ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES
« I.S.T.M./MBM »
MBUJIMAYI
B.P.:1244
PERCEPTIONS DES MALADE FACE A LA RELATION SOIGNANT SOIGNE
CAS DE L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE TUDIKOLELA
Par : KADIMA KABONGO Jean KADY
GRADUE EN ENSEIGNEMENT ET ADMINISTRATION EN SOINS INFIRMIERS (E.A .S.I.)
Mémoire de fin d’étude présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de Licencié en Techniques Médicales.
Option ; Enseignement et Administration en
Soins Infirmiers (E.A.S.I.)
ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES
« I.S.T.M./MBM »
MBUJIMAYI
B.P.:1244
PERCEPTIONS DES MALADE FACE A LA RELATION SOIGNANT SOIGNE
CAS DE L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE TUDIKOLELA
Par : KADIMA KABONGO Jean KADY
GRADUE EN ENSEIGNEMENT ET ADMINISTRATION EN SOINS INFIRMIERS (E.A .S.I.)
Dirigé par :André-Guillôme KABONGO MUAMBA
Chef des travaux
Mémoire de fin d’étude présenté et défendu en vue de l’obtention du grade de Licencié en Techniques Médicales.
Option ; Enseignement et Administration en
Soins Infirmiers (E.A.S.I.)
ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019
Jean Kady KADIMA
Numero téléphonique :(+243) 859 360 064, :(+243) 975 232 687
Adresse electronique : jeankady0@gmail.com
EPIGRAPHE
C’est par un regard critique judicieux, une analyse de ses pratiques professionnelles constantes que les soignants deviennent opérationnels car, l’efficacité d’une action devient intéressante quand son évaluation est facilement objectivable.
CORINE GHIRIDHLIAN H. (1962)
DEDICACE
A toi l’éternel le Dieu tout puissant appelé Jéhovah qui a fait que je sois compté parmis les lauréatsd’aujourd’hui, je vous remercie.
A mes parents biologiques, A mon regretté père , KABONGO WA KAYEMBE Grégoire, tu as été arraché prématurément à mon affection sans avoir le temps de goutter au délice de ta progéniture; là ou vous êtes , sache que ton fils a franchi le seuil de la cour de grand et que la terre de nos ancêtres vous soit douce et reposante car vous mon unique et ma référence pour la suite de ma vie, nous nous rappelons joyeusement de vous en ce jours et, a vous ma mère KAPINGA MUENDA Marie , je ne cesse point de me rappeler de vous et des toutes sorte d'endurance des souffrances et pénalité vous accordez, me voici en ce jours vous féliciter et remercier joyeusement.
A vous mes oncleset enfants dont les noms restent gravés dans les traces de mon cœur, Que ce travail soit pour vous une trajectoire à suivre.
KADIMA KABONGO Jean Kady
REMERCIEMENTS
Ce précieux travail est un fruit de la contribution des plusieurs personnes chères à qui nous devons témoigner notre reconnaissance.
Nos remerciements vont tout droit aux professeurs MUTOMBO KABAMBA André directeur général et aux membres du comité de gestion de l’Institut Supérieure de Techniques médicales de Mbujimayi en sigle ISTM/MBM pour l’intérêt accordé à la réussite de cette institution de formation. Vous méritez notre considération et profond respect inoubliable.
Nous disons merci à tous les professeurs qui nous ont formés :AMULI JIWE, OKENGE Léon, OMANYONDO Marie claire, KABANZA KALALA Justin, TSHITADI MAKANGU Augustin, KABAMBA NZAJI, MUKENDI MPINGA vous êtes lescadres à envier. Vous valez plus que ce que nous pensons pour vous.
Au Directeur de ce mémoire, monsieur le Chef des travaux et Master en phylosophie KABONGO MWAMBA André Guillaumepour la disponibilité et la meilleure façon dans l’orientation en recherche scientifique, vous êtes une référence.
A l’Assistante Nacy TSHIALA, pour son soutien moral et materiel.
Aux compagnons de lutte : TSHIBANGU Justin, KABUYA Lievin, MUAMBA Marcel, TSHINYAMA Michel, MPOYI Jean-Pierre, TSHIMUENEKA Djeskin, BUTUMBI Emma, MUAMBA Willy, CIBANDA Willy, KABAMBA Steve, CISUAKA Romain, MUKENDI Cedrick, KATUMBA Raphael, TSHIALA Rose, NTAMBWE Anaclet, etc…
Nous pensons enfin à tous les frères, sœursqui par d'énormes sacrifices consentis, leurs contributions matérielles, financières et philosophiques, nous ont aidé tout au long de notre cursus académique, je cite : MUKENDI, LUFULUABO, TSHIALA Pierre, NKATSHIAMA, KABISHI, KABONGO, MUIKA, KALOMBO et notre cadette MODI.
A vous mes beaux frères KABEYA, KAZAM, BUKASA, etc…
A toi ma future épouse Marie thérèseKILEKIYE que se travail soit pour toi un fruit de reconnaissance et d’endurence mentale et physique. Et egalement a monsieur le major de la PNC Crispin ESENGOVoici pour vous un temps de rejouissement.
KADIMA KABONGO JEAN KADY
LISTE DES TABLEAU ET DE FIGURE
I. Caracteristique socio-demographique
Tableau I : Répartition des enquêtés selon l’âge
Tableau II : Répartition des enquêtés selon le sexe
Tableau III : Répartition des enquêtés selon le niveau d’instruiction
Tableau IV : Répartition des enquêtés selon le lieu de la connaissance en relation soignant-soigné
Tableau V : Répartition des enquêtés selon la durée de séjour à l’hôpital
II. Développement des thèmes de l’étude
Encadré N°1 : Perceptions des malades face à la relation soignant-soigné
Encadré N°2 : L’experience de la relation soignant-soigné chez nos malades enquêtés
Encadré N°3 : Les causes de blocage dans la relation soignant-soigné
Encadré N°4 : Canal d’acquisition des connaissances sur la relation soignant-soigné
Encadré N°5 : moyen pour améliorer la relation soignant-soigné
LISTE DES ABREVIATIONS
CEREFODES : Centre d’Etude, de Recherche et de formation pour le Développement Economique et Sociale
CII : Commuté Internationnal des Infirmiers
EASI : Enseignement et Administration en Soins Infirmiers
HGR : Hôpital Général de Référence
IFSI : Institut de Formation en Soins Infirmiers
ISTM/MBM : Institut Supérieur des Techniques Médicales /Mbujimayi
ITM : Institut Technique Médical
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
RDC : République Démocratique du Congo
SIDIIEF : Sécretariat Internationnal des Infirmiers et Infirmières de l’Espace Francophone
TFE : Travail de Fin d’Etude
INTRODUCTION
Les attitudes et les pratiques du personnel soignant se font dans l’interaction avec leurs malades, (Florence L. 2010)
Les soignants ont le sentiment d’être aux premières lignes face àla maladie, et cependant mis à l’écart du savoir et des règles quifondent l’appartenance au secteur des soins ; le droit à des privilègesqui marqueraient leur appartenance à l’institution hospitalière leur semble refuser. Dans les pays occidentaux, les soignants ont en rapport avec les maladies, affirmer la réorientation de leur rôle professionnelen mettant en avant leur intervention en matièrerelationnelle, prépondérantepar rapport au soindans le cas de la maladie. Authie L. (2016)
Pour trudel J et al. (2013), Une relation efficace entre soignant et soigné durant un entretienest associée à une meilleure appréciation des soins de la partdes soignés. Ces derniers sont davantage satisfaits des soinsqui leur sont prodigués lorsque les soignants les tiennentdavantage au courant et leur donnent plus d’informationssur leur état de santé et les soins.
De plus, les soignés mentionnent que les soignants plus sensibles à leurs préoccupationset qui leur apportent du réconfort et du soutienaugmentent leur niveau de satisfaction et une bonne dynamiqueentre soignant et soigné durant une relation soignant soigné offre aussi plusieurs avantages pour les soignés. Ceux-cipeuvent plus facilement leur faire part de leurs sentiments,reprendre le contrôle de leur vie, se souvenir des recommandationsdes soignants et les suivre, ainsi qu’améliorer leurétat de santé psychologique la relation entre soignant et soigné dans le domaine des soins sont modifiées pour le mieux au cours des années.
De nos jours, Audrey M. (2016) stipule que les soignés ne sont plus aussi passifs qu’avantsurtout avec l’ère relationnelle. Ils peuvent maintenants’informer à propos de leur maladie et leurs soins à partirde la disponibilité relationnelle entre ces pairs.
Ces soignés veulentêtre proactifs en ce qui concerne leur bien-être. En fait, ils veulententretenir une relation de partenariat avec le soignant afinqu’ils puissent prendre les meilleures décisions à propos deleurs soins.
La santé est notre bien précieux et le désir de tout un chacun est de la sauvegarder le plus longtemps que possible. Soigner un malade en être humain est plus facile à envisager qu’à mettre en pratique jour après jours.
Desclaux A (2016), Cette relation ne relève pas du hasard, avec les soins elle est l’expression, l’objectivation de la démarche clinique mise en œuvre dans la prise en charge du soigné lors d’entretiens, il est important à ce que les soignants de la santé utilisent ou continuentà utiliser systématiquement l’approche centrée sur le soigné le long de la trajectoire de soins. Ainsi, le soignant sera un partenaire et chaque soigné serait impliqué activementdans la prise des décisions concernant ses soins.
La relation detype paternaliste entre soignant et soigné est de moins enmoins populaire auprès des soignés et qu’une approche centréesur le soigné est une approche à privilégier par les soignants avec leursoignés, l’observation et perceptuelle ne répondent pas aux mêmes finalités,car elles évaluent différentes perspectives de la relation entre les soigné et les soignants.
Avec le même auteur, nous pouvons comprendre ces stigmatisations fréquentes à l’hôpital en répétantcombien les contacts prolongés avec le malade, la souffranceet l’urgence accentuent encore les émotions etles réactions de part et d’autre.
L’hospitalisationpeut alors vite devenir pour nombre d’entr’ aide ceux-ci une deuxième migration.Comme dans d’autres institutions (scolaire, etc.), la persistance de la différence estpeu admise àl’hôpital, voir très vite stigmatisée lorsque les directionsou les associations n’ont pas œuvré dans le sensd’une mise à plat de ces tensions et incompréhensions.Les soins donnent lieu aussi bien à des interactions qu’à des relations.
Mais sicertaines situations de soins ne nécessitent que des interactions, la plupart des prises encharge des patients devraient être basées sur des relations. (Formarier, 2007,).
Enoutre, dans le domaine des soins, la relation se joue dans un contexte professionnel avec sescodes pré-établis. La relation soignant-soigné est donc codifiée et imprévisible tout à la fois(Formarier, 2007). Un des objectifs des soignants doit donc être de restaurer une symétrie (Formarier, 2007), ou àtout le moins une mutualité dans la relation (Emmanuel 1992), en permettant aumalade de retrouver une autonomie et d’être acteur de sa santé.
CHAPITRE PREMIER
Ce premier chapitre consacré à la problématique de recherche est subdivisé en trois sections ; la première concerne l’énoncé du problème, la deuxième résume le but et les objectifs de l’étude et la troisième porte sur l’intérêt et la justification de l’étude.
L’homme est un être vivant qui éprouve des émotions, des sentiments, des avis et des points des vues qu’il doit pouvoir exprimer et communiquer. Cet homme cherche chaque jour à se réaliser et lutter pour atteindre un équilibre.
Cependant, les soins aux malades restent un fait complexe dans les hôpitaux. Les gens viennent à l’hôpital parce qu’ils ont un problème de santé qu’il faut satisfaire et cette satisfaction est établie par des personnes qui ont choisi comme métier d’aider ceux qui souffrent dont leur état de la santé est altéré. Malheureusement ces personnes après leur formation elles exécutent leurs pratiques hospitalières différemment.
Très souvent et curieusement quand les malades arrivent, on les traite comme si c’était une faveur qu’on leur faisait. Le tout commence avec l’accueil où on commence à les stupéfier, gronder et les blasphémer. De fois, les soignants ou les soignés parlent en mal dans un argot ou dialecte que l’un de ses pairs n’entend pas, juste pour effrayer l’une des parties.
Dès que les soignés arrivent, à partir de la réception quiest l’entrée de l’hôpital, le problème se pose. Aujourd’hui dans les hôpitaux, pendant qu’une bonne relation peut commencer à soulager même à plus ou moins de 25% le mal d’une personne qui souffre, l’admission du malade dans un hôpital reste une période difficile pour le malade, le blesse, le stress et le rend triste.
En effet, le malade est généralement inquiet. L’attitude et le comportement du soignant joue un rôle majeur car, le malade à besoin d’une ambiance sympathique.
Cet aspect de la relation humaine en milieu hospitalier doit impressionner le malade qu’il est attendu, considéré et respecté. Cependant, l’application de la relation soignant soignée n’est pas prise en considération dans la pratique quotidienne des soins.
De leur côté, les soignants qui prennent en charge des soignés souffrent parfois d'un sentiment d'échec quand leur intervention relationnelle ne leur permet pas d'atteindre les objectifs fixés.Une relation efficace entre soignant et soigné durant un entretien est associée à une meilleure appréciation des soins de la part des patients. (Trudel J et al .2013).
Selon Vanderbulcke C. (1999), l’accueil est un acte que l’on réalise toute la journée à des endroits divers. Mais lorsqu’il s’agit d’accueillir un patient, cela relève du soin, dont les soignants sont seuls responsables. Parce que cette personne arrive dans un lieu où elle va devoir se faire agresser corporellement et psychiquement. Elle est d’autant plus réceptive à son nouvel environnement face à des sentiments de peur, d’angoisse, de stress, le patient et le soignant cherchent à établir confiance et sécurité nécessaires à son intégration.
Les perceptions des soignés prennent de plus en plus d’importance dans les soins. On s’interroge sur sa satisfaction afin d’améliorer la qualité des soins. Les critères de satisfaction découlent des attentes du patient envers les soins, attentes liées à ses perceptions et sa compréhension du milieu (Marro. C. 2013).
Selon Calista R. (1995), l’homme est un être bio - Psycho – social en interaction constante avec un environnement. Il doit constamment faire face au changement. Les patients hospitalisés pour des investigations médicales approfondies, apprécient la qualité de la relation et le niveau de connaissance des infirmiers.Pour sa part Camiré (2OO5) cité par NdubaN. (2018) dans une étude qualitative de type cas unique, a exploré les déterminants structurels et interactionnels de la collaboration interpersonnelle en milieu des soins gériatriques. Les résultats de cette étude démontrent que pour les déterminants interactionnels et la compétence de l’intervenant venaient en premier lieu suivis de la confiance mutuelle entre les membres de l’équipe.
Par ailleurs pour les déterminants structurels la présence d’une idéologie organisationnelle s’avère importante. Alors que, dans la prestation du jour au jour des soignants, ces facteurs sont de plus en plus négligés.
Au Québec où l’entrée en vigueur de la loi régissant les activités relationnelles a suscité une mutation dans la pratique professionnelle de la santé, celle-ci a mis en place une situation d’interdépendance et d’interrelation entre les personnels gravitant autour du patient dans un contexte soutenant la collaboration relationnelle bien comprise par les différents intervenants qu’elle demeure une nécessité incontournable et une réalité dans la pratique quotidienne. (Office des professions du Québec, 2003).
Plusieurs chercheurs français se sont intéressés à l’étude de la relation soignant-soigné. C’est le cas d’Obertelli et al. (2015) qui ont relevé que la relation soignant-soigné permet non seulement d’analyser ou d’harmoniser et coordonner les liens entre le soignant et le soigné dans le but commun de résoudre des difficultés dans les soins de ce dernier, mais aussi pour une bonne collaboration et relation dans la pratique et dans la prise des décisions au sein d’une équipe des soignants et des soignés. Ces mêmes auteurs montrent que dans le contexte d’une profession infirmière de plus en plus technique et performante, la relation soignant-soigné s’est profondément modifiée au cours des dernières décennies et continue à se transformer.
Les soins peuvent donner lieu aussi bien à des interactions qu’à des relations. Certaines situations de soins ne nécessitent que des interactions. La plupart de prise encharge des patients devrait être basée sur des relations (Formarier, 2007 cité par Obertelli P 2015).
En outre, dans le domaine des soins, la relation se joue dans un contexte professionnel avec ses codes pré-établis. Cetterelation soignant- soigné est donc codifiée et imprévisible tout à la fois (Formarier, 2007 cité parObertelli P. 2015). Ces codes dépendent notamment des représentations des individus en présence. Représentations ayant pour objet.
Les rôles respectifs dans la relation qui se joue. Si les représentations diffèrent fortement entre soignant et malade, la relation est beaucoup plus difficile à établir car les attentes des divers acteurs sont trop divergentes (Formarier, 2007).
La relation soignant-soigné est par nature asymétrique (Sorsanna, 1999, cité par Formarier, 2007). Il n’y a pas de la symétrie dans les représentations, les attentes, les statuts et lesrôles des personnes initiées qui évoluent sur leur territoire (les soignants) et des non-initiées(les soignés et les familles) qui arrivent dans une micro-culture, une organisation, des modesde relation, un environnement qui leur sont étrangers et qu’ils ne maîtrisent pas ou, pour le dire autrement, les rôles distribués déterminent des rapports de pouvoir. Ces rapports mettent l’accent sur les soignantes et soignés face à face au lieu de les mettre côtes à côte face à un problème à résoudre. (Deutsch, 2005 cité parObertelli P. 2015).
Cette relation efficace entre soignant et soigné durant un entretien est associée à une meilleure appréciation des soins de la part des soignés. Ces derniers sont davantage satisfaits des soins qui leur sont prodigués lorsque les infirmiers les tiennent davantage au courant et leur donnent plus d’informations sur leur état de santé et les soins.
De plus, les soignés mentionnent que les soignants plus sensibles à leurs préoccupations et qui leur apportent du réconfort et du soutien augmentent leur niveau de satisfaction et une bonne dynamique entre soignant et soigné durant une consultation infirmière offre aussi plusieurs avantages pour les patients. Ceux-ci peuvent plus facilement leur faire part de leurs sentiments, reprendre le contrôle de leur vie, se souvenir des recommandations des soignants et les suivre, ainsi qu’améliorer leur état de santé psychologique, la qualité d’une relation entre soignant et soigné a donc un impact sur la qualité de vie des patients.
PourObertelliP et al (2015), l’écoute attentive de personnes atteintes de maladie(s) chronique(s) dans la relation soignant-soigné, révèle que l’enjeux de leur processus d’adaptation psychosociale à la maladie est de se sentir suffisamment en bonne santé pour mener une vie qui soit la plus proche possible de la représentation qu’elles se font d’une vie normale pour elles.
De leur part, Cherbonnier A et al. (2006), stipulent que les conflits de représentations entre soignants et soignés sont le plus souvent évoqués sous l’angle du choc culturel d'une incompréhension mutuelle qui serait liée à l’origine nationale ou régionale exotique des patients.
Cependant pour, Dazure H. cité par Myléne M. (2016), démontre que dans une relation soignant soigné, le recours aux outils appropriés en fonction du type des conflits et de sa gravité est nécessaire et chacun des outils joue le rôle de l’autre mais pas de manière assez efficace. Cependant, l’écoute et la narration sont des habilités, des outils essentiels que le soignant doit développer car c’est la seule voix d’accès à la compréhension de ses soignés.
D’après Mantz J et Wattel F(2006),une société sans conflits n’existe pas et n’existera jamais. Les conflits sont liés à notre existence il est nécessaire de prévoir les conflits potentiels pour mieux les éviter et les résoudre lorsqu’ils surviendront.
Or ; une étude réalisée par coulibally montre qu’aucune société n’est un ensemble homogène, uniforme ou définitif car, à partir du moment où deux ou plusieurs entités cohabitent, elles peuvent avoir des points de vue divergents ce qui est déjà un premier pas vers les conflits qui peuvent avoir plusieurs dimensions variant des simples échanges verbaux à la violence physique.
Ces auteurs démontrent que la plupart des litiges voir des conflits qui surviennent entre soignants et soignés résultent d’un manque ou d’une insuffisance de communication. Or, la qualité des premiers contacts, les informations que le patient reçoit, l’inquiètent. La confiance qu’il porte à son soignant s’en trouve compromise de même, à terme, que la relation infirmier-malade elle- même et cette carence sont une prise de conscience insuffisante de l’importance de l’information du malade, un manque de temps et une formation quasi inexistante du personnel soignant.
Ces auteurs stipulent qu’il est urgent de remédier à cette situation en veillant à la qualité de l’accueil, particulièrement en urgence, à la formation à la communication de tous les acteurs de santé et en permettant aux infirmiers de consacrer l’essentiel de leur temps aux malades, aussi bien en milieu hospitalier que libéral.
Selon DESHAYS C cité parIvandi. A. (2013), la relation est au carréfour de toute action dans le milieuprofessionnel. Or, chaque instant passé auprès de nos soignées nous mène à établir une relation soignant-soigné. Le soignant n'a pas de choix du soigné mais sa profession l'impose ce cadre relationnel.
Mais à l’encontre si, dans un établissement hospitalier, les soignants et les soignés s’expriment peu, font peu des débats ou se rangent rapidement derrière quelques idées dominantes. Ce qui peut signifier des difficultés.
Le même auteur montre qu'on ne peut pas donc parler de la relation imposée, car ni le patient ni le soignant ne choisissent d’entrer en relation l’un avec l’autre et cette vision des choses a poussé certains pays à réglementer cette approche dans les différentes structures sanitaires.
Audrey M. (2016), publie en France que la relation soignant soignés est respectée dans la prise en soins. Ceci à un but de permettre une bonne installation et un bon déroulement de larelation entre son patient et lui. Il est l’un des gages de qualité de la prise en chargedu patient, et conditionne le bien être mutuel des deux acteurs.
Une étude réalisée par OMS, (2012) démontre que le sexe du soigné et du soignant peut influencer les perceptions du patient et conclu qu'en Afrique, les soignants sont plus disposés aux tâches techniques, ils entretiennent et développent moins l'aspect relationnel bien qu'ils aient appris au tour de leur formation professionnelle. Ceci explique le taux élevé d'insatisfaction chez la majorité de soignés interrogés lors de cette étude.
Pour Vanderbulcke C. (1999), II est vrai que la relation soignant-soignée requiert de la disponibilité, de la patience, du temps et de l’ordre des priorités. Celui-ci n’est pas considéré comme une urgence, cette perception des malades est un acte qui dépend de chacun, selon son expérience, sa sensibilité, sa disponibilité et dont dépendra la qualité de la communication.
Le continent Africain est victime à des nombreux conflits qui constituent une entrave sérieuse à son développement dans la relation soignant-soigné. Depuis la fin de la colonisation le continent est victime à des cycles, des violences relationnelles qui débouchent souvent sur la relation soignant-soigné et sociale majeurs. Ces conflits relationnels engendrent une déstabilisation voir une fragilisation des soignants et des soignés dans les structures hospitalières, cette tendance lourde est devenue un enjeu politique pour les Etats, les organisations hospitalières sous régionales et régionales ainsi que la communauté soignante.
Au Burkina-Faso, Fridericii M. (2009), souligne quecette relation où les soignants se sentent incompris, injustement accusés, et où les patients sont excessivement stigmatisés et ou blâmés, la relation s'apparente à un affrontement, chacun rejetant la faute sur l'autre. Les soignants évoquent la mauvaise éducation de certains malades, expliquent les mauvais comportements de leurs collègues par leur caractère, ou leur personnalité.
Le même auteur relève que la colère des patients est telle que certains ont le sentiment de n'avoir aucun rôle à jouer dans la relation soignant-soigné, que tout incombe au soignant, et que toute les difficultés dans la relation ne peut venir que de lui. Apart l'argent, le patient n'a aucun rôle là-dédans dans la relation soignant-soigné, le malade, est demauvaise humeur, et aigre parce qu'il sait qu'il vabeaucoup dépenser.
En République Démocratique du Congo, les conditions de travail des soignants laissent à désirer. Aussi toutes les structures de santé à ces jours connaissent une pénurie de toutes catégories.
Il faut le réconnaitre la main sur le cœur, que la relation soignant-soigné n’est pas garantie, quand même les soignés se mettent à l’avant garde-malade.
D'après le constat fait par Kabengeleet al (2010) dans la ville de Kinshasa les soignés et tout le personnel soignant sont sans cœur. Cependant ; cette sécheresse du cœur insécurise les malades, abuse, crée et renforce leur stress et celui de leur famille et entourage, par conséquent s'installe l'aliénation des malades par les soignants. Ces attitudes plongent sans doute les malades et leurs familles dans des frustrations inoubliables et ils se résignent, car ils se sentent déshumanisés. Ainsi, les soignés et leurs familles gardent un souvenir amer de l'institution de santé qui les traite de cette façon.
Il n’est pas stupéfiant d'entendre les malades jurer de ne plus jamais suivre leurs soins au sein d'une telle structure sanitaire. Très souvent les soignés choisissent l'hôpital auxquels ils ont confiance et sécurité qui, à son tour, lui manifestera l'estime de même nature.
A Mbuji-Mayi, Yampua Nt. (2018), dans son étude qualitative intitulée perceptions des patients face à la relation soignant-soigné dans les milieux hospitaliers de la ville de Mbuji-Mayi cas de l'hôpital général de référence Kansele révèle que d'une part que les enquêtés avaient soit peu une idée de ce qui se passe dans la relation soignant-soigné et d'autre part ressortent les avantages de cette relation, notamment estimé de soi, soulagement et confort sans oublier la confiance dans le personnel et voir même la guérison.
La relation est un aspect de la vie humaine en milieu hospitalier, le malade doit avoir l'impression qu'il est attendu, considéré et respecté. Le comportement du soignant donnera l'impression favorable d'être accueilli en hôte et soigné avec courtoisie et discrétion, impression dont il gardera le bien fait dans la suite d'une relation soignant-soigné.
Bien étantun aspect de la vie humaine son manque ou absence d'utilisation constitue un obstacle dans la vie professionnelle du soignant envers le soigné.
La non perception de cette relation est à la fois de rendre plus invisibles, les appauvrir, à négliger la spontanéité, à les privés de leur authenticité, à n'est pas tenir compte de nos soignés, des émotions qui les animent.
Chaque fois dans la pratique soignant, que ce soit les stagiaires, des visiteurs voir même des soignants constate à plusieurs fois des reprises des certaines situations qui nous ont parus assez problématique au regard de la communication qui est l'élément incontournable de la relation soignant-soigné et dans le même ordre d'irritation, nous sommes parvenu à voir un soignant appelé un soigné par le nom de sa maladie, toujours dans ce constant nous sommes arrivés à observer un soignant administré des soins sans support écrit et sans adresser la parole si ce n'est pour donner les ordres à des patients.
La relation soignant-soigné bien qu'une approche des soins à l'hôpital, son application n'est pas prise en considération dans la pratique quotidienne des soins.Notre personnalité professionnelle nous inquiètes mentalement, moralement, physiquement car notre pays la République Démocratique du Congoprécisément dans notre province du Kasaï Oriental ; Ville de Mbuji-Mayi, nous nereconnaissons jamais une assisse théorique et pratique qui autorise les soignants à prendre une telle attitude frustrante et stupéfiante qui engendre un biais relationnel avec nos malades que nous même soignant nous sommes appelés à protéger.
C’est alors que nous avons opté de mener une étude sur perceptions des malades face à la relation soignant-soigné à l'hôpital général de référence Tudikolela.
Faisant recours à cette problématique; nous nous posons la question de savoir quelles sont les perceptions des malades face à la relation soignant-soigné à l’hôpital général de référence Tudikolela ?
Cette interrogation fondamentale soulève principalement d'autres questions complémentaires telles que :
1. En quoi la représentation sociale influe-t-elle sur la relation soignant soigné ?
2. Quels sont les réalités qui déterminent les perceptions des malades concernant cette relation ?
3. Quelles conséquences ces perceptions ont-elles dans nos milieux sanitaires ?
Cette étude est réalisée dans le but de comprendre les perceptions qu'ont les malades face à la relation soignant-soigné à l’hôpital général de référence Tudikolela.
· Identifier les malades hospitalisés à l’hôpital général de référence Tudikolela;
· Interviewer les malades surleurs relationsavec les soignants pendant leurs séjours à l’hôpital;
· Identifier les causes des blocages dans la relation soignant-soigné;
· Explorer leurs compréhensions.
1.3Justification et choix du sujet
Les interactions sont des rencontres significatives entre individus, mais qui restent ponctuelles, tandis que la relation est une accumulation d’interactions entre individus qui durent et qui impliquent des attentes, des affects et des représentations spécifiques s’inscrivant dans une continuité et un lien.
Chaque interaction est affectée par les interactions passées et affecte à son tour les interactions futures. Ces sont les significations cognitives et affectives que les acteurs donnent aux interactions successives qui permettent de qualifier le processus mutuel de la relation, en particulier.
La relation soignant-soigné est la base de la pratique des soins infirmiers. Elle est fondée sur un processus interpersonnel qui a lieu entre le malade et soignants. (Oberteli P. 2015)
Il nous semble important de comprendre les perceptions qu'ont les malades face à la relation soignant-soigné sans laquelle les soins de qualité et efficaces ne sont pas possibles.
CHAPITRE DEUXIEME
En abordant ce chapitre, nous allons au fur et à mesure examiner successivement les points suivants: la définition des concepts de base, les généralités sur la relation soignant-soigné et les résumés des études antérieures.
2.1. Définitionopérationnelle des concepts
La pensée ou la perception d'une chose, ne peut indépendamment exister que dans la réalité même de cette chose, le concept de perception renvoie donc à la représentation que l'on peut avoir sur l'interdisciplinarité dans la prise en charge holistique du patient à l'hôpital Peplau, (1953).
C'est une activité par laquelle un sujet fait l'expérience d'objets ou de la propriété présents dans l'environnement.
D’après petit Larousse (1980) c’est le fait de saisir par le sens ou par l’esprit.
Selon centre d'étude, de recherche et de formation pour le développement économique et social, Cerfondes, (2007), la notion de la perception relève de l'idée ou de la pensée dans l'optique phénoménologique. Elle suppose une visée, une intentionnalité, quelque chose qui est sans cesse tournée vers l'extérieur. En d'autres termes, la pensée qui est en nous ou que nous avons se rapportant à quelque chose qui est hors de nous.
C’est un nom féminin (latin perceptio,onis) c’est l’action de percevoir par les organes des sens : la perception des couleurs. Idée, compréhension plus ou moins nette de quelque chose : avoir une perception, confuse de la situation.
Événement cognitif dans lequel un stimulus ou un objet, présent dans l’environnement immédiat d’un individu, lui est représenté dans son activité psychologique qui assure ces perceptions. Encaissement ou appropriation par la personne qualifiée pour en jouir, des produits, fruits ou revenus d’une chose.
Récouvrement des impositions par le percepteur des impôts, emploi, bureau du percepteur. (DictionnaireLarousse de poche, 2010).
Pour Dumont de l'université du Quebec (2012), les perceptions sont une appréhension des événements, nos priorités cognitives et nos expériences affectives.
D'après Sille (2010) Cité par NdubaN. (2018) la perception est une construction de l'esprit dans laquelle interviennent non seulement les éléments fournis par les organes de sens, mais encore nos connaissances qui viennent compléter les données sensorielles.
D’après cette étude, c’est une faculté biophysique ou le phénomène physico-psychologique et culture relient l’action du vivant au monde et à l’environnement par l’intermédiaire des sens et des idéologies individuelles ou collectives.
Au vu de dictionnaire petit Larousse (1980), c’est une personne qui éprouve quelques altérations de la santé.
La personne dont la santé est altérée. (Larousse de poche 2010)
D’après cette étude c’est une personne frappée par une maladie.
La relation vient étymologiquement du latin « relatio » qui signifie « rapport » (Dictionnaire Larousse de poche, 2010).
Pour Manoukian et Masseboeuf (2010) la relation se définit comme une rencontre entre deux personnes au moins, c’est-à-dire deux caractères, deux psychologies particulières et deux histoires. Il y aura donc un échange d’informations entre ces personnes sous forme de paroles, de gestes, mimiques ou de postures. Rapport qui est entre deux personnes, entre deux choses que l'on considère ensemble et respectivement l'une à l'autre.
Action de rapporter en détail ce dont on était le témoin ou dont on en eu connaissance. (Dictionnaire Larousse de poche, 2010).
Est un lien qui met en rapport une personne à une autre. (Morgan P. 2016)
Au vu de notre étude c’est une interaction entre deux ou plusieurs personnes qui agissent mutuellement les unes sur les autres.
Personne qui donne des soins à quelqu’un (Dictionnaire Larousse de poche, 2010).
Pour Bernard D. (2013) c'est une personne qui s'occupe au rétablissement de la santé pour apporter du bien être à une autre personne avec toute l'humanité possible.
C’est une personne ayant reçu la formation de niveau secondaire, supérieur et/ou universitaire dans une institution de formation reconnue, sanctionnée par un diplôme d’infirmier pour administrer les soins à la population dans le structure de la santé. (Tshimungu et al.2015).
Au vu de notre travail ;C'est un individu délivrant des soins aux personnes qui ont besoins de surveillance ou d'aide du fait d'une maladie ou d'une incapacité.
C’est une personne recevant une attention médicale ou à qui est prodigué un soin. Charlène B. (2003)
Elle est la personne à qui le soignant procure les soins et est plus communément appeler patient. L’origine du mot patient vient des latins patiens signifiant « endurant, qui supporte ». Il s’est substantivé pour désigner spécialement et couramment le malade par rapport au soignant. Il est donc l’individu dont s’occupent le soignant et son statut est régi et protégé par la charte du patient hospitalisé (SIDIIEF, 2009).
Pour le dictionnaire Larousse de poche (2010), c’est apporter de l‘intérêt à quelqu’un dans l’esprit d’une contrepartie.
D’après Bernard D. (2013) c'est une personne en perte de la santé qui se trouve par son état dans une situation de dépendance.
La personne qui bénéficie des soins délivrés par un soignant. (Mariette A. 2016)
Au vu de notre travail, c’est une personne à la recherche d’un meilleur état de santé ceci par le biais des soins et le soignant qui l’entourent dans son objectif.
2.1.6 Relation soignant-soigné
La relation soignant-soigné est une activité d’échange interpersonnel et interdépendant entre une personne soignée et un soignant, dans le cadre d’une communication verbale (posture, regard, geste, disponibilité) dans le but d’aider et de soutenir la personne soignée jusqu'à son retour vers l’autonomie. Charlène B. (2003).
Pour Amuli J. (2018) c'est un ensemble des déterminants qui interagissent par de nombreux facteurs, individuels et sociaux culturels.
Dans le cadre de notre étude, c'est interaction entre deux personnes se trouvant dans une situation des soins à chaque fois renouvelée parce qu’elle offre d'inconnu de complexe et d'imprévisible.
2.2. Généralités sur la relation soignant-soigné
Elle permet d’identifier les demandes de la personne et analyser les interactions. A cela, il est nécessaire d’y ajouter la notion du prendre soin qui fait intervenir un soignant (personne donnant les soins) et un soigné (personne en attente de soins). Cet échange entre ces deux personnes, va ainsi aboutir à une relation soignant-soigné.
La relation soignant-soigné est déterminée par des nombres facteurs, individuels et socioculturels.
De même que les malades réagissent à sa maladie en fonction de sa personnalité propre. Le médecin réagit face à son malade par un certain nombre d’attitudes conscientes et inconscientes qui dépendent de sa personnalité et de son histoire, et qui sont susceptibles d’infléchir la relation thérapeutique. (Amuli J. 2018)
2.2.2. Les Caractéristiquesgénérales d’une relationsoignant-soigné
Avec ses symptômes, un malade demande certainement au soignant-technicien de le guérir de sa maladie ou de le soigner. L’homme malade demande soutien, réassurance, sécurité et de l’affection.Il demande donc à son soignant une véritable relation affective et une disponibilité compatible avec l’exigence de neutralité qui incombe au soignant. Le soignant réagit devant son malade non seulement comme un technicien averti des maladies, mais aussi comme une personne ayant une histoire propre, plus ou moins sensible à la souffrance de l’autre.
Ainsi pour Amuli J. (2018), la relation soignant-soigné à les caractéristiques suivantes :
v Est une relation fondamentale : fondée sur l’inégalité et la symétrie puisque la demande du malade le rend passif et dépendant et puisque sa souffrance le mobilise et le diminue;
v C’est une relation d’attente et d’espérance mutuelle : les malades attendent la guérison ou au moins le soulagement, le soignant la réconnaissance de son pouvoir réparateur;
v C’est une relation ou le lieu d’échange est avant tout le corps mais où la parole à sa place;
v C’est une relation de confiance non égalitaire.
Se référant à Manoukian et masbeboeuf (2010); Les concepts suivants déterminent la manière dont s’y prendra le soignant afin de créer une ambiance favorable tant à l’instauration d’un climat de confiance qu’à l’émergence d’une relation soignant-soigné.
· L’acceptation positive: Le professionnel ne porte pas de jugement sur la situation médicale du soigné. Il l’accepte tel qu’il est en tant que personne et non en tant que malade;
· L’authenticité: La relation doit être honnête, franche, sans mensonge ni artifice. Tenter d’être naturel;
· L’empathie: C’est la faculté de ressentir les sentiments d’autrui. Dans ce cas, le soignant et le soigné ont établi une relation suffisamment proche pour que le professionnel puisse percevoir les ressentis de son patient sans pour autant les avoir vécu;la relation permet une véritable rencontre entre deux personnes et toute rencontre est un enrichissement réciproque.
2.2.3. L’apport du modèle psychanalytique dans unerelation soignant-soigné
La théorie psychanalytique a défini le concept de transfert comme étant une des réactions affectives conscientes et inconscientes que prouve le patient à l’égard de son soignant.
En effet, dans le cadre de la relation soignant-soigné des désirs inconscients sont actualisés et un certain nombre de désirs insatisfaits du patient vont se protéger sur la personne du soignant en ce qu’il représente inconsciemment un autre personnage.Le malade peut ainsi répéter des situations problématiques qu’il a vécu dans son passé.
La même théorie à aussi définie le concept contre-transfertalors que le malade est sujet au transfert, le contre transfert ses sont de réactions affectives conscientes et inconscientes que prouve le soignant à l’égard de son patient. Ce contre transfert est très directement lié à la personnalité et à l’histoire personnelle du soignant. Amuli J. (2018).
Le plus souvent le contre transfert est positif, permettant une relation soignant-soigné de qualité caractérisée par l’empathie du soignant et une action thérapeutique efficace. Une relation soignant-soigné de qualité fait référence au fait que le soignant s’identifie au soigné et comprend sa situation tout en étant capable de garder une certaine distance vis-à-vis de lui, distance requise par l’objectivité nécessaire à la prise de décisions thérapeutiques.
Un contre transfert excessivement positif risque de conduire à une identification massive au malade et/ou à une perte d’objectivité dans les soins. Par ailleurs, un contre transfert négatif induisant l’agressivité de frustration excessive du malade peut être à l’origine d’échec de la relation soignant-soigné. Il en est de même pour une absence de contre-transfert qui peut conduire à une froideur excessive. (Amuli J.2018)
2.2.4. La mutation d’une relation soignant-soigné
La relation soignant-soigné est actuellement en pleine mutation, mettant en avant les droits de l’individu. Notre société souhaite faire évoluer la relation soignant-soigné d’un modèle paternaliste vers un modèle d’autonomie. Cette évolution se traduit dans les nouvelles obligations liées à l’information et consentement du dossier infirmier (inclut celui médical) au patient. D’une façon schématique, la situation pourrait être résumée ainsi.
Le soignant devra trouver un juste milieu entre deux pôles extrêmes :
v Le premier pôle est une relation dite paternaliste trop inégalitaire, respectant insuffisamment l’individu, trop concerté et informé des traitements.
v Le second pôle correspond à une relation dite d’autonomie. Dans cette relation le soignant, désinvestissant son rôle et son statut du soignant se déresponsabiliserait de toutes les décisions pour le soigné. Le soigné, censé être capable de prendre les meilleures décisions pour lui-même.
En pratique, et pour respecter le soigné sans se dédouaner de son rôle, le soignant se devra expliquer la maladie et les soins au soignant en adaptant son langage à celui du soigné. La communication du dossier infirmier et/ou médical devra se faire, autant que possible dans le respect de ces grands principes. Amuli J. (2018)
2.2.5. Principes de base d’une relation soignant-soigné
v Chaque intervenant possède des compétences communes avec les autres membres ;
v Chaque intervenant possède des connaissances et des compétences spécifiques ;
v La primauté de toute intervention est le soigné-soignant. La question à se poser est : quels sont les besoins du malade? (Cherbonnier A et al. 2006)
2.2.6. Avantages d’une relation soignant-soigné
v Cette relation offre une meilleure perception des besoins car ils sont vus dans leur globalité par le pair dans le contexte différent;
v La mise en commun de l’ensemble de connaissances infirmières, des soins, des interactions sociales ;
v cette relation stimule la créativité ;
v permet d’assurer une meilleure continuité des soins ;
v favorise un enrichissement par le partage de diverses expertises ;
v une concentration des efforts et une synergie des actions. (Cherbonnier A et al, 2006)
2.2.7. Les conditions de réussite
v développer une vision commune des différents intervenants ;
v bonne circulation de l’information entre les intervenants concernés ;
v développer une réelle relation les uns envers les autres ;
v une bonne communication est indispensable ;
v possèdes une ouverture d’esprit (écoute) toute fois cela ne signifie pas qu’on ne pourrait pas exprimer ses désaccords et proposer des alternatives ;
v mettre la parole du malade au centre ;
v aider le soigné à surmonter ses limités. Charlène B. (2003)
2.2.8. Facteurs culturels et spirituels qui font l’obstacle à larelation soignant-soigné
Au vu de Amuli J. (2018), souvent les facteurs suivants ressortent clairement des propos de soigné comme étant des obstacles à cette relation :
v La langue ;
v Diverses croyances ;
v Rites et pratiquesreligieuses.
Ces différents facteurs engendrent des problèmes qui influent sur la santé du soigné et sur sa relation avec le soignant.
a. La langue : une meilleure compréhension entre soigné-soignant participe à un meilleur enseignement et une bonne observance du soigné face à ses soins et augmente la qualité de soins. Cela permet au soignant d’évaluer le soigné et de mettre en place ou d’ajuster le projet de soins.
b. Diverses croyances : le soigné peut avoir des croyances qui interfèrent dans la prise de soins.
Le soignant doit connaitre les influences culturelles et croyances spirituelles du soigné ainsi que ses références en matière de la santé. Elle pourra ainsi négocier avec celui-ci afin de prodiguer un soin compatible à son système de valeurs et permettre le maintien ou la restauration de sa santé.
c. Rites et pratiquesréligieuses : il ya un certainnombredes pratiques religieuses qui ne sont pas compatibles à la santé, telles que le jeûne chez un diabétique. Il est nécessairement bon de décourager le soigné par rapport à cette de marche.
Si un soigné désire pratiquer un rite religieuse, on ne peut pas aller contre sa volonté mais à savoir il est du rôle professionnel du soignant de le décourager si le risque est vital, de lui expliquer les risques encourus et de trouver avec lui les ressources nécessaires pour pallier à ses risques.
Pour Amuli J. (2018) ; Celle-ci permet ainsi au soigné d’être partenaire de sa prise en charge et de donner son consentement éclairé sur les soins qui lui sont proposés. Cela nécessite au soignant :
Ø Des notions de la culture de l’autre ;
Ø D’avoir réfléchi sur les propres valeurs ;
Ø Croyance ;
Ø De n’est pas avoir de préjugés et d’être dans une empathique.
2.2.9. Le consentement soignant-soigné
Le soignant dans sa pratique, doit s’appuyer sur les principes éthiques du respect de la dignité de chaque soigné entre autres :
v L’autonomie ;
v La véracité ;
v La fidélité.(Amuli J. 2018)
2.3. Les résumés des études antérieures.
Margot Ph. (2012) montre que les perceptions du soigné prennent de plus en plus d’importance dans la relation qui s’établisse lors des soins.
Le Conseil Internationnaldes Infirmiers (2002), affirmait que les partages judicieuxde l'information par les infirmiers et les malades est une condition sine quanon de l'établissement, de relation franche et empreinte de l'esprit de la collaboration avec les patients et leurs familles ou des proches qu’ils soignent.
Les principaux facteurs retenus par différents auteurs et qui contribuent à influencer les perceptions qu’ont les patients des infirmières dans les relations les unissant sont l’âge, le statut civil du patient et le sexe du soignant-soigné, la raison de l‘hospitalisation joue un rôle important (Oflaz&Vural, 2010).
Aux USA, une étude a revelé que contrairement aux patients hospitalisés pour des investigations médicales approfondies, les patients en médecine ou chirurgie apprécient la qualité des relations et le niveau des connaissances des infirmières. De plus, la relation de confiance qu’ils ont avec l’infirmière influence leur évolution (Oflaz et Varal 2010). Selon Calman (2006) etWysong et Driver (2009), les conditions de collecte d’informations influencent également les réponses du patient.
Dynn et McMillen (2009), en Finlande, relèvent que la meconnaissance influence la perception des soins infirmiers et la qualité des relations.
Davis (2005) en France déclare que la contrainte du temps et la pénurie de personnel infirmier a également un impact sur les réactions des patients. Certains patients hésitent ainsi à demander de l’aide à leur infirmière à cause des plusieurs raisons : manque d’empathie, d’hospitalité et la faible qualité de la communication entre le soignant et le malade.
La dimension psychologique à travers la relation d'aide qui est une norme de la pratique infirmière est plus ou moins prise en compte dans la relation soignant-soigné.Uneétude menée par Bertrand.N (2012) dans certains hopitaux français montre que 72% des patients hospitalisés dans ces instituts se disent insatisfaits de la relation soignant-soigné.
Par contre, selon certains auteurs, le nombre de jours d’hospitalisation, les hospitalisations antérieures, le service, le niveau d’éducation et la religion ne semblent pas avoir d’influence sur les perceptions du patient. Concernant l‘origine socioculturelle des patients, Rchaidia et al. (2009) déclarent que mis à part les patients asiatiques où le respect est très important,il n’y a pas de perceptions différentes en Amérique et en Europe.
Vural (2010) par son approche quantitative a présenté par des chiffres les propos des 480 soignés interrogés. La revue de littérature fait ensuite le point sur les perceptions des soignés en relevant l’importance de l’honnêteté et du caractère adaptable de l’infirmière.
Une étude réalisée sur le plan africain (OMS, 2012) démontre que le sexe du soignant et du soigné peut influencer les perceptions du soigné et conclu qu’en Afrique, les infirmiers sont plus enclin aux tâches techniques et entretiennent et développent moins l’aspect relationnel bien qu’ils l’aient appris au cours de leur formation professionnel. Cela pourrait expliquer le taux élèvé d’insatisfaction chez la majorité des soignés interrogés lors de cette étude. En effet, dans cette étude, la majorité du personnel infirmier est féminin, ce qui a pu engendrer des barrières chez les jeunes hommes.
Traore M et al (2009) dans leur étude réalisée au Mali révèlent que du point de vue des soignés, de bonnes relations entre malade et professionnel de santé sont basées sur des événements interpersonnels, dans lesquels les attitudes et les compétences sont intégrées à importance égale.
Pour eux, les compétences relationnelles et techniques sont irrévocablement liées dans un but commun, celui de leur bien-être.Les résultats de leur enquête indiquent que, quel que soit le lieu d’habitation ou l’origine socio-culturelle, les soignés attendent en général les mêmes compétences des infirmières : posséde des savoirs, des compétences techniques et être capable d’intégrer ces compétences en favorisant les relations interpersonnelles. Toutefois, certaines valeurs sont liées à la culture et ressortent plus intensément chez certaines populations, comme la notion de respect qui ressort de manière plus prononcée dans les études asiatiques et que dans les études occidentales ainsi que les respects de la pudeur qui est fort prononcée chez le peuple Africain.
Partant au bout d'une enquête exploratoire menée dans certains hôpitaux de Yaoundé pendant les mois de juin et novembre 2015 à l'occasion de stage hospitalier, montre que les patients hospitalisés des maladies internes, 42% ont été insatisfaits de la relation soignant-soigné et 28% se sont dit écoutés par les infirmiers, 10% ont reçu des explications sur divers sujets de la prise en charge mais seulement 20% ont pu fournir des informations acceptables.
Dans la ville de Mbujimayi, une étude a été réalisée par Yampua Nt (2018) dans le domaine de la santé publique voulant comprendre la perception des malades face à la relation soignat-soigné dans leur pratique professionnelle à l’Hôpital Général de Référence Kansele révèle que les enquêtés âgés se situant dans la tranche d’âge de 20 à 25ans étaient plus représentés avec 38,4% pour la moitié de repondants étaient de sexe feminin(53,8%).
La totalité des enquêtés avaient tant soit peu l'idée sur ce qui se passe dans la rélation soignant-soigné et divers avantages découlant de la relation soignant-soigné sont evoqués.
CHAPITRE TROISIEME
Dans le présent chapitre consacré à la démarche méthodologique, nous allons présenter d’abord le devis de l'étude, description du terrain, la population cible ainsi que l’échantillon,Critères de sélection, détermination de la taille de l'échantillon, méthode, technique et l'instrument de collecte des données, déroulement de la collecte des données, plan d'analyse des données, considérations éthiques de la recherche, fiabilité et validité des résultats, moyen de contrôle des variables étrangères de la recherche et limite de la recherche.
3.1 Devis de la recherche
Burns et Grove cités par Amuli, J et Ngoma, M.,( 2012) définissent le devis comme l’ensemble des décisions à prendre pour mettre sur pied une structure permettant d’expédier empiriquement les questions de recherche ou de vérifier les hypothèses et qui définit des mécanismes de contrôle ayant pour objet de minimiser les sources potentielles de biais qui risquent d’affecter la validité des résultats de l’étude.
L’étude est qualitative, de type descriptif et fait recours à la méthode phénoménologique.
3.1.2 Technique de collecte des données
Les données ont été collectées grâce à un guide d'entretien par l'interview semi-structurée et enregistrés à l'aide d'un dictaphone.
3.2 Description du terrain d’etude
Cette étude à été réalisée dans le continent d’Afrique en République Démocratique du Congo, Province du Kasaï-Oriental Ville de mbujimayi, commune de Bipemba et plus précisément au quartier Kanshi dans la zone de santé de Nzaba.
3.2.1Presentation de l'hôpital général référence/Tudikolela
L'hôpital général de référence /Tudikolelaest une structure sanitaire, de la référence de la zone de santé de Nzaba appartenant à l’Eglise catholique et précisementà la congrégation des sœurs de la charité. Cette structure a vu jour en 1997 comme poste de santé, puis elle a évolué en centre de santé jusqu’à devenir un hôpital général de référence. Il comprend en son sein cinq services qui sont:
ü service de médecine interne;
ü service de pédiatrie;
ü service de gynéco-obstétrique;
ü service de chirurgie;
ü service médico-techniques.
Il est limité :
v Au Nord par le couvant des sœurs de la charité ;
v Au Sud par l’Institut de Technique Médical/Pierre Joseph Triest ;
v A l’Est par les écoles primaires conventionnées catholiques Kanshi et njilawamoyi ;
v A l’Ouest par la paroisse Saint Mukasa.
Il a une capacité de 80lits, son taux d’occupation est de 102% et celui d’utilisation de services curatifs est de 23%.
3.3. Population cible et échantillon de l’étude
Pour Okenge(2019); la population cible est cette population sur laquelle l'investigateur aimerait extrapoler se conclusions.
De sa part (Kabanza J.2019), c’est l’ensemble de tous les individus ou objet sur lesquels porte une recherche.
Amuli J et Ngoma M (2019) la population cible comme étant l’ensemble des sujets qui intéressent le chercheur et auxquels ce dernier voudrait pouvoir appliquer les résultats de l’étude ou extrapoler des conclusions. Les malades hospitalisés à l'hôpital général de référence/Tudikolelaconstituent notre population d’étude.
En nous référant aux écrits de Amuli J et Ngoma M (2019); considérant l'énoncé ci-haut; pour faire partie de notre étude, les malades devraient répondre aux critères suivants:
- Avoir été hospitalisé a l'hôpital général de référence /Tudikolela et se trouvant à la fin de son séjour à l’hôpital;
- être conscient le jour d'admision jusqu’à la sortie;
- Etre présent le jour de collecte des données;
- Avoir l'âge égal ou supérieur à 20 ans;
- consentir volontairement de participer à notre enquête.
- A été exclu tout malade ne répondant pas aux critères d'inclusion susmentionnés;
- Les malades ambulatoires et ceux reçus en inconscience.
3.3.3 Détermination de la taille de l’échantillon
En recherche qualitative, la taille de l'échantillon est déterminée par la redondance des informations c'est à dire quand il y a répétition des informations recueillies.Notre échantillon s'est limité au moment ou il y avait les répétitions des informations et la personne n'avait plus pas des nouvelles. Et cet échantillon est de 18 malades.
3.3.4 Echantillonnage et échantillon
L’échantillonnage, selon Amuli et Ngoma (2019), est le processus par lequel un groupe des personnes ou une portion de la population est choisie de manière à représenter une population entière et dont le but est de tirer avec précision des conclusions sur la population à partir de ce groupe plus restreint d’individus.
Pour notre travail nous avons opté la technique d'échantillonnage non probabiliste du type raisonné.
La sellection a été faite sur base des connaissances qu’on le chercheur du sujet de notre recherche ce qui veut dire que la sellection est primaire.
En terme littéraire, le dictionnaire le littré (1990) définit l’échantillon comme étant un fragment de passage détaché d’un ouvrage et propre à faire juger du reste.
Amuli et Ngoma (2019), à leur tour le définissent comme une fraction de la population sur laquelle porte une étude ; tandis qu’Okenge (2018), dans le même ordre d’idée le considère comme un ensemble d’individus choisis comme représentatifs d’une population et sur lequel l’étude doit être ménée. C’est la partie de la population mère sur laquelle l'étude va s'effectuer. (Kabanza J. 2019).
Les soignés faisant parties de l'étude sont obtenus à partir de la population cible et nous avons utilisé l'échantillonnage raisonné. Le choix de cette méthode se justifie par le fait que les soignés sont en général ceux qui ont les perceptions sur la relation soignant-soignée.
Les malades ont été interviewés à la fin de leur séjour à l'hôpital (à la sortie) pour éviter que les malades ne puissent dire que ce qui est bon.
3.4.Méthode, Technique et instrument de collecte
3.4.1 Méthode de collecte des données
L’interview semi-stucturée a été utilisée pour mener les enquêtes sur terrain et elle a semblé adaptée pour cette étude car les malades intérrogés étant celles ayant vécu le phénomene qui est l'hôspitalisation.
3.4.2 Technique de collecte des données
Selon Omanyondo O, (2019) l’interview semi-structurée face à face (self report) est toujours préférable au procédé.
Pour arriver à bien collecter les données sur terrain, nous avons fait recours à la technique d’interview semi structurée face à face enfin de permettre a l'interviewé d'exprimer toute sa pensée. Et pour garder la fidélité des informations, nous avons recouru à un enregistreur pour prendre l'intégralité du discours ou de la pensée.
3.4.3 Instrument de collecte des données
Pour recoltées les données, nous avons utilisé essentiellementun guide d'entretien avec un apareil enregistreur.
3.4.4 Origine et composition des instruments
Cet outil a été conçu sur base de notre expérience dans le domaine sous étude. Cet instrument présente deux parties:
v la première comprend les informations sur les caractéristiques personnelles du répondant.
v la deuxième est consacrée aux questions liées a la perception face a face a la relation soignant-soignée.
3.5 Validité et fidelité de l’instrument
En ce qui concerne l’instrument utilisé dans cette étude, seule la validité du contenu a été mesurée pour s’assurer que les thèmes globaux de la recherche y sont représentés.Ainsi pour s’en assurer, le contenu du questionnaire a été confié à un spécialiste dans le domaine de la santé afin de vérifier s’il repondait aux questions de recherche et conrespondait au domaine étudié. Leurs observations nous ont permis de raffiner le guide d’interview que nous avons utilisé durant la pré-enquête.
Nous avons vérifié la fidélité de l’instrument en soumettant une partie de nos données brutes à une autre personne pour qu’elle puisse les analyser et alors pu conclure à la conformité de nos resultats.
3.6.1. Démarche préliminaire à la collecte des données
L’attestation de recherche délivrée par le Secrétariat Général Académique de l’I.S.T.M/Mbujimayi a permis la descente sur le terrain d’enquête.
La collecte des données n'a été effective qu'après l'avis favorable des autorités tant politico-administratives que sanitaire au vu de cette autorisation d'enquête. Qui, à leur tour nous ont permi d’entrer en contact avec les enquêtés.
D’après (Amuli et NGOMA 2019) au terme d’un pré-test, le chercheur doit modifier, affiner, alléger, compléter ou changer l’outil de recherche s’il se rend compte que celle-ci ne lui apporte pas exactement le matériel dont il a besoin et parfois il peut être à l’origine d’une réorientation.
Dans cette étude, la pré-enquête a été réalisée dans une structure autre que l'hôpital général de référence/Tudikolela.Ceci dans le but de vérifier si les malades auxquelles s’adresse l’enquête disposent des pré-recquisnecessaires, à recenser les éventuels problèmes et envisager les palliatifs, à estimer la durée des interviews.Et aussi maîtriser les moments pendant lesquel doivent intervenir la relance miroir, mémoire et la relance synthétique. Le temps imparti pour chaque interview était de 15 à 20 munites.
3.6.3Enquête proprement-dite
Faisant recours aux principes généraux de la dyade, entendons par là, la relation sociale de base, rapport de soit avec un autre (Amuli J. et NgomaM. 2019), ceux-ci nous ont incité à nous libérer des voies, des masques qui obstruent le dialogue, et ce pour briser les filtres et les verres déformants qui obstruent la relation interpersonnelle en vu de la rendre coopérative et accommodative. Ainsi, avant l’entretien proprement-dite, il a été de notre devoir d’inviter notre interlocuteur au calme lui garantir l’anonymat et le rassurer de la confidentialité des informations qu’il aura livré pendant l’entretien.
Au cours de l’entretien, les sous questions étaient également posés, pour la bonne compréhension du thème. L'entretien était enregistré pour permettre l'analyse des données qui se faisait simultanément.
En progresant avec les questions de l'enquête dès nous avions remarqué que les informations se répétaient et les nouvelles informations étaient nulles, on était obligé d'arrêter l'enquête.
En se référent toujours à notre guide d’entretien, nous avons interviewé face à face 18 malades qui ont acceptés volontairement de participer à l’enquête. Seule cette volonté de participer à l’enquête était pour nous un signe de consentement verbal.
Chaque interview débutait par les informations en rapport avec les caractéristiques socio-démographiques de chacun des répondants pour pouvoir orienter le dialogue sur la relation soignant-soigné.Les enquêtés étaient interview à la sortie afin d’éviter qu’ils ne puissent présenter que les aspects positif de leur relation avec le soignant.
3.7Plan d'analyse des données
(Omanyondo M. 2019) dans sa définition conceptuelle pense que analyser c’est reformuler les phases du langage ordinaire dont la forme grammaticale dérobe le sens. Par là nous comprenons que l’analyse sert à décomposer, à réduire le langage en énoncés atomiques pour saisir la structure, le sens des faits correspondants.
Pour des Lauriers (1991) et Lassar-H (1994), tous cités par Amuli et Ngoma (2019), le terme analyse renvoie aux efforts du chercheur pour découvrir les liens à travers les faits accumulés ; c’est une logique inductive et délibératoire lorsque le chercheur veut donc saisir le sens des données recueilli.
Les données étaient analysées selon une approche dite la déduction de significations cachées inhérentes aux déscriptions que les sujets ont faitent du phénomène étudié.
L'analyse des données était thématique, c'est-a-dire à partir des thèmes ressortis, nous avons retenu des sous thèmes appuyés par les verbatim.
Cette analyse a été comme suite:
· tenter de décrire les points forts de l'entretien;
· Lister les mots clés ou expressions clés;
· Recueillir des ressentis de l'interview.Donc, l'écoute de la bande de l'enregistrement et la transcription par écrit;
· Dégager les données sous les énoncés et les expressions qui s'y rapportent;
· Eliminer les répétitions des énoncés, formuler les thèmes et les sous-thèmes;
· Délimiter toutes les significations en thèmes centraux;
· Analyser le thème central en fonction des objectifs spécifiques de la recherche;
· Configurer les résultats de la revue de la littérature dans les éléments.
3.8 Considérations d'ordre éthique
Dans le domaine de la santé quand on travaille sur les humains, il est préférable dès le début que les considérations éthiques soient prises en compte avec rigueur. Il a fallu respecter cette obligation. D'où nous avons sollicité un consentement éclairé des soignés de l'hôpital général de référence/Tudikolela.
A ce propos, le formulaire de consentement a été mis à leur porté.Dans la même logique, nous nous engageons entant que enquêteur à respecter la confidentialité des informations collectées toute en prenant soins d'expliquer le but et les objectifs de l'étude, de définir ce que l'on attendait de l'enquêté, de répondre aux questions que pouvaient se poser l'enquêté, d'expliquer les modalités de recueil des données et de choisir un environnement calme à l'abri des bruits et cela en collaboration avec l'enquêté.Par ailleurs, l'enquêté avait la possibilité de refuser l'entretien ou de l'interrompre à tout moment.
3.9. Fiabilité et validité des résultats
La fiabilité des résultats a été assurée par l'utilisation de la technique de l'échantillonnage théorique, comme c'est le cas de la phénoménologie. Comme dans ce cas, le chercheur doit avoir le contrôle sur la composition et l'échantillon.Nous avons porté notre choix sur la sélection primaire de participants.
La sélection primaire est efficace, la taille de l'échantillon est aussi petite que possible pour augmenter la fiabilité des résultats en faisant l'analyse sur les données brutes par un expert en analyse phénoménologique.
La validité des résultats a été assurée par la confirmation de l’interprétation de données par les participants à l'étude.
3.10 Moyens de contrôle des variables étrangères et les biais
Pour le contrôle des variables étrangères et les biais, nous demandions le consentement de l'enquêté pour gagner sa confiance.
Le choix d'un endroit calme dans lequel devrait se dérouler l’enquête, le répondant avait également était permis de sortir des expériences cachées.
Loin de nous de prendre cette étude parfaite, celle-ci présente aussi les limites dont il sied de reconnaitre et de relever l'importance à ce niveau, c'est notamment:
Notre étude étant phénoménologique, seuls les sujets concernés étaient capables de relater les perceptions dont notre instrument n'avait pas la capacité d'en vérifier la véracité. Nous avons contourné cette difficulté en faisant la restitution-confrontation-confirmation.
En plus, la petite taille et non représentative de l'échantillon n'a pas permis de généraliser les résultats. Néanmoins nous avons minimisé cette difficulté en utilisant l'échantillon raisonné et la sélection primaire.
Toutefois, les résultats de cette étude peuvent nous enseigner sur la perçue globales des soignés face à la relation soignant-soigné dans la structure de l'hôpital général de référence/Tudikolelaà Mbuji-mayi.
CHAPITRE QUATRIEME
Ce chapitre a pour objectif de présenter les données recueillies auprès de l'échantillon de notre étude. Il porte sur les variables socio démographiques et sur le développement des thèmes ou variables proprement dites de l'étude. Omanyondo O. (2019).
4.1 Variable : caractéristiquessocio-démographique des enquêtés
Tableau I : Répartition des enquêtés selon l'âge
Age des malades enquêtés (Année) Effectif Pourcentage |
20-2403 17 25-29 03 17 30-34 05 28 35-3902 11 40-44 04 22 45 et plus 01 05 |
TOTAL 18 100 |
Au travers de ce tableau, nous constatons que 28% des enquêtés avaient l’âge compris entre 30-34 suivi de ceux de 40-44 ans avec 22%.
Tableau II : Répartition enquêtés selon le sexe
Sexe Effectif Pourcentage |
Masculin 10 56 Féminin 08 44 |
TOTAL18 100 |
La lecture des résultats de ce tableau, 56% des enquêtés étaient de sexe masculin
TableauIII: Répartition des enquêtés selon le niveaud'instruction
Niveau d'instruction Effectif Pourcentage |
Primaire 05 28 Secondaire06 33 Supérieur et Universitaire07 39 |
TOTAL 18 100 |
Il ressort de ce tableau que, 39% des enquêtés avaient fait les études supérieur et universitaires suivi de 33% de ceux ayant fait les études secondaires.
TableauIV : Répartition des enquêtés selon le lieu de laConnaissance en relation soignant-soigne
Sites Effectif Pourcentage |
Hôpital Général de Référence 06 33 Centre de Santé de Référence 03 17 Centre de Santé 05 28 Poste de santé 02 11 Autres (Eglise, Marché, Travail et Ecole) 02 11 |
TOTAL 18 100 |
Partant de ce tableau N°5, nous remarquons que les enquêtés selon lelieu de la connaissance en relation soignantsoigné sont répresenté à l'hôpital général de reférence avec 6 soit 33%.
TableauV : Répartition des enquêtés selon la duree de séjour àl’hopital
Séjour Effectif Pourcentage |
3-5 02 11 6-8 02 11 9-11 05 28 12-14 04 22 15-17 03 17 18 et plus02 11 |
TOTAL 18 100 |
Au vu de ce tableau, nous remarquons que 28% des enquêtés avaient fait 9-11 jours suivis de 22% ayant fait 12 -14 jours.
4.2Développement des thèmes de l'étude
L'analyse thématique de l'ensemble de l'entreview fait resortir 6 variables prises comme lesuivant principaux thèmes dans cette étude. Il s'agit de :
1) Perceptions des malades face à la relation soignant-soigné;
2) L'expérience de la relation soignant-soigne;
3) Les causes de blocage dans la relation soignant-soigné;
4) Canal d’acquisition des connaissances sur la relation soignant-soigné;
5) Moyen pour améliorer larelation soignant-soigné.
Ces thèmes decoulent des declarations des malades enquêtés. Ensuite, de chaque thème ressortent des catégories selon les reponses des enquêtés, en faisant ressortir les descriptions signicatives appelées autrement verbatim. Par ailleurs, nous avons organisé ces données en reduisant leur volume en unités plus petites et riches de sens, pouvant être traités, decrites, interpreté et présentées de manière comprehensive.
THÈME 1 : Perceptions des malades face à la relation soignant-soigné
Trois catégories des perceptions ci-après se sont dégagées de l'analyse du premier thème :
1) l’ignorance de la relation soignant-soigné;
2) l'importence de la relation soignant-soigné;
3) la non nécessité d'entrétenir une relation soignant-soigné.
ENCADRE N°1:Perceptions des malades face à la relation soignant-soigné
Thèmes |
Categories |
Verbatim |
Percéptions des malades face à la relation soignant-soigné |
L’ignorance de la relation soignant-soigné
|
... pour moi, c'est une relation qui se fait pour gagner juste l'argent du malade à l'hôpital;...
... c'est une relation qui se fait pour être harmonisée,...
... selon moi, c'est une relation ou le soignant et soigné coopèrent amicalement pour avoir un cadeau,...
... c'est juste une manière que toutes les activités se font entre soignant et soigné,...
... c'est un attachement qui se fait pour comprendre généralement les souhaits avant de soigner un malade,...
... d'après moi, c'est le fait d’êtred'accord qui se crée entre malade pour tromperle soignant,...
... c'est un lien, un rapport qui existe entre soignant-soigné,...
|
|
l'importance de la relation soignant-soigné |
... personnellement, c'est une relation qui excite la créativité entre malade et son soignant, ...
... d'ailleurs, c'est une relation qui décourage peut être les pairs (soignant-soigné),...
... à mon avis, je vous assure que cette relation attire une grande attention de la pensée entre malade et son soignant,...
... j'ai m'attendais à celà pour dire que ça nous donne quelque fois les anti-valeur dans notre milieu hôspitalier d'être déconsideré si nous relatons tous,...
... de ma part, j'ai toujours vu que c'est la preuve d'un manque de formation des tous les agents sanitaires et leur malade,...
... c'est une relation qui s'acompagne avec de méli-mélo, je me désintéresse,...
|
|
|
La non nécessité d'entreténir une relation soignant-soigné. |
... je vous assure que c'est une relation qui ne vaut à rien,... ... cette relation favorise une déconcentration des actions professionnelle et psychologique,... ... c'est une déconsidèration inutile d'insister sur celà, ... ... pour moi, je ne trouve pas nécessaire de maintenir la relation soignant-soigné car je ne suis pas mariée et mes parents m'interdisent,...
... à mon âge, je n'ai peux pas me faire à une relation soignant-soigné car, je serais mal vu par mon entourage,... ... ça m'inquiète car ça fait peur de contacter un soignant,... ... monsieur, je suis grand, je connais la réalitée qui existe dans ces choses et je ne le veux pas,... ... vu que je suis âgé par rapport à mon soignant tisser une telle relation m'indispose car, c'est me rendre diminutif,... ... avec mon état de santé maladif je ne peux pas établir une telle relation, ... ... j’aila honte,... ... je ne sais rien sur cette relation alors, unitil pour moi d'entrer en profondeur sur ça,... ... moi, cette relation ne me parait pas nécessaire car ce qui m'importe c’est mon état de bien être,... |
Dans ce tableau, sur les perceptions de la relation soignant-soigné, trois grandes catégories ont été retenu ressortissant des déclarations des malades :
ü L’ignorance des perceptions de la relation soignant-soigné: la quasi-totalité de nos enquêtés ne savent pas ce qu'est-ce une relation soignant-soigné étant donné que leurs propos ne se coincident pas avec les définitions données par les différents auteurs;
ü l'importance de la relation soignant-soigné: la plus part des nos malades enquêtés ne font pas apparaître dans leur verbatim l'importance qui découle d'une bonne relation soignant-soigné;
ü la non nécessité d'entretenir une relation soignant-soigné: chez nos enquêtés divers sens sont donnés quant à la necessité de relation soignant-soigné, c’est notamment les propos tels qu’il ne peut pas se faire une relation soignant-soigné car il risque d'être mal interpréter par son entourage; certains encore, cette relation l'inquiète et crois unitule,...
THÈME 2 : L'expérience de la relation soignant-soigné chez nos maladesenquêtés
Il ressort de cette thèmatique 5 catégories qui traduisent la relation soignant-soigné comme une relation mal connue et qui decourage nos enquêtés malades :
1) l'orgueil du soigné;
2) la méconnaissance de la relation soignant-soigné par lesmalades;
3) la crainte du soigné;
4) manque de la motivation;
5) l'ampathie pour le soigné.
ENCADRE N°2 :L'expérience de la relation soignant-soigné chez nos malades enquêtés
Thèmes |
Catégories |
Verbatim |
l'expérience de la relation soignant-soigné chez nos malades enquêtés |
L'orgueil du soigné |
... moi, je vous dis véritablement que dans cet hôpitalnous sommes déconsiderés vu notre état de maladie,... ... vu notre état nous sommes sous estimés et vu,... ... je vous assure que dans cet hôpital quand je suis venu pour être reçu par un soignant c'était tout un problème,... ...même si vous êtes malade le soignant ne vous laisse pas le temps de vous exprimer, il vous coupe la parole comme il veut,... ...certains soignants dans cette structure me voient comme un ne vautrien et toutes mes paroles sont sans valeur,...
|
La méconnaissance de la relation soignant-soigné |
... je ne connais pas et je n'ai jamais entendu parler de ça, ... ... pour moi, c'est un examen qu'on fait pour evaluer les malades,... ... pas d'idée vraiment,... ... j'ai déjà entendu parler de ça mais je n'ai pas d'idée,... ... C'est une relation qui permet au malade d'instaurer son état physique,... |
|
Crainte du malade
Manque de la motivation
L'empathie pour le soigné |
... cette relation soignant-soigné me fait peur car, quand je vois le soignant en blouse blanche je me souviens d'un effet triste d'autres fois,... ... là tout le monde saura que je suis malade en une fois,... ... pour moi, je desire rester tel que je suis car, ce type de relation souvent n'aboutit pas à la bonne satisfaction,... ... j'irais me soumettre que lorsque je me marie,...
... je suis occupé avec le cours,... ... quand ma santé est en danger... aucune personne ne peut m'inciter à cette relation,... ... cette relation ne me plaît jamais car, elle nécessite une concentration mentale,...
... le soignant me fait trop parler,... ... tout acte qu'il pose et toujours en échange d'une compensation financière, si non, on ne faira rien pour t'aider, toujours l'argent à chaque instant,...
... pour moi, il n'y a pas l'empathie dans cette relation soignant-soigné parce que celà ce fait voir lors de l'acceuil... et si vous douter tempis,...
... monsieur, cette relation m'inquiéte dans cet hôpital car, le tout c'est l'argent,... |
Le deuxième thème ci-dessus a été centré sur l'experience de la relation soignant-soigné et après analyse, nous y avons dégagé 5 catégories qui sont les suivantes :
ü L'orgeuil du soigné: la plus part de nos malades enquêtés se sententdéconsiderés, non et écoutés par le soignant.
ü La méconnaissance: Cette catégorie nous fait voir que nos malades enquêtés ne connaissent pas la relation soignant-soigné car pour eux c'est un examen, c'est une instauration d'un état physique et d'autres même manque d'idée.
ü La Crainte du malade : au vu de cette catégorie nos enquêtés sont animés par un sentiment de peur pour intéragir dans une relation soignant-soigné.
ü Le manque de motivation: dans cette catégorie la majorité de nos enquêtés ne sont pas motivés car cette relation les déconcentre.
ü L'empathie pour le soigné: l’empathie étant une aptitude à se mettre à la place de quelqu'un, nos enquêtés se declarent être inquies, car la relation avec les soignants se manifeste par l'echange de monaie.
THÈME N°3 : Les causes de blocage dans la relation soignant-soigné
L'analyse de cette thématique nous permet de regrouper les catégories suivantés :
1) Manque de formation du personnel soignant;
2) Discrimination;
3) Manque de personnel soignant;
4) Peu de temps consacré à la relation soignant-soigné ;
5) Croyances et coutumes.
ENCADRE N°3 : Les causes de blocage dans la relation
soignant-soigné
Thèmes |
Catégories |
Verbatim |
Les causes de blocage dans la relation soignant-soigné |
Manque de formation du personnel soignant |
... ceux qui soignent dans cet hôpital eux-mêmes aussi manquent parfois à certains de leurs devoirs professionnels par ce qu'ils ne sont pas bien formés à cet effet,... ... beaucoup de personnel de santé n'ont pas été formés que la bonne relation peut tout changer dans l'état mental du malade car nous voyons celà dans leur pratique de tout les jours…
|
Discrimination
Manque de personnel soignant |
... nous étions avec deux personnes qui avaient de moyens et il faut voir comment le personnel s'empressait de le soigné,... ... ici, quant on n’a pas assez d'argent pour donner au soignant de temps en temps, on souffre, ... ... on traite différemment les grandes personnalités, et même leurs enfants que nous qui sommes sans honneurs et sans argent,... ... le personnel d'ici aime trop l'argent à tel point qu'on ne sait pas tisser des bonnes relations,... ... on traite différemment les grandes personnalités, et même leurs enfants que nous qui sommes sans honneurs et sans argent,... ... le personnel n'a rien et n’est pas payé c'est pourquoi il essaye de nous demander l'argent,... ... ce personnel ne touche pas leur prime de risque professionnelle c'est pourquoi il nous demande de l'argent pour satisfaire leur besoin,...
... ce sont ceux qui paraissent pauvre là qui sont souvent les premiers à demander l'argent, on dirait qu'ils ne sont pas payés,... ... monsieur, je vous rassure que les soignants ne sont pas payés pour harmoniser la relation soignant-soigné,… |
|
Peux de temps consacré à la relation soignant-soigné |
... le docteur ne passe qu'une seule fois par semaine, peut être seulement quant on était avec lui lors de la première consultation,... ... monsieur, le soignant ne consacre plus du temps pour la vie de leurs malades,... ... on ne voit le soignant que pour les soins, après celà, il ne passe pas pour nous consoler, comment pourons nous avoir une bonne relation avec un soignant qui ne te connaît pas?... |
|
Croyances et coutumes |
... le soignant ne reconnaît pas nos croyances,... ... monsieur, laisse moi vous dire que dans cet hôpital le soignant refuse nos croyances et coutumes pour leur raison personnel... ... le soignant nous incite à quitter nos coutumes et croyances sans indication valable,... |
L'analyse des données ci-haut, nous fait ressortir cinq catégories sorties du
sous thème de cause des blocages dans la relation soignant-soigné :
ü Manque de formationdu personnel soignant :
Certains malades croient que l'un des obstacles majeurs pour empêcher une bonne relation entre le soignant et soigné que ce dernier n'a pas beneficiér lors de sa formation infirmière, ou soit il l'a bénéficié mais ne pas assez perspicace pour le mettre en application.
ü discrimination :
Dans celle-ci, les enquêtés fustigent la segrégation dont subissent certaines personnes de statut social inférieur que certains malades issues des familles nobles ou appartenant à des hautes personnalités.
ü Manque de personnel soignant :
Le sous payement est fustigé comme raison qui pousse les soignants à ne pas soigner la relation avec ses soignés.
ü Peu de temps consacré à la relation soignant-soigné :
Quand on a peu ou pas de temps à passer ensemble avec les malades, il est quasiment difficile de connaitre les réels problèmes qui les frappent.
ü Les croyances et coutumes :
Si on ne connait pas les croyances et coutumes des malades il est très difficile de le comprendre socialement et psycologiquement par le soigné.
THEMES N° 4 : Canal d’acquisition des connaissances sur la relation soignant soigné
Cette thématique nous a dévoilés quatre catégories suivantes :
ü Structures sanitaire;
ü Eglise
ü Ecole
ENCADRE N°4 : Canal d’acquisition des connaissances sur la relation soignant-soigné
Thèmes |
Catégories |
Verbatim |
Lieu de la connaissance sur la relation soignant-soigne
|
Structures sanitaire |
... personnellement c'est pendant que j'étais hôspitalisé que j'ai connu cette relation soignant-soigné,... ... moi, c'est quand j'étais observé dans un centre de santé,... ... laisse moi te dire que c'est dans une maternité quand j'etais allé voir ma femme,...
|
Eglise |
... mon pasteur ne ma jamais parler de cette relation, ... ... mes enseignants réligieux ne reconnaissent pas cette relation,... ... mon ami qui ma parler de ceci,...
|
|
Ecole
|
... mon maître m'avait parlé de cette relation quand j'étais en 6éme des humanités,... ... moi c'est pendant la pause de la recréation qu'on ma parler sur ça,... |
Eu eugard à ce qui est énoncé dans ce tableau, les structures sanitaire constitue un lieu de la reconnaissance de la relation soignant-soigné.
L'église s'échappe à cette relation car nos enquêtés nous prouvent que leurs enseignants réligieux et les pasteurs ne leur enseignent ou ne parle pas de cette relation.
L'école est à moitié un milieu de la reconnaissance ceci se justifie par le fait que les enquêtéstemoignes de cette relationet d'autres ignore.
THEMES N°5 : Moyen pour ameliorer la relation soignant-soigné
Thématiquement l'analyse des déclarations des malades dégagetrois catégories qui sont :
1) Dialogue et écoute;
2) La comprehesion;
3) Environnement.
ENCADRE N°5 :Moyen pour ameliorer la relation soignant-soigné
Thèmes |
Catégories |
Verbatim |
L'amélioration de la relation soignant-soigné |
Dialogue et écoute |
... je voudrais que tout les personnelles travaillant au sein de cette institution soit prêt à parler avec les malades car le dialogue instaure une relation perturbée,... ... il faut parler fréquemment avec un objectif en vers les malades pour découvrir les obstacles, peur,... |
|
... il est nécessaire d'auditioner les malades pour comprendre leurs besoins, ... ... pour moi, il est bon de regarder le malade avec attention pour mieux le comprendre,... |
|
La comprehension
Environnement |
... une bonne comprehension à l'égard de malade permet de décéler les maladies,... ... moi je pense que pour une meilleur atitude il est bon de comprendre facilement le malade suite à ses souffrances,... ... si on nous accorde le temps de s'exprimer librement sans blouse blanche devant nous celà changerait le climat dans la relation,...
... que l'hôpital ameliore les conditions de travail du personnel,... ... si le soignant est bien formé, bien rémunérer, bien payer celàdimunuerait le demande de l'argent,... |
Euegard à ce qui est énoncé dans le tableau ci-haut, trois catégories ont été retenu de la thématique sur l'amelioration de comportement faisant suite à la relation soignant-soigné. Il s'agit de :
Ø Le dialogue et écoute: sans le dialogue rien ne peut se faire dans une relation soignant-soigné et le dialogue est un lien dans une relation ainsi que sa prise en compte vis-à-vis du soigné qui est le seul acteur dans le processus qui conduit à son retablissement.
Ø La comprehension: doit s'établir sur un terrain d'entente et d'écoute mutuelle pour renforcer l'écoute dans cette relation comme l'évoque ce repondant "une bonne compréhension à l'egard des malades permet de décéler les maladies cachées,..."
Ø Environnement : plusieurs ont été retenu notamment : l'uniformité de matière étudiées, amélioration des conditions financières du soignant sa formation que son aménagement de locaux,...
CHAPITRE
CINQUIEME
Ce chapitre est consacré essentiellement à l’interpretation et la discussion des résultats obtenus en rapport avec les perceptions des malades face à la relation soignant-soigné. Cette étude étant qualitative par approche phénoménologique, nous attribuons un sens à toutes les déclarations des malades en rapport avec la relation soignant-soigné.
5.1 Résultats en rapport avec le profil des enquêtes ou variables socio-demographique
Concernant l’âge, les résultats de notre série montrent que 28% des enquêtés avaient l’âge compris en 30 à 34 ans.
Quant au sexe, 56% des enquêtés étaient de sexe masculin.Ces résultats différents de ceux de Yampua Nt. (2018) selon lesquels les femmes étaient à 53,8%.
L’analyse montre que 61% des enquêtés étaient des célibataires suivis des mariés ceci rejoind (Charlène B. 2013) qui montre que dans une relation l’Etat civil est un élément necéssaire pour la facilitation d’un dialogue entre soignant-soigné.
En rapport avec le niveau d’instruction,il réssort que 39% des enquêtés avaient fait les études supérieurs et universitaires. Ces résultats sont différents de ceux de Yampua Nt. (2018) selon lesquels46,6% des patients étaient de niveau secondaire.
Dans cette étude 28% des enquêtés avaient fait 9-11 jours. Ce qui rejoindBernard D. (2013) dans son étude sur l’opinion des malades face à la relation soignant-soigné montre que la majorité des enquêtés avaient un séjour entre 8 à 12.
5.2 Résultats en rapport avec les thèmes de l’étude
5.2.1 Perceptions des malades face à la relation soignant-soigné
Il se dégage de ce thème trois catégories qui sont les suivantes :
1) L’ignorance de la relation soignant-soigné;
2) l'importence de la relation soignant-soigné;
3) La non nécessité d'entrétenir une relation soignant- soigné.
ü L’ignorance de la relation soignant-soigné : la quasi-totalité de nos enquêtés ne savent pas ce qu'est-ce une relation soignant-soigné étant donné que leurs propos ne se coincident pas avec les définitions données par les différents auteurs. Contrairement aux résultats de CEFORMI, dans une enquêtes mené au Burundi, la majorité des enquêtés soit 83,5% avaient une bonne comprehension du concept soignant-soigné.
ü Importance de la relation soignant-soigné : la plus part des nos enquêtés ne font pas apparaître dans leursdiscours l'importance qui découle d'une bonne relation soignant-soigné. Ceci se justifierait par le fait que la relation soignant-soigné est ignorée par les enquêtés.
Contrairement aux affirmations de Rogers (2011) selon lesquelles la relation soignant-soigné aide les malades à gererune situation qu’ils jugent dramatique comme l’annonce d’une maladie grave, un deuil ou encore une modification violente de l’image corporelle.
ü La non nécessité d'entretenir une relation soignant-soigné : chez nos enquêtés divers sens sont donnés quant à la necessité de relation soignant-soigné, c’est notamment les propos tels qu’il ne peut pas se faire une relation soignant-soigné car il risque d'être mal interpréter par son entourage; certains encore, cette relation l'inquiète et crois unitule.
Cependant Chalifour(2012), déclare que la nature de la relation soignant-soigné se réalise dans sa totalité à travers les liens qu’elle tisse avec les personnes soignés, les liens que la personne entretienne avec elle-même et avec sont environnement physique et humain. Et de sa part (Manoukian et Masse beoeuf 2010) la relation doit être entretenue par plusieurs personne c'est-à-dire deux caractères, deux psychologies, deux histoires, c’est alors qu’il aurra un échange.
5.2.2Résultats en rapport avec l’experience de la relationsoignant-soigné chez nos enquêtés
Ce deuxième thème se degagent les catégories suivantes :
1) l'orgueil du soigné;
2) la méconnaissance de la relation soignant-soigné par les malades;
3) la crainte du soigné;
4) manque de la motivation;
5) l'ampathie pour le soigné.
ü L'orgeuil du soigné : la plus part de nos enquêtés se sentent déconsiderés et non écoutés par le soignant. Ceci rejoint Catèrine M. (2015), qui dit que certaines asymètries peuvent survenir en situation des soins au personnel soignant élucident que la position du soignant par rapport au soigné confère au premier un certain pouvoir.
ü La méconnaissance : Cette catégorie nous fait voir que nos enquêtés ne connaissent pas la relation soignant-soigné car pour eux c'est un examen, c'est une instauration d'un état physique et d'autres ne disent rien à ce sujet. Ceci diffère des résultats trouvés par Yampua Nt. (2018), qui a montré que les patients avaient une connaissance dans cette relation.
ü La Crainte du malade : au vu de cette catégorie nos enquêtés sont animés par un sentiment de peur. De leurcotéRchaidia et al. (2009), montre que dans des bonnes conditions, le malade se sent respecté et possede toute sa dignité.
En effet, si le malade ne se sent pas en dignité et sureté durant les soins il aura l’impression de ne pas etre respecté et d’etre soigné comme un objet, ce qui procure un sentiment de la crainte et de l’impuissance.
ü Le manque de la motivation : dans cette catégorie la majorité de nos enquêtés ne sont pas motivés car cette relation les déconcentre et pour (Andriamapianina 2001) cité par Kamunga D. (2016) au cours de leurs enquetes, ils rélèvent que 63,6% des enquetésdeclarent n’avoir pas le temps pour intéragir dans une relation soignant-soigné.
ü L'empathie : l’empathie étant une aptitude à se mettre à la place de quelqu'un, nos enquêtés se declarent être inquiets.
Car la relation avec les soignants se manifeste par l'echange de monnaie.Cependant pour Rogers (2011) cette relation doit être d’abord empathique, relation utilisée par le soignant pour essayer de saisir avec autant d’exactitude que possible, les références intimes et les composantes émotionnelles d’une personne et à la comprendrecomme si l’on était cette autre personne, jamais perdre de vue la qualité d’une bonne relation soignant-soigné.
5.2.3 Les causes des blocages dans la relation soignant-soigné
L'analyse des données ci-haut, nous fait ressortir cinq catégories sorties du sous thème de cause des blocages dans la relation soignant-soigné :
1) Manque de formation du personnel soignant;
2) Discrimination
3) Manque de personnel soignant;
4) Peux de temps consacré à la relation soignant-soigné
5) Croyances et coutumes
ü Manque de formation du personnel soignant :
Certains malades croient que l'un des obstacles majeurs à une bonne relation entre le soignant et soigné est que ce dernier n'a pas beneficié lors de sa formation, ou soit il l'a bénéficié mais ne pas assez perspicace pour le mettre en application. Il sied de signaler que ce constat bien qu’emanant de l’experience des enquêtés n’est pas evidente étant donné que l’étude de l’aspect relationnelle est l’un de grand pilliers dans les sciences de la santé, il arrive que certains proféssionnels n’en tiennent pas compte dans leur profésion.
ü discrimination :
Les enquêtés fustigent la segrégation dont subissent certaines personnes de statut social inférieur que certains malades issues des familles nobles ou appartenant à des hautes personnalités. Ce qui s’accorde avec la pensée énnoncée par Lhez P. (2013), stipulant que dans les milieux dits hospitaliers, certaines catégories des personnes subissent de la discrimination, des préjugés…
ü Manque de personnel soignant :
Le sous payement est fustigé comme raison qui pousse les soignants à ne pas soigner la relation avec ses soignés. Dans celle-ci, on entend par là que le faible salaire du personnel à des conséquences fâcheuses sur la relation car le personnel est obligéde chercher l’argent auprès des clients et fait monnayer tout ce qu’il fait.
ü Peu de temps consacré à la relation soignant-soigné :
Quand on a peu ou pas de temps à passer ensemble avec les malades, il est quasiment difficile de connaitre les réels problèmes qui les frappent. Ceci rejointAndriamampianina (2001) cité parKamunga D. (2016) qui avait trouvé que 63,6% des enquêtés avaient declaré n’avoir pas le temps pour se faire dépistévolonterment au VIH/SIDA.
ü Les croyances et coutumes :
Si on ne connait pas les croyances et coutumes des malades il est très difficile de le comprendre socialement et psycologiquement par le soigné.
Pour sa part (Amuli J. 2018) dans son livre intitulé sociologie appliquée en soins infirmiers stipule que connaitre les différents modèles des croyances des maladies permet au soignant d’avoir une meilleure interprétation de la situation pour travailler en conformité avec la déontologie infirmière. Le même auteur clarifie que cela permet également au soignant de considérer les facteurs culturel du soigné de les associés à ses problèmes biologiques et physiologiques afin de les integrés dans le projet therapetique pour aboutir à une meilleure observance du soigné au soin de la qualité
5.2.4Canal d’acquisition des connaissancessur la relation
L’analyse nous a permis dedegager trois catégories qui sont :
ü Structures sanitaire;
ü Eglise
ü Ecole.
Nos enquêtés déclarent avoir apris la relation soignant-soigné dans les structures sanitaires à l’occassion d’une hospitalisation d’autres à l’église, mais l’école àconstitué le principal canal.
5.2.5Moyen pour ameliorer la relation soignant-soigne
Thématiquement trois catégories ont été retenues à savoir :
1) Dialogue et écoute;
2) La comprehesion;
3) Environnement.
Ø Le dialogue et écoute : sans le dialogue rien ne peut se faire dans une relation soignant-soigné.
Le dialogue est un lien dans une relation ainsi que sa prise en compte vis à vis du soigné qui est le seul acteur dans le processus qui conduit à son retablissement.
A ce sujet la théorie de la théorie de la communication proposée en 1943 par Shannon et Weaver, énnonce qu’un émeteur transmet un message à un recepteur via un canal.
Ø La comprehension : doit s'établir sur un terrain d'entente et d'écoute mutuelle pour renforcer cette relation.Une bonne compréhension à l'egard des malades permet de décéler les maladies cachées. Contrerement aux résultats trouvé par Ceforomi dans une enquête menée au Burundi, la majorité de ces enquêtés soit 83,05% avaient une bonne comprehension du concept relation soignant-soigné.
Ø Environnement : plusieurs ont été retenu notamment : l'uniformité de matière étudiées, amélioration des conditions financières du soignant sa formation que son aménagement de locaux.
En effet, selon (Formarier M. 2013), les premières impresion d’une rencontre sont determinantes et impregnent la même affective puisque ces prémices marquent l’affectif et influence la rencontre, on peut comprendre alors tout leur nécessité pour la suite de la relation. L’empreinte, qui est ainsi blaisse, offre à la personne la posibilité de recevoir et de modeler sa perception des soignants. Il semble alors que la relation sera l’image de la perception que se fait le soigné du soignant par sa présentation.
CONCLUSION
Dans les lignes qui suivent nous présentons en guise de conclusion le condensé de l’étude, suivi des implications et des suggestions.
L’homme est un être vivant qui éprouve des émotions, des sentiments, des avis et des points des vues qu’il doit pouvoir exprimer et communiquer. Cet homme cherche chaque jour à se réaliser et lutter pour atteindre un équilibre.
Cependant, les soins aux malades restent un fait complexe dans les hôpitaux. Les gens viennent à l’hôpital parce qu’ils ont un problème de santé qu’il faut satisfaire et cette satisfaction est établie par des personnes qui ont choisi comme métier d’aider ceux qui souffrent dont leur état de la santé est altéré. Malheureusement ces personnes après leur formation elles exécutent leurs pratiques hospitalières différemment.
C’est alors que nous avons opté de mener une étude sur les perceptions des malades face à la relation soignant-soigné à l'hôpital général de référence Tudikolela.Dans cette étude la question fondamental était de savoir :Quelles sont les perceptions des malades face à la relation soignant-soigné à l’hôpital général de référence Tudikolela ?
Et de cette intérrogation, ce sont découlées d’autres subdisiaires qui sont :
1. Quelles sont les perceptions des malades face à la relation soignant-soigné à hopital général de référence Tudikolela ?
2. En quoi la représentation sociale influe-t-elle sur la relation soignant-soigné ?
3. Quels sont les réalités qui determine les perceptions des malades concernant cette relation ?
4. Quelles conséquences ces perceptions ont-elles dans nos milieux sanitaires ?
Dans cette perspective, l’étude s’est assigné les objectifs suivants :
Ø Identifier les malades hospitalisés à l’hôpital général de référence Tudikolela;
Ø Interviewer les malades sur leurs relations avec les soignants pendant leurs sejours à l’hôpital;
Ø Identifier les causes éventuelles des blocages dans la relation soignant-soigné;
Ø Explorer leurs compréhensions.
La méthode qualitative phénomenologique a permis d’atteindre ces objectifs. L’analyse et le traitement des différents thèmes degagent les observations telles que les propos des enquêtés démontre une ignorance de l’existance de relation soignant-soigné. Ni son importance ni sa nécessité restent des sujets étranges pour les soignés.
La plus part des malades se sentent déconsiderés, non écoutés par le soignant. Il faut noter aussi d’une part le manque de motivation des soignés et d’autre part l’empathie des soignants.
Le Manque de formationdu personnel soignant, la discrimination sans oublier les coutumes d’errigent en obstacle pour la réalisation de relation soignant-soigné.
L’amélioration de la relation soignant-soigné répose sur Le dialogue et écoute, la comprehension mutuelle entre le soignant et le soigné sans oublier un environnement propice.
a) Dans l’administration :
Sur le plan théorique, l’étude à un apport considérable du fait qu’elle est susceptible de contribuer à l’amélioration de la perception des malades sur la relation soignant-soigné sur le milieu des soins.
b) Dans larecherche :
Dans le cadre de la recherche en sciences infirmières, il importe de faire des études profondes sur la meilleure compréhension de la relation soignant-soigné ainsi de la réticence des malades qui en sont victimes.
c) Dans l’enseignenement
A ce point de vue, notre étude a entre autres implications d’inspirer les autorités de tutelle d’inserer dans le programme de formation scolaire ou académique des infirmiers, les enseignements poussés sur la relation soignant-soigné, tel que l’acceuilchalereux en vue d’améliorer la qualité des soins dans les structures hospitalières.
d) En pratique
Dans la pratique des soins infirmiers, la relation soignant-soigné est un outil precieux qui en effet, devrant placer les soignants face à ses responsabilités directes. Par ce, les soignants devraient développer constamment la culture des changements harmonieuses afin de rendre la qualité des soins meilleures et redonner l’image de la profession.
Au vu de nos résultats, nous suggerons ce qui suive :
Aux responsables
De sefaire instruire dans une relation soignant-soigné pour faciliter les conditions de travail.
Aux soignants
De s’intégrer scientifiquement dans une interaction qui le lie aux soignés.
Aux futurs chercheurs
De poursuivre la recherche à ce sujet en abordant d’autres aspects quantitatif pour arriver à généralisé les conclusions qui en découleront.
De mener des études quantitatives qui détermine les relations entre les différents facteurs d’ordres technique, Administrative et organisationnelle qui empêche une bonne relation entre soignant et soigné au sein d’une institution sanitaire.
ANNEXES
ANNEXE 1
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE
a) CONSIGNE :
Nous tenons à vous signaler que ce questionnaire à pour objectif celui de récevoir les informations dans un cadre exclusivement scientifique ; nous vous prions également de vouloir repondre à toutes les questions dans le but de comprendre les perceptions des malades face à la relation soignant-soigné.
A l’instar de notre recherche, il n’ya pas des bonnes ou des mauvaises reponses, pour cela, nous vous garatissons que vous nous donnés sont importantes pour nous.
En plus, cet entretien nous prendra une durée de 15 à 20 minutes.
Loin de nous, toute pretention politique ; réligieuse ; d’espionnage, ce qui nous préocupent enormement c’est notre avis sur les questions.
b) IDENTITÉ DE L’ENQUÊTÉ
Ø Âge
Ø Sexe
Ø Niveau d’instruction
Ø Etat Civil
Ø Réligion
I. GUIDE D’ENTRETIEN DES MALADES SUR LA RELATION
SOIGNANT-SOIGNÉ
1. Avez-vous déjà entendu parler de la relation-soigné ?
2. Que signifie pour vous la relation soignant-soigné ?
3. Que savez-vous de la relation soignant-soigné ?
4. Par quelles sources avez-vous entendu parler de la relation soignant-soigné ?
II. QUESTIONS RELATIVES À LA PERCEPTION DU MALADE FACE À LA RELATION SOIGNANT-SOIGNÉ
1. Que represente pour vous la relation soignant-soigné ?
2. D’après vous ; à quoi se caractérise la relation soignant-soigné ?
3. Quels sont les facteurs qui decourage dans la relation soignant- soigné ?
4. Selon votre point de vue, pouvez-vous nous énumerer les causes de blocages dans une relation soignant-soigné ?
5. Par quels canal d’acquisition peut-ont connaître la relationsoignant-soigné ?
6. Quels moyens peut-ont amélioré cette relation ?
III. QUESTIONS D’ENQUÊTE
1. Aprouvez-vous la relation soignant-soigné ?
Ø Si oui, pourquoi ?
Ø Si non comment ?
2. Connaissez-vous les endroits ou vous pouvez faire tissé cette relation soignant-soigné ?
Ø Lesquels ?
3. Que disent aussi les amis malades à propos de la relation soignant-soigné ?
4. Avez-vous un avis ou une suggestion à émettre ?
MERCI POUR VOTRE DISPONIBILITÉ
ANNEXE 2
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Amuli J et Ngoma M. (2018), méthologie de la recherche scientifiques en science et en santé, Kinshasa, tome I, Médiaspaul ;
Amuli J. (2018) sociologie appliquée en soins infirmiers, EASI, ISTM/Mbujimayi ;
Andrianamapianina (2001) programme de prevention ciblé des infections sexuellement transmissible et du virus immuno humaine dans le commerce, Diego suarez, P.19 ;
Audrey M. (2016) la juste proximité au cœur de la relation-patient enfin de vie, TFE, université loraine ;
Authie (2016) la relation soigné avec un jeune patient tetraplegique,France TFE, IFSS saint vincent ;
Calista R. (1995) relation soignant-soigné, Burkinafasso, faculté de médecine nancy ;
Calman (2006), pétitprécis de sciences humaines, édition Lamarre ;
Camille P. (2015) la relation soignant-soigné avec un patient expert, IFSI, centre hospitalier international erne-seirne ;
Camir (2005) l’analyse de la collaboration interprofessionnelle, université montréal, Canada ;
Centre d’étude de recherche et de formation pour le développement économique (2007) enquête socio-comportementale sur l’infection par le VIH/SIDA, Burundi ;
Charlaine B. (2018) relation soignant-soigné au cœur de patient, Paris, IFSS saint vincent;
Cherbonnier A et al. (2006) limitations thérapeutiques l’avis du reanimateur,strasbourg, les hôpitaux universitaire ;
Desclaux A. (1997) les infirmiers face au SIDA, Burkinafasso P.44 ;
Deshays C et Ivandi A. (2013), la juste distance dans la relation soignant-soigné, France, Lamarre ;
Deutsh (2005) le jugement de l’autre dans la relation des soins,une double condamnation ?, TFE, université loraine ;
Dezure H. (2006) le temps d’une relation soignant-soigné, IFSI, centre hospitalier sainte marie, privas ;
Dumont M. (2011) précis de soins relationnel, édition lamarre, P.122 ;
Dictionnaire larousse (1980) ;
Elodie R. (2011) barière de la langue et qualité de soin, France ;
Florence L. (2010) éducation therapeutique face au sentiment d’echec des infirmiers, France, université d’éducation thérapeutique ;
Formarier (2007) la relation de soin, concepts et finalité, France, cairn ;
Frechou D. (2014) le consentement dans la pratique infirmière, IFSS de Nancy Barbois, université de loraine ;
Hacher et al. (2012) les usages sociaux du corps, annales, P.205
Jodelet D. (2014) étude sur l’image de la profession infirmière : service de santé publique, état de vaud ;
Kabengele M et al. (2010) evaluation entre le curruculum d’enseignement infirmier du niveau A2 face aux soins humanisés préconisés aux malades, revue, kinshasa, P.29 ;
Kamungu D. (2016) perceptions des adolescents face au depistage volontaire de VIH/SIDA, ISTM/Mbujimayi ;
Lhez P. (2013) concept de representation social, echange au tour de la relation soignant-soigné, soins étude et recherche en psychatrie, France, Lamarre ;
Mantz J et Wattel F. (2006) l’importance de la communication dans la relation soignant-soigné, académie national de médecine, Paris ;
Margot Ph. (2012) communication et la relation soignant-soigné vers l’utilisation thérapeutique de soi, IFSS Chenelière, France ;
Marro C. (2013) les perceptions des soins infirmiers par les patients,leurs determinants et leurs consequences, haute école de santé Vaud ;
Maward L. (2014), la fin d’une mythologie et le modele d’intermediaire culturel in de la profession, France ;
Maxim P. (2011) distanceprofessionnelle et qualité du soin, France, Lamarre P.228 ;
Metzger et al. (2010), la relation de soin, concepts et finalité, association de recherche en soins infirmiers, Quebec, P.130 ;
Mylène M. (2016) l’aide soignant face aux patients douloureux quel vécu ? Quelle demarche ?, CHU de nice, France ;
Oberteli P et al. (2015) évolution de la relation soignant-malade au regard de la pratique d’éducation thérapeutique, Halsh Archives-ouvertes France;
Omanyondo O. (2016) recherche qualitative appliquée en soins infirmiers, EASI, ISTM/Mbujimayi ;
Organisation modiale de la santé (2012) rapport sur la santé ;
Rchaïdia et al. (2009) les infirmières francaise : l’ambiguité et la prégnance des représentations de professionnelle, science sociales et la santé, P.103-132 ;
Rogers (2011) patient satisfaction, fondement et étape du processus de recherche, journal of advens nursing, 701 ;
Rogers C. (2011), approche et concepts de la relation soignant-soigné, édition setes, 356p ;
Sorsanna (1999) psychologie des interactions sociocognitive, France ;
Traore M et al. (2009) soigner et acompagner-relation soignant-soigné recueil, France, malmaison-lamarre, P221 ;
Trudel J et al. (2013) communication entre soignant-soigné, France, Springer-verbag ;
Tshimungu K et al. (2009) caracteristiqueépidemiologique, clinique et socio-demographique de la THA, RDC, Kinshasa, cahier santé, PP.79-80 ;
Vanderbucke C. (1999) de la posture subjective infirmière, TFE, IFSI, centre hospitalier de vire ;
Vural D. (2010) dictinaireencyclopedique de soins infirmiers, lamarre, groupe liaison, P.363 ;
Wilsong D. (2009) patient perceptions of nurses’skill care nursu, P29;
Yampua Nt. (2018) perceptions des patients face à la relation soignant-soigné, ISTM/Mbujimayi ;
EPIGRAPHE…………………………………………………………………….I
DEDICACE……………………………………………………………………..II
REMERCIEMENT……………………………………………………………..III
LISTE DES TABLEAU ET DE FIGURE……………………………...…IV
LISTE DES ABREVIATIONS……………………………………………...V
Chapitre premier Problèmatique de la recherche
1.3 Justification et choix du sujet
Chapitre deuxième : Recension des écrits
2.1. Definition operationnelle des concepts
2.1.6 Relation soignant-soigné
2.2. Généralités sur la relation soignant-soigné
2.2.2. Les Caracteristiques générales d’une relation soignant- soigné
2.2.3. L’apport du modèle psychanalytique dans une relation soignant-soigné
2.2.4. La mutation d’une relation soignant-soigné
2.2.5. Principes de base d’une relation soignant-soigné
2.2.6. Avantages d’une relation soignant-soigné
2.2.7. Les conditions de réussite
2.2.8. Facteurs culturels et spirituels qui font l’obstacle à la
2.2.9. Le consentement soignant-soigné
2.3. Les résumés des études antérieures.
Chapitre troisième : Approche méthodologique
3.1.2 Technique de collecte des données
3.2 Description du terrain d’etude
3.2.1 Presentation de l'hôpital général référence/Tudikolela
3.3. Population cible et échantillon de l’étude
3.3.3 Dermination de la taille de l’échantillon
3.3.4 Echantillonnage et échantillon
Méthode, Technique et instrument de collecte
3.4.1 Méthode de collecte des données
3.4.2 Technique de collecte des données
3.4.3 Instrument de collecte des données
3.4.4 Origine et composition des instruments
3.5 Validité et fidelité de l’instrument
3.5.1 Validité de l’instrument
3.5.2 Fidelité de l’instrument
3.6.1. Démarche préliminaire à la collecte des données
3.7 Plan d'analyse des données
3.8 Considérations d'ordre éthique
3.9. Fiabilite et validite des resultats
3.10 Moyens de controle des variables etrangeres et les
Chapitre quatrième : Présentation des résultats
4.1 Variable : caracteristiques socio-demographique des
4.2 Développement des thèmes de l'étude
Chapitre cinquième : Interpretation des résultats
5.1 Résultats en rapport avec le profil des enquêtes ou variables socio-demographique
5.2 Résultats en rapport avec les thèmes de l’étude
5.2.1 Perceptions des malades face à la relation soignant-soigné
5.2.2 Résultats en rapport avec l’experience de la relation
soignant-soigné chez nos enquêtés
5.2.3 Les causes des blocages dans la relation soignant-soigné
5.2.4 Canal d’acquisition des connaissances sur la relation
5.2.5 Moyen pour ameliorer la relation soignant-soigne
Conclusion générale
ANNEXES