir d’où provient le résultat, de ce que l’entité a créé des événements exceptionnels. C’est ainsi que le résultat d’exploitation est indépendant du financement des entités et des éléments exceptionnels. Pour permettre à l’entité et aux analystes financiers d’affiner l’approche du compte de résultat, on calcule un certain nombre d’agrégats financiers appelés soldes intermédiaires de gestion (SIG). Les soldes intermédiaires de gestion est une cascade des paliers aidant à expliquer la formation du résultat[25].
· Les ventes qui sont constituées des facturations hors taxes effectuées et concernent les produits vendus et services assumés ;
· Les variations des stocks des produits finis et d’encours concernant l’activité de l’entité en ce sens qu’elle a pu augmenter au cours de l’exercice ou au contraire puiser dans ses stocks existant pour alimenter ses activités.
· La production immobilisée concerne les activités faites par l’entité pour être conserver aux fins personnels et transfert de charges.
Les consommations en provenance des tiers comprennent l’ensemble des charges nécessaires à l’aboutissement de l’activité de production de l’entité : achats des matières, marchandises, services, etc. et des différents services extérieurs consommés.
1.
Détermination
de la marge commerciale
La valeur ajoutée se définit comme étant la richesse créée par l’entité. Elle mesure ce que l’entité ajoute sur le marché par son activité dans le circuit économique. [26]
Pour Patrice VIZZAVONA, il définit sur le plan comptable comme étant une différence entre la production de l’exercice à laquelle s’ajoutent la marge commerciale réalisée d’une part et les consommations intermédiaires en provenance des tiers.[27]
Mode de calcul
|
La notion de la valeur ajoutée revêt une importance car c’est un instrument d’analyse et un outil de gestion. Mieux que le chiffre d’affaires, qui repose sur l’activité commerciale, la valeur ajoutée mesure la contribution dans le processus de production et le degré d’intégration économique
3. L’excédent brut d’exploitation
C’est le résultat sécrété par l’activité courante de l’entité mais avant l’incidence sur les décisions de gestion. Il permet de :
· Maintenir et développer l’outil de production et rémunérer les capitaux investis, c’est-à-dire rembourser ses dettes, payer ses charges financières, d’investir ;
· Payer les dividendes aux actionnaires. En ce sens, il est très utile pour des comparaisons entre entités puisqu’il ne tient pas compte de la politique d’investissement de la firme ni de sa politique financières (politique d’amortissement de provisions des charges et d’amortissement)
Mode
de calcul de l’excédent brut d’exploitation
Il doit être positif puisqu’il présente le résultat de l’activité principale de l’entité. C’est un bon critère de comparaison de comparaison inter entités puisqu’il caractérise les performances commerciales et industrielles hors incidence de la politique financière.
Mode
de calcul du résultat d’exploitation
C’est
la différence entre les produits et les charges provenant des activités
financières. Il s’obtient par la formule suivante :
6. Résultat d’activité ordinaire
Il constitue la synthèse des opérations courantes de l’entité. Par opposition aux opérations exceptionnelles. Sa comparaison au résultat d’exploitation montre les incidences de la politique financière de l’entité : l’endettement conduit-il à ce que les charges financières absorbent les résultats générés par l’activité d’exploitation ou au contraire les placements effectués par l’entité viennent-ils compensés un faible ou nul résultat d’exploitation.
Mode
de calcul
7. Résultat hors activité ordinaire
Il est une différence entre les produits hors activité ordinaire et les charges hors activités ordinaires. Ces activités se produisent exceptionnellement dans l’entité. On trouve dans les activités exceptionnelles des produits et charges tels que : la cession d’immobilisation, produit hors activité ordinaire, les reprises, les subventions d’équilibre, valeurs comptables, les autres charges, les dotations aux amortissements, etc.
Mode
de calcul du RHAO
Il est une différence entre le résultat d’activité ordinaire plus ou moins les hors activités ordinaires enlevé des participations des travailleurs et des impôts des sociétés.
Mode
de calcul
2.3. Etude de la dynamique des flux
L’étude dynamique dans l’entité consiste à analyser les différents mouvements qu’y sont effectués. Sont considérés comme des mouvements, tous les flux ayant un impact immédiat ou différé sur les liquidités de l’entité.
Dans la classification selon la contrepartie, seules les opérations de l’entité avec les tiers sont concernées. La réalisation de ces opérations donne lieu à des échanges matérialisés par des flux. On les classe en deux catégories:
1°) Les flux réels qui naissent de la constatation d'une transaction entre un agent économique et l'entité (transfert de biens, de services, d'argent). L'enregistrement comptable et la transaction sont supposés confondus dans le temps;
2°) Les flux financiers ils sont le plus souvent la contrepartie des flux physiques (règlement des biens et services achetés, encaissements des ventes). Ils n’ont parfois pas de contrepartie physique et sont donc qualifiés d’autonomes : paiement des impôts, dividendes. Le flux monétaire ne coïncide pas toujours avec l’opération, ce qui conduit à des décalages de trésorerie.[28]
FINANCEMENT OPERATIONS
![]() |
Paiement : Désinvestissement
ü Dividende ;
ü Intérêts et Remboursements :
ü Impôts
La dynamique des flux dans l’entité est un aspect essentiel du diagnostic financier. La notion de flux renvoie à celle de période et de durée. Le choix de l’horizon est ici imposé par le cadre de l’exercice comptable. De manière traditionnelle les flux s’analysent sur l’horizon annuel de l’exercice.
De quel type de flux s’agit-il ?
La référence au compte de résultat conduit à faire tout d’abord référence aux flux d’exploitation et à leur conséquence plus ou moins lointaine : le bénéfice ou la perte. Ce type de flux et caractérisé par le fait qu’il constitue un élément de coût ou de produit.
ü Il peut aussi s’agir de flux de trésorerie : ceux-ci s’analysent à partir de leur manifestation – des mouvements de liquidités – et de leurs conséquences – une augmentation ou une diminution du solde de trésorerie nette de l’entité. Ces flux de trésorerie sont soit des flux d’encaissements, soit des flux de décaissement.
2.3.1. Notions de la gestion de trésorerie
Tout d'abord, distinguons bien les tableaux de flux de tableaux de financement. Le tableau de financement a pour mission d'expliquer les variations entre le bilan d’ouverture et le bilan de clôture. Il faut donc mettre en évidence les nouveaux emplois et les nouvelles ressources comme ils sont la conséquence des décisions financières prises par l'entreprise, ils reflètent bien les politiques suivies et mises en œuvre par celle-ci.
Les flux ne s'intéressent pas tant aux décisions qu'à leurs conséquences en terme des mouvements de trésorerie. C'est dans l'objectif d'expliquer la variation de l'encaisse á partir des flux de trésorerie qui ont effectivement eu lieu pendant l’exercice.
Tableau n°1 |
|
INTITULÉ |
Montants |
Résultat d'exploitation |
X |
+ Dotation aux amortissements |
X |
+ Dotation aux provisions |
X |
- Reprises aux provisions |
X |
- Transfert des charges |
X |
EXCÉDENT BRUT D'EXPLOITATION |
X |
+ Variations dettes d'exploitation |
X |
- Variations de stock |
X |
- Variations des créances |
X |
FLUX DE TRESORERIE D'EXPLOITATION |
X |
+ Produits financiers |
X |
+ Produits exceptionnels |
X |
+ Autres produits lié à l'activité |
X |
- Impôts des sociétés |
X |
- Frais financiers |
X |
- Charge exceptionnelle |
X |
- Autres créances |
X |
FLUX DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE A |
X |
Cession immobilisations |
X |
- Acquisition immobilisations |
X |
FLUX DE TRESORERIE DES OPÉRATIONS D'INVESTISSEMENT B |
X |
Augmentation des capitaux en numéraire |
X |
+ Émissions d'emprunts |
X |
+ Subventions d'investissement reçu |
X |
- Réduction des capitaux |
X |
- Versement des dividendes |
X |
- Remboursement d'emprunt |
X |
FLUX DE TRESORERIE DES OPÉRATIONS DE FINANCEMENT C |
X |
Variations de trésorerie =A+B+C |
X |
+Trésorerie d’ouverture |
X |
= Trésorerie de clôture |
X |
Les tableaux de flux de trésorerie (encore appelés tableaux de variation d’encaisse) constituent un document de synthèse à part entière, dont la finalité est d’expliquer la variation de la trésorerie de l’entité.
Source : analyse de l’état des flux de trésorerie[29]
La trésorerie est identifiée comme un concept central permettant d’appréhender objectivement le risque de défaillance. La trésorerie mesure fidèlement les tensions de solvabilité de l’entité. Elle est le révélateur des conséquences monétaires de l’ensemble des opérations effectuées au cours de l’exercice.
La volonté des tableaux de flux de trésorerie est donc de dépasser le bilan comme point de départ dans l’identification des flux d’emplois et de ressources. Les tableaux de financement raisonnent en flux de fonds, les tableaux de variation d’encaisse privilégient les flux de liquidités qui affectent directement la situation de solvabilité.
Ils constituent donc a priori un cadre adéquat pour suivre le risque de défaillance. De plus en plus répandus et utilisés dans la communication financière des sociétés cotées, ils sont appelés à se généraliser « par le haut » puisque la norme IAS 1 prévoit explicitement leur publication.[30]
L’approche des flux est simple dans son principe, elle relève de « l’évidence du compte de la ménagère » avec pour point de départ l’excédent brut d’exploitation, indicateur de performance directement lié aux métiers de l’entité et pour point d’aboutissement la connaissance du montant de liquidité générée au cours d’une période de temps. Elle apparaît particulièrement adaptée aux responsables opérationnels qui doivent intégrer la trésorerie d’exploitation comme élément de leur prise de décision ainsi qu’à tous ceux qui sont amenés à gérer une entité sans être pour autant des financiers confirmés.
- Le tableau de flux financier reconstitue les flux de trésorerie à différents niveaux et propose un modèle conceptuel de gestion de l’entreprise
- Le tableau de flux, un outil au service d’un modèle conceptuel de gestion financière de l’entité.
Le tableau de flux ambitionne d’être un outil au service d’une théorie économique qui « nie notamment la couverture du risque par le profit, le concept de coût du capital, le rôle des marchés financiers… ». Il repose sur une conception précise du financement, les règles de gestion sont les suivantes :
L’excédent de trésorerie d’exploitation doit autofinancer les investissements sur moyenne période (nécessité d’un tableau pluriannuel pour prendre en compte les fortes variations d’investissement d’une année à l’autre si l’entité veut conserver son indépendance.
L’excédent brut d’exploitation, indicateur de performance détermine le degré de croissance autonome de l’entité,
L’endettement étant de l’autofinancement anticipé, tout investissement ainsi financé doit générer un flux de liquidité suffisant pour en permettre le remboursement.[31]
1° Flux de trésorerie généré par l’activité
L’EBE est calculé à partir d’une différence entre flux d’exploitation encaissables et décaissables, l’ETE s’obtient dans des conditions identiques en faisant la différence entre les flux d’encaissements et de décaissements liés à l’exploitation.
Cette similitude de présentation souligne en fait la différence entre les flux encaissables et les flux effectivement encaissés (respectivement décaissables et décaissés). Cette différence découle de la prise en compte de décalages temporels liés :
- aux variations de stocks ;
- aux crédits de règlement envers les clients et les fournisseurs.
Les variations de stocks sont prises en compte dans l’EBE comme étant un flux encaissable (décaissables). Par exemple, s’il y a stockage de produits finis, ces éléments donneront lieu tôt ou tard à un encaissement dans le cadre du déroulement normal du cycle d’exploitation. Au terme du délai normal de rotation des stocks, ils seront vendus, puis après le délai de règlement accordé aux clients, ils seront encaissés.
Cependant, en cas d’augmentation de stocks au cours de l’exercice, cet encaissement est retardé et est reporté à l’exercice suivant. Inversement, un cas de déstockage de stocks de produits finis signifie qu’il y a eu des encaissements plus importants au cours de l’exercice.
Le raisonnement est le même pour les stocks de matières premières achetées : un sur stockage payé comptant est bien décaissé. Or, l’EBE est calculé à partir des postes de charges et produits du compte de résultat. Pour obtenir les flux de trésorerie réels, il faudra le corriger des variations de stocks en soustrayant de l’EBE les augmentations de stocks et en ajoutant les diminutions de stocks de l’exercice.
Les crédits d’exploitation expliquent des décalages de trésorerie lorsqu’ils augmentent ou diminuent. Ainsi, une augmentation des créances clients correspond à un retard à encaisser dont la cause peut être un délai de crédit plus long qui leur est accordé. Même si le délai reste identique, une augmentation des créances est possible en cas de développement des ventes de l’entreprise. Par rapport à ces ventes, produit encaissable, le flux d’encaissement effectif sera retardé du gonflement des postes clients qui seront en attente de règlement.
De manière symétrique, un accroissement des dettes d’exploitation envers les fournisseurs signifie une moindre ponction en trésorerie liée, par exemple, à un décalage de paiement plus important. Pour être complet, il faut tenir compte des situations inverses de diminution des créances et des dettes d’exploitation.
Incidence des variations de créances et dettes d’exploitation sur la trésorerie[32]
|
Créances d’exploitation |
Dettes d’exploitations |
En cas de la hausse |
Hausse décalage d’encaissement par rapport aux ventes · Baisse des flux de trésorerie |
Hausse décalage de décaissement par rapport aux charges · Hausse de flux de trésorerie |
Cas de la baisse |
Baisse décalage d’encaissement par rapport aux ventes · Hausse de flux de trésorerie |
Baisse décalage de décaissement par rapport aux charges · Baisse des flux de trésorerie |
2. Calcul de flux de trésorerie d’exploitation (FTE)
La prise en compte des décalages temporels permet d’obtenir le FTE à partir du solde encaissable d’exploitation, l’EBE. La variation des postes de stocks, de créances et de dettes d’exploitation constitue la variation du besoin de financement d’exploitation (ou BFE). Le FTE est donc égal à l’EBE corrigé des variations du BFE.
FTE = EBE – Variation du BFR
Variation du BFR = BFR n – BFR n-1
La prise de conscience des décalages est centrale pour comprendre la distinction entre le résultat et la trésorerie. Un EBE positif n’entraîne pas une entrée en trésorerie équivalente. Le sens de FTE est simple : c’est le cash-flow d’exploitation généré et encaissé au cours de l’exercice. Il est calculé avant rémunération des apporteurs de capitaux (actionnaires et créanciers), et avant impôt ; il est donc indépendant de la structure financière.
Les opérations d’exploitation courante sont celles qui sont réalisées par l’entreprise dans le cadre de son activité. En fait, cette définition large n’est pas facile à mettre en œuvre. D’un point de vue opérationnel, les opérations d’exploitation sont définies négativement comme celles qui ne relèvent ni du cycle d’investissement, ni du cycle de financement.
Les flux financiers d'exploitation naissent du cycle d'exploitation, c’est-à-dire, des opérations d'approvisionnement de transformation et d’écoulement. Ces flux sont regroupés dans le Compte de Résultat en deux rubriques : les charges et les produits de la période.
Elles regroupent des flux de natures différentes qui relèvent de l’exploitation au sens strict, de certains aspects du cycle de financement (frais financiers), de la gestion de trésorerie (produits financiers), des opérations de répartition
La
distinction comptable entre flux patrimoniaux et flux d'exploitation ne doit
pas faire perdre de vue l’étroite relation entre ces deux types de mouvements.
En effet:
1° Les flux engendrés par le cycle d'exploitation entraînent la variation des
postes de l'actif circulant et des dettes à court terme.
2° Les « Dotations aux Amortissements et aux Provisions » relient également
exploitation et patrimoine.
3° Enfin, le résultat d'exploitation dégagé par la confrontation des flux de
charges et de produits représente :
- soit un accroissement du patrimoine de la firme, s'il est positif ;
- soit une perte de substance patrimoniale, s'il est négatif.
2° Flux de trésorerie des opérations d’investissement
Le flux de trésorerie provenant des opérations d’investissement correspond à l’effort global net qui résulte de la différence entre les investissements et les désinvestissements. Seules sont prises en compte les acquisitions d’immobilisations corporelles, incorporelles et financières. Les charges activées au bilan (frais de recherche et développement, logiciels…) sont incluses.
En revanche, dans l’esprit du bilan financier, les frais d’établissement sont des non-valeurs à considérer comme de simples charges. Les cessions d’actif sont considérées pour leur prix de marché net d’impôt et réellement encaissé.
Les opérations d’investissement liées au crédit-bail sont intégrées par le modèle de tableau de flux de trésorerie de la manière traditionnelle suivante :
– la part du loyer de crédit-bail correspondant à l’amortissement du bien est reprise en flux d’investissements avec un signe négatif ;
– la part restante, correspondant à des frais financiers, est reprise en flux de trésorerie d’exploitation
Nous avons donc choisi de regrouper dans un même solde tous les flux directement associés aux investissements. Le solde d’investissement comprend donc :
• le montant des investissements y compris l’autoproduction d’investissement (production immobilisée),
• les variations du compte « fournisseurs d’immobilisations »,
• le montant des cessions d’immobilisations,
• le montant des subventions d’investissement.
Il s’agit donc d’un investissement net circonscrit aux seuls mouvements liés de manière spécifique à l’investissement. Nous avons choisi de manière arbitraire d’imputer le montant des cessions d’immobilisations sur le montant de l’investissement.[33]
3° Flux de trésorerie des opérations de financement
Le flux net découlant des opérations de financement retrace les encaissements et les décaissements liés aux financements externes de l’entreprise. Sont prises en compte :
– les opérations sur dettes (emprunts et remboursements) ;
– les avances à caractère financier reçues de tiers ;
– les opérations avec les actionnaires : augmentations de capital reçues, dividendes versées.
On remarquera que les frais financiers ne figurent pas à ce niveau alors que les dividendes sont repris. Cette absence est critiquable car ceux-ci s’inscrivent bien dans une logique de contrepartie de l’endettement. En fait, le tableau de flux de trésorerie n’intègre les charges financières qu’implicitement au niveau du flux net d’exploitation alors qu’il s’agit d’une donnée importante pour l’analyste financier externe.
En bref, dans cette première partie, notre préoccupation a été axée sur la définition des différents concepts qui ont constitués la charnière centrale de notre thème et leurs théories y afférentes afin de faire des éclaircissements pour éviter tout malentendu.
Nous avons pu abordés ce thème théoriquement et de différente façon dont la première section qui est basée sur la définition des concepts de base et la section aux concepts connexes et le cadre théorique.
La gestion de la trésorerie relève d’une grande importance car les tableaux des flux donnent une dynamique au diagnostic financier qui souligne le rôle central de la trésorerie dans la vie courante de l’entité. Ils rappellent que la pérennité dépend d’un équilibre structurel entre les flux nets d’encaissements et des décaissements issus de toutes les catégories d’opérations : exploitation, investissement et financement. La préoccupation de solvabilité est donc apparente. Elle donne aux flux nets structurellement et durablement dégagé une place importante.
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA SOCIETE RUASHI MINING
Section 1 : HISTORIQUE, SITUATION GEOGRAPHIQUE, ASPECTS, OBJET SOCIAL
1.1. HISTORIQUE
Le gisement de la RUASHI MINING est constitué de trois écailles dénommées RUASHI 1,2 et 3. Ce n’est qu’en 1906 que la découverte de ces derniers était effectuée à l’aide des prospecteurs de la TANGANIKA CONCESSION LTD, TCL en sigle.
En 1907 la mise sur pied d’une large étude de prospection au moyen des métaux piqueurs, des excavateurs, des méthodes géophysique, des forages au diamant et à circulation inverse.
L’union minière de haut Katanga(UHMK) a débuté le forage au diamant de 1920 jusqu’en 1966. UHMK fut nationalisée en 1967 et devenue la générale des carrières et des mines (GCM en sigle).
L’exploitation de cuivre et de cobalt ainsi que la production du cuivre métallique ont été remises à la Gécamines. Cette dernière a été établie comme étant une société minière affiliée c’est-à-dire appartenant à l’Etat congolais. Ladite société a générée des coupes et plan topographique de surface montant tous les orifices de forages et des infrastructures existantes couvrant tous les trois gisements. En 1922 la GCM tombe en faillite et abandonne la mine.
En 1997 la société Ground Water Consulting, service Hydrologique du groupe Metorex investigue Johannes bourg pour s’assurer des ressources de gisements. Après cela elle a été tentée de se lancer dans une prospection systémique en entreprenant une catastrophe structurale détaillée tout en procédant à des études minéralogique. Ladite société arrive à forcer 19 trous à circulation inverse, au diamant et cela s’est effectué au mois de novembre de la même année. C’est sur base des études faites par cette entreprise que les ressources minières de Ruashi Mining été estimée par DMS, Metorex et Gécamines.
La société minière privée à responsabilité limitée, la Ruashi Mining du Katanga fus crée en 2005 par le groupe Metorex, une compagnie sud-africaine ayant son siège à Johannesburg. Avant sa création, il ya eu forage dans la mine de Ruashi en 2003 et 2005 pour confirmer les estimations faites par le groupe Water Consulting Service Hydrologic Investigation.
Après la création, Ruashi Mining s’est développée en deux phases :
La première phase consistait à avoir un concentrateur pour traiter les minerais de cuivre et de cobalt en les transformant en concentrés.
La seconde impliquait l’expansion du concentrateur à la construction d’une usine de lixiviation et d’extraction par solvant et par électrolyse. Sur ce, les études ont révélé que les deux premiers gisements (Ruashi 1 et 2) contiennent des réserves de 1.141889T de cuivre et 124093 tonnes de cobalt partant au niveau de 1200 à 970m d’altitude.
1.2. Situation Géographique
L’entité Ruashi Mining du groupe Metorex est située à 10Km de la ville de Lubumbashi au site Luano ; mieux l’entreprise est située au numéro 109 de l’avenue songololo, quartier Luano dans la commune de la Ruashi, province du Katanga, dans le sud-est de la République Démocratique du Congo.
Elle est localisée à 2,5Km du sud-est de l’aéroport de la Luano. Ses coordonnées géographiques vont de 27° 40 de longitude et de 11°30 à 11°40 de latitude sud. Elle est limitée :
- Au sud par Bendera, Kalukuluku et la commune annexe
- A l’est par le village Kabora
- A l’ouest par le quartier Hewa Bora
1.3. Objectifs
La société s’est assignée comme objectifs :
ü De faire croitre une entreprise minière produisant des métaux de base et durable en Afrique ;
ü D’ouvrir l’opportunité pour l’épanouissement de ses employées
ü D’ouvrir l’opportunité pour le développement de la communauté locale environnante ;
ü De répondre aux attentes des actionnaires et contribuer au développement du monde en assurant la rentabilité des opérations.
Dans tous ces objectifs précités, nous retenons le plus important, majeur, celui qui a fait connaitre l’existence de ladite entreprise est celui de faire croitre une entreprise minière produisant des métaux de base et durable en Afrique.
1. 4. ASPECT
a. Montant du capital
Le capital social est de 12 000 000 USD soit un million de dollars américain. La répartition de ce dernier se fait comme suit :
Au départ :
ü GCM=45%(Gécamines)
ü CMC=55%(Cobalt Métals Company)
Evolution :
ü GCM=20%
ü Ruashi Mining=80%
b. Apport des parties
La GCM apporta à la société minière Ruashi Mining un permis d’exploitation n°578 sur les rejets et remblais(PER).
CMC : l’apport du CMC consistait à la recherche des financements nécessaires du développement de la société mais ; le remboursement de ces fonds est assuré par le projet en phase de production commerciale par le prélèvement sur les individus a 75% jusqu’à l’apurement des dettes
c. Retombés financiers
La GCM a droit aux dividendes allant de 20 à 25% sur les recettes brutes des remblais et 0,5% sur la consommation des minerais.
Il est à noter que la GCM touchera la totalité de ses dividendes qu’après apurement de cette mine de la société Ruashi Mining, dette contractées par le partenariat avec CMC.
Après une première phase d’exploitation de terriles et remblais, résidus des générations antérieurs de l’union minière du haut Katanga (UMHK)sur le périmètre de la mine de l’étoile et de leur concentration (cuivre 15 %), RUASHI MINING a monté une seconde phase où elle attend évaluer l’extraction hydro métallurgique de cuivre (4500 tonnes) et du cobalt (5000) tonnes, l’étude de faisabilité de cette seconde phase est envoie d’être achevée.
La société RUASHI MINING a réalisée quelques actions à caractère social et d’autres projets sont en train d’être initiés.
Comme œuvre sociales déjà exécutées :
Ø L’approvisionnement de la commune RUASHI en eau potable ;
Ø L’octroi de deux transformateurs pour résoudre le problème de l’énergie électrique dans la commune de la RUASHI.
Ø L’encadrement des creuseurs artisanaux qui exploitent le site RUASHI MINING vers d’autres activités économique de production de revenus.
Notons que la vision de RUASHI MINING est expliquée par quatre idées majeures :
Ø Faire croitre l’entreprise en produisant des métaux de base et durables en Afrique ;
Ø Ouvrir l’opportunité pour l’épanouissement des employés ;
Ø Ouvrir l’opportunité pour le développement de ses communautés locales environnantes ;
Ø Répondre aux attentes des actionnaires et contribuer au développement du monde assurant la rentabilité des opérations
L’entreprise RUASHI MINING a obtenu l’approbation de deux plans d’ajustement d’environnement minier.
En 2008, cette entreprise a élargie ses protections en ajoutant une deuxième phase qui aura pour objectif la production du cuivre électrolyse (99,99 %) et du cobalt (25%).
1.5. OBJET SOCIAL
Ruashi Mining est une entreprise qui se catégorise dans le secteur minier. Elle s’inscrit dans le cadre de la production de minerais notamment le cuivre et le cobalt mais également au transport des minerais. C’est une société qui se classe dans la catégorie des sociétés par action simplifiée SAS en sigle qui était classée anciennement catégorie de SPRL (société à responsabilité limitée).
Section 2 : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT
2.1. Structure
La structure administrative représente l’organisation fonctionnelle des départements dans une société, c’est pourquoi nous passerons à l’énumération des départements existants au sein de l’entreprise RUASHI MINING.
Ø Le département de training : chargé de la formation ;
Ø Le département social : il s’occupe du social des employés ;
Ø Le département de logistique ;
ü L’import
ü L’export
Ø Le Département de la sécurité ;
Ø Le Département des finances ;
Ø Le Département de la production ;
Ø Le Département de l’environnement ;
Ø Le Département technique ;
Ø Le service d’instrumentation ou la maintenance
Ø Le service informatique.
Ø Le Département médical ;
Ø Le Département de la Mine ;
Ø Le Département des ressources Humaines.
2.2. Fonctionnement
Dans le fonctionnement d’une entreprise quelconque exige plusieurs stratégies et politiques pour mieux atteindre ses objectifs. Tel est le cas de RUASHI MINING dans son fonctionnement. L’entreprise regroupe des départements, comme partout ailleurs et elle est dirigée par une équipe qui se consacre à la mise en marche de l’entreprise.
La RUASHI MINING exploite du cuivre et du cobalt pour les vendre à l’étranger. Ces opérations impliquent un environnement dans lequel il y a le danger et les risques.
L’Administration, la structure administrative représente l’organisation fonctionnelle de départements dans une société, c’est pourquoi nous passerons à l’énumération de départements existants au sein de l’entreprise RUASHI MINING ci-après :
Ø Le département de training : chargé de la formation ;
Ø Le département social : il s’occupe du social des employés ;
Ø Le département de logistique : qui à deux branches dont l’import et l’export ;
Ø L’import : s’occupe de toutes les entrées dans l’entreprise.
Ø L’export : c’est la branche la plus important de l’entreprise car elle s’occupe des produits générateurs des recettes.
Ø Le Département de la sécurité : il s’occupe de la sécurité du travail, la sécurité est d’une importance capitale au sein de l’entreprise puisque sans elle, l’entrée et la sortie de toutes choses seraient possible.
Ø Le Département des finances : comme le mot l’indique, ce département gère les dépenses engagées ou les charges que l’entreprise supporte, donc elle s’occupe de fonds financiers de la société.
Ø Le Département de la production : il se charge de la production du cuivre et du cobalt ;
Ø Le Département de l’environnement : il s’occupe du site afin de bien étudier les effets et les processus industriels sur la population.
Ø Le Département technique : ce département comporte les services suivants :
ü Le service d’instrumentation ou la maintenance
ü Le service informatique.
Ø Le Département médical : il s’occupe de la santé des travailleurs
Ø Le Département de la Mine : il s’occupe de la mine donc l’exploitation des minerais
Ø Le Département des ressources Humaines : il s’occupe de tous les problèmes personnels des agents liés au travail et ce qui concerne aussi l’entreprise
2.3. ORGANIGRAMME
Source : Ressources humaines
2.4. PERSPECTIVESET ACTUALITE
La société Ruashi Mining S.A. a obtenu l’approbation de deux plans d’ajustement environnemental à la Direction chargé de la protection de l’environnement Minier.
En 2008, cette entreprise a élargi ses protections en ajoutant deuxième phase qui aura pour objectif, la production du cuivre électrolyse (99,99% du cobalt (25%)).
L’entreprise Ruashi Mining est une entreprise minière qui est en collaboration avec le site de Kisenda. Elle est la société qui a des normes et exigences à suivre. Et sa mission est d’améliorer les conditions des parties concernées :
Ø Sa vision : Ruashi est le meilleur
Ø Sa devise : allons de l’avant » We add value
Ø Son principe : arrêtez-vous réfléchissez, réponse continuez ;
Ø Ses valeurs : entrepreneurs attentionnés, passionnés. Donnent l’exemple de grande capacité d’adoption en affaire, rigoureux, tendance, et enfin honnêteté »
Ø Ses objectifs : l’agent doit travailler en toute sécurité, travail des sécurités politiques et règlement de Ruashi Mining.
En résumé, toute étude scientifique ou petite, pour son élaboration suit un cheminement logique afin d’atteindre un certain nombre d’objectifs et y apporté certains éclaircissements selon le domaine abordé et dans un environnement bien précis. Et cet environnement étant si vaste, risquerais de faire qu’une étude soit illimité et interminable car étant à certaines contraintes, il est recommandé à limiter l’étude de l’espace.
Sur ce, dans ce chapitre nous avons pu présenter notre champ d’investigation qui est la société RUASHI MINING qui nous a servi de cadre d’étude, en présentant son fonctionnement en général de m’historique jusqu’à nos jours.
Section 3 : PRESENTATION DES DONNEES
A ce niveau, nous allons présenter les états financiers sur lesquels nous baserons notre analyse. Il s’agit des bilans en situation nette et des tableaux de formation de résultat pour la période allant de 2014-2017, soit une période de 4 ans.
1. Les bilans comptables présentés au 31 Décembre en USD
Tableau N° 2 ACTIFS
REF |
RUBRIQUES |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
|
IMMOBILISATION |
|
|
|
|
AA |
Charges immobilisées |
|
|
|
|
AD |
Immobilisation incorp |
|
|
|
|
AJ |
Terrains |
4 131 337 |
3 789 711 |
3 325 711 |
2 753 757 |
AK |
Bâtiments |
4 938 392 |
4 061 519 |
4 067 687 |
3 916 207 |
AL |
Installations et agencement |
230 361 786 |
188 641 589 |
163 520 263 |
144 145 532 |
AM |
Matériels |
10 590 728 |
7 918 436 |
4 670 996 |
1 481 726 |
AN |
Matériels de transport |
218 297 |
265 080 |
341 162 |
947 587 |
AP |
Avance et acomptes/immob |
|
|
|
|
AQ |
Immobilisations financières |
|
|
|
|
AR |
Titres de participation |
|
|
|
|
AS |
Autres immobilisations |
25 843 036 |
23 585 310 |
20 507 713 |
8 490 935 |
AZ |
TOTAL ACTIF IMMO |
276 083 576 |
228 261 645 |
196 433 532 |
161 735 744 |
|
ACTIFS CYCLIQUES |
|
|
|
|
BB |
Stocks |
81 944 573 |
98 198 775 |
108 173 920 |
117 825 006 |
BC |
Marchandises |
|
|
|
|
BD |
Mat première et autres appro |
30 346 125 |
28 983 402 |
104 103 767 |
108 301 432 |
BE |
En-cours |
50 533 363 |
68 120 001 |
2 855 306 |
3 762 338 |
BF |
Produit fabriqués |
1 065 085 |
1 095 372 |
1 214 847 |
5 761 236 |
BG |
Créances et emplois assimilés |
64 819 540 |
67 708 562 |
69 047 408 |
221 688 294 |
BH |
Fournisseur avances versées |
11 055 920 |
8 392 306 |
6 166 860 |
11 561 874 |
BI |
Client |
19 523 177 |
22 584 679 |
59 033 791 |
36 107 326 |
BJ |
Autres créances |
34 240 443 |
36 731 577 |
3 846 757 |
174 019 094 |
BK |
TOTAL ACTIF CYCLIQUE |
146 764 113 |
165 907 337 |
177 221 328 |
339 513 300 |
|
TRESORERIE-ACTIF |
|
|
|
|
BS |
Banque, chèques postaux, caisse |
8 968 510 |
980 922 |
1 435 128 |
2 564 276 |
BT |
TOTAL TRESORERIE-ACTIF |
8 968 510 |
980 922 |
1 435 128 |
2 564 276 |
BU |
Ecart de conversion-actif |
- |
- |
6 512 875 |
16 627 084 |
BZ |
TOTAL GENERAL |
431 816 199 |
395 149 904 |
381 602 863 |
520 440 404 |
Source : DFI Ruashi Mining
Tableau N° 2 suite Les passifs en USD
REF |
RUBIQUES |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
|
RESSOURCES DURABLES |
|
|
|
|
CA |
Capital |
12 000 000 |
12 000 000 |
12 000 000 |
12 000 000 |
CB |
Actionnaires cap non appelé |
|
|
|
|
CC |
Primes et réserves |
|
|
|
|
CD |
Primes d’apport, d’émission |
|
|
|
|
CE |
Ecart de réévaluation |
|
|
|
|
CF |
Réserves indisponibles |
|
|
|
|
CG |
Réserves libres |
|
|
|
|
CH |
Report à nouveau |
-136 477 963 |
−191 697 247 |
-184 611 078 |
-199 985 580 |
CI |
Résultat net de l’exercice |
-55 201 212 |
7 068 099 |
-15 226 354 |
49 855 726 |
CK |
Autres capitaux |
|
|
|
|
CL |
Subventions d’investiss. |
|
|
|
|
CM |
Provision réglementée |
150 184 213 |
119 101 155 |
128 605 303 |
87 623 472 |
CP |
TOTAL RESS. PROP |
-29 494 962 |
-53 527 993 |
-59 232 129 |
-50 506 382 |
|
DETTES FINANCIERES |
|
|
|
|
DA |
Emprunt |
44 654 354 |
64 934 980 |
78 652 392 |
73 904 441 |
DB |
Dettes financières diverses |
183 111 614 |
136 976 938 |
142 552 858 |
145 726 756 |
DC |
Provisions financières |
17 841 329 |
14 983 365 |
16 576 697 |
18 136 529 |
|
TOTAL DETTES FIN |
245 607 297 |
216 895 283 |
237 781 947 |
237 767 726 |
CF |
TOT. RESS. DURABLES |
216 112 335 |
163 367 290 |
178 549 818 |
187 261 344 |
|
PASSIF CYCLIQUE |
|
|
|
|
DH |
Dettes circulantes H.A.O |
|
|
|
|
DI |
Clients, avances reçues |
|
|
|
|
DJ |
Fournisseurs |
43 770 280 |
43 225 234 |
43 028 411 |
47 162 099 |
DK |
Dettes fiscales |
11 657 189 |
8 375 858 |
8 668 575 |
3 089 609 |
DL |
Dettes sociales |
3 592 124 |
3 429 553 |
2 640 087 |
20 038 219 |
DM |
Autres dettes |
96 964 611 |
71 234 398 |
43 959 843 |
169 865 081 |
DN |
Risques provisionnés |
980 190 |
980 190 |
7 493 065 |
21 612 274 |
DP |
TOTAL PASSIF CYCLIQUE |
156 964 394 |
127 245 233 |
105 789 981 |
261 767 282 |
|
TRESORERIE-PASSIF |
|
|
|
|
DQ |
Banque, crédits d’esc. |
|
|
|
|
DR |
Banque, crédits de trésor. |
|
|
|
|
DS |
Banque, découverts |
357 115 |
2 420 |
13 814 |
|
DT |
TRESORERIE-PASSIF |
357 115 |
2 420 |
13 814 |
|
DU |
Ecart de conv.-passif |
58 382 355 |
104 534 961 |
97 249 250 |
71 411 778 |
DZ |
TOTAL GENERAL |
431 816 199 |
395 149 904 |
381 602 863 |
520 440 404 |
Source : DFI Ruashi Mining
2. Les comptes de résultat de Ruashi Mining
Tableau N° 3 Les Produits
ACTIVITE D’EXPLOITATION |
2014 2015 2016 |
2017 |
|||
TA |
Ventes de marchandises |
- |
- |
- |
- |
TB |
MARGE BRUTE SUR MARCH |
- |
- |
- |
- |
TC |
Ventes des produits fabriques |
332 602 943 |
268 846 908 |
217 288 707 |
282 912 853 |
TD |
Travaux, services vendus |
- |
- |
- |
- |
TE |
Production stockée |
-25 346 357 |
17 616 927 |
- |
25 872 309 |
TF |
Production immobilisée |
- |
- |
- |
- |
TH |
Produits accessoires |
- |
286 746 |
1 195 147 |
740 947 |
TK |
Subventions d’exploitation |
- |
- |
- |
- |
TL |
Autres produits |
600 661 |
- |
809 983 |
705 322 |
TS |
Reprises de provisions |
- |
4 412 697 |
- |
- |
TT |
Transfert de charges |
245 253 |
- |
1 410 843 |
828 048 |
TW |
Total des produits d’exploitation |
308 102 500 |
291 163 278 |
220 704 680 |
311 059 479 |
ACTIVITES FINANCIERE |
|
|
|
|
|
UA |
Revenus financiers |
906 622 |
152 519 |
286 839 |
448 660 |
UC |
Gains de changes |
- |
- |
- |
|
UD |
Reprises de provisions |
- |
- |
- |
|
UE |
Transfert de charges |
- |
- |
- |
|
UF |
Total des produits financiers |
906 622 |
152 519 |
286 839 |
448 660 |
UH |
Total des produits A.O |
309 009 122 |
291 315 797 |
220 991 519 |
311 508 139 |
HORS ACTIVITES ORDINAIRES |
|
|
|
|
|
UK |
Produits des cessions d’immo |
- |
14 136 198 |
17 309 468 |
12 521 724 |
UL |
Produits H.A.O |
- |
- |
- |
|
UM |
Reprises H.A.O |
- |
- |
- |
|
UN |
Transfert des charges |
- |
|
- |
|
UO |
Total des produits H.A.O |
- |
14 136 198 |
17 309 468 |
12 521 724 |
UT |
TOT GEN DES PRODUITS |
309 009 122 |
305 451 995 |
238 300 987 |
324 029 863 |
Source : DFI Ruashi Mining
Tableau N° 3 suite : Les Charges
REF |
RUBRIQUES |
2 014 |
2 015 |
2 016 |
2 017 |
RD |
Variation de stocks |
89 615 524 |
- |
- |
|
RE |
Autres achats |
55 623 641 |
116 549 827 |
89 545 171 |
72 584 406 |
RI |
Transports |
17 202 511 |
17 073 546 |
14 017 171 |
15 609 841 |
RJ |
Services extérieurs |
68 360 279 |
58 916 034 |
53 828 845 |
61 094 562 |
RK |
Impôts et taxes |
39 867 353 |
33 661 201 |
22 734 300 |
31 300 827 |
RL |
Autres charges |
7 721 403 |
7 019 031 |
8 198 706 |
17 361 180 |
RP |
Charges du personnel |
40 963 734 |
37 859 262 |
34 628 628 |
37 796 181 |
RS |
Dotations aux amortis et prov. |
24 239 623 |
17 721 803 |
14 138 918 |
19 189 271 |
RW |
Total des charges d’exploit. (I) |
343 594 068 |
288 800 704 |
237 091 739 |
244 945 280 |
|
ACTIVITE FINANCIERE |
|
|
|
|
SA |
Frais financière |
6 710 667 |
4 061 436 |
11 083 472 |
8 897 070 |
SC |
Perte de change |
- |
375 737 |
- |
751 474 |
SD |
Dotations aux amortis et prov. |
1 022 313 |
1 455 529 |
1 086 443 |
1 054 378 |
SF |
Total des charges finan. (II) |
7 732 980 |
5 892 702 |
12 169 915 |
9 951 448 |
SH |
Total des charges des A.O |
351 327 048 |
294 693 406 |
249 261 654 |
20 654 370 |
|
HORS ACTIVITES ORDI |
|
|
|
|
SL |
Charges H.A.O |
9 557 257 |
999 153 |
6 366 |
4 781 813 |
SM |
Dotations H.A.O |
- |
- |
2 074 482 |
1 037 241 |
SO |
Total des charges H.A.O (III) |
9 557 257 |
999 153 |
2 080 848 |
5 819 054 |
SR |
Impôts sur le résultat |
3 326 029 |
2 691 337 |
2 184 839 |
2 701 056 |
SS |
Tot. Part. et impôts (IV) |
3 326 029 |
2 691 337 |
2 184 839 |
2 701 056 |
ST |
TOT GEN DES CHARGES |
364 210 334 |
298 383 896 |
253 527 341 |
274 174 138 |
Source : DFI Ruashi Mining
CHAPITRE III. ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES
Ce chapitre est consacré à la présentation des données pratiques, sur lesquelles nous allons travailler et à faire l’étude dynamique de la structure financière. Cette phase est importante pour nous du fait que nous allons analyser et interpréter certains indicateurs pouvant nous orienter dans nos recherches.
Section 1 : Présentation des données
1. 1. Restructuration du bilan
Le bilan comptable doit subir des redressements et des regroupements de comptes. Les principaux postes affectés sont respectivement le résultat de l'exercice, les effets escomptés non échus, les engagements de crédit-bail et les provisions pour risques et charges.
- Il convient dans la mesure du possible d'éliminer les non valeurs (surtout si elles sont importantes).
- Aucune réintégration ne revêt un caractère automatique. L'analyste peut toujours procéder aux corrections qu'il juge utile (erreurs d'imputation, non-respect des directives...), compte tenu de la connaissance qu'il a de l'entité, du secteur d'appartenance... Les principales corrections financières vont affecter les postes de l'actif et du passif du bilan. Elles nécessitent dans certains cas l'utilisation de l'annexe.
Les postes du BILAN
En observant le bilan des entités, il nous faut étudier les principales rubriques où s'opèrent les redressements.[34]
A. ACTIF
· le capital souscrit non appelé.
N'ayant pas d'existence en termes d'utilisation, il est à compter pour zéro à l'actif et à soustraire du poste capital au passif pour l'équilibrage.
· Les charges immobilisées
Ce sont des charges considérées comme de non valeurs mais se trouvant en actif et n’ayant pas son rôle et de recettes à faire à l’entité, elles doivent être éliminées de l’actif et de les réduire au passif dans les ressources propres
· les immobilisations incorporelles
Il s'agit des postes figurant dans le bilan comptable diminués des frais d'établissement considérés comme des non valeurs.
· les immobilisations corporelles
Il s'agit des postes figurant dans le bilan comptable augmentés de la valeur des biens, mobiliers et immobiliers financés par crédit-bail (par approximation, il est possible de prendre le montant des engagements de crédit-bail figurant dans l'annexe, sachant qu'ils incorporent une part de rémunération du financement qui majore légèrement la valeur de ces biens. Un retraitement plus fin peut être réalisé qui amènerait à distinguer la part de l'amortissement du capital de celle relative au coût de financement pour ces engagements).
· les immobilisations financières
L'annexe nous renseigne sur la durée de ces immobilisations. Pour les immobilisations à moins d'un an, il convient de les exclure de ce poste et de les faire figurer dans le poste créances à moins d'un an dans le bilan patrimonial.
· les actifs d'exploitation
Ils dépendent du cycle d'exploitation et se renouvellent en même temps que se déroule le cycle. Le poste créances d'exploitation regroupe les avances et acomptes versés aux fournisseurs sur commandes en cours, les créances d'exploitation comptables, la partie des charges constatées d'avance relative à l'exploitation(annexe) et les effets escomptés non échus (l'escompte est un moyen de financement à court terme pour les financiers). Il faut éliminer, en fonction des informations dont l'analyste dispose, les créances irrécouvrables et les stocks sans valeur
B. PASSIF
La même démarche réalisée sur le passif du bilan, nous fait observer les postes suivants:
· les ressources propres corrigées
- Au montant des FP comptables il faut enlever :
ü la part des dividendes, incluse dans le résultat, qui seront versés au cours du prochain exercice,
ü les non valeurs (frais d'établissement, charges à répartir sur plusieurs exercices, les primes de remboursement des obligations) autrement dit les charges immobilisées,
ü les prêts participatifs qui ne doivent pas être considérés comme des capitaux propres mais plutôt comme des DLMT,
- Au montant des FP comptables il faut ajouter :
ü la part stable des provisions pour risques et charges (qui peuvent être considérée comme une réserve de fonds propres constituée en franchise d'impôts),
ü la partie des obligations convertibles dont la conversion est assurée sous moins de 5 ans.
· les dettes auprès des établissements de crédits et les emprunts obligataires
- Il s'agit des dettes contractées auprès du système bancaire ou des marchés financiers Elles font l'objet d'une rémunération.
- Il faut y inclure les prêts participatifs, les engagements de crédit-bail (part du capital non remboursé). Ici plusieurs alternatives sont à envisager selon le modèle de bilan. Dans le bilan fonctionnel ne sont à conserver que les dettes financières ayant servi à financer des immobilisations stables (hors concours bancaires courants).
Dans le bilan patrimonial, l'optique comptable dissocie les dettes financières selon l'échéance à moins d'un an (court terme) et à plus d'un an (moyen et long terme). L'optique économique regroupe toutes les dettes supportant un intérêt dans le poste dettes d'origine financière.
· les dettes d'exploitation
Elles dépendent du cycle d'exploitation et se renouvellent en même temps que se déroule le cycle. Ce poste regroupe les avances et acomptes reçus sur commandes en cours, les dettes d'exploitation comptables (dettes fournisseurs, dettes fiscales et sociales) la partie des produits constatés d'avance relative à l’exploitation (annexe).
· les dettes hors exploitation
Elles regroupent les dettes diverses (dettes sur immobilisations, dettes fiscales IS, autres dettes), les dividendes à verser, la partie variable des provisions pour risques et charges, et les écarts de conversion-passif.
· Ces dettes "exploitation" et "hors exploitation"
Font partie, avec les dettes financières à moins d'un an, des dettes à court terme dans le bilan patrimonial.
· Les concours bancaires de trésorerie
Ce poste comprend les concours bancaires courants et le montant des effets escomptés non échus dans le bilan fonctionnel. Il faut y ajouter les dettes financières à moins d'un an de même que les engagements de crédit-bail pour la partie du capital non remboursé venant à échéance dans le bilan patrimonial pour obtenir les dettes financières à court terme. L'usage des annexes permet effectivement de faciliter certains retraitements.
Les comptes de régularisation du bilan
- Les comptes de régularisation comprennent quatre rubriques:
Les produits et charges constatées d'avance
· les "produits constatés d'avance"(passif)
Qui proviennent de produits que l'entité a perçu et comptabilisé avant toute prestation ou fourniture de biens motivant leur écriture. La firme devra s'acquitter d'une dette en nature dans un avenir proche afin de justifier le montant du produit.
Il faut les ventiler entre le bloc dette à court terme ou à long et moyen terme selon l'échéance dans le bilan patrimonial et, les classer selon leur nature cyclique ou acyclique dans les dettes du bilan fonctionnel. Il n'y a pas de contrepartie à l'actif car ces produits sont déjà ventilés.
· les "charges constatées d'avance"(actif)
Qui proviennent d'avance que l'entité a versée et comptabilisée avant toute prestation ou fourniture de biens de la part d'un agent extérieur motivant l'écriture. La firme détient une créance en nature du montant de l'avance.
Il faut la ventiler selon le degré de liquidité de l'actif concerné (entre le bloc actif immobilisé net et le bloc actif circulant) dans le bilan patrimonial et, les classer selon leur nature cyclique ou acyclique dans l'actif du bilan fonctionnel. Il n'y a pas de contrepartie au passif car ces charges sont déjà ventilées.
Ø Les écarts des conversions
Ils sont retraités en deux temps :
1. Compenser les écarts actifs et les écarts passifs
2. Imputer le solde sur les créances clients si l’écart actif est supérieur à l’écart passif ou l’imputer sur les dettes fournisseurs si le solde est un écart passif.
Pour ce qui est de notre cas, nous avons touchés les comptes ci-après que nous avons retraités :
· A l’actif, la trésorerie-actif a été comparée à la trésorerie-passif par une soustraction afin de trouver une trésorerie nette.
· Au passif, les provisions financières ont été ramenées aux capitaux propres et les écarts de conversions ont été confrontés entre eux puis imputer les soldes aux passifs d’exploitation.
1.2. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS
a. Bilan Simplifié
Il s’agit ici de faire une présentation restructurée en masses ou rubriques des états financiers.
Tableau N° 4: Bilans simplifiés |
||||
RUBRIQUES |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
ACTIF |
||||
IMMOBILISATIONS (I) |
276 083 576 |
228 261 645 |
196 433 532 |
161 735 744 |
Stocks (II) |
81 944 573 |
98 198 775 |
108 173 920 |
117 825 006 |
Créances et ress. Ass (III) |
64 819 540 |
67 708 562 |
69 047 408 |
221 688 294 |
Trésorerie nette (IV) |
8 611 395 |
978 502 |
1 421 314 |
2 564 276 |
TOT. GEN. = I+II+III+IV |
431 459 084 |
395 147 484 |
375 076 174 |
503 813 320 |
PASSIF |
|
|
|
|
RESS. STABLES PROPRES (I) |
-11 653 633 |
-38 544 628 |
-42 655 432 |
-32 369 853 |
DETTES FINANCIERES (II) |
227 765 968 |
201 911 918 |
221 205 250 |
219 631 197 |
PASSIF CIRCULANT (III) |
215 346 749 |
231 780 194 |
196 526 356 |
316 551 976 |
TOT. GEN. = I+II+III |
431 459 084 |
395 147 484 |
375 076 174 |
503 813 320 |
Source : Nous-mêmes à partir des données comptables
b. Bilans synthétiques
Tableau N° 5: Bilans synthétiques |
||||
RUBRIQUES |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
ACTIFS |
|
|
|
|
IMMOBILISATIONS (I) |
276 083 576 |
228 261 645 |
196 433 532 |
161 735 744 |
ACTIF CIRCULANT(II) |
155 375 508 |
166 885 839 |
178 642 642 |
342 077 576 |
TOT. GEN. = I+II |
431 459 084 |
395 147 484 |
375 076 174 |
503 813 320 |
PASSIFS |
|
|
|
|
RESSOURCES DURABLES (I) |
216 112 335 |
163 367 290 |
178 549 818 |
187 261 344 |
PASSIF CIRCULANT (II) |
215 346 749 |
231 780 194 |
196 526 356 |
316 551 976 |
TOT. GEN. = I+II |
431 459 084 |
395 147 484 |
375 076 174 |
503 813 320 |
Source : Nous-mêmes à partir des données comptables
c. Bilans cristallisés
Tableau N° 6: Bilans Cristallisés |
||||
RUBRIQUES |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
ACTIF |
|
|
|
|
IMMOBILISATION (I) |
64% |
58% |
52% |
32% |
ACTIF D'EXPLOITATION (II) |
36% |
42% |
48% |
68% |
TOT. GEN. = I+II |
100% |
100% |
100% |
100% |
PASSIF |
|
|
|
|
RESSOURCES DURABLES (I) |
50% |
41% |
48% |
37% |
PASSIFS D'EXPLOITATION (II) |
50% |
59% |
52% |
63% |
TOT. GEN. = I+II |
100% |
100% |
100% |
100% |
Source : Nous-mêmes à partir des données comptables
1.3.Analyse de la structure financière
A. Analyse du fonds de roulement
Tableau N°7: calcul du fonds de roulement net
FONDS DE ROULEMENTS |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
RESSOURCES STABLES (I) |
216 112 335 |
163 367 290 |
178 549 818 |
187 261 344 |
IMMOBILISATION (II) |
276 083 576 |
228 261 645 |
196 433 532 |
161 735 744 |
FR net = (I) - (II) |
-59 971 241 |
-64 894 355 |
-17 883 714 |
25 525 600 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N° 5
En ce qui concerne le tableau n° 7, nous avons constaté que le FRN est négatif au cours des trois années, ce qui signifie que l’entité Ruashi Mining ne dispose pas d’un matelas financier pouvant lui permettre d’accroitre ses activités et nous pensons que cette situation est due aux pertes réalisées antérieurement. A la quatrième année, l’entreprise a pu réajusté ses tires afin de faire à ce qu’elle ait des ressources qui ont financés les immobilisations et en garder des excédents pour couvrir ses besoins de financement à court terme.
1.1. Fonds de roulement propre
Tableau N°8: calcul du fonds de roulement propre
FONDS DE ROULEMENT |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
RESSOUCES PROPRES (I) |
-11 653 633 |
-38 544 628 |
-42 655 432 |
-32 369 853 |
IMMOBILISATION (II) |
276 083 576 |
228 261 645 |
196 433 532 |
161 735 744 |
FR propre = (I) - (II) |
-287 737 209 |
-266 806 273 |
-239 088 964 |
-194 105 597 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N° 5
L’accumulation des pertes fait à ce que l’entité Ruashi ne parviennent pas à se financer par ses ressources propres qui, ces dernières sont presque absorbées par les pertes du passé ; voilà pourquoi le tableau ci-haut nous montre les fonds de roulements propres qui sont négatifs durant toute la période sous étude dans le tableau N° 8.
1.2. Fonds de roulement étranger
Tableau N° 9 : calcul du fonds de roulements étrangers
FONDS DE ROULEMENT |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
FR net (I) |
-59 971 241 |
-64 894 355 |
-17 883 714 |
25 525 600 |
FR propre (II) |
-287 737 209 |
-266 806 273 |
-239 088 964 |
-194 105 597 |
FR étranger = (I) - (II) |
227 765 968 |
201 911 918 |
221 205 250 |
219 631 197 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N°5
En ce qui concerne le tableau N°9, nous avons également constaté que le FRE est positif au cours de la période sous étude, ce qui signifie que les ressources de l’entité Ruashi Mining sont plus tournées vers l’extérieur ; donc les ressources extérieurs pèsent lourdement et qui permettent à l’entité de survivre et de financer ses activités.
1.3. Fonds de roulement économique
Tableau N° 10 : calcul des fonds de roulements économiques
FONDS DE ROULEMENT |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
Stocks (a) |
81 944 573 |
98 198 775 |
108 173 920 |
117 825 006 |
Créances et ress. Ass (b) |
64 819 540 |
67 708 562 |
69 047 408 |
221 688 294 |
Trésorerie © |
8 611 395 |
978 502 |
1 421 314 |
2 564 276 |
FR Eco = a+b+c |
155 375 508 |
166 885 839 |
178 642 642 |
342 077 576 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N°5
Le tableau ci-haut nous montre le fonds de roulement économique est positifs durant la période sous étude, cela correspond aux activités (au cycle d’exploitation) de l’entité Ruashi Mining.
B. Analyse du besoin en fonds de roulement
Tableau N° 11 : calcul de besoin en fonds de roulement
BFR |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
ACTIF D’EXPLOITATION (I) |
146 764 113 |
165 907 337 |
177 221 328 |
339 513 300 |
PASSIF D’EXPLOITATION (II) |
215 346 749 |
231 780 194 |
196 526 356 |
316 551 976 |
BFR= (I) - (II) |
-68 582 636 |
-65 872 857 |
-19 305 028 |
22 961 324 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N°5
Financièrement, l’entité sous étude n’éprouve pas de besoin en fonds de roulement pour financer son cycle d’exploitation pour les trois ans ce qui témoigne que le passif cyclique finance entièrement l’actif cyclique sauf à la dernière année où elle a éprouvé le besoin de financement de 22 961 324 pour parvenir à couvrir la totalité du cycle d’exploitation. Cette se justifie par le fait que l’entité fait recours aux concours bancaires et à la gestion de délai de paiement de ses clients et de ses fournisseurs.
B.1. Dynamique du cycle d'exploitation
Pour l'étude dynamique du cycle d'exploitation qui s'étend sur une période de 2014 à 2017 mais avec l'an 2014 pris comme situation initiale, c'est pour cette qu'il ne figure pas en tant que tel mais comme situation initiale.
a. Rotation et délais d’écoulement de stocks de matières
Tableau N°12 : calcul de la rotation et délais d’écoulement MP
Intitulé |
2015 |
2016 |
2017 |
CAMPUT (A) |
193 899 130 |
82 269 822 |
145 091 144 |
Stock moyen MP (B) |
29 614 763,50 |
66 543 584,50 |
106 202 599,50 |
Rotation (C) = A/B |
6,55 |
1,24 |
1,37 |
Délai = (360/C) |
54,98 |
291,18 |
263,51 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N°5
Les stocks moyens de matières premières de Ruashi durant l'exercice 2015 tournent à une vitesse de 6.547 fois et se renouvellent sur une durée de 54.987 jours ; en 2016 et 2017 ils tournent à une vitesse respective de 1.236 fois et 1.366 fois ; ils se renouvellent après une période de 291.262 jours et 263.543 jours. Ce sont de périodes endeuillant desquelles les stocks matières sont transformés en produits finis.
b. Rotations et délais d’écoulement de stocks de produits finis
Tableau N°13: calcul de la rotation et délais d’écoulement PF
Désignation |
2015 |
2016 |
2017 |
Cout de production (A) |
278 509 039 |
239 285 509 |
257 235 528 |
Stock moyen Produit finis (B) |
60 406 910,50 |
36 642 763 |
6 796 863,50 |
Rotation (C)= A/B |
4,61 |
6,53 |
37,85 |
Durée = 360/C |
78,08 |
55,13 |
9,51 |
Source : Nous-mêmes à partir des données comptables
Après la transformation de matières premières en produits finis, il faut les faire sortir du stock, ainsi pour notre étude, les stocks des produits finis tournaient à une vitesse de 4.61 fois en 2015, 6.53 fois et 37.85 fois respectivement selon l'ordre des années sous étude. C'est après 78.08 jours en 2015, 55.13 jours en 2016 et 9.51 jours en 2017 que l'entité parvenait à renouveler ses stocks produits finis. Ce sont les périodes endeuillant lesquelles les stocks des produits sont transformés en créances.
c. Délais de créances clients
Tableau N°14 : calcul de rotation et délai d’écoulement
Intitulé |
2015 |
2016 |
2017 |
Chiffre d'affaires (A) |
286 750 581 |
218 483 854 |
283 653 800 |
Clients (B) |
67 708 562 |
69 047 408 |
221 688 294 |
Rotation (C)= A/B |
4,24 |
3,16 |
1,28 |
Durée = 360/C |
85,00 |
113,77 |
281,35 |
Source : Nous-mêmes à partir des données comptables
Comme souvent les entités industrielles font leurs affaires à crédit, et pour la Ruashi, durant la période sous étude les créances de ses clients tournent à une vitesse de 4.24 fois, 3.16 fois et 1.28 fois respectivement en 2015, 2016 et 2017 à une durée de paiement de 85.00 jours en 2015, 113.77 jours en 2016 et 281.35 jours en 2017 ; ce sont les périodes endeuillant lesquelles les créances sont transformées en argent liquides.
c. Délai de rotation de dettes fournisseurs
Tableau N°15 : calcul de délai et rotation dettes fournisseurs
DESIGNATION |
2015 |
2016 |
2017 |
Achat (A) |
116 549 827 |
89 545 171 |
72 584 406 |
Fournisseur (B) |
43 225 234 |
43 028 411 |
47 162 099 |
Rotation (C)= A/B |
2,70 |
2,08 |
1,54 |
Durée= 360/C |
133,51 |
172,98 |
233,91 |
Source : Nous-mêmes
Les matières premières sont fournies par les fournisseurs à qui l'on achète et qui les donnent à crédit. Face à ses engagements, la Ruashi à renouveler ses dettes à 2.70 fois pour une durée de paiement de 133.51 jours en 2015, à 2.081 fois en 172.91 jours et à 1.54 fois en 233.91 jours.
d. Délais de rotation de diverses dettes
Tableau N°16 : calcul de délai et rotation diverses dettes
Intitulé |
2015 |
2016 |
2017 |
Chiffre d'Affaires (A) |
286 750 581 |
219 293 837 |
283 653 800 |
Autres dettes (B) |
188 554 960 |
153 497 945 |
247 777 603 |
Rotation (C) = A/B |
1,52 |
1,43 |
1,14 |
Durée= 360/C |
236,72 |
251,98 |
314,46 |
Source : Nous-mêmes
Face à ses diverses dettes : États, Créditeurs, salariés, etc. L'entité parvenait à négocier le paiement de ces dettes à une vitesse de 1.52 fois après 236.72 jours en 2015, 251.98 jours pour une vitesse de 1.43 fois en 2016 et 1.145 fois après 314.46 jours.
Cette gestion de temps au travers les différentes négociations chez les fournisseurs et chez ses clients permet à ce que l'entité puisse se procurer des ressources de courtes durées et alimenter la trésorerie pour faire face à ses besoins de financement d'exploitation.
B.2. Coefficient de structure.
Ces coefficients ont un rôle capital car ils permettent de prendre en compte les mouvements monétaires en jours du chiffre d'affaires. L'objectif est d'exprimer les différents constituants du besoin en fonds d'exploitation en une unité commune qui est le chiffre d'affaires.
Tableau N°17 coefficient de structure B
Intitulé |
Formules |
2015 |
2016 |
2017 |
Stocks MP |
Consommation mat./CAHT |
0,68 |
0,38 |
0,51 |
Stocks PF |
Coût de production/CAHT |
0,97 |
1,09 |
0,91 |
Clients |
Clients/CAHT |
0,24 |
0,32 |
0,78 |
Fournisseur |
Achats/CAHT |
0,41 |
0,41 |
0,26 |
Autres dettes |
Autres/CAHT |
0,66 |
0,69 |
0,87 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux comptables et financiers
B.3. Détermination du besoin en fonds de roulement normatif en jours
Il s'agit de la mise en relation entre le besoin de financement d'exploitation et le chiffre d'affaires hors taxe en calculant les ratios de structure et le temps d'écoulement. Les tous sont pondérés par les coefficients de structures par rubrique.
Tableau N°18 : BFR en jours du CA
Intitulé |
Formules |
2015 |
2016 |
2017 |
Stocks MP |
Délai d’écoulement*Coefficient de Structure |
37,166 |
109,223 |
134,934 |
Stocks PF |
Délai d’écoulement*Coefficient de Structure |
75,809 |
60,147 |
8,627 |
Clients |
Délai d’écoulement*Coefficient de Structure |
20,061 |
35,841 |
220,109 |
Fournisseur |
Délai d’écoulement*Coefficient de Structure |
-54,214 |
-70,582 |
-59,883 |
Autres dettes |
Délai d’écoulement*Coefficient de Structure |
-155,739 |
-165,444 |
-274,795 |
Total |
|
-76,917 |
-30,815 |
28,992 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux financier et 17
Le tableau ci-haut nous fait savoir que durant la période sous étude le BFR Normatif en jours du chiffre d'affaires sont négatifs de 76.917 jours du CA et 30.815 jours du CA ; en 20105 et 2016 ce qui veut dire que les délais des emplois sont inférieurs à ceux de ressources, ce qui est à la base de la maîtrise de besoin de financement, donc l'entité se finance par les jeux de temps de paiement. En 2017 la valeur est positive de 28.99 jours du CA ce qui se traduit qu'il y a eu retard de paiement par les clients.
B.4. BFR Normatif en valeurs.
Tableau N°19 : Détermination du BFR Normatif en valeurs
Intitulé |
2015 |
2016 |
2017 |
BFR Normatif en jours (a) |
-76,917 |
-30,815 |
28,992 |
CA(b) |
286750581 |
219293834 |
283653800 |
BFR Normatif en valeur= a*b/360 |
-61266651,22 |
-18770943,04 |
22843586,03 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N°
Nous remarquons qu'en ramenant toutes les valeurs à la même unité monétaire, les besoins trouvé dans le tableau ci-haut sont d'ordre de -61 266 651.22 en 2015, -18 770 943.29 en 2016 et 22 843 586.03 en 2017 sont différents de ceux venant de l'analyse statique faite au bilan par le fait que ceux-ci sont pondéré au même dénominateur (CA).
La bonne de gestion de l'exploitation est la maîtrise de l'élément clé qui est le besoins en fonds de roulement d'exploitation, pour garder la même tendance dans l'État prévisionnel on pourrait prévoir aussi le besoin en financement et décaissement de besoin cyclique par la formule ci-dessous :
C'est une prévision qui consistera à prendre en compte le temps de paiement client et fournisseur.
C. La trésorerie nette
Tableau N° 20 : calcul de la trésorerie nette
TRESORERIE NETTE |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
FR net (I) |
-59 971 241 |
-64 894 355 |
-17 883 714 |
25 525 600 |
BFR (II) |
-68 582 636 |
-65 872 857 |
-19 305 028 |
22 961 324 |
TRESORERIE = (I) - (II) |
8 611 395 |
978 502 |
1 421 314 |
2 564 276 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N° 5
En ce qui concerne le tableau numéro 19, nous avons constaté que la trésorerie nette est positive au cours de la période sous étude. Au vu de niveau de l’endettement à court terme, cette trésorerie ne peut faire face qu’à une partie de dettes cycliques.
D. Détermination des ratios de structure
1° Ratio du fonds de roulement
Tableau N°21 : détermination du ratio de roulement
RATIO DU FR |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
RESSOURCES DURABLES (I) |
216 112 335 |
163 367 290 |
178 549 818 |
187 261 344 |
IMMOBILISATIONS (II) |
276 083 576 |
228 261 645 |
196 433 532 |
161 735 744 |
RATIO DU FR = (I)/(II) |
0,782 |
0,715 |
0,908 |
1,157 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N° 5
Le tableau N°20 nous indique les parts des immobilisations dans les ressources durables, le degré de financement que les ressources stables ont sur les cycles d’investissements est : 78,2 % en 204, 71,5% en 2015, 90,8 % en 2016 et 115,7%.
2° Ratios de liquidité
Standards
· Si L.G ≥ 0,75on a une trésorerie pléthorique
· Si c’est entre 0,5 et 0,75 la trésorerie est aisée
· Si c’est entre 0,25 et 0,5 la trésorerie est serrée
Ces ratios se construisent à partir du rapport entre les actifs à moins d’un an et le passif à moins d’un an. Il mesure la capacité de l’entité à financer ses besoins cycliques à partir de ressources cycliques.
Tableau N°22 : calcul des ratios de liquidités
LIQUIDITE DE LIQUIDITE |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
Stocks (a) |
81 944 573 |
98 198 775 |
108 173 920 |
117 825 006 |
Créances (b) |
64 819 540 |
67 708 562 |
69 047 408 |
221 688 294 |
Trésorerie © |
8 611 395 |
978 502 |
1 421 314 |
2 564 276 |
Passif cyclique (d) |
215 346 749 |
231 780 194 |
196 526 356 |
316 551 976 |
LG = a+b+c/d |
0,721 |
0,72 |
0,909 |
1,08 |
L.R= b+c/d |
0,34 |
0,29 |
0,36 |
0,71 |
L.I=c/d |
0,039 |
0,004 |
0,007 |
0,008 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N° 5
Ø La liquidité générale
Au regard de standard ci-haut, le tableau 22, nous montre que la trésorerie est aisée en 2014 et 2015 et pléthorique en 2016 et 2017, qui veut dire que l’entité dispose des ressources cycliques lui permettant de faire face au financement à court terme pour les deux dernières années durant la période sous étude.
Ø Liquidité réduite
Le ratio de liquidité réduite montre que Ruashi Mining a une liquidité serrée en 2014, 2015 et en 2016 qui ne parviendra pas à couvrir parfaitement les dettes à court terme. Dans le cadre du présent travail, Ruashi Mining a su faire face à ses dettes à court terme en 2017 car son ratio de liquidité réduite est supérieur à l’unité, ce qui traduit que l’entité était en mesure de faire face à une grande partie de ses dettes à court terme avec les valeurs réalisables et disponibles.
Ø Liquidité immédiate
Au regard du tableau ci-haut, il ressort qu’avec la trésorerie immédiate, l’entité a pu faire face à ses dettes cycliques à un taux faible. Sa trésorerie est serrée.
3° Ratio de dépendance financière
Tableau N° 23 : calcul de la dépendance financière
DEPENDANCE FIN. |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
DETTES TOTALE (I) |
443 112 717 |
433 692 112 |
417 731 606 |
536 183 173 |
TOTAL PASSIF (II) |
431 459 084 |
395 147 484 |
375 076 174 |
503 813 320 |
RATIO = (I)*100 / (II) |
102,7% |
109,7% |
111,3% |
106,4% |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N° 5
Financièrement l’entité Ruashi Mining, dépend à plus de 100% de finances externes venant de bailleurs des fonds. Ces proportions sont supérieures aux totaux du bilan. Les ressources propres sont absorbées par les pertes que l’entité a pu réaliser dans le passé et reporté dans le présent. Cette situation aliène l’entité de ses bailleurs de fonds par le paiement des intérêts.
4° Ratio de solvabilité
Tableau N° 24 : calcul de ratio de solvabilité
RATIO DE SOLVABILITE |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
TOTAL PASSIF (I) |
431 459 084 |
395 147 484 |
375 076 174 |
503 813 320 |
DETTES TOTALES (II) |
443 112 717 |
433 692 112 |
417 731 606 |
536 183 173 |
RATIO = (I) / (II) |
0,973 |
0,911 |
0,897 |
0,939 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N° 5
La solvabilité concerne la capacité de l’entreprise à faire face à l’ensemble de ses engagements financiers. Au regard du tableau ci-haut, nous trouvons que Ruashi Mining est capable de faire face à ses engagements durant toute la période sous étude entre 0,8 et 0,99 fois au des exercices comptables.
1.4. Analyse du compte de résultat
Pour permettre à l’entité et aux analystes financiers d’affiner l’approche du compte de résultat, on calcule un certain nombre d’agrégats financiers appelés soldes intermédiaires de gestion (SIG). Les soldes intermédiaires de gestion est une cascade des paliers aidant à expliquer la formation du résultat. Ainsi nous aurons à déterminer quelques agrégats qui nous serviront de travail.
1. La valeur ajoutée
Tableau N° 25
DESIGNATIONS |
2 014 |
2 015 |
2 016 |
2 017 |
Ventes des produits fab. |
332 602 943 |
268 846 908 |
217 288 707 |
282 912 853 |
Variation des stocks |
-25 346 357 |
- |
- |
- |
Produits accessoires |
- |
286 746 |
1 195 147 |
740 947 |
Production immo. |
- |
17 616 927 |
- |
25 872 309 |
Chiffre d'Affaires |
307 256 586 |
286 750 581 |
218 483 854 |
283 653 800 |
Autres produits |
600 661 |
809 983 |
705 322 |
|
Total produit (a) |
307 857 247 |
286 750 581 |
219 293 837 |
310 231 431 |
Variation de stocks |
89 615 524 |
- |
- |
|
Autres achats |
55 623 641 |
116 549 827 |
89 545 171 |
72 584 406 |
Transports |
17 202 511 |
17 073 546 |
14 017 171 |
15 609 841 |
Services extérieurs |
68 360 279 |
58 916 034 |
53 828 845 |
61 094 562 |
Impôts et taxes |
39 867 353 |
33 661 201 |
22 734 300 |
31 300 827 |
Autres charges |
7 721 403 |
7 019 031 |
8 198 706 |
17 376 018 |
Total Charges (b) |
278 390 711 |
233 219 639 |
188 324 193 |
197 965 654 |
Valeur Ajoutée= a-b |
29 466 536 |
53 530 942 |
30 969 644 |
112 265 777 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N°
Le tableau N°18 ci haut nous donne l’information sur les richesses que l’entité Ruashi Mining a pu créer et qui deviennent une part de contribution à la détermination aux produits intérieurs bruts du pays et de son économie.
2. Excédent brut d’exploitation
Tableau N°26
DESIGNATIONS |
2 014 |
2 015 |
2 016 |
2 017 |
Valeur Ajoutée (a) |
29 466 536 |
53 530 942 |
30 969 644 |
112 265 777 |
Charges du personnel (b) |
40 963 734 |
37 859 262 |
34 628 628 |
37 796 181 |
E.B.E = a – b |
-11 497 198 |
15 671 680 |
-3 658 984 |
74 469 596 |
Source : Nous-mêmes à partir des tableaux N°
Au regard de ce tableau, il résulte qu’après avoir fait les opérations d’encaisses et de décaisses, l’entité est seulement capable à dégager des excédents d’exploitation au cours de deux années soit, en 2 015 et 2 017 car ces excédents sont positifs et les restes d’années soit 2 014 et 2 016, les décaissements ont été supérieurs aux opérations d’encaissements.
Section 2: Dynamique des flux
Les tableaux de flux de trésorerie (encore appelés tableau de variation d’encaissement) constitue un état des synthèses à part entière dont de la finalité est d’expliquer la variation de trésorerie d’une entité.
2.1. Flux de trésorerie des opérations d'activité
Tableau N°28 : calcul des flux financiers d’activités
DESIGNATION |
2015 |
2016 |
2017 |
Résultat d’exploitation (a) |
2 362 574 |
-16 387 059 |
56 108 373 |
Dotation aux Amort. (b) |
17 721 803 |
14 138 918 |
19 189 271 |
Reprise aux provisions © |
-4 412 697 |
-1 410 843 |
-828048 |
EBE = a+b+c |
15 671 680 |
-3 658 984 |
74 469 596 |
EBE (1) |
15 671 680 |
-3 658 984 |
74 469 596 |
Variation dette exploit. (2) |
16 987 176 |
-35 253 838 |
120 025 620 |
variation de stock (3) |
-16 254 202 |
-9 975 145 |
-9 651 086 |
variation client (4) |
-2 889 022 |
-1 338 846 |
-152 640 886 |
Flux de trésorerie d'exploit.= (1+2+3+4) |
13 515 632 |
-50 226 813 |
32 203 244 |
Produit financier |
152 519 |
286 839 |
448 660 |
Frais financier |
-5 892 702 |
-12 169 915 |
-10 702 922 |
Impôt de société |
-2 691 337 |
-2 184 839 |
-2 701 056 |
Charge exceptionnelle |
-999 153 |
-2 080 848 |
-5 819 054 |
Total flux de trésorerie d'activité (A) |
4 084 959 |
-66 375 576 |
13 428 872 |
Source : Nous-mêmes à partir de tableaux 3 et 4
Le tableau ci-haut nous fait savoir que l'ensemble des activités de Ruashi Mining liées à son exploitation ont produit des excédents bruts d'exploitation et des insuffisances qui ont pu faire face à ses besoins cycliques. Après cette couverture il est révélé que ces activités ont fait les encaissements des fonds en 2015, les insuffisances de fonds dus à l'exploitation ont fait que l'entité ait décaisser en 2016 et l'an 2017 a fait à l'entité fasse des encaissements de fonds.
Dans l'ensemble des activités ( production, produits et charges financiers, produits et charges financiers, impôts) de l'entité, il ressort que l'entité réalise des encaissements en 2015 et 2017, en 2016 elle a fait des décaissements et en 2017 dans l'ensemble de financement et des encaissements liés aux opérations de l'activité, elles ont permis à l'entité de renflouer sa trésorerie.
2.2. Flux de trésorerie des opérations de financement et d'investissement
Tableau N°29 Variation de trésorerie
DÉSIGNATION |
2 015 |
2 016 |
2 017 |
cession d'immobilisation |
14 136 198 |
17 309 468 |
12 521 724 |
Acquisition d'immobilisation |
0 |
0 |
12 016 778 |
Flux d'investissement (B) |
14 136 198 |
17 309 468 |
504 946 |
Emission des titres (1) |
0 |
49 508 920 |
0 |
Remboursement =(2) |
25 854 050 |
0 |
12 790 856 |
Flux de trésorerie C = (1-2) |
-25 854 050 |
49 508 920 |
-12 790 856 |
VARIATION DE TRESORERIE = (A+B+C) |
-7 632 893 |
442 812 |
1 142 962 |
+ Trésorerie d’ouverture |
8 611 395 |
978 502 |
1 421 314 |