EPIGRAPHE
« L’écologie est aussi et surtout un problème culturel. le respect de l’environnement passe par un grand nombre de changements comportementaux »
Nicolas Hulot
DEDICACE
A nos chers parents Jean Pierre MAVUZI et Pauline KINDA MUKWEY qui, se sont sacrifiés pour nous tant matériellement, financièrement, et moralement que cette œuvre vous serve d’honneur et de fierté.
A mon frère et mes sœurs ; Alexis MAVUZI, Célia MAVUZI, Miriam MAVUZI, Nancy MAVUZI, Patricia MAVUZI. Voici aujourd'hui le fruit de certaine privation dont vous avez été victimes à cause de moi.
AVANT PROPOS
Nous voici au terme de nos études universitaires à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Kinshasa. Comme l'exige la tradition universitaire, ce travail est élaboré pour couronner nos études ; portant sur l'étude des stratégies de communication dans la lutte contre les érosions par les habitants de la commune de Mont-Ngafula.
Nous disons à toi la gloire et l’honneur retourne à toi notre seigneur Jésus-Christ qui, nous a donné le souffle de vie, la force te l’intelligence afin de finir notre parcours académiques malgré les vents et marins, il nous a toujours soutenu et assisté et il continuera à le faire.
Qu'il nous soit permis ainsi de remercier ceux qui, de loin ou de près ont d'une manière ou d'une autre contribué à l'élaboration de ce travail.
De prime à bord, nous manifestons notre profonde gratitude au professeur ILUNGA Casmir qui, en dépit de ses multiples occupations a accepté volontiers la direction de ce travail ; ses remarques et sa vigilance nous ont été d'un grand prix dans l'élaboration de celui-ci. Par son canal nous remercions toutes les autorités et corps professoral de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines en générale et ceux de département des Sciences de l’Information et de la Communication en particulier pour la formation mise à notre disposition.
Nos vifs remerciements s'adressent aux familles MULUMBA et YOKA ainsi qu’à mes neveux et nièces; Lydie, Didier, Mireille, Gregor et Brigitte MBANGU qui, comme des frères n'ont manqués de nous accompagner dans nos difficultés, vous me serez inoubliables.
Nous voudrons aussi remercier d’une façon particulièrement Mr MAYELE N’TSEELY Israël qui, nous a toujours offert son temps disponible de nous assister de nos recherches et apporter une grande pierre dans la rédaction de ce présent travail.
Nous n'oublions pas tous nos compagnons de lutte et amis qui n'ont cessés de nous prêter main de secours dans nos efforts et nous ont su supporter nos comportements durant notre passage à l’Université, je cite : Rachel TSHILANDA, Falonne LUSAMBA, Ursule TSHUNDA, Sandra LOTANGE, et Grâce BALELA.
Les noms peuvent ne pas se retrouvés dans ces écrits, mais jamais au cœur ; que tous ceux dont les noms ne figurent ici trouvent nos sentiments de gratitude pour leur soutien.
0. INTRODUCTION GENERALE
L'érosion est un phénomène qui se manifeste par diverses formes et aspects. A Kinshasa, c'est la forme en crevasses (ravins) qui est la plus courante et la plus visible sur les versants en forte pente. Ces incisions présentent plusieurs formes et dimensions et n’ont pas la même morphologie. Elles résultent des ruissellements des eaux des pluies et constituent une grande menace sur l’environnement urbain.
Comme on peut le remarquer, dans la plupart des grandes agglomérations africaines, l’urbanisation démesurée et incontrôlée, sans un aménagement préalable des sites d’habitation, a des graves conséquences sur les réseaux de drainage des eaux, de sorte que des villes comme Kinshasa sont frappées par le fléau des érosions de manière spectaculaire et grave. Selon des informations recueillies auprès de l’Office de Voirie et Drainage (OVD)[1], il existerait aujourd’hui près de 600 têtes de ravins qui entaillent les communes de Kinshasa, dont MONT-NGAFULA.
Suite à ce désordre urbanistique et au manque de dispositifs efficaces de drainage pour contrôler le ruissellement normal des eaux de pluies, la ville de Kinshasa est ainsi dangereusement minée par les érosions ravinantes qui prennent de plus en plus de l'ampleur.
0. Problématique de recherche
La problématique est « l’expression de la préoccupation majeure qui circonscrit, de façon précise ; avec absolue clarté, les dimensions essentielles de l’objet de l’étude que le chercheur se propose de mener[2] ».
Pour notre cas, la préoccupation majeure se résume dans la question de recherche ci-après :
v Quelles sont les stratégies de communication environnementale utilisées à Mont-Ngafula pour lutter contre les érosions ?
Hypothèse du travail
D’après GRAWITZ M[3]., une hypothèse « est une proposition de réponses à une question posé »[4]. D’où nous disons que l’hypothèse du travail est une réponse présupposée à un problème que l'on peut confirmer ou infirmer après recherche.
Au regard de la question de recherche que nous nous sommes posée, nous pouvons avancer que la solution pour vaincre les érosions passe, entre autres, par une sensibilisation de la population aux bonnes pratiques environnementales. Les intervenants du secteur de l’environnement devraient s’appuyer sur des stratégies de communication efficaces pour faire prendre conscience de la nécessité d’adopter des comportements responsables en vue de préserver l’environnement.
Ainsi abordée, la problématique des érosions de cette manière, nous permet de formuler l’hypothèse selon laquelle le recours à une bonne pratique de la communication environnementale est un atout important et indispensable pour la lutte contre les érosions.
Notre conviction est qu’au-delà de tout ce qui est fait ou n’est pas fait, la communication demeure un maillon essentiel de la chaîne d’éradication des érosions dans la commune de Mont-Ngafula, elle seule peut amener la population à changer de comportement et à prendre conscience du danger que constituent ces érosions qui menacent dangereusement leur environnement.
1. Méthodologie de recherche
Toute recherche scientifique nécessite l'application de méthodes et techniques pour aboutir au résultat exacte et efficace conforme à la recherche. Celles-ci aident le chercheur dans l'analyse et le traitement des données pour les besoins de son étude. C'est dans ce cadre que nous avons fait recours aux techniques et méthodes différentes pour arriver au résultat approprié.
La méthodologie est l'ensemble des méthodes, techniques et procédures adoptées pour arriver au but d'une recherche. Afin de mener à bien la présente étude, nous avons fait recours de façon complémentaire aux méthodes et techniques suivantes :
1.1. Méthode
Grawitz, M définit la méthode comme étant « un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline scientifique cherche à atteindre les objectifs ou les résultats qu'elle poursuit en les démontrant et en les vérifiant »[5].
Pinto, R., abonde dans le même sens en ajoutant que la méthode « un ensemble d'opérations mises en œuvre pour atteindre un ou plusieurs objets en suivant et en respectant des procédés rigoureux et systématiques.
Pour mener à bien cette étude, nous nous appuierons sur les méthodes suivantes :
v Méthode analytique
« Elle permet d'analyser systématiquement les informations ainsi que les données récoltées. Elle insiste sur chaque cas et considère les choses dans leurs détails plus tôt que dans leur ensemble »[6].
Pour atteindre les résultats souhaités, cette méthode nous a permis d'analyser les données d'enquêtes collectées sur terrain par l'interview et par le questionnaire.
v Méthode historique
Cette méthode consiste à saisir et interpréter les faits passés pour mieux comprendre les faits présent et d'envisager les perspectives d'avenir. Nous nous sommes servie de cette méthode pour connaitre l'histoire de la commune de Mont-Ngafula dans toutes ses aspects, leur situation actuelle et ce qu'elle envisage surtout en matière de lutte contre les érosions avec les stratégies de la communication environnementale et leur contribution au changement des attitudes de la population.
v Méthode statistique
Selon GRAWITZ M. « La méthode statistique consiste à récolter les données chiffrées d'une recherche pour en faciliter l'interprétation »[7]. Elle nous va aider à récolter les données chiffrées de notre questionnaire d'enquête, de faire les interprétations et de les présenter sous forme des diagrammes en vue d'une bonne compréhension.
3.2. Techniques
Les techniques sont selon R. PINTO et M. GRAWTIZ « les outils mis à la disposition de la recherche et organisés par la méthode dans un but bien déterminé. Elles sont limitées en nombre et demeurent communes à la plupart des sciences[8] ». M. GRAWTIZ, elle poursuit pour dire que la technique peut être vue comme étant « l'ensemble des moyens et procèdes qui permettent au chercheur de rassembler des données et des informations sur son sujet de recherche. Elle s'entend comme un ensemble des procèdes opératoires et rigoureux bien définis susceptibles d'être appliqué à nouveau dans les mêmes conditions adaptées au genre des phénomènes en cours »[9].
Nous disons que la technique est un outil mis à la disposition de la recherche et organisé par la méthode. Sous cet angle, elle représente les étapes des opérations liées à des éléments pratiques concrets adoptés à un but défini. Ainsi, les techniques suivantes nous ont guidées dans notre recherche:
v Technique documentaire
La technique documentaire est celle qui est orienté vers une fouille systématique de tout ce qui est en rapport avec le domaine de la recherche c'est-à-dire tout ce qui constitue la source écrite d'un thème de recherche. Elle consiste en l'utilisation des documents écrits ayant une liaison avec le sujet choisi. Certains auteurs appellent la technique documentaire la revue de la littérature d'un domaine.
Pendant la recherche, nous allons consulter les ouvrages, les rapports, les mémoires, les sites internet et autres documents relatifs à notre sujet.
v Technique de questionnaire
Cette technique consiste à élaborer un questionnaire destiné à la population cible, plus précisément aux échantillons de cette population en vue de répondre par écrit au questionnaire. Celle-ci doit être bien étudiée à l' avance et devra laisser suffisamment de place entre les questions pour des réponses et commentaires éventuels des personnes interrogées. Ainsi, nous allons élaborer un questionnaire destiné à un certain nombre des habitants de quelques quartiers de la commune de Mont-Ngafula comme échantillon de tous les membres de cette commune, la population mère.
Ces personnes vont pouvoir répondre au questionnaire élabore et leurs réponses nous vont permettre de recueillir des informations riches et spontanées, plus brut et plus fraiches nécessaires à notre travail. Avec cette technique, nous allons utiliser les questionnaires ouverts et les questionnaires fermés.
v Technique d'échantillonnage
Il nous sera difficile d'atteindre tous les habitants de la commune de Mont-Ngafula à cause des moyens financiers et matériels insuffisants et du manque du temps; c'est pourquoi nous allons nous servie de la technique d'échantillonnage pour recueillir les données en rapport avec l’étude de stratégies de communication dans la lutte contre les érosions dans cette commune. Nous allons alors déterminer une partie de la population sur laquelle nous allons explorer les résultats de toute la population du milieu.
v Technique d'interview
La technique d'interview est un outil qui permet au chercheur d'interroger des personnes qui lui fournissent des informations nécessaires et relatives à son sujet de recherche.
Elle va nous aider à collecter quelques informations et explications sur les évolutions de stratégies de communication déjà mise en œuvre pour la lutte contre ces érosions, par le biais des conversations avec les habitants et les autorités communales de ladite commune.
v Technique d'observation
L'observation constitue une importante technique pour recueillir les données nécessaires à un travail. En effet, elle permet un contact direct entre l'enquêteur et l'enquêté. Elle permet aussi de vivre la réalité sur terrain.
Elle va nous permettre de vérifier sur terrain, que les moyens déjà utilisés ou employé par les habitants de lutter contre les érosions, contribue réellement au changement des attitudes des habitants eux-mêmes de cette commune dans laquelle ils sont implantés. Elle va nous permettre aussi d'obtenir les informations autres que celles apportées par les autres techniques.
2. Choix et intérêt du sujet
Le choix d’un sujet de dissertation au niveau du second cycle de formation universitaire n’a jamais été hasardeux. Car le souci qui nous anime dans ce travail est celui de concilier d’ abord les théories apprises à l’université aux réalités vécues dans la vie sociétale face aux quelques réalités de l’environnement.
2.1. Choix
Le choix de ce sujet a été motivé par le souci d’étudier les stratégies de la communication dans la lutte contre les érosions qui rongent la commune de Mont-Ngafula, de comprendre aussi le rôle que joue la communication environnementale et le marketing social dans cette lutte.
2.2. Intérêt
Ce sujet trouve son intérêt du fait même de l'importance grandissante de la problématique des érosions dans la ville de Kinshasa en générale et dans la commune de Mont-Ngafula en particulier avec ses conséquences incalculables sur l'avenir de l'humanité. Aussi, cette étude à-t-elle le mérite de penser et de repenser la manière de communiquer et sensibiliser des habitants de cette commune via les différents outils de la communication tant media que hors media lorsqu'il s'agit de la lutte contre les érosions ayant pour finalité le changement de comportement et des attitudes.
C'est un appel à la sensibilisation et à la mobilisation pour un nouveau-faire communicationnel. Enfin, cette étude se veut une contribution à l'amélioration de la qualité des stratégies de la communication dans la lutte contre les érosions à travers les supports ou outils media ou hors media.
3. Délimitation du travail
Tout travail scientifique est limité dans le temps, dans l'espace ainsi que dans le domaine. Suite à l'impossibilité d'atteindre toutes les communes de la ville de Kinshasa frappé par ce phénomène environnementale « les érosions », nous avons pris le cas de la commune de Mont-Ngafula.
Quant aux limites temporaires, notre recherche couvre la période de 2017 à 2018 par le fait qu'avant il y a eu des études qui étaient menées dans le même ordre que le nôtre ainsi que le temps et les moyens qui nous sont limités. Les activités rencontrées dans la commune de Mont-Ngafula sont multiples et variées. Nous avons choisi de concentrer notre étude au domaine ou au service de l’environnement précisément dans la lutte contre les érosions.
4. Structuration du travail
Cette étude comporte trois chapitres, à savoir :
v Le premier se donne pour tâche d'appréhender les concepts opératoires de l'étude et de circonscrire le cadre théorique de référence relative à la communication du changement de comportement.
v Le deuxième va s'attacher à la pratique de la communication environnementale au sein de la commune de Mont-Ngafula et la présentation de cette commune, qui constitue le corpus de l'étude.
v Le troisième chapitre, enfin, rend compte de l'étude par une enquête qui sera effectuée auprès de la population-cible et reconstitue les récits en les analysant et en les interprétant conformément à la grille d'analyse et d'explication de ce que le public fait du message reçu en vue du changement de comportement et des attitudes vis-à-vis de la lutte contre les érosions.
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
L’objectif d’un cadre conceptuel est de donner aux concepts-clés d’un travail une compréhension qui éclaire sa lecture. Il s’agit, en fait, de mettre en évidence les notions opératoires, quitte à préciser leur signification dans le contexte de l’étude. Tandis que le cadre théorique a pour objectif de circonscrire la démarche du chercheur dans une perspective scientifique qui justifie la position prise par ce dernier.
C’est ainsi que ce premier chapitre est divisé en deux sections : une section conceptuelle et une section théorique. La première cherche à expliquer les concepts dont la compréhension est nécessaire pour appréhender les développements qui vont suivre. La deuxième s’attache à poser l’ancrage théorique de cette étude.
Pour entrer dans l’intelligence de nos évolutions, il faut mettre ces deux sections, l’une en regard de l’autre : d’une part, la compréhension des concepts de base aide à saisir la pertinence de notre étude, d’autre part, l’ancrage théorique permet de situer l’horizon scientifique de notre démarche.
Section I : CADRE CONCEPTUEL
Le cadre conceptuel est bien plus qu’un simple exercice de définition des termes ; c’est davantage une étape primordiale dans l’appropriation d’un concept dont la compréhension éclaire d’une manière claire les développements qui constituent la quintessence de notre recherche.
Dans notre travail, les concepts qui méritent d’être fixés sont les suivants: le marketing social, l’environnement et la communication environnementale. Nous pensons que la communication environnementale est un outil du marketing social. Pour ce faire, il est nécessaire de donner une compréhension adéquate à ces concepts dont le sens commun et le voisinage peuvent prêter à confusion.
1.1. Compréhension du concept de marketing social
Initialement, le marketing social désigne des actions marketing ayant pour but de promouvoir des causes sociales ou d’intérêt général. Une campagne de marketing social peut être mise en place à l’initiative d’un annonceur défendant une cause sociale (ONG, association sécurité routière, etc.) ou par une marque souhaitant promouvoir un comportement responsable de la part des consommateurs ; on parle alors de marketing responsable.
1.1.1. Spécificité du marketing social
Nous empruntons, particulièrement, à Ph. KOTLER les développements sur le marketing social[10].
En effet, cet auteur affirme que le marketing social tire ses fondements du marketing commercial dont il se sert, non seulement des méthodes mais aussi des outils. Les deux approches différent quand on aborde les objectifs.
Dans son sens le plus large, le marketing social est une approche pour concevoir des projets humains. Depuis les premiers systèmes sociaux, l'individu tente d'informer, de persuader, d'influencer, de motiver, de gagner la confiance de nouveaux adhérents à un ensemble d'idées. On dit qu’il fait du marketing social.
En termes simples, il s'agit de « vendre des idées ». A en croire Ph. KOTLER, il s'agit de créer, de mettre en œuvre et de superviser des programmes conçus pour amener un changement social. Le marketing social reconnaît bon nombre des principes qui s'appliquent au marketing commercial.
Cependant, lorsqu'il se met au service des associations, de la promotion des idées et des causes d'intérêt public, le marketing devient social. En cela, le marketing social se distingue essentiellement en ce qu'il ne vise pas la conclusion d'une opération commerciale, mais bien la création de rapports durables entre une association et ses différents groupes cibles.
En pratique, le marketing social peut s’appuyer et s’appuient sur la publicité institutionnelle, sur les relations publiques, la recherche marketing ainsi que le travail et l'expérience d'activistes sociaux, de groupes de défense et de travailleurs du secteur de l’action communautaire.
1.1.2.Les données de la littérature sur le marketing social
Dans son livre Social marketing: strategies for changing public behavior,[11] Ph. Kotler retient que les campagnes de publicité pour susciter le progrès social relèvent du marketing social, qu’il considère comme un processus planifié visant à susciter le changement. Le terme est dérivé du marketing traditionnel de produits et de services. Selon Ph. Kotler, le marketing social est une pratique ancienne au cœur des processus planifiés pour promouvoir le changement pour l’intérêt général. En effet, depuis toujours, l'individu tente d'informer, de persuader, d'influencer, de motiver, de gagner la confiance de nouveaux adhérents à un ensemble d'idées[12].
L’acception actuelle du marketing social est donc une nouvelle approche pour concevoir des projets humains. C'est en 1971 que KOTLER et ZALTMAN ont utilisé pour la première fois le concept de marketing social. Même si l'idée remonte à janvier 1969 dans un article du Journal of Marketing où Kotler et Lévy avaient suggéré d'élargir l'application du concept de marketing commercial à des causes sociales : « le marketing est une activité humaine orientée vers la satisfaction des désirs au moyen de l'échange. L'optique du marketing sociétal est une orientation de gestion tournée vers la satisfaction du client et vers le bien-être à long terme du consommateur et du public en général en tant que moyen permettant à l'organisation d'atteindre ses objectifs et d'assumer ses responsabilités ».
Ph. KOTLER estime que les campagnes de publicité pour susciter le progrès social ne constituent pas un phénomène nouveau. Dans l'antiquité gréco-romaine, on enregistrait des campagnes pour appeler à la libération des esclaves. Pendant la révolution industrielle, la société civile anglaise organisait des campagnes contre l'incarcération pour endettement et le travail des enfants, ainsi que pour le droit de vote des femmes. Au XIXe siècle, les États-Unis furent agités par des mouvements pour l'abolition de l'esclavage. D'autres mouvements comme celui des suffragettes ont abouti à la mise en œuvre d'importantes réformes sociales.
Les campagnes des mouvements pour la défense des droits des consommateurs ont contraint les gouvernements à réglementer la qualité
En fait, la littérature ne propose pas une notion vraiment nouvelle; elle montre seulement comment différents auteurs ont essayé de donner une théorie à un concept que la pratique avait déjà intégré dans ses usages.
Il faut dire que l'apparition du concept de marketing social ne plut pas à tout le monde. Certains théoriciens et agents sociaux protestèrent contre cet élargissement du domaine du marketing commercial. Ce dernier a plutôt mauvaise presse en ce qu'il userait de `tromperie' à l'égard des consommateurs. Or, les idées sont des entités « nobles ». Les opposants au concept de marketing social disent que l’on peut « produire des biens et les adapter aux goûts des autres aux fins de profit ; agir de même avec les idées sera perçu comme de la démagogie, de la tromperie, voire de la prostitution ».
Mais cette conception des choses ne l'emporta pas et le marketing social prit son envol de façon fulgurante. Aujourd'hui, le marketing social est la conception, la mise en œuvre et le contrôle de programmes conçus pour promouvoir une idée ou une pratique sociale auprès d'un groupe cible. C'est « une technique de gestion du changement social comprenant le design, la mise en œuvre et le contrôle de programmes visant à accroître l'acceptabilité d'une idée ou d'une action auprès d'un ou plusieurs groupes cibles ». Il est utilisé dans plusieurs domaines : promotion de la santé, protection de l'environnement, éducation, économie, violence familiale, droits de la personne, racisme, etc.[13]
Pour ANDREASEN, le marketing social met en œuvre « l'analyse, la planification, l'exécution et l'évaluation des programmes conçus pour influencer le comportement volontaire du public cible afin d'améliorer son bien-être personnel et celui de la société».
Le marketing social vise à influencer et à modifier les comportements sociaux pour le bénéfice du public cible et de la société en général. Il est à la portée de tous. Il n'a rien à voir avec l'éducation dans la mesure où son but ultime est d'influencer le comportement. Il peut chercher à modifier les valeurs et les mentalités pour influencer les comportements.
Certes, le marketing social reconnaît bon nombre des principes qui s'appliquent au marketing commercial : évaluation des besoins, identification du public cible, mise au point de produits et évaluation des résultats. Et comme le dit KOTLER, il « utilise les concepts de segmentation de marché, de recherche sur le consommateur, de développement, de communication, de facilitation, de stimulant et la théorie de l'échange pour maximiser la réponse du groupe visé»[14].
1.1.3. Objectifs du marketing social
Le marketing social a pour objectif de convaincre les communautés à changer de comportement pour l’intérêt général. Par exemple, améliorer la santé des populations à faible revenu en encourageant l'adoption des bonnes pratiques sanitaires, en dispensant des produits et services de santé a un prix abordable et en incitant les populations à les utiliser.
La théorie du marketing social est l’application des techniques et des outils marketing à des enjeux et problématiques environnementales, sociales ou culturelles[15] et a pour objectif de modifier les comportements, les croyances et la pensée afin d’obtenir des bénéfices pour les individus et la société[16].
Autrement dit, les activités de marketing social visent à modifier le comportement des gens. On veut donc influencer le public afin qu’il pose des gestes qui sont bénéfiques pour l’individu et pour les autres. C’est ça le marketing au service de la société.
Le marketing social se prête également à d’autres enjeux sociaux, comme la récupération résidentielle, le compostage, l’alcool au volant, le tabagisme, le dépistage du cancer du sein, les dons d’organes, etc. Le marketing social s’applique donc dans les contextes de changement comportemental associés à des sujets de préoccupation sociale.
1.1.4.Le processus de la démarche du marketing social[17]
C’est chez F. Lagardeet Ph. Kotler que nous tirons des éléments sur le processus du marketing social. Pour l’essentiel, ils considèrent que le marketing social se fonde sur la notion que ce qui fonctionne pour certains ne fonctionnera pas nécessairement pour d'autres. D'où la nécessité de trouver une solution locale pour chaque groupe de population.
En général, comme on peut le retenir chez Ph. Kotler[18], la démarche du marketing social consiste à réaliser les neuf étapes qui sont décrites ci-dessous:
• Analyser le problème social que le chercheur souhaiter de lutter
En guise d'exemple, nous nous focalisons sur un problème majeur de l’environnement : le comportement des habitants en matière des érosions. Dans l'Approche qualitative d'analyse de lutter contre les érosions, les habitants interrogés disaient que " les érosions c’est une affaire de l’état et des habitants d’où les responsabilités sont partagés.
• Choisir une cible d'action prioritaire
Il s'agit ici de procéder à une segmentation, c'est-à-dire de scinder la population en sous-groupes homogènes et de choisir une cible estimée prioritaire à laquelle le programme de lutter contre les érosions sera orienté. Le processus de segmentation permet d'améliorer considérablement l'efficacité des actions envisagées.
• Fixer les objectifs à atteindre
L'objectif d'un programme de marketing social est toujours de modifier un comportement sur une période de temps donnée. Dans le présent cas, encourager les habitants à lutter contre les érosions et prévenir les cas éventuels.
• Connaître la cible
Pour agir efficacement sur une cible, il faut la connaître, telle est la « leçon » tirée de plus de 50 ans de marketing. Ainsi les spécialistes du marketing social attachent beaucoup d'importance aux croyances, attitudes, valeurs, freins, et comportements de la cible visée. De ce fait, pour que le programme social soit en phase avec la réalité, des études sont régulièrement menées sur la population ciblée. Elles s'appuient sur des entretiens individuels, de groupe, ou encore sur des questionnaires à remplir (études de marché qualitatives et quantitatives).
• Choisir un concept de campagne
Lorsqu'il connaît bien sa cible, le spécialiste de marketing social peut alors élaborer un plan ou concept de campagne, c'est-à-dire trouver un programme qui sera capable d'attirer l'attention, d'être mémorisé... puis, à terme, de modifier avec des chances de succès le comportement de la cible visée.
• Élaborer le plan de campagne
L'expérience du secteur commercial montre que quatre éléments doivent être pris en compte pour qu'une modification de comportement se produise chez les consommateurs :
• le «Produit» : au niveau de la promotion de l'abstinence sexuelle, il se compose des éléments qui devront être proposés à la cible visée pour l'aider à mettre en œuvre le comportement préconisé.
• le «Prix» : il se compose du coût que la cible visée devra « payer » pour mettre en œuvre le comportement préconisé (prix en francs CFA des aides à l'arrêt, prix psychologique : pression des pairs, facteurs de l'environnement, sacrifices induits par l'arrêt du rapport sexuel pour les jeunes qui veulent observer l'abstinence secondaire...).
• la distribution ou la «Place»: le produit proposé devra être disponible et accessible dans un grand nombre d'endroits si l'on souhaite atteindre les résultats escomptés (consultations tabagiques disponibles dans les universités si la cible se compose d'étudiants, mise à disposition des aides à l'arrêt dans les pharmacies, les infirmeries, les universités...);
• la communication ou la «Promotion» : le comportement préconisé doit enfin faire l'objet de communication et de promotions pour inciter la cible à l'adopter (messages diffusés dans les médias, concours...). Le ton et la forme de la communication doivent être adaptés à la population à laquelle le praticien s'adresse, d'où l'importance des pré-tests pour le vérifier.
• Pré-test du plan de campagne
Avant d'être lancé sur l'ensemble de la population ciblée, le programme élaboré par le « manager » social devra être pré-testé sur un échantillon représentatif de la population mère afin de mesurer les réactions qu'il suscite et ses éventuelles faiblesses.
A ce niveau, se pose évidemment un problème de moyens financiers. En effet, les organismes de conservation de la nature et de l’environnement disposant de budgets restreints, les campagnes menées sont donc trop rarement pré-testés. Le rôle du chercheur en marketing social est justement de développer des études scientifiques pour aider à cette promotion.
• Appliquer le plan de campagne
Il s'agit ici d'entraîner les agents (médecins, bénévoles des associations, salariés...) qui porteront la cause et le message du programme social envisagé devant le marché cible.
• Évaluer et modifier le plan de campagne
Il est important de contrôler l'efficacité du plan de campagne une fois qu'il a été appliqué sur la population cible. Si les résultats obtenus ne sont pas conformes aux objectifs fixés préalablement, il conviendra alors de détecter les faiblesses et de chercher à modifier et à améliorer le plan élaboré pour en concevoir un nouveau, plus efficace.
En conclusion, la méthodologie décrite ici n'est qu'une démarche possible de la mise en œuvre d'un programme de marketing social. Nous avons choisi de la relater car elle est préconisée dans les ouvrages de chercheurs qui ont testé son efficacité sur le terrain[19]
Si elle s'est révélée efficace pour aider à résoudre de nombreux problèmes sociaux, il n'en demeure pas moins que de nombreuses difficultés vont se trouver sur le chemin du praticien. En particulier dans le domaine de la lutte contre le tabac, il faut en effet être averti que le programme social sera « non demandé », voire rejeté par la cible visée (les adolescents, les jeunes), car il touche à des domaines parfois intimes pour certains individus. Les remèdes « miracles » pour s'abstenir jusqu'à l'âge de 18 ans au moins n'existant pas, et les budgets des associations étant limités, il sera difficile de mener des actions régulières et de grande ampleur[20].
Si l’on se réfère à l’approche commerciale[21], la démarche du marketing social se construit autour de quatre C. Ces quatre C constituent le principe du marketing social, à savoir :
• Le premier « C » a signifie Besoin/ Envie/Désir du Consommateur : il concerne le besoin du consommateur qui est satisfait. On ne vend pas un produit en soi; on vend une solution répondant à un besoin, à une envie ou à un désir du consommateur, qu'il s'agisse d'un besoin évident ou latent. Le marketing ne crée pas de marché ; il vient combler un besoin existant chez le consommateur.
• Le deuxième « C » pour Coût aborde en même temps les coûts monétaires, les coûts d'opportunités et les coûts des efforts. Cela nous amène à nous interroger sur le coût des aliments qui seront vendus dans les foyers nutritionnels d'un projet et que nous laissons a la charge de la communauté, du client, du malade en échange de l'engagement d'un service de valeur que nous tenons à respecter pour satisfaire son besoin. C'est à ce niveau que le consommateur doit prendre une décision capitale. Si le rapport coût/valeur n'est pas équilibré, dans ce sens que le coût semble trop élevé par rapport à la valeur promise, alors le consommateur refuse l'offre.
• Le troisième « C » pour Convenance (accessibilité) nous amène à nous demander dans quelle mesure il est possible au consommateur d'obtenir le service ou d'adopter le comportement souhaité, en termes de localisation du service, des heures d'ouverture, de la sensibilisation du fournisseur de service, des complications comportementales, entre autres.
• Le quatrième « C » pour Communication devient la Communication intégrée en se référant à une combinaison rationnelle des interventions en terme de communication (relations publiques, publicité, médias populaires, médias traditionnels, mobilisation communautaire, conseils de vente personnalisés, point publicitaire, etc.). La communication devient une fonction où on fait part au consommateur des informations concernant les trois autres C : «Voici la solution merveilleuse à votre besoin à un superbe rapport qualité /prix et facilement accessible».
1.1.5.L’élaboration d’une campagne de marketing social
Si l’on s’inspire des travaux de KOTLER, l’élaboration d’une campagne de marketing social devrait comporter six étapes essentielles :
1. Les préparatifs (enjeux, objectifs, concurrents, ressources, attitudes des publics cibles, etc.) ;
2. La planification et l’élaboration de la stratégie (identification des publics cibles, méthodes d’évaluation des progrès, etc.) ;
3. La conception de votre matériel et de vos activités (la teneur du [22]message, activités médiatiques, événements, techniques promotionnelles, etc.) ;
4. La rédaction de votre plan de marketing social (but, objectifs, publics cibles, les ressources, calendrier, etc.) ;
5. La mise en œuvre de votre programme de marketing social (lancement de votre campagne);
6. L’évaluation de vos résultats (compte rendu détaillé des bons et des moins bons coups en vue [23]d’améliorer votre future campagne).
Un bon plan de marketing est flexible et répond à l’évolution des besoins de la collectivité.
1.1.6.La pratique du marketing social
Avec des outils du marketing traditionnel et selon une méthodologie spécifique! Globalement, une approche de marketing social doit être composée des six phases suivantes[24] :
Des enjeux se cachent toutefois dans les détails de chaque phase. Une grande partie des efforts nécessaires pour la démarche doit être déployée pour comprendre le public cible, les enjeux et l’environnement. Le grand défi dans ce type de démarche est la compréhension des motivations qui favorisent l’adoption d’un comportement souhaité et les facteurs qui freinent le changement comportemental. Sans cette connaissance, toute stratégie de marketing social manque de profondeur.
1.1.7.Les dimensions du marketing social[25]
a) Le marketing social : une approche pour changer les comportements
Le marketing social est une approche pour changer les comportements d’une audience. De manière plus spécifique, il utilise le marketing en vue de changer les comportements de manière bénéfique à l’individu et à la société. Il cherche donc à contribuer à la résolution de problèmes de société.
Depuis de nombreuses années, les organisations publiques ou privées communiquent avec leurs employés et les citoyens en vue de les informer en matière par exemple de santé (manger équilibré, prévention de transmission de maladies, prévention du tabagisme, etc.), de prévention des accidents (port du casque, alcool au volant, etc.), ou d’environnement (économiser l’énergie, recycler ses déchets, utiliser les transports publics, etc.).
La recherche et la pratique montrent cependant que la communication seule ne suffit souvent pas à changer les comportements. Cette formation introductive montrera comment le marketing social stratégique peut contribuer au moyen d’une intégration cohérente de différents outils (ex : communication, économie comportementale, psychologie sociale) à changer les comportements des individus en renforçant la robustesse et l’efficacité des interventions.
b) Marketing social comme approche du développement
Depuis les années 1950 et singulièrement depuis les indépendances, les pays en développement en général et le continent africain en particulier ont été le théâtre de nombreuses opérations de développement, de modernisation et de diffusion d'innovations multiples. Malheureusement, les résultats sont plutôt mitigés.
Ainsi, pour les africains, le développement suppose entre autres un processus leur permettant de reprendre le contrôle de leur destinée et les rendant capables d'entretenir et d'améliorer leur capacité à demeurer en bonne santé : à se vêtir, à se nourrir, à s'éduquer, à s'informer et à participer à la prise de décision sur les questions relatives à leur survie et à un avenir meilleur pour leurs enfants.
Plus récemment est apparue la notion de développement durable : il s'agit là d'un développement permettant de satisfaire les besoins des générations actuelles sans compromettre la satisfaction de ceux des générations futures. Il est centré sur l'homme (développement de l'homme par l'homme et pour l'homme, de tout l'homme et de tous les hommes) et sur la planète (sauvegarde de l'équilibre écologique)[26].
Sans prétendre redéfinir le développement après François PERROUX (1961)[27] et bien d'autres penseurs faisant autorité, rappelons qu'on peut le percevoir comme un long processus de changements quantitatifs et qualitatifs intervenant dans une société au plan politique, économique, social, culturel et scientifique, et menant vers un bien-être individuel et collectif.
En résumé, le développement suppose des transformations sociales, mentales, technologiques, économiques, etc. auxquelles contribuent fondamentalement la communication et l'éducation.
Aussi, pour les spécialistes, les professionnels et les acteurs de la communication, n'est-il pas inutile de se poser les questions suivantes :
• Quel rôle le markéting social peut-il jouer dans le développement ?
• Quel rôle le markéting social peut-il jouer par rapport à l'éducation ?
• Quelles en sont les implications pour les professionnels du marketing ?
Le marketing social à travers la communication est utilisé pour :
• Mener à bien un programme ou un projet de développement dans tous les domaines touchant au bien être des personnes, des collectivités et des nations
• Créer un environnement humain, psychosocial et social favorable au développement, susciter la mobilisation des membres d'une société en faveur d'un progrès multidimensionnel en favorisant notamment l'approche participative
• Contribuer au changement de comportement durable chez les individus, les groupes et les communautés dans le sens d'une amélioration de leur qualité de vie
• Collecter, traiter et disséminer l'information susceptible d'être valorisée par des individus ou des groupes dans le sens du développement.
• Contribuer à l'émergence d'une société participative, démocratique et pluraliste dont les membres sont des citoyens et non des sujets "pour reprendre Alfred SAUVY".
1.2. L’environnement
Plusieurs approches donnent à comprendre le concept environnement. Du point de vue étymologique, l’environnement est un mot issu de l’anglais, qui désigne le milieu dans lequel un être vivant fonctionne, le milieu incluant l’air, l’eau, le sol, les ressources, la faune, la flore et les êtres humains[28]. En d’autres termes, Environnement constitue «ce qui entoure, l’ensemble des éléments naturels et artificiels où se déroule la vie humaine».
Pour Larousse[29] l’environnement est un ensemble d’éléments objectifs et subjectifs qui constituent le cadre de vie d’un individu. Autrement dit, L’environnement est un ensemble d’éléments physiques, chimiques ou biologiques, naturels et artificiels, qui entourent un être humain, un animal ou un végétal.
Dans cette perspective, LUMANDE pense que l’environnement est un système dynamique défini par les interactions physiques, biologiques et culturelles, perçues ou non, entre l’Homme, les autres êtres vivants et tous les éléments du milieu, qu’ils soient naturels, transformés ou créés par l’Homme[30].
D’un autre point de vue, l’environnement c’est le cadre de vie qui assure la santé, l’alimentation, l’abri, les ressources, l’emploi, le repos et la recréation, les occasions de s’éduquer et les accomplissements culturels, la réduction de la crainte et de l’anxiété, l’apprentissage à tenir compte des risques et à prendre des décisions. C’est aussi l’espace qui reçoit tous les déchets qui sont issus des différentes activités de l’homme. Pour cela, un environnement de qualité est nécessaire à la satisfaction des besoins humains.
D’autres concepts sont proches de l’environnement, mais ne peuvent pas être confondus avec lui. C’est le cas de l’écosystème ou de l’écologie. L’un est une communauté vivante intégrée à son environnement, c’est-à-dire qui vit en équilibre avec le climat et le sol. L’autre est la science qui étudie les conditions d’existence des êtres vivants et les interactions de toutes natures qui existent entre ces êtres vivants et leur milieu.
En définitive, « l’environnement est un milieu dans lequel un organisme fonctionne incluant l’air, l’eau, la terre, la faune, la flore, les ressources naturelles, les êtres humains et leurs interrelations.»[31]
1.3. La question des érosions et ses conséquences
Les pertes de sol des terres agricoles peuvent avoir de graves répercussions sur l'environnement en plus de réduire la productivité des sols. Les poussières soulevées par l'érosion éolienne nuisent à la qualité de l'air et, dans les cas extrêmes, peuvent réduire la visibilité, ce qui se traduit par des conditions de conduite dangereuses et d'éventuels impacts sur la santé humaine.
Les éléments qui sont ci-dessous sont épuisés dans les articles de l’organisation mondiale de la protection de l’environnement[32]
Les pratiques agricoles dans les Prairies ont évolué depuis la nuit de temps, réduisant ainsi la gravité de l'érosion éolienne, même si des tempêtes de poussière localisées surviennent toujours en période de sécheresse. Les sédiments résultant de l'érosion hydrique provoquent la turbidité de l'eau dans les cours d'eau et les lacs, et l'accumulation de sédiments dans le temps risque de réduire le volume des lacs et des réservoirs. Les éléments nutritifs des végétaux et les pesticides dissous dans les eaux de ruissellement et liés aux particules de sol érodées peuvent polluer les eaux de surface et nuire aux organismes vivants. Le phosphore est particulièrement préoccupant étant donné qu'il peut stimuler la croissance des algues, à tel point qu'une bonne partie de l'oxygène dont ont besoin d'autres organismes risque de disparaître de l'eau à cause des algues à croissance rapide.
La baisse de productivité d'un sol attribuable à l'érosion peut être importante. Cela peut découler tout simplement de l'amincissement de la couche de sol sur la roche, ce qui réduit le volume disponible pour les racines des végétaux. Il est plus courant que les rendements culturaux soient réduits par la perte d'éléments nutritifs des végétaux et que les propriétés physiques du sol soient dégradées, notamment le croûtage du sol et la réduction de la capacité de rétention de l'eau. Par ailleurs, cela augmente la variabilité des sols, ce qui se traduit par des cultures éparses difficiles à gérer et qui n'ont généralement pas un bon rendement.
La terre végétale, qui est la couche du sol la plus fertile, est la plus vulnérable à l'érosion et c'est elle qui disparaît en premier; par ailleurs, les mécanismes d'érosion éliminent de préférence la matière organique du sol, l'argile et les substances limoneuses fines. L'association de perte de terre végétale et de fractions plus fines du sol peut avoir de graves conséquences sur les rendements culturaux. Les environnementalistes affirment que l'élimination d'une certaine couche de terre végétale peut réduire des rendements de cultures non fertilisées de quatre sols sur six en Alberta.
Dans la plupart des cas, l'épandage supplémentaire d'engrais peut neutraliser les conséquences de l'érosion sur la fertilité du sol, mais cela représente une dépense supplémentaire pour l'agriculteur. L'épandage supplémentaire fait peut pour neutraliser les conséquences physiques de l'érosion sur la productivité d'un sol.
Le sol est une fine couche de matières minérales et organiques qui permettent la rétention et la circulation de l'eau et de l'air à la surface de la Terre. Cette fine couche, dont l'épaisseur varie de quelques cm à quelques m, fait vivre pratiquement toutes les formes de vie de la planète. Le sol est une ressource « non-renouvelable » qui, lorsqu'il subit une forte érosion, est perdu à l'échelle de millénaires.
Aujourd'hui, l'érosion des sols participe à plusieurs grands problèmes environnementaux qui perturbent la planète entre autres ses conséquences sont :
ü la biodiversité
Le sol est un milieu vivant où des milliards de bactéries, champignons, et insectes de tous genres habitent. Sa dégradation provoque une perte d'espèces dont nous avons peu conscience à cause des difficultés de mesure et de suivi de ces micro-organismes et parce que ces familles d'espèces se trouvent rarement parmi les espèces « emblématiques » (comme le loup, l'aigle, le panda, le dauphin, etc). De plus, la dégradation du sol provoque inévitablement une perte d'habitat pour divers espèces à la surface de la terre et dans les milieux aquatiques, où l'augmentation de la turbidité et de la pollution jouent un rôle important dans la dégradation de ces environnements.
ü La désertification
Ce thème sera approfondi dans le prochain module, mais il est à noter que la perte du sol dans les milieux semi-arides conduit à la création de vastes zones « stériles » et des conditions de sécheresse aggravée par une augmentation du ruissellement et par la diminution de la réserve hydrique du sol.
ü La pollution des eaux
Pratiquement toute l'eau qui tombe sur une surface terrestre entre en contact avec le sol. L'eau peut s'infiltrer et percoler vers la nappe phréatique et les cours d'eau, et dans ce cas, elle lessive une partie de ce qui est soluble dans le sol (nitrates, pesticides...). Elle peut également ruisseler à la surface et transporter vers les cours d'eau les sédiments et tout ce qui y sont associés : pesticides, engrais, matières organiques...
ü Perte accéléré et irréversible de la base du soutien des racines des plantes, qui retient et emmagasine l'humidité et les éléments nutritifs.
ü Perte d'éléments nutritifs naturels ou agrégés au sol avec les engrais, et arrachage et perte de semences ou de plantes encore peu développées. Ce qui affecte les revenues et la production.
ü Amincissement progressif du sol, accroissement de la pierrosité et affleurement des couches plus profondes du sol, même de la strate rocheuse sous-jacente.
ü Possibilité de la perte totale de la capacité productive du sol en un temps très court (de l'ordre de quelques années) par rapport à celui qu'il a fallu pour sa formation.
ü le décapage et l'ablation du sol par l'érosion, peuvent entraîner le transport de particules et des éléments nutritifs de l'amont vers l'aval du versant. Ce qui engendre un développement et une densité plus petite des cultures en arrivant même à l'absence totale dans les zones les plus exposées à l'érosion.
ü L'érosion du sol se traduit aussi par la faible végétation même son absence. En plus, la mise découverte des racines des arbres, buissons et arbustes. L'invasion d'espèces végétales spécifique des sols dégradés est un autre indicateur.
ü Formation de topographie ravinée ou « badlands » constituée par : sillons, ravins, ravines et rigoles.
ü Effondrement et affaissement de la chaussée par mouvement et évacuation de matériaux par galeries au-dessous de la masse du sol.
ü Ecoulements de boues produites lors des pluies abondantes et saturation en eau des horizons supérieurs
ü Les effets indirects de l'érosion sont : les inondations, la pollution des cours d'eau, particulièrement par matériaux en suspension, accumulation de sédiments à l'aval des versants, vallées, plaines, lits fluviales, canaux d'irrigations et de drainage, voies de communication, aires urbaines, industrielles et barrages
ü Réduction de la productivité et diversité biologique. Réduction et même disparition de biomasse.
ü Réduction de la superficie de terre fertile et perte de valeurs économique de la terre. - Dégradation, diminution et manque d'eau pour approvisionnement humain et l'irrigation, par pollution et surexploitation des eaux superficielles et souterraines.
ü Détérioration des conditions de vie de la population rurale à cause de la dépréciation des systèmes support de la production et de la vie.
ü Abondant des terres et émigration de la population, altération microclimatique régionale par augmentation de l'albédo et de la teneur en poudre de l'atmosphère.
ü Affectation, en général, du développement économique et social et, en définitive, augmentation de la restriction de la possibilité de développement soutenable des territoires affecté par l'érosion.
De manière générale, nous pouvons regarder les conséquences de l'érosion sous trois angles :
ü Les impacts « sur site » et « hors site »
ü Les conséquences à court terme et à long terme
ü Les conséquences dans les pays riches et les pays pauvres.
1.4. Compréhension du concept de communication environnementale
La communication environnementale est un modèle de communication utilisant les moyens techniques et relationnels appliqués au domaine de l’environnement, c’est-à-dire, à l’ensemble des conditions externes et des éléments qui agissent sur un organisme.[33]
Pour Béatrice Jalenques-Vigouroux[34], la communication environnementale correspond aux pratiques de communication réalisées par les médias, les organisations, les partis politiques, ou tout autre intervenant sur la scène publique, portant sur le thème de l’environnement.
La communication environnementale milite pour la préservation des systèmes entretenant la vie sur terre à savoir : l’eau, la terre, le sol et d’autres ressources naturelles[35].
1.4.1.Les objectifs de la communication environnementale
L’objectif poursuivi par cette communication consiste à promouvoir un environnement biophysique de qualité pour l’homme, qui le mettrait à l’abri des intempéries, des maladies et des catastrophes naturelles.[36] En tant que l’un des instruments de la politique environnementale d’une entité. Elle consiste à conforter et valoriser les choix de cette politique, en convaincant et en persuadant les individus du bien-fondé d’adopter des nouvelles attitudes face à la protection de leur environnement.
1.4.2. Les acteurs de la communication environnementale
Les acteurs de la communication environnementale appartiennent à différentes catégories sociale et avec des statuts différents : ce sont des élus, des administrations, des entreprises, des associations, des riverains, des particuliers, des institutions, des journalistes locaux et nationaux, des experts, des juristes, des scientifiques, des parents, des médecins, etc. que Béatrice Jalenques-Vigouroux[37] rassemble sous 4 grands types :
ü Les médias ;
ü Les institutions, comprenant les administrations mais également les collectivités locales ;
ü Les entreprises ;
ü Les associations.
Ces quatre types d’acteurs renvoient à des savoirs différents sur les questions environnementales, certains maîtrisant les informations scientifiques, d’autres les informations économiques et d’autres encore les informations juridiques, politiques ou sociales, suivant les sujets. Leurs besoins de communiquer sont aussi différents, suivant les obligations auxquelles ils se réfèrent. Au regard des parties prenantes évoquées dans le point 2, il est nécessaire d’allonger la liste des acteurs car nous avons les actionnaires, les partenaires financiers et les groupes de pression.
Cette multiplicité d’acteurs engendre ainsi une multiplicité d’approches sur les questions environnementales : économique, politique, scientifique, sociale, etc. Les enjeux portés par chacun sont également très divers : élections, dégagement d’un marché, protection d’une espèce animale, expérimentation de nouvelles techniques, etc.
La juxtaposition de ces approches et de ces enjeux crée régulièrement des conflits entre des acteurs, qui parfois ne parviennent pas à s’entendre sur la façon même d’aborder la question qui les préoccupe. De ce fait, les problèmes environnementaux supposent régulièrement une focalisation des acteurs sur la mise en œuvre de dispositifs de communication adéquats.
Les messages portés en communication environnementale sont donc complexes. Ils sont parfois subdivisés en plusieurs messages, afin de cibler de multiples destinataires. Ils suscitent une attente forte des destinataires, parfois même demandeurs du message, comme les associations de riverains. Les messages sont véhiculés d’un acteur à un autre. En communication environnementale, la distinction émetteur / récepteur perd ainsi de son acuité.
1.3.3. Les bénéficiaires de la communication environnementale
Dans une collectivité locale, les bénéficiaires de la communication environnementale sont principalement les habitants de la collectivité : les autorités locales, les résidents, les voisins, les riverains, les associations locales. Les publics bénéficiaires sont ceux à qui l’entreprise va s’adresser pour les amener à répondre aux objectifs en termes de changement d’attitude, de comportement. Les publics relais sont susceptibles d’agir comme intermédiaires pour encourager les précédents à changer. Ce sont des prescripteurs et bien sûr les employés mais aussi l’employeur, les clients, les fournisseurs, la famille (exemple : les enfants sensibilisés à l’environnement à l’école), etc. S’intéresser à l’attitude du public permet de savoir si celui-ci sera réceptif aux messages transmis par l’entreprise.
1.3.4. Les formes de communication environnementale
La communication environnementale revêt plusieurs formes qui l’apparentent à des types de communication déjà existants. Elle se confond essentiellement avec la communication politique, la communication scientifique, la communication de crise et la communication des risques. Par ses différentes formes, la communication environnementale se présente comme un objet particulièrement complexe. Certains vont plus loin et considèrent que la communication environnementale consiste en un regard particulier sur les relations homme nature. D’objet de communication, l’environnement devient ainsi cadre de communication[38].
1.3.5. Les outils de la communication environnementale
Pour une entreprise, une organisation ou une entité qui veut communiquer sur l’environnement, la communication environnementale emprunte tous les outils de la communication sociale et s’appuie sur tous les outils disponibles, de la communication interpersonnelle à la communication médias et hors médias. Elle peut adopter plusieurs approches, du porte-à-porte à la diffusion collective.
Les outils de la communication environnementale[39]. Ici, On distingue deux catégories des outils de la communication environnementale en fonction des supports et techniques utilisés. Il s’agit de :
a) les outils médias
Ils permettent de toucher un plus grand nombre de personnes. Cette stratégie regroupe six médias publicitaires permettant d’informer et de convaincre les prospecteurs sur un produit ou service. Ces derniers sont la télévision, la presse, l’affichage, la radio, le cinéma et Internet. Elle a pour objectif de modifier une image, une attitude ou une croyance.
Ø La télévision
Elle est le média le plus puissant, la télévision offre des possibilités de ciblage en fonction des programmes surtout pour la promotion pour les produits de grande consommation. Elle permet d’obtenir de très bonnes retombées grâce à une audience élevée et permet une grande créativité.
Ø La presse
La presse permet une excellente possibilité de ciblage (segmentation par opinion, centres d’intérêts, tranches d’âge). Elle permet aussi une certaine stabilité des audiences de la presse quotidienne nationale et régionale, des périodiques, de la presse magazine et de la presse professionnelle.
Ø L’affichage
L’affichage permet d’informer, d’illustrer un produit à une cible principalement urbaine. Il existe une grande variété de supports : les grands formats, le mobilier urbain (les abribus par exemple), l’affichage mobile (bus, taxi, métro), l’affichage vitrine, les restaurants ou encore les kiosques. Ces supports représentent d’importants nombres de points de contact et de répétitions. Ils valorisent l’image d’un produit mais sont difficilement mesurables en termes d’impact sur les campagnes de communication.
Ø La radio
La radio peut être généraliste, thématique ou musicale, mais aussi nationale ou locale. Elle permet de sensibiliser un auditoire et d’annoncer un événement. La radio se veut être plus souple que la télévision au niveau des normes avec un coût plus raisonnable. Cependant la captation d’un public se veut plus difficile en raison du phénomène de zapping.
Ø Le cinéma
Grâce à une qualité de communication très forte et une bonne mise en valeur (grand écran, possibilité d’une mise en scène, etc.), le cinéma permet de sensibiliser un public principalement âgé entre 18 et 35 ans. Cela permet de réaliser de forts placements de produits pour les marques et d’apporter de l’originalité en matière de publicité. Mais réaliser une action de communication dans un cinéma comporte des inconvénients. Cela représente un coût et des délais de réalisation importants pour toucher au final une petite audience.
Ø Internet
L’internet est devenu le nouveau terrain de jeu des campagnes de communication depuis sa démocratisation dans les années 2000. Pourquoi ? Grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ce média à la fois souple et polyvalent permet de toucher un large choix de cible. Il favorise l’augmentation du nombre de ventes et permet aux marques de gagner en notoriété.
D’après une étude réalisée par Google en 2013, 95% du temps consacré en ligne est passé sur des sites de contenu. Les internautes sont de grands « zappeurs », il faut donc mettre en place des stratégies pour les faire rester sur le site Internet et les « balader » de pages en pages. Les annonceurs l’ont très bien intégré et consacrent une partie de leur budget sur des canaux de communication en ligne. Ces derniers coûtent moins chers et génèrent un excellent retour sur investissement.
Ainsi, nous disons que les outils de la communication environnementale de médias permettent de toucher une audience de masse puisque c’est le plus polyvalent des moyens de communication. Elle permet de valoriser la marque ou l’enseigne qui l’utilise. Cela grâce à une rapidité du développement de notoriété et une augmentation du nombre des ventes part une communication contrôlée.
Pour ce qui concerne les inconvénients, les supports de la communication médias sont saturés et le coût d’achat d’espace ne fait qu’augmenter, ce qui diminue la rentabilité pour les annonceurs. On observe également une certaine déperdition car la cible choisie est souvent trop large.
b) Les outils hors-médias
La communication hors-médias touche un public plus restreint, relatif à la segmentation faite de la cible au préalable. À contrario de la communication médias, la communication hors-médias se veut être l’ensemble des actions de communication qui ne passent pas par les médias « traditionnels ».
On retrouve comme composants : la promotion des ventes, le marketing direct, les relations publiques, le sponsoring et le mécénat ainsi que la communication événementielle.
Ø Le marketing direct
Le marketing direct est une technique de communication qui repose sur la création d’un message personnalisé pour une catégorie des habitants spécifiques. L’objectif est d’obtenir de leur part une réaction immédiate. On utilise des outils tels que : l’e-mailing, la visite à domicile, le street marketing, la communication par catalogue, etc.
Ø Les relations publiques et relations presses
Pour une entreprise, il s’agit de prendre contact avec les personnes importantes (journalistes et influenceurs) afin de les informer et gagner leur sympathie. Un seul objectif, qu’elles divulguent l’information donnée à un public plus large. Il est question alors de promouvoir l’image d’une organisation, ses produits et services qu’elle à offrir.
La communication se fera davantage personnalisée et interviendra par le biais souvent de journalistes ou autres relais. On utilise des moyens tels que les réceptions, visites des maisons, porte-à-porte, la présence sur un salon, une foire ou exposition, mais aussi des encouragements aux habitants ou aux participants d’un programme.
Ø Le sponsoring, parrainage et mécénat
Le parrainage permet à une association d’apporter publiquement son soutien (souvent financier) et d’associer son nom à une manifestation, un projet ou une cause.
Ce concept est désigné par deux termes : sponsoring et mécénat.
Ø Le sponsoring
Il est une aide financière ou matériel apportée par un partenaire dit annonceur à un événement ou une personne en échange de formes de visibilité variées.
A contrario du parrainage et du sponsoring, le mécénat se distingue par l’origine des actions « épaulées » et par le fait qu’un contact publicitaire n’est pas forcément établit pour supporter le mécène.
Ø La communication événementielle
Faisant parti des piliers du marketing, la communication événementielle repose sur des stratégies « pull », telle que la publicité, qui pousse les consommateurs vers l’offre de l’entreprise. Elle repose également sur des stratégies « push » grâce aux outils de communication hors-médias, élément que nous venons de voir précédemment. Il s’agit d’utiliser un événement comme support pour différents types de communication: communication interne, relations publiques, lancement de produit, commercial.
Un événement rapproche, rassemble et restitue la relation d’échange. A la fois novateur et toujours dans une mouvance de création, une question ressort de cette analyse. La communication événementielle n’est-elle pas la stratégie incontournable pour les annonceurs en termes de valorisation d’image et de stratégie marketing.
SECTION II. CADRE THEORIQUE
L’exercice dans cette deuxième section va consister à explorer les théories qui peuvent aider à comprendre la pertinence de notre démarche scientifique. Si l’objectif de la communication environnementale consiste à persuader les gens à changer de comportement pour l’intérêt général, les bases théoriques de notre étude puisent leur substance dans le modèle multi- médiations[40] des théories de persuasion de Jean-Noël Kapferer.
II.1. Le modèle multi- médiations de J.-N. Kapferer
Le modèle de multi-médiations conçoit la persuasion comme une séquence de phases. Chaque phase est une étape cruciale dont dépendent les étapes subséquentes. Ce modèle divise le processus de persuasion en 6 processus :
Ø Une phase d’exposition au message. Pour qu’une personne puisse traiter une information il faut au moins qu’elle ait été au contact de l’information, par exemple en regardant la télévision, en écoutant la radio, etc.
Ø Une phase d’attention au message. De nombreux stimuli appellent en permanence notre attention ; or celle-ci est sélective. Il importe donc que la personne ait porté attention au message.
Ø L’attention est nécessaire mais non suffisante pour la phase de compréhension. A ce stade, l’individu extrait le sens des signes visuels ou auditifs qui lui sont transmis et auxquels il a porté attention.
Ø La phase suivante concerne l’acceptation ou le rejet de l’opinion défendue ou présentée dans le message.
Ø Au cas où le public aurait formé une nouvelle attitude ou une nouvelle opinion à l’issue de la phase 4 intervient le problème de la persistance de ce changement. En effet, sauf circonstances particulières, les modifications d’attitude après exposition à un message sont toujours provisoires : l’attitude revient à sa position originelle.
Ø Enfin, le modèle comprend une sixième phase où l’individu agit sur la base de sa nouvelle opinion,
En gros, les trois premières phases correspondent à un processus de réception technique et sémantique du message, les trois suivantes relèvent d’un processus général d’acceptation. Le modèle de Yale conçoit donc la persuasion, non comme l’une particulière de ces phases, mais comme l’ensemble de celle-ci. Chaque phase est nécessaire mais non suffisante à la persuasion. La structure de base de ce modèle conçoit la persuasion comme une suite de deux processus : un processus d’information et d’acceptation ou de rejet à partir de l’information ainsi reçue.
Influence= Réception fois acceptation.
Selon ce modèle, la publicité exerce une forte demande et sur la réception et sur l’acceptation. En effet, la compréhension d’un message publicitaire n’équivaut pas à l’acceptation de ce dernier. Ainsi, pour alléger ces demandes faites sur la réception, les messages sont simplifiés à l’extrême : le sens de ceux-ci est en général rendu immédiat grâce à la redondance mots- images et à la répétition des messages publicitaires.
Nous pouvons remarquer dès lors que les effets de la répétition sur l’attitude en général, et sur la composante affective en particulier, viennent du fait que par la répétition, le public est amené à traiter l’information jusqu’au processus de formation d’opinion sur les attributs du stimulus, ces derniers étant intégrés dans une nouvelle évaluation. C’est cette logique qui sous-tend l’utilisation massive de la répétition et du matraquage publicitaire[41]
L'application dans la publicité
Lorsque deux émetteurs utilisent les mêmes stimuli (musique, slogan, scénario), les lois de conditionnement nous permettent de dire que c'est l'émetteur le plus ancien ou bien le plus présent par sa fréquence d'apparition qui en tirera bénéfice. Au bout d'un temps, la réponse au stimulus s'atténue. Il suffira d'un rappel du stimulus initial pour établir le conditionnement.
A ce titre, les psychologues recourent à plusieurs lois, à savoir la contiguïté, la fréquence et la vivacité.
Dans la loi de contiguïté, la partie a tendance à provoquer le tout auquel elle avait déjà appartenu. Cette tendance est plus forte que la connexion de la partie fera en sorte que l'annonce sera construite de telle manière qu'elle aboutisse au nom du produit au lieu qu'elle débute par là.
La loi de la fréquence consiste dans le fait que, plus une situation a été répétée, plus elle a la chance de revenir à la conscience.
La loi de vivacité quant à elle, souligne le fait que parmi tous les états évoqués par un état donné, c'est celui dont l'impression a été la plus vive qui tend à réapparaître de préférence. Cela souligne l'importance de la quantité et de la qualité de la publicité pour une forte impression dans notre esprit.
A titre de rappel, il paraît important de souligner que nous nous sommes appuyées sur le modèle multi- médiations qu’on retrouve parmi les différents modèles de la persuasion développés par Jean-Noël Kapferer. Il apparait clairement qu’il est loisible de considérer que la communication environnementale peut conduire au changement de comportements.
CHAPITRE II: PRATIQUE DE LA COMMUNICATION ENVIRONNEMENTALE DANS LA COMMUNE DE MONT-NGAFULA
0. Introduction
Le deuxième chapitre de ce travail est subdivisé en deux sections, la première dressera un état des lieux de la commune de Mont-Ngafula. Sur ce, nous donnerons, la situation géographique et historique, la question des érosions et ses conséquences ainsi que les activités de communication contre les érosions de la commun de Mont-Ngafula et la seconde bordera sur les activités de communication environnementale en se focalisant sur les intervenants et les activités de chaque acteur.
Section 1 : Présentation de la commune de Mont-Ngafula[42]
2.1. Situation historique et géographique
a) Situation historique
La commune de Mont-Ngafula fut jadis un grand village situé dans un territoire suburbain et qui se trouvait sur la terre de peuple Umbu qui en sont natifs et propriétaires. Elle tire son origine de deux mots à savoir :
Ø Mont : qui signifie « colin ou montagne » et
Ø Ngafula : un nom du chef « Kapita du village ».
Avant les années 60, seule partie de la ville de Kinshasa avait connu une immigration du peuple Teke , venu pour la plupart de la partie Sud-Ouest de la république du Congo Brazzaville et dans la même période , un autre groupe, les Laris, bien que formant une petite minorité vint de s’installer ) cote des Teke qui les avaient précédé.
En 1959, Mont-Ngafula est devenu par le décret-loi du 13 octobre 1959 portant organisation des communes t des villes notamment dans ses articles 117 à 123, une zone annexe a cessé d’être un grand village de Barumbu et par le même fait, il a été détaché par le territoire de Kasangulu dont il dépendait et fut rattaché à la ville de Kinshasa.
En 1957, la zone annexe entre dans le statut spécial des communes suburbaines par ordonnance-loi n° 67-117 du 10 avril 1967 portant organisation territoriale administrative et politique.
Acte de la création
Aux environs de 1968, la commune de Mont-Ngafula était créée par l’ordonnance présidentielle n°8-24 du 20 janvier 1968 et est entré dans le statut des communes urbaines de la capitale.
Cependant, l’actuel commune de Mont-Ngafula a été intégré dans celle-ci et a eu le statut des communes par l’arrêté n° 69-0042 du ministère de l’intérieur du 23 janvier fixant les communes de Kinshasa au nombre de 24.
b) situation géographique
S’agissant des limites territoriales, la commune de Mont-Ngafula est l’une des vingt-quatre entités de la ville province de Kinshasa et elle se trouve dans le district de Mont-Amba, elle est située au Sud-ouest de la ville de Kinshasa, elle est bornée au (à l’) :
· Nord par les communes de Makala, Selembao, Lemba et Kisenso ;
· Sud par le territoire de Kasangulu (province du Bas –Congo) ;
· Est par les communes de N’djili, Kimbanseke et N’sele ;
· Ouest par la commune de Ngaliema et la république du Congo
b.1. Superficie
La commune de Mont-Ngafula a une superficie de 358.90km² n°67-117 du 10 avril 1967 portant organisation territoriale, administrative et politique.
En ce qui concerne les données climatiques, la commune de Mont-Ngafula connait un microclimat avec les mêmes fluctuations que le climat de Kinshasa, ce micro climat tropical chaud et humide modérés tire son origine des brises des collines qui a un certain moment de la journée souffle des basses vallées vers les sommets en y apportant une certaines fraicheurs.
b.2. Le sol
La commune connaît deux types des sols ; à savoir les collines et ceux de vallées. En effet, les sols des collines sont couverts par les gendres blanchâtres où il y a prédominance de sable fin de teinte jaune ocre. Les seconds semblent être les plus explicites avec une forte concentration des activités agricoles dans les vallées comme celle de la Funa, de la Lukala et de Lukunga.
b.3. Le relief du sol
Le sol est attaqué par des érosions et aussi caractérisés par des collines aux formes variées, partant de ce reliefs ; seul l’agriculture apparait comme l’activité la plus intense surtout dans les vallées humides et celles des surfaces tabulaires du territoire de Kasangulu à cause de leurs fraicheurs liées à l’attitude.
b.4. La végétation dominante
La commune de Mont-Ngafula est caractérisée par la savane boisée et herbeuse et dérivant d’une savane anthropique.
b.5. Hydrographie
La commune de Mont-Ngafula est drainée par une multitude de petites rivières dont notamment la Lukunga, la Boyen, la Luteya, la Ngudiabaka et la N’djili en direction du Sud-nord qui se jettent dans le fleuve Congo à l’Ouest. Elles sont des faibles dimensions mais intéressantes, leur régime est dicté par le rythme des pluies.
c) Situation démographique
La population de la commune de Mont-Ngafula est 294.904 Habitants dont 293.125 nationaux et 1779 étrangers recensés en 2015. Sa densité est de 823 Hab. /Km2.[43]
Tableau n°1 : Population de la commune de Mont-Ngafula
Population |
Nationaux |
Etrangers |
Totaux |
|
293.125 |
1779 |
294.904 |
Pourcentages |
99% |
1% |
100% |
Source : données recueillies auprès du secrétariat de la commune
Le tableau ci-dessus présente la situation réelle de la population de cette commune. La population nationale est plus dominante car elle représente 99% par contraire celle étrangère représente 1%.
d) Organisation administrative
d.1.De l’autorité territoriale responsable[44]
Ordonnance n°8/57/2008 du 24 septembre 2008 du président de la république démocratique du Congo, nommant Monsieur Olivier Saya Mandja comme bourgmestre d la commune de Mont Ngafula, matricule : Nouvelle Unité (N.U.) et grade : 130.
d.2. Différentes autorités territoriales
Le tableau ci-dessous, nous présente les différentes autorités territoriales qui se sont succédé depuis 1954 jusqu’à ce jour.
Tableau n°2 : succession des bourgmestres et leurs adjoints.
N° |
Noms et Post noms |
Ass. Ou Adj. |
Début |
Fin |
01 |
Albert Hubert |
Tamignon |
1954 |
1960 |
02 |
Ngafani Victor |
Ngataba Joseph |
1960 |
1963 |
03 |
Ngataba Joseph |
Matuba Gastord |
1963 |
1963 |
04 |
Ngombana |
Neant |
1965 |
1968 |
05 |
Ngafani Victor |
Neant |
1968 |
1970 |
06 |
Musoko (2mois) |
Neant |
1970 |
|
07 |
Manzila Jean-Robert |
Musoko Libolo |
1970 |
1973 |
08 |
Ndala wa Ndala |
Ozanga Mukwala |
1974 |
|
09 |
Mukndi Kayha Masombo |
Totenga et Mulumba |
1976 |
|
10 |
Ponzi Mubanga |
Totenga et Mulumba |
1977 |
|
11 |
Ndala Kabeya |
Totenga et Mulumba |
1977 |
|
12 |
Mupondo Mafunzi |
Nsundu Lugaka |
1977 |
|
13 |
Nsumbu Lugaka |
Ozanga |
1978 |
1982 |
14 |
Mayangi Ma Kukuamu |
Oshi Mukanga |
1982 |
|
15 |
Mushi Mukanga |
Mwamba wa Tshibanda |
1983 |
1986 |
16 |
Mwamba wa Tshibanda |
Medina Malundi |
1987 |
|
17 |
Mushi Mukanga |
Mwamba wa Tshibanda |
1987 |
|
18 |
Medine Malundi |
Mwamba wa Tshibanda |
1988 |
|
19 |
Lokwele Saleh |
Fimbu |
1989 |
|
20 |
Masumu Muanda |
Mesa |
1989 |
1997 |
21 |
Emmanuel Musangu Muteba |
Neant |
1997 |
2002 |
21 |
Veronique Masika Tshongo |
André Usimesa |
2002 |
2003 |
23 |
Camille Masumu Muanda |
André Usimesa |
2003 |
2008 |
24 |
Olivire Saya Mandja |
Triphon Wobin |
2008 |
A nos jours |
d.3. Division et subdivision administrative
1. Structure
La commune de Mont-Ngafula est structurée de la manière suivante depuis septembre 2008:
a. Le bourgmestre et le bourgmestre adjoint
En effet, ces deux autorités politico-administratives sont nommées par l’ordonnance-loi n°081057 du 24 septembre 2008 portant nomination des bourgmestres et bourgmestres adjoints de la ville de Kinshasa. En l’absence d’un organe délibérant (conseil communal), ces autorités statuent par voie de décision.
b. Le chef de bureau (secrétaire communal)
Il joue le rôle de secrétaire communal et il remplace les deux autorités en cas d’empêchement. Il s’occupe de l’administration, coordonne l’ensemble de toutes les activités de chaque service et repartit les tâches.
c. Les services
Quatre catégories de services œuvrent à la commune de Mont Ngafula. Nous citons en l’occurrence :
· Les services administratifs
Ils relèvent du ministère de l’intérieur et comprennent notamment le secrétariat, le personnel, l’état-civil, la population, le contentieux et le juridique ;
· Les services techniques
Ils relèvent de différents ministères et jouent le rôle de conseiller technique des autorités municipales dans les différentes matières leurs reconnues. Ces services sont : l’urbanisme, l’habitat, l’environnement, l’industrie, les petites et moyennes entreprises et l’artisanal ( IPMEA), le budget, les finances, les antennes de la fonction publique chargée des actifs, DERCO, la culture et les arts, l’agriculture, l’énergie, les affaires sociales, le genre, familles et enfants, les transports et communication , la jeunesse, sports et loisirs, les antennes des droits humains, ITPR, l’économie, l’antenne de la fonction publique chargée des retraités et rentiers, le tourisme et l’hygiène.
· Les services spécialisés qui comprennent la police, la direction générale des migrations (DGM) et l’agence nationale des renseignements (ANR)
· Les services humanitaires représentés par la croix rouge et ses zones de santé de Mont-Ngafula
d. Les différents quartiers de Mont-Ngafulala
En effet, les quartiers de Mont-Ngafula sont des simples entités territoriales déconcentrées dépourvues de la personnalité juridique. Elles sont dirigées par les agents du ministère de l’intérieur. Ladite commune comprend vingt et un (21) quartiers qui sont : Maman Yemo, Mazamba, Masanga Mbila, Matadi Mayo, Matadi Kibala, Ngasele, Kimbondo, Kindele, Lutendele, Plateau II, Plateau I (Masumu), Mbuki, Vunda Manenga, Ndjili Kilamu, Cpa/Mushi, Kimbwala, Mitendi, Musangu, Maman Mobutu, Kimwenza et Kimbuta.
E. Organisation fonctionnelle [45]
1. le bourgmestre et le bourgmestre adjoint
En générale, le bourgmestre de la commune est élu au suffrage universel pour un mandat donné pendant la transition, le bourgmestre est nommé par le décret du président de la république démocratique du Congo sur proposition du ministre ayant en charge les affaires intérieures. Il est assisté par un bourgmestre adjoint nommé dans les mêmes conditions que le titulaire. Il est à la fois représentant du gouverneur et de l’autorité locale. Il assure la responsabilité du fonctionnement des services publics de l’Etat dans la commune et la bonne marche de l’administration dans sa juridiction. Il est statué par voie de décision. Il veille à l’exécution des lois, au règlement et aux décisions de l’autorité supérieure, et au maintien de l’ordre public dans sa commune.
2. Le conseil communal[46]
Le conseil consultatif communal est l’organe consultatif de la commune. Il est placé auprès du bourgmestre t émet des avis, avant décision sur toutes questions d’intérêt local. Il est composé des délégués qui portent les titres de membres du conseil communal, notamment en matière de :
· Volerie, construction, aménagement et entretien de volerie d’intérêt communale ;
· Police de volerie ; toutes mesures relatives à la commodité de passage sur la volerie et sur les routes d’intérêt communal ;
· Collecteurs de drainage et d’égouts, construction et aménagement de collecteurs ;
· Urbanisme et plan d’aménagement de la commune ;
· Budget et taxe de la commune.
3. Le chef du bureau
Il est le coordonnateur principal de l’administration urbaine de la commune. Il jour le rôle de bourgmestre ou de son adjoint en cas d’absence de ces dernières. Il s’occupe essentiellement des activités ayant trait à ses attributions, il est fonctionnaire du ministère de l’intérieur.
4. Le secrétariat communal
Il est le service qui joue le rôle de courroie de transmission de toutes les informations entre tous les services installés dans la commune.
5. Le service personnel
Il s’occupe de toutes les situations des agents. Il prend en charge des personnels de la commune en ce qui concerne le recrutement des agents, la sélection de ces dernières, la formation des cadres et le recyclage des agents ouvrant dans la commune.
6. Les services spécialisés
Ce sont des services importants au sein d’une entité décentralisé car ils s’occupent de contrôle, de la sécurité, de la prévoyance telle que : la police nationale, la Direction Générale des Impôts, l’Agence Nationale des Renseignements (ANR).
7. Les services administratifs
Ils se composent de services de la population, de l’Etat-civil, des contentieux et juridiques du secrétariat de la commune et de développement communautaire.
8. Les services de la population
Ce service s’occupe de renseignement et délivre des pièces d’identité et des cartes de résidents pour les étrangers. Il s’occupe aussi de l’enregistrement du mouvement d la population, dès leur arrivé et leur départ, tant pour les nationaux que les étrangers. Il dresse des statistiques et reçoit des doléances de la population.
9. Le service de l’Etat-civil[47]
Il a pour mission la recherche des renseignements fiables, nécessaires pour la population. il enregistre des actes à savoir : attestation de mariage, attestation de célibat, attestation de décès, extrait d’acte de naissance, certificat de bonnes vie, conduites et mœurs, autorisation parentale.
10.Service de contentieux et juridiques
Ce service traite des problèmes de litiges entre les agents après l’ouverture de l’action disciplinaire au service du personnel. Il étudie et prépare les décisions pour la défense des intérêts communaux n justices. Toutefois, il recourt au tribunal si le problème est très technique et travaille en étroite collaboration avec la police pour pouvoir réprimer les contrevenants. Enfin, il donne des avis juridiques sur le fonctionnement du conseil de la commune.
11. Services de développement rural et communautaire
Le service s’occupe des activités comme l’élevage, l’agriculture, la pèche ainsi qu
e la santé des animaux domestiques par la vaccination. Il est constitué par des techniciens dans les domaines de l’agronomie et vétérinaire.
F. Organigramme de la commune de Mont-Ngafula
Services techniques
Section 2 : Les activités de communication environnementale à Mont-Ngafula
La problématique des érosions dans la commune de Mont-Ngafula impliquent les acteurs ci-après :
a. Le pouvoir public
b. Les ONG
c. Les Médias
d. Les écoles
e. Les habitants
1.5. Les activités de chaque acteur
Les différents acteurs ou encore les intervenants dans la communication environnementale que nous venons d’épingler d’une manière brève dans la sous-section précédente, ici, nous allons présenter d’une manière aussi brève leurs différentes activités exercées dans la sensibilisation et la communication pour la lutte contre les érosions en se basant sur cette communication environnementale.
Nous avions lu dans la revue de l’agence de presse congolaise (APC) concernant quelques activités et commentaires que chaque acteur ou intervenants que nous avions cités dans le point précédent. [48]
A Mont-Ngafula, les érosions ont déjà provoqué des déplacements de la population. Les habitants des quelques quartiers comme le quartier Merady pour en citer que celui-là, ont été obligés de quitter leurs maisons alors que l’érosion surnommée «Haïti» s’approche dangereusement. Il existe actuellement plusieurs types de mesures d’activités que certains acteurs ont mis en place permettant de lutter plus au moins efficace contre l’érosion des sols.
Dans la lutte contre les érosions du sol, ce type de mesure est qualifié de «palliatif» ne s’attaquant qu’aux symptômes générés par l’érosion. Par ailleurs, certaines acteurs comme les organisations de conversation de l’environnement et protection de la nature et d’autres associations de la commune ont été structuré et créée par la population, a appelé l’exécutif provincial de la ville province de Kinshasa à s’impliquer davantage dans les projets de lutte contre les 50 têtes d’érosions. Ces associations avaient soumis un projet aux autorités de la ville, consistant à la plantation de plus de 50 acacias dans les 18 quartiers de ladite commune.
Les acacias solidifient le sol et évitent tout glissement de terrain. Ils permettent de limiter les dégâts en attendant l’intervention de l’exécutif provincial, nous a expliqué un des anciens habitants de la commune. D’autres communes de la capitale de RD-Congo souffrent également de cette calamité naturelle notamment Ngaliema, Kimbanseke, Kinseso et Lemba.
Les associations de jeunes dans la commune de Mont Ngafula ont été sensibilisées et informés sur la lutte contre les érosions qui rongent leurs différents quartiers après plusieurs pluies torrentielles qui se sont abattues dans la ville de Kinshasa. Une série d’activités de sensibilisation et de travail ont été programmées par ces jeunes des quartiers pour lutter contre les érosions dans la commune de Mont-Ngafula.
Les organisations ecclésiastiques, les établissements scolaires et universitaires, plus de 10.000 sacs vides remplis de sable ont été offerts procuré à ces derniers pour empêcher le débordement des eaux de pluies. Les avenues étant détruites, quelques habitants ont dû déménager pour trouver refuge ailleurs et ceux qui restent courent un risque.
Il n’y a pas longtemps, la population avait lancé un s o s à l’exécutif provincial en vue de trouver des pistes de solution, qui entre toujours dans le cadre de la lutte contre les têtes d’érosions qui ravagent les terrains dans cette commune. A ce sujet, les autorités communales ensembles avec d’autres organisations non-gouvernementales, une structure créée par la population, a appelé l’exécutif provincial de la ville province de Kinshasa à s’impliquer dans la réalisation de son projet de lutte contre l’érosion et le réchauffement climatique.
Ce projet de reboisement qui attend le financement de la part du gouvernement provincial, compte reboiser et planter plus de 5.000 acacias dans les 18 quartiers de la commune de Mont-Ngafula, menacée par plus de 50 têtes d’érosions. Il vise en outre à solidifier le sol et à éviter tout glissement de terrain ainsi qu’à protéger les habitations des populations contre les érosions.
En attendant l’intervention de l’exécutif provincial, certains acteurs avaient initié des travaux et des activités qui ont fait reculer de 25 m l’érosion communément appelée » Haïti «, située au quartier Herady. Il avait également transplanté près de 500 plantules d’acacias acquis sur fonds propre et aménagé dans une pépinière.
Quelques activités exercées par certains acteurs, il existe actuellement plusieurs types de mesures permettant de lutter plus ou moins efficacement contre l’érosion des sols. Précisons avant de les présenter que la solution ultime qui consisterait à transformer les zones cultivées en prairies ou en forêts n’est logiquement pas privilégiée dans le contexte actuel, où la demande en produits alimentaires et en agro carburants ne fait qu’augmenter.
La première mesure que nous qualifierons de » palliative », ne s’attaque qu’aux symptômes générés par l’érosion. Votre village est régulièrement envahi par des torrents de boue ? Qu’à cela ne tienne, construisons un grand bassin d’orage à l’entrée du village, et il sera protégé. C’est peut-être vrai dans certains cas, mais ce type de solution (assez radical, vous en conviendrez) comporte plusieurs inconvénients.
Tout d’abord, la construction d’un bassin d’orage coûte cher. Ensuite, elle ne résout pas le problème à la source (les sédiments peuvent toujours quitter leur champ d’origine au premier orage venu) et peut donc se révéler inefficace à plus ou moins court terme.
En effet, quand le bassin d’orage est rempli, il faut le vider, ce qui pose pas mal de problèmes car les sédiments issus des zones agricoles sont parfois considérés comme des déchets (ils ont en effet été en contact avec pas mal de substances considérées comme nocives, à l’image des pesticides).
Hormis toutes ces mesures de lutte contre les têtes d’érosion, il y a également le remplissage de ces sites par les immondices et autres ordures de tout genre qui peuvent atténuer le niveau de dégât.
Notons par ailleurs que d’autres communes de la capitale de la République démocratique du Congo souffrent également de cette calamité naturelle qui est les érosions notamment Ngaliema, Kimbaseke, Lemba dont nous convions l’Etat congolais à ne pas fermer les yeux, car c’est chaque jour que, des familles perdent non seulement des êtres chers, mais également des parcelles.
Des digues de sables, plantation des acacias. Avec des moyens de fortunes et souvent peu efficaces, les populations des quartiers Nganseke et Mongali, dans la commune de Mont-Ngafula, essayent de lutter contre les érosions. Chronique d’une lutte aux armes improportionnelles.
Pour combattre les têtes d’érosions menaçant les avenues Kibwala et Matangi, dans la commune de Mont-Ngafula, les jeunes du quartier Nganseke débordent d’initiatives, souvent à la limite de l’irréalisme, ils ont organisé une séance de sensibilisation sur la lutte contre les érosions. Tous les jeunes du quartier ou presque ont pris part à cette mobilisation communicationnelle. Rapidement, un plan d’action y est sorti, consistant dans les activités de sensibilisation et des travaux de remblayage des têtes d’érosions avec des sacs de sable. Des moyens de fortunes, quelque fois peu efficaces que disposent les jeunes de ce quartier pour lutter contre la nature. D’après les sources concordantes, plus de 10 000 sacs remplis de sable ont été disponibilités pour empêcher le débordement des eaux de pluie sur les deux avenues -Kibwala et Matangi.
Chaque samedi, durant le Salongo hebdomadaire, les habitants ensembles avec d’autres acteurs et tous s’activent à la plantation des acacias, arbre connu pour ses vertus de solidification du sol et le remblayage des têtes d’érosions. Déjà, ils ont réussi à acquérir, sur cotisations, près de 500 plantules d’acacias. «Nous avons senti que nos maisons étaient en péril et avons pris la décision de nous prendre en charge, avec les moyens limités que nous disposons. Parce qu’à chaque pluie, il y a soit une maison qui s’écroule, soit une personne qui meurt.
Des statistiques révèlent que la commune de Mont-Ngafula, située dans la partie Est-Ouest de la ville de Kinshasa, est menacée par près de 50 têtes d’érosions.
Conclusion partielle
Nous venons de démontre la pratique de la communication environnementale au sein de la commune de Mont-Ngafula en se focalisant sur la présentation politico-administrative de cette commune, sur la question des érosions et de sa lutte, suivi de des activités de la communication environnementale.
Apres avoir fini ce présent chapitre, nous voulons passer à notre dernier chapitre qui se basera sur l’étude des stratégies de communication dans la lutte contre les érosions dans la commune de Mont-Ngafula.
CHAPITRE III : EFFICACITE DES STRATEGIES DE COMMUNICATION DANS LA LUTTE CONTRE LES EROSIONS DE LA COMMUNE DE MONT-NGAFULA : UNE BREVE ENQUETE
Nous sommes arrivé au terme de notre étude, à présent nous voudrions la conclure par une brève enquête que nous avions menés au sein des différents quartiers de la commune de Mont-Ngafula afin d’analyser les stratégies de la commune dans la lutte des érosions par les habitants de ladite commune à travers des différentes opinions et réalisations effectués pendant nos enquêtés du travail sur terrain.
Ainsi, ce dernier chapitre de notre travail est subdivisé en trois sections, à savoir :
§ la première va présenter notre protocole méthodologique ;
§ la seconde sera basée sur la présentation et l’analyse des données collectées de nos enquêtes ;
§ la troisième va axer sur l’interprétation des résultats de l’enquête
Section 1 : Protocole méthodologique
L’objectif principal de cette section est de recueillir la réaction de la population sur les stratégies de communication dans la lutte contre les érosions dans la commune de Mont-Ngafula.
1.1. Objectif de l’enquête
L’objectif spécifique de cette enquête est de mesurer l’impact de stratégies de communication dans la lutte contre des érosions auprès de la population enquêtée.
1.2. Échantillons et lieu de l’enquête
Notre cible est constituée de la population habitant la commune de Mont-Ngafula. Cependant notre échantillons est composé de 50 sujets pris au hasard, cet échantillon est aléatoire et probabiliste étant donné que nous nous sommes intéressés qu’aux gens disposée à cette enquête.
1.3. Durée de l’enquête
Notre enquête a duré 15 jours, c’est-à-dire qu’elle s’est déroulée de la période allant du 01 au 15 aout 2018.
1.4. Difficultés rencontrées
Lors de notre descente sur le lieu de l’enquête, nous nous sommes butée à quelques difficultés d’ordre pratiques.
Notre enquête a été considérée comme un sondage que nous faisions pour des raisons des électoralistes pour le compte des candidatas députés. Cette perception a fait que certaines personnes ne répondaient pas à nos questions et nous qualifiaient de suspect et de la mouvance présidentielle.
D’autres également nous prenaient comme des agents de renseignement de la présidence. Il nous a fallu beaucoup d’efforts pour convaincre certains d’entre elles afin de répondre à notre enquête. Il y avait beaucoup de doute et de réticence dans le chef de nos enquêtés compte tenus de la période en cours. En outre, le temps et les moyens financiers ne nous ont pas permis d’élargir notre échantillonnage.
Au regard de toutes ces difficultés, nous avons jugé de réduire notre échantillons à 50 personnes en lieu et place de 100 envisagées.
1.5. Mode d’administration
Le mode d’administration directe nous a paru adapté et les enquêtés étaient à mesure de répondre aux questions fermées et ouvertes, car les catégories de réponses étaient prévues.
1.6. Dépouillement des résultats
%= fx100 N
Après
avoir récolté les données relatives à notre recherche, nous avons procédé aux
traitements des éléments retenus et recueillis afin de les présenter
sous-formes de tableau pour en faciliter la lecture. Pour trouver le
pourcentage des résultats obtenus, nous avons utilisé la formule
suivante :
Légende :
§ % : pourcentage ;
§ F : fréquence ;
§ N : la taille de l’échantillon,
§ 100 : nombre conventionnel
Section 2 : Présentation et analyse des données de l’enquête
2.1. Présentation de l’enquête
Notre enquête s’était déroulée sur base d’un questionnaire qui nous a permis de collecter les données relatives à notre étude. Ce questionnaire (voir en annexe) était composé de 10 questions dont certaines étaient des questions ouvertes et d’autres questions fermées et il était soumis à nos différents enquêtés avec un délai raisonnable soit d’une heure soit d’un jour pour les faire sentir à l’aise et libre d’y répondre.
2.2. Analyse de données
Nous avions analysées les données récoltées auprès de nos enquêtés et nous les avions mis dans les tableaux.
2.2.1. L’identification des enquêtés
1. Sexe
Tableau 01 : Répartition des enquêtés selon leur sexe
SEXE |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Masculin |
31 |
62% |
Féminin |
19 |
38% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nosenquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
La majorité de nos enquêtés sont des hommes soit 62% cde genre masculin contre 38% des femmes (genre féminins). Donc en ce qui est de genre c’est le genre masculin qui est le plus dominant.
2. Etat-civil
Tableau 02 : Répartition des enquêtés selon leur état-civil
ETAT-CIVIL |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Marié (e) |
21 |
42% |
Célibataire |
22 |
44% |
Divorcé (e) |
02 |
4% |
Autres |
01 |
2% |
Pas de réponses |
04 |
8% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Ce tableau nous démontre que la majorité de nos enquêtés d’après leur état-civil 44% sont de célibataires suivi de 42% des mariés, 4% de divorcés contre 2% et 8% qui ne nous ont pas précisé leur situation. Nous nous sommes croisés plus avec les responsables mariés.
3. Niveau d’étude
Tableau 03 : Répartition des enquêtés selon leur niveau d’études
NIVEAU D’ETUDES |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
D6 |
12 |
24% |
G3 |
11 |
22% |
L2 |
18 |
36% |
Autres |
04 |
8% |
Pas de réponses |
05 |
10% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Pour ce qui est de niveau d’études de nos enquêtés, le tableau ressort que 36% sont de détenteurs de diplômes de licence suivi de 22% de titres de graduats 24% de diplômé d’état contre 8% soit des postuniversitaire et 10% n’ont pas répondu à cette question. Donc la majorité de nos enquêtés sont des personnes bien instruites.
4. Occupation
Tableau 04 : Répartition des enquêtés selon leur occupation
OCCUPATION |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Employé |
26 |
52% |
Sans emploi |
07 |
14% |
Autres |
08 |
16% |
Pas de réponses |
09 |
18% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
La grande partie de nos enquêtés croisé sont des employés soit 52% contre 14% qui sont sans emploi suivi de 16% qui ont leurs propres affaires soit commerce et autres et 18% n’ont pas répondu a cette question.
5. Les quartiers ciblés
Tableau 05 : Répartition des enquêtés selon leurs quartiers ciblés
QUARTIERS |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Maman Mobutu |
16 |
32% |
Mitende |
10 |
20% |
Kimwenza |
20 |
40% |
Autres |
04 |
8% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Parmi les quartiers de la commune de Mont-Ngafula, nous avions croisé une grande partie des enquêtés habitent le quartier Kimwenza soit 40% là où il ya une grande zone d’érosions (d’énorme tètes d’érosions) suivi de quartier maman Mobutu soit 32% après 20% du quartier Mitende et 8% dans d’autres. Donc nous nous sommes focalisé plus sur les habitants de quartiers là où ils sont vraiment frappé par des grandes tètes d’érosions.
2.2.2. Questions en rapport avec l’enquête
Question 01. Savez-vous ce que signifie « érosion » ?
Tableur 06 : Répartition selon les réponses des enquêtés.
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Oui |
46 |
92% |
Non |
02 |
4% |
Pas de réponses |
02 |
4% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Par rapport à cette question de savoir si nos enquêtés savent ce qui signifie le concept érosion, la majorité de nos enquêtés en connait soit 92% contre 4% qui l’ignore et 4% n’ont pas répondus. Ce tableau nous démontre noir sur blanc que nos enquêtés savent très bien ce qui signifie l’érosion.
Question 02. C’est quoi une érosion ?
Tableau 07 : Répartition selon les réponses des enquêtés.
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Processus de dégradation et de transformation des reliefs |
19 |
42% |
Trou, cassure, fente ou caverne causé par les eaux de pluie |
15 |
33% |
Destruction de l’écorce terrestre (sol) |
05 |
11% |
Fragmentation de sol due au non canalisation des eaux de pluie |
07 |
15% |
Total |
46 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Le tableau ci-dessus, nous explique qu’en rapport avec la signification de mot érosion, 42% de nos enquêtés ont répondu qu’il s’agit d’un processus de dégradation et de transformation des reliefs ou de sols, suivi de 33% qui ont défini l’érosion comme étant un trou, une cassure, une fente ou encore une caverne qui est causé par les eaux de pluie, contre 15% le définissent comme une fragmentation de sol due à la non-canalisation des eaux de pluies et 11% le définissent comme une destruction de l’écorce terrestre ou du sol. Donc, nous pouvons confirmer ici que nos enquêtés connaissent bel et bien ce quoi une érosion.
Question 03. Avez-vous déjà entendu parler d’un programme de la lutte contre les érosions ?
Tableau 08 : Répartition selon les réponses des enquêtés.
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Oui |
30 |
60% |
Non |
12 |
24% |
Pas encore |
05 |
10% |
Pas de réponses |
03 |
6% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
60% de nos enquêtés ont déjà entendu parler d’un programme de lutte contre les érosions suivi de 24% qui ne l’ont pas entendu parler contre 10% pas encore entendu parler et 6% pas de réactions à cette question. La majorité de nos enquêtés sont au courant d’un programme de la lutte contre les érosions.
Si oui, à l’occasion de :
Tableau 09 : Répartition selon les réponses des enquêtés.
Réponses |
Fréquence |
Pourcentages |
Atelier de formation |
08 |
26% |
Campagne télévisée |
12 |
40% |
Emission à la radio |
06 |
20% |
Autres |
04 |
12% |
Total |
30 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Parmi nos enquêtés qui ont déjà entendu parle d’un programme de la lutte contre les érosions, 40% l’entendu à l’occasion d’une campagne télévisée suivi de 26% via un atelier de formation contre 20% dans une émission à la radio et 12% à travers d’autres occasions.
Question 04. Existe-il des organisations ou services dans votre commune qui s’occupe de la lutte contre les érosions ?
Tableau 10 : Répartition selon les réponses des enquêtés.
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Oui |
12 |
24% |
Non |
21 |
42% |
Jamais |
13 |
26% |
Pas de réponses |
04 |
8% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
La majorité de nos enquêtés affirment qu’il n’existe pas des organisations ou services au sein de leurs commune qui s’occupent de la lutte contre les érosions soit 42% suivi de 24% qui disent oui ces service existent contre 26% qui disent jamais ils ont existé et 8% ne nous ont pas répondu à cette question.
Question 05. Y-t-il déjà une initiative prise pour la lute contre les érosions
Tableau 11: Répartition selon les réponses des enquêtés
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Oui |
13 |
26% |
Non |
30 |
60% |
Pas de réponses |
07 |
14% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
A la question de savoir s’il y a eu une initiative prise pour lutter contre les érosions, nos enquêtés ont répondu à la majorité non soit 60% contre 26% qui ont dit oui il y a eu une initiative et 14% pas de réponses.
Si oui, par qui :
Tableau 12 : Répartition selon les réponses des enquêtés.
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Les jeunes du quartier |
06 |
46% |
Les autorités de la commune |
01 |
7% |
Les ONG/D |
04 |
31% |
Les habitants de la commune |
02 |
15% |
Total |
13 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Le 26% de nos enquêtés qui ont répondu oui concernant l’initiative prise pour lutter contre les érosions et cette initiative est prise par les jeunes du quartier soit 46% contre 31% par les organisations non gouvernementales et développements suivi de 15% par les habitants de la commune eux-mêmes et 7% par les autorités de la commune. Donc, il ressort de ce tableau que la majorité des initiatives prises pour lutter contre les érosions c’est par les jeunes eux-mêmes du quartier.
Question 06. Avez-vous déjà entendu parle des stratégies de la communication dans la lutte contre les érosions ?
Tableau 13 : Répartition selon les réponses des enquêtés
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Oui |
25 |
50% |
Non |
10 |
20% |
Pas encore |
09 |
18% |
Jamais |
04 |
8% |
02 |
4% |
|
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Pour ce qui best des stratégies de communications dans la lutte contre les érosions, la moitié de nos enquêtés confirment qu’ils ont déjà entendu parler de ces stratégies soit 50% contre 20% qui ne l’ont pas entendu parler suivi de 18% qui non pas encore entendu parler et 8% jamais entendu parle et enfin 4% se sont reste indécis pour cette question.
Question 07. Parmi les outils de la communication environnementale suivants, lequel a été utilisé lors de la sensibilisation dans la lutte contre les érosions ?
Tableau 14 : Répartition selon les réponses des enquêtés
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
TV |
31 |
62% |
Presse |
03 |
6% |
Affichage |
02 |
4% |
Radio |
04 |
8% |
Cinéma |
01 |
2% |
Internet |
02 |
4% |
Pas de réponses |
07 |
14% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
La télévision est parmi les outils de la communication environnementale par lequel la majorité de nos enquêtés a été sensibilisé dans la lutte contre les érosions soit 62% suivi de la radio comme deuxième outil soit 8% contre le troisième outil la presse soit 6% et 4% en deux volets soit par l’internet soit par les affichages, 2% par le cinéma et 14% pas de réponses. D’où, nous disons que la télévision et la radio sont des outils les plus utilisé dans la sensibilisation comme outil de la communication environnementale de nos enquêtés pour la lutter contre les érosions.
Question 08. Comment ont les habitants de cette commune réagit face à cette sensibilisation et mobilisation ?
Tableau 15: Répartition selon les réponses des enquêtés
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Positivement |
29 |
58% |
Négativement |
03 |
6% |
Pas des réactions |
11 |
22% |
Pas des réponses |
07 |
14% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Il ressort de ce tableau concernant la réaction des habitants face à cette sensibilisation et mobilisation que 58% de nos enquêtés ont réagit positivement contre 6% négativement suivi de 22% pas de réactions et 14% pas de réponses a cette question. Ceci démontre que la grande partie de nos enquêtés pensent que cette sensibilisation a vraiment touché les habitants vu qu’ils ont réagi positivement.
Question 08. Comment les différentes stratégies de communication environnementale ont été utilisées dans la lutte contre les érosions au sein de votre commune:
Tableau 16 : Répartition selon les réponses des enquêtés
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Avec force de taille |
06 |
12% |
Timidement |
10 |
20% |
Assez bien |
12 |
24% |
Pas bien |
08 |
16% |
Autres |
02 |
4% |
Pas des réponses |
12 |
24% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Pour ce qui est de différentes stratégies de communication environnementale dans la lutte contre les érosions au sein de la commune de Mont-Ngafula, nos enquêtés estiment qu’ils ont été utilisé assez bien soit 24% contre 20% qui pensent qu’ils ont été utilisé timidement suivi de 16% disent pas bien, 12% avec force de taille et 24% pas de réponses et enfin 4% qui ont donné d’autres réponses.
Question 10. Y-a-t-il un changement opéré auprès des habitants dans leur comportement et attitudes après une sensibilisation ou mobilisation par des moyens de la communication environnementale et du marketing sociale ?
Tableau 17 : Répartition selon les réponses des enquêtés
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Oui |
32 |
64% |
Non |
18 |
36% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
La majorité de nos enquêtés soit 64% pensent qu’il y a eu un changement opéré auprès des habitants dans leur comportements et attitudes après avoir été sensibilisé par des moyens de la communication environnementale et du marketing sociale contre 36% estiment qu’il n’y a pas eu un changement.
La justification de ce positionnement de changement des comportement des habitants est du à par le fait que beaucoup des personnes ont pris l’initiative de planter des bambous et mettre de sac à sables tout au long de leurs parcelles pour se protéger contre les érosions, d’encadrer leur environnement, de se mobiliser en s’organisant dans des groups , prendre conscience d danger qu’ils courent par des érosions.
Question 11. Avez-vous quelques choses à ajouter sur la lutte contre les érosions ?
Tableau 18 : Répartition selon les réponses des enquêtés
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Oui |
29 |
58% |
Non |
08 |
16% |
Pas de commentaires |
08 |
16% |
Pas des réponses |
05 |
10% |
Total |
50 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Apres avoir répondu à nos questions adressée a nos enquêtés, 58% ont voulu ajouter quelques choses concernant les stratégies de communication dans la lutte contre les érosions contre 16% qui se sont resté renfermé à eux-mêmes suivi de 16% pas de commentaires et 10% pas de réponses.
Si oui, lesquelles ?
Tableau : Répartition selon les réponses des enquêtés
REPONSES EXPRIME |
FREQUENCE |
POURCENTAGES |
Responsabilité du gouvernement |
12 |
42% |
Les autorités doivent construire des caniveaux |
04 |
14% |
Prise de consciences par la population |
08 |
27% |
Eviter des constructions anarchiques |
02 |
7% |
Plantation des bambous et mettre de sac de sables |
03 |
10% |
Total |
69 |
100% |
Source : Nos enquêtes effectuées au sein de la commune de Mont-Ngafula, Aout 2018.
Commentaire du tableau :
Parmi les enquêtés qui ont accepté d’ajouter ou de formuler quelques suggestions à l’égard de notre enquête, 42% pensent que les problèmes de la lutte contre les érosions c’est une responsabilité du gouvernement suivi de 27% estiment qu’il faudra la prise de conscience de la population dans cette lutte car elle est au finishs la seule victime qui en souffre, 14% ont suggéré que les autorités doivent construire des caniveaux pour la canalisation des eaux de pluies pour éviter l’avènement des érosions, 10% pensent qu’il faudra planter des bambous et mettre des sacs de sables comme une technique de lutter contre les érosions et 7% estiment qu’il faudra éviter à tout prix les constructions anarchiques des maisons.
Section 3 : Interprétation de résultats de l’enquête
Cette section pote sur l’interprétation des résultats des enquêtes que nous avons précédemment dépouillés et présentés. Signalons un échantillon de 50 personnes interrogées la majorité de nos enquêtés sont des hommes soit 62% cde genre masculin contre 38% des femmes (genre féminins). Donc en ce qui est de genre c’est le genre masculin qui est le plus dominant.
Pour ce qui est de l’état-civil de nos enquêtés d’après leur état-civil 44% sont de célibataires suivi de 42% des mariés, 4% de divorcés contre 2% et 8% qui ne nous ont pas précisé leur situation. Nous nous sommes croisés plus avec les responsables mariés.
Le niveau d’études de nos enquêtés, le tableau ressort que 36% sont de détenteurs de diplômes de licence suivi de 22% de titres de graduats 24% de diplômé d’état contre 8% soit des postuniversitaire et 10% n’ont pas répondu à cette question. Donc la majorité de nos enquêtés sont des personnes bien instruites.
La grande partie de nos enquêtés croisé sont des employés soit 52% contre 14% qui sont sans emploi suivi de 16% qui ont leurs propres affaires soit commerce et autres et 18% n’ont pas répondu a cette question. Parmi les quartiers de la commune de Mont-Ngafula, nous avions croisé une grande partie des enquêtés habitent le quartier Kimwenza soit 40% là où il ya une grande zone d’érosions (d’énorme tètes d’érosions) suivi de quartier maman Mobutu soit 32% après 20% du quartier mitende et 8% dans d’autres. Donc nous nous sommes focalisé plus sur les habitants de quartiers là où ils sont vraiment frappé par des grandes tètes d’érosions.
Par rapport à cette question de savoir si nos enquêtés savent ce qui signifie le concept érosion, la majorité de nos enquêtés en connait soit 92% contre 4% qui l’ignore et 4% n’ont pas répondus. Ce tableau nous démontre noir sur blanc que nos enquêtés savent très bien ce qui signifie l’érosion.
En rapport avec la signification de mot érosion, 42% de nos enquêtés ont répondu qu’il s’agit d’un processus de dégradation et de transformation des reliefs ou de sols, suivi de 33% qui ont défini l’érosion comme étant un trou, une cassure, une fente ou encore une caverne qui est causé par les eaux de pluie, contre 15% le définissent comme une fragmentation de sol due à la non-canalisation des eaux de pluies et 11% le définissent comme une destruction de l’écorce terrestre ou du sol. Donc, nous pouvons confirmer ici que nos enquêtés connaissent bel et bien ce quoi une érosion.
60% de nos enquêtés ont déjà entendu parler d’un programme de lutte contre les érosions suivi de 24% qui ne l’ont pas entendu parler contre 10% pas encore entendu parler et 6% pas de réactions à cette question. La majorité de nos enquêtés sont au courant d’un programme de la lutte contre les érosions.
Parmi nos enquêtés qui ont déjà entendu parle d’un programme de la lutte contre les érosions, 40% l’entendu à l’occasion d’une campagne télévisée suivi de 26% via un atelier de formation contre 20% dans une émission à la radio et 12% à travers d’autres occasions.
La majorité de nos enquêtés affirment qu’il n’existe pas des organisations ou services au sein de leurs commune qui s’occupent de la lutte contre les érosions soit 42% suivi de 24% qui disent oui ces service existent contre 26% qui disent jamais ils ont existé et 8% ne nous ont pas répondu à cette question.
A la question de savoir s’il y a eu une initiative prise pour lutter contre les érosions, nos enquêtés ont répondu à la majorité non soit 60% contre 26% qui ont dit oui il y a eu une initiative et 14% pas de réponses. Le 26% de nos enquêtés qui ont répondu oui concernant l’initiative prise pour lutter contre les érosions et cette initiative est prise par les jeunes du quartier soit 46% contre 31% par les organisations non gouvernementales et développements suivi de 15% par les habitants de la commune eux-mêmes et 7% par les autorités de la commune. Donc, il ressort de ce tableau que la majorité des initiatives prises pour lutter contre les érosions c’est par les jeunes eux-mêmes du quartier.
Pour ce qui des stratégies de communications dans la lutte contre les érosions, la moitie de nos enquêtés confirment qu’ils ont déjà entendu parlé de ces stratégies soit 50% contre 20% qui ne l’ont pas entendu parler suivi de 18% qui non pas encore entendu parlé et 8% jamais entendu parle et enfin 4% se sont reste indécis pour cette question.
La télévision est parmi les outils de la communication environnementale par lequel la majorité de nos enquêtés a été sensibilisé dans la lutte contre les érosions soit 62% suivi de la radio comme deuxième outil soit 8% contre le troisième outil la presse soit 6% et 4% en deux volets soit par l’internet soit par les affichages, 2% par le cinéma et 14% pas de réponses. D’où, nous disons que la télévision et la radio sont des outils les plus utilisé dans la sensibilisation comme outil de la communication environnementale de nos enquêtés pour la lutter contre les érosions.
Concernant la réaction des habitants face à cette sensibilisation et mobilisation que 58% de nos enquêtés ont réagit positivement contre 6% négativement suivi de 22% pas de réactions et 14% pas de réponses a cette question. Ceci démontre que la grande partie de nos enquêtés pensent que cette sensibilisation a vraiment touché les habitants vue ils se sont réagit positivement.
Pour ce qui est de différentes stratégies de communication environnementale dans la lutte contre les érosions au sein de la commune de Mont-Ngafula, nos enquêtés estiment qu’ils ont été utilisé assez bien soit 24% contre 20% qui pensent qu’ils ont été utilisé timidement suivi de 16% disent pas bien, 12% avec force de taille et 24% pas de réponses et enfin 4% qui ont données d’autres réponses.
La majorité de nos enquêtés soit 64% pensent qu’il y a eu un changement opéré auprès des habitants dans leur comportements et attitudes après avoir été sensibilisé par des moyens de la communication environnementale et du marketing sociale contre 36% estiment qu’il n’y a pas eu un changement. La justification de ce positionnement de changement des comportement des habitants est du à par le fait que beaucoup des personnes ont pris l’initiative de planter des bambous et mettre de sac à sables tout au long de leurs parcelles pour se protéger contre les érosions, d’encadrer leur environnement, de se mobiliser en s’organisant dans des groups , prendre conscience d danger qu’ils courent par des érosions.
Apres avoir répondu à nos questions adressée a nos enquêtés, 58% ont voulu ajouter quelques choses concernant les stratégies de communication dans la lutte contre les érosions contre 16% qui se sont resté renfermé à eux-mêmes suivi de 16% pas de commentaires et 10% pas de réponses.
Parmi les enquêtés qui ont accepté d’ajouter ou de formuler quelques suggestions à l’égard de notre enquête, 42% pensent que les problèmes de la lutte contre les érosions c’est une responsabilité du gouvernement suivi de 27% estiment qu’il faudra la prise de conscience au ores de la population dans cette lutte car elle est au finishs la seule victime qui en souffre, 14% ont suggéré que les autorités doivent construire des caniveaux pour la canalisation des eux de pluies pour éviter l’avènement des érosions, 10% pensent qu’il faudra planter des bambous et mettre des sacs de sables comme une technique de lutter contre les érosions et 7% estiment qu’il faudra éviter à tout prix les constructions anarchiques des maisons.
3.1. La stratégie de communication dans la lutte contre les érosions
1. Objectif de communication
Ø Faire connaitre à plus de 50% de la population habitants la commune de Mony-Ngafula les causes et conséquences voir même les dangers que les érosions peuvent leur donner,
2. Cibles de communication
Nos cibles marketing sociale de changement des attitudes des habitants de ladite commune.
3. Le positionnement
Applications des nouvelles techniques de lutte contre les érosions et la protection de l’environnement ainsi le changement des comportements des habitants face à ce danger qui leur ronge.
4. La stratégie créative
Monter une commission de suivi e toutes les procédures et de formation ainsi que d’information trait à la communication dans le changement de comportement des habitants.
5. La stratégie des moyens
Les moyens utilisés ici doivent être de deux aspects : les medias et les hoirs medias afin de vulgariser les informations et les formations au sein de chef des habitants.
6. Choix des medias et supports
Le choix doit s’est porte sur les medias suivants : la télévision, la radio, et la presse pour permettre à toutes les couches sociales de cette commune d’être en possession de toutes informations.
Ce choix est justifié par le fait que qu’ils sont d’une grande efficacité et aussi la capacité qu’ils ont à véhiculer les messages de lutte contre les érosions.
7. Choix hors medias
Le chois doit s’est porte sur les medias suivants : les actions de promotions des informations et formations sur les érosions ses causes et conséquences, les salons et ateliers de formations et d’information, les foires et les expositions des idées des autres sur le thème.
Ces moyens auront comme but de renforcer les capacités de connaissances des habitants sur le problème.
Conclusion partielle
Ce dernier chapitre a porté sur l’étudier des stratégies de communication dans la lutte contre les érosions par les habitants de la commune de Mont-Ngafula à travers les résultats des avis et opinons émis par nos enquêtés pendant notre enquête sur terrain.
Compte tenu des résultats de l’enquête effectué au sein de la commune de Mont-Ngafula, nous pouvons confirmer nos hypothèses qui disaient que :
v La consultation, les séances et les supports de communication permettant aux habitants de la commune de Mont-Ngafula de prendre connaissances des causes, conséquences et préventions des érosions ;
v La persistance des érosions est lié la non application des informations sur les stratégies (moyens et outils) de communication préventives par les habitants en générale et les autorités de la commune en particulier ;
v Les stratégies de communication environnementale seront un atout important et indispensable au servie des habitants pour la lutte contre les érosions de cette commune, la redynamisation de quelques travails de relais et l’implication des habitants et des élus provinciaux dans la sensibilisation et sur l’éducation ( communication, information et formation) sous formes des conseils et répressions peuvent amener les habitants à appliquer des mesures préventives et prendre conscience du danger de ces érosions.
En fin, nous avons pris position et fait quelques propositions quant à ce que nos enquêtés nous ont laissé entendre.
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CONCLUSION GENERALE
Nous sommes arrivés à la fin de notre lourde et dure épreuve consistant à rédiger un travail de fin d’études qui sanctionne la fin de notre deuxième cycle d’université en Sciences de l’Information et de la Communication, Option la Communication des Organisations au sein de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Kinshasa (UniKin).
Nous sommes arrivé a notre études qui a porté sur «Etude des stratégies de communication dans la lutte contre les érosions par les habitants de la ville de Kinshasa : cas de la commune de Mont-Ngafula ».
En abordant cette étude, notre préoccupation principale était d’étudier les stratégies de communication dans la lutte contre les érosions par les habitants de Mont-Ngafula.
Pour ce faire, nous avons posé les questions suivantes :
v Quels sont les canaux de communications utilisés pour la lutte antiérosive par des habitants de la commune de Mont-Ngafula ?
v Quelles sont les solutions pour améliorer la communication dans la lutte contre les érosions ?
v Quelles sont les stratégies de communication environnementale pour lutter contre ces érosions ?
De ce qui précède, nous avons postulé l’hypothèse selon laquelle que :
v La consultation, les séances et les supports de communication permettant aux habitants de la commune de Mont-Ngafula de prendre connaissances des causes, conséquences et préventions des érosions ;
v La persistance des érosions est lié la non application des informations sur les stratégies (moyens et outils) de communication préventives par les habitants en générale et les autorités de la commune en particulier ;
v Les stratégies de communication environnementale seront un atout important et indispensable au servie des habitants pour la lutte contre les érosions de cette commune, la redynamisation de quelques travails de relais et l’implication des habitants et des élus provinciaux dans la sensibilisation et sur l’éducation ( communication, information et formation) sous formes des conseils et répressions peuvent amener les habitants à appliquer des mesures préventives et prendre conscience du danger de ces érosions.
Pour vérifier cette hypothèse, nous avons recourus aux méthodes et techniques suivants :
§ Méthode historique
§ Méthode descriptive
§ Méthode statistique et
Toutes ces méthodes ont été accompagnées des techniques suivantes:
§ Documentaires ;
§ Interview ;
§ Observation ;
§ Echantillonnage
§ Questionnaire d’enquête
Outre l’introduction générale et la conclusion générale, notre travail a été subdivisé en trois chapitres, à savoir :
§ Le premier a porté sur le cadre conceptuel et théorique de notre étude, le cadre conceptuel nous a donné la compréhension nécessaire des concepts clé de notre recherche. A savoir : le marketing social. Nous avons pris le temps d’expliquer ces concepts pour le situer dans le contexte de notre étude,
§ Le second a été axe sur la pratique de la communication environnementale et la présentation de notre champ d’investigation. sur ce, nous avion eu a décrire comment se pratique la communication environnementale au sein de la commune de Mont-Ngafula et en suite nous avion décrire ladite commue ;
§ Et enfin le troisième et dernier chapitre a été focalisé sur une brève enquête sur l’étude des stratégies de communication dans la lutte contre les érosions par les habitants de la commune de Mont-Ngafula.
Nous ne pouvons pas prétendre rédiger un travail parfait, car nul ne parfait et surtout nous étions dans un double domaine (la communication et l’environnement). Nous sommes conscients que ce présent travail contient certaines des imperfections et des omissions. Dans ce cadre nous formulons nos sincères vœux et souhaits en demandant à nos lecteurs de bien vouloir nous faire parvenir des remarques et suggestions qui seront prises en compte dans le but d’améliorer nos prochains travaux scientifiques.
· Entretien avec l’Ingénieur Mbuyi, le 16 juillet 2018.
· WENU BECKER, Recherche scientifique : Théorie et pratique, PUL, Lubumbashi, 2004, p 14 en
· GRAWTIZ M., Méthodes des Sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1992, p 57.
· GRAWITZ, M. Les méthodes de recherche en sciences sociales, éd., Dalloz, Paris,1987
· PINTO R. et GRAWTIZ M. cités par WENU BECKER, p47.
· Kotler, P., Roberto, N. & Lee, N., Social marketing – Improving the quality of life (2nd Ed.). Thousand Oaks: Sage Publications, 2002.
· KOTLER, Ph., Social marketing : strategies for changing public behavior, p.65
· Lagarde, F. « Le marketing social », dans Carroll, Gisèle (Éd.), Pratiques en santé communautaire, Montréal : Chenelière Éducation, 2006, pp. 99-112.
· [1]Lagarde, F. (2011). Marketing social et santé publique : deux exemples canadiens. La Santé de l'homme (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, France), mars-avril 2011, no 412, 6-7. (http://www.inpes.sante.fr/SLH/pdf/sante-homme-412.pdf [archive]).
· [1]Ph. KOTLER et al., Marketing management, (2002). Social marketing – Improving the quality of life (2nd ed.). Thousand Oaks: Sage Publications.
· [1]Lagarde, F. (2006). « Le marketing social », dans Carroll, Gisèle (Éd.), Pratiques en santé communautaire, Montréal : Chenelière Éducation, pp. 99-112.
· [1] Rapport Ecologique de Brundtland, 1987
· [1] François PERROUX, marketing sociale dans le développement des sociétés, Paris, Education Publisher, 1961, page 65.
· [1]Encyclopédie 2004
· [1] Le Petit Larousse Grand Format, 2004
· [1] LUMANDE, K., Education et Ethique mésologiques : Synthèse, cours inédit à la chaire UNESCO, 2003, p. 10
· [1] ISO 14001, Système de management environnemental – Vocabulaire, Genève, 2002, p.4.
· [1] www.OMPE.org/hppp.
· [1] MARTIN, J.Y. Développement durable ? Doctrines, pratiques, évaluations, Paris, IRD éditions, 2002, p. 51
· [1] Béatrice Jalenques-Vigouroux et de divers mémoires de recherche disponibles au CELSA. En ligne,http://www.sircome.fr/Les-particularites-de-la,communicationenvironnementale, le 14/06/2012.
· [1]Férone,G et ali., Le développement durable : des enjeux stratégiques pour l’entreprise, Paris, organisation, 2001, p. 32
· [1] Ballet, J et De Bry, F., L’entreprise et l’éthique, Paris, Seuil, p 431
· [1] http://www.sircome.fr/Les-particularites-de-lacommunication environnementales, le 14/06/2012
· [1] http://sircome.fr/les-formes-de-la-communication-environnementale/, Written by Mathieu Jahnich, Copyright © Sircome.fr
· [1] KAPFERER.J.N., Les chemins de la persuasion, éd. bordas, Paris, 1990, p.46
· [1] Maison communale de Mont-Ngafula, Direction des archives.
· [1]Secrétariat de la commune de Mont-Ngafula.
[1] Entretien avec l’Ingénieur Mbuyi, le 16 juillet 2018.
[2] WENU BECKER, Recherche scientifique : Théorie et pratique, PUL, Lubumbashi, 2004, p 14 en
[5]GRAWITZ, M. Les méthodes de recherche en sciences sociales, éd., Dalloz, Paris,1987
[6]GRAWITZ, M., 1986 :702, Op. Cit.
[7] Ibidem, p.50
[8] PINTO R. et GRAWTIZ M. cités par WENU BECKER, p47.
[9]GRAWITZ M.1987 :558.
[10]Kotler, P., Roberto, N. & Lee, N., Social marketing – Improving the quality of life (2nd Ed.). Thousand Oaks: Sage Publications, 2002.
[11] KOTLER, Ph., Social marketing : strategies for changing public behavior, p.65
[12]Idem,
[13] Ph. KOTLER, Social marketing : strategies for changing public behavior, o.cit, p.76
[14]Kotler et al. 2003.
[15]Kotler et al. 2003. Op.cit.
[16]Lagarde, F. « Le marketing social », dans Carroll, Gisèle (Éd.), Pratiques en santé communautaire, Montréal : Chenelière Éducation, 2006, pp. 99-112.
[17]Lagarde, F. (2011). Marketing social et santé publique : deux exemples canadiens. La Santé de l'homme (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, France), mars-avril 2011, no 412, 6-7. (http://www.inpes.sante.fr/SLH/pdf/sante-homme-412.pdf [archive]).
[18]Ph. KOTLER et al., Marketing management, (2002). Social marketing – Improving the quality of life (2nd ed.). Thousand Oaks: Sage Publications.
[19]Kotler, P., Roberto, N. & Lee, N. (2002). Social marketing – Improving the quality of life (2nd ed.). Thousand Oaks: Sage Publications.
[21] Ph.KOTLER et al. ; Marketing management,
[22]Ph.KOTLER et al. ; Marketing management,
[23]Idem,
[24] Idem,
[25]Lagarde, F. (2006). « Le marketing social », dans Carroll, Gisèle (Éd.), Pratiques en santé communautaire, Montréal : Chenelière Éducation, pp. 99-112.
[26] Rapport Ecologique de Brundtland, 1987
[27] François PERROUX, marketing sociale dans le développement des sociétés, Paris, Education Publisher, 1961, page 65.
[28]Encyclopédie 2004
[29] Le Petit Larousse Grand Format, 2004
[30] LUMANDE, K., Education et Ethique mésologiques : Synthèse, cours inédit à la chaire UNESCO, 2003, p. 10
[31] ISO 14001, Système de management environnemental – Vocabulaire, Genève, 2002, p.4.
[33] MARTIN, J.Y. Développement durable ? Doctrines, pratiques, évaluations, Paris, IRD éditions, 2002, p. 51
[34] Béatrice Jalenques-Vigouroux et de divers mémoires de recherche disponibles au CELSA. En ligne,http://www.sircome.fr/Les-particularites-de-la,communicationenvironnementale, le 14/06/2012.
[35]Férone,G et ali., Le développement durable : des enjeux stratégiques pour l’entreprise, Paris, organisation, 2001, p. 32
[36] Ballet, J et De Bry, F., L’entreprise et l’éthique, Paris, Seuil, p 431
[37] http://www.sircome.fr/Les-particularites-de-lacommunication environnementales, le 14/06/2012
[38] http://sircome.fr/les-formes-de-la-communication-environnementale/, Written by Mathieu Jahnich, Copyright © Sircome.fr
[40] KAPFERER.J.N., Les chemins de la persuasion, éd. bordas, Paris, 1990, p.46
[41]KAPFERER.J.N., Les chemins de la persuasion, éd. bordas, Paris, 1990. p. 244
[42] Maison communale de Mont-Ngafula, Direction des archives.
[43]Secrétariat de la commune de Mont-Ngafula.
[44] Archive de la maison communale de Mont-Ngafula.
[45] KALUBA.D., Journal Officiel de la RD Congo, Constitution de la RDC, 47eme année, spécial, 18 février 2006.
[46] Salami. I., www.La-Constitution-En-Afrique-Org, consulté le 06 Mars 2017 à 15h45.
[47] Rapport de la commune de Mont-Ngafula, bureau de service l’état civil, 2015.
[48] Agence de la Presse Congolaise, Revue de presse, www.apc.cd : les érosions dans la ville de Kinshasa.