En République Démocratique du Congo, en particulier la population urbaine représentant 31% en 2000 avec un taux de croissance annuelle de 4,4% selon le PNUD ( ). Selon Nzuzi LELO ( ) depuis l’accession du Congo à la souveraineté national et internationale, Kinshasa a connu une croissance spectaculaire accentué avec un taux de mortalité élevée et par l’exode rurale. Pour Nzondo et Alii ( ), 30% de la population Congolaise résidant à Kinshasa avec un taux de croissance de 6,23%.
Pourtant l’augmentation de la population entraine l’augmentation constante de production pour satisfaire le besoin de consommation d’une population en plaine croissance et cela s’accompagne obligatoirement de production supplémentaire des déchets et donc de la pollution. La gestion des déchets solides est un défi majeur pour la ville de Kinshasa, la ville rencontre des difficultés importantes pour assurer correctement ce service. Elle est confrontée à comme nous l’avons signalé ci-haut à une forte croissance de la population, a un manque de moyen humides, techniques et financières ainsi qu’à une absence des gestion durable de déchets. De ce fait, on assiste à une augmentation des volumes de déchets sur le territoire urbain ; si bien que la ville offre l’image d’une poubelle où on y trouve de bout de papier volants, sachet plastics et les eaux usées qui entrainent une odeur Nauséabonde.
Par exemple, affirme Lelo Nzuzi ( ) la ville produisait 5.000m3 de déchets chaque jour et la capacité journalière d’évacuation on était malheureusement que 600m3. La quantité d’ordure quotidienne utilisée comme matière stabilisatrice de l’érosion, ou comme composte par l’agriculture urbaine était de 400m3 il restait donc logiquement que de 4000m3 d’ordure a évacué chaque jour que ni le service prive, ni public n’était capable de la faire. Pour montrer la délicatesse du problème, il arrivait très souvent que l’hôtel de ville de Kinshasa, paye le service des entreprises privées comme SOTRAGEC, PARISI et actuellement Miss-propre et RTPK pour évacuer les immondices. Mais la situation demeurait toujours inchangée et la gestion des déchets solides à Kinshasa se posait toujours avec acuité.