INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
Etant donné que nous ne pouvons pas prétendre être le premier chercheur à aborder un sujet relevant des parties du domaine de l’analyse financière tel que de l’autofinancement d’une entité ou entreprise.
· Le travail de mémoire de monsieur Stella KAVUGHO SIVWIRA portant sur la gestion financière des ressources humaines au sein des institutions de santé en milieu rural[1] cas du centre de référence de Mukango/Muhangi.
Le but visé dans son étude en choisissant ce thème, l’objectif était de pouvoir porter un jugement sur la manière dont les ressources financières sont gérées au sein du centre de santé rural/Mukango-Muhangi à travers les calculs des certains indicateurs financiers et de démontrer une gestion saine des ressources financières au sein d’une institution sanitaire.
De l’autonomie financière, il convient de signaler que le centre de santé rural Mukango jouit d’une forte indépendance financière et qu’il dispose donc d’une capacité de financement.
A la lumière de son thème l’observation libre semble que les ressources financières du Centre de santé rural Mukango proviendraient essentiellement de factures payées par les malades soignés dans ce centre.
Nous convergeons au point où nous tous deux cherchons à contre la manière dont les institutions sanitaires se financent tout en se basant sur les indicateurs spécifiques de l’analyse financière tel que l’autofinancement, le fonds de roulement, la capacité d’autofinancement et cash-flow.
Notre plus va dans le sens que nous sommes plus spécifique et direct dans notre étude parce que monsieur KAVUGHO lui se base sur la gestion financière des institutions sanitaires et il cherche à connaitre plus clairement comment sont gérés les ressources financières des institutions sanitaires.
Mais nous, nous connaissons comment sont gérées les ressources financières et comment les institutions sanitaires s’autofinancent d’elle-même.
2. PROBLEMATIQUE
Comme toutes les activités d’une entreprise se traduisent en flux financiers, leur bonne gestion est une nécessité sinon elle se prête à la disparition, ainsi leur bonne gestion s’inscrit pour la survie de l’organisation et de contrôle de gestion qui permet aux dirigeants de l’organisation de prendre des décisions à des moments opportuns.
La théorie financière d’une entreprise utilise conjointement le concept d’analyse financière et diagnostic financier. L’analyse financière devient alors « un ensemble des travaux qui permettent d’étudier la situation de l’entreprise, d’interpréter les résultats et d’y prendre les décisions qui indiquent des flux monétaires.
Son but est de porter un jugement destiné à éclairer les actionnaires, les dirigeants. Les salariés et les tiers sur l’état de fonctionnement d’une firme, face aux risques auxquels elle est exposée en servant d’information et des sources externes »[2].
Les activités de l’analyse financière englobent la collecte des données significatives et leur interprétation afin de tirer des conclusions sur la santé financière d’une entreprise, sa politique d’endettement et de refinancement.
L’Etat, en tant que garant de la nation, doit garantir à sa population, dans une certaine mesure la satisfaction de ses besoins. Mais, puisque l’Etat est aussi limité dans ses moyens, il encourage l’émergence des initiatives privées pour que celles-ci l’aident à remplir certaines missions lui dévolues. C’est le cas des secteurs de la santé, de l’enseignement qui sont aujourd’hui assurés par les privés.
En ce qui concerne particulièrement le secteur de la santé en RDC qui nous considérons comme industrie sanitaire, l’on observe un délaissement total qui provoque sa dégradation, alors que, son rôle est non négligeable pour le bien être de tout être humain, volant par leurs propres ailes, pour se maintenir, ces privés mettent sur pied certains mécanismes de survie.
Parmi ces mécanismes, il y a d’une part, la constitution de financement interne « autofinancement » et d’autre part le recours à d’autres sources de financement externe « emprunts, dons, ... » « il existe parmi les sources l’une qui ne coûte pas chère pour l’entreprise, celle de se financer soi-même »[3].
La politique de l’autofinancement est encouragée en ce sens qu’elle rend l’entreprise autonome vis-à-vis de l’extérieur et permet à l’organisation de jouir de tout son profit, par conséquent, d’en décider de l’affectation avec toute liberté.
Ces réalités n’ont pas épargnées l’institution sanitaire ou l’hôpital général de référence de Bonzola à Mbujimayi. Cet hôpital se soucie de la santé de la population fonctionne et se maintient en dépit des situations non favorables à son épanouissement.
Cette situation nous pousse à nous poser des questions tel qu’on dit l’étude d’un sujet est souvent un acte réfléchi par le fait qu’ elle est constatée par des questions que le chercheur se pose au tour d’un fait et fini par dégager une problématique.
Ainsi, la problématique de la présente étude s’articule autour de questions suivantes :
· Quelles sont les sources de financement de l’hôpital général de référence de Bonzola ?
· Comment ces financements sont-ils affectés ?
3. HYPOTHESES
L’hypothèse se définit comme une proposition de réponse à une question posée[4]. Pour appréhender notre étude et répondre effectivement à nos questions de recherche, avons formulé nos hypothèses de cette manière :
· Les sources de financement du centre hospitalier de Bonzola seraient de deux ordres : d’une part, interne (autofinancement) et d’autre part externe (les dons, les subventions, les aides, les emprunts...) ;
· Nous pensons que, le financement de l’hôpital de Bonzola serait affecter de telle manière que le haut du bilan (valeur immobilière) représente une grande partie et l’autre aux valeurs circulantes (le bas du bilan). Ces valeurs immobilisées seraient composées des bâtiments construits, des équipements (matériels sanitaires, matériels roulants, équipements informatiques...) ;
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Avant d’aborder le vif de notre sujet, il est nécessaire de préciser le motif au choix de celui-ci. Par après, nous allons présenter successivement l’intérêt pour l’hôpital ainsi que scientifique.
4.1.CHOIX DU SUJET
Le choix du sujet traité dans ce travail est motivé par le fait que l’hôpital de Bonzola contribue beaucoup dans le maintien et rétablissement de vies humaines et dans l’assurance d’une bonne santé et aussi par l’importance et la nécessité de l’autofinancement dont il convient d’informer et rappeler à l’endroit des responsables gestionnaires des institutions sanitaires.
Par conséquent, une entreprise œuvrant dans le domaine de la santé doit avoir la disponibilité des moyens financiers équilibrés et rentables pour assurer régulièrement ses objectifs.
L’entreprise qui s’autofinance assure par elle-même sa survie, par conséquent son épanouissement et son autonomie.
Ainsi, avons voulu vérifier si l’hôpital a l’autofinancement pour atteindre sa mission. La seconde motivation serait de nous rassurer de la conformité des théories relatives à l’analyse et la gestion financière apprises tout au long de notre formation académique à la pratique sur terrain. Ceci nous permettra de démontrer l’importance de l’analyse et la gestion financière dans une entreprise.
4.2.INTERET DU SUJET
L’intérêt est un état de l’esprit qui prend part à tout ce qu’il trouve digne d’attention, à ce qu’il juge important[5]. C’est pourquoi une grande importance à ce jour doit être accordée aux institutions sanitaires.
Ainsi, avons voulu montrer cet intérêt de trois façons que voici :
· Intérêt personnel
C’est pour nous un plaisir de traiter un sujet du domaine de l’analyse et gestion financière ; car nous estimons que les recherches sur ce sujet contribueront à améliorer notre expérience surtout au travail.
A partir de ce sujet nous avons eu une occasion propice d’approfondir l’étude et la pratique de l’analyse et gestion financière d’une entreprise qui est un outil indispensable à sa pérennité.
· Intérêt pour l’hôpital et le public
Cette étude pourra être bénéfique à l’hôpital de Bonzola étant donné qu’elle va dégager sa santé financière. Elle pourra aussi intéresser les partenaires de cette institution sanitaire qui suivent de près sa gestion.
Enfin, l’étude présente de l’intérêt à toute l’institution sanitaire soucieuse d’assurer sa pérennité car l’analyse financière est instrument dynamique et indispensable à la gestion éclairée de toute entreprise par les renseignements qu’elle est susceptible de fournir.
· Intérêt scientifique
Etant donné que notre travail est un travail de recherche orienté dans le domaine de gestion, il constitue un document qui met en évidence des données réelles, quantitatives et vérifiables pouvant servir à d’autres recherches ultérieures.
5. METHODES ET TECHNIQUES
En vue de valider nos hypothèses, nous avons fait recours aux techniques et méthodes suivantes :
5.1.TECHNIQUES
La technique est un « ensemble des moyens et des procédés qui permettent aux chercheurs de rassembler des données et des informations sur son sujet de recherche »[6].
· Technique documentaire
Elle nous a été très utile dans la définition des concepts de notre sujet et dans l’analyse du cas d’étude. Tout travail scientifique demande au moins un minimum de connaissance sur le thème à traiter. Elle nous a permis d’exploiter des différents documents de nos prédécesseurs en vue de faciliter notre recherche.
· Technique d’interview
Nous avons utilisé essentiellement l’interview libre qui consiste à un entretien avec une personne sur un thème sans guide quelconque. Les informations sont collectées auprès des différents agents de l’hôpital de Bonzola.
5.2.METHODES
La méthode est l’ensemble des démarches qui suit l’esprit pour découvrir et démontrer la vérité. Pour atteindre notre objectif, plusieurs méthodes ont été utilisées.
Il s’agit de :
· Méthode Analytique
Elle a été utilisée dans l’analyse des données des états financiers et de divers documents de l’hôpital de Bonzola. Elle nous a permis de traiter systématiquement toutes les informations et les données collectées en insistant beaucoup sur chaque cas.
· Méthode Comparative
Elle nous a été d’une grande importance, car elle nous a permis de comparer les états financiers présentés année par année, afin d’en apprécier la performance.
· Méthode Synthétique
Elle nous a permis de résumer les différentes théories développées par les auteurs en rapport avec notre sujet de recherche.
· Méthode Statistique
Elle nous a permis de quantifier et faciliter la compréhension des résultats de la recherche en les présentant sous forme des tableaux et graphiques.
6. DELIMITATION DU TRAVAIL
Pour éviter de traiter un sujet de recherche vague et pour se faire comprendre, nous avons délimité notre sujet dans le domaine, dans le temps et dans l’espace.
· Dans le domaine, le sujet se limite à l’analyse financière et gestion financière plus spécifiquement à l’analyse de la structure financière, à la rentabilité et ainsi qu’à l’autofinancement.
· Dans le temps, notre recherche porte sur une période de 9 ans allant 2008 à 2016.
· Dans l’espace, notre étude porte sur l’hôpital et à toutes ses branches d’activité.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
L’introduction et la conclusion mises à part, notre travail est scindé en trois chapitres qui comprennent des sections.
Ainsi, libellés :
· Chapitre premier : « cadre théorique » qui comprend deux sections entre autre la généralité sur l’autofinancement et notion d’analyse de la trésorerie
· Chapitre deuxième : « cadre méthodologique et présentation de l’hôpital Bonzola» subdivisé en deux sections : Cadre méthodologique et Description de l’aire de santé de l’hôpital de référence de Bonzola
·
Enfin,
le chapitre troisième : «De l’autofinancement de
l’hôpital de référence de Bonzola »
qui
aussi deux sections : Appréciation des ressources financières de l’hôpital
de Bonzola et calculs des différents indicateurs financiers.
CHAPITRE I. CADRE THEORIQUE
Ce chapitre comprend deux sections :
· La généralité sur l’autofinancement et
· Notion d’analyse de la trésorerie
SECTION I. GENERALITES SUR L’AUTOFINANCEMENT
1. NOTION
Il est vrai qu’à l’heure actuelle, comme son nom l’indique, est un financement que l’entreprise se crée elle-même par son activité propre. Il est le pivot fondamental qui supporte le financement de l’entreprise. Dans une petite et moyenne entreprise, il s’étend même aux avantages que les dirigeants laissent à l’organisation[7] .
Celui-ci constitue en effet, une véritable offre de monnaie interne puisque les entreprises disposent des fonds sans recourir à des tiers pour obtenir des prêts. C’est ainsi que Pierre CONSO rincent en disant que l’intérêt de l’autofinancement s’explique par son importance fondamentale pour la survie et la croissance des entreprises. Une entreprise procède très rarement à la distribution ou reprise intégral de bénéfices.
2. NOTIONS DU CONCEPT AUTOFINANCEMENT
Les différentes sources de financement se retrouvent au passif du bilan. Elles forment ensemble les ressources mises à la disposition de l’entreprise et représentant donc aussi les dettes de l’entreprise vis-à-vis de ses créanciers, classés en ordre décroissant d’exigibilité.
Leur contrepartie à l’actif du bilan notamment sous forme de liquidités, représente les moyens d’actions de l’entreprise le capital, les postes résultant de l’autofinancement et les subsides font partie des fonds propres (ou capitaux propres) de l’entreprise, tandis que les crédits constituent les fonds de tiers ou dettes (au sens restrictifs du terme).
La différence entre les capitaux permanents (ressources stables) et les actifs permanents (emplois durables) c'est-à-dire les actifs fixes ou immobilisés constituent le fonds de roulement.
Il y a plusieurs différences de définitions que l’on retient en matière d’autofinancement dont la principale résume cette conception de la manière suivante[8] :
Ø L’autofinancement : c’est un financement que l’agent économique obtient au cours de son activité ;
Ø L’autofinancement : est le surplus bénéficiaire ou monétaire conserver par l’entreprise après la répartition des dividendes ;
Ø L’autofinancement : est un financement crée par l’activité d’une entreprise à partir de ses propres ressources (réserve, résultat, amortissement, provisions) indépendamment de tout concours de ses associés ou capitaux d’emprunts ;
Ø L’autofinancement : est un procédé de gestion financière grâce au quelle l’entreprise assure toute ou une partie de ses besoins en capitaux par une rétention totale ou partiale, temporelle ou définitive, des bénéfices réalisés, apparents, occultés (cachés) ou non réalisé par l’exploitation.
3. SORTES D’AUTOFINANCEMENT
On distingue deux sortes d’autofinancement dont nous pouvons énumérer, l’autofinancement de maintien et l’autofinancement de croissance ou d’expansion.
3.1. AUTONFINANCEMENT DE MAINTIEN
C’est la partie de l’autofinancement nécessaire pour maintenir ou conserver le patrimoine de l’entreprise au niveau de biens déjà acquis ou au niveau de son activité, la diminution du bénéfice qui en résulte réduit d’autant les possibilités de distributions de ces bénéfices, qui peuvent être considérées comme autofinancement de maintien, il s’avère d’un élément ou paramètre indispensable et nécessaire à la bonne continuité de l’exploitation de l’entreprise et de son existence même.
L’autofinancement de maintien est constitué annuellement par des dotations aux amortissements et dotation aux provisions, soit le compte 68 du plan comptable général Congolais.
Autofinancement de maintien = dotation aux amortissement+ dotation aux provisions
Pour l’autofinancement de maintien totalement généré par l’entreprise, il se trouve dans le cumul enregistré ou logé dans le compte 28 du plan comptable général Congolais.
· Les dotations aux provisions
Pour la dépréciation d’élément de l’actif, certaines dotations aux provisions pour risque et changes constituée pour faire face à des charges prévisibles mais d’un montant et à une échéance indéterminée et sans qu’elles affectent un élément déterminé de l’actif (garanties données aux clients litiges…).
Ce sont en fait des dettes potentielles qui, si elles n’étaient pas compensées par la dotation au provision entrainerait une diminution de l’actif lors du paiement.
3.2.AUTOFINANCEMENT DE CROISSANCE OU D’ENRICHISSEMENT
Autofinancement de croissance ou d’enrichissement = Réserve +Report +Résultat conservé+ plus-value de réévaluation (éventuellement)
C’est la partie de l’autofinancement qui augmente le patrimoine de l’entreprise, il constitue de réserve qui nouveaux, au résultat à conserver, ainsi que de tous autres éléments au bénéfice au plus-value apparent ou laissé à la disposition de l’entreprise, c’est ainsi que certains auteurs reprennent dans l’autofinancement de croissance l’élément régulateur ou de repositionnement des valeurs immobilisées corporelles en l’occurrence la plus-value de réévaluation.
4. APPRECIATION DE L’AUTOFINANCEMENT
L’autofinancement d’une entreprise montre des avantages, mais néanmoins, lorsqu’il est réalisé au moyen des prélèvements trop importants sur bénéfices, il possède aussi des inconvénients.
4.1. Avantages de l’autofinancement
La méthode qui consiste pour une entreprise à trouver en elle-même les moyens qui lui soient nécessaire pour la réalisation des investissements, dont elle attend un nouveau développement de son activité, présente incontestablement des grands avantages.
· Il est considéré comme une source de financement facile à la portée de l’entreprise ;
· Il renforce la structure financière existante ;
· C’est un moyen de financement accessible et très flexible (dégagé progressivement tout au long des exercices).
Il préserve l’indépendance financière et la gestion de l’entreprise (dans la mesure où elle n’a pas à solliciter des ressources externes).
· Il favorise la croissance à long terme ;
· Il permet d’éviter les charges d’intérêts ;
4.2. Inconvénient de l’autofinancement
L’autofinancement peut présenter les inconvénients d’ordre public et d’ordre privé.
4.2.1. Les inconvénients d’ordre privé
L’autofinancement exagéré peut nuire aux actionnaires, à l’entreprise aux salariés et aux clients.
4.2.1.1.Les inconvénients pour l’actionnaire
L’autofinancement, lorsqu’il aboutit à la constitution de réserve exagérés est contraire à la nature même du contrat de société. Celui-ci n’oubliera pas, est un contrat par lequel 2 ou plusieurs se conviennent de mettre quelque chose en commun. De réaliser des bénéfices et de ses partages.
En augmentant le capital social au dépend du patrimoine des associés on remplace l’encaissement d’un dividende par espérance d’un bénéfice, peut-être plus important mais à coup sûr moins certains et en tout cas amortissable immédiatement par l’actionnaire, personne physique qui a besoin de son revenu pour vivre.
4.2.1.2.Les inconvénients pour l’entreprise
Même si l’on s’en tient aux seuls intérêts de l’entreprise, une politique financière qui fait à l’autofinancement une place exagérée et de nature à nuire à la bonne gestion de l’affaire.
Au cours de son existence une entreprise peut avoir à faire face à des programmes d’investissement qu’il importe à ne pas retarder pour ne pas se laisser distancer par la concurrence, qu’il s’agisse de progrès techniques souffrir de ne pouvoir réaliser qu’en plusieurs années, par ressources, ce qu’elle aurait pu faire en un court délai moyen d’une opération financière à long ou à moyen terme[9].
4.2.1.3.Pour Les Salariés
L’autofinancement peut porter préjudice aux salariés dans la mesure où l’entreprise se préoccupe de maximiser son profit, peut ralentir certains avantages accordés aux salariés d’une manière ou d’une autre.
4.2.1.4.Pour Les Clients
Pour rendre plus son résultat, l’entreprise peut majorer le prix de vente. Ce dernier permettra à l’entreprise d’augmenter son chiffre d’affaires, mais elle hasarde de perdre sa clientèle, car elle sera basée par la hausse de prix.
4.2.2. Inconvénient d’ordre public
L’autofinancement présent également des inconvénients pour la collectivité, ils sont d’ordre économique, financier et politique.
· L’autofinancement a pour effet d’acheminer principalement vers l’investissement ou biens de productions, des capitaux qu’ils avaient été remis aux actionnaires, auraient pu, soit s’échapper contre des biens de consommation, soit investir aux biens de production d’une autre catégorie que ceux utilisés par l’entreprise qui emploie cette méthode de financement et dont l’activité peut ne pas être la plus utile à la collectivité.
· En second lieu, l’autofinancement généralisé (et systématiquement utilisé, déréférence aux autres moyens de financement, est un facteur de hausse de prix. Les entreprises s’efforcent en effet de vendre leurs produits dans des conditions qui leurs permettent de réaliser des bénéfices élevés afin de pouvoir, non seulement assurer un dividende convenable à leurs actionnaire et constituer des réserves raisonnables. Mais encore faire face à toutes les dépenses d’investissement effectué au cours de l’exercice.
· Enfin, utilisation des capitaux qui s’investissent demeurant dans l’entreprise, sans changer de patrimoine, sans faire l’objet de distribution des dividendes suivies, d’autres opérations, telles que l’augmentation de capital ou emprunts obligatoires, supprime un certain nombre de faits générateurs d’impôts et conduit naturellement le législateurs à frapper ses sortes de biens de main morte par une taxe appropriée.
SECTION II. NOTION D’ANALYSE DE LA TRESORERIE
2.1. LA TRESORERIE ET LA RENTABILITE
2.1.1. Notions De la Trésorerie
Les notions de fonds de roulement et la trésorerie sont indispensables dans la mesure où la première étudie la solvabilité globale et l’entreprise en confrontant tout actif circulant à l’exigible à court terme sans tenir compte ni degré de liquidité des éléments d’actifs circulants ni des dettes à court terme à honorer à des brèves échéances, alors que la seconde est beaucoup plus exigeante que la première. Elle s’intéresse à la solvabilité à très brefs délai. Elle met en relation les éléments de l’actif circulant les plus liquides aux dettes à court terme[10]. Cela étant, il faut étudier le besoin en fonds de roulement pour apprécier si le fonds de roulement net est élevé, rappelons également qu’elle dépend des besoins en fonds de roulement, d’où la formule :
Trésorerie = fonds de roulement net global – besoin en fonds de roulement
Comme dans le cas précédent l’étude de la trésorerie peut dégager deux situations suivantes :
© Quand le fonds de roulement est inférieur aux besoins en fonds de roulement, on parle d’une trésorerie négative (trésorerie serrée) ;
© Quand le fonds de roulement est supérieur aux besoins en fonds de roulement, on parle d’une trésorerie positive (trésorerie saine).
D’après Henry MEUNIER François, la trésorerie d’une entreprise à une date donnée est la différence à cette même date entre les ressources mises en œuvre pour financer son activité et les besoins entrainés par cette même activité.
Ce pendant la gestion de la trésorerie en particulier son chef doit assurer les relations quotidiennes avec les banques et décider de la répartition et de l’utilisation des crédits disponibles.
C’est à partir de l’interprétation de la position de trésorerie qu’intervienne la gestion proprement dite dont la phase finale est constituée par le contrôle de l’évolution de la trésorerie par rapport au budget.[11].
2.1.2. NOTIONS DE LA RENTABILITE
Globalement, la rentabilité peut être définie comme « l’aptitude de l’entreprise à secréter un résultat exprimé en unité monétaire »[12]. La rentabilité est donc u critère de ce qui est rentable, c'est-à-dire soit qu’il produit une rente et par expansion donne un des bons résultats.
Etudier la rentabilité d’une entreprise, c’est « apprécier le résultat dégagé à chacun des niveaux reconnus comme significatif. Il est ainsi possible de porter un jugement sur l’efficacité de la gestion courante par les dirigeants de l’entreprise et de prévoir le montant des capitaux propres auxquels la société pourra avoir recours pour son fonctionnement et son développement »[13].
MONSON définit le résultat comme « étant ce qui reste à l’entreprise lors que les produits sont vendus et que sont payés toutes les charges de fabrication, de vente, de gestion, de structure et de l’impôt sur les sociétés »[14].
Ainsi, la rentabilité s’appréhende à trois niveaux selon les objectifs de l’analyse : « il s’agit de la rentabilité commerciale, de la rentabilité économique et de la rentabilité financière »[15].
a. La rentabilité commerciale
Elle a trait à la politique de prix de l’entreprise et à la marge brute qu’elle prélève sur le prix de revient des produits vendus. On considère généralement le ratio : excèdent brut d’exploitation (EBE) et chiffre d’affaire.
b. La rentabilité financière
La finalité de l’entreprise est d’offrir une bonne rentabilité à ses actionnaires, il convient d’évaluer cette rentabilité par rapport aux capitaux propres.
c. La rentabilité économique
L’entreprise a besoin de l’ensemble de ses actifs pour générer ses bénéfices. Il est donc important de mesurer la rentabilité qu’elle génère sur ses investissements, le ratio est
2.2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT ET FONDS DE ROULEMENT
Le besoin en fonds de roulement est la différence entre les besoins cycliques (liés à l’exploitation) exclu les postes de trésorerie et les ressources cycliques[16]. D’où :
Besoin en fonds de roulement = Besoin d’exploitation-Ressource d’exploitation
Pour mieux comprendre le besoin en fonds de roulement, il est nécessaire de comprendre la notion de cycle d’exploitation qui est à l’origine de ce besoin. Dans une entreprise commerciale, le cycle d’exploitation est composé d’une part de l’ensemble des opérations d’exploitation telles que : les achats des marchandises, leur stockage, ainsi que les ventes, ces opérations sont appelées communément besoin d’exploitation.
Et d’autre part par des opérations appelées ressources d’exploitation ou ressources cycliques qui regroupent les dettes d’exploitation à savoir :
Avances
et acomptes sur commandes encours ;
Dettes
fournisseurs et comptes rattachés ;
Produits
constatés d’avance relatifs à l’exploitation.
Toutefois la différence entre ces besoins d’exploitation et ressources d’exploitation constitue le besoin d’exploitation ou besoin en fonds de roulement.
De cette théorie deux situations se dégagent :
Ø Le besoin en fonds de roulement peut être négatif, on parlera alors d’une ressource de financement ;
Ø Le besoin peut être positif, on parle d’un besoin de financement.
Le fonds de roulement est une variable essentielle mettant en évidence la politique de financement d’une entreprise. Il permet de vérifier l’équilibre de sa structure financière. Son excédent va financer une partie du besoin en fonds de roulement et le reliquat sera attribué à la trésorerie.
Le fonds de roulement correspond à l’ensemble des ressources mises à la disposition de l’entreprise pour une durée assez longue par ses associés, des organismes ou crées grâce à l’exploitation de son activité et qui sont destinées à financer, dans un premier temps =, les investissements en biens durables.
Le fonds de roulement est défini de plusieurs manières par plusieurs auteurs :
Selon J. PAYARD 1983, p.103, le fonds de roulement est l’excèdent des capitaux permanent (capitaux propres +dettes à long et moyen terme) sur l’actif immobilisé.
Autrement dit, c’est la partie des capitaux permanents qui est affectée au financement du cycle d’exploitation. L’équilibre financier fondamental d’une firme est assuré lorsque le rendement de son actif est au moins égal à son coût du capital. Les ressources stables financent les besoins durable. Généralement le fonds de roulement d’une entreprise se calcule de deux façons, sur base des postes du bilan arrêté à une date déterminée. Le fonds de roulement se calcule donc à partir des éléments du haut du bilan tout comme ceux du bas du bilan.
Arithmétiquement les formules se présentent comme suit :
Fonds de roulement net global= capitaux permanents – actifs immobilisés ou actifs circulants – dettes à court terme
Cette formule justifie le bien fondé d’équilibre financier car elle met en relation les quatre masses bilantaires, en d’autres mots, elle montre comment les ressources doivent financer les emplois de même nature.
Par différence, le fonds de roulement mesure la quantité de ressources non utilisées par les actifs immobilisés qui permettra de couvrir les dépenses d’exploitation de l’entreprise nettes des encaissements clients.
v Lien entre fonds de roulement net global et le besoin en fonds de roulement
L’excèdent de fonds de roulement pourra éventuellement servir à financer le besoin en fonds de roulement généré par le cycle d’exploitation de l’entreprise.
v Le lien entre fonds de roulement net global et la trésorerie
Le reliquat du fonds de roulement sur le besoin en fonds de roulement contribuera, s’il existe à alimenter la trésorerie nette de l’entreprise.
Le fonds de roulement est un indicateur financier qui permet de vérifier un certain équilibre financier et notamment que les actifs immobilisés soient financés par les ressources de long terme.
Cette notion est fondamentale et elle part d’un postulat très simple : un investissement à long terme doit être financé par une ressource à long terme. En d’autres termes, l’investissement et son financement doivent avoir le même horizon.
La détermination du fonds de roulement est assez simple en pratique, il suffit de recenser et d’évaluer les ressources stables ainsi que les emplois durables et de les soustraire. Voici la formule de calcul du fonds de roulement :
Fonds de roulement = capitaux permanents – actif immobilisé
Dans la pratique, on retrouve couramment la formule de calcul du fonds de roulement suivante :
Fonds de roulement = ressources stables – emplois durables
Avec ressources stables = capital social+réserves+résultat+compte courant associés bloqués+dette financière supérieure à un an+provisions pour risques et charges+amortissements
Et emplois durables= actif immobilisé brut.
Les deux approches présentées ci-dessus s’appuient sur le haut du bilan comptable. Il est également possible de calculer un fonds de roulement en partant du bas du bilan.
Fonds de roulement (FRNG) = actif à court terme-passif à court terme
Avec actif à court terme = actifs circulants + disponibles
Et passif à court terme = passifs circulants + autres dettes à court terme
2.3.INTERPRETATION DU FONDS DE ROULEMENT
a) Interprétation d’un fonds de roulement positif
Un fonds de roulement est positif lorsque les ressources stables excèdent les emplois durables. Dans ce cas, les ressources stables financent en intégralité les emplois durables. L’excèdent va financer le besoin en fonds de roulement (en totalité ou partiellement) et le solde va contribuer à former la trésorerie nette de l’entreprise. Celle-ci dispose d’un « matelas financier ».
b) Interprétation d’un fonds de roulement négatif
C’est la situation la plus critique pour l’entreprise : les investissements durables ne sont pas intégralement financés par des ressources de la même nature. La structure des financements est déséquilibrée et si le besoin en fonds de roulement ne se traduit pas par une ressource en fonds de roulement, cela impacte la trésorerie nette et la solvabilité de l’entreprise, l’entreprise est sous capitalisée.
c) Ratios financiers en lien avec le fonds de roulement
Les principaux ratios calculés avec les données issues du fonds de roulement sont les suivants.
·
Ratio de financement des investissements=
Il permet de mesurer le taux de couverture des actifs immobilisés par les capitaux permanents. Lorsqu’il est supérieur à 1, cela signifie que les capitaux permanents pourront financer une partie de l’actif circulant.
·
Autonomie financière=
Ce calcul mesure le degré d’indépendance d’une entreprise vis-à-vis de ses prêteurs. Les banques exigent généralement que ce ratio soit supérieur à 1 afin de prêter des sommes d’argent à une entreprise.
2.4.METHODES D’APPRECIATION DES ENTREPRISES
L’autofinancement a un caractère rétrospectif. Elle porte sur l’évolution passée et les caractéristiques constantes du moment de l’analyse.
Elle se distingue aussi des travaux de gestion prévisionnelle ouverte vers l’action. L’autofinancement comporte cependant une phase de synthèse et d’interprétation dont l’objet est de déterminer l’évaluation probable de la situation financière de l’entreprise. La situation constatée à un moment donnée contient potentiellement les éléments de transformation de cette situation. Le prolongement des tendances constatées au cours d’une période permet également d’anticiper l’évolution de la situation financière en tenant compte des éléments nouveaux susceptibles d’intervenir.
Ainsi, il existe des méthodes permettant d’apprécier ou de suivre l’évolution de la situation financière d’une entreprise. Ces méthodes consistent à faire des rapports existants entre les postes des bilans ou encore entre ces postes et les résultats. Cette démarche regroupe les pôles de l’autofinancement. L’équilibre financier d’une part, la rentabilité et évaluation d’autre part.
Pour valider nos hypothèses, nous avons utilisés deux méthodes : § L’analyse par le fond de roulement et § L’analyse par la méthode des ratios |
2.4.1. PRINCIPES D’EQUILIBRE FINANCIER
La synthèse du bilan permet de rapprocher succinctement par grands blocs l’origine des capitaux et l’emploi qui en est fait, c’est-à-dire d’étudier la structure financière de l’entreprise.[17]. Les valeurs immobilisées ne peuvent pas être financée par les dettes à court terme sans caractère permanent. Ainsi, l’équilibre minimum est respecté si les immobilisations restent à la disponibilité de l’entreprise pour une durée au moins correspondant à la durée de l’immobilisation.
C’est pourquoi, toute entreprise doit veiller à respecter cet équilibre financier minimum, c’est-à-dire que les valeurs immobilisées doivent être financées par les capitaux permanents et les valeurs circulantes par l’exigibilité à court terme, donc les ressources doivent être financées par les emplois de même durée. Par exemple on ne peut pas acheter un immeuble par un crédit à court terme. Toutefois l’entreprise ne doit pas se contenter de cet équilibre, elle doit essayer de trouver une marge de sécurité satisfaisante, c’est-à-dire qu’elle doit avoir un fonds de roulement positif pour couvrir des imprévus au lei de recourir aux dettes si ainsi le cas l’entreprise se fait l’extension à éviter le gaspillage.
2.4.2. ANALYSE PAR LA METHODE DES RATIOS
Plusieurs auteurs du domaine de l’autofinancement restent unanimes à affirmer que seule l’analyse fondée sur le fonds de roulement ne suffit pas pour porter un jugement définitif sur la santé financière d’une entreprise, ainsi préconisent-ils le recours à la 2ème approche de l’autofinancement, celle des rations.
2.4.2.1.Définitions et interprétation
Le ratio est le rapport expressif entre deux grandeurs, caractéristiques (signification) de la situation du potentiel de l’activité ou de rendement de l’entreprise[18].
Ce rapport est dit expressif car à partir de deux données, l’on peut établir une nouvelle information de nature différente.
Ce rapport permet à l’analyste de raisonner sur la situation financière d’une entreprise. Il peut être exprimé soit sous forme d’un quotient soit sous forme d’un pourcentage. Les ratios peuvent servir à mesurer les relations qui existent entre les éléments de la structure de l’actif et du passif ou pour apprécier l’équilibre entre le degré de liquidité et le degré d’exigibilité[19].
2.4.2.2. LA METHODE DES RATIOS
«Un ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques de l’activité de l’entreprise, de sa situation économique ou de ses performances». En lui-même un ratio ne nous enseigne rien. Toutefois, pour être significatif ce dernier doit être comparé à d’autres ratios de même nature ou de natures différentes.
La technique des ratios permet de juger du fonctionnement d’une entreprise en articulant dans un tableau un certain nombre d’indicateurs. La technique des ratios était très en vogue il y a quelques années. Cependant, elle est de plus en plus remise en cause en raison d’une utilisation anarchique des ratios.
Pour être significative, l’analyse en termes de ratios doit respecter un certain nombre de principes :
Ø Les ratios utilisés doivent être peu nombreux mais assez significatifs,
Ø Il faut les présenter de manière croissante afin de pouvoir suivre l’évolution d’une entreprise à travers un certain nombre de ratios,
Ø Il faut éviter les jugements en valeurs absolues des ratios ou leur donner une portée future très importante puisqu’ils ont été construits sur les bases de données passées.
Dans tous les cas, les ratios sont à utiliser de manière relative et doivent être comparés à des normes. Chaque ratio doit être comparé au même ratio de l’entreprise calculé sur d’autres périodes, au même ratio déterminé dans des entreprises similaires et enfin au ratio moyen de la profession ou du secteur d’activité.
Généralement les ratios sont divisés en quatre types :
Ø Les ratios de structure,
Ø Les ratios de rentabilité.
Ø Les ratios de rotation ou les ratios des composantes du BFG,
Ø Les ratios de trésorerie ou de liquidité,
2.4.2.2.1. LES RATIOS DE STRUCTURE
La structure financière d’une entreprise est une notion très utilisée dans le langage financier. Elle intéresse tous les analystes et surtout les banquiers. L’étude de la structure financière se concentre sur le passif du bilan et plus précisément sur l’endettement et le choix des modes de financement.
Or, les choix entre les modes de financement disponibles à l’entreprise se situent à deux niveaux:
ü Le choix entre le financement propre (apports des actionnaires) et le financement externe (emprunts),
ü Le choix, parmi les financements internes, entre les apports en capital et l’autofinancement.
La structure financière de l’entreprise dépend directement de la nature et du niveau d’activité de cette dernière, qui détermine de façon directe l’importance :
Ø du capital économique investi dans l’exploitation,
Ø de la valeur ajoutée,
Ø des équipements,
Ø et de la main d’œuvre.
Les ratios de structure financière sont de plusieurs natures. Toutefois, dans un souci d’efficacité nous présentons dans le cadre de ce sous paragraphe les ratios les plus significatifs:
A. LE RATIO DES FONDS PROPRES
Dans une vision globale, le ratio des fonds propres exprime l’importance des capitaux propres par rapport au passif total ou le poids des capitaux extérieurs engagés dans l’entreprise.
Ce ratio s’exprime par le rapport suivant :
Il s’exprime également par le rapport :
La somme des deux rapports doit être égale à un (01) puisque le passif est formé de l’endettement et des capitaux propres.
B. LE RATIO D’AUTONOMIE FINANCIERE
Au niveau des pourvoyeurs de fonds ou des organismes prêteurs, plus la durée du prêt est longue plus le risque devient élevé.
La règle financière veut que les apporteurs de capital doivent au moins intervenir pour la moitié du financement de l’investissement en vue d’assurer à l’entreprise son autonomie vis-à-vis des tiers.
Selon l’approche financière, l’autonomie financière s’exprime comme suit :
Lorsque ce ratio est strictement inférieur à 1, on peut affirmer que l’entreprise a toujours la possibilité de s’endetter à long et moyen terme. Toutefois, lorsque ce ratio est supérieur à un, on affirme que l’entreprise est dans l’incapacité de s’endetter. Autrement dit, elle doit reconstituer son capital ou l’augmenter en vue de se procurer une nouvelle marge pour l’endettement et une assurance pour ses partenaires financiers.
C. LE RATIO D’EQUILIBRE FINANCIER
Les ratios d’équilibre financier découlent de la relation fondamentale qui existe entre le fonds de roulement, le besoin de financement global et la trésorerie nette. Ceci dit qu’une situation d’équilibre financier de l’entreprise veut que le fonds de roulement soit positif et supérieur au besoin de financement global, ce qui dégage une trésorerie positive.
Le ratio de fonds de roulement : exprime le taux de couverture des emplois stables par les ressources stables et exprime également le niveau de fonds de roulement.
Il peut être exprimé de deux façons selon l’approche d’analyse adoptée.
Au niveau de l’approche financière, ce ratio est exprimé par le rapport suivant :
Lorsque le rapport est supérieur à un, le ratio exprime un fonds de roulement positif. Cependant, lorsque ce dernier est inférieur à un, il atteste d’une insuffisance en ressources permanentes et une insuffisance en fonds de roulement.
Une autre manière d’apprécier l’équilibre financier de l’entreprise passe à travers le ratio suivant :
Selon l’approche financière adoptée, on prend les masses à leurs valeurs brutes ou nettes.
Lorsque ce ratio est inférieur à 01 et le ratio précédent est supérieur à 01, l’entreprise doit en principe recourir à des concours bancaires en vue de faire face à l’excédent des besoins de financement d’exploitation sur les ressources durables.
Ce ratio peut également être complété par un autre ratio permettant de nous indiquer sur le degré de couverture du besoin de financement structurel ou durable par les ressources durables.
D. LES RATIOS D’ENDETTEMENT ET DE DELAI DE REMBOURSEMENT DES DETTES
Avant de parler de capacité de remboursement, il convient de parler de capacité d’endettement de l’entreprise.
La comparaison entre les capitaux empruntés (capitaux empruntés à terme, concours bancaires, crédits de trésorerie et comptes d’associés créditeurs) et les capitaux propres nous renseigne sur le taux ou la capacité d’endettement de l’entreprise et sur son degré de dépendance vis-à-vis des tiers.
Ce ratio est un indicateur à suivre régulièrement afin de contrôler la dépendance de l’entreprise vis-à-vis de l’extérieur.
Si le rapport est supérieur à 1, la situation de l’entreprise est jugée inquiétante.
Afin de pouvoir inspirer confiance de ses partenaires financiers, l’entreprise doit disposer d’une capacité d’endettement et en même temps d’une capacité de remboursement. La mesure de cette capacité de remboursement se fait à travers une comparaison entre les dettes à long et moyen terme et les flux de revenus générés par l’entreprise.
Ce ratio, suppose que la totalité de la CAF soit affectée au remboursement des emprunts et ne prend pas en considération les charges financières dans la mesure où elles seront prises en considération dans le calcul du résultat. Il mesure, en nombre d’années, le délai théorique minimum nécessaire pour rembourser les capitaux empruntés. Ce délai théorique doit être largement inférieur au délai de remboursement des emprunts en question.
E. LES RATIOS DE PATRIMOINE OU DE LA STRUCTURE DU BILAN (ACTIF ETPASSIF)
L’étude de la structure de l’actif et du passif consiste à rapporter certaines grandeurs de l’actif et du passif à d’autres en vue de mesurer et d’analyser les éléments composants ledit actif ou passif. Ces ratios mesurent le poids de certains postes par rapport à d’autres.
1. LES RATIOS DU PASSIF
Les ratios du passif se ramènent à des ratios d’indépendance financière et d’endettement. Ils permettent d’apprécier l’importance de l’endettement avec ses différentes formes et des fonds propres par rapport au passif total. Autrement dit, les ratios du passif permettent d’apprécier la politique de financement de l’entreprise.
Les principaux indicateurs sont :
v La stabilité du financement
Elle est appréciée à travers deux indicateurs clés. L’un ou l’autre de ces indicateurs exprime la même chose, le poids de l’endettement à court terme dans le passif ou l’importance du financement permanent.
L’importance du financement permanent est exprimée par le rapport suivant :
Pour être significatif ce ratio doit être comparé au ratio du poids de l’actif immobilisé dans l’actif total afin d’avoir une idée claire sur l’importance du fonds de roulement.
Le second ratio est celui relatif au poids de l’endettement à court terme. Il est exprimé par le rapport entre l’endettement à court terme et le passif total.
Ces ratios sont exprimés en pourcentage. Ainsi la différence entre 100% et le ratio du poids de l’endettement à court terme exprime l’importance du financement permanent.
Ce ratio exprime la politique de financement et le degré de dépendance de l’entreprise à court terme.
Par ailleurs, il est souhaitable également de connaître le poids de l’endettement à long terme dans le passif total.
Ce ratio s’exprime par le rapport suivant :
Il exprime également le degré de dépendance à long et moyen terme de l’entreprise vis-à-vis des partenaires financiers.
On peut également utiliser les ratios d’autonomie financière tels que :
et
2.4.2.2.2. LES RATIOS DE RENTABILITE
La rentabilité de l’entreprise est une composante de la performance globale de l’entreprise.
En fait, la rentabilité d’une entreprise peut être définie comme sa capacité à dégager des résultats (bénéficiaires) à partir des capitaux investis. Compte tenu des différents niveaux de résultat, il y a trois niveaux d’analyse de la rentabilité d’une entreprise : la rentabilité d’exploitation, la rentabilité économique et la rentabilité financière.
Les ratios de rentabilité mesurent à cet égard les résultats par rapport :
Ø A l’activité (rentabilité d’exploitation),
Ø aux moyens de production ou aux investissements (rentabilité économique),
Ø Et aux moyens financiers (rentabilité financière).
2.4.2.2.3. LA RENTABILITE D’EXPLOITATION
A l’instar des autres ratios de rentabilité, les ratios de rentabilité ayant une relation avec l’exploitation concernent des résultats bénéficiaires, car on ne peut parler de ratios de rentabilité avec des résultats déficitaires.
2.4.2.2.4. Taux de marge commerciale
Le taux de marge ou le ratio de marge commerciale concerne les entreprises ayant une activité commerciale. L’examen de ce ratio permet d’apprécier le taux de marge commerciale de l’entreprise et par conséquent sa stratégie commerciale.
En effet, une marge élevée permet d’engager des charges sans souci et un meilleur service commercial. Cependant, une marge trop serrée ne permet pas à l’entreprise d’être à l’aise dans l’engagement de ses charges.
Par ailleurs, cet indicateur permet à l’entreprise de se comparer aux autres entreprises du même secteur et de juger de sa performance commerciale par rapport aux autres entreprises : soit aux meilleures soit à la moyenne.
Le suivi de cet indicateur dans le temps permet d’apprécier la politique commerciale de l’entreprise.
En effet, une augmentation du taux de marge accompagnée d'une diminution du produit des ventes de marchandises signifie que l’entreprise essaye de préserver ses marges commerciales grâce à une augmentation du prix. Cette action peut être délibérée ou non. Elle traduit probablement une stratégie de différenciation ou de sélectivité de la clientèle.
A contrario, un taux de marge en chute accompagné d’une augmentation du produit des ventes de marchandises ou du chiffre d’affaires commercial, traduit probablement une baisse des prix en vue d’un élargissement de la part de marché ou une stratégie de domination par les prix.
2.4.2.2.4.1. Le taux de valeur ajoutée
Ce ratio mesure le degré d’intégration de l’entreprise. Il est plutôt utilisé par les entreprises industrielles. Il permet d’établir une distinction entre les coûts des facteurs de production externes et ceux mis en œuvre par l’entreprise à elle-même.
Autrement dit :
La valeur ajoutée peut être comparée même à la production à elle seule pour juger du degré d’intégration de l’entreprise, lorsque l’entreprise n’exerce pas d’activité commerciale.
2.4.2.2.4.2.taux d’Excédent Brut d’Exploitation
Exprimé par le rapport suivant :
Ce ratio mesure le résultat dégagé par le chiffre d’affaires indépendamment de la politique financière de l’entreprise, de la politique d’investissement, des éléments non courants et de l’incidence de la fiscalité.
2.4.2.2.3.3.Le taux de rentabilité d’exploitation
Par contre ce ratio, mesure le niveau de résultat d’exploitation dégagé par chaque 100 Dhs de chiffre d’affaires, avant toute incidence de la politique financière de l’entreprise, des éléments non courants et de la fiscalité.
Ce ratio s’exprime par le rapport :
2.4.2.2.3.4.Le taux de rentabilité commerciale
Le dernier ratio de cette famille est celui qui détermine le niveau de résultat net dégagé pour le chiffre d’affaires. Il s’exprime par le rapport :
Appelé également le taux de marge bénéficiaire, ce ratio constitue une composante du ratio de rentabilité financière qui s’exprime par le rapport :
2.4.2.2.4. LES RATIOS DE ROTATION OU LES RATIOS DES COMPOSANTES DU BFG
Les ratios de rotation relèvent de l’analyse statique du bilan en termes de stocks et non pas en termes de flux. Toutefois, ils fournissent des informations d’ordre dynamique en introduisant la variable temps dans l’analyse du bilan et la mise en évidence du rythme de renouvellement de certaines des composantes du bilan. Ces ratios s’appliquent aussi bien aux éléments cycliques qu’aux autres éléments de l’actif.
Concernant les composantes du Besoin de financement global, il convient de rappeler que :
BFG = Actif circulant hors trésorerie – passif circulant hors trésorerie
A cet effet, nous rappelons que les composantes de l’actif et du passif circulants sont toutes des composantes cycliques (dans le sens de stocks) et commerciales
Les ratios de délais de rotation permettent d’éclairer la réalité économique de l’entreprise et complètent la compréhension du tableau de formation du résultat.
Pour des besoins d’analyse, trois types de ratios sont à envisager :
§ les ratios de rotation des stocks,
§ les ratios commerciaux ou des délais clients et fournisseurs,
§ les autres ratios de rotation.
1) LES RATIOS DE LIQUIDITE OU DE TRESORERIE
La liquidité de l’entreprise exprime sa capacité à faire face à ses dettes sans heurt, par les moyens dont elle dispose en actif. L’analyse de la liquidité suppose un rapprochement entre les éléments de l’actif circulant y compris la trésorerie et les éléments du passif circulant y compris la trésorerie.
Le niveau de trésorerie de l’entreprise est en étroite relation avec son niveau d’activité. Pour cette raison, l’analyse de la trésorerie doit se faire en même temps que celle de l’activité de l’entreprise.
Cependant, comme il est réservé à l’analyse de l’activité un sous paragraphe indépendant, nous nous contentons de présenter dans ce cadre, purement et simplement, les ratios de trésorerie.
Ces ratios expriment la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements. Autrement dit, ils permettent d’apprécier la solvabilité de l’entreprise à court terme.
Trois types de ratios sont à calculer :
Le premier est qualifié de ratio de la trésorerie immédiate :
Le second est celui de la trésorerie ou de la liquidité relative.
Un troisième ratio est celui de la trésorerie ou de la liquidité totale :
Malgré leur importance, ces ratios doivent être utilisés avec beaucoup de précaution et doivent être doublés d’une analyse de l’activité et des composantes du besoin de financement global.
2) RATIOS DE SOLVABILITE A LONG TERME
La solvabilité est définie comme étant la capacité d’apurer l’exigible avec la réalisation de l’actif. Les ratios de solvabilité permettent de connaitre la solvabilité générale de l’entreprise, pour enfin apprécier sa valeur du point de vue financier.
Les banquiers en général et les bailleurs de fonds en particuliers préfèrent ces ratios pour apprécier l degré de solvabilité de l’entreprise sous étude.
3) RATIOS DE FINANCEMENT DE L’ACTIF IMMOBILISE
Ce ratio peut être décomposé en plusieurs types des ratios :
Le ratio de financement de l’actif immobilisé aux fonds propres, et il est calculé comme suit :
Ce ratio nous indique la part des capitaux propres dans le financement de l’entreprise et il doit être supérieur ou égal à 1, et lorsqu’il est supérieur à 1, cela signifie que les capitaux propres financent non seulement les valeurs immobilisées mais financent aussi une partie des valeurs circulantes, c’est-à-dire que l’entreprise respecte le principe d’équilibre financier et par conséquent dispose d’un fonds de roulement propre.
4) RATIOS DE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS AUX CAPITAUX PERMANENTS
Ce ratio est une expression du fonds de roulement et détermine son importance et son évolution dans le temps. Il permet d’apprécier la part des capitaux permanents d’une entreprise dans le financement des valeurs immobilisées. Ces deux ratios ci haut cités indiquent dans quelle mesure les capitaux propres et permanents sont investis dans les constructions, machines et autres moyens de production.
5) RATIOS DE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS PAR LES DETTES A LONG ET MOYEN TERME
Ce ratio indique la part de dettes à long et moyen terme dans le financement des actifs fixes. Il est calculé comme suit :
Il est en effet intéressant de déterminer le rapport existant entre les valeurs immobilisées et l’ensemble de l’actif, car l’entreprise qui immobilise une trop grande partie de son actif résiste difficilement aux crises économiques.
D’où le ratio
d’immobilisation =
En dehors de ces ratios ci –haut mentionnés, il est conseillé de calculer le ratio de couverture de l’actif circulant, le ratio permet de connaitre dans quelle mesure le fonds de roulement couvre les actifs circulants,
Il se calcule de la manière suivante :
6) RATIO D’AUTONOMIE FINANCIERE
L’étude de cette catégorie de ratio permet d’éclairesir la mesure selon laquelle la répartition entre les capitaux propres et permanents s’effectue.
Trois principaux types de ratios sont classés dans cette catégorie :
·
Ratio d’endettement=
Il permet de connaitre l’importance des capitaux propres dans les dettes à long terme.
·
Ratio d’indépendance financière
Ce ratio permet de connaitre la part qu’occupent les capitaux propres dans l’ensemble de capitaux permanents utilisés par l’entreprise.
·
Ratio d’exigibilité =
Permet de connaitre l’importance de l’exigibilité par rapport aux capitaux permanents dont dispose l’entreprise.
7) RATIO DE SOLVABILITE A COURT TERME
Le suivi de l’évolution de la situation financière d’une entreprise reste une préoccupation majeure de ses dirigeants, nous avons vu que l’entreprise doit faire suivi de sa politique de liquidité, pour pouvoir survivre. C’est pourquoi la gestion financière exige un suivi particulier de la liquidité dont dispose l’entreprise ; ainsi pour ce faire divers ratios sont utilisés parmi eux nous pouvons citer :
ü Ratio
de liquidité générale=
Ce ratio montre la mesure selon laquelle les actifs circulants couvrent es dettes à court terme, en d’autres termes, il nous permet d’apprécier si l’entreprise dispose d’une marge de sécurité suffisante[20].
ü Ratio
de liquidité immédiate ou disponible=
Ce ratio permet de voir dans quelle mesure les valeurs disponibles peuvent financer les dettes à court terme.
ü Ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance
Ce ratio exprime la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements à court terme. ce ratio ne contient pas des stocks puisse qu’ils sont moins liquides que les réalisables et l es disponibles. Pour que ce ratio soit significatif, il faut que la durée de transformation de créances en liquidité soit supérieure à celle des dettes à court terme.
Signalons que les ratios sont tirés du bilan et des comptes des résultats. Cependant ces ratios n’ont pas un caractère de conformité pour toutes les entreprises. Il est évident qu’une entreprise peut utiliser d’autres ratios non mentionnés ici, il est parfaitement possible qu’elle peut utiliser une liste suivant ses besoins personnels.
Rappelons également qu’il est nécessaire d’examiner les variables du numérateur et le dénominateur car chacun peut varier différemment alors que le ratio reste constant. Ceci justifie le fondement de l’interprétation du résultat obtenu à partir d’un ratio quelconque.
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre intitulé « cadre théorique » reste axé sur deux sections : la première La généralité sur l’autofinancement et la deuxième sur Notions d’analyse de la trésorerie s’est basée sur les généralités de l’autofinancement où nous nous sommes donné toutes les notions possibles sur le financement interne d’une entreprise.
Nous avons montré les sortes et modes de calcul de la trésorerie, la méthode d’appréciation de différents ratios par les entreprises en montrant les principes d’équilibre financier, l’analyse par la méthode des ratios et l’étude de différents ratios a été donnée.
Ainsi, nous abordons alors le deuxième chapitre intitulé : « cadre méthodologique et présentation de l’hôpital de BONZOLA ».c’est le chapitre dans lequel nous allons montrer et présenter notre champs d’étude.
CHAPITRE II. CADRE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DE L’HOPITAL BONZOLA
Le cadre méthodologique présente la manière dont nous nous sommes pris pour effectuer la collecte. Le traitement des données et les éventuels écueils rencontrés lors de la phase empirique. Nous avons préconisé dans cette étude l’approche hypothético-déductive qui a consisté à vérifier les hypothèses que nous avons au préalable posées dans le cadre théorique. Egalement ce chapitre comprend deux sections :
ü Cadre méthodologique,
ü Description de l’aire de santé de l’hôpital de référence de Bonzola et
SECTION I. CADRE METHODOLOGIQUE
L’économie est à l’instar des autres sciences, une discipline qui obéit à certaines exigences méthodologiques. Autrement dit elle a des méthodes et des techniques qui lui sont propres.
Avant de présenter nos stratégies de collecte nous allons d’abord essayer de définir ce que sont une méthode et une technique d’investigation.
Dans son étymologie, la méthode désigne un chemin à suivre. Dans méthodes des sciences sociales, le terme est définit comme l’ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontres, les vérifie[21].
En d’autres termes, elle est une manière de mener la recherche.
Pour entreprendre ces démarches, il faut, cependant des outils scientifiques c'est-à-dire des procédés qui soient adaptés à l’objet d’étude, aux objectifs fixés ainsi qu’à la démarché suivie. Les outils renvoient aux techniques utilisées. Une technique est donc un ensemble de moyens employés pour réussir une démarche.
La méthodologie consiste à définir l’univers de la recherche mais, aussi la stratégie de recherche utilisée pour mener bien ce travail. Ces documents ont été dans la grande majorité consultés dans les bibliothèques de : ISP/MBUJIMAYI, Université Officielle de Mbuji-Mayi « UOM » et celle de l’Université de Mbuji-Mayi UM. Et d’autres données ont été collectées sur le site internet.
Quant aux données chiffrées, elles proviennent de la direction de l a MIBA et de son institution sanitaire « Hôpital de Bonzola » au Kasaï Oriental notamment de ses états financiers.
1.1.Recherche exploratoire et documentaire
1.1.1. L’exploration
Pour collecter le maximum d’informations sur notre thème, nous avons eu a combiner deux techniques de recherches dont la recherche documentaire et a recherche su internet et enfin différentes méthodes ont été utilisées.
1.1.2. Recherche documentaire
Dans le cadre de la réalisation de l’étude documentaire :
Nous avons d’une part pris appui sur les résultats de l’étude des états financiers de l’institution sanitaire de l’hôpital de Bonzola pour les années d’études dont les résultats étaient disponibles au moment de la rédaction de notre mémoire, l’objectif de cette recherche était d’avoir des informations fiables émanant de l’hôpital de Bonzola.
La méthode de collecte a été une demande que nous avons formulée auprès du Bureau de gestion de Bonzola ou la direction de Bonzola pour entrer en possession des conclusions de l’étude dont il est question ci-dessous et notre demande a reçu une suite favorable.
La méthode d’analyse a été une interprétation des résultats mis a notre dispositions à partir de nos connaissances en analyse financière et gestion financière.
D’autre part, nous avons réalisé une recherche sur internet pour avoir des informations sur l’existence, le fonctionnement et gestion des institutions sanitaires.
Cette technique est la plus importante, la plus difficile tout au long d’un processus qui a pour but d’embellir notre travail en respectant toutes les règles procédurales qui peuvent servir de guide pour ceux qui en auront besoin.
Dans ce cadre, nous avons eu à faire des recherches dans les bibliothèques des différentes institutions de la place et des cours d’analyse financière et gestion financière dans le même sens que notre thème et enfin des livres personnels.
1.1.3. Méthode Comparative
Madeleine GRAWITZ affirme que « L’absence de possibilité d’expérimentation fait de la comparaison l’unique moyen permettant au sociologue d’analyser les données concrètes, d’en dégager les éléments constants, abstraits et généraux[22].
Pendant notre étude elle nous a été d’une grande importance, car elle nous a permis de comparer les états financiers présentés année par année, afin d’en apprécier la performance. Avons comparé les différents états financiers de l’hôpital de Bonzola pour toutes les années de notre étude, telle que notre problématique l’indique pour par venir à la confirmation des hypothèses ou pour mettre nos hypothèses en cause.
1.1.4. Méthode Synthétique
Elle nous a permis de résumer les différentes théories développées par les auteurs en rapport avec notre sujet de recherche.
1.1.5. Méthodes statistiques et Econométriques
Elles nous permettrons de traiter les données et d’élaborer un modèle économétrique afin de généraliser les résultats sur l’état financier de l’hôpital de Bonzola.
La méthode statistique nous a permis de quantifier et faciliter la compréhension des résultats de la recherche en les présentant sous forme des tableaux et graphiques.
1.1.6. Méthode Analytique
Elle a été utilisée dans l’analyse des données des états financiers et de divers documents de l’hôpital de Bonzola. Elle nous a permis de traiter systématiquement toutes les informations et les données collectées en insistant beaucoup sur chaque cas.
1.1.7. Recherche par internet
La recherche par l’internet nous a permis de faire connaissance davantage sur l’autofinancement des institutions sanitaires.
1.1.8. Technique d’entretien
Selon GRAWITZ, le terme entretien correspond mieux à la notion anglaise d’interview[23]. L’interview dans le langage courant, revêt un aspect journalistique, souvent spectaculaire, alors que l’entretien conserve un caractère sérieux et confidentiel. L’élément commun qui nous nous intéresse est constitué par le fait qu’il s’agit dans les deux cas d’une tête à tête et d’un rapport oral entre deux personnes dont l’une transmet à l’autre des informations.
Dans notre étude, l’interview a été utilisée pour la récolte des données avec différents travailleurs de l’hôpital de Bonzola. Parmi ses différents services, nous nous sommes plus intéresser au service de secrétariat général et service de comptabilité et finances.
SECTION II. PRESENTATION DU CHAMP D’ETUDE
2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’HOPITAL DE BONZOLA
L’hôpital Bonzola est implanté en République Démocratique du Congo, Province du Kasaï Oriental, Ville de Mbuji-Mayi, Commune de la Kanshi, Quartier Kashala Bonzola.
Il est limité :
Ø Au Nord par la Cathédrale Saint Jean Bonzola et le Labo Pharmaceutique Biopharco ;
Ø Au Sud par l’ITM Bonzola et une partie de la Cité MIBA ;
Ø A l’Est par le Centre Pastoral Diocésain de Mbuji-Mayi, l’E.P Kashala Bonzola, l’Institut Musungula et la coordination des écoles conventionnelles Catholiques ;
Ø A l’Ouest par la P&pinière et la Délégation Syndicale de la MIBA.
2.2. HISTORIQUE DE L’HOPITAL DE BONZOLA
L’Hôpital Général de Bonzola est une institution sanitaire publique, entité privée appartement à la Société Minière de Bakwanga « MIBA » qui a pour objet social « l’exploitation et la commercialisation du diamant » et, il est un hôpital général de références de la Zone de Santé de Bonzola.
La création de l’Hôpital avait été motivée par le souci de la MIBA de garantir la santé de ses travailleurs et son histoire remonte des années 1948. Il était érigé en dehors de la cité MIBA où il était scindé en deux entités dont l’une appelée Hôpital Président Galopin et communément « Hôpital Disela », notamment à Bakwa Tshimuna ; l’autre entité autrement appelé « Hôpital de Blancs » ; se situait à Nyongolo.
Du point de vue fréquentation des maladies, l’hôpital Disela était réservé aux soins pour les indigènes, les travailleurs noirs et les tiers. Tandis que l’Hôpital de Blancs, installé à Nyongolo s’occupait des agents expatriés blancs. La main d’œuvre ainsi que la formation des infirmiers auxiliaires étaient assurée par les Belges. Les soins médicaux étaient gratuits.
En 1960, des événements politiques tragiques surviennent dans la province, et grâce à l’intervention de son Excellence Monseigneur JOSEPH NKONGOLO, déjà décédé, l’Hôpital Président Galopin s’est étendu avec l’annexion de l’Hôpital Fomulac de Kalenda.
En 1962, la MIBA cède l’Hôpital Disela et une partie des travailleurs à Fomulac et récupère les bâtiments scolaires de la Baudine II, actuellement quartier Kashala Bonzola, derrière la Cathédrale Saint Jean Bonzola, pour créer un hôpital exclusivement réservé à ses travailleurs. Il le nomma « Hôpital Blaise », nom d’un ancien Administrateur de la MIBA (ancien médecin). Cet hôpital fut inauguré en 1964 par Monsieur Gravate, Directeur Général de la MIBA en présence de plusieurs autorités de la province du Sud-Kasaï, actuellement Kasaï Oriental.
En 1971, l’Hôpital prit le nom de « Hôpital Bonzola » suite à la décision du Bureau politique du MPR (parti Etat), consistant à la suppression des noms étrangers. Le nom de Bonzola a été ainsi choisi et baptisé à cause de son appartenance à l’ancien Chef coutumier de cette partie de terre.
Avec la croissance démographique de la ville de Mbuji-Mayi, les responsables de la société sont parvenus à décider de venir en aide à la grande population et ont accepté de soigner les tiers malades.
Dans sa vocation première, l’établissement a la maison d’aider et d’encadrer dans le domaine de la santé, les travailleurs de son bailleur de fonds « MIBA », en matière de soins promotionnels, préventifs et curatifs.
Les langues parlées sont :
§ Français (langue administrative) ;
§ Tshiluba (langue populaire et locale) ;
§ Swahili (langue d’une province limitrophe) ;
§ Lingala (langue de communication).
2.3. STRUCTURE DE L’HOPÏTAL DE BONZOLA
L’Hôpital est supervisé par trois organes dont le Médecin-chef de l’Hôpital, le comité de gestion et le comité directeur.
· Le Médecin-chef de l’Hôpital est l’autorité morale, il engage toute responsabilité de l’entité ;
· Le comité de gestion supervise les activités administratives, assure l’approvisionnement de l’Hôpital, la maintenance et l’entretient de l’infrastructure. Sa structure est constituée de : Médecin-chef de l’Hôpital, Médecin-chef de l’hôpital, Médecin-chef du staff médical, Administrateur-Gestionnaire et Directeur de Nursing.
· Le comité directeur est une cellule technique qui s’occupe du fonctionnement de l’Hôpital. Il est constitué des chefs des services et des postes qui se réunissent tous les vendredis.
L’hôpital fonctionne avec 12 services, répartis comme suit :
1) Deux services administratifs :
a) Administration
b) Nursing
2) Quatre services cliniques ;
a) Médecine interne
b) Chirurgie
c) Gynéco-Obstétrique
d) Pédiatrie
3) Trois services de spécialités médicales
a) Neuropsychiatrie
b) ORL et Dentisterie
c) Ophtalmologie
4) Deux services médico-techniques
a) Kinesithérapie
b) Technique (Laboratoire et Radiologie)
c) Pharmacie
2.4.PERSONNEL
L’Hôpital fonctionne avec un effectif de 128 personnels répartis comme suit :
1. Médecins : 8
2. Personnels infirmiers : 72 (A1 :4, A2 :45 et A3 :23)
3. Techniciens de laboratoire : 1
4. Technicien de Kinésithérapeute : 1
5. Technicien de Radiologie : 1
6. Personnels administratifs : 18
7.
Personnels
d’entretien : 20
Section III. DESCRIPTION DE L’AIRE DE SANTE DE L’HOPITAL DE REFERENCE DE BONZOLA
3.1. TYPOLOGIE DES INSTITUTIONS SANITAIRES
Dans son ouvrage, l’homme l’hôpital est-il une entreprise comme toutes les autres ? FREDERIC PIERRU classe les institutions sanitaires en trois groupes.
1. Une institution sanitaire est une organisation à caractère médicale et sociale dont la fonction consiste à assurer à la population des soins médicaux « complets » curatifs et préventifs et dont les services extérieurs irradient jusqu’à la cellule familiale considérée dans son milieu. Il peut être aussi un centre d’enseignement de la médecine et des recherches biomédicales. En d’autres termes, c’est un établissement des points capables de recevoir des personnes atteintes des maladies ou blessures des parturientes en leur assurant le logement ainsi que les soins médicaux plus ou moins prolongés. Observation, diagnostic, traitement et réadaptation. Il peut dans le cas échéant, offrir des services de consultation.
2. L’hôpital général de référence est une formation médicale et sanitaire d’utilisation publique jouissant d’une autonomie de gestion destinée à recevoir les malades o les patients qui lui sont référés par les centres de santé de son aire de santé.
3. Les centres médico-chirurgicaux sont des institutions sanitaires appelés cabinets médicaux. Ce sont des institutions privées appartenant à des individus qui œuvrent dans la profession libérale. Ils sont propriétaires de leurs centres médico-chirurgicaux et sont souvent des médecins[24].
On a des institutions sanitaires gérées par :
© Les confessions religieuses ;
© Le bureau central de la zone de santé et
© Les personnes privées (les gestionnaires).
2.3. GESTION ET SOURCES DE FINANCEMENT DES INSTITUTIONS SANITAIRES
Actuellement, l’Etat Congolais a failli à ses devoirs de rémunération du personnel des institutions de santé, moins encore de leur financement. Pour essayer de remercier pécuniairement le personnel, les gestionnaires leur donnent une rémunération minime soit-elle, en fonction des recettes réalisées dans l’institution sanitaire ; il ne faut pas assimiler les recettes dont nous parlons aux ressources financières. En effet, les ressources sont de quatre catégories :
o Les recettes des prestations,
o La participation communautaire ;
o Les subsides, sources de financement et
o Les outils, sources de financement.
a. Recettes des prestations
Elles constituent la principale source de financement des institutions sanitaires. Ce sont les recettes réalisées lors de la vente des médicaments et des imprimés aux malades. Les recettes des services d’hospitalisation dans telle ou telle autre institution.
D’une façon générale, 60 à 80% des recettes des services sont affectées à la rémunération du personnel. Il existe différents types de recettes : faire payer cher le luxe d’une consultation sur rendez-vous et urgence, factures à la hausse, les prestations rendues à des personnes envoyées par différentes sociétés, les individus dot l’aisance est remarquable et des services rendus à domiciles. Toutefois, il ne faut pas faire la discrimination dans le prix.
La première méthode e fixation des prix est la plus utilisée dans les institutions sanitaires de zone de santé du milieu. Malheureusement, cela risque d’amener les infirmiers d’avoir des attachements plus particuliers aux patients des familles riches ou venantes des différentes sociétés abonnées.
Les recettes affectées à la rémunération sont distribuées entre différentes classes élaborées à partir du critère du niveau d’étude et de la tâche (fonction) des employés. A chacune des classes, on attribue un indice ou un % donné des recettes des services. Ces indices varient suivant qu’on se trouve dans une institution sanitaire appartenant à tel ou tel gestionnaire.
b. La participation communautaire
Il s’agit d’un financement de la population le plus souvent habitant les alentours de l’institution sanitaire. Le financement réalisé par l’immunité est particulièrement important dans le programme de la santé communautaire. Cette participation peut se faire sous forme d’une cotisation (en numéraire ou en nature) ou de travail bénévole. Par contre, les projets suscitent, le plus souvent, la motivation et la mobilisation de la population (as de l’aménagement d’une source d’eau potable).
c. Les subsides
Le salaire du personnel matriculé des institutions sanitaires est toute chose restante égale par ailleurs à la charge de l’Etat. C’est le ministère de la santé qui en est le tuteur. Les autres subsides peuvent être obtenus via le programme d’appui aux projets dans les secteurs sociaux. Ainsi, est-il reconnu à l’Etat l’obligation d’allouer les crédits pour le bon fonctionnement des infrastructures sociales. Le financement n’existe presque plus pour le moment dans la plupart des institutions sanitaires, a déclaré l’un des gestionnaires des institutions sanitaires de santé de la région de notre étude.
d. Autres ressources
Les ressources auxquelles nous faisons allusion proviennent des Organisations Non Gouvernementales de Développement « ONGD » et d’autres bienfaiteurs. Les plus remarquables viennent de l’union Européenne, la section Belge de Coopération, l’ordre de Malte. Les différentes ambassades … Pour bénéficier de ces aides, l’institution doit faire preuve d’une gestion rationnelle et transparente (nécessite d’un manager) et présenter un plan de projet reprenant les problèmes les objectifs, les stratégies à prendre, les activités) entreprendre les ressources localement disponibles, la contribution locale et le besoin de financement (travail d’un bon cadre de conception, entrepreneur schumpetérien).
A part les aides reçues, les institutions sanitaires ont d’autres activités lucratives d’autofinancement. Nous pouvons citer :
Les
jardins des vivres ;
La
mise en place des ateliers de couture, es menuiseries ;
Les
cantines ;
Les
moulins mis en location des outils de travail (comme les presses à
briques) ;
Service
de secrétariat, de photocopie …
En définitive, nous disons que les institutions sanitaires ont plusieurs sources de financement dont la majeure partie comprend les recettes réalisées grâce aux services prestés. La rémunération du personnel dépend non seulement de toutes les ressources financières mais aussi des recettes réalisées de la vente des différents services organisés par l’institution sanitaire. Ces recettes sont reparties suivant certains indices « hiérarchisés suivant le niveau d’étude et fixés différemment dans les institutions sanitaires par l’organe de gestion.
CONCLUSION PARTIELLE
Nous voici arriver au terme de notre deuxième chapitre, qui est le chapitre qui a montré tout ce qui concerne notre champ d’étude de notre travail, qui le titre indique : « Cadre Méthodologique et présentation de l’hôpital de Bonzola ». C’est le chapitre dans lequel, nous avons montré la méthodologie que nous sommes entrés d’utiliser dans la réalisation de notre étude et nous avons présenté en suite notre champ d’étude et la description de l’aire de santé de l’hôpital de référence de Bonzola qui nous a pris le temps de démontrer la typologie des institutions sanitaires, la gestion et source de financement des institutions sanitaires, la situation géographique.
Ceci, nous a permis de passer à notre troisième partie de notre étude qui parle de « De l’autofinancement de l’hôpital général de référence de Bonzola ». Le chapitre que nous ferons l’étude des états financiers pour donner la situation nette de l’hôpital à partir des indicateurs d’analyse financière que nous avons développés dans notre deuxième chapitre.
Chapitre III. DE L’AUTOFINANCEMENT DE L’HOPITAL DE REFERENCE DE BONZOLA
Section I. APPRECIATION DES RESSOURCES FINANCIERES DE L’HOPITAL DE BONZOLA
L’objectif économique de toute entreprise est de réaliser des bénéfices dans son exploitation.
Les bénéfices ainsi dégagés sont répartis entre les associés en rémunération de leurs apports, l’Etat sous forme des prélèvements fiscaux et l’entreprise elle-même (sous forme des réserves, résultats…). C’est ainsi que toute entreprise doit définir au préalable ses règles de partage et d’affectation de son résultat. Dans ce chapitre, il est question d’analyser la structure financière de l’hôpital de Bonzola précisément dans son aspect autofinancement.
Pour réaliser notre travail les méthodes et les techniques citées dans les chapitres précédant nous ont servi de guide.
1.1.LES FINANCES AU SEIN DE L’HOPITAL DE BONZOLA
Comme l’intitulé l’indique, ce chapitre constitue l’essentiel même de notre travail. Toutes les théories énoncées au premier et second chapitre, ont servi à préparer celui-ci.
Nous allons en effet, analyser la politique de l’autofinancement à l’hôpital et cela à la lumière de ses théorie d’une part et dégager la part de l’autofinancement dans la croissance de cette institution sanitaire d’autre part.
Mais avant d’en arriver, voici les structures des recettes et des dépenses par service :
1.1.2. EVOLUTION DES RECETTES DE L’HOPITAL DE BONZOLA
Elle est présentée comme suit :
Tableau 1. Evolution des recettes réalisées par service de l’Hôpital de Bonzola en Dollars
Source : à partir des documents financiers de l’hôpital de Bonzola de 2008-2016
Par une simple observation de ce tableau, il ressort que l’hospitalisation contribue à plus forte proportion aux recettes réalisées. Elle est suivi de l’intervention majeure et ensuite par la consultation et Rx intrants et enfin c’est aussi l’accouchement. Considérant notre période d’étude (de 2018 à 2016). La contribution de ces services (Hospitalisation, Intervention majeure, Consultation, Accouchement et Rx intrants) a été respectivement de 210 247,46$, 139 018,77$, 76 311$, 63 624,58$ et enfin 59 896,36$. Soit de taux respectifs de 25,37%, 16,78%, 9,21%, 7,68% et 7,23%
Figure 1. Evolution des recettes de l’hôpital de Bonzola de 2008-2016
Source : nous-mêmes à partir des données u tableau 1.
Interprétation
De ce graphique ressort l’évolution de recettes de notre période d’étude, avons constaté comment ces recettes ont évoluées, tel qu’en 2008 l’hôpital avait une recette de 11,35% qui en 2009 jusqu’en 2012 recettes de l’hôpital se sont diminuées progressivement tel que respectivement (11,08%, 10,89%, 10,86% et 10,76%) et une relance a été faite justifiée par les subventions en médicaments et matériels médicaux pour le fonctionnement par le gouvernement et les dons de l’extérieur qui l’année 2013 a fourni une recette de 11,79% qui en 2014 une chute non remarquable de notre période d’étude a été constatée, une année qui a réalisée 10,22% des recettes et depuis lors l’hôpital a eu à se ressaisir en cherchant à améliorer la performance des ses gents pour mener au bon résultat qui part de 2015 à 11,19% et 2016 à 11,86% ce qui s’explique par le changement constant du régime de gestion de la MIBA et le recrutement des nouveaux gestionnaires des différents services de l’hôpital de Bonzola.
Mais alors comment ces recettes ont –elles été affectées ?
1.1.2. EVOLUTION DES DEPENSES DE L’HOPITAL DE BONZOLA
Tableau 2. Proportions des dépenses engagées en $
Source : à partir des documents financiers de l’hôpital de Bonzola de 2008-2016
Nous nous rendons compte à partir de ce tableau que la plus grande part des recettes réalisées est affectée à l’achat des médicaments, sinon aussi aux charges du personnel. Au courant de la période d’étude de 9 ans considérés, les dépenses d’achats des médicaments se sont évaluées à 269 105,2$ soit 46% du total des dépenses de 9 ans et celles des charges du personnel 138 618,3 soit 23,69%.
Par rapport à notre deuxième hypothèse nous pouvons opérer une catégorisation de ces dépenses, afin de dégager la part des recettes qui est absorbée par les valeurs immobilisées.
Figure 2. Evolution des dépenses de l’hôpital de Bonzola de 2008-2016
Source : nous même à partir du tableau de l’évolution des dépenses de l’hôpital de Bonzola de 2008-2016.
De ce graphique, ressort la représentation de l’évolution des dépenses pour notre période d’étude, avons constaté comme vous pouvez bien le voir avec nous que notre première année d’étude a commencé au point de 8,73% en 2008 et est passé de 11,23% en 2009 et il y a eu diminution en 2010 jusqu’à 9,82% grâce aux dons et subventions faits à l’hôpital et les autres années qui sont restées c’est-à-dire de 2011 jusqu’à 2015 les dépenses se sont accrues d’une façon que nous devons comprendre que c’est une période que l’hôpital a passé un temps que lui-même a eu supporté toutes les différentes charges sans avoir une main de secourt jusqu’à atteindre 13,24% en 2015 et en 2016 une petite diminution jusqu’à 11,79% en raison de la charge qu’a eu a supporté la MIBA.
DEPENSES D’INVESTISSEMENT |
|||||||||
Rubrique |
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
Réserves statutaires |
3,88 |
2,67 |
3,32 |
2,90 |
3,12 |
2,92 |
2,88 |
1,97 |
2,92 |
Amortissements |
0,70 |
0,87 |
1,13 |
1,10 |
0,70 |
0,81 |
0,69 |
0,66 |
1,16 |
Total |
4,58 |
3,54 |
4,45 |
4,00 |
3,82 |
3,72 |
3,57 |
2,63 |
4,08 |
DEPENSES D’EXPLOITATION |
|||||||||
Achat médicaments |
40,22 |
48,74 |
44,63 |
55,11 |
44,37 |
42,08 |
47,36 |
46,75 |
43,56 |
Matériels et fournitures |
2,98 |
1,83 |
2,31 |
1,93 |
2,25 |
3,12 |
2,88 |
2,36 |
2,40 |
Transports consommés |
3,43 |
3,90 |
3,41 |
2,90 |
3,04 |
3,74 |
3,17 |
2,56 |
3,57 |
Autres services |
24,55 |
20,78 |
25,28 |
19,58 |
25,64 |
25,74 |
24,37 |
25,20 |
22,11 |
Charges et pertes |
0,71 |
0,83 |
0,80 |
0,40 |
0,55 |
0,77 |
0,54 |
0,68 |
0,95 |
Charges du personnel |
22,04 |
19,08 |
17,82 |
14,98 |
19,43 |
19,86 |
16,97 |
18,75 |
22,11 |
Contribuions et taxes |
1,49 |
1,30 |
1,31 |
1,09 |
0,90 |
0,96 |
1,14 |
1,07 |
1,24 |
Total |
95,42 |
96,46 |
95,55 |
96,00 |
96,18 |
96,28 |
96,43 |
97,37 |
95,92 |
Total général |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
100 |
Tableau 3. Dépenses par catégories en %
Source : nos
calculs sur base du tableau n° 2
Graphiquement ces dépenses d’investissements peuvent ainsi être représentées
Figure 3. Evolution du taux des dépenses des investissements
Source : nous-mêmes à partir du tableau des dépenses par catégories en %
Ce graphique met au claire l’évolution des dépenses d’investissement. D’où, nous nous rendons compte que les taux des recettes réalisées ont été respectivement de : 4,58% en 2008, 3,54% en 2009, 4,45% en 2010, 4% en 2011, 3,82% en 2012, 3,72% en 2013, 3,57% en 2014, 2,63% en 2015 et 4,08% en 2016 par rapport aux dépenses totales.
1.1.3. UTILISATION PROPREMENT DITE DES RESERVES ET DES AMORTISSEMENTS
La notion d’utilisation des ressources financières est très importante pour les petites et moyennes entreprises abandonnées à elles-mêmes pour faire face à leur problème de financement. L’étude des mouvements financiers leur permet de drainer leurs richesses vers l’autofinancement de leur choix.
1.1.3.1. LES MOUVEMENTS FINANCIERS DE L’HOPITAL DE BONZOLA
L’étude des mouvements financiers vise à expliquer l’évolution du patrimoine de l’entreprise du début à la fin d’une période donnée. Cette étude permet ainsi d’évaluer l’importance des flux financiers (des éléments d’actif) durant toute la période considérée.
Le plus souvent, « les états financiers tels que le Bilan, les comptes d’exploitation général et les comptes des pertes et profits sont suffisants pour permettre de connaitre, les flux caractéristiques relatifs à chaque cycle de production »[25]
Précisément, cette étude nous renseigne sur les investissements et les emplois de l’exercice. Elle nous indique donc les différentes sources de financement de l’entreprise, d’une part et sa part par rapport à chaque groupe d’emplois et d’autre part.
Tableau 4. Tableau de comparaison entre Réserves, Amortissements et Investissements réalisés en $
Source : nos calculs sur base du tableau 2 et du rapport de l’hôpital de Bonzola
Ce tableau permet d’apprécier l’évolution de l’autofinancement par rapport aux totaux des investissements réalisés. Au regard de cette évolution, il ressort des différences entre les investissements réalisés par l’hôpital et leurs propres sources de financement. Cette situation nous permet d’apporter une confirmation à notre première hypothèse, qui a consisté à croire qu’il existe deux catégories des sources de financement dont cet hôpital bénéficie. D’une part, les sources internes et d’autre part, externes. Signalons que ces montants de différence sont ceux qui correspondent aux financements externes. Cette différence observée, est celle qui caractérise le financement externe. En raison de quoi nous avons confirmé notre hypothèse parce qu’après avoir vue les propres ressources de Bonzola entre autre Réserve et amortissement par rapport aux investissements réalisés on trouve un manque qui est complété par les ressources externes qui est représentée dans le tableau par la différence observée. Et il est de 41,67% et le financement interne est de 58,33%.
Tableau 5. Tableau de financement externe en $
Sources |
Années |
Totaux |
% |
||||||||
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
|||
Subventions et dons reçus |
231,29 |
945,03 |
945,03 |
2500 |
639,91 |
100,16 |
442,93 |
4043,92 |
1213,3 |
10343,53 |
65,67 |
Emprunt |
0 |
0 |
0 |
3908,37 |
0 |
0 |
0 |
1500 |
0 |
5408,37 |
34,33 |
Total |
231,29 |
945,03 |
945,03 |
6408,37 |
639,91 |
100,16 |
442,93 |
5543,92 |
1213,3 |
15751,9 |
100 |
Source : rapport de l’hôpital de 2008-2016
Il ressort de ce tableau que, les subventions et dons dominent dans le financement externe de l’hôpital de Bonzola. D’où ils constituent en eux seuls les 65,67% soit 10343,53 $ sur 15751,9$ du total de la période de notre étude. En supplément, les emprunts durant tous les 9 ans, représentent 34,33% soit 5408,37$ du total trouvé.
1.1.4. ETUDE DE LA STRUCTURE DE L’AUTOFINANCEMENT DE L’HOPITAL DE BONZOLA
Dans sa structure, l’autofinancement se compose d’un certain nombre d’éléments : notamment les réserves, les provisions, les amortissements, les reports à nouveau… Pour notre cas, le tableau ci-après présente la structure de l’autofinancement de l’hôpital de Bonzola.
Tableau 6. Tableau de la structure de l’autofinancement en $
Source : nos calculs sur base du tableau 2.
Ce tableau nous permet de confirmer que la ressource la plus importante de l’autofinancement de Bonzola est essentiellement les réserves statutaires. Elles représentent 77,03% de l’autofinancement total de 22046,3$ réalisées durant toute la période d’étude. En suite viennent les amortissements avec un taux complémentaire de 24,97%.
Tableau 7. Tableau d’appréciation de l’autofinancement de Bonzola
Source : nos calculs sur base du tableau 4
Ce ratio mesure la contribution de l’entreprise au financement de ses investissements. Ici deux cas peuvent se présenter. D’où l’interprétation :
· Soit qu’il est supérieur ou égal à l’unité : ceci traduit et confirme la totalité de l’indépendance de l’entreprise étudiée vis-à-vis des prêteurs ;
· Soit qu’il est inférieur à l’unité : c'est-à-dire que l’entreprise a fait recours à d’autres sources externes (dons, emprunts, subventions, …).
Au regard de ce tableau, les moyens de financement puisés dans l’entreprise (hôpital de Bonzola) couvrent presque à satisfaction les augmentations des immobilisations durant toute la période étudiée. Ce rapport nous donne en différence 0,42 pour 1 comme financement externe.
Nous pourrons conclure que l’autofinancement de Bonzola est d’une grande importance car les apports externes pour le financement des activités sont moins consistants.
Section II. CALCULS DES DIFFERENTS INDICATEURS FINANCIERS
Nous allons faire une étude de l’hôpital de Bonzola à partir des différents indicateurs financiers avec leurs indices d’interprétation. Tels que différents ratios et fonds de roulement, besoin en fonds de roulement.
Tableau 8. Tableau de Calcul des ratios de 2008-2016
Indicateurs financiers en 2008 |
Calculs des ratios |
(1) Ratio de financement des investissements (2) Ratio de liquidité générale
(3) Ratio de liquidité immédiate ou disponible (4) Ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance (5) Ratio de l’autonomie financière |
|
Indicateurs financiers en 2009 |
Calculs des ratios |
(1) Ratio de financement des investissements (2) Ratio de liquidité générale
(3) Ratio de liquidité immédiate ou disponible (4) Ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance (5) Ratio de l’autonomie financière |
|
Indicateurs financiers en 2010 |
Calculs des ratios |
(1) Ratio de financement des investissements (2) Ratio de liquidité générale
(3) Ratio de liquidité immédiate ou disponible (4) Ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance (5) Ratio de l’autonomie financière |
|
Indicateurs financiers en 2011 |
Calculs des ratios |
(1) Ratio de financement des investissements (2) Ratio de liquidité générale
(3) Ratio de liquidité immédiate ou disponible (4) Ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance (5) Ratio de l’autonomie financière |
|
Indicateurs financiers en 2012 |
Calculs des ratios |
(1) Ratio de financement des investissements (2) Ratio de liquidité générale
(3) Ratio de liquidité immédiate ou disponible (4) Ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance (5) Ratio de l’autonomie financière |
|
Indicateurs financiers en 2013 |
Calculs des ratios |
(1) Ratio de financement des investissements (2) Ratio de liquidité générale
(3) Ratio de liquidité immédiate ou disponible (4) Ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance (5) Ratio de l’autonomie financière |
|
Indicateurs financiers en 2014 |
Calculs des ratios |
(1) Ratio de financement des investissements (2) Ratio de liquidité générale
(3) Ratio de liquidité immédiate ou disponible (4) Ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance (5) Ratio de l’autonomie financière |
|
Indicateurs financiers en 2015 |
Calculs des ratios |
(1) Ratio de financement des investissements (2) Ratio de liquidité générale
(3) Ratio de liquidité immédiate ou disponible (4) Ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance (5) Ratio de l’autonomie financière |
|
Indicateurs financiers en 2016 |
Calculs des ratios |
(1) Ratio de financement des investissements (2) Ratio de liquidité générale
(3) Ratio de liquidité immédiate ou disponible (4) Ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance (5) Ratio de l’autonomie financière |
|
Source : nous-mêmes à partir des tous les bilans en annexe de 2008-2016
(1) Le ratio de financement des investissements ou l’actif immobilisé aux fonds propres: Ce ratio nous indique la part des capitaux propres dans le financement de l’entreprise et il doit être supérieur ou égal à 1, et lorsqu’il est supérieur à 1, cela signifie que les capitaux propres financent non seulement les valeurs immobilisées mais financent aussi une partie des valeurs circulantes, c’est-à-dire que l’entreprise respecte le principe d’équilibre financier et par conséquent dispose d’un fonds de roulement propre et pour toutes les années de notre ce ratio est resté tous supérieur à 1.
(2) Ratio de liquidité générale : Ce ratio montre la mesure selon laquelle les actifs circulants couvrent les dettes à court terme, en d’autres termes, il nous permet d’apprécier si l’entreprise dispose d’une marge de sécurité suffisante[26].
(3) Ratio de liquidité immédiate ou disponible : Ce ratio permet de voir dans quelle mesure les valeurs disponibles peuvent financer les dettes à court terme.
(4) Ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance : Ce ratio exprime la capacité de l’entreprise d’honorer ses engagements à court terme. Ce ratio ne contient pas des stocks puisse qu’ils sont moins liquides que les réalisables et les disponibles. Pour que ce ratio soit significatif, il faut que la durée de transformation de créances en liquidité soit supérieure à celle des dettes à court terme.
(5) Ratio de l’autonomie financière : L’étude de cette catégorie de ratio permet d’éclairesir la mesure selon laquelle la répartition entre les capitaux propres et permanents s’effectue.
Signalons que les ratios sont tirés du bilan et des comptes des résultats. Cependant ces ratios n’ont pas un caractère de conformité pour toutes les entreprises. Il est évident qu’une entreprise peut utiliser d’autres ratios non mentionnés ici, il est parfaitement possible qu’elle peut utiliser une liste suivant ses besoins personnels.
Rappelons également qu’il est nécessaire d’examiner les variables du numérateur et le dénominateur car chacun peut varier différemment alors que le ratio reste constant. Ceci justifie le fondement de l’interprétation du résultat obtenu à partir d’un ratio quelconque.
Tableau 9. Tableau de calcul de différents fonds de roulement pour les années d’étude 2008-2016
Fonds de roulement en 2008 |
Calculs de fonds de roulement |
1. Fonds de roulement brut ou total
2. Fonds de roulement propre
3. Fonds de roulement net
4. Fonds de roulement étranger |
FRB= actif circulant (VE+VR+VD)=51 718,96 FRP= capitaux propres-valeurs immobilisées nettes= 161 201,83-122 204=38997,83 FRN= valeurs circulantes- dettes à court terme = 51718,96-12721,17= 3899,83 FRE = FRNG-FRP= 3899,83-3899,83= 0 |
Fonds de roulement en 2009 |
Différents fonds de roulements |
1. Fonds de roulement brut ou total
2. Fonds de roulement propre
3. Fonds de roulement net
4. Fonds de roulement étranger |
FRB= actif circulant (VE+VR+VD)=75 187,77 FRP= capitaux propres-valeurs immobilisées nettes= 156308,52-124530= 31779 FRN= valeurs circulantes- dettes à court terme = 75187,77-43408,48= 31779 FRE = FRNG-FRP= 31779-31779= 0 |
Fonds de roulement en 2010 |
Différents fonds de roulements |
1. Fonds de roulement brut ou total
2. Fonds de roulement propre
3. Fonds de roulement net
4. Fonds de roulement étranger |
FRB= actif circulant (VE+VR+VD)= 58534,72 FRP= capitaux propres-valeurs immobilisées nettes= 168267,05-118593 = 49674,05 FRN= valeurs circulantes- dettes à court terme = 58540,72-8865,95 = 49674,05 FRE = FRNG-FRP= 0 |
Fonds de roulement en 2011 |
Différents fonds de roulements |
1. Fonds de roulement brut ou total
2. Fonds de roulement propre
3. Fonds de roulement net
4. Fonds de roulement étranger |
FRB= actif circulant (VE+VR+VD)= 45718,96 FRP= capitaux propres-valeurs immobilisées nettes= 147701,83-114204= 33497,83 FRN= valeurs circulantes- dettes à court terme = 45718,96-12221,25 = 33497,83 FRE = FRNG-FRP= 0 |
Fonds de roulement en 2012 |
Différents fonds de roulements |
1. Fonds de roulement brut ou total
2. Fonds de roulement propre
3. Fonds de roulement net
4. Fonds de roulement étranger |
FRB= actif circulant (VE+VR+VD)= 79569,77 FRP= capitaux propres-valeurs immobilisées nettes= 177736,74-125530,05= 52206,69 FRN= valeurs circulantes- dettes à court terme = 79569,77-27363,08= 52206,69 FRE = FRNG-FRP= 0 |
Fonds de roulement en 2013 |
Différents fonds de roulements |
1. Fonds de roulement brut ou total
2. Fonds de roulement propre
3. Fonds de roulement net
4. Fonds de roulement étranger |
FRB= actif circulant (VE+VR+VD) = 62944,25 FRP= capitaux propres-valeurs immobilisées nettes= 165267,05-115550,92 = 49716,13 FRN= valeurs circulantes- dettes à court terme = 62944,25-13228,12 = 49716,13 FRE = FRNG-FRP= 0 |
Fonds de roulement en 2014 |
Différents fonds de roulements |
1. Fonds de roulement brut ou total
2. Fonds de roulement propre
3. Fonds de roulement net
4. Fonds de roulement étranger |
FRB= actif circulant (VE+VR+VD)= 61121,53 FRP= capitaux propres-valeurs immobilisées nettes= 154370,2-113204,72= 41165,48 FRN= valeurs circulantes- dettes à court terme = 61121,53-19956,05 = 41165,48 FRE = FRNG-FRP= 0 |
Fonds de roulement en 2015 |
Différents fonds de roulements |
1. Fonds de roulement brut ou total
2. Fonds de roulement propre
3. Fonds de roulement net
4. Fonds de roulement étranger |
FRB= actif circulant (VE+VR+VD)= 74391,18 FRP= capitaux propres-valeurs immobilisées nettes= 173241,59-118206,43 = 55035,16 FRN= valeurs circulantes- dettes à court terme = 74391,18-19356,02 = 55035,16 FRE = FRNG-FRP= 0 |
Fonds de roulement en 2016 |
Différents fonds de roulements |
1. Fonds de roulement brut ou total
2. Fonds de roulement propre
3. Fonds de roulement net
4. Fonds de roulement étranger |
FRB= actif circulant (VE+VR+VD)= 73937,21 FRP= capitaux propres-valeurs immobilisées nettes= 189852,25-130055,81= 59796,44 FRN= valeurs circulantes- dettes à court terme = 73937,21-14140,77= 59796,44 FRE = FRNG-FRP= 0 |
Source : nous-mêmes, nos calculs à partir de tous les bilans en annexes
Interprétation du fonds de roulement
a. Interprétation d’un fonds de roulement positif
Un fonds de roulement est positif lorsque les ressources stables excèdent les emplois durables. Dans ce cas, les ressources stables financent en intégralité les emplois durables. L’excèdent va financer le besoin en fonds de roulement (en totalité ou partiellement) et le solde va contribuer à former la trésorerie nette de l’entreprise. Celle-ci dispose d’un « matelas financier ».
b. Interprétation d’un fonds de roulement négatif
C’est la situation la plus critique pour l’entreprise : les investissements durables ne sont pas intégralement financés par des ressources de la même nature. La structure des financements est déséquilibrée et si le besoin en fonds de roulement ne se traduit pas par une ressource en fonds de roulement, cela impacte la trésorerie nette et la solvabilité de l’entreprise, l’entreprise est sous capitalisée.
Confirmons que dans tous les calculs de différentes années d’étude, il reste toujours positif et confirme son cas d’interprétation quand il positif ou excédentaire au point qu’il se confond pratiquement à l’actif circulant. Cette situation nous pousse à confirmer que l’hôpital de Bonzola a un taux d’emprunt trop bas. D’où l’on peut réaffirmer son autonomie financière.
Tableau 10. Calculs du besoin en fonds de roulement et de la trésorerie
En 2008 |
|
1) Besoin en fonds de roulement
2) Trésorerie |
BFR= emplois cycliques-ressources cycliques Emplois cycliques= (VE+VR) = 34930,69 Ressources cycliques = (dettes à court terme) = 12721 BFR= 34930,69-12721= 22209,69 Trésorerie = fonds de roulement net global – besoin en fonds de roulement = 3899,83-22209,69= 18309,86 |
En 2009 |
|
1) Besoin en fonds de roulement
2) Trésorerie |
BFR= emplois cycliques-ressources cycliques Emplois cycliques= (VE+VR) = 46299,21 Ressources cycliques = (dettes à court terme) = 43408,48 BFR= 46299,21-43408,48= 2890,73 Trésorerie = fonds de roulement net global – besoin en fonds de roulement = 31779-2890,73 = 28889 |
En 2010 |
|
1) Besoin en fonds de roulement
2) Trésorerie |
BFR= emplois cycliques-ressources cycliques Emplois cycliques= (VE+VR) = 34930,69 Ressources cycliques = (dettes à court terme) = 8865,95 BFR= 34930,69-8865,95= 26064,74 Trésorerie = fonds de roulement net global – besoin en fonds de roulement = 49674,05-34930,69= 14743,36 |
En 2011 |
|
1) Besoin en fonds de roulement
2) Trésorerie |
BFR= emplois cycliques-ressources cycliques Emplois cycliques= (VE+VR) = 27930,69 Ressources cycliques = (dettes à court terme) = 12221,25 BFR= 27930,69-12221,25= 15709,44 Trésorerie = fonds de roulement net global – besoin en fonds de roulement = 33497,83-15709,44= 17788,39 |
En 2012 |
|
1) Besoin en fonds de roulement
2) Trésorerie |
BFR= emplois cycliques-ressources cycliques Emplois cycliques= (VE+VR) = 41681,21 Ressources cycliques = (dettes à court terme) = 27363,08 BFR= 41681,21-27363,08= 14318,13 Trésorerie = fonds de roulement net global – besoin en fonds de roulement = 52206,69-14318,13= 37888,56 |
En 2013 |
|
1) Besoin en fonds de roulement
3) Trésorerie |
BFR= emplois cycliques-ressources cycliques Emplois cycliques= (VE+VR) = 27403,09 Ressources cycliques = (dettes à court terme) = 13228,12 BFR= 27403,09-13228,12 = 14174,97 Trésorerie = fonds de roulement net global – besoin en fonds de roulement = 49716,13-14174,97= 35541,16 |
En 2014 |
|
1) Besoin en fonds de roulement
2) Trésorerie |
BFR= emplois cycliques-ressources cycliques Emplois cycliques= (VE+VR) = 27403,09 Ressources cycliques = (dettes à court terme) = 19956,05 BFR= 27403,09-19956,05= 7447,04 Trésorerie = fonds de roulement net global – besoin en fonds de roulement = 41165,48-7447,04= 33718,44 |
En 2015 |
|
1) Besoin en fonds de roulement
2) Trésorerie |
BFR= emplois cycliques-ressources cycliques Emplois cycliques= (VE+VR) = 42006,58 Ressources cycliques = (dettes à court terme) = 19356,02 BFR= 42006,58-19356,02 = 22650,56 Trésorerie = fonds de roulement net global – besoin en fonds de roulement = 55035,16-22650,56= 32384,6 |
En 2016 |
|
1) Besoin en fonds de roulement
2) Trésorerie |
BFR= emplois cycliques-ressources cycliques Emplois cycliques= (VE+VR) = 31430,14 Ressources cycliques = (dettes à court terme) = 14140,77 BFR= 31430,14-14140,77= 17289,37 Trésorerie = fonds de roulement net global – besoin en fonds de roulement = 59796,44-17289,37= 44507,07 |
Source : nos calculs à partir du tableau ci-dessus.
Interprétation du résultat de besoin en fends de roulement et de la trésorerie
1) Besoin en fonds de roulement : Pour mieux comprendre le besoin en fonds de roulement, il est nécessaire de comprendre la notion de cycle d’exploitation qui est à l’origine de ce besoin. Dans une entreprise commerciale, le cycle d’exploitation est composé d’une part de l’ensemble des opérations d’exploitation telles que : les achats des marchandises, leur stockage, ainsi que les ventes, ces opérations sont appelées communément besoin d’exploitation. Et d’autre part par des opérations appelées ressources d’exploitation ou ressources cycliques qui regroupent les dettes d’exploitation à savoir :
· Avances et acomptes sur commandes encours ;
· Dettes fournisseurs et comptes rattachés ;
· Produits constatés d’avance relatifs à l’exploitation.
Toutefois la différence entre ces besoins d’exploitation et ressources d’exploitation constitue le besoin d’exploitation ou besoin en fonds de roulement. De cette théorie deux situations se dégagent :
· Le besoin en fonds de roulement peut être négatif, on parlera alors d’une ressource de financement ;
· Le besoin peut être positif, on parle d’un besoin de financement.
De ce fait, tout est mis au claire à le voir seulement, nous concluons que l’hôpital de Bonzola pour les années d’étude considérées, il n’a pas une ressource de financement parce qu’il a un besoin de financement comme toutes les théories précédentes l’ont montrées.
2) Trésorerie : Elle met en relation les éléments de l’actif circulant les plus liquides aux dettes à court terme[27]. Cela étant, il faut étudier le besoin en fonds de roulement pour apprécier si le fonds de roulement net est élevé, rappelons également qu’elle dépend des besoins en fonds de roulement. Comme dans le cas précédent l’étude de la trésorerie peut dégager deux situations suivantes :
· Quand le fonds de roulement est inférieur aux besoins en fonds de roulement, on parle d’une trésorerie négative (trésorerie serrée) ;
· Quand le fonds de roulement est supérieur aux besoins en fonds de roulement, on parle d’une trésorerie positive (trésorerie saine).
D’après Henry MEUNIER François, la trésorerie d’une entreprise à une date donnée est la différence à cette même date entre les ressources mises en œuvre pour financer son activité et les besoins entrainés par cette même activité. Ce pendant la gestion de la trésorerie en particulier son chef doit assurer les relations quotidiennes avec les banques et décider de la répartition et de l’utilisation des crédits disponibles. C’est à partir de l’interprétation de la position de trésorerie qu’intervienne la gestion proprement dite dont la phase finale est constituée par le contrôle de l’évolution de la trésorerie par rapport au budget.[28].
Ainsi, dans tous les cas que nous avons calculé la trésorerie pour toute la période de notre étude, nous avons trouvé qu’elle est positive et reste saine parce qu’elle est de prime abord que le fonds de roulement est supérieur aux besoins en fonds de roulement. C'est-à-dire que, l’hôpital de Bonzola a une bonne trésorerie qui couvre ses dettes à court terme.
LIEN ENTRE MON TRAVAIL ET MA FILIERE
L’industrie ayant plusieurs acceptions, sa définition renvoi souvent à des activités de production manufacturière, aux activités de transformation des matières premières ou des biens intermédiaires en produits et services.
La notion de la production n’est pas lieu à l’industrie mais à toute entreprise produisant des services ou des biens. D’où le rôle de l’économie industrielle devient d’étudier non pas les industries au sens traditionnel du terme mais le marché où toute production doit se trouver.
L’économie industrielle étant un champ de l’économie qui a pour objet l’étude des firmes et structures de marché. Elle s’attèle à la compréhension du marché en fonction de sa structure. L’intérêt dans cette matière est le lien entre les stratégies des firmes et l’évolution des structures de marchés.[29]
Ainsi, allant de notre travail, trouvons bien qu’il soit purement de gestion financière et analyse financière on est pas allé en dehors de la filière comme on peut le dire qu’on devait seulement se baser à faire une étude minutieuse de se base sur les activités industrielles.
Comprenons que nous avons pris et considéré ici l’industrielle comme un marché qui offre les biens et les services. Delà, l’hôpital de Bonzola ayant un marché bien qu’il soit de secteur tertiaire rendant seulement service, il fait parti aussi du système économique. Dans le cas des institutions sanitaires les machines productives sont les matériels médicaux, les matières premières ce sont les différents médicaments et enfin, la transformation vient au point que l’on prend la combinaison des médecins (tout corps médical), les matériels et les médicaments on a le produit fini qui est le service produit et offert par l’institution sanitaire.
Allant et se basant aussi sur la notion de l’économie sanitaire, nous comprenons et disons le lien entre notre travail et la filière que l’économie étant face à la satisfaction des besoins et face au moyen limité ; cette économie sanitaire traite la notion de l’offre, demande et besoin de la santé. Ici le besoin étant dans l’absolu il s’agit du manque partiel ou total d’une chose nécessaire mais ici, ils sont définis selon la rationalité des professionnels de la santé. La demande étant aussi l’expression de l’individu ou du groupe du souhait d’être assisté pour soulager une souffrance et enfin, l’offre étant aussi ce qui est offert par les professionnels de la santé.[30]
Ainsi,
schématiquement on peut représenter ceci de cette façon ;
Besoins
La relation Besoins/Demande/Offre
La quantité offerte de service
produit
Pour ce qui concerne tous nos calculs, nous donnons le lien entre travail et notre filière ; allant de l’industrie qui nous pouvons définir comme étant l’ensemble des firmes œuvrant dans le même domaine ou marché. Nous pouvons illustrer ca par des exemples tels que :
ü L’industrie de brasserie à Mbujimayi : c’est toutes les brasseries telles que la Sogakor, Brasimba, Bralima ;
ü L’industrie de l’enseignement à Mbujimayi : ce sont toutes les universités, les instituts supérieurs et les écoles ;
Maintenant, en ce qui nous concernes, notre étude se base sur le l’industrie sanitaire qui est l’ensemble de différentes institutions sanitaires de la ville de Mbujimayi en se basant sur la seule institution sanitaire qui Bonzola.
Comprenons qu’ici, nous avons considérés Bonzola comme une firme en tant que Branche de la MIBA et firme par les autres qui sont industries sanitaires de Mbujimayi.
Ainsi, comprenons que l’économie industrielle étant une branche de l’économie s’attela à la compréhension du marché en fonction de sa structure sommes allés du point de connaitre le marché sanitaire en le décrivant sur le point seul de Bonzola en sa branche de financement et cherchant à connaitre si dans le marché des institutions sanitaires il y a un financement interne leur permettant s’autofinancer elles mêmes ?
C’est ainsi, après cette partie de nos différents calculs qui nous ont montrés comment sa fonctionne sur le marché sanitaire, qui a été pour nous bénéfique de connaitre la situation et l’état financier de l’hôpital de Bonzola en matière de la façon dont ses finances se présentent. Nous sommes allés de l’évolution des recettes et des dépenses et après avons trouvés les services qui contribuent beaucoup et qui donnent les recettes consistantes et après sommes rendus compte que les recettes réalisées sont affectées à l’achat des médicaments, sinon aussi aux charges du personnel. Au courant de la période d’étude de 9 ans considérés, les dépenses d’achats des médicaments se sont évaluées à 269 105,2$ soit 46% du total des dépenses de 9 ans et celles des charges du personnel 138 618,3 soit 23,69%. Par rapport à notre deuxième hypothèse nous pouvons opérer une catégorisation de ces dépenses, afin de dégager la part des recettes qui est absorbée par les valeurs immobilisées.
Et avons fait une comparaison entre Réserves, Amortissements et Investissements réalisés ce qui nous a permis d’apprécier l’évolution de l’autofinancement par rapport aux totaux des investissements réalisés. Au regard de cette évolution, il ressort des différences entre les investissements réalisés par l’hôpital et leurs propres sources de financement. Cette situation nous permet d’apporter une confirmation à notre première hypothèse, qui a consisté à croire qu’il existe deux catégories des sources de financement dont cet hôpital bénéficie. D’une part, les sources internes et d’autre part, externes.
Et différents bilans en annexe nous ont permis de passer à notre étude des différents indicateurs financiers qui nous avons trouvés comme résultat qu’ils sont tous positifs. Ceci nous a poussé à mettre fin à notre étude dans son entièreté et nous voici passés à la conclusion générale de notre travail.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici à la fin de notre travail, où nous devons montrer la raison de cette rédaction. Le travail intitulé « la problématique de l’autofinancement des institutions sanitaires » cas de l’hôpital de Bonzola de 2008 à 2016 sanctionnant la fin de notre deuxième cycle d’études universitaires (notre licence) en Sciences Economiques et de Gestion option Economie Industrielle. Et nous n’estimons pas avoir épuisé le fond de celui-ci, mais osons fournir aux lecteurs les renseignements nécessaires sur le financement interne des institutions sanitaires en particulier l’hôpital de Bonzola sur qui avons mis notre temps à faire une étude d’autofinancement.
La problématique de notre thème a tourné autour de questions ci-après :
· Quelles sont les sources de financement de l’hôpital général de référence de Bonzola ?
· Comment ces financements sont-ils affectés ?
A l’issue de ce questionnaire, notre hypothèse a été formulée de la manière suivante :
· Les sources de financement du centre hospitalier de Bonzola seraient de deux ordres : d’une part, interne (autofinancement) et d’autre part externe (les dons, les subventions, les aides, les emprunts...) ;
· Nous pensons que, le financement de l’hôpital de Bonzola serait affecté de telle manière que le haut du bilan (valeur immobilière) représente une grande partie et l’autre aux valeurs circulantes (le bas du bilan). Ces valeurs immobilisées seraient composées des bâtiments construits, des équipements (matériels sanitaires, matériels roulants, équipements informatiques...).
Pour mener à terme notre démarche scientifique, nous avons fait usage des méthodes comparatives, synthétique, statistiques, analytiques et aussi les techniques ne se sont pas échappées pour mener cette étude telles que technique d’entretien, d’interview et enfin la recherche par internet et recherche exploratoire et documentaire.
L’application de notre cadre méthodologique nous a conduits à réaliser un travail de trois chapitres à savoir :
· Chapitre I. Le cadre théorique ; ce chapitre s’est axé sur deux sections dont la première la généralité sur l’autofinancement où nous avons montré le calcul d’autofinancement, son appréciation, ce qui mène à l’autofinancement et aussi les avantages et inconvénients de l’autofinancement et nous nous sommes donné toutes les notions possibles sur le financement interne d’une entreprise. Et la deuxième qui s’est basé sur la notion de l’analyse de la trésorerie où nous avons montré les sortes et modes de calcul de la trésorerie, la méthode d’appréciation de différents ratios par les entreprises en montrant les principes d’équilibre financier, l’analyse par la méthode des ratios et l’étude de différents ratios a été donnée.
· Chapitre II. Le cadre méthodologique et présentation de l’hôpital Bonzola ; C’est le chapitre dans lequel nous avons montré la méthodologie que nous avons utilisé dans la réalisation de notre étude et nous avons présenté en suite notre champ d’étude et la description de l’aire de santé de l’hôpital de référence de Bonzola et avons monté la typologie des institutions sanitaires, la gestion et source de financement des institutions sanitaires et enfin la situation géographique de notre champ d’étude.
· Et enfin le chapitre III. Qui est le vif de notre travail intitulé De l’autofinancement de l’hôpital de référence de Bonzola ; ce chapitre reste centré sur l’appréciation des ressources financières de l’hôpital de Bonzola. C’est dans cette partie que nous avons présentés l’évolution de toutes les recettes et dépenses de l’hôpital de Bonzola, nous avons catégorisés toutes les dépenses en dépenses d’investissement et d’exploitation. La présentation et l’analyse des données collectées ont dégagées le résultat suivant :
ü Au niveau de recettes : il ressort que l’hospitalisation contribue à plus forte proportion aux recettes réalisées. Elle est suivi de l’intervention majeure et ensuite par la consultation et Rx intrants et enfin c’est aussi l’accouchement. Considérant notre période d’étude (de 2018 à 2016). La contribution de ces services (Hospitalisation, Intervention majeure, Consultation, Accouchement et Rx intrants) a été respectivement de 210 247,46$, 139 018,77$, 76 311$, 63 624,58$ et enfin 59 896,36$. Soit de taux respectifs de 25,37%, 16,78%, 9,21%, 7,68% et 7,23% et pendant de notre période d’étude, avons constaté que ces recettes évoluent, tel qu’en 2008 l’hôpital avait une recette de 11,35% qui en 2009 jusqu’en 2012 recettes de l’hôpital se sont diminuées progressivement tel que respectivement (11,08%, 10,89%, 10,86% et 10,76%) et une relance a été faite justifiée par les subventions en médicaments et matériels médicaux pour le fonctionnement par le gouvernement et les dons de l’extérieur qui l’année 2013 a fourni une recette de 11,79% qui en 2014 une chute non remarquable de notre période d’étude a été constatée, une année qui a réalisée 10,22% des recettes et depuis lors l’hôpital a eu à se ressaisir en cherchant à améliorer la performance des ses gents pour mener au bon résultat qui part de 2015 à 11,19% et 2016 à 11,86% ce qui s’explique par le changement constant du régime de gestion de la MIBA et le recrutement des nouveaux gestionnaires des différents services de l’hôpital de Bonzola.
ü Au niveau de dépenses : la plus grande part des recettes réalisées est affectée à l’achat des médicaments, sinon aussi aux charges du personnel. Au courant de la période d’étude de 9 ans considérés, les dépenses d’achats des médicaments se sont évaluées à 269 105,2$ soit 46% du total des dépenses de 9 ans et celles des charges du personnel 138 618,3 soit 23,69%.
Et avons montrés le mouvement financier de l’hôpital de Bonzola en faisant une comparaison entre réserves, amortissements et investissements réalisés pour toutes les années de notre étude et avons étudié enfin de cette première section la structure de l’autofinancement de l’hôpital de Bonzola. Au regard de cette évolution du mouvement financier en faisant une comparaison entre réserve, amortissement et investissement, il ressort des différences entre les investissements réalisés par l’hôpital et leurs propres sources de financement. Cette situation nous a permis de faire une confirmation à notre première hypothèse, qui a consisté à croire qu’il existe deux catégories des sources de financement dont cet hôpital bénéficie. D’une part, les sources internes et d’autre part, externes. Signalons que ces montants de différence sont ceux qui correspondent aux financements externes. Cette différence observée, est celle qui caractérise le financement externe. En raison de quoi nous avons confirmé notre hypothèse parce qu’après avoir vue les propres ressources de Bonzola entre autre Réserve et amortissement par rapport aux investissements réalisés on trouve un manque qui est complété par les ressources externes qui est représentée dans le tableau par la différence observée. Et il est de 41,67% et le financement interne est de 58,33%.
Et la dernière section de ce chapitre s’est basé sur les calculs des différents indicateurs financiers tels que : le ratio de financement des investissements, ratio de liquidité générale, ratio de liquidité immédiate ou disponible, ratio de liquidité relative ou de trésorerie à l’échéance et les fonds de roulement aussi ont été calculés : le fonds de roulement brut ou total, fonds de roulement propre, le fonds de roulement net et le fonds de roulement étranger et enfin de ce chapitre avons calculés le besoin en fonds de roulement et la trésorerie.
Ainsi, mener à terme ce travail, allant de nos hypothèses de bases nous pouvons conclure en les confirmant que l’hôpital de Bonzola jouit de deux financements interne et externe selon toutes nos analyses et nous confirmons la deuxième disant que le financement de l’hôpital de Bonzola est affecté de manière que c’est l’actif immobilisé qui absorbe une grande partie de finances.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BRUNO S., Nouvelles trésoreries d’entreprises, 5ème éd. Dunod, Paris 1977
2. COCAISE B., la gestion financière de l’entreprise, PUF, Paris 1993
3. CONSO P. et COTTA A., Gestion financière de l’entreprise, éd. Dunod, 1998
4. FOULIQUIE et Jean R., Dictionnaire de la langue philosophique, ¨Paris, 2ème d. PUF, 1962
5. G. DEFOSSE, la gestion financière de l’entreprise, 3e éd. PUF. Paris 1961
6. GEORGES DE PALLENS, Gestion financière de l’entreprise, 5ème éd. Paris, 1975
7. GRAWITZ, M., Méthodes de Recherche en Sciences Sociales, 8ème éd. Dalloz, Paris, 1991
8. J.P. RUDELLI, Principes et pratiques de gestion financière, éd. Delmas, Paris
9. MONSON M., Etudes de rentabilité des entreprises, éd. d’organisation, Paris 1962
10. Refait M., L’analyse Financière que sais-je, PUF, Paris, 1994
11. SOLNIK B., Gestion financière, éd. Dunod, 6ème éd. Paris 1982
12. VERHULST A., Economie de l’entreprise, Paris, 1981
13. WITERWULGHE R., La petite et moyenne entreprise : une entreprise humaine, A. de Borck, Bruxelles, 1998
II. NOTES DE COURS
1. KALALA LOBO F., Cours d’économie industrielle, G3 ECO, UOM, 2017-2018
2. LUBOYA NUMBI Oscar. cours de l’organisation des activités et des services de santé, planification sanitaire et évaluation sanitaire, G2 SP, UOM, 2017-2018
3. RUYUMBU Peter, cours de gestion financière, G3 ECO, UNIKAB, 2016
4. MANZAMBI, Notes de cours d’analyse des états financiers, G3 ISP/KIN, 2010-2011
5. OSAKO ONOWAMBA AKUMU A., Initiation à la Recherche Scientifique, G1Eco, UNIKAB, 2013
6. Mukadi R., Gestion financière à court, moyen et long terme, G3 Eco, UNIKAB, 2015-2016.
7. TSHILENGE M., Comptabilité Générale, G1 Eco, UOM, 2018
III. REVUES
1. Fréderic Pierru, l’hôpital est-il une entreprise comme toute autre ? Un problème économique, Hebdon
IV. MEMOIRE
1. Stella KAVUGHO SIVWIRA, gestion financière des ressources humaines au sein des institutions de santé en milieu rural.
V. WEBOGRAPHIE
1. http://www.wikipedia.com_typologie_des_institutions_sanitaires
2. http://www.larousse.fr//encyclopedie/divers/commerce/95477
1. PRESENTATION DES BILANS SUCCESSIFS DE L’HOPITAL DE BONZOLA EN SYSCOHADA
Il convient de signaler que l’hôpital Bonzola n’établit pas le bilan depuis son existence, il fait rapport à la direction générale de la MIBA comme il est une branche des activités de la MIBA, c’est à cette dernière que toute la comptabilité est tenue pour toutes les activités en sein. Néanmoins, ces bilans ci-dessous sont constitués en vue de nous permettre de compléter notre analyse à partir des documents financiers et rapports de toutes les années d’étude en système comptable OHADA.
Tableau 1. BILAN DETAIL DE L’HOPITAL DE BONZOLA AU 31 Décembre 2008 en $
ACTIF |
PASSIF |
|||||||
Compte |
Désignation |
Montant |
Compte |
Désignation |
Montant |
|||
Actif Immobilisé |
Ressources stables |
|||||||
21 |
Immobilisation incorporelle |
2 500 |
10.4 |
Capital social |
88 570 |
|||
22 |
Terrain |
28 000 |
11 |
Réserves statutaires |
1 982,23 |
|||
23.1 |
Bat. Installation Techn. Et Ag. |
70 000 |
12 |
Report à nouveau |
0 |
|||
24.5 |
Matériels de transports |
11 850 |
13 |
Résultat après affectation |
24 896,78 |
|||
24.4 |
Matériels et mobiliers |
9 854,12 |
15 |
Subvention d’équipement |
45 752,82 |
|||
Sous-total |
122 204 |
Sous-total |
161201,83 |
|||||
Actif Circulant |
Dettes financières |
|||||||
38.72 |
Stocks des Mses (médicaments) |
15 265,25 |
16 |
Emprunts et dettes |
0 |
|||
33 |
Autres approvisionnement |
1523,02 |
Passif circulant |
|||||
41.1. |
Clients ordinaires |
2 324,52 |
47.12 |
Créditeurs divers |
1 850 |
|||
41.17 |
Clients garantis ou retenus |
15 258,14 |
42 |
Personnel médical et administratif |
5 250 |
|||
47.11 |
Débiteurs divers |
3 254,63 |
43 |
Etat |
5621,25 |
|||
Trésorerie-Actif |
Sous-total |
12 721,17 |
||||||
52 |
Banques |
5 857,48 |
|
|
|
|||
57 |
Caisse |
8235,92 |
|
|
|
|||
Sous-total Actifs circulants |
51718,96 |
|
|
|
||||
TOTAL ACTIF |
173923 |
TOTAL PASSIF |
173923 |
|||||
Source : nous-mêmes à partir des rapports annuels de l’hôpital de Bonzola en 2008
Tableau 2. BILAN DETAIL DE L’HOPITAL DE BONZOLA AU 31 Décembre 2009 en $
ACTIF |
PASSIF |
||||||||
Compte |
Désignation |
Montant |
Compte |
Désignation |
Montant |
||||
Actif Immobilisé |
Ressources stables |
||||||||
21 |
Immobilisation incorporelle |
2 500 |
10.4 |
Capital social |
88 570 |
||||
22 |
Terrain |
28 000 |
11 |
Réserves statutaires |
2 985,72 |
||||
23.1 |
Bat. Installation Techn. Et Ag. |
70 000 |
12 |
Report à nouveau |
0 |
||||
24.5 |
Matériels de transports |
11 850 |
13 |
Résultat après affectation |
32 227,63 |
||||
24.4 |
Matériels et mobiliers |
14 523,17 |
15 |
Subvention d’équipement |
32 525,17 |
||||
Sous-total |
124 530 |
Sous-total |
156 308,52 |
||||||
Actif Circulant |
Dettes financières |
||||||||
38.72 |
Stocks des Mses (médicaments) |
25 312,83 |
16 |
Emprunts et dettes |
0 |
||||
33 |
Autres approvisionnement |
3 575,73 |
Passif circulant |
||||||
41.1. |
Clients ordinaires |
12 500,85 |
47.12 |
Créditeurs divers |
35 202,35 |
||||
41.17 |
Clients garantis ou retenus |
19 502,36 |
42 |
Personnel médical et administratif |
5 250 |
||||
47.11 |
Débiteurs divers |
1 525 |
43 |
Etat |
5621,25 |
||||
Trésorerie-Actif |
Sous-total |
44 409 |
|||||||
52 |
Banques |
7 520 |
|
|
|
||||
57 |
Caisse |
5 251 |
|
|
|
||||
Sous-total Actifs circulants |
75 187,77 |
|
|
|
|||||
TOTAL ACTIF |
199 717 |
TOTAL PASSIF |
199 717 |
|
|||||
Source : nous-mêmes à partir des rapports annuels de l’hôpital de Bonzola en 2009
Tableau 3. BILAN DETAIL DE L’HOPITAL DE BONZOLA AU 31 Décembre 2010 en $
ACTIF |
PASSIF |
||||||||
Compte |
Désignation |
Montant |
Compte |
Désignation |
Montant |
||||
Actif Immobilisé |
Ressources stables |
||||||||
21 |
Immobilisation incorporelle |
2 500 |
10.4 |
Capital social |
88 570 |
||||
22 |
Terrain |
28 000 |
11 |
Réserves statutaires |
3 658,15 |
||||
23.1 |
Bat. Installation Techn. Et Ag. |
70 000 |
12 |
Report à nouveau |
0 |
||||
24.5 |
Matériels de transports |
8 564,14 |
13 |
Résultat après affectation |
21 823,09 |
||||
24.4 |
Matériels et mobiliers |
9 534,19 |
15 |
Subvention d’équipement |
54 215,81 |
||||
Sous-total |
118 598 |
Sous-total |
168 267,05 |
||||||
Actif Circulant |
Dettes financières |
||||||||
38.72 |
Stocks des Mses (médicaments) |
15 253,92 |
16 |
Emprunts et dettes |
0 |
||||
33 |
Autres approvisionnement |
9 323,41 |
Passif circulant |
||||||
41.1. |
Clients ordinaires |
6 524,15 |
47.12 |
Créditeurs divers |
1958 |
||||
41.17 |
Clients garantis ou retenus |
11 254,24 |
42 |
Personnel médical et administratif |
3 654 |
||||
47.11 |
Débiteurs divers |
952 |
43 |
Etat |
3254 |
||||
Trésorerie-Actif |
Sous-total |
44 409 |
|||||||
52 |
Banques |
6 655 |
|
|
|
||||
57 |
Caisse |
8 572 |
|
|
|
||||
Sous-total Actifs circulants |
58 534,72 |
|
|
|
|||||
TOTAL ACTIF |
177 133 |
TOTAL PASSIF |
177 133 |
|
|||||
Source : nous-mêmes à partir des rapports annuels de l’hôpital de Bonzola en 2010
Tableau 4. BILAN DETAIL DE L’HOPITAL DE BONZOLA AU 31 Décembre 2011 en $
ACTIF |
PASSIF |
|||||||
Compte |
Désignation |
Montant |
Compte |
Désignation |
Montant |
|||
Actif Immobilisé |
Ressources stables |
|||||||
21 |
Immobilisation incorporelle |
2 500 |
10.4 |
Capital social |
88 570 |
|||
22 |
Terrain |
28 000 |
11 |
Réserves statutaires |
1 482,23 |
|||
23.1 |
Bat. Installation Techn. Et Ag. |
65 000 |
12 |
Report à nouveau |
0 |
|||
24.5 |
Matériels de transports |
10 850 |
13 |
Résultat après affectation |
21 896,78 |
|||
24.4 |
Matériels et mobiliers |
7 854,12 |
15 |
Subvention d’équipement |
35 752,82 |
|||
Sous-total |
114 204 |
Sous-total |
147 701,83 |
|||||
Actif Circulant |
Dettes financières |
|||||||
38.72 |
Stocks des Mses (médicaments) |
25 265,25 |
16 |
Emprunts et dettes |
0 |
|||
33 |
Autres approvisionnement |
3523,02 |
Passif circulant |
|||||
41.1. |
Clients ordinaires |
1 324,52 |
47.12 |
Créditeurs divers |
1 550 |
|||
41.17 |
Clients garantis ou retenus |
9 258,14 |
42 |
Personnel médical et administratif |
5 250 |
|||
47.11 |
Débiteurs divers |
4 254,63 |
43 |
Etat |
5421,25 |
|||
Trésorerie-Actif |
Sous-total |
12 221,25 |
||||||
52 |
Banques |
7 857,48 |
|
|
|
|||
57 |
Caisse |
5 235,92 |
|
|
|
|||
Sous-total Actifs circulants |
45 718,96 |
|
|
|
||||
TOTAL ACTIF |
159 922,96 |
TOTAL PASSIF |
159 922,96 |
|||||
Source : nous-mêmes à partir des rapports annuels de l’hôpital de Bonzola en 2011
Tableau 5. BILAN DETAIL DE L’HOPITAL DE BONZOLA AU 31 Décembre 2012 en $
ACTIF |
PASSIF |
|||||||
Compte |
Désignation |
Montant |
Compte |
Désignation |
Montant |
|||
Actif Immobilisé |
Ressources stables |
|||||||
21 |
Immobilisation incorporelle |
2 500 |
10.4 |
Capital social |
88 570 |
|||
22 |
Terrain |
28 000 |
11 |
Réserves statutaires |
4 536,17 |
|||
23.1 |
Bat. Installation Techn. Et Ag. |
75 000 |
12 |
Report à nouveau |
0 |
|||
24.5 |
Matériels de transports |
10 505,93 |
13 |
Résultat après affectation |
44 265,82 |
|||
24.4 |
Matériels et mobiliers |
9 524,12 |
15 |
Subvention d’équipement |
40 364,75 |
|||
Sous-total |
125 530,05 |
Sous-total |
177 736,74 |
|||||
Actif Circulant |
Dettes financières |
|||||||
38.72 |
Stocks des Mses (médicaments) |
35 312,83 |
16 |
Emprunts et dettes |
0 |
|||
33 |
Autres approvisionnement |
2 575,73 |
Passif circulant |
|||||
41.1. |
Clients ordinaires |
8 500,85 |
47.12 |
Créditeurs divers |
7 895,25 |
|||
41.17 |
Clients garantis ou retenus |
18 002,36 |
42 |
Personnel médical et administratif |
15 000 |
|||
47.11 |
Débiteurs divers |
3 525 |
43 |
Etat |
4 467,83 |
|||
Trésorerie-Actif |
Sous-total |
27 363,08 |
||||||
52 |
Banques |
4 700 |
|
|
|
|||
57 |
Caisse |
6 953 |
|
|
|
|||
Sous-total Actifs circulants |
76 569,82 |
|
|
|
||||
TOTAL ACTIF |
205 099,82 |
TOTAL PASSIF |
205 099,82 |
|||||
Source : nous-mêmes à partir des rapports annuels de l’hôpital de Bonzola en 2012 en $
Tableau 6. BILAN DETAIL DE L’HOPITAL DE BONZOLA AU 31 Décembre 2013 en $
ACTIF |
PASSIF |
|||||||
Compte |
Désignation |
Montant |
Compte |
Désignation |
Montant |
|||
Actif Immobilisé |
Ressources stables |
|||||||
21 |
Immobilisation incorporelle |
2 500 |
10.4 |
Capital social |
88 570 |
|||
22 |
Terrain |
28 000 |
11 |
Réserves statutaires |
658,15 |
|||
23.1 |
Bat. Installation Techn. Et Ag. |
60 000 |
12 |
Report à nouveau |
0 |
|||
24.5 |
Matériels de transports |
14 500 |
13 |
Résultat après affectation |
32 823,09 |
|||
24.4 |
Matériels et mobiliers |
10 550,92 |
15 |
Subvention d’équipement |
43 215,81 |
|||
Sous-total |
115 550,92 |
Sous-total |
165 267,05 |
|||||
Actif Circulant |
Dettes financières |
|||||||
38.72 |
Stocks des Mses (médicaments) |
20 652,63 |
16 |
Emprunts et dettes |
0 |
|||
33 |
Autres approvisionnement |
14 325,51 |
Passif circulant |
|||||
41.1. |
Clients ordinaires |
4 253,51 |
47.12 |
Créditeurs divers |
3 236,81 |
|||
41.17 |
Clients garantis ou retenus |
9 536,17 |
42 |
Personnel médical et administratif |
7 632,62 |
|||
47.11 |
Débiteurs divers |
2 152,36 |
43 |
Etat |
2 358,69 |
|||
Trésorerie-Actif |
Sous-total |
13 228,12 |
||||||
52 |
Banques |
4 523,12 |
|
|
|
|||
57 |
Caisse |
7 500,95 |
|
|
|
|||
Sous-total Actifs circulants |
62 944,25 |
|
|
|
||||
TOTAL ACTIF |
178 495,17 |
TOTAL PASSIF |
178 495,17 |
|||||
Source : nous-mêmes à partir des rapports annuels de l’hôpital de Bonzola en 2013
Tableau 7. BILAN DETAIL DE L’HOPITAL DE BONZOLA AU 31 Décembre 2014 en $
ACTIF |
PASSIF |
|||||||
Compte |
Désignation |
Montant |
Compte |
Désignation |
Montant |
|||
Actif Immobilisé |
Ressources stables |
|||||||
21 |
Immobilisation incorporelle |
2 500 |
10.4 |
Capital social |
88 570 |
|||
22 |
Terrain |
28 000 |
11 |
Réserves statutaires |
4 536,52 |
|||
23.1 |
Bat. Installation Techn. Et Ag. |
65 000 |
12 |
Report à nouveau |
0 |
|||
24.5 |
Matériels de transports |
8 550 |
13 |
Résultat après affectation |
19 568,26 |
|||
24.4 |
Matériels et mobiliers |
9 154,72 |
15 |
Subvention d’équipement |
41 695,42 |
|||
Sous-total |
113 204,72 |
Sous-total |
154 370,2 |
|||||
Actif Circulant |
Dettes financières |
|||||||
38.72 |
Stocks des Mses (médicaments) |
31 172,32 |
16 |
Emprunts et dettes |
0 |
|||
33 |
Autres approvisionnement |
2 573,12 |
Passif circulant |
|||||
41.1. |
Clients ordinaires |
2 536,36 |
47.12 |
Créditeurs divers |
3 584,78 |
|||
41.17 |
Clients garantis ou retenus |
6 785,18 |
42 |
Personnel médical et administratif |
8 251,75 |
|||
47.11 |
Débiteurs divers |
3 698,17 |
43 |
Etat |
8 119,52 |
|||
Trésorerie-Actif |
Sous-total |
19 956,05 |
||||||
52 |
Banques |
5 785,13 |
|
|
|
|||
57 |
Caisse |
8 598,25 |
|
|
|
|||
Sous-total Actifs circulants |
61 121,53 |
|
|
|
||||
TOTAL ACTIF |
174 326,25 |
TOTAL PASSIF |
174 326,25 |
|||||
Source : nous-mêmes à partir des rapports annuels de l’hôpital de Bonzola en 2014 en $
Tableau 8. BILAN DETAIL DE L’HOPITAL DE BONZOLA AU 31 Décembre 2015 en $
ACTIF |
PASSIF |
|||||||
Compte |
Désignation |
Montant |
Compte |
Désignation |
Montant |
|||
Actif Immobilisé |
Ressources stables |
|||||||
21 |
Immobilisation incorporelle |
2 500 |
10.4 |
Capital social |
88 570 |
|||
22 |
Terrain |
28 000 |
11 |
Réserves statutaires |
5 632,21 |
|||
23.1 |
Bat. Installation Techn. Et Ag. |
65 854,26 |
12 |
Report à nouveau |
0 |
|||
24.5 |
Matériels de transports |
15 265,85 |
13 |
Résultat après affectation |
35 785,21 |
|||
24.4 |
Matériels et mobiliers |
6 586,32 |
15 |
Subvention d’équipement |
43 254,17 |
|||
Sous-total |
118 206,43 |
Sous-total |
173 241,59 |
|||||
Actif Circulant |
Dettes financières |
|||||||
38.72 |
Stocks des Mses (médicaments) |
28 732,36 |
16 |
Emprunts et dettes |
0 |
|||
33 |
Autres approvisionnement |
3 652,24 |
Passif circulant |
|||||
41.1. |
Clients ordinaires |
6 523,31 |
47.12 |
Créditeurs divers |
3 87147 |
|||
41.17 |
Clients garantis ou retenus |
15 264,36 |
42 |
Personnel médical et administratif |
9 532,12 |
|||
47.11 |
Débiteurs divers |
4 365,32 |
43 |
Etat |
5 952,43 |
|||
Trésorerie-Actif |
Sous-total |
19 356,02 |
||||||
52 |
Banques |
6 322,23 |
|
|
|
|||
57 |
Caisse |
9 531,36 |
|
|
|
|||
Sous-total Actifs circulants |
74 391,18 |
|
|
|
||||
TOTAL ACTIF |
192 597,61 |
TOTAL PASSIF |
174 326,25 |
|||||
Source : nous-mêmes à partir des rapports annuels de l’hôpital de Bonzola en 2015en $
Tableau 9. BILAN DETAIL DE L’HOPITAL DE BONZOLA AU 31 Décembre 2016 en $
ACTIF |
PASSIF |
|||||||
Compte |
Désignation |
Montant |
Compte |
Désignation |
Montant |
|||
Actif Immobilisé |
Ressources stables |
|||||||
21 |
Immobilisation incorporelle |
2 500 |
10.4 |
Capital social |
88 570 |
|||
22 |
Terrain |
28 000 |
11 |
Réserves statutaires |
4 536,25 |
|||
23.1 |
Bat. Installation Techn. Et Ag. |
78 153,25 |
12 |
Report à nouveau |
0 |
|||
24.5 |
Matériels de transports |
11 546,33 |
13 |
Résultat après affectation |
38 810,12 |
|||
24.4 |
Matériels et mobiliers |
9 856,23 |
15 |
Subvention d’équipement |
57 935,88 |
|||
Sous-total |
130 055,81 |
Sous-total |
189 852,25 |
|||||
Actif Circulant |
Dettes financières |
|||||||
38.72 |
Stocks des Mses (médicaments) |
32 654,75 |
16 |
Emprunts et dettes |
0 |
|||
33 |
Autres approvisionnement |
9 855,32 |
Passif circulant |
|||||
41.1. |
Clients ordinaires |
2 583,11 |
47.12 |
Créditeurs divers |
1 325,17 |
|||
41.17 |
Clients garantis ou retenus |
6 875,36 |
42 |
Personnel médical et administratif |
8 233,35 |
|||
47.11 |
Débiteurs divers |
4 895,73 |
43 |
Etat |
4 582,25 |
|||
Trésorerie-Actif |
Sous-total |
14 140,77 |
||||||
52 |
Banques |
6 854,22 |
|
|
|
|||
57 |
Caisse |
10 221,72 |
|
|
|
|||
Sous-total Actifs circulants |
73 937,21 |
|
|
|
||||
TOTAL ACTIF |
203 993,02 |
TOTAL PASSIF |
203 993,02 |
|||||
Source : nous-mêmes à partir des rapports annuels de l’hôpital de Bonzola en 2016 en $
Notons que ces bilans ci-dessus ne reprennent pas les amortissements antérieurs, les valeurs immobilisées sont représentées donc en valeurs nettes.
Et de tous ces bilans, nous avons pas les dettes à long termes pour raison que l’hôpital est une branche d’activité de la MIBA et ne peut pas supporter ni prendre la responsabilité de ces différentes dettes à long terme.
Table des matières
SECTION I. GENERALITES SUR L’AUTOFINANCEMENT
2. NOTIONS DU CONCEPT AUTOFINANCEMENT
4. APPRECIATION DE L’AUTOFINANCEMENT
SECTION II. NOTION D’ANALYSE DE LA TRESORERIE
2.1. LA TRESORERIE ET LA RENTABILITE
2.2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT ET FONDS DE ROULEMENT
2.3. INTERPRETATION DU FONDS DE ROULEMENT
2.4. METHODES D’APPRECIATION DES ENTREPRISES
CHAPITRE II. CADRE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DE L’HOPITAL BONZOLA
SECTION I. CADRE METHODOLOGIQUE
1.1. Recherche exploratoire et documentaire
SECTION II. PRESENTATION DU CHAMP D’ETUDE
2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’HOPITAL DE BONZOLA
2.2. HISTORIQUE DE L’HOPITAL DE BONZOLA
2.3. STRUCTURE DE L’HOPÏTAL DE BONZOLA
2.5. ORGANIGRAMME DE LA DIVISION CLINIQUE BONZOLA
Section III. DESCRIPTION DE L’AIRE DE SANTE DE L’HOPITAL DE REFERENCE DE BONZOLA
3.1. TYPOLOGIE DES INSTITUTIONS SANITAIRES
2.3. GESTION ET SOURCES DE FINANCEMENT DES INSTITUTIONS SANITAIRES
Chapitre III. DE L’AUTOFINANCEMENT DE L’HOPITAL DE REFERENCE DE BONZOLA
Section I. APPRECIATION DES RESSOURCES FINANCIERES DE L’HOPITAL DE BONZOLA
1.1. LES FINANCES AU SEIN DE L’HOPITAL DE BONZOLA
1.1.2. EVOLUTION DES RECETTES DE L’HOPITAL DE BONZOLA
1.1. 2. EVOLUTION DES DEPENSES DE L’HOPITAL DE BONZOLA
1.1.3. UTILISATION PROPREMENT DITE DES RESERVES ET DES AMORTISSEMENTS
Section II. CALCULS DES DIFFERENTS INDICATEURS FINANCIERS
LIEN ENTRE MON TRAVAIL ET MA FILIERE
1. PRESENTATION DES BILANS SUCCESSIFS DE L’HOPITAL DE BONZOLA EN SYSCOHADA
[1] Stella KAVUGHO SIVWIRA, gestion financière des ressources humaines au sein des institutions de santé en milieu rural.
[2] Refait M., L’analyse Financière que sais-je, PUF, Paris, 1994, p. 3
[3] Mukadi R., Gestion financière à court, moyen et long terme, cours Inédit, G3 Eco, UNIKAB, 2015-2016.
[4] FOULIQUIE et Jean R., Dictionnaire de la langue philosophique, ¨Paris, 2d. PUF, 1962, p. 202.
[5] OSAKO ONOWAMBA AKUMU A., Initiation à la Recherche Scientifique, cours de G1 Eco, UNIKAB, 2013-2014, Inédit
[6] GRAWITZ, M., Méthodes de Recherche en Sciences Sociales, 8ème éd. Dalloz, Paris, 1991, p. 178
[7] WITERWULGHE R., La petite et moyenne entreprise : une entreprise humaine, A. de Borck, Bruxelles, 1998, p. 126
[8] MANZAMBI, Notes de cours d’analyse des états financiers, Inédit, G3 ISP/KIN 2010-2011
[9] G. DEFOSSE, la gestion financière de l’entreprise, 3e éd. PUF. Paris 1961. pp. 131-133.
[10] RUYUMBU Peter, cours de gestion financière, inédit, UNIKAB, 2016
[11] BRUNO S., Nouvelles trésoreries d’entreprises, 5ème éd. Dunod, Paris 1977, p. 38
[12] COCAISE B., la gestion financière de l’entreprise, PUF, Paris 1993, p. 299
[13] FARBER., Eléments d’analyse financière, ULB, Janvier 2002, p. 24
[14] MONSON M., Etudes de rentabilité des entreprises, éd. d’organisation, Paris 1962, p. 28
[15] SOLNIK B., Gestion financière, éd. Dunod, 6ème éd. Paris, p. 16
[16] PERNARD J., Op.cit. p. 106
[17] GEORGES DE PALLENS, Gestion financière de l’entreprise, 5ème éd. Paris, 1975, p. 192
[18] BRUNO S., Nouvelles trésoreries d’entreprise ; 5ème Dunod, Paris, ; 1998, p.38
[19] CONSO P. et COTTA A., Gestion financière de l’entreprise, éd. Dunod, 1998, p.214
[20] VERHULST A., Economie de l’entreprise, Paris, 1981, p.78
[21]GRAWITZ, M, Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 2001, p 351.
[22]GRAWITZ, M., Op.cit, p. 380
[23]GRAWITZ, M, op.cit, p. 585
[24] Fréderic Pierru, l’hôpital est-il une entreprise comme toute autre ? Un problème économique, Hebdon, p. 7
[25] J.P. RUDELLI, Principes et pratiques de gestion financière, éd. Delmas, Paris, 1974, 9.6
[26] VERHULST A., Economie de l’entreprise, Paris, 1981, p.78
[27] RUYUMBU Peter, cours de gestion financière, inédit, UNIKAB, 2016
[28] BRUNO S., Nouvelles trésoreries d’entreprises, 5ème éd. Dunod, Paris 1977, p.38
[29] KALALA LOBO F., Cours d’économie industrielle, G3 ECO, UOM, 2017-2018
[30] LUBOYA Numbi Oscar, cours de l’organisation des activités et des services de santé, planification sanitaire et évaluation sanitaire, G2 SP, UOM, 2017-2018