La neuropathie est la plus précoce et la fréquente des complications du diabète sucré, qui entraîne une baisse de la sensibilité à la douleur. Cependant, la sensibilité à la douleur est justement un des paramètres qui échappe souvent à l’examen neurologique du médecin.
En vue d’améliorer le niveau des connaissances sur la neuropathie diabétique sensitive dans notre milieu, nous avons mené, une étude rétrospective et descriptive portant sur une période allant de janvier à décembre 2011. Nous avons consulté les dossiers des diabétiques ayant fréquenté la clinique du pied diabétique du service de diabétologie du département de médecine interne de l’ HPGRK .
Au cours de ce période d’étude, nous avons récolté 165 diabétiques, parmi eux, 102 ont présenté la neuropathie sensitive, avec une prévalence de 61,8%, tous ces patient avec neuropathie diabétque avaient des déformations des pieds(100%), le sexe masculin était prédominant(51%), 66,6% des diabétiques qui souffraient de la neuropathie sensitive avaient des antécédents de diabète sucré dans la famille, le diabète sucré de type 2 était prédominant avec 73%, la plupart de ces patient était sous insuline avec 56%, et la fréquence de troubles trophiques et de l’artérite et membres inférieurs étaient respectivement de 47%et 74% et l’hypertension artérielle représentait 65% de l’ensemble de la population.
La neuropathie diabétique sensitive est associé à une morbi – mortalité accrue, une détection précoce et une application des stratégies préventives réduiront la prévalence de la neuropathie diabétique sensitive dans notre milieu.
Le diabète sucré est un groupe d’anomalies métaboliques caractérisées par une hyperglycémie persistante consécutive à un défaut de sécrétion de l’insuline, une anomalie de l’action de l’insuline ou les deux à la fois (9). Dans les cas typiques, cette élévation est accompagnée des symptômes tels que : soif intense, urines abondantes, perte de poids qui à la longue vont entraîner des atteintes graves de nombreux systèmes organiques, et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins (9).
Le diabète sucré, sans être véritablement classé dans les maladies émergentes, est une maladie chronique invalidante qui se développe de manière épidémique depuis quelques décennies. Sa prévalence augmente fortement dans tous les pays. Le mode de vie occidental, l’urbanisation et ses conséquences en conjonction avec une composante génétique, font de cette maladie un problème de santé publique préoccupant (39).
La maladie s’est d’abord développée dans les pays riches ou développés en rapport avec le vieillissement, la sédentarité et l’obésité mais de nombreux indices indiquent qu’elle se développe très rapidement dans les pays pauvres en raison d’une prédisposition génétique couplée aux infections et à une modification de mode de vie : urbanisation rapide, sédentarisation, mode alimentaire des populations, malnutrition (14).
La République Démocratique du Congo(RDC) qui se retrouve parmi les pays sous-développés n’est pas épargnée par cette poussée épidémiologique. En effet il y a 52 ans la prévalence du diabète sucré en RDC était pratiquement nulle (5). Actuellement une augmentation très considérable de sa population diabétique avec 800 milles diabétiques en 2009, et près de 1 million des diabétiques au mois de juin 2011 selon les estimations du PNLD-RDC (41), font du diabète sucré une réalité préoccupante.
Toutefois, le monde entier, d’après les statistiques anciennes, s’attendait à un nombre de diabétiques d’environ 333 millions d’ici 2025 (4), et déjà en septembre 2011 (42), L’ OMS à travers son centre de medias, nous montre que nous avions quelques 356 millions des personnes diabétiques au monde avec plus de 80% des décès se produisant dans les pays à faible revenu ou intermédiaires et, selon ses projections, le nombre de décès va doubler entre 2005 et 2030 (42).
Enfin le diabète sucré, une pathologie métabolique chronique, suite à l’ignorance de la population et à ses complications surtout chroniques et coûteuses sur le plan humain et socio-économique, prend une allure épidémique avec un taux seuil de pauvreté (31).
La neuropathie est la plus précoce et la plus fréquente des complications du diabète sucré. Il est cependant difficile d’en apprécier l’importance car sa fréquence varie selon les études et les critères diagnostiques (8).
En outre, l’augmentation de l’espérance de vie des patients et le vieillissement de la population des diabétiques entrainent une augmentation très importante de la fréquence des complications chroniques qui sont responsables de l’accroissement exponentiel de la morbidité et de la mortalité (37).
Devant un diabète sucré bien soigné ou mal soigné, les complications chroniques apparaissent toujours au niveau des différents systèmes, en l’occurrence les nerfs. Les neuropathies diabétiques sont associées à une morbi -mortalité accrue (9) et la plus fréquente est la neuropathie sensitive (9).
Devant cette situation, il s’avère important de connaître la prévalence de la neuropathie sensitive dans les diabètes de type 1 et de type 2 et de savoir si la neuropathie sensitive qui est classée dans les complications métaboliques chroniques du diabète sucré, peut être à la base de la découverte de la maladie.
Pour répondre à ces préoccupations précédemment soulevées, cette étude sur la prévalence de la neuropathie sensitive dans le diabète sucré a été initiée.
La neuropathie est la plus précoce et la fréquente des complications du diabète sucré, qui entraîne une baisse de la sensibilité à la douleur. Cependant, la sensibilité à la douleur est justement un des paramètres qui échappe souvent à l’examen neurologique du médecin. En vue d’améliorer le niveau des connaissances sur la neuropathie diabétique sensitive dans notre milieu, nous avons mené, une étude rétrospective et descriptive portant sur une période allant de janvier à décembre 2011. Nous avons consulté les dossiers des diabétiques ayant fréquenté la clinique du pied diabétique du service de diabétologie du département de médecine interne de l’ HPGRK .
Deuxième raison : ils évoluent dans un contexte où ils n’ont de comptes à ne rendre à personne. C’est tout le contraire de ce que l’on observe dans les pays démocratiques où les dirigeants ont l’obligation de transparence. Ainsi, au début de leur mandat, ils doivent déclarer tous leurs biens. On sait aussi quel est leur revenu annuel. Exemples : le président des États-Unis a un salaire annuel de 400 000 dollars, le premier ministre du Canada, 315 000 dollars, le président français, 240 000 euros, etc. On peut donc vérifier, à la fin de leur mandat, l’état de leur patrimoine personnel.
Le diabète sucré est un groupe d’anomalies métaboliques caractérisées par une hyperglycémie persistante consécutive à un défaut de sécrétion de l’insuline, une anomalie de l’action de l’insuline ou les deux à la fois (9). Dans les cas typiques, cette élévation est accompagnée des symptômes tels que : soif intense, urines abondantes, perte de poids qui à la longue vont entraîner des atteintes graves de nombreux systèmes organiques, et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins (9). Le diabète sucré, sans être véritablement classé dans les maladies émergentes, est une maladie chronique invalidante qui se développe de manière épidémique depuis quelques décennies. Sa prévalence augmente fortement dans tous les pays. Le mode de vie occidental, l’urbanisation et ses conséquences en conjonction avec une composante génétique, font de cette maladie un problème de santé publique préoccupant (39).
CHAP I. LES GENERALITES
L’O.M.S. dans son ancienne classification du diabète sucré fondée sur les signes cliniques et le risque statistique, distinguait deux groupes à savoir (21):
A. GROUPE CLINIQUE a. Diabète sucré primitif ou essentiel, maigre, juvénile, grave, consomptif, diabète de type 1, diabète insulinodépendant (DID). Ce type représente 10 – 15 % des diabétiques et survient chez les individus de moins de 40 ans. En général les sujets sont d’un poids normal ou maigre (21).
b. Diabète de type 2 ou diabète gras, diabète non insulinodépendant (DNID), diabète sénile. Ce type concerne 85 – 90 % des diabétiques. Il atteint les individus de plus de 40 ans dont 80 % sont obèses ou l’ont déjà été (21).
c. Diabète lié à la malnutrition protéino-énergétique ou diabète tropical.
d. Diabète sucré secondaire dû : - aux endocrinopathies - aux pancréopathies - aux médicaments (corticoïdes, pilules contraceptives) ; e. Intolérance au glucose
f. Diabète sucré gestationnel ou gravidique.
B. GROUPE STATISTIQUE Classification fondée sur le risque statistique c'est-à-dire sujet présentant une tolérance normale au glucose mais un risque notablement accru de devenir diabétique) : a. Anomalie préalable de tolérance au glucose (APREG) b. Anomalie potentielle de la tolérance au glucose (APOG)
I.1.2 NOUVELLE CLASSIFICATION Avec l’évolution scientifique, cette ancienne classification est battue en brèche et nous disposons actuellement celle étiologique (21).
Diabète sucré de type 1 Cette forme reflète la destruction quasi-totale des cellules β des îlots de Langerhans entraînant ainsi un déficit insulinique absolu (21).
Diabète sucré de type 2 Il recouvre une étendue des pathologies associant à des degrés divers une résistance périphérique à l’insuline avec une insuffisance relative de sa sécrétion.
Autres types de diabète sucré Ils sont moins fréquents et peuvent être secondaires à une des conditions suivantes : a) Défaut génétique de la fonction de la cellule (de îlots de Langerhans) : - Chromosome 12 NNF- 1& (anciennement MODY 3) - Chromosome 7, glucokinase (anciennement MODY 2) - Chromosome 20, NHF – 4& (anciennement MODY 1) - Mutation de l’ADN mitochondrial - Autres.