« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire »
Albert EINSTEIN
A
L’Eternel Dieu Tout Puissant :
Mon bienfaiteur, ma forteresse, ma haute retraite, mon bouclier, mon rocher, mon rempart, ma muraille et mon refuge.
Mes très chers parents :
Emile KIBALA BEY et Sophie NGAY NGADIENE
en ce jour de récolte de votre semence.
A mes frères et sœur :
Dédé, Hervé, Sedy, Ginet, Hyacinthe, et notre Sœur Ruth KIBALA,
honneur et fierté vous soient rendus, pour tant d’efforts, de souffrances pour l’amour, la fidélité et la générosité dont vous ne cessez de nous faire montre jusqu’alors
Et
A toutes les personnes qui de près ou de loin ont contribué à notre formation
Qu’il plaise au ciel qu’à l’issue de cet effort scientifique nous glorifions l’Eternel notre Seigneur pour sa sollicitude et le remercions pleinement pour ce travail de fin de cycle qu’il a daigné bénir de ses propres mains.
Ce travail qui marque le couronnement des efforts de notre formation à l’université de Kinshasa faculté de Pétrole, Gaz et Energie nouvelle, est le fruit des efforts de plusieurs personnes auxquelles nous exprimons notre sincère et profonde gratitude.
Nos remerciements les plus particuliers au Professeur KAZADI MUKENGA BANTU, qui malgré ses multiples occupations a bien voulu assurer la direction de ce travail par un encadrement très marqué. Ses remarques et suggestions pertinentes aussi constructives ont constitué une bonne semence à l’élaboration de ce travail. Qu’il trouve à travers ces lignes l’expression de notre profonde gratitude, ainsi que l’assistant SEKE max, pour sa codirection.
Que nos parents, nos frères et sœurs trouvent à travers cette œuvre scientifique notre profonde reconnaissance et notre gratitude, car sans eux, nous ne serions pas au bout.
Nos remerciements s’adressent à Hervé kibala et à Emmanuel lukombe, qu’ils trouvent ici les sentiments de notre profonde reconnaissance.
Nos sentiments vont droit aux amis: Chrétien MAMBOTE, Augustin OMANDJELA, Glody MBAMVULA, Fortunan MOSIAMA, Elvice KATEMBO, Yve WUBAZEBI , Jorres TSHILENGUE ,Hardy LUZALA, Glody Nsuami ainsi qu’à tous les amis et amies de l’Université de Kinshasa en général et ceux de la Faculté de Pétrole, Gaz et Energie nouvelle en particulier pour les efforts d’ensemble pour ce deuxième cycle à la faculté de pétrole et gaz.
Nos sentiments s’adressent à tous ceux de loin ou de près qui ne sont nommément pas cités dans ce travail qu’ils trouvent ici notre profonde gratitude.
KIBALA BILL TOUSSAINT
Symboles |
Unités |
Signification |
Bcf f h ns rs RF SNEL T X Xs
|
kJ/kg KJ/Kg.K Hz kJ/kg kJ/kg kJ/kg kJ/kg kJ/kg kg/s kg/s kg/s tr/s % % - - Bar Bar Bar psi - - MW KJ/Kg KJ/Kg KJ/Kg KJ/Kg - - - KJ/Kg KJ/Kg °C °K °R - KJ/Kg KJ/Kg KJ/Kg KJ/Kg KJ/Kg %
|
Billion cubic feet Capacité calorifique spécifique Fréquence des f.é.m et des courants induits Enthalpie massique Enthalpie massique liquide isentropique Enthalpie massique vapeur isentropique Enthalpie massique liquide non isentropique Enthalpie massique vapeur non isentropique Débit massique de l’air Débit massique de l’eau Débit massique du combustible vitesse de rotation du rotor Efficacité ou rendement Rendement non isentropique de la centrale Pression critique Pouvoir calorifique inférieur Pression condenseur Pression générateur à vapeur Pression Brayton Pseudo-pression critique Parties par million en volume Pression réduite Puissance globale Energie investie à la chambre à combustion Energie non isentropique investie dans la chaudière Energie non isentropique céder par le cycle gaz Energie non isentropique libérée par la turbine à vapeur rapport de pression Résistance de l’enroulement Facteur de récupération Société nationale d’électricité Entropie du liquide Entropie du vapeur Température isentropique Température non isentropique Pseudo température critique Température critique Travail non isentropique Brayton Travail non isentropique Hirn Travail turbine non isentropique Brayton Travail turbine non isentropique Hirn Titre de vapeur Réactance synchrone effet secondaire de l’induction |
NB : D’autres notifications sont définies dans le texte.
0.3.2...... Objectifs spécifiques
0.4..... CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.5..... METHODOLOGIE ET OUTILS
0.6..... DELIMITATION DU SUJET
CHAPI. GENERALITES SUR LE BASSIN COTIER, APPERCU GENERAL SUR LE
I.1.2 Climat, Végétation et sol
I.1.3 Aperçu géologique et structurale
I.1.4 Aspects structuraux du Bassin Côtier
I.1.5 Système pétrolier du Bassin Côtier
I.2 APERCU GENERALE SUR LE TERRITOIRE DE MUANDA
ll.4.3 Pression et la température pseudo-critique
II.4.4. Facteur de compressibilité
II.4.5 Masse spécifique d’un gaz
II.4.8 Facteur d’expansion de gaz
CHAPITRE III CYCLE MIXTE BRAYTON-HIRN AVEC RESURCHAUFFER
III.1 Rappel de quelque notion thermodynamique
III.1.2 Énonce des Lois du gaz parfait
III.2 Les cycles thermodynamique
CHAPITRE IV. DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION A CYCLE COMBINE
IV.1.1. Caractéristiques du compresseur
IV.1.4 Dimensionnent du compresseur
IV.2.1 Dimensionnement de la chambre à combustion
Avec :B : Induction magnétique ;
E :Champ électrique ;S :Surface et:Flux.
IV.5.2 technologie d’un alternateur
IV.5.3 Fonctionnement d’un alternateur
IV.5.4 Rendement de l’alternateur
IV.5.5 Bilan des puissances converties
IV.5.6 Alternateur couplé sur le réseau
IV.7.1 Première Approches : cas de Cp variable
IV.7.2 Deuxième Approches : cas de Cp constant
IV.7.1 Présentation de résultats
IV.7.2 Apport de la puissance produite
IV.7.3 Simulation numérique de la centrale
III.4 Prévention des impacts environnementaux
III4.3 Prise d’eau et émissaire
III.4.4 Emissions atmosphériques
III.4.5 Qualité de l’air ambiant
III.4.6 Gestion de sol et sédiments
CONCLUSION GENERAL RECOMANDATIONS
Tables |
Descriptions |
Page |
Tableau 1 |
Composition du gaz, pourcentage de chaque constituant et leurs masses moléculaires respectives. |
26 |
Tableau 2 |
Présentation de la quantité d’huile, du gaz, le RS et oil RF dans chaque champs et au niveau de chaque réservoir en onshore. |
45 |
Tableau 3 |
Présentation de la quantité d’huile, du gaz, le RS et oil RF dans chaque champs et au niveau de chaque réservoir en onshore. |
46 |
Tableau 4 |
présentation de la somme des quantités d’huile et du gaz produit dans chaque champs et au niveau de l’ensemble de réservoirs. |
47 |
Tableau 5 |
présentation de la somme des quantités d’huile et de gaz produit dans chaque champs et au niveau de l’ensemble de réservoirs. |
48 |
Tableau 6 |
Les réservoirs de gaz naturel associé au pétrole brut en onshore. |
49 |
Tableau 7 |
Les réservoirs de gaz naturel associé au pétrole brut en offshore. |
50 |
Tableau 8 |
Illustrant les enthalpies et leurs pressions réduites. |
94 |
Tableau 9 |
Illustrant les températures, enthalpies, et entropies. |
94 |
Tableau 10 |
Présentation de résultats obtenus avec les deux approches |
108 |
Figure |
Description |
Page |
Figure 1 |
La carte administrative de la province de Kongo Central |
11 |
Figure 2 |
Colonne lithostratigraphique du Bassin Côtier |
14 |
Figure 3 |
Présentation du territoire de Muanda au niveau de la ville province du Kongo Central |
20 |
Figure 4 |
Diagramme de formation d’hydrocarbures |
24 |
Figure 5 |
Migration primaire et secondaire des hydrocarbures |
24 |
Figure 6 |
Coupe verticale d’un gisement d’hydrocarbures |
25 |
Figure 7 |
Composition chimique de gaz |
25 |
Figure 8 |
Séparateur tri phasique horizontal par cloisonnement de la chambre de rétention |
28 |
Figure 9 |
Schéma de traitement du gaz KKTF |
29 |
Figure 10 |
Digramme de fonctionnement d’une unité LTS avec injection de Glycol.Dégazolinage à basse température avec inhibiteur d’hydrates |
30 |
Figure 11 |
Schéma principe d’un contacteur avec refroidisseur en tête |
31 |
Figure 12 |
Schéma traitement gaz Mibale compression plateforme |
31 |
Figure 13 |
Répartition des réserves de gaz en onshore |
51 |
Figure 14 |
Répartition des réserves de gaz en offshore |
52 |
Figure 15 |
Schéma de la combustion théorique du méthane |
55 |
Figure 16 |
Schéma de La combustion stœchiométrique |
56 |
Figure 17 |
Schéma de La combustion complète en excès d’air |
56 |
Figure 18 |
Schéma de La combustion complète en défaut d’air |
57 |
Figure 19 |
Schéma de La combustion incomplète |
57 |
Figure 20 |
Quantité de chaleur fournie pour la fusion de la glace |
61 |
Figure 21 |
Schéma énonçant du premier principe |
62 |
Figure 22 |
Définition d’une grandeur d’état : entropie |
63 |
Figure 23 |
Représentation d’un cycle de joule (a) (Malhait, 2004), (b) dans un diagramme (T,s) et (c) un diagramme (P,V) |
65 |
Figure 24 |
Représentation d’un cycle de joule ouvert (a) (Malhait, 2004), (b) dans un diagramme (T,s) et (c) un diagramme (P,V) |
66 |
Figure 25 |
Cycle de Rankine ;(a) schéma technologique et (b) diagramme T-S |
66 |
Figure 26 |
Figure 26: Effet de la pression du condenseur |
67 |
Figure 27 |
Cycle de Hirn :(a) schéma technologique et (b) Diagramme T-S |
67 |
Figure 28 |
Effet de la surchauffe |
68 |
Figure 29 |
Effet de la pression maximal |
68 |
Figure 30 |
Cycle de Hirn avec resurchauffe :(a) Schéma technologique, (b) Diagramme T-S |
69 |
Figure 31 |
Cycle mixte Brayton-Hirn avec resurchauffe : (a) Schéma technologique et (b) Diagramme T-s. |
70 |
Figure 32 |
Pompe centrifuge : (a) vue ouverte et (b) vue de coupe |
71 |
Figure 33 |
Générateur à vapeur à haute pression fioul/gaz |
84 |
Figure 34 |
Schéma de condenseur immergé |
85 |
Figure 35 |
Schéma d’une surchauffeur |
85 |
Figure 36 |
Schéma d’un resurchauffeur incorporé dans une chaudière du cycle de Hirn avec resurchauffe |
86 |
Figure 37 |
Fonctionnement de l’échangeur thermique à courant parallèle ;(a) Simple échangeur de chaleur et(b) Diagramme de l’évolution des fluides à contre courant |
86 |
Figure 38 |
Fonctionnement de l’échangeur thermique à contre courant ;(a) Simple échangeur de chaleur et(b) Diagramme de l’évolution des fluides à contre courant |
87 |
Figure 39 |
Alternateur couplé a une turbine via l’arbre moteur |
88 |
Figure 40 |
Symboles électriques |
88 |
Figure 41 |
Principe du
fonctionnement, (a) Champ
magnétique tournant à |
88 |
Figure 42 |
Schéma de construction simplifié |
89 |
Figure 43 |
Schéma électrique d’une phase de l’alternateur |
89 |
Figure 44 |
Schéma du diagramme de Behn-Eschenburg |
90 |
Figure 45 |
Figure 45: Schéma d’un Alternateurs équilibrés |
90 |
Figure 46 |
Schéma d’un Alternateurs, caractéristique interne |
91 |
Figure 47 |
Schéma de mesuré en court circuit |
91 |
Figure 48 Figure 49 |
Caractéristique en charge Bilan des puissances converties |
92 93 |
Figure 50 |
Couplage d’un alternateur au réseau |
93 |
Figure 51 |
Evolution du travail non isentropique et l’évolution non isentropique en fonction du rendement compresseur |
110 |
Figure 52 |
Evolution débit massique – Rendement non isentropique en fonction du rendement compresseur |
111 |
Figure 53 |
Evolution travail non isentropique turbine en fonction du rendement turbine à gaz |
111 |
Figure 54 |
Evolution Débit massique et rendement non isentropique en fonction du rendement compresseur |
111 |
Figure 55 |
Evolution de l’énergie non isentropique fonction du rapport pression |
112 |
Figure 56 |
Evolution des débits massique en fonction du rapport pression |
112 |
Figure 57 |
Evolution des débits massique en fonction du rapport pression |
113 |
Figure 58 |
Evolution du travail non isentropique en fonction du rapport pression |
113 |
Figure 59 |
Evolution du travail non isentropique et Débits massiques en fonction du rendement pompe |
114 |
Figure 60 |
Evolution du travail non isentropique pompe en fonction du rendement pompe |
114 |
Figure 61 |
Evolution rendements non isentropique en fonction du titre de vapeur |
114 |
Figure 62 |
Evolution travail non isentropique et rendements non isentropique en fonction du rendement turbine 1 |
115 |
Figure 63 |
Evolution travail non isentropique et rendements non isentropique en fonction du rendement turbine 2 |
115 |
Figure 64 |
Evolution travail rendements non isentropique en fonction du rendement turbine 2 |
115 |
Figure 65 |
Evolution travail rendements non isentropique en fonction du rendement turbine 2 |
116 |
Figure 66 |
Evolution travail rendements non isentropique en fonction du rendement turbine 2 |
116 |
Figure 67 |
Schéma fonctionnel de la centrale du cycle mixte Brayton-Hirn avec resurchauffe |
117 |
Figure 68 |
Schéma synoptique du simulateur |
118 |
L’extraction du pétrole est souvent accompagnée de l’eau et du gaz, ce dernier est separé de deux premier au niveau de séparateur dont le transport est assuré par oleoduc ou gazoduc après traitement.
La plupart des sociétés pétrolières comme celle opperant dans le térritoire de muanda par manque d’ infrastructures éfficace assurant le transport ou stockage de ce gaz, ils procedent par bruler ce dernier au niveau des torcherès .
Brûler le gaz aux torchères constitue un gaspillage d’une ressource énergétique précieuse qui pourrait être utilisée pour résoudre le problème en déficit énergétique que traverse ce territoire voir l’ensemble de pays se laisse torché en grande quantité.
En outre, l’entreprise pétrolière productrice oppérant dans cette partie du pays, la RDC, se concentre plus sur les hydrocarbures liquides que gazeux. La mineur partie des gaz issue de l’extraction des hydrocarbures leur servent pour l’usage d’apuis, et la grande partie est torchée ; cette pratique a un impact négatif sur l’environement car elle contribue à la pollution de l’air par émission de Gaz à effet de serre responsables du rechauffement climatique. L’importance de cette ressource dans le processus de développement apparait irréversible ; c’est pourquoi elle doit se faire intéresser.
Eu égard à ce qui précède, les questions suivantes guident cette étude :
1. Quelles sont les conséquences environnementales liées au torchage de résiduel du gaz ?
2. Comment pouvons nous valoriser ce gaz dont la majeure partie est torchée et comblé ou supprimé ainsi le fléau de déficit en énergie électrique que traverse le territoire de Muanda ?
3. Quels avantages que peut présenter une installation mixte Brayton-Hirn avec resurchauffe à 40MW électrique ?
4. Quels sont les précautions à prendre pour pouvoir minimiser les impacts environnementaux liés à l’installation mixte Brayton-Hirn avec resurchauffe à 40MW électrique ?
Certes, nous ne sommes pas les premiers chercheurs à nous intéresser sur la problématique du déficit en énergie électrique dans le territoire de Muanda et sur la valorisation du gaz associé au pétrole du Bassin Côtier dont la grande quantité est longtemps détruite en torche.
D’une manière anticipative nous pouvons proposer des réponses suivantes aux différents questionnements qui guident notre étude :
1. La destruction en torche contribue au renforcement de la barrière radioactive constitué de Gaz à effet de serre qui empêche l’échappement de rayon infrarouge thermique terrestre, cela conduit au réchauffement climatique.
2. La valorisation de gaz associé au pétrole brut produit dans le Bassin Côtier de la RDC et la suppression de la problématique déficit en énergie électrique dans le territoire de Muanda, peuvent être rendue possible qu’au moyen d’une infrastructure pouvant utiliser cette ressource comme matière première pour actionner ces organes constitutifs afin de produire de l’électricité en puissance et en qualité permettant de répondre ainsi à la demande en énergie électrique des consommateurs.
3. La technologie du cycle mixte proposé permet deux étapes de production d’énergie : les gaz d’échappement résultant de la combustion du gaz naturel actionnant une turbine à gaz couplée à un alternateur ; en deuxième étape, la chaleur de ce gaz d’échappement est récupérée dans une chaudière où de l’eau se transforme en vapeur. Cette vapeur actionne en deuxième lieu la turbine à vapeur de haute pression, dont la vapeur surchauffée se détent après resurchauffement dans la turbine à vapeur de basse pression, qui serait couplée à un alternateur. Ces deux stades de turbine permettent d’atteindre une efficacité énergétique élevée qu’aucune technologie conventionnelle de turbine à gaz ou à vapeur exécutée séparément ne peut atteindre.
4. Une bonne politique et un bon plan de gestion environnemental permettra de minimiser les impacts environnementaux liés à ce type d’installation électrique qui utilisera comme matière première, l’un de composant des hydrocarbures gazeux.
L’objectif global de ce présent travail est de valoriser les gaz associés au pétrole brut torchés dans le Bassin Côtier Congolais au moyen d’une installation présentant une bonne efficacité qui utilisera cette ressource fossile comme matière première afin de produire de l’énergie électrique savoir : l’installation mixte Brayton-Hirn avec resurchauffe. Cette technologie va résoudre effectivement la problématique du déficit en énergie électrique que traverse le territoire de Muanda et qui influe négativement sur son développement.
Ce travail s’est assigné comme objectifs spécifiques suivants :
Ø De faire une étude générale sur les gaz associés au pétrole brut produit dans le Bassin Côtier Congolais dont la grande partie est détruite en torche ;
Ø De calculer l’efficacité et d’évaluer la puissance de l’installation du cycle mixte qui permettra d’accroitre dans un bref délai le faible taux d’électrification ;
Ø De procéder à une simulation numérique de la centrale afin de comprendre son fonctionnement ainsi que l’évolution des certains paramètres relatifs à son fonctionnement ;
Ø De faire une prévision des impacts environnementaux liés à l’exploitation de la centrale dans l’optique d’orienter sa faisabilité ou sa mise en œuvre.
La grande quantité de gaz associés sortant des gisements de pétrole brut produit dans le Bassin Côtier, en début de sa production en RDC jusqu’à nos jours est brûlé au niveau des torches.
Autre fait majeur du choix et intérêt de notre sujet, c’est l’importance que présente le composant prépondérant de ce mélange, à savoir le méthane dans la production de l’énergie électrique. Il est devenu actuellement à travers le monde, une matière première et énergie de premier choix la plus convoitée de la planète en raison de sa disponibilité et de sa qualité d’énergie propre par son rôle dans la génération de l’énergie électrique.
Cela permettra au pays d’accroitre le taux de l’électrification et réduire la problématique du déficit en énergie électrique sur l’ensemble du territoire national. C’est ainsi la raison d’orientation de notre étude dans ce secteur afin de proposer une piste de solution à courte terme.
La méthodologie qui conduit à bien élaborer ce présent travail s’est basée sur l’étude bibliographique et interview pour réunir tous les documents, en rapport avec le sujet, et de faire une étude thermoélectrique sur la centrale.
Plusieurs matériels et outils informatiques ont étés utilisés pour réaliser ce travail. Il s’agit principalement de :
ü Logiciel de système d’informatique Géographique(SIG) à l’occurrence ArcGis pour l’élaboration des différentes cartes liées à la zone d’étude ;
ü Autocad pour la réalisation des diagrammes T-s et P-V ;
ü Logiciel Edraw Max pour la réalisation des différents dessins des organes liés à la simulation numérique de la centrale ;
ü Logicel Matlab pour l’élaboration des différentes graphiques permettant de suivre l’évolution des certains paramètres liés au fonctionnement de la centrale ;
ü L’Excel pour le calcul relatif à la simulation numérique de la centrale.
Notre recherche porte sur la proposition d’un modèle d’une infrastructure qui contribuera à la valorisation d’une ressource fossile non renouvelable torchée et qui permettra de résoudre la problématique en desserte de l’énergie électrique.
Dans l’espace, il vise la province de Kongo Central précisément le territoire de Muanda.
Dans le temps, nous portons notre travail sur une période allant de 2003-2018.
Outre l’introduction et la conclusion générale notre travail comporte quatre chapitres :
1. Le premier chapitre explicite les généralités sur le Bassin Côtier Congolais, l’aperçue général sur le territoire de Muanda;
2. Second chapitre abordera les données générales sur le gaz associé au pétrole brut produit dans le Bassin Côtier Congolais ;
3. Le troisième chapitre est axé sur le Cycle mixte Brayton-Hirn avec resurchauffé
4. Le quatrième chapitre est axé sur le dimensionnement d’une centrale à cycle mixte, la présentation du résultat et l’interprétation du résultat.
CHAPI. GENERALITES SUR LE BASSIN COTIER, APPERCU GENERAL SUR LE
TERRITOIRE DE MUANDA ET LES CENTRALES ELECTRIQUES
Le milieu privilégié pour la formation des hydrocarbures et la région bénéficiaire d’une installation électrique efficace doivent être étudiés. C’est pourquoi, ce présent chapitre se chargera de présenter le Bassin Côtier Congolais, le territoire de Muanda.
Le Bassin Côtier est l’un de trois grands bassin sédimentaires à l’intérêt pétrolier évident dont dispose la RDC. Il demeure jusqu’à présent le seul et l’unique bassin en production.
Il est situé en bordure de la côte Atlantique à l’Ouest dans la province administrative de Kongo Central entre 11°15’ et 12°40’ de longitude Est et 05°00’ et 06°05’ de latitude sud.
Sa superficie est de 5.992km2 dont 1.012Km2 en offshore et 4.980Km2 en onshore avec une côte large de 42Km. Il est limité au nord par la République du Congo, au sud par le fleuve Congo, à l’Est par le socle cristallin et à l’Oeust par la province Angolaise de Cabinda et l’océan Atlantique.
La figure ci-dessous donne la situation géographique du Kongo Central Figure 1 : La carte administrative de la province de Kongo Central
I.1.2 Climat, Végétation et sol
Le territoire de Muanda est caractérisé par un climat tropical de type AW5 selon la classification de Koppen. C’est le climat tropical soudanais ; caractérisé par une saison sèche s’étendant du 15 Septembre et une saison pluvieuse interrompue par la courte sécheresse du mois de février. Le courant marin froid de température moyenne annuelle oscille autour de 25°C, durant la saison sèche ; elle est de 22°C pendant la saison pluvieuse. Les écarts mensuels ne dépassent pas 10°C. les précipitations généralement concentrées sur de dizaines de jours par mois, totalisent une hauteur mensuel moyenne de 130m avec un maximum pouvant dépasser 200mm en Janvier (Ntombi, 2016).
La végétation se présente de la manière suivante :
- Sur un sol sec sont développés des lots de forêts claires entourés de savanes herbeuse ;
- Sur le sol humide des estuaires et des langues saumâtres, on rencontre de forets galeries et arbustives à prédominance des mangroves.
La faune est prédominée par des herbivores et des reptiles
A partir du littoral atlantique jusqu’au plateau de la base militaire de Kitona, la nature du sol est sablonneux.
Tandis que dans la partie Nord-Est, le sol est de nature argilo-sablonneux et dominé par une végétation très dense, ce qui explique la productivité agricole que l’on trouve dans cette partie.
Il est à noter aussi qu’aux alentours des villages périphériques du chef-lieu du Territoire de Muanda, le relief du sol est constitué d’une vaste plaine plate, de quelques petites vallées ainsi que des galeries forestières. Tandis que les parties orientales sont respectueusement dominées par des vallées et des collines rocheuses qui surplombent des savanes boisées, des forêts denses et d’une abondante végétation de mangroves à palétuvier ainsi que par un vaste plateau qui est limité par la forêt qui nous sépare avec l’Angola et le secteur de Kakongo dans la partie Sud-est.
I.1.3 Aperçu géologique et structurale
I.1.3.1 Aspect Géologique
Deux grandes périodes marquent l’histoire du Bassin Côtier, séparées par l’épisode salifère qui marque le début de l’ouverture de l’océan Atlantique. De bas en haut, nous distinguons comme couches :
I.1.3.2 Couches ante-salifères
L’ante-salifère correspond dans la première phase à des dépôts en milieux lacustres, calmes, de profondeurs variables. Ils comprennent des épisodes détritiques en relation avec la morphogénèse due à la forte distension liée au rifting. Les premiers dépôts sédimentaires mésozoïques se sont effectués sur le socle précambrien : leur épaisseur est tres variable et fonction du paléo rélief du socle.
On rencontre, de bas en haut les formations suivantes :
Ø Formation de NZENZE, du jurassique ; elle est grossièrement conglomératique et repose sur le socle. Sa puissance est d’environ 100m ;
Ø Formation LUCULA, du Néocomien, elle est constituée de grès à intercalations de dolomies et d’argiles d’environ 100m de puissance ;
Ø Formation BUCOMAZI, du Barrémien, elle est constituée d’argiles et de shales, riches en matière organiques se serait la roche mère avec intercalations de roches arrachées du socle ;
Ø Formation de TOCA, du barrémien ; formée de calcaires et dolomies à anhydrite (CaSO4), comprenant de grès gris verdâtres ;
Ø Formation de CHELA, du Barrémien ; constituée de siltites à la base. On retrouve de carbonates et des shales verdâtres 10 à 40m de puissance.
I.1.3.3 Dépôt salifère
Ces couches se sont déposées entre 120 et 80Ma (LOGAR, 1989).
Durant cette période, l’océan Sud Atlantique s’ouvre en entonnoir tourné vers le sud. En direction au nord, par contre, cet océan est séparé de l’atlantique Nord par la fermeture due à la juxtaposition de deux continents et vers le sud, l’océan initial est plus ou moins totalement coupé de l’océan méridional par la ride de walvis (LOGAR, 1989).
Entre ces deux fermetures, la circulation d’eau marine, très limitée, favorise les dépôts d’évaporites sur toute l’étendue de l’océan initial.
Ces dépôts salifères appartiennent à la formation de Loème et sont utilisés comme couches-repères entre les formations anté et post salifères. Recoupés par la majorité de puits de concession, ces couches salifères que l’on appelle localement « sel massif » sont formées de bancs d’halite et d’évaporite de potassium avec des intercalations de dolomies, de siltites et grés carbonatés.
Le phénomène de fluage que « le sel massif » subira lors du dépôt des formations post-salifères influencera sensiblement son épaisseur qui est de l’ordre de 85m. On lui attribue à l’âge aptien.
I.1.3.4 Couches post-salifères
La fin du cycle évaporitique est marquée par de dépôts purement marins témoignant de l’ouverture de la Franche de l’Atlantique sud.
On distingue de bas en haut des formations suivantes :
Ø Formation MAVUMA, de l’Aptien supérieur, constituant un ensemble comprenant l’anhydrite avec l’intercalation de grès, calcaires, dolomies et des argiles noires.
Ø Formation VERMELAH, de l’Albien, composée de grès, calcaires, dolomies massives à base oolithique et au sommet ;
Ø Formation KINKASI, du Cénomanien, où on remarque des argiles et marnes, calcaires et grès silteux de 250 à 450m de puissance :
Ø Horizon LIAWENDA, du Turonien-Coniacien, constitué de sables fins dolomitiques et argiles de 30-40m de puissance ;
Ø Formation IABE :
· Le Néocrétacique : sable, argiles, marnes, gréd carbonatés et de phosphorites du Maestrichtien (300-400m) ;
· Le Tertiaire :sable, grès argileux, marneux et silteux, localement asphaltique de l’Eocène-Oligocène (0-200m).
Ø Formation MALEMBO, du Miocène ; sable, gravier et argiles (300-500m) ;
Ø Formation des CIRQUES, d’âge plio-pléistocène constituée de sables, graviers et argiles asphaltiques 0 à 120m de puissance.
La figure 2 ci-dessous de manière détaillée la colonne lithostratigraphique du Bassin Côtier Congolais de l’anté au post-salifères.
Figure 2 : Colonne lithostratigraphique du Bassin Côtier (Logar J.F 1984)
I.1.4 Aspects structuraux du Bassin Côtier
Le Bassin Côtier Congolais est typique d’une marge océanique passive (Reyre, 1984). Il est encadré par les accidents transversaux de N’komi (Gabon) au nord de la République Démocratique du Congo (à la hauteur de l’embouchure du fleuve Congo). Sa formation est liée à l’ouverture de l’Atlantique sud entre l’Afrique du sud. L’évolution de ce bassin est passée par les stades suivants :
Ø Le stade pré-rift à l’extrême fin Jurassique ;
Ø Le stade syn-rift au Néocomien-Barrémien ;
Ø Le stade post-rift de l’Aptien à l’Actuel.
Les traits structuraux après la disjonction mécanique totale de l’Afrique et de l’Amérique du sud et donc l’ouverture définitive de l’Atlantique sud se résument de la manière suivante :
Ø A l’Albien, l’effet combiné de l’accroissement de la pente, liés à la subsidence thermique et du rejet des contraintes régionales , déstabilisant localement les évaporites aisées à mobiliser conduit aux phénomènes halocinetiques intenses (intumescences et diapirs)(Reyre 1984) donnant un paysage complexe de blocs en « toit d’usine » de carapaces plus ou moins symétriques, voire de blocs détachés.
Ø A la fin du Cénomanien, sous l’Action d’une halocinèse tardive de faible ampleur, les dépôts des séries cénomaniennes se déforment.
Ø Le Turonien est une période relativement calme tectonique bien que vers la fin, les prémices d’un bouleversement de la marge fassent leur apparition.
Ø Le Sénonien : Après la phase de quiescence turonienne, le crétacé terminal est régionalement une période de reprise tectonique liée à l’épirogenèse Mayombienne (Reyre, 1984).
Son existence au Congo au-delà des affleurements Côtiers n’est prouvée que près du Mayombe, le long d’une étroite bande (à grès phosphatés), à la faveur probablement d’un effondrement précoce.
Cette phase est localement marquée dans le Bassin Côtier Congolais, par des évidences d’environnements plus restreintes au Coniacien (dépôts radioactifs).
Par ailleurs, sur l’ensemble du segment Nord-Congo, souligne l’existence des phénomènes halocinétiques locaux (Reyre, 1984).
A noter aussi que les phénomènes de subsidence très ralentie se manifestent au niveau de la flexure Atlantique au cours du crétacé terminal au niveau du Bassin Côtier Congolais.
Au Gabon (segment de l’Ogooué), une discordance majeure prend place au Coniacien-Santonien. Elle témoignerait de cette activation épirogénique Mayombienne.
En somme, l’intervalle Turonien supérieur-Maastrichtien du Bassin Côtier Congolais est typique d’une tectonique d’une marge océanique passive. L’illustration sismique de l’évolution structurale de ce bassin allant de l’Aptien au Moi-pliocène atteste l’absence d’une tectonique cassante (qui aurait pu être liée par exemple au rejet des failles antérieures) et l’absence des phénomènes halocinétiques au Turonien-Maastrichtien. Dans la mesure où, la subsidence est très ralentie dans le Bassin Côtier Congolais. Il apparait donc que les seuls mouvements verticaux importants ayant affecté le bassin durant l’intervalle Turonien supérieur-Maastrichtien seraient ceux inhérents à l’épirogenèse de la bordure Mayombienne.
Cependant, les preuves d’un tel mouvement épirogénique dans la zone congolaise semblent faibles, voire insuffisantes puisque parallèle au mayombien et par des environnements plus restreints dans le bassin au Coniacien, en raison de la présence des dépôts radioactifs.
En fin, la chronologie de la manifestation épirogénique Mayombienne n’est pas assez précise ou très claire au niveau régional. En effet dans l’ensemble du Segment Nord-Congo, Reyre (1984) suggère un rejet de la bordure Mayombienne dès la base du Coniancien sur la foi d’un changement de la nature de l’apport clastique. Tandis que dans le Segment Ogooué (Gabon), Teisserenc et Villemin (1990) suggèrent une activation épirogénique mayombienne au Coniacien-santonien, et en s’appuyant sur l’existence d’une discordance majeur dans l’intervalle de temps. Mais cette discordance n’est pas, curieusement, enreigistrée dans la zone congolaise, ce qui peut nous amener à penser à une absence de cette phase épirogénique Coniacien-Santonien dans le Bassin.
I.1.5 Système pétrolier du Bassin Côtier
Le système pétrolier désigne la combinaison des facteurs géologiques majeurs qui ont permis d’obtenir des accumulations d’hydrocarbures.
I.1.5.1 les roches mères
Il s’agit des roches sédimentaires d’origine marine ou continentale à éléments fins susceptibles de générer le pétrole ou le gaz par la transformation de la matière organique qui est incorporée au moment du dépôt.
Les conditions thermodynamiques (l’augmentation de la température et pression) favorise le cracking naturel transformant ainsi le kérogène de ces roches en hydrocarbures. Aussitôt formé pendent la catagenèse, les hydrocarbures sous l’effet de la compaction se mettent en mouvement migrant vers les roches réservoirs.
Les roches mères du Bassin Côtier congolais sont constituées par des dépôts d’argiles noires riches en matières organiques appelées « BUCOMAZI » et dont le T.O.C est supérieur ou égales à 10%. Les argiles de « IABE » sont aussi des roches mères potentielles mais immatures dans ce bassin (Diemu, 2016).
Les hydrocarbures exploités dans l’ensemble du littoral Congolais (onshore et offshore) dans l’etat de connaissances actuelles sont générés par la formation d’âge Néocomien-Barrémien :Bucomazi. Cette formation de Bucomazi se subdivise en trois groupes, à savoir :
· Bucomazi supérieur :Toca, calcaire ;
· Bucomazi moyen :Mibale, argileux ;
· Bucomazi inférieur : Argilo gréseux.
Le Bucomazi moyen est constitué des dépôts fins, argileux et riches en matières organiques qui ont favorisé la formation des hydrocarbures de type I, mais cette matière organique semble être immature en onshore.
D’après les analyses géochimiques réalisées, la formation de Bucomazi a rélévé ce qui suit :
· Une teneur en oxygène T.O :2.6-14% (partie supérieure) et 2-6% (partie inférieure)
· Une teneur totale en carbone T.O.C : 2-20%
·
Une
indice en hydrogène :
Avec des récentes études faites au Cabinda, il à été prouvé l’existence générée par les calcaires d’Iabé Crétacé, mais ceci reste encore au niveau des hypothèses pour le Bassin Côtier Congolais. Car aucune étude n’a encore confirmé cette hypothèse. La formation de Bucomazi reste donc la seule roche mère des huiles exploitées dans le Bassin Côtier Congolais.
I.1.5.2 les roches réservoirs
Les réservoirs sont des roches présentant des vides, pores ou fissures, reliés ou non entre eux et dans lesquels peuvent circuler et se rassembler les fluides (roches à porosités suffisante).
Les caractères physiques d’un réservoir, résultant de toute l’histoire géologique de ces dépôts et en particulier des conditions de sédimentation et de diagenèse qui leur succèdent, conditionnent l’existence même du gisement d’hydrocarbures et de son exploitabilité.
Dans la section Ante-salifère, les réservoirs sont constitués par les formations de :
· CHELA ;
· TOCA ;
· LUCULA ;
· NZENZE.
Dans la section Post-salifère, les réservoirs sont des formations de :
· LIAWENDA ;
· KINKASI ;
· PINDA ;
· VERMELHA ;
· MAVUMA.
I.1.5.3 les Roches Couvertures
Dans l’ensemble Pré salifère, la sédimentation pendant le rifting a surtout favorisé le dépôt des argiles qui constituent une bonne couverture pour les réservoirs Pré salifère qui leur sont associés.
Toutefois, les dolomies compactes dans la partie supérieure de la Toca peuvent servir de couverture aux réservoirs de cette même formation.
Le sel de loème constitue également une couverture excellente et idéale pour tous les réservoirs Pré-salifères surtout pour Chéla.
Dans le Post-salifères, les couvertures sont plus variées et sont constituées des argiles marines et silteuses et des marnes pour le Turonien et des dolomies compacte pour le Cénomanien, l’anhydrite en bancs minces pour l’Aptien et Mavuma.
I.1.5.4 Mécanisme de migration et piégeage des hydrocarbures
I.1.5.4.1 Migration
Les hydrocarbures ont migrés de l’Anté-salifère vers la section Post-salifère en empruntant des failles liées au phénomène d’halocinèse et latéralement par le réservoir Chéla.
I.1.5.4.2 Piégeage
Le piégeage des hydrocarbures a été conditionné par les principales étapes de l’évolution structurale du Bassin Côtier.
Une technique de socle au niveau de l’Anté-salifère avec les pièges :
- Anticlinaux ;
- Pièges contre failles et mixtes.
On observe aussi dans la section Pré-salifère des pièges dus au biseautage ou au phénomène de discordance. Une tectonique liée à l’halocinèse au niveau de Post-salifère avec des pièges.
- Anticlinaux sur dômes de sel ;
- Flancs de dômes ;
- Mixtes (chenaux du tertiaire sur dômes).
I.2 APERCU GENERALE SUR LE TERRITOIRE DE MUANDA
Le territoire de Muanda est un territoire frontalier avec la ville angolaise de Soyo. Il a comme particularité, sa situation géographique qui donne directement au fleuve Congo et à l’océan Atlantique. Cette dernière l’ouvre plus avec des échanges commerciaux avec d’autres grandes villes du monde mais surtout avec la ville de Boma et Kinshasa. La population de ce territoire est estimée actuellement à 196,000 habitants.
Les limites territoriales de l’entité de Muanda sont demeurées inchangées jusqu’à ce jour, à savoir :
1. Au Nord : par la province angolaise de Cabinda et du territoire de Lukula ;
2. Au sud : par la province angolaise de Do Zaire ;
3. A l’Est : par la ville province de Boma et le Territoire de SekeBanza et ;
4. A l’Ouest : par l’Océan Atlantique
Les coordonnées géographiques du territoire de Muanda se présentent de la manière suivante :
Latitude :5°50’30.31’’ Sud
Longitude : 12°31’47.29 Est
Altitude : 143.05km
Superficie : 4.265 km2
La figure suivante (3) présente le territoire de Muanda
Le territoire de Muanda est baigné par plusieurs cours d’eau entre autres :
- L’océan Atlantique qui va de banana le long de la lithoral jusqu'à Cabinda ;
- Le fleuve Congo en provenance de Boma qui déverse ses eaux à l’océan Atlantique vers Bulambemba ;
- Le fleuve Tondé ;
- Le fleuve Tshiénde ;
- Le fleuve Malongo ;
- Autres cours d’eau : rivière Lukunga, Kungu, Mbola, Luibi.
Sur le plan industriel, le territoire de Muanda possède deux grandes industries :une industrie de production des hydrocarbures ;d’ailleurs la seule en activité en RDC à savoir Pérenco avec ses deux firmes Rep et Mioc et une industrie de raffinages des hydrocarbures à savoir la Socir dont la raffinerie n’est plus en activité, seule la certification qualitative et quantitative des hydrocarbures et de leurs dérivés demeure l’activité principale actuellement.
La production de l’énergie électrique à Muanda comme dans toutes les autres régions du pays est assurée par la SNEL. Contrairement aux centrales hydroélectriques de Zongo, d’Inga 1 et d’Inga 2 qui assurent à 90% la production de l’énergie électrique en RDC, Muanda dispose d’une petite centrale électrique à gaz avec 4 générateurs à l’état vétuste dont deux sont à l’arrêt. Cette centrale qui produit actuellement 1.5 Mégawatts, permet à la région de Muanda d’assurer sa propre autonomie en ce qui concerne la production de l’énergie électrique. Egalement une interconnexion est établie entre cette centrale de la SNEL/Muanda et celle de la Société pérenco afin d’accroitre la puissance produite. Grâce à cette interconnexion la puissance produite passe de 1.5 à 2.5 mégawatts. Malgré cela, le nombre de mégawatts produits ne permet pas de répondre à la demande manifestée par les consommateurs, notamment par certains opérateurs économiques qui veulent choisir cette partie du pays comme base pour exercer leurs activités. Cette situation influe négativement sur le développement économique de ce coin da la RDC.
Le Bassin Côtier est l’un des milieux qui a favorisé la formation des hydrocarbures en RDC. Il doit son origine à l’ouverture de l’océan Atlantique. Sa stratigraphie est caractérisée par deux grandes périodes séparées par l’épisode salifère qui marque le début de l’ouverture de l’Atlantique.
Le territoire de Muanda est l’un des territoires dont dispose la province de Kongo Central. Il dispose de nombreux atouts et sa situation géographique qui donne directement au fleuve Congo et l’océan Atlantique, l’ouvre plus aux échanges commerciaux avec d’autres grandes villes du Monde. Mais sa situation catastrophique en énergie électriques freine son développement.
Les gaz naturels provenant des puits de pétrole sont généralement appelés « gaz associés ». Ces gaz peuvent exister séparément du pétrole dans la formation en tant que gaz libre ou peuvent être dissous dans le pétrole brut. Indépendamment de la source des gaz naturels, et une fois séparés du pétrole brut, ils existent couramment dans des mélanges avec d’autres hydrocarbures tels que l’éthane, le propane, le butane et les pentanes. En outre, les gaz naturels non traités contiennent de la vapeur d’eau, du sulfure d’hydrogène (H2S), du dioxyde de carbone (CO2), de l’azote (N2) ainsi que d’autres composants. Les gaz associés qui contiennent de telles impuretés ne peuvent pas être facilement transportés, et ne peuvent pas non plus être utilisés sans traitement. Car ils sont récupérés au cours du procédé de production de pétrole. (Clarke Energy, 2018)
Le présent chapitre se charge de présenter les données générales liées aux gaz associés produits à l’extraction du brut du Bassin Côtier Congolais. Les données en question sont dans l’ordre : la génèse, la composition chimique, le traitement, les propriétés physiques et les usages.
Tout comme le pétrole, le gaz évoqué dans cette étude est issu de l’histoire géologique de son bassin (Bassin Côtier) et sa formation est le dénouement d’une lente transformation sédimentaire. Donc, la formation du gaz associé au brut congolais résulte d’une succession de stades bien particuliers. Ces stades sont dans l’ordre : l’accumulation de la matière organique, sa maturation en hydrocarbures et enfin son emprisonnement dans la roches réservoirs.
Bien que la genèse de cet hydrocarbure évoqué ici soit étroitement liée à l’historique géologique de son bassin mais son processus de formation ne diffère guère de processus de formation des majorités des hydrocarbures rencontres dans différents autres bassins dont d’une manière synthétique ; le processus en question peut être expliqué comme suit :
A la mort des organismes vivants d’origine animaux et végétaux, les matières organiques, essentiellement composées de carbone (C), d’hydrogène (H), d’azote (N), et d’oxygène (O), sont habituellement détruites par d’autres organismes vivants (ex :bactéries). Les molécules d’hydrogène forment ainsi de l’eau (H2O) par combinaison avec l’oxygène et les molécules de carbone, du CO2. Seul une faible portion de reste de ces organismes, environ 0.1% réussite à se déposer au fond de l’océan et se mélange à des matières (argile, sable). Protégé, dans le fonds océanique, il se forme du sédiment avec de petits sillets de matière organique inclus à l’intérieure. Ce sédiment formé avec de petits sillets de matière organique durci au fil des années pour devenir une roche mère. Pendant plusieurs millions d’années, d’autres sédiments se déposent sur cette roche mère. Sous le poids de couches successives la roche mère s’enfonce à quelques centaines mètres par millions d’années. En s’enfonçant, la température et la pression augmente. Entre 2000m et 4000m de profondeur dans la zone de catagenèse (voir figure 4), ces augmentations de températures et de pressions conduisent à des réactions chimiques qui transforment les petits sillets de matière organique débarrassés d’eau et CO2, inclus à l’intérieur de la roche mère formée en kérogène, puis en hydrocarbures (gaz et pétrole). La roche mère ainsi formée est très peu perméable.
Mais la pression est telle que, les molécules d’hydrocarbures (atteignent un certain seuil) qu’elle contient, plus légères que l’eau, remontent vers la surface en se déplaçant dans les interstices et les porosités des roches qu’elles rencontrent (figure 5).
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si rien ne les arrête, les molécules les plus volatiles s’échapperont dans l’atmosphère, les molécules les plus lourdes s’oxydent sous forme de bitume près de la surface (cf. les sables bitumineux de Mavuma). En revanche, si elles rencontrent une couche imperméable avec une géométrie permettant d’empêcher toute migration, les molécules s’accumulent sous cette couverture. La roches poreuse contenant les hydrocarbures, appelée roche réservoir où une partie de la phase gazeuse remonte au-dessus du pétrole et une autre partie se retrouve dissout en solution dans le pétrole tout en poussant vers le bas la nappe d’eau ; constitue l’accumulation considérée comme étant le gisement d’hydrocarbure (figure 6).
Le gaz naturel est composé d’un mélange d’hydrocarbures gazeux, comprenant du méthane, mais aussi de l’éthane (C2H6), du propane(C3H8), du butane(C4H10) et du pentane (C5H12) ; connus sous le nom de gaz naturel liquide ou de condensation (gaz humide), et d’impuretés telles que le dioxyde de carbone(CO2), le sulfure d’hydrogène (H2S), l’eau et l’azote. La composition de gaz naturel peut varier fortement d’un gisement à l’autre. Dans certains gisements des gaz acides (CO2 et H2S), peuvent représenter une forte proportion du mélange gazeux, ce qui rend l’exploitation difficile et plus coûteuse. Le gaz naturel peut contenir une proportion important de condensant (gaz humide) du mélange (ATKearney, 2015).
La composition du gaz produit à l’extraction du pétrole brut du Bassin Côtier est très complexe. Il varie d’un puits producteur de l’effluent à un autre, c'est-à-dire que le gaz provenant d’un puit, en dehors du méthane qui demeure le constituant prépondérant, peut être soit riche ou soit pauvre en éthane, propane, propane, butane… Eau, Azote, métaux et autres éléments en trace.
Mais quel que soit cette complexité, la composition du gaz produit à l’extraction du pétrole brut du Bassin Côtier Congolais d’une manière générale se présente comme suit :
A la production :
· Le CH4 représente 68% ;
· Les autres gaz représentent 6% soit C2H6; C3H8, C4H10, C5H12 ; dans ces 6% sont répartis de la manière suivante : 1%C2H6; C3H8, C4H10, tandis que 5% pour C5H12 ;
· Les 26% restant sont constitués des impuretés à savoir Eau, Azote, Soufre, dioxyde de carbone, l’hydrogène sulfuré, les métaux tels que le vanadium, le chrome et autres élément en trace.
Après traitement :
· Le CH4 représente 72 à 75% ;
· C4H10 et C5H12 représentent 18%
· Les autres gaz et impuretés représentent 7 à 10%
Le tableau qui suit, donne la composition chimique du gaz associé au pétrole brut produit dans le Bassin Côtier Congolais après traitement avec le pourcentage de chaque constituant et leurs masses moléculaires respectives.
Constituants |
% |
Yi |
Masse moléculaire (Mwi) |
Yi Mwi |
C1 |
75 |
0.75 |
16 |
12 |
C2 |
3.5 |
0.035 |
30 |
1.05 |
C3 |
1.95 |
0.0195 |
44 |
0.858 |
i-C4 |
0.81 |
0.0081 |
58 |
0.4698 |
n-C4 |
1.05 |
0.0105 |
58 |
0.609 |
i-C5 |
6.77 |
0.0677 |
72 |
4.8744 |
n-C5 |
9.27 |
0.0927 |
72 |
6.6744 |
N2 |
0.19 |
0.0019 |
28 |
0.0532 |
CO2 |
1.36 |
0.0136 |
44 |
0.5984 |
Total |
100 |
1.00 |
422 |
27.1872 |
Le traitement de gaz naturel est l’ensemble des opérations que l’on fait subir le gaz brut extrait du gisement afin de le rendre conforme aux spécifications de vente requise par le client (Kampata, 2017).
Le gaz produit dans le Bassin Côtier de la République Démocratique du Congo est associé à des gisements de pétrole, saturés en gaz et présentant un gaz cap ou soit sous saturé et essentiellement en solution dans la phase liquide. A la sortie de puits, ce gaz brut est un mélange triphasique comprenant :
· Une phase gazeuse ;
· Une phase liquide hydrocarburée (le brut) ;
· Une phase aqueuse (l’eau de formation).
Ces gaz brut peut également véhiculer des particules solides en suspension comme de sables provenant de la formation, des produits de corrosion, des composants paraffiniques ou asphaltiques ayant précipité. Ce brut ne peut être utilisé comme tel, car il est nécessaire de lui faire subir un traitement pour le rendre conforme aux spécifications de l’utilisation. Ainsi pour être utilisé, le gaz naturel doit :
· Etre sec, c'est-à-dire ne contenir ni eau, ni hydrocarbure à l’état liquide ;
· Etre débarrassé de ses composantes acides ou de ses corps toxiques ;
· Avoir un pouvoir calorifique et une densité constante.
Ce traitement peut comprendre plusieurs procédés à mettre en œuvre pour la mise aux spécifications du gaz. Le traitement du gaz associé au pétrole brut produit dans le Bassin Côtier Congolais dont nous faisons allusion dans cette section, s’effectue au moyen de l’ensemble des unités ou des appareils dont dispose une station collecte de l’effluent (tanks farms pour le cas de l’onshore et les plateformes pour le cas de l’offshore) et peut être répartie par des étapes suivantes :
1. Etape de séparation
Le tout premier traitement du gaz s’effectue au niveau de cette étape, dont Les séparateurs (réservoir cylindrique disposé soit en verticale, soit en horizontal) sont placés en tête de la chaîne de traitement dont ils constituent les éléments essentiels. Ils reçoivent directement du manifold d’entrée la production amenée par les collectes.
Un séparateur est une capacité sous pression incorporée à un circuit où elle provoque un ralentissement de la vitesse d’écoulement de l’effluent.
A la faveur de cette tranquillisation les fluides déjà partiellement séparés en amont se ‘’ trient’’ par différence de densité. Les liquides s’accumulent dans le bas de la capacité où ils sont soutirés, les gaz le plus léger s’échappe par le haut. De plus, comme la pression dans l’enceinte est constante, un nouvelle équilibre diphasique s’établit et du gaz libre dans ces condition se dégage du liquide.
Le type de séparateur varie d’un tank farm à un autre. Au niveau de Liawenda tank farm (LWTF) et East Mibale tank farm (EMTF) on trouve un séparateur tri phasique tandis qu’au niveau de Kinkasi tank farm (KKTF), un séparateur bi-phasique. Mais quel que soit le type de séparateur, la fonction reste la même : la séparation des phases liquides et gazeuse
On retrouve également d’autres unités de séparation dans ces tanks farms précités à savoir des suctions sep qui en face d’un mélange gazeux, facilitent la condensation des particules gazeuses liquéfiables (GPL).
La figure 8 suivante, illustre le schéma principe d’un séparateur triphasique.
2. Etape de la déshydratation
Après l’étape de la séparation, quelque soit son origine, les gaz naturel contient toujours de l’eau, qu’elle provienne directement du réservoir ou qu’elle soit introduite lors des différentes opérations de traitement comme la désacidification par example. La présence d’eau entraine différents problèmes pour les exploitants, suivant les conditions de température et de pression qui règnent dans une installation. La vapeur d’eau peut provoquer la formation d’hydrates, se solidifier ou se condenser et favoriser la corrosion ou entraîner des problèmes d’opérabilité. Pour éviter ces phénomènes, il est nécessaire de reduire la teneur en eau du gaz par une technique de déshydratation approprié.
La déshydratation du gaz associée au pétrole brut produit dans le Bassin Côtier Congolais, s’effectue au moyen d’un purificateur ou colonne de déshydratation (scrubber, close drain ou contracter) quel que soit tank farm ou plateforme. A la sortie de la colonne de déshydratation, une partie de gaz est brulé à la torche et une autre partie sert pour usage d’appoint. Deux techniques sont employées pour déshydrater ce gaz :
1) Séchage par refroidissement ou compression au niveau de l’onshore.
Le gaz passe dans une série de trois scrubbers pour une déshydratation et après dans une série de trois étages de compression (BP, MP, et HP) où il ressort avec une pression élevée, filtrée puis acheminer dans un collecteur avant le dispatching. Du fait que la teneur en eau saturée du gaz baisse avec la montée de la pression ou la baisse de la température ; le gaz chaud saturé en eau peut être facilement séché par refroidissement direct ou par compression suivi d’un refroidissement. D’où la technique de séchage par refroidissement ou compression utilisé actuellement pour déshydrater le gaz associé au pétrole brut au niveau de l’onshore
La figure 9 illustre le schéma montrant le traitement du gaz au niveau de KKTF
2) Séchage par absorption au niveau de l’offshore.
Le séchage des gaz est assuré dans ce cas par lavage à contre-courant avec un solvant présentant une forte affinité pour l’eau. Ce solvant est glycol. Le gaz déshydraté sort en tête de la colonne, le glycol sort en fond, et régénéré par distillation et recyclé (figure 10).
La station de glycol a comme pour fonction d’enlever ou de prévenir la formation d’hydrates dans le gaz. La formation d’hydrates est due à une combinaison physique de l’eau et d’autres petites molécules de gaz, produisant un solide qui a une apparence semblable à la glace, mais de structure différente de celle-ci (Rojey, 1994). Il existe plusieurs types des inhibiteurs à employer afin de prévenir la formation des hydrates. Ces inhibiteurs agissent comme des antigels ; il s’agit des solvants miscibles en phase gazeuse, qui en modifiant la fugacité de l’eau, permettent d’abaisser la température de la formation des hydrates. Les alcools, plus particulièrement les glycols, sont des inhibiteurs employés pour prévenir la formation d’hydrates lors de la déshydratation du gaz naturel dans l’onshore du Bassin Côtier Congolais.
Les figures qui suivent, présentent le schéma principe d’un contacteur (colonne d’aspiration) avec refroidisseur en tête et illustre le traitement du gaz à Mibale compression plateforme.
Mibale production plateforme Mibale production plateforme Antonio plateforme
Figure 12 : Schéma traitement gaz Mibale compression plateforme (Kibala, 2018)
Les gaz se distinguent d’autres substances par leur faculté de se comprimer et de s’étendre facilement avec changement de la pression et température ; c’est ce qui fait qu’ils n’ont pas de forme propre et épousent la forme du récipient. En outre, alors que les autres corps se dissolvent d’autant mieux que la température augmente, les gaz eux, se dissolvent quand la température baisse et se dégagent de la solution quand la température augmente (Kasongo, 2017).
Du fait de ces caractéristiques particulières, leurs propriétés physiques changent avec la pression, et la température et ce changement tiendra compte de la viscosité qui distingue le gaz idéal, non visqueux, du gaz réel, en l’occurrence le gaz naturel, qui lui est visqueux.
La densité du gaz se définit comme étant le rapport de la masse moléculaire du gaz a celle de l’air.
Nous savons d’une manière générale que la densité correspond au rapport de la masse volumique d’un corps par apport à un corps pris comme étalon. Comme nous invoquons le gaz naturel, nous calculerons cette densité de la manière suivante,
Sachant que :
(1)
(2)
(3)
(4)
(4) Dans (2)
; (5)
Avec
l’équation des gaz parfait , Tirons
Dans (5), on
a :
(7)
On sait que l’air étant composé globalement de 79% de N2 dont la masse moléculaire (MW) est de 28g/mol et 21% d’O2 dont la masse moléculaire (MW) est de 32g/mol, la masse moléculaire de l’air est dont : MW=28*0.79+32*0.21=28.84g/mol.
Comme l’air contient d’autres gaz, sa masse moléculaire est de 28.97g/mol. L’air étant un mélange et non un corps pur, cette masse moléculaire obtenue en additionnant ces composés au prorata de leur pourcentage dans le mélange est dite (MWa), attribuons la formule (7) à l’air , tout en remplaçant MWa par sa valeur, on a :
(8),
(8) Dans (1) on a donc :
Est la formule pour calculer la densité du gaz.
Avec la composition chimique établie dans le tableau 1, la MW du gaz associé vaut : 27.1872
D’où
La
viscosité renseigne sur la résistance à l’écoulement, elle se détermine par
calcul ou abaque. L’utilisation de l’abaque (1) présenté en annexe, nous a été
utile pour déterminer la viscosité du gaz naturel associé au brut produit dans
le Bassin Côtier Congolais. Pour cela, il a fallu disposer de la densité du gaz
(),
la pression initiale du gisement (pIG) et la température initiale du
gisement(TG).
Puisque ce gaz est extrait dans plusieurs champs ; la détermination de la viscosité a fait intervenir alors la pression et la température du gisement respectif du champ dans lequel il est produit.
Détermination
de la viscosité du gaz dans le champ Kikansi (Réservoirs turonien et
cénomanien)
a) Réservoir turonien
-
-
-
.
Viscosité du gaz après la lecture dans l’abaque (1)
b) Réservoir cénomanien
-
-
-
.
Viscosité du gaz après la lecture dans l’abaque (1)
Détermination
de la viscosité du gaz dans le champ Motoba (Réservoir Pinda supérieur)
-
-
-
.
Viscosité du gaz après la lecture dans l’abaque (1)
Détermination
de la viscosité du gaz dans le champ GCO (Réservoir Pinda inférieur)
-
-
-
.
Viscosité du gaz après la lecture dans l’abaque (1)
Détermination
de la viscosité du gaz dans le champ Libwa (Réservoir Pinda supérieur)
-
-
-
.
Viscosité du gaz après la lecture dans l’abaque (1)
ll.4.3 Pression et la température pseudo-critique
La pression critique et (pci) et la température critique (Tci) correspondent à des valeurs maximales de pression et de température pour lesquelles la distinction entre gaz et liquide peut être faite.
La pseudo-pression critique (ppc) et la pseudo-température critique (Tpc) d’un gaz naturel sont obtenues d’une manière générale en faisant respectivement la somme des pressions critiques et des températures critiques de composantes au prorata de leurs pourcentages molaires.
Puisque le gaz naturel, en dehors de ses composés hydrocarbures, contient certains impuretés ; il est donc très utile d’apporter une correction. D’où l’emploi de la formule d’Ahmed est nécessaire pour la correction des impuretés dans la détermination de la pseudo-pression et pseudo-température critique du gaz associé au pétrole brut produit dans le Bassin Côtier Congolais telles que :
II.4.4. Facteur de compressibilité
Le facteur de compressibilité ou facteur de déviation (Z) est une quantité adimensionnelle utilisée dans la description de gaz réel. Il indique l’écart de comportement d’un gaz réel par rapport au comportement d’un gaz parfait et dépende de la composition du gaz, de la pression et de la température. Mathématiquement, il exprime le rapport entre le volume molaire d’un gaz réel par rapport au volume molaire d’un gaz parfait (Cossé1988)
Valeur de Z, ce fait expérimentalement au moyen de l’étude P,V,T, soit par calculs et abaques.
Pour déterminer le facteur de compressibilité du gaz associé produit à l’extraction du pétrole brut du Bassin Côtier Congolais, nous nous sommes servis de l’abaque (2 : graphique de standing et Katz). Ce graphique permet a trouvé la valeur de Z en fonction de la pseudo- pression réduite (ppr) et la pseudo-température réduite :
Déterminons
le facteur de compressibilité du gaz dans le champ Kinkasi (Réservoir du
turonien et du cénomanien)
a) Réservoir turonien
-
-
-
-
-
-
b) Réservoir Cénomanien
-
-
-
-
-
-
Déterminons
le facteur de compressibilité du gaz dans le champ Motoba (Réservoir Pinda
supérieur)
-
-
-
-
-
-
Déterminons
le facteur de compressibilité du gaz dans le champ GCO (Réservoir Pinda
inférieur)
-
-
-
-
-
-
Déterminons
le facteur de compressibilité du gaz dans le champ Libwa (Réservoir Pinda
supérieur)
-
-
-
-
-
-
II.4.5 Masse spécifique d’un gaz
Comme le gaz est compressible, sa masse spécifique dépend de la pression et de la température auxquelles il est soumis. La masse spécifique d’un gaz naturel peut être déterminée à partir de la loi universelle de gaz (Kasongo, 2017):
Si on prend la masse
moléculaire de l’air comme égal à 29 et R=10.732, la formule s’écrira
comme suit :
Déterminons
la masse spécifique du gaz naturel dans le champ de Kikansi (Réservoir turonien
et cénomanien)
a) Réservoir turonien
- PG=1450 psi
- TG=630°R
- Z=1.1
-
b) Réservoir cénomanien
- PG=1730 psi;
- TG=640°R
- Z=1.2
-
Déterminons
la masse spécifique du gaz naturel dans le champ Motoba (Réservoir Pinda
supérieur)
- PG=2900 psi;
- TG=650°R
-
Z=
-
Déterminons
la masse spécifique du gaz naturel dans le champ GCO (Réservoir Pinda
inférieur)
- PG=4440 psi;
- TG=660°R
- Z=1.5
-
Déterminons
la masse spécifique du gaz naturel dans le champ Libwa (Réservoir pinda
supérieur)
- PG=2540psi;
- TG=620°R
- Z=1.3
-
La compressibilité quantifie l’aptitude d’un corps à se contracter sous l’effet de la pression. Le coefficient de compressibilité se définit par :
;
Or ont sait que
, si
l’on tire le volume
, et
qu’on le remplace dans l’expression de compressibilité on aura :
avec
,
une fois remplacé dans l’expression mathématique de compressibilité précédent
on aura :
c’est
ainsi alors l’on définit la compressibilité du gaz par l’expression
mathématique suivant :
Le
second terme du membre de droite est faible et tend vers zéro, le coefficient
de compressibilité d’un gaz naturel est approximativement égal à l’inverse de
la pression à laquelle il est soumis d’où ;
Déterminons
la compressibilité du gaz dans le champ Kinkasi (Réservoir turonien et
cénomanien)
a) Réservoir Turonien
b) Réservoir Cénomanien
Déterminons
la compressibilité du gaz dans le champ Motoba (Réservoir pinda supérieur)
Déterminons
la compressibilité du gaz dans le champ GCO (Réservoir Pinda inférieur)
Déterminons
la compressibilité du gaz dans le champ Libwa (Réservoir Pinda supérieur)
Le rapport du volume occupé par une masse d’un gaz dans le condition du réservoir au volume de la même masse de gaz dans les conditions standards est connu sous l’expression mathématique suivante :
Dans les conditions standard, on a psc=14.67psi,
Tsc=60°C et
Zsc=1, en appliquant cella dans l’expression mathématique Bg,
ce qui donne :
Le facteur volumique de gaz est aussi l’inverse de l’expansion de gaz (E),
Déterminons à présent le facteur volumique du gaz associé au brut pétrole brut produit dans le Bassin Côtier Congolais :
Déterminons
le facteur volumique du gaz dans le champ Kinkasi (Réservoir turonien et
cénomanien)
a) Réservoir du turonien
=0.00365
rcf/scf
b) Réservoir du cénomanien
=0.00353
rcf/scf
Déterminons
le facteur volumique du gaz dans le champ Motoba (Réservoir Pinda supérieur)
=0.00259
rcf/scf
Déterminons
le facteur volumique du gaz dans le champ GCO (Réservoir Pinda inférieur)
=0.00193
rcf/scf
Déterminons
le facteur volumique du gaz dans le champ Libwa (Réservoir Pinda supérieur)
=0.00232
rcf/scf
II.4.8 Facteur d’expansion de gaz
Le facteur d’expansion de gaz est le rapport de la quantité du gaz dans le condition standards par rapport à la quantité de gaz dans le condition du réservoir, dont l’expression mathématique est la suivante :
Après simplification
de , on à :
Dans les conditions
standards,,
et
, ceci implique donc
ou
Nous pouvons donc écrire l’équation d’expansion de gaz de la manière suivante:
Déterminons
le facteur volumique du gaz dans le champ Kinkasi (Réservoir turonien et
cénomanien)
a) Réservoir du turonien
b) Réservoir du cénomanien
Déterminons
le facteur volumique du gaz dans le champ Motoba (Réservoir Pinda supérieur)
Déterminons
le facteur volumique du gaz dans le champ GCO (Réservoir Pinda inférieur)
Déterminons
le facteur volumique du gaz dans le champ Libwa (Réservoir Pinda supérieur)
Pour mieux présenter les réserves prouvées du gaz naturel associé produit à l’extraction du pétrole brut du Bassin Côtier Congolais telles qu’évaluées et disponibles présentement, nous commençons par présenter d’abord dans un tableau ; la quantité d’huile, la quantité de gaz, le RS, le oil RF… dans chaque champs et au niveau de chaque réservoir, respectivement sur concessions onshore et offshore telles que produits vers la fin de l’année 2016 et début de l’année 2017 (tableau 2 et 3)
Tableau 2 : Présentation de la quantité d’huile, du gaz, le RS et oil RF dans chaque champs et au niveau de chaque réservoir en onshore (Perenco-rep.2017).
|
|
Kinkasi |
Liawenda |
Tshiende |
Nsianfumu |
Muanda |
Makelekese |
Kifuku |
MU-8 |
Total |
Turonien |
STOOIP (mmbls) |
17.6 |
218.9 |
|
|
|
|
|
|
236.5 |
|
FGIIP (Bscf) |
167.3 |
|
|
|
|
|
|
|
167.3 |
|
Huile produite (mmbls) |
0 |
22.38 |
|
|
|
|
|
|
22.38 |
|
Oil RF |
0.0% |
10.28% |
|
|
|
|
|
|
10.28% |
|
RS |
245 |
245 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Gas initial en solution (Bscf) |
4.3 |
53.6 |
|
|
|
|
|
|
57.9 |
|
Gaz en solution produit (Bscf) |
0.000 |
5.483 |
|
|
|
|
|
|
5.483 |
|
Gaz produit (Bscf) |
1.096 |
15.7 |
|
|
|
|
|
|
16.796 |
Cenomanien |
STOOIP (mmbls) |
245.9 |
334.5 |
|
12.6 |
122.6 |
109.9 |
58.1 |
19.8 |
903.4 |
|
FGIIP (Bscf) |
33.1 |
368.3 |
|
5.0 |
5.0 |
3.0 |
|
3.0 |
417.4 |
|
Huile produite (mmbls) |
19.1 |
10.54 |
|
0.04 |
3.58 |
3.20 |
0.10 |
0 |
36.56 |
|
Oil RF |
7.8% |
3.1% |
|
0.3% |
2.9% |
2.9% |
0.2% |
0.0% |
|
|
RS |
260 |
260 |
|
258 |
258 |
258 |
258 |
258 |
|
|
Gas initial en solution (Bscf) |
63.9 |
87 |
|
3.3 |
31.6 |
28.4 |
15.0 |
5.1 |
234.3 |
|
Gaz en solution produit (Bscf) |
4.967 |
2.789 |
|
0.011 |
0.923 |
0.826 |
0.026 |
0.000 |
9.542 |
|
Gaz produit (Bscf) |
46.27 |
86.381 |
|
0.013 |
5.812 |
4.134 |
0.585 |
|
143.199 |
albien |
STOOIP (mmbls) |
12.7 |
|
51.19 |
|
|
|
|
|
63.89 |
Vermelha |
FGIIP (Bscf) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Huile produite (mmbls) |
0.42 |
|
25.10 |
|
|
|
|
|
25.52 |
|
Oil RF |
3.30% |
|
48.3% |
|
|
|
|
|
|
|
RS |
170 |
|
170 |
|
|
|
|
|
|
|
Gas initial en solution (Bscf) |
2.2 |
|
8.8 |
|
|
|
|
|
11 |
|
Gaz en solution produit (Bscf) |
0.071 |
|
4.267 |
|
|
|
|
|
4.338 |
|
Gaz produit (Bscf) |
0.153 |
|
2.433 |
|
|
|
|
|
2.586 |
Tableau 3 : Présentation de la quantité d’huile, du gaz, le RS et oil RF dans chaque champs et au niveau de chaque réservoir en offshore (Mioc.2017)
|
|
Lukami |
Moko |
Motoba |
Gco |
Gco (all) |
Gco |
Gco-S |
Gco-W |
Libwa |
Tshala |
Mibale |
Misato |
Mwambe |
Total |
Upper |
STOOIP (mmbls) |
362.0 |
|
125.0 |
144.0 |
|
|
|
|
408.0 |
|
393.0 |
90.0 |
|
1522.0 |
Pinda |
FGIIP (Bscf) |
0.0 |
227.0 |
|
|
|
|
|
|
146.6 |
|
0.0 |
3.0 |
|
376.6 |
|
huille produite (mmbls) |
3.48 |
|
10.1 |
0.78 |
|
|
|
|
15.59 |
|
132.92 |
0.02 |
|
162.9 |
|
Oil RF |
1.0% |
|
8.1% |
0.5% |
|
|
|
|
3.8% |
|
33.8% |
0.0% |
|
|
|
RS |
460 |
|
485 |
460 |
|
|
|
|
550 |
|
300 |
300 |
|
|
|
Gas initial en solution (Bscf) |
166.5 |
|
60.6 |
66.2 |
|
|
|
|
224.4 |
|
117.9 |
27.0 |
|
662.6 |
|
Gaz en solution produit(Bscf) |
1.605 |
|
4.918 |
0.36 |
|
|
|
|
8.576 |
|
39.875 |
0.006 |
|
55.3 |
|
Gaz produit (Bscf) |
11.033 |
|
109.93 |
1.057 |
|
|
|
|
88.64 |
|
29.427 |
0.113 |
|
240.2 |
Lower |
STOOIP (mmbls) |
|
34.0 |
151.0 |
|
0.0 |
109.0 |
70.0 |
36.0 |
|
289.0 |
|
|
10.0 |
699.0 |
Pinda |
FGIIP (Bscf) |
|
0.0 |
0.0 |
|
236.0 |
61.0 |
81.0 |
83.0 |
|
0.0 |
|
|
|
461.0 |
|
huille produite(mmbls) |
|
0.72 |
24.81 |
|
0.00 |
6.75 |
4.82 |
0.11 |
|
35.17 |
|
|
1.51 |
73.9 |
|
Oil RF |
|
2.1% |
16.4% |
|
0.0% |
6.2% |
6.9% |
0.3% |
|
12.2% |
|
|
15.1% |
|
|
RS |
|
460 |
460 |
|
460 |
460 |
460 |
460 |
|
200 |
|
|
300 |
|
|
Gaz initial en solution (Bscf) |
|
15.6 |
69.5 |
|
0.0 |
50.1 |
32.2 |
16.6 |
|
57.8 |
|
|
3.0 |
244.8 |
|
Gaz en solution produit(Bscf) |
|
0.333 |
11.413 |
|
0.000 |
3.103 |
2.218 |
0.050 |
|
7.034 |
|
|
0.452 |
24.6 |
|
Gaz produit (Bscf) |
|
0.9444 |
47.646 |
|
|
53.86 |
34.228 |
6.525 |
|
15.252 |
|
|
0.849 |
159.3 |
Pre-salt |
STOOIP (mmbls) |
71.0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
71.0 |
|
FGIIP (Bscf) |
0.0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0.0 |
|
huille produite (mmbls) |
11.93% |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
11.9 |
|
Oil RF |
16.8% |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RS |
730 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Gaz initial en solution (Bscf) |
51.8 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
51.8 |
|
Gaz en solution produit(Bscf) |
8.709 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8.7 |
|
Gaz produit (Bscf) |
19.908 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
19.9 |
Partant de ces deux tableaux ci-hauts, nous pouvons illustrer deux autres tableaux respectivement pour l’onshore et pour l’offshore présentant la somme des quantités d’huile et de gaz produit dans chaque champ et au niveau de l’ensemble de réservoir (Tableaux 4 et 5).
|
|
Kinkasi |
Liawenda |
Tshiende |
Nsianfumu |
Muanda |
Makelekese |
Kifuku |
MU-8 |
Total Rep |
Total |
STOOIP (mmbls) |
276.2 |
553.4
|
51.19 |
12.6 |
122.6 |
109.9 |
58.1 |
19.8 |
1203.79 |
|
FGIIP (Bscf) |
200.4 |
368.3 |
|
5.0 |
5.0 |
3.0 |
|
3.0 |
584.7 |
|
Total gaz initial en solution(Bscf) |
70.4 |
140.6 |
8.8 |
3.3 |
31.6 |
28.4 |
15.0 |
5.1 |
303.2 |
|
Total gaz initial (libre+solution) (Bscf) |
270.8 |
508.9 |
8.8 |
8.3 |
36.6 |
31.4 |
15.00 |
8.1 |
887.9 |
|
Huile produite (mmbls) |
19.52 |
32.92 |
25.10 |
0.04 |
3.58 |
3.20 |
0.1 |
0 |
84.46 |
|
Total gaz en solution produit(Bscf) |
5.038 |
8.272 |
4.267 |
0.011 |
0.923 |
0.826 |
0.026 |
0 |
19.363 |
|
Gas produit (Bscf) |
47.52 |
102.081 |
2.433 |
0.013 |
5.812 |
4.134 |
0.585 |
|
162.581 |
|
|
Lukami |
Moko |
Motoba |
Gco |
Gco (all) |
Gco |
Gco-S |
Gco-w |
Libwa |
Tshiala |
Mibale |
Misato |
mwambé |
Toal Mioc |
Total |
STOOIP (mmbls) |
433.0 |
34.0 |
276.0 |
144.0 |
0.0 |
109.0 |
70.0 |
36.0 |
408.0 |
289.0 |
393.0 |
90.0 |
10.0 |
2292.0 |
|
FGIIP (Bscf) |
0.0 |
0.0 |
227.0 |
|
236.0 |
61.0 |
81.0 |
83.0 |
146.6 |
0.0 |
0.0 |
3.0 |
|
837.6 |
|
Total gaz initial en solution(Bscf) |
218.3
|
15.6 |
130.1 |
66.2 |
0.0 |
50.1 |
32.2 |
16.6 |
224.4 |
57.8 |
117.9 |
27.0 |
3.0 |
959.2 |
|
Total gaz initial (libre+solution) (Bscf) |
218.3 |
15.6 |
357.1 |
66.2 |
236.0 |
111.1 |
113.20 |
99.6 |
371.0 |
57.8 |
117.9 |
30.0 |
3.0 |
1796.8 |
|
Huile produite (mmbls) |
15.41 |
0.72 |
34.91 |
0.78 |
|
|
|
|
15.59 |
35.17 |
132.92 |
0.02 |
1.51 |
248.71 |
|
Total gaz en solution produit (Bscf) |
10.314 |
0.333 |
16.331 |
0.36 |
|
|
|
|
8.576 |
7.034 |
39.875 |
0.006 |
0.452 |
88.652 |
|
Gaz produit(Bscf) |
30.941 |
0.9444 |
157.58 |
1.057 |
|
|
|
|
88.64 |
15.252 |
29.427 |
0.113 |
0.849 |
419.4094 |
Les réservoirs de gaz associé au pétrole brut en onshore et offshore peuvent alors être présentés dans les tableaux 6 et 7
|
Gaz en solution en place (Bcf) |
Volume de gaz cap (Bcf) |
Total gaz initial (volume de gaz cap +gaz en solution) (Bcf) |
Gaz total produit fin 2016(Bscf) |
GIP RF (Bcf)
|
Réserves de gaz (Bcf) |
RF de réserves de gaz |
Réserve de gaz restant (Bcf) |
Liawenda |
140.6 |
368.3 |
508.9 |
102.081 |
20.06% |
315.73 |
32.33% |
213.33 |
Kinkasi |
70.4 |
200.4 |
270.8 |
47.523 |
17.55% |
165.01 |
28.80% |
117.487 |
Tshiende |
8.8 |
0.0 |
8.8 |
2.433 |
27.65% |
3.97 |
61.28% |
1.537 |
Nsianfumu |
3.3 |
5.0 |
8.3 |
0.013 |
0.16% |
4.16 |
0.31% |
4.147 |
Muanda |
31.6 |
5.0 |
36.6 |
5.812 |
15.88% |
5.58 |
104.16% |
0.232 |
Makelekese |
28.4 |
3.0 |
31.4 |
4.134 |
13.16% |
3.82 |
108.22% |
0.314 |
Kifuku |
15.00 |
0.0 |
15 |
0.585 |
3.90% |
0.75 |
78.00% |
0.165 |
MU-8 |
8.1 |
3.0 |
8.1 |
0.0 |
0.00% |
2.66 |
0.00% |
2.66 |
|
303.2 |
584.7 |
887.9 |
162.581 |
|
501.68 |
|
340.191 |
|
Gaz en Solution en place (Bcf) |
Volume de gaz cap (Bcf) |
Total gaz initial (volume de gaz cap+gaz en solution) |
Gaz total produit fin 2016(Bscf) |
GIP RF (Bcf) |
Réserves de gaz (Bcf) |
RF de Réserves de gaz (Bcf) |
Réserves de gaz restant (Bcf) |
Gco –Lp |
98.9 |
461 |
559.6 |
94.608 |
16.91% |
383.635 |
24.66% |
289.027 |
Libwa |
224.4 |
146.6 |
371 |
88.64 |
23.89% |
139.72 |
63.44% |
51.08 |
Motoba-Up |
60.6 |
227 |
287.6 |
109.932 |
38.22% |
187.6625 |
58.58% |
77.7305 |
Mibale |
117.9 |
0 |
117.9 |
29.427 |
24.96% |
47.16 |
62.40% |
17.7333 |
Misato |
27 |
3 |
30 |
0.113 |
0.38% |
3.75 |
3.01% |
3.637 |
Gco-Up |
66.2 |
0 |
66.2 |
1.057 |
1.60% |
3.312 |
31.91% |
2.255 |
Moko |
15.6 |
0 |
15.6 |
0.9444 |
6.05% |
1.564 |
60.38% |
0.6196 |
lukami-Up |
166.5 |
0 |
166.5 |
11.033 |
6.63% |
8.326 |
132.51% |
2.707 |
Lukami-présalt |
51.8 |
0 |
51.8 |
19.908 |
38.43% |
2.5915 |
768.20% |
17.3165 |
Tshila |
57.8 |
0 |
57.8 |
15.252 |
26.39% |
11.56 |
131.94% |
3.692 |
Mwambe |
3 |
0 |
3 |
0.849 |
28.30% |
0.6 |
141.50% |
0.249 |
Motoba |
69.5 |
0 |
69.5 |
47.646 |
68.56% |
13.892 |
342.97% |
33.754 |
|
959.2 |
837.6 |
|
419.4094 |
|
803.773 |
|
499.8006 |
Ces réserves de gaz ont été évaluées en 2017. La grande quantité des réserves de gaz restant à produire au niveau de l’onshore se trouve concentré à plus de 50% au niveau de champ Liawenda. Le champ Kinkasi regorge environ 30%. Ces deux champs regorgent en eux seuls 90% de réserves de gaz restant à produire au niveau de l’onshore. Quant à l’offshore, la grande quantité de gaz restant à produire est concentrée à environ 50% dans le champ Gco-Lp. Les champs Motoba-Up, Motoba Lp et Libwa représentent 30% des ces réserves restant en offshore. Donc 80% des ces réserves des gaz restant à produire au niveau de l’offshore se trouvant concentré dans les champs Gco-Lp, Motoba-Up, Motoba-Lp et Libwa. Le total de réserves de gaz restant à produire à l’onshore comme à l-offshore est estimé à 839.9916 Bcf. Ce qui équivaut à 23785913275.7686m3 des réserves de gaz restant à produire dans le deux concessions.
La société opératrice en production dans le secteur des hydrocarbures en RDC, utilise une fine partie de ce gaz :
- Pour le gaz lift : utilisation du gaz en circuit fermé pour activer les puits en production en allégeant la colonne liquide à soulever ;
- Pour l’entrainement de machines tournantes (compresseur de gaz lift, pompe d’injection d’eau…) ;
- Pour la génération électrique au power plant de Kinkasi pour ses opérations que ce soit en onshore et dans les installations offshore ;
- Pour l’alimentation des générateurs de la SNEL et d’un certain nombre de villages du territoire.
En l’absence des unités pour le stockage, le surplus de ce gaz est considéré comme déchet et brulé en torche au niveau des sections de séparation que ce soit au niveau des certains puits assistés qu’au niveau des stations collectés de l’effluent. Le fait de torcher ce gaz constitue un gaspillage de ressources énergétique non renouvelables dans la mesure où la destruction en torche représente toujours des quantités énormes et constitue aussi une pollution de l’environnement car par sa composition, ce gaz contient des composés hydrocarburés et des impuretés dont certains constituent de puissants Gaz à effet de serre.
Ce gaz dont nous venons de présenter les données générales dans ce deuxième chapitre, possède une origine similaire à celle du pétrole. Et cette origine est étroitement liée à l’histoire géologique du Bassin Côtier Congolais. Sa composition chimique et ces propriétés physiques déterminées varient d’une part et d’autres part d’un puits producteur, d’un réservoir, et même d’un champ et dépendent des conditions thermodynamiques dont il est soumis. Sa dissociation du pétrole, s’effectue dans des stations collectées d’effluent : tanks farms pour le cas de l’onshore et des plateformes pour les cas de l’offshore. Il est disponible à des quantités très considérables d’après les données de réserves prouvées dans l’onshore et dans l’offshore telles qu’évaluées en 2017. Mais à défaut des infrastructures pouvant conditionner la mise en œuvre de cette ressource fossile, la grande quantité, dès que produit à l’extraction du pétrole brut est brulé au niveau des torches des sections de séparation.
CHAPITRE III CYCLE MIXTE BRAYTON-HIRN AVEC RESURCHAUFFER
Certains générateurs de puissance comme la centrale thermique à vapeur opèrent effectivement selon un cycle, c.-à-d que le fluide actif retourne à son état initial après avoir subi un ensemble de transformations. Par contre, les moteurs à combustion interne (moteurs volumétriques et turbines à gaz), le fluide actif quitte le dispositif dans un état différent (composition et/ou conditions de pression/température) de celui dans lequel il est entré.
Dans ce chapitre, il s’avère néanmoins intéressant de faire un rappel sur quelques principes thermodynamiques et d’analyser les performances de cycles idéalisés qui approximent le processus réel.
III.1 Rappel de quelque notion thermodynamique
Les
quantités de chaleur nécessaires au fonctionnement du cycle sont obtenues par
combustion d’hydrocarbures gazeux, c.-à-d par des réactions chimiques
d’oxydation exothermiques (combustible+comburant produit
de combustion). La combustion apparait sous forme d’une
flamme constituée par le volume gazeux dans lequel s’effectuent les réactions
chimique d’oxydation
III.1.1.1 Types de combustion
a) La combustion stœchiométrique ou la combustion théorique
C’est la combustion des gaz donnée par 1m3(n) de gaz associé à un volume d’air égale à l’air stœchiométrique. Tout le carbone et tout l’hydrogène sont oxydés et tout l’oxygène de l’air comburant à été utilisé. (Le produits de combustion contiennent seulement : dioxyde de carbone, de la vapeur d’eau, de l’azote). Dans ce cas, le volume des produits de combustion est minimal ; il est égale au pouvoir fumigène (Cegibat, 2007).
b) Combustion complète en excès d’air ;
C’est la combustion des gaz donnée par 1m3(n) de gaz associé à un volume d’air supérieur à l’air stœchiométrique. Pour chaque m3 de gaz, une partie de l’air associé, également à l’air stœchiométrique, sert à assurer l’oxydation complète carbone et de l’hydrogène. Le reste, l’air en excès, ne participe pas à la combustion et se trouve, intégralement, dans le produit de combustion (dioxyde de carbone, la vapeur d’eau, l’oxygène et l’azote).
c) Combustion complète en défaut d’air ;
C’est la combustion des gaz donnée par 1m3(n) de gaz associé à un volume d’air inférieur à l’air stœchiométrique, les réactions d’oxydation étant menées à leur terme. On trouve dans les produits de combustion (Des imbrulés : monoxyde de carbone et l’hydrogène et, pour les défauts d’air importants, méthane et le carbone ; de l’azote ; dioxyde de carbone et de la vapeur d’eau).
d) Combustion incomplète.
C’est la combustion des gaz donnée par 1m3(n) de gaz associé à un volume d’air quelconque et en raison de conditions défavorables, une partie du gaz ne participe pas à la combustion, celle-ci se caractérise par la présence simultanée d’oxygène et d’imbrulé dans les produits de combustion(Cegibat,2007). Voir schéma ci-dessous (Figure 19).
III.1.1.2 les réactions de combustion
III.1.1.2.1 Équations chimiques de combustion
Durant la combustion, il se passe des réactions chimiques appelées réactions de combustion, comme toutes les réactions chimiques, se font sans variation de masse de chacun des éléments. Les équations chimiques qui décrivent ces réactions doivent donc satisfaire cette contrainte. À titre d’exemple, les réactions de combustion. Pour un hydrocarbure composé uniquement de carbone et d’hydrogène, de formule CxHy, la réaction de combustion s’écrit (Arnold Sommerfeld, 2004):
Le comburant utilisé est l’air, plutôt que l’oxygène pur. La composition de l’air est approximativement, en fractions molaires, 21% d’oxygène, 78% d’azote, et 1% d’argon. Ces deux dernières substances sont supposées inertes(En réalité, aux hautes températures atteintes dans les moteurs volumétriques, l’azote réagit avec l’oxygène pour former des oxydes d’azote, qui constituent une source de pollution.), et pour simplifier, on considère que l’air est composé de 21% d’oxygène et de 79% d’« azote atmosphérique » auquel on attribue une masse molaire fictive pour tenir compte de la présence d’argon. La réaction de combustion d’un hydrocarbure avec l’air devient donc
III.1.1.2.2 Air théorique
L’air théorique ou encore air strictement nécessaire, c’est la quantité minimale d’air nécessaire à la combustion complète d’un combustible.
Pour réaliser la combustion complète avec l’air théorique, il faudrait un mélange parfait. En pratique, pour assurer la combustion complète, il faut un certain excès d’air. Celui-ci est caractérisé par le coefficient d’air théorique donné par :
Ou encore le coefficient d’excès d’air
Dans
les moteurs volumétriques, on emploie également la richesse,
inverse du coefficient d’air théorique. L’équation de combustion complète d’un hydrocarbure
avec excès d’air devient
On utilise également pour caractériser le mélange de réactifs le rapport air-combustible, le plus souvent en termes massiques, et son inverse, le rapport combustible-air encore appelé dosage désigné par le symbole μ.
III.1.2 Énonce des Lois du gaz parfait
La thermodynamique, c’est l’interaction entre le phénomène thermique et phénomène mécanique, elle s’occupe de l’échange de toute forme d’énergie dans un système.
III.1.2.1 Système thermodynamique
Un système thermodynamique est toutes portions isolé de l’univers faisant objet d’études.
Ø système isolé : système qui n’échange rien avec le milieu extérieur
Ø système fermé : système qui n’échange pas de la matière avec le milieu extérieur, seul échange autorisé est la chaleur et le travail.
Ø Système ouvert : système qui échange la matière, travail et l’énergie avec le milieu extérieur
un système est décrit
par des variables thermodynamique :P,T,S,U ,V,
III.1.2.2 Transformation thermodynamique
Une transformation thermodynamique est un passage d’un état à un autre état tel que (P1,V1,T1) vers (P2,V2,T2).
Ø Transformation Isobarique, c’est une transformation à pression constante
Ø Transformation Isochor, c’est une transformation à volume constant
Ø Transformation Adiabatique, transformation dont l’énergie reste constante
Ø Etc….
a) Variable extensives et intensives
Les variable extensives ce sont des variables qui s’additionnent (Ex : le volume, la force, la puissance, la longueur, la surface, la masse, le début, etc..) et les variables intensives sont celle qui ne s’additionnent pas (Ex : température, la pression, masse spécifique, enthalpie, volume massique)
III.1.2.3 Les Lois thermodynamique
a) Lois de Boyle-Mariotte
La température d’une certaine masse de gaz donné est maintenue constante, la pression est inversement proportionnelle au volume.
= Constante
b) Loi de Charles
La pression d’une certaine masse de gaz est maintenu constante, le volume est proportionnel à la température.
Constante
c) Lois de Gay-Lussac
Le volume d’une certaine masse de gaz donné est maintenue constant, la variation de la pression est proportionnelle à la variation de la température.
Constante
III.1.2.4 Principes thermodynamique
III.1.2.4.1 Principe Zéro
Le principe zéro de la thermodynamique stipule que si deux corps sont en équilibre thermique avec un troisième, alors tous les trois sont en équilibre l’un avec l’autre. Tout corps en équilibre thermique a la même température.
III.1.2.4.2 Premier principe
C’est le principe de conservation de l’énergie, il nie le mouvement perpétuel de la première espèce c.à.d sans énergie on peut rien faire. Ce système ne donne pas le sens dont se déroule le phénomène.
III.1.2.4.2.1 La Chaleur et le travail
III.1.2.4.2.1.1 La Chaleur
La chaleur, est une forme de l’énergie, dont le transport de cette énergie s’effectue d’un corps chaud vers un corps froid.
Part théorème d’équipartition de l’énergie on a :
a) Capacité Calorifique
C’est la quantité de la chaleur nécessaire pour élever la température d’un degré K
Ø La chaleur spécifique
La chaleur spécifique
est la quantité pour élever la masse d’un kilo d’un corps, donnée par la
relation suivante et dont on déduit la
chaleur qui est
et
ceci implique
Il ya deux type de
chaleur spécifique : la quantité de la chaleur qu’un système peut absorbe
en maintenant le volume constante et la quantité de la
chaleur qu’un système peut absorbe en maintenant la pression constante
Et la relation de Meyer est
Ø Chaleur latente
La chaleur latente est tout transfert thermique qui se fait sans variation de la température. C’est une chaleur que doit perdre ou gagner le corps pour changer de phase et non pour augmenter sa température (Figure 20 )
La quantité de chaleur fournie pour réaliser le changement d’état s’écrit de manière générale :
Avec :
:La
masse du corps et
:Chaleur
latente du changement d’état.
III.1.2.4.2.1.2 Le travail
En mécanique
rationnelle, on défini le travail comme le produit (scalaire) d’une force par un
déplacement. Si un point
matériel se déplace le long d’une courbe 1-2 dans un champ de force
Le travail fournir lors de la détente isotherme du gaz parfait est :
Le travail de l’expansion adiabatique est :
III.1.2.4.2.2 Enoncé du premier principe de la thermodynamique
Considérons donc
l’état d’un système est caractérisé par le couple de variable A(PA ,VA)
, pour tous
transports (1),(2) et (3) permet de porté notre système de A vers B (Figure 21).
Le
travail () et
la chaleur(Q) effectué par le système pour allez de A-B, dépend du chemin
suivi par contre (Q-
)
est indépendant de la trajectoire reliant A et B, dépend que de l’état initial
et final. Cas du 1erprincipe
III.1.2.4.3 Deuxième principe de la thermodynamique
Il est impossible à une machine autonome de transporté de la chaleur d’un corps froid vers un corps chaud. Elle se déplace spontanément que vers une température plus basse. Ce système donne le sens dont se déroule le phénomène, il est réversible.
a) Energie interne(U)
C’est une fonction d’état, c'est-à-dire que sa variation est indépendante de la transformation et ne dépendent que de son état initial et final. L’énergie interne d’un système est son contenu en énergie. L’énergie interne U, tout comme les énergies cinétique et potentielle, est une variable extensive. Elle s’exprime en joule (J) ou en calorie(Cal).
Ainsi, dans les tables thermodynamiques des substances pures, l’énergie interne est tabulée avec les autres variables.
A l’échelle microscopique, l’énergie interne(U) du système est définie comme la somme algébrique des énergies cinétiques Eci et potentiel Epi, de toutes les particules formant le système (Callen, 1960).
b) Entropie(S)
L’entropique est une quantité de la physique, fonction d’état caractérisant l’état du désordre dans un système.
Le cycle étant décrit
de façon réversible, nous avons ou encore
. Donc la variation de
entre deux états
thermodynamiques est indépendante du chemin suivi, c’est donc une fonction
d’état; nous pouvons donc définir une grandeur entropie par :
; Cas de systèmes
continus.
; Cas de systèmes
discontinus
c) Enthalpie (H)
L’enthalpie est la mesure de la chaleur thermodynamique de la variation de la quantité de la chaleur contenue dans un système physique. Elle correspond à l’énergie interne(U) du système à la quelle est additionné le travail que ce système doit exercer contre la pression extérieur pour occuper son volume. La variation de l’enthalpie correspond à la chaleur absorbée(ou dégagée), lorsque le travail n’est dû qu’aux forces de pression. Dans ce cas, la variation d’enthalpie est positive ou négative dans le cas où la chaleur est libérée (Lhuillier, et al, 1995).
L’enthalpie est exprimée en (joules) ou en (calories) et elle est définie par la relation suivante :
H=U+PV
Sachant que pour une transformation infinitésimale :
dU=dQ+dW
or : dU=dQ+Pdv
dH=dU+d(PV)=dU+Pdv+Vdp
dH=dQ-Pdv+Vdp
dH=dQ+Vdp
III.1.2.4.4 Troisième principe de la thermodynamique
C’est un principe qui est formulé à la suite de travaux de Nernest et Planck, selon lequel l’entropie d’un cristal parfait est nulle au zéro absolu.
Ce principe fournit
donc un point de référence absolu à partir duquel on peut évaluer l’entropie
absolue d’une substance. Elles sont désignées par le symbole. On en déduit
l’entropie absolue à une pression quelconque par l’expression
Pour les mélanges de gaz parfaits, on applique la relation
Pour le liquide et le
solide on a l’expression :
III.2 Les cycles thermodynamique
Le cycle de Joule peut être réalisé en circuit fermé (généralement avec combustion externe) ou en cycle ouvert (généralement avec combustion interne).
III.2.1.1 Cycle fermé endoréversible
C’est un cycle ditherme endoréversible, les transformations internes au cycle sont réversibles; en revanche les transferts de chaleur avec l’extérieur, qui s’effectuent à température variable, ne sont pas réversibles.
Ce cycle est composé de :
1-2 : compression isentropique (adiabatique) de l’aire par le compresseur ;
2-3 : chauffage isobarique du gaz dans la chambre à combustion ;
3-4 : Détente isentropique (adiabatique) du gaz dans la turbine à gaz ;
4-1 : chauffage à basse température ;
III.2.1.2 Circuit ouvert statique
Les turbines à gaz produisent de l’énergie mécanique à partir de la détente d’un gaz dans une turbine. Elles sont presque toujours associées à un compresseur et une chambre de combustion fournissant la chaleur au gaz avant sa détente dans une turbine. L’énergie mécanique produite par la turbine est transmise au compresseur par un arbre d’entrainement (voir Figure 24).
Ce cycle est composé de :
1-2 : Compression isentropique de l’air par le compresseur ;
2-3 : chauffage isobarique de l’air dans la chambre à combustion ;
3-4 : Détente isentropique du gaz dans la turbine à gaz ;
4-5 : Retrait de la chaleur issue de la chambre à combustion via la turbine.
III.2.2.1 Cycle de Rankine
Le cycle de Rankine utilise un changement de phase afin de maximiser cette différence. C’est le cycle idéal des centrales thermiques à vapeur d’eau (Figure 25).
Ce cycle est composé de :
1–2 : Compression isentropique du fluide par la pompe;
2–3 : Chauffage isobare du fluide dans la chaudière jusqu’à l’état de vapeur ;
3–4 : Détente adiabatique et réversible de la vapeur dans la turbine à vapeur;
4–1 : Echange de chaleur isobare dans le condenseur.
III.2.2.1.1 Effet de la pression et de la température sur le cycle de Rankine
a) Effet de la pression de condenseur
Examinons l’influence d’une baisse de la pression de condenseur
Le travail net augmente de la surface hachurée, alors que la chaleur fournie à la vapeur augmente de l’aire a’ – 2’−2 − a – a’. Ces deux aires étant approximativement égales, l’efficacité thermique augmente.
Mais le titre en vapeur à l’échappement 40 diminue. En pratique, pour les turbines à vapeur, on ne doit pas dépasser une teneur en eau de 10% (diminution de rendement, érosion).
III.2.2.2 Cycle de Hirn
Le cycle de Hirn est un cycle de Rankine, dans lequel la vapeur sortant de la chaudière est surchauffée à une température supérieure à la température critique (figure 27).
Ce cycle est composé de :
1-2 : Compression isentropique (adiabatique et irréversible) de l’eau par la pompe
2-2’ : Chauffage isobarique du fluide jusqu’à l’ébullition(Saturation) ;
2’-2’’ : Changement isobarique et iso thermique de phase liquide à la phase vapeur ;
2’’-3 : Surchauffage de la vapeur d’eau pour éliminer l’humidité dans la vapeur ;
3-4 : Détente isentropique de la vapeur d’eau dans la turbine a vapeur ;
4-1 : Condensation de la vapeur par le condenseur.
III.2.2.2.1 Effet du surchauffage et effet de la pression maximal
a) Effet du surchauffage
Pour éviter d'avoir de la vapeur humide lors de la détente dans la turbine, on procède à une surchauffe de la vapeur à pression constante. Cette surchauffe permet également par ce biais d’améliorer le rendement (Figure 28).
Considérons à présent l’effet de la surchauffe
Le travail augmente de l’aire hachurée, et la chaleur de l’aire 3 – 3’− b’ − b − 3.
L’effet net est une augmentation de l’efficacité, correspondant au fait que la température moyenne lors du chauffage augmente. De plus, la teneur en eau à l’échappement diminue.
Mais en raison de l’augmentation des irréversibilités (la totalité du chauffage est cette fois irréversible), le rendement exergétique diminue.
b) Effet de la pression maximale
On considère à présent l’effet d’une augmentation de pression maximum, à température maximum et à pression de condenseur constantes.
Le travail net augmente de la surface hachurée verticalement et diminue de la surface aux hachures croisées, de sorte qu’il reste à peu près constant. Par ailleurs, la chaleur rejetée diminue de l’aire 4’−4−b−b’−4’, de sorte que l’efficacité et le rendement exergétique augmentent tous deux. Mais la teneur en eau à l’échappement augmente.
III.2.2.2.2 Cycle de Hirn avec resurchauffe
Le cycle de Hirn avec resurchauffe est un cycle qui procède à une ou plusieurs resurchauffes. La vapeur en sortie du surchauffeur est envoyée pour détente partielle dans une première turbine. En sortie de cette turbine, les vapeurs sont resurchauffées avant d’être envoyées dans la seconde turbine dans laquelle la détente totale a lieu (Voir figure 30).
Ce cycle est composé de :
5-6 : Compression isentropique(adiabatique et irréversible) d l’eau par la pompe ;
6-1 : Chauffage isobarique du fluide jusqu’à l’ébullition(Saturation) ;
1-2 : Détente isentropique de la vapeur d’eau surchauffé dans la turbine HP ;
2-3 : Resurchauffage isobarique de la vapeur à eau dans la chaudière ;
3-4 : Détente isentropique de la vapeur resurchauffée dans la turbine BP ;
4-5 : Condensation de la vapeur à température et pression constantes.
III.2.2.3 Cycle mixte : Brayton –Hirn avec resurchauffe
La valorisation des gaz chauds émis en sortie du turbomoteur pour alimenter un cycle à vapeur, permet la production combinée de l’électricité par le turbomoteur et par le cycle à vapeur (Voir Figure 31).
Ce cycle est composé de :
1-2 : Compression isentropique de l’air par le compresseur ;
2-3 : Chauffage isobarique de l’air dans la chambre à combustion ;
3-4 : Détente isentropique du gaz dans la turbine;
4-5 : Rejet de gaz issu du cycle de Brayon ;
11-6: Compression isentropique de l’eau par la pompe ;
6-7 : Chauffage isobarique de l’eau et le rejet de la chaleur Brayton;
7-8 : Détente isentropique de la vapeur surchauffée dans la première turbine à
vapeur de haute pression ;
8-9 : Resurchauffage de la vapeur dans le resurchauffeur ;
9-10: Détente isentropique de la vapeur resurchauffée dans la deuxième turbine
vapeur de basse pression ;
10-11:Condensation isobarique de la vapeur dans le condenseur.
Un système dans lequel l’étude thermodynamique peut s’effectué et quelque soit le type de technologie choisie, le centrale électrique en demeurent des sites appropriés pour la production de l’énergie électrique.
CHAPITRE IV. DIMENSIONNEMENT D’UNE INSTALLATION A CYCLE COMBINE
Les équipements thermoélectrique favorables à la production de l’énergie électrique nécessitent le dimensionnement de chaque composante, cela revient à donné une certaine caractéristique aux équipements pour bénéficiaire d’une installation électrique efficace. C’est pourquoi, ce présent chapitre se chargera de présenter et de dimensionner chaque composante d’une installation à cycle mixte.
Les
pompes sont des dispositifs capables de donner une énergie nécessaire au
fluide incompressible à se propulser d’un point à un autre, en fournissant une
certaine pression appelée hauteur manométrie totale. Cela dépend de conditions
d’aspiration et de refoulement. Il permet également de prendre un fluide de
pression p1 et de le porter à une haute pression P2
Le travail de la pompe est :
Ou bien
Et le travail non isentropique de la pompe est :
Le
compresseur est un dispositif capable de donner l’énergie nécessaire au fluide
(combustible ou comburant) compressible à se propulser d’un point à un autre.
Il permet également de prendre un fluide de pression p1 et de le
porter à une haute pression P2
IV.1.1. Caractéristiques du compresseur
a) Caractéristique géométriques
Elles découlent des dimensions du compresseur, et dont La cylindrée C correspond au volume des cylindres est :
Le volume horaire balayé, correspond au volume balayé par les pistons pendent 1 heure est
b) Caractéristiques thermiques
Elles découlent du fluide utilisé. Et dont Le volume aspiré horaire Vasp correspond au volume de vapeurs aspiré pendant une heure. L'aspiration a lieu pendant la course utile c.u est :
Et dont le volume horaire balayé, correspondent au volume balayé par les pistons pendant une heure est :
Le volume aspiré horaire est toujours plus faible que le volume balayé horaire. On peut donc en déduire une nouvelle caractéristique
Le rendement volumétrique ηv correspond au rapport du volume aspiré horaire sur le volume balayé horaire:
Avec :
C :Cylindrée en (cm3) ;:
utile ;
:course
utile(mm) ;
:Course
nuisible ;D :Alésage en mm; l :Course piston
en mm ;
Nombre
de cylindrée;
:Volume
balayes enm3 et
:Volume
aspiré aux horaire en m3/h.
IV.1.4 Dimensionnent du compresseur
IV.1.4.1 Première Approches : cas de Cp variable
1-2 : La compression isentropique de l’aire par le compresseur est donnée par :
Et le travail non isentropique du compresseur est donné comme suit :
IV.1.4.2 Deuxième Approches : cas de Cp constant
1-2 : La compression isentropique de l’aire par le compresseur est donnée par :
Le travail non isentropique du compresseur est donné comme suit :
Une chambre de combustion est une enceinte capable de résister à de brusque changement de pression et de température, dans laquelle on déclenche volontairement une combustion entre des substances chimiques déterminées. Cette enceinte est conçue pour obtenir, à partir des gaz issus de la combustion, un travail ou une force, avant qu’ils ne soient évacués. Elle doit satisfaire des contraintes sévères ;
ü Assurer une combustion complète et incomplète du combustible ;
ü Réduire les émissions polluants ;
ü Minimiser la perte de charge (qui représente un surcroît de compression);
ü Assurer une bonne stabilité de la température d’entre turbine ;
ü Assurer un volume aussi réduit que possible tout en en permettant un bon refroidissement des parois.
La chambre de combustion est constituée de deux sous-ensembles suivants :
Ø Système d’injection : il assure l’introduction de l’oxydant et du réducteur dans la chambre ;
Ø Corps de chambre : le corps de la chambre de combustion doit résister à des températures extrêmement élevés (plusieurs milliers de degrés Celsius) et à des pressions qui selon les moteurs vont de plusieurs centaines de bars.
IV.2.1 Dimensionnement de la chambre à combustion
IV.2.1.1 Première Approche : cas de Cp variable
a) Energie investie
Le chauffage
isobarique du gaz dans la chambre à combustion, généralement,est
donnée, partant de tables on lit
, c’est
ainsi l’énergie à fournir dans la chambre à combustion est :
Le chauffage non isentropique du gaz dans la chambre à combustion est :
est
tire à partir de l’équation du travail non isentropique du compresseur
est :
b) Energie cédée à l’ambiante
Le chauffage à basse température, l’énergie cédée de la chambre à combustion à l’atmosphère via la turbine est :
Si
est donnée
on
lit
dans
les abaques
L’énergie non isentropique de chauffage à basse température est donnée comme suit :
Est
tiré à partir de l’équation du travail non isentropique de la turbine
IV.2.1.2 Deuxième Approche : Cas de Cp constant
a) Energie investie
Le
chauffage isobarique du gaz dans la chambre à combustion, généralement est
donnée, partant des Abaques on lit
,
c’est ainsi l’énergie à fournir dans la chambre à combustion est
C’est l’énergie qu’un kilo de combustible doit fournir dans la chambre à combustion est donc :
Pour un besoin en énergie
Et Le chauffage non isentropique du gaz dans la chambre à combustion est
Est tirée à partir
de l’équation du travail non isentropique du compresseur
b) Energie cédée à l’ambiante
L’énergie
cédée à l’ambiante ou atmosphère, issue de la chambre à combustion via la
turbine, Si est
donnée,
on
lit
dans
les abaques, on aura donc
L’énergie non isentropique cédée à l’ambiant est
A partir de
On tire
La turbine est un dispositif rotatif destiné à utiliser la force d’un fluide (eau, vapeur, gaz de combustion), dont le couple est transmis au moyen d’un arbre. L’énergie du fluide, caractérisée par sa vitesse et son enthalpie, est partiellement convertie en énergie mécanique pour entraîner un alternateur, une pompe ou tout autre récepteur mécanique rotative.
Les turbines à gaz produisent de l’énergie mécanique à partir de la détente d’un gaz dans une turbine. Elles sont presque toujours associées à un compresseur et une chambre de combustion fournissant la chaleur au gaz avant sa détente dans une turbine. L’énergie mécanique produite par la turbine est transmise au compresseur par un arbre d’entrainement.
IV.3.1.1 Dimensionnement de la turbina à gaz
IV.3.1.1.1 1ère Approche : à Cp variable
a) Calcule du travail
Lors
de la détente isentropique de gaz dans la turbine à gaz, Le
rapport de pression reste le même, commeest
connu, on lit
, on
aura
Avec connu, on lit dans
les abaques
ainsi donc le
travail isentropique
de la turbine est donné par l’expression suivante
Et Le travail non isentropique de la turbine est donné comme suit :
Ou encore
b) Puissance turbine
Et pour la puissance turbine non isentropique on aura :
c) La Puissance net
La puissance net non isentropique est :
d) Le travail net
Le travail net non isentropique sera écrit de la manière suivante :
e) Débits massique
e.1. Débits massique de l’air
Le débit massique non isentropique de l’air sera écrit comme suit :
e.2. Débit massique du combustible
Et le débit massique non isentropique du combustible est
f) Rendement du cycle de Brayton
Le rendement non isentropique du cycle Brayton est donné par :
IV.3.1.1.2 2ème Approche : à Cp constant
a) Le travail
Lors
de la détente isentropique du gaz dans la turbine, Le
rapport de pression reste le même, comme est
connu, on lit
, on
aura
Avec connu, on lit dans
les abaques
, ainsi donc le
travail isentropique
de la turbine est donné par l’expression mathématique suivante
Et le travail non isentropique de la turbine est
Ou encore
b) la puissance de la turbine
L’expression de la puissance de la turbine est
Et la puissance de la turbine non isentropique est
c) La Puissance net
La puissance net de la turbine à gaz est donnée par :
Et la puissance net non isentropique est donné par :
d) Le travail net
Le travail net de la turbine à gaz est donné par :
Le travail net non isentropique sera écrit de la manière suivante :
e) Débits massiques
e.1. Débit massique de l’air
Le débit massique non isentropique de l’air s’écrit comme suit :
e.2. Débit massique du combustible
Le débit massique non isentropique du combustible est donné comme suit :
f) Rendement du cycle de Brayton
Le rendement non isentropique du cycle de Brayton s’écrit comme suit :
La turbine à vapeur est un moteur thermique à combustion externe, produisant de l’énergie mécanique à partir de l’énergie contenue dans la vapeur.
IV.3.2.1. Dimensionnement de la turbine à vapeur
a) Le titre
Le titre est la quantité de la vapeur sèche ou saturée se trouvant dans un kg de vapeur humide. Il est donné par la relation suivante :
b) Travail de la turbine à vapeur
Le travail isentropique de la turbine est donné par :
Et Le travail non isentropique de la turbine s’est donné comme suit :
Avec et
, nous aurons respectivement
et
,
c’est alors nous aura l’expression mathématique du travail non isentropique suivantes
Le calcule de la vitesse de rotation maximal s’effectue par :
Une fois Nmax connu, on choisi une vitesse de rotation compatible avec l’alternateur (vitesse de synchronisme) en limitant le nombre de paires de pôles :
La vitesse spécifique est alors donnée par la formule :
Les échangeurs de chaleur sont des appareils permettant de transférer de la chaleur entre deux fluides à des températures différentes, dont dans la plupart de cas, les deux fluides ne sont pas en contact, et le transfère s’effectue à travers une surface d’échange.
Une chaudière à vapeur est un vase fermé qui sert à produire de la vapeur à une pression supérieure à la pression atmosphérique. Le confinement de la vapeur fait monter la pression et donc la température d'ébullition.
La quantité d'énergie contenue dans la vapeur produite augmente également
IV.4.1.1. Dimensionnement
a) Energie investie
La quantité de la chaleur isentropique investie est donnée par :
Et la quantité de la chaleur non isentropique investie est donnée par :
Condenseur est un échangeur dans lequel le fluide frigorigène gazeux, après
compression, est condensé à température constante en libérant dans le médium
(air ou eau) la chaleur récupérée à l’évaporateur plus la chaleur de
compression (Figure 34).
IV.4.1.1. Dimensionnement
a) Travail condenseur
La quantité de la chaleur isentropique cédée est donnée par :
Et la quantité de la chaleur non isentropique investie est donnée par :
Une surchauffeur est un échangeur de chaleur.il est constitué par des faisceaux de tubes d’acier réunis à de collecteur dont l’un communique avec la chambre de vapeur de la chaudière et l’autre avec la conduite vers la machine.
Dans les chaudières multitubulaires, on place généralement surchauffeur immédiatement au dessus du faisceau des tubes d’eau (après la partie la plus chaude).
Le resurchauffeur est une diapositive qui procéder à une ou plusieurs réchauffes, dans ce cas on renvoie de la vapeur partiellement détendue vers la chaudière où sa température est relevée de façon isobare. Cette technique permet d’avoir un meilleur rendement et plus de longévité mais pour un coût et une complexité plus élevés (figure36).
IV.4.5.1. Echangeur thermique à courant parallèle
c’est
le cas dont le fluide chaud et le fluide froid circule dans le même sens comme
montre la figure 37.
Le
fluide chaud entre à une température T1, sort à la température T2 dont
variation de la température a la sortie est
, les
fluides froids entrent à la température T3, sort à la température
dont
la variation de la température à l’entrée est
et
l’expression de debits est donné comme suit :
IV.4.5.2. Contre courant
C’est
le cas dont le fluide chaud et le fluide froid circule dans sens opposé comme
montre la figure 30.
Le
fluide chaud entre à une température T1, sort à une température T2,
dont la variation de la température à la sortie est
, le
fluides froid entre à une température T3, sort à une température
dont
la variation de la température à l’éntrée
et
l’expression de debits est donné comme suit :
IV.4.6.3 Calcule d’un échangeur
Le calcule d’un échangeur s’éffecture a l’aide de ces debits et de ces températures moyenne qui sont donné respectivement par une equation suivant :
Ø , et
,
cas où les caracteristiques des fluides varient peu dans les intervalles.
Ø ;
cas où
est
constant le long de l’échangeur.
IV.5 Alternateur (synchrone)
Un alternateur
synchrone est une machine électrique tournante fonctionnant en mode génératrice
et produisant de l’énergie électrique alternative par transformation de
l’énergie mécanique reçue de la turbine (gaz ou vapeur) via l’arbre moteur. Comme
nous montre la figure 39.
a) Symbole
Les différèrent symboles utilisés pour représenter la machine synchrone, qu’elle fonctionne en moteur ou en génératrice (alternateur) sont les suivants ( figure 40)
b) Composition
Le
rotor tourne dans un champ magnétique crée par le stator. Cette rotation donne
naissance au courant dans le rotor.
Le courant générer est donné par :
Avec :B :
Induction magnétique ; E :Champ électrique ;S :Surface et:Flux.
IV.5.2 technologie d’un alternateur
a) Circuits électriques
Le circuit électrique doit au minimum avoir deux bobines par phase (équivaux à une paire de pôles par phase), un rotor (électro aimant tournant) et un stator (bobines induites).
Le rotor est une roue polaire ayant un double rôle, mécanique pour absorber la puissance mécanique et un rôle électromagnétique pour inducteur (crée un champ magnétique continu et constitue la commande dans le circuit de réglage de la tension produite)
Le stator, c’est la partie fixe de l'alternateur. il a un double rôle, mécanique pour la stabilisation de la structure et électromagnétique (induit, siège des forces électromotrice induites et délivre la puissance électrique)
b) Paires de pôles
La fréquence est donnée par la relation suivante :
f = p · ns
IV.5.3 Fonctionnement d’un alternateur
Si on
allume les
enroulements statoriques par un système triphasé de tension de pulsation, et si on
allume le rotor par une tension continue, cette dernière se met en rotation à
une vitesse de synchronisme
.
IV.5.3.1 Schéma électrique équivalent
a) Schéma électrique équivalent
Du modèle équivalent on déduit la loi des mailles suivante :
Et le diagramme
vectoriel de Behn-Eschenburg correspondant est :
b) Branchement en production
Le branchement en
production d’un alternateur peut se faire en étoile (Y) ou en triangle
. Le branchement en
production d’un alternateur s’effectue souvent en étoile, puis qu’en étoile
les Tensions
sont plus élevées pour une même machine (production de V), les Courants plus
faibles pour une même puissance (production de J) et Création du neutre.
IV.5.3.2 Grandeurs d’une phase
IV.5.3.2.1 La force électromotrice
Pour mesurer la f.é.m d’un générateur E, on le fait fonctionner à vide et on mesure la tension disponible entre ses bornes, c.à.d dans l’équation suivante :
Si on annule J, on enlève la charge (électrique) de l’alternateur et on obtient alors E = V (en valeurs efficaces) et avec un voltamètre nous mesurons alors E à l’induit.
IV.5.3.3 Caractéristique en charge d’un alternateur
Elles lient entre
elles les grandeurs électriques de la machine :
a) Interne : E(i)
Le courant inducteur
permet de régler
la
tension produite. Si nous mesurons la vitesse de rotation du rotor ns = cste et le courant à J = 0, nous remarquons :
Une zone linéaire (fonctionnement). Une zone de saturation et E 0 quand i = 0 (la figure 46).
b) Réactance synchrone(Xs)
La mesure de la réactance synchrone Xs d’une phase, s’effectue partant de l’équation suivante :
E = jXs *J + V,
En annuler la tension disponible au borne V, on placer l’induit en court-circuit
(J = Jcc ) et en valeurs efficaces qui est :
c) Caractéristique en court-circuit
Les caractéristiques en court-circuit est un paramètre important d’un générateur, ce dernier est meilleur quand Jcc est grand, lorsque la vitesse de rotation rotor est constant et la tension vaut zero, il aura une linéarisation de coefficient de proportionnalité uniquement moyen pour mesurer la réactance.
d) Caractéristique externe (caractéristique en charge = U(I))
Le but est de tracer l’allure de
la tension V en fonction de courant est fixés; Les données sont
, on connait aussi la
caractéristique interne
.
Lorsque nous mesurons
à ns, i, et cos, le courbe de résistance
C1, inductance C2, et de capacité C3, on remarque une Influence de la
charge et plus de pertes à l’inductance.
IV.5.4 Rendement de l’alternateur
Le rendement d’un
alternateur est le rapport de la puissance utile Pu fournie au
circuit d’utilisation par rapport à la
puissance absorbée, donné par la
relation suivante
Avec :
Pu est la puissance mécanique absorbée+la puissance nécessaire à
l’excitation
Par mesure de perte et de calculer, le rendement est :
Avec :
-
- Pméc : Pertes mécaniques ;
- Pjr : Perte joule au rotor ;
- Pjs : Pertes joule au stator ;
- Pfer : pertes fer.
IV.5.5 Bilan des puissances converties
Le bilan des puissances converties de l’alternateur est obtenu a partir de la puissance mécanique absorbée qui est fonction de pertes mécanique rotationnelles, pertes fer et puissance électromagnétique (Pertes Joule au stator et Pertes fer), comme montre la figure 49.
IV.5.6 Alternateur couplé sur le réseau
a. Couplage sur le réseau
Pour qu’on puisse coupler l’alternateur sur le réseau électrique, il faut tout d’abord vérifier que les tensions ont :
- même fréquence ;
- même amplitude ;
- même ordre des phases.
Puisque le dimensionnement complet d’une centrale vient d’être fait, nous pouvons alors pour des raisons pratiques, procéder au calcul de l’efficacité et de l’évaluation de la puissance de la centrale qui couvrira en court terme cette problématique déficit en énergie électrique et au torchage de gaz dans le territoire de Muanda.
Considérons une installation à cycle mixte Brayton-Hirn avec resurchauffe telle qu’illustré dans le schéma technologique et diagramme T-s ci haut (Figure 31). Le cycle Brayton a un rapport de pression de 17. L’air entre dans le compresseur à 350°K et 1520°K dans la turbine à gaz. Les rendements isentropiques du compresseur et de la turbine à gaz sont respectivement 98 et 99 pourcent.
Le cycle du fond est un cycle de Hirn avec resurchauffe fonctionnant entre les pressions limite de 12MPa, 2MPa et 10 KPa. La vapeur en sortie du surchauffeur est envoyée pour détente partielle dans une première turbine. En sortie de cette turbine, les vapeurs sont resurchauffées avant d’être envoyées dans la seconde turbine dans laquelle la détente totale a lieu à une température T=500°C, le gaz d’échappement partent de l’échangeur de chaleur à 450°K. La puissance désirée à produire est estimée à 40MW.
Les rendements isentropiques de la pompe, de la première turbine vapeur et de la deuxième sont respectivement 96, 98 et 99 pourcent.
|
T[°K] |
h[KJ/Kg] |
Pri |
1 |
350 |
350.49 |
2.379 |
2 |
- |
- |
- |
3 |
1520 |
1660.23 |
636.5 |
4 |
- |
- |
- |
|
450 |
451.80 |
5.775 |
P° [bar] |
T°C |
v’ [KJ/Kg] |
h’ [KJ/Kg] |
h’’ [KJ/Kg] |
s’ [KJ/Kg] |
s’’ [KJ/Kg] |
|
324.65 500 |
- - |
1491.8 - |
2689.2 3349.6 |
3.4972 - |
5.5002 6.4906 |
20 Non surch
|
212.37 500 |
- - |
908.59 - |
2797.2 3467.3 |
2.4469 - |
6.3367 7.4323 |
0.10 |
45.83 |
.001010 |
191.83 |
2584.8 |
0.6493 |
8.1511 |
IV.7.1 Première Approches : cas de Cp variable
1-2 : Compression isentropique de l’aire par le compresseur
Avec
partant
de tables on lit
Et le travail non isentropique du compresseur est donné comme suit :
2-3 : Le chauffage isobarique du gaz dans la chambre à combustion
,
est donnée, partant des tables on lit
,
c’est ainsi l’énergie à fournir dans la chambre combustion est :
Le chauffage non isentropique du gaz dans la chambre à combustion est :
3-4 : La détente isentropique de gaz dans la turbine,
Le
rapport de pression reste le même, comme est
connu, on lit
, on
à :
Avec
connu,
on lit dans les abaques
ainsi
donc le travail isentropique de la turbine est :
Et Le travail non isentropique de la turbine est donné comme suit :
4-5 : Energie cédée à l’ambiante
est connu,
obtiens
=451.80
par interpolation à travers A4
L’énergie non isentropique de chauffage à basse température est :
Travail
net
Le travail net isentropique est :
Le travail net non isentropique sera écrit de la manière suivante :
Rendement
Brayton
Le rendement non isentropique de Brayton est :
6-7 : La compression isentropique de l’eau par le compresseur
Et le travail non isentropique de la pompe est :
7-8 et 9-10 : La quantité de l’Energie investie
La quantité de la chaleur isentropique investie est
Et la quantité de la chaleur non isentropique investie est :
Or ont sait que :
et
dont
leurs enthalpies sont respectivement
et
Nous aurons donc alors :
Et
8-9 et 9-11 : Travail des turbines à vapeur
Le travail isentropique de la turbine est donné par :
Et Le travail non isentropique de la turbine est donné comme suit :
Le titre est donné par :
11-6 : compression isobarique de la vapeur resurchauffée par le condenseur
Travail
net
Le travail net isentropique est :
Et Le travail net non isentropique sera écrit de la manière suivante :
Le
rendement du cycle de Hirn avec resurchauffe
Le rendement du cycle de Hirn avec resurchauffe est :
Calcule
de la puissance globale
Le rendement non isentropique global est :
L’équation de passage du cycle de Brayton vers le cycle de Hirn est donnée par :
D’où
Le débit massique de l’air est :
La puissance net, non isentropique de Brayton est :
Le débit massique de la vapeur d’eau est :
La puissance net, non isentropique de Hirn avec resurchauffe est :
Et le rendement non isentropique global du cycle est :
IV.7.2 Deuxième Approches : cas de Cp constant
1-2 : La compression isentropique de l’aire par le compresseur
Avec
Le travail non isentropique du compresseur est :
2-3 : Le chauffage isobarique du gaz dans la chambre à combustion
Et Le chauffage isobarique du gaz dans la chambre à combustion est :
.
3-4 : La détente isentropique (Adiabatique) de gaz dans la turbine à gaz,
Le
rapport de pression reste le même, comme est
connu, on lit
on
aura :
Avec la température, le
travail isentropique
de la turbine est :
Et le travail non isentropique de la turbine est :
4-5 : Energie cédée à l’ambiante
Vue
que =450°K, l’énergie cédée
à l’ambiante sera :
Le
travail net
Le travail net non isentropique sera écrit de la manière suivante :
Rendement
Brayton
Le rendement non isentropique de Brayton est :
6-7 : La compression isentropique de l’eau par le compresseur
Et le travail non isentropique de la pompe est :
7-8 et 9-10 : La quantité de l’Energie investie
Et la quantité de la chaleur non isentropique investie est
Or ont sait que :
,
leurs enthalpies sont respectivement
et
Nous aurons donc alors :
Et
8-9 et 9-11 : Travail des turbines à vapeur
Le travail isentropique de la turbine est donné par :
Et Le travail non isentropique de la turbine est donné comme suit :
Le titre est obtenu par :
11-6 : Compression isobarique de la vapeur resurchauffée par le condenseur
Travail
net
Et Le travail net non isentropique sera écrit de la manière suivante :
Le
rendement du cycle de Hirn avec resurchauffe
Le rendement du cycle de Hirn avec resurchauffe est :
Calcule
de la puissance globale
La puissance non isentropique globale est :
L’équation de passage du cycle de Brayton vers le cycle de Hirn est donnée par :
D’où
La puissance non isentropique globale est :
La puissance net, non isentropique de Brayton est :
Le débit massique de la vapeur d’eau est :
La puissance net, non isentropique de Hirn avec resurchauffe est :
Et le rendement non isentropique global du cycle mixte est :
IV.7.1 Présentation de résultats
Tableau 10 : Présentation des résultats obtenus avec les deux approches
Paramètres |
1ère Approche |
2è Approche |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
40 MW |
40 MW |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ø Interprétation des résultats
D’après les résultats présentés par les deux approches, nous constatons des petites différences au niveau de débit du combustible, débit d’eau, et de puissance nette non isentropique de Hirn avec resurchauffe, de puissance nette non isentropique de Brayton et du rendement globale non isentropique.
Une différence considérable est constatée au niveau de débit air et rendement non isentropique de Brayton. Mais quel que soit l’approche choisie, le rendement non isentropique de Hirn avec resurchauffe reste le même.
Puis
que la centrale doit devoir utiliser comme matière première du méthane, évaluons
par minute, heure, jour et année, le débit du combustible à utiliser. Et Le
débit du combustible à utiliser avec la deuxième approche est de l’ordre de : ce
qui équivaut à :
Pour une durée de 40 ans, le début combustible est de l’ordre de :
IV.7.2 Apport de la puissance produite
Avec une telle puissance globale (environ 40MW), cette infrastructure proposée constitue la piste de solution à court terme pour combler la problématique en desserte et en déficit en énergie électrique que traverse présentement cette partie du pays. Cette problématique est observée au plan technique suite à une inadéquation entre la quantité d’énergie disponible (environ 2.5MW) et les besoins exprimés par les consommateurs (environ 15 MW) dont les causes sont entre autres :
- La très faible puissance de 1 MW en provenance du power plant de Kinkasi(qui produit dans l’ensemble 16 MW) vers la centrale de la SNEL/Muanda grâce une interconnexion établie entre ces deux centrales ;
- L’insuffisance de la production d’énergie (une production d’environ 1.5 MW) due à la faible puissance installée des générateurs électriques dont dispose la mini-centrale électrique de la SNEL/Muanda, à leur vétusté et à l’absence de maintenance normative conduisant à leur arrêt ;
- A l’absence des certaines organes tels que les turbines pouvant entrainer ces générateurs électriques.
- L’étranglement des voies d’évacuation d’énergie par la saturation des lignes de transport ou des réseaux de distribution qui couvrent ne pas tous les besoins des consommateurs, lesquels besoins se sont accrus avec l’éclosion démographique que connait actuellement cette région, occasionna du jour au lendemain, l’augmentation de la demande en énergie ;
- La non existence d’une ligne de haute tension en provenance de la centrale hydroélectrique d’inga.
Cette puissance permettra également de mettre fin au système d’approvisionnement de l’énergie électrique par délestage prolongé dont la durée est estimée à plusieurs jours voir des semaines dans cette partie du pays.
IV.7.3 Simulation numérique de la centrale
Après le dimensionnement de la centrale et de chaque dispositif évoqué ci-dessus, nous comptons simuler de façon numérique notre modèle de dimensionnement. L’objectif poursuivi dans cette partie est d’appréhender les paramètres clés du modèle en vue d’en étudier l’évolution.
Le calcul du simulateur a été fait sur la feuille de calcule MS OFFICE Excel 2007, le traçage des graphiques et la lecture de l’évolution de certains paramètres en rapport avec les variables sélectionnées, nous avons aussi utilisé le logiciel Matlab 2013 et enfin le schéma de chaque équipement intervenant dans la centrale a été esquissé avec Edraw max. Les schémas fonctionnel et synoptique du simulateur sont représentés un peu plus loin avec détails sur les paramètres étudiés et suppositions admises (figures 13 et 14).
Il a été observé dans la présente simulation de l’installation du cycle mixte Brayton-Hirn avec resurchauffe ce qui suit :
En ce qui concerne le cycle de Brayton
Si le rendement compresseur augmente, cela entraine une décroissance de la courbe du travail non isentropique compresseur en même temps une croissance de la courbe de la quantité de chaleur investie au cycle de Brayton (voir figure 51).
Nous observons que le rendement compresseur présenté à la figure 52 augmente en entrainant simultanément une diminution de tous les débits massiques (air, méthane, et eau) et une augmentation du rendement non isentropique Brayton et du cycle mixte et vice versa.
.
Partant du graphique de rendement turbine à gaz (voir figure 53), nous constatons que ce dernier augmente et son travail diminue et vice versa.
Il ya une influence sur les débits massiques (air, méthane, et eau) et les rendements non isentropique Brayton et du cycle mixte lorsqu’on ajuste légèrement ou pas le rendement turbine à gaz (voir figure 54). Si ce dernier augmente, les débits diminuent et les deux rendements augmentent et vice versa.
Une modification du rapport de pression entraine une variation des courbes de quantité de l’énergie non isentropique investie et cédée. L’augmentation de ce rapport diminue l’énergie non isentropique investie et augmente proportionnellement l’énergie non isentropique cédée (Voir figure 55). Ce dernier est très subtil pour avoir un rendement non isentropique du cycle mixte élevé.
Nous observons également à la figure 56, que si le rapport de pressions est en augmentation, cela implique:
- L’augmentation du débit massique air, et une très faible augmentation du débit massique méthane ;
- La diminution du débit massique eau ;
- L’augmentation du rendement non isentropique Brayton et le rendement non isentropique du cycle mixte.
Il va de soit que si ce rapport augmente, le travail non isentropique du compresseur Brayton augmente aussi, tandis que le travail net non isentropique de Brayton augmente jusqu’à un rapport de pression limite de 10 puis il décroit (voir figure 57).
Il parait clairement que la variation de la température entrée compresseur entraine une augmentation du travail net non isentropique compresseur et une diminution du travail non isentropique Brayton (voir figure 58).
En ce qui concerne Hirn avec resurchauffe
On a observé que pour toute variation du rendement de la pompe explicité à la figure 59 entraine une:
- Variation inversement proportionnelle au travail non isentropique de la pompe ;
- Variation proportionnelle du débit massique de l’air ;
- Variation trop lente, presque constante du débit massique de l’air et du méthane ;
- Variation du rendement non isentropique Hirn avec resurchauffe et du rendement non isentropique du cycle mixte.
Nous pouvons observer de même que cette variation du rendement de la pompe influe aussi sur l’évolution de la quantité d’énergie non isentropique investie (voir figure 60).
L’évolution du titre de vapeur sur la figure 61 montre une forte variation des rendements non isentropique (Hirn avec resurchauffe et cycle mixte) lorsque le titre de vapeur est inferieur à 10%. Donc pour optimiser le rendement non isentropique Hirn avec resurchauffe et de l’ensemble du cycle, il est nécessaire et de caractère obligatoire de réduire le titre de vapeur à un taux inférieur à 10%.
Il est noté que l’accroissement du rendement turbine 1 et 2 est proportionnelle aux rendements non isentropiques du cycle de Hirn avec resurchauffe et du cycle mixte et inversement proportionnelle au travail non isentropique turbine Hirn 1 et 2 (voir figure 62 et 63).
Nous
constatons que pour toute variation du rendement turbine 2, entraine une
variation du rendement non isentropique Hirn avec resurchauffe et le rendement
non isentropique du cycle mixte. Pour élever les deux rendements non
isentropique, il suffirait seulement d’augmenter le rendement turbine 2. Cela
revient au même pour le rendement turbine1 (voir figure 64)
Nous observons aussi que l’entropique de vapeur resurchauffée a une influence trop importante sur le cycle de Hirn avec resurchauffe, car une simple variation de l’entropie entraine (Voir figure 65) :
- Une croissance de tous les débits massiques (eau, air, méthane) ;
- Une accentuation du rendement cycle Hirn avec resurchauffe et du cycle mixte.
L’entropie vapeur resurchauffée et le titre de vapeur ne doit pas être trop élevée de peur d’avoir un rendement du cycle faible.
En dernier, La variation du rendement pompe influe sur le rendement non isentropique du cycle de Hirn avec resurchauffe et sur l’efficacité non isentropique du cycle mixte.
III.4 Prévention des impacts environnementaux
Bien que la technologie proposée est considérée comme une technologie propre, apte à réduire les émissions de GES contrairement aux émissions du torchage résiduel du gaz. Mais que l’on s’attende à ce que sa mise en place présentera également des impacts sur l’eau, l’air, le sol et le bruit. Une prise en considération, une bonne gestion, en bref l’élaboration d’une bonne politique et un bon plan de gestion environnemental permettrait de prévenir ces impactes et de les minimiser à de seuils considérables.
Dans l’optique d’orienter sa mise en œuvre, nous faisons ici une prévention des impacts environnementaux liés à son exploitation tout en proposant quelques technique d’atténuations.
Ø Qualité d’eau utilisée
La centrale utilisera une quantité d’eau qui sera prélevée puis retournée à une rivière de la région. Presque toute eau utilisée dans une centrale servira à refroidir les condenseurs de vapeur ainsi que des équipements auxiliaires.
De faibles quantités d’eau seront utilisées comme eau d’appoint à la chaudière de récupération. Cette eau devra subir différents traitements (filtration, déminéralisation….) avant son injection dans la chaudière. On lui ajoutera également des additifs pour prévenir la corrosion.
III.4.2 Rejets liquides
L’analyse environnementale de rejet, dans le cas présent, visera à assurer la protection de la vie aquatique et de la santé humaine.
Les eaux de ruissellement du site où sera irriguée la centrale doivent être dirigées vers le bassin avant leur rejet à la rivière ; si elles transitent par l’aire des transformateur, avant d’aller au bassin, elles doivent subir un traitement par déshuilage qui est l’un de prétraitement de l’épuration des eaux des rejets industriels (Tuakuila, 2017). Quant au faible volume d’eau utilisée en appoint à la chaudière de récupération, il doit être éliminé par la purge de la chaudière et se retrouvera, après traitement, dans un réservoir de mélange avant d’être dirigé vers l’émissaire. Les eaux de refroidissement à la sortie du condenseur, devront être neutralisées par un additif approprié avant leur rejet à la rivière.
Puisque la différence de température entre l’eau admise et l’eau rejetée pourrait atteindre des degrés élevés, ce qui pourrait occasionner un impact sur la vie aquatique ; un système de dilution doit être prévu à quelques mètre en aval du rejet, cela permettra d’atteindre une différence température inférieure à 1°C favorable à la vie aquatique.
III4.3 Prise d’eau et émissaire
L’eau que la centrale va utiliser sera prélevée dans la rivière par une prise d’eau qui devra être construite au fond. La conception de cette prise d’eau devra se faire de manière à minimiser la vitesse de l’eau pour éviter d’entrainer des poissons à l’intérieure. Plusieurs conduites enfouies relieront la prise d’eau à la station de pompage.
Pour le retour des eaux de refroidissement à la rivière, un émissaire muni de diffuseurs devra être implanté au fond de la rivière. La position et la conception de cet émissaire seront déterminées de façons à pouvoir minimiser l’impacte de la température plus élevée des eaux rejetées sur la faune.
III.4.4 Emissions atmosphériques
Ø Emission à la cheminée
Les émissions atmosphériques de la centrale seront essentiellement composées des gaz d’échappement provenant des turbines à gaz et des brûleurs d’appoint des chaudières de récupération. Ces gaz, produits d’une combustion complète des gaz naturel, seront composés de dioxyde de carbone(CO2), d’azote (N2), d’oxygène (O2), de vapeur d’eau(H20), et d’argon, et, en très faibles quantité (moins de 0.001%), de monoxyde de carbone (CO), d’oxydes d’azote (NOx), d’oxyde de sulfate(SOx), de matières particulaires (MP) et de composés organique volatils (COV).
Pour contrôler ces émissions, l’utilisation des turbines munies de chambres de combustion à faible dégagement d’oxydes d’azote (Dry Low NOx) qui réduiront les émissions de NOx à moins de 9 ppmv (parties par million en volume) devront être envisagés. Ces chambres de combustion permettent aussi de réduire les émissions de CO et de composés organiques volatiles par rapport aux chambres de combustion conventionnels. Par suite, les émissions seront épurées par des unités de réduction catalytique sélective (SCR) à injection d’ammoniac en solution permettant d’abaisser la concentration de NOx à moins de 4 ppmv. Pour ce qui est du CO2 contenu dans les fumées sera extrait par un solvant chimique, qui sera ensuite régénéré par apport énergétique. Le CO2 sera donc séparé du solvant et le solvant appauvri sera quant à lui, rédigé vers l’absorbeur.
Les émissions devront respecter les normes du règlement sur la quantité de l’atmosphère, sur les matières particulaires, les oxydes d’azote et le monoxyde de carbone.
III.4.5 Qualité de l’air ambiant
Malgré que les principales substances à prendre en compte lors de la surveillance de la qualité de l’air seront atténuées grâce aux différentes techniques prévues pour contrôler les émissions à la cheminée, il restera une principale problématiques atmosphérique associée à l’exploitation de la centrale.
D’autres particules fines se formeront dans l’atmosphère par réaction entre les SOx, NOx, et NH3 ; on appelle ces particules, comme l’ozone résultant de la réaction entre les NOx et les COV, des contaminants secondaires. L’influence de la centrale sur les niveaux de particules fines et sur les concentrations d’ozone devra être très faible, de telle sorte que la formation du smog soit empêchée.
Une station de mesure en continu des particules fines devra également être installée de manière à mieux définir les niveaux ambiants de ces particules ainsi que la contribution de la centrale. Les résultats obtenus seront comparés aux directives de l’OMS pour la qualité de l’air de telle sorte que lorsqu’on constate une concentration importante des pollutions ; des mesure préventives et d’autres techniques d’atténuation soient directement mis en marche de manière à permettre une qualité de l’air ambiant favorable à la vie humaine.
III.4.6 Gestion de sol et sédiments
Deux types de sols potentiellement contaminés seront générés par la construction de la centrale : les sols provenant des excavations pour les fondations des sédiments et ceux provenant du dragage pour l’implantation de la prise d’eau et de l’émissaire dans la rivière.
Une caractérisation complète des sols devra être entreprise avant le début des travaux, de manière à établir l’état de référence du terrain puis déterminer jusqu’à quel niveau devraient procéder d’éventuelles décontaminations.
Les sédiments qui seront dragués ou retirés du lit de la rivière pour permettre la mise en place de la prise d’eau et de l’émissaire, ainsi que des conduites reliant ces structures à la station de pompage et à la centrale, seront déposées dans des bassins aménagés sur la rive dont le fond sera préalablement recouvert d’un géotextile. Il se passera un prétraitement par dessablage( Tuakuila, 2017) où les eaux surnageantes seront acheminées vers un bassin pour être décantée, les sédiments devront être entreposés dans un bassin imperméable et gérés selon la politique de protection des sols et de réhabilitation de terrains contaminés.
Une surveillance environnementale devra être prévue pendent la construction de la centrale afin de garantir une bonne gestion adéquate des sols et sédiments excavés.
L’acceptabilité environnementale de la mise en place d’une centrale tient compte du bruit généré pendant la construction de la centrale ainsi que du bruit causé par son exploitation (Hydro-Quebec, 2003).
Pendant la construction, La limite recommandée pour des bruits devra être strictement respectée aux résidences les plus proches, durant le jour. Aucuns travaux bruyants durant la nuit ne doivent être prévus. Pendant l’exploitation de la centrale, les limites recommandées sur les bruits doivent être également respectées. Puisque l’oreille humaine ne perçoit généralement pas une différence de 1 dB, les mesures d’atténuation nécessaires pour corriger une situation pareille au cas où elle se présenterait, devront être établies. En bref, un bon suivi sur le bruit devra être mis sur pied.
La gestion des risques par contre est le processus de mangement comprenant l’identification et l’évaluation du risque, la détermination des mesures destinées à le minimiser, leur mise en œuvre et l’évaluation de leur efficacité (Tuakuila, 2016).
La gestion de risque d’une centrale passe par la présentation de l’analyse de risques technologiques.
III.4.8.1 Analyse de risques technologiques
La démarche d’analyse de risques technologiques vise à identifier les accidents susceptibles de se produire sur un site industriel, étant donné les matières dangereuses présentes et les procédés utilisés, et qui pourraient avoir des conséquences hors site (Hydro-Quebec, 2003). Cet exercice permet d’estimer la probabilité et les conséquences de ces accidents et de planifier les mesures d’urgence nécessaires. Parfois, l’analyse permet de déceler des accidents aux effets si importants que la conception du projet doit être révisée afin de réduire les risques. Puisqu’il y aura des unités de stockages de combustible sur le site, deux matières dangereuses devront être considérées dans l’analyse de risques : le gaz naturel et l’ammoniac. Quatre types d’événement devront impérativement être analysés : l’explosion ou incendie associés au gaz naturel et l’émission ou l’explosion d’ammoniac à la suite d’un déversement. Des mesures préventives très délicates devront être envisagées afin de prévenir ces risques et empêcher qu’ils puissent présenter de conséquences hors site pouvant affecter la vie.
L’infrastructure électrique que nous venons d’étudier a d’énormes avantages sur le plan énergétique et sur le plan environnemental. Son avantage sur le plan énergétique est dû au fait qu’une partie des gaz d’échappement à la sortie de la turbine à gaz est récupérée au moyen d’un générateur de vapeur pour actionner les turbines à vapeur et permettant d’accroitre l’efficacité énergétique. Sur le plan environnemental, son avantage est dû également à ce couplage des turbines qui permettent de réduire des émissions des gaz d’échappement à la cheminée.
Son étude a fait intervenir deux cycles thermodynamiques particuliers à savoir : le cycle de Brayton et celui de Hirn avec resurchauffe. Une simulation numérique à été également employée afin de permettre une bonne compréhension de son fonctionnement à travers le comportement de ses différents paramètres clés.
Les paramètres de dimensionnement tel que les débits massiques, le rapport pression, la température entrée turbine, le titre de vapeur, les rendements (compresseur, pompe et turbines) etc…, sont trop utiles à surveiller car leur simple variation influe sur le rendement voulu.
Pour des raisons plus pratiques, une puissance a été évaluée puis calculée suivant deux approches pour le cas du territoire de Muanda. Cette puissance constitue une solution à court terme pour éradiquer l’inadéquation observée au plan technique entre la quantité d’énergie disponible et les besoins exprimés par les consommateurs ; cause qui freine le développement de ce coin de la RDC. Une prévision des impactes environnementaux et quelques techniques d’atténuation ont été proposé afin d’orienter une bonne faisabilité de cette infrastructure électrique.
CONCLUSION GENERAL RECOMANDATIONS
En somme, le volume des gaz torchés dans le Bassin Côtier Congolais et la problématique du déficit en énergie électrique, ont conduit à la rédaction de ce présent travail. La grande quantité de ses réserves dès que produit à l’extraction du pétrole brut est détruite au niveau de torches des sections de séparation, cela est due notamment au manque des infrastructures adéquates pouvant conditionner sa valorisation.
Le fait de bruler à la torche des rejets de gaz naturel amplifie davantage le phénomène d’effet de serre et contribué à la pollution environnementale. Actuellement, l'électricité est devenue une énergie incontournable, car sans elle, il n y aura plus d'éclairage, ni de force motrice, ni de distribution d'eau, ni de communication.
A l’issu de ce travail, nous pouvons dire que :
- L’installation du cycle mixte Brayton-Hirn avec resurchauffe, c’est une infrastructure en bonne efficacité énergétique pouvant contribuer dans un bref délai à la valorisation d’une grande quantité de gaz torché et capable de répondre à court terme à la problématique du déficit en énergie électrique que traverse le territoire de Muanda ;
- Il transformera les réserves des gaz restants à produire dans l’onshore comme dans l’offshore en énergie électrique de façon fiable et permanente pendant plus d’une quarantaine d’années ;
- Sa mise en œuvre doit se faire suivant une bonne politique et un bon plan de gestion environnement où une prise en considération des impacts environnementaux et des techniques d’atténuations liés à son exploitation doivent être préalablement établies.
L’irrigation de la dite centrale nécessite une surface considérable, elle doit disposer d’un parc d’approvisionnement en combustible gazeux à l’état brut, des unités de traitement et des stockages, des telles sortes qu’après approvisionnement, le combustible doit être traité puis dissocier de ces différentes composants. Chaque composant issu de la dissociation doit être acheminé vers une unité de stockage. Le méthane sévira comme matière première au fonctionnement de la centrale pour la production de l’électricité.
Les différentes recommandations qui découlent de cette étude peuvent alors se présenter comme suit :
· En premier lieu, une continuité de ce travail où la suite du dimensionnement total de l’ensemble de cette infrastructure y compris le transport et la distribution devront être étudiés ainsi que le coût totale pour sa mise en ouvre.
· En deuxième lieu, à la société Perenco-rep et Mioc en lieu et place de torcher le gaz, de disposer des unités de stockages pour pouvoir le stocker car plusieurs autres utilisations tournent au tour de cette ressource fossile ; également pouvoir opter pour cette technologie ;
· En troisième lieu, à la SNEL de remplacer la centrale de cogénération à l’état vétuste qui alimente actuellement le territoire de Muanda par cette technologie à cycle mixte Brayton-Hirn avec resurchauffe afin de lui permettre de bien contribuer à assurer sa propre autonomie. Nous recommandons également d’opter pour la puissance estimée car elle constitue le nombre de mégawatts nécessaires pour répondre à court terme à l’inadéquation observée entre la quantité d’énergie fournie et les besoins exprimés par les consommateurs ;
· En quatrième lieu et d’une manière générale, à l’Etat congolais qui veut diversifier ses sources de production de l’énergie électrique afin de réduire le déficit en énergie électrique sur l’ensemble du territoire national, de prendre cette technologie de cycle mixte Brayton-Hirn avec resurchauffe comme modèle de centrale thermoélectrique ; l’installation électrique à cycle mixte Brayton-Hirn avec resurchauffe présente une bonne efficacité permanente en raison du combustible utilisé comme matière première qui ne subit pas l’effet des saisons et qui présente plusieurs possibilités de stockage
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