Connu sous le nom commercial de C4, la cyproheptadine, conçue comme étant un antihistaminique, est aujourd’hui utilisé par les filles Kinoises dans le but d’élargir leurs bassins.
Tya foin est une expression argotique lingala qui veut dire « veux-tu parier ? ». Le pari dont il est question dans le cadre de ce phénomène, consiste pour les filles à consommer par voie orale ou anale le produit pharmaceutique C4 afin d’augmenter la masse fessière.
C4 constitue donc pour les jeunes filles un moyen d’être à la page des idéaux véhiculés par la société notamment « tubeleuse ». Cela veut dire la vraie femme doit avoir une masse fessière.
En utilisant ce produit, elles ne voient que son « côté positif », oubliant qu’il ya des graves conséquences qui peuvent découler de cette utilisation, notamment la stérilité, la crise cardiaque, l’obésité, la lourdeur, l’incapacité de travailler etc.
L’augmentation de l’appétit, la somnolence, la prise de poids, sont parmi les effets secondaires de la prise de la cyproheptadine en cas de trouble de nutriment.
Qualifiée de terme polysémique depuis la nuit des temps, la communication couvre un champ immense et revêt multiples aspects. D’une manière générale, la communication est une action de se communiquer ou encore, le résultat de cette action. On peut dire aussi qu’elle est l’ensemble des moyens qui permettent d’atteindre une cible.
Notre étude cherche à déterminer la représentation de « tya foin » auprès des jeunes de la commune de Ngaliema, l’une des municipalités de la ville province de Kinshasa.
De l’inventaire des travaux antérieurs relatifs à notre thème de recherche, nous avons retenu l’étude GembiKangi Lord portant sur le phénomène « tya foin » dans la commune de Selembao. Approche communicationnelle.
Cette étude tourné autour des motivations du phénomène « tya foin » chez les jeunes filles de la commune de Sélembao. L’auteur a avancé l’hypothèse selon laquelle le phénomène « tya foin » est une pratique d’automédication qui vise à modifier l’apparence physique de la femme afin de lui procurer de chances supérieures de séduction.
Contrairement à cette étude, la présente recherche à déterminer la représentation de ce phénomène chez les jeunes filles de Ngaliema. Ainsi, nous posons la question de recherche de manière ci-après : Quelle est la représentation de phénomène « tya foin » chez les jeunes filles de Ngaliema ?
Présentation de la commune de Ngaliema
La Commune de Ngaliema est créée le 12 octobre 1957 par l’arrêté n°21/429 du 12 octobre 1957 du gouverneur de la province de Léopoldville.
La Commune de Ngaliema est bornée au Nord par le fleuve Congo, la séparation de la République sœur du Congo Brazzaville, la Commune de Kintambo et celle de la Gombe ; à l’Est par les Communes de Bandalungwa et de Selembao ; à l’Ouest et au Sud par la Commune de Mont – Ngafula.
La Commune de Ngaliema est située entre la latitude 5° et 10° au Sud, son altitude est de 530m et la longitude 18° et 16° à l’Est, sa superficie est de 224Km.
2. Routes vitales secondaires asphaltées :
L’avenue Mbenseke; l’avenue Nsuala; l’avenue marine; l’avenue Ma campagne; l’avenue Mokari; l’avenue de l’école; l’avenue des 80 jours; l’avenue Lalou et l’avenue Télécom.
3. Routes vitales non asphaltées L’avenue Kinshasa (seule voie d’accès au quartier Bumba) ; l’avenue Nzakara (seule vois d’accès au quartier Lukunga); l’avenue Mahenga (unique voie d’accès au camp Luka) et l’avenue Buadi.
Il est à noter que l’actuel bourgmestre de la commune de Ngaliema et monsieur Diantete Luntadila Clément nommée par ordonnance présidentiel n°08/57 du 24 septembre et son bourgmestre adjoint s’appelle Madame Gereyabizo Ahunzila Béatrice. Les autres bourgmestres qui se succèdent à la commune de Ngaliema depuis sa création à savoir : 1. Werry Rele (1958-1960) 2. Alphonse Paulusi Kabongo (1960-1970) 3. Lufungula Eseko (1970-1973) 4. Zolana Vungudi (1973-1975) 5. Mondumbele Alona (1975-1977) 6. Moyo Ntala Mfumu (1977-1978) 7. Naubukulu Nzinga (1978-1982) 8. Vungbo Nguma (1982-1988) 9. Matshoko Matshi (1988-1989) 10. Ngombi Kindemba (1989-1997) 11. Mania Siasia (1997-2001) 12. Kapungu Mwamisa (2001-2002) 13. Musey Nguanga (2002-Septembre 2002) 14. Amato Rudahindwa (2002-2003) 15. Kiaku Mayamba (2003-2005) 16. Muanandeka B. Bongob (2005-2008) 17. Inona Sengi (Avril 2008- septembre 2008).
La Commune de Ngaliema est subdivisée en 21 quartiers et 198 localités. Sur les 21 quartiers que compte la Commune de Ngaliema, quatre seulement sont urbanisés et occupés en majorité par des personnalités nationales et étrangères de haut rang, le reste de quartiers sont non seulement moins urbanisés où pas du tout, mais aussi, occupés par la population moyenne.
Sur le plan administratif, la plupart des chefs de quartiers ont atteint soixante-dix ans, ils sont devenus inefficaces du fait du poids de l’âge. Sur le plan de l’étendue, la Commune de Ngaliema regorge des quartiers plus vastes que certaines communes de la ville, ce qui rend la tâche difficile aux chefs de quartiers minés par le poids de l’âge d‘y assurer une couverture administrative adéquate.
La Commune de Ngaliema comporte 21 quartiers qui sont : 1. Basoko 2. Joli Parc 3. Ancien Combattant 4. Congo 5. Kukenda 6. Lukunga 7. Manenga 8. Lonzo 9. Lubudi 10. Bangu 11. Punda 12. Kinpe 13. Musey 14. Mama Yemo 15. Djelo Binza 16. Pigeon 17. Bumba 18. Ngoma Kinkusa 19. Mfinda 20. Camp Munganga 21. Kinsuka Pecheurs
Etymologiquement le mot Kinsuka signifie « fin fond de la ville ». Le quartier Kinsuka pêcheurs est très vaste, c’est le deuxième quartier le plus vaste de la Commune de Ngaliema au niveau de la superficie, il a été crée en 1964 après le départ massif des peuples « Balaries » d’en face, qui ont été chassés par le premier ministre Tshombe Kapemba Moise. Ces personnes étaient pour la plupart des pêcheurs.
Le quartier Kinsuka – Pêcheurs s’appelait « Village Mova », c’était la succursale de Kasangulu Monsieur Nganga Paul fut l’administrateur du territoire de Kasangulu et le bourgmestre de l’époque était Kabongo. Après le départ des colonisateurs, Monsieur Tamba Salomon sera le premier chef du village « MOVA », à la première république. Le village « MOVA » deviendra collectivité au regard de la première constitution de la république.
II.2. Situation Géographique
Le quartier Kinsuka – Pêcheurs se trouve dans la commune de Ngaliema, il est borné au Nord par le fleuve Congo, au Sud par le quartier Mama Yemo, à l’Est par le Camp Tshatshi à l’Ouest par la rivière Mbinza et Lukunga.
1. Mpoka 2. Punga 3. Mbenga 4. Kamba 5. Mboto 6. Olende 7. Monganza 8. Mbamba 9. Misenga 10. Mangungu
Le quartier Kinsuka – Pêcheurs regorge quelques sites touristiques à savoir : les îls des singes et de Kiudi, ainsi que les différentes faunes et flore se trouvant le long du fleuve. Nous avons aussi dans ce quartier quelques entreprises que nous citons : Safricas, Ostra Betton, Carigresse et Brikin.
II.6. L’origine du mot « Pompage »
Premièrement, ce nom Pompage vient de l’usine de Regideso qui se trouve dans la commune de Mont-Ngafula, comme les gens devraient avoir un point de référence, c’est pourquoi ils ont tablé sur pompage, l’usine date de 1967. Aujourd’hui pompage est devenu un carrefour, et/ou un terminus des différents quartiers de cette partie de la commune que le centre commerciale.
Le programme des cinq chantiers a contribué à la modernisation de ce quartier. Avec la construction du pont, on a pu relier Mbudi et Pompage.
La deuxième version sur ce terme Pompage nous vient d’un agent de la Regideso. Pour lui, le terme pompage désignait ce quartier dans lequel on trouvait un tuyau de la Regideso. Ce tuyau s’appelait (Pompage), il était visible dans les anciens temps mais maintenant ce tuyau de la Regideso est couvert par l’asphalte, il n’est plus visible et le nom pompage est resté comme une référence de tout le monde, un carrefour, du terminus de tous les transports.