Comme toute communauté humaine, le peuple Bashi se signale par des institutions chargées d’animer sa vie ou de répondre aux attentes de ses membres. Au rang de ces institutions figure le mariage. L’institution matrimoniale trouve sa raison d’être dans les besoins de la communication renouvelés de ses membres et assure ainsi leur socialisation. Le mariage est un contrat réunissant deux membres pour toute leur vie, à condition de reposer sur des fondements solides. L’une des circonstances à l’occasion de laquelle la communication est un temps fort chez les Bashi du Sud-Kivu c’est le mariage coutumier.
En effet, dans la culture africaine, la cérémonie de la dot est un symbole chargé de témoignage auprès des autres membres qu’il y a une personne qui vient de se marier. Ce symbole ne produit cependant son véritable sens qu’au terme de l’exécution d’un rite social qui est la célébration de la cérémonie du mariage. L’absence de ce rite place la personne concernée dans l’incertitude concernant le nouveau statut acquis. Cette assurance repose notamment sur le fait que la cérémonie se déroule sur un espace physique réunissant de nombreux participants. Notre problème général de recherche réside dans le fait que nous ne connaissons par les aspects communicationnels utilisés et qui marquent la symbolique de la dot chez le peuple Bashi.
Dans ce genre de situation, le couturier est obligé de définir soigneusement ses compétences dans la lutte contre les antivaleurs et pour la réussite de son métier et surtout promouvoir la culture congolaise sur le plan couture. A cela tant de question se posent :
En premier lieu, nous avons retenu le travail intitulé la communication à travers le mariage coutumier Ngbandi. Un travail de fin cycle défendu par Matondo Kimvula. Il est parti de la question de recherche suivante : quelle est la place qui occupe la communication dans le mariage coutumier chez le peuple Ngbandi en RDC ? De cette question, il a posé et confirmé son hypothèse selon laquelle le mariage coutumier Ngbandi occuperait une place privilégiée.
Notre sujet de recherche porte sur les aspects communicationnels de la symbolique de la dot chez les Bashi du Sud Kivu.
Comme toute communauté humaine, le peuple Bashi se signale par des institutions chargées d’animer sa vie ou de répondre aux attentes de ses membres.
Au rang de ces institutions figure le mariage. L’institution matrimoniale trouve sa raison d’être dans les besoins de la communication renouvelés de ses membres et assure ainsi leur socialisation.
Le mariage est un contrat réunissant deux membres pour toute leur vie, à condition de reposer sur des fondements solides.
L’une des circonstances à l’occasion de laquelle la communication est un temps fort chez les Bashi du Sud-Kivu c’est le mariage coutumier.
En effet, dans la culture africaine, la cérémonie de la dot est un symbole chargé de témoignage auprès des autres membres qu’il y a une personne qui vient de se marier.
Ce symbole ne produit cependant son véritable sens qu’au terme de l’exécution d’un rite social qui est la célébration de la cérémonie du mariage.
L’absence de ce rite place la personne concernée dans l’incertitude concernant le nouveau statut acquis. Cette assurance repose notamment sur le fait que la cérémonie se déroule sur un espace physique réunissant de nombreux participants.
Notre problème général de recherche réside dans le fait que nous ne connaissons par les aspects communicationnels utilisés et qui marquent la symbolique de la dot chez le peuple Bashi.
En répertoriant les études antérieures, nous avons relevé quelques études antérieures en rapport avec la communication traditionnelle.
En premier lieu, nous avons retenu le travail intitulé la communication à travers le mariage coutumier Ngbandi. Un travail de fin cycle défendu par Matondo Kimvula. Il est parti de la question de recherche suivante : quelle est la place qui occupe la communication dans le mariage coutumier chez le peuple Ngbandi en RDC ? De cette question, il a posé et confirmé son hypothèse selon laquelle le mariage coutumier Ngbandi occuperait une place privilégiée.
La seconde étude retenue s’intitule la symbolique de la dot chez Bajila Kasanga . Un travail réalisé par Lydie Mbombo. La question de recherche de l’auteur est la suivante : quelle est la signification des objets ou biens de la dot chez les Bajilakasanga ? De cette question, l’auteur a répondu et confirmé son hypothèse que la symbolique de la dot chez les Bajilakasanga est multiforme et multifonctionnelle. Dans sa conclusion son hypothèse de recherche a été validée.
Eu égard à ce qui précède, nous nous inscrivons dans le même champ de recherche en mettant en exergue les aspects communicationnels marquant la symbolique de la dot chez les Bashi. Ainsi, nous formulons notre question spécifique de recherche comme suit : quels sont les aspects communicationnels de la symbolique de la dot chez les Bashi ?
I.2. Dot
En Afrique, la dot, ou plus précisément le prix de la fiancée, est offerte par l'homme à la famille de la femme et n'entre donc pas dans le patrimoine du couple. Cette méthode est parfois critiquée par les détracteurs de la dot qui estiment que l'homme achète sa femme.
Or, dans bien des cas, surtout en Afrique, il est clairement dit durant la cérémonie que ce qui est apporté ne représente pas un achat de la femme. Il s'agit de cadeaux apportés à la famille dans le but d'une alliance entre deux familles.
Un système de dot similaire existe dans certaines régions d'Asie où les hommes, trop pauvres, kidnappent leur femme; c'est notamment le cas au Kirghizistan.
L'une des formes adoptées par une dot peut être la bague de mariage. La liste de mariage est aussi une tradition qui peut être considérée comme une dot.
En Grèce antique, le prix de la fiancée (grec : hédon) était le système d'échange patrimonial au temps d'Homère ; plus tard, aux Ve siècle av. J.-C., c'était la dot (grec : phernē). Le père de la future mariée donnait une dot au futur mari ; c'était la coutume que le père aille chercher des coquillages dans la mer Égée pour les offrir au mari. La cérémonie se faisait sur la plus haute colline de la région et pendant 9 jours.
L'Europe romaine était aussi une société dotale : puisque dans le droit romain la femme n'est pas juridiquement responsable, elle ne possède aucun bien propre, ce qui nécessite une transmission patrimoniale sous forme de dot (latin : dos). La dot était obligatoire pour rendre un mariage légitime. Le régime dotal a été abandonné au profit du douaire durant le haut Moyen Âge, mais la dot réapparaît au XIe siècle dans la logique du resserrement lignager comme moyen d'exclure les filles de l'héritage, d'abord en Europe méridionale puis en Europe du Nord-Ouest. Elle est d'abord le contre-don du douaire, puis réussit à le reléguer au second plan.
Après le décès du mari, la dot doit servir à la faire vivre, elle et ses enfants. La dot s'est donc vu transformer, en numéraire et en capital foncier, puis augmenter au rythme de l'essor économique par des droits complémentaires : droit de viduité (usufruit), augment de dot, et d'autres gains de survie. La dot a enfin été abandonnée en Europe occidentale au cours du XIXe et XXe siècles.
Douze ethnies sont réparties inégalement dans les entités : Banyamulenge, Banyarwanda, Babembe, Babuyu, Babwari, Bafuliru, Barundi, Bahavu, Balega, Banyindu, Bashi, Batembo, Bavira et Bazoba22.
Section II Aperçu sur les Bashi
A travers l’histoire de Bashi, un fait mérite d’être évoqué, à savoir : « l’unité du pays conditionnée par un chef unique » et reconnu par tous les Bushi comme étant le vrai « Mwami-Mnabushi »
En effet, dans son ouvrage intitulé Histoire « six derniers règnes » antérieurs à 1980 et culture des Bashi au Zaire, Louis Burume estime que les Bashi est encore mal connue et, comme l’a dit le père de Decker, « chaque vieux Mushi qui meurt est une bibliothèque qui disparait ».
Si l’on ne se presse pas de recueillir les témoignages des anciens, les Bashi risquent d’ignorer leur histoire . Très peu d’études ont été faites sur le mashi, la langue des Shi. Les Bashi constituent, sur les rives occidentales du Lac Kivu, une ethnie nombreuse et prolifique.
Louis Burume avance le chiffre de 730.800 habitants qui serait celui de derniers recensements de 1966 .
Il est à noter que l’histoire du Bushi est centrée autour du Mwami (Roi), l’histoire que les Bashi transmettent oralement à leurs fils.
En effet, la principale source de l’histoire du Bushi est tradition orale ; qui, forcément, s’obscurcit dans la nuit des âges et se perd par défaillance de la mémoire. Les Bashi s’installèrent à la montagne vers la fin du XVè siècle et début XVIè siècle.
En fait, les Bashi sont originaire du Bushi. « Bushi » est une terre qui est constituée des Bashi disséminés sur plusieurs territoires.
Donc, les Bashi sont sortis de la terre. Car « Shi » veut dire : « terre ». C’est dire que les Bashi sont des terriens.
La population Bushi est au centre de la province du Sud Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo. Le Bashi est limité par le Lac Kivu, la rivière Ruzizi et la partie Nord du Lac Tanganyika, qui ont des limites communes avec le Rwanda et le Burundi.
Le Bashi s’étend entre les parallèles 2 et 3 de la latitude sud et entre les méridiens 28 et 30 de la longitude Est de Greenwich . Toute la zone montagneuse de l’Est du Kivu se situe dans une région tempérée, soumise à des actions climatiques . Le Bashi est situé à une altitude moyenne de 1.600 m. La température varie entre 15 et 28°C.