Le monde actuel est caractérisé par la communication. Celle-ci est notamment considérée comme un moyen pour faire passer le message d’un individu à un autre.
Depuis l’ombre de temps, l’homme a fabriqué des images devant lesquelles les groupes s’assemblaient. Puis ils les faisaient circuler pour dispenser ou passer les informations. Ce système est devenu à la longue un circuit d’échange des éléments tels que : caisse de monnaie, images réelles, affiches, bandes dessinées etc.
Régis Debray dans son ouvrage intitulé : ‘’vie et mort d’une image, une histoire du regard en occident’’, insiste sur cette puissance communicationnelle qui lui parait littéralement magique . Dans cet ouvrage l’auteur souligne le caractère marquant de l’image en affirmant que la lettre peut tuer l’esprit mais l’image vivifie l’enseignement.
Et l’auteur renseigne encore que la seconde moitié du vingtième siècle a été désignée d’époque de la civilisation de l’image tandis que le pouvoir est plutôt sujet à polémique.
L’image est une figure représentant une personne ou une chose et obtenue par le procédé des arts du dessin dont : l’image peinte, l’image dessinée, etc., on par d’autres procédés mécaniques comme la photographie ou la camera.
Une image peut représenter un objet, une personne, elle peut aussi connoter des concepts. Et cela de manière très souple car il est rare qu'une image impose un sens unique, ce qui arrive plus souvent lorsqu'on s'exprime avec des mots. C'est ce qu'exprime le terme de "polysémie ", particulièrement adapté à l'image .
Par la diversité des usages qu’on peut en faire, l’image constitue sans nul doute un matériel de choix. Mais de par son caractère pré-discursif et parce qu’elle n’est jamais la même, l’image est le signe d’une rébellion aux codifications toujours possibles. A ce titre, son usage éducatif peut apparaître comme un paradoxe, si l’on admet que l’éducation travaille à l’intégration sociale du sujet apprenti, à son accession au code, au discours de la maitrise .
Un rapide regard autour de nous montre que l’image gagne de plus en plus du terrain dans la vie intellectuelle, ludique et évasive des enfants et adolescents et même les adultes, la bande dessinée, la presse écrite, le cinéma, le petit écran, les manuels scolaires, les réseaux sociaux etc. Elles constituent un grand champ d’attraction, c’est pourquoi nous nous sommes proposé d’analyser l’usage et la perception des images qui circulent à travers les réseaux sociaux.
L’image est un concept polysémique. Son traitement exige une approche complexe. De ce fait, son interprétation constitue une opération assez délicate. Mais lorsque nous invoquons l’image dans le cadre de la communication, nous pensons de façon concrète à l’illustration et à la représentation des objets et/ou produits dont on veut parler, cette représentation peut être figurative ou suggestive.
En fait, l’image, comme le souligne Abraham MOLES « est un support de la communication visuelle qui matérialise un fragment de l’environnement optique (univers perceptif), susceptible de subsister à travers la durée, et qui constitue l’une de composantes principales de mass média (photographies, peintures, illustrations, sculptures, cinémas, télévisions …).
L’univers des images se divise en images fixes et en images mobiles douées de mouvement, celles-ci étant dérivée des premières » .
La question générale de recherche qui sous-tend ce problème est la suivante : ‘’comment les kinois perçoivent-ils les images qu’ils véhiculent à travers les réseaux sociaux ?’’
Le premier travail est celui de l’étudiant Tshika Wa Mpoyi Nino, intitulé « les fonctions de l’image dans les manuels scolaires » . Sa question spécifique de recherche consistait à savoir quelle est la place des images dans les manuels scolaires, et ses images illustrées répondent elles au critère et intéressent elles les élèves ?
Et le second travail, celui de Ntundu Mbayo laetitia, portait sur « l’usage de facebook par les étudiants de l’IFASIC » . Sa question de recherche était formulée en ce terme : quel usage les étudiants de l’IFASIC font-ils de l’internet ?
Présentation de la commune de Ngaliema
La Commune de Ngaliema est créée le 12 octobre 1957 par l’arrêté n°21/429 du 12 octobre 1957 du gouverneur de la province de Léopoldville.
La Commune de Ngaliema est bornée au Nord par le fleuve Congo, la séparation de la République sœur du Congo Brazzaville, la Commune de Kintambo et celle de la Gombe ; à l’Est par les Communes de Bandalungwa et de Selembao ; à l’Ouest et au Sud par la Commune de Mont – Ngafula.
La Commune de Ngaliema est située entre la latitude 5° et 10° au Sud, son altitude est de 530m et la longitude 18° et 16° à l’Est, sa superficie est de 224Km.
Deux saisons s’observent à Ngaliema à savoir : la saison des pluies allant du quinzième jour du mois d’août (15/08/ au quinzième mois de Mai (15/05) et la saison sèche qui va du quinzième mois de mai (15/05) au quinzième mois d’août (15/08).
La Commune de Ngaliema est subdivisée en 21 quartiers et 198 localités. Sur les 21 quartiers que compte la Commune de Ngaliema, quatre seulement sont urbanisés et occupés en majorité par des personnalités nationales et étrangères de haut rang, le reste de quartiers sont non seulement moins urbanisés où pas du tout, mais aussi, occupés par la population moyenne.
Sur le plan administratif, la plupart des chefs de quartiers ont atteint soixante-dix ans, ils sont devenus inefficaces du fait du poids de l’âge. Sur le plan de l’étendue, la Commune de Ngaliema regorge des quartiers plus vastes que certaines communes de la ville, ce qui rend la tâche difficile aux chefs de quartiers minés par le poids de l’âge d‘y assurer une couverture administrative adéquate.
La Commune de Ngaliema comporte 21 quartiers qui sont : 1. Basoko 2. Joli Parc 3. Ancien Combattant 4. Congo 5. Kukenda 6. Lukunga 7. Manenga 8. Lonzo 9. Lubudi 10. Bangu 11. Punda 12. Kinpe 13. Musey 14. Mama Yemo 15. Djelo Binza 16. Pigeon 17. Bumba 18. Ngoma Kinkusa 19. Mfinda 20. Camp Munganga 21. Kinsuka Pecheurs
Tous ces quartiers sont sous l’autorité hiérarchique du bourgmestre, il sont supervisés par un chef de quartier et contient des avenues et rues des fois utilisées comme limite. Notre enquête s’effectue dans le quartier Kinsuka pêcheurs qui va jusqu’au terminus de Pompage.
Nous dégageons le constat suivant : - Nous avons à faire dans cette enquête à 60% des enquêtés de sexe féminin. Donc, dans cette enquête la majorité de nos enquêtés sont des femmes.
- 44% de nos enquêtés sont des étudiants. Nous avons à faire dans cette enquête à un nombre élevé des étudiants. Cette catégorie des personnes utilisent beaucoup l’Internet à cause de recherche et sont souvent connectés à des réseaux sociaux en créant des groupes d’amis ;
- Ceux dont les tranches d’âge se situent entre 23 à 27 ans ont été les plus représentés. Ils représentent 48% de l’ensemble de nos enquêtés. Nous constatons que la majorité de nos enquêtés sont des jeunes et ces derniers s’intéressent beaucoup aux réseaux sociaux.
S’agissant de la connaissance des réseaux en ligne, 100% de nos enquêtés affirment les connaitre. Cette réponse nous a permis de poursuivre avec notre enquête et nous avons voulu ensuite connaitre les moyens par lequel nos enquêtés ont connu ces types de communication,
Au regard des éléments de notre enquête, nous relevons que 39% ont choisi les amis comme moyen de connaissance ;
- Nous avons ensuite relevé que 42% utilisent les réseaux sociaux en ligne régulièrement. Ceci justifie un intérêt grandissant à cet outil de communication. En les utilisant régulièrement, nous constatons ensuite qu’ils ont l’habitude de poster les images sur les réseaux sociaux en ligne et sur Facebook également opinions exprimées par 100% de nos enquêtés. En postant ces images, 42% expliquent que cela vise à valoriser la société et 61% ont estimé que ces images sont bien.
Après analyse des différentes pages Facebook et interprétation des éléments à notre possession, nous pouvons donc dire que les différentes pages Facebook valorisent la société, publie les informations à caractère social et visent également la publicité. 42% expliquent que les différentes publications visent à valoriser la société 31% de l’ensemble de nos enquêtés ont estimé que l’espace Facebook est perçus comme un lieu des rencontres.