Ainsi, la coopération entre la République Démocratique du Congo et la Chine ne date pas d’aujourd’hui. Elle tire ses repères historiques à partir de la deuxième république avec un projet important dans le domaine des infrastructures routières et immobilières, conclu entre le Maréchal Mobutu et le Gouvernement chinois. Les illustrations les plus palpables de cette coopération sont le stade des Martyrs, le Palais du Peuple et tant d’autres édifices qui font aujourd’hui la fierté et la modernisation de notre pays.
C’est dans ce même élan et dans le sens de redynamiser la coopération sino-congolaise que les différents régimes qui se sont succédés dans notre pays ont toujours entretenu des relations privilégiées avec la Chine. Le contrat chinois constitue un socle important dans lequel le gouvernement congolais veut matérialiser le projet de cinq chantiers de la République Démocratique du Congo.
Toute bonne problématique part d’un état de la question et débouche sur les hypothèses affirmait Jen Chevrier ( ). Notre préoccupation tourne autour des questions suivantes : - Dans quelle mesure la diplomatie congolaise peut-elle participer à la reconstruction nationale et quels sont les mécanismes utilisés à cet effet ? - Quels sont les mécanismes indispensables à prendre par la République Démocratique du Congo pour atteindre son intégration économique et politique ? - En prenant comme exemple le cas de la République Démocratique du Congo et de la Chine, que pouvons dire en termes de résultats ?
Partant de la première question, nous disons que la diplomatie congolaise participe à la reconstruction nationale beaucoup d’efforts sont constatés face à une compétition politique économique du monde actuel et aux défis en matière de paix, de sécurité ainsi que le développement. Elle déploie une diplomatie à travers trois fonctions essentielles. Premièrement la fonction politique doit suivre l’évolution des problèmes politiques du monde au regard des intérêts fondamentaux de la nation.
Deuxièmement la fonction coopération internationale suivre l’évolution des problèmes économiques du monde, d’en analyser les conséquences et les répercussions pour le Congo. Ainsi que de négocier avec des partenaires étrangers la signature des accords de coopération.
Troisièmement, la fonction « protection » assure la défense du territoire, des biens et des intérêts des congolais aussi bien au niveau international, doter la diplomatie congolaise des moyens financiers appropriés, une diplomatie dynamique et diversifiée capable de soutenir le programme gouvernemental.
Ensuite pour répondre à la deuxième question, nous disons que les crises que les Etats Africains vivent ne peuvent plus êre surmontées par la seule action des entités nationales, leur solutions exigent de plus en plus une concertation à l’échelon sous régional et international c’est dans ce sens que la sous région d’Afrique centrale dispose de certains structures susceptible de promouvoir la paix, le développement la sécurité en son sein.
Ainsi donc, nous partons d’une conviction que la République Démocratique du Congo a toujours prôné une diplomatie de la politique d’ouverture encouragé l’entente et la concorde entre toutes les nations du monde ayant pour vocation d’exporter le développement bien plus la République Démocratique du Congo suite aux responsabilité qu’elle assume dans cette première décennie du 21ème siècle dans le cadre de la coopération régionale ne peut que bien jouer le rôle qui lui revient dans la recherche du développement. S’il est vrai que les relations entre l’Etats Américains et du monde se sont améliorée beaucoup reste encore à faire pour que lui convient à la taille de sa grandeur.
Relativement aux questions soulevées dans la problématique, nous avons envisagé la diplomatie congolaise en dépit de certains difficultés a réussi à redorer le blason terri en redynamisant nos relations avec l’extérieur et peu à peu on refait le nom de la République Démocratique du Congo sur l’échiquier international avec les indicateurs visible ; la tenue des sommets de la SADEC et de la CEEAC à Kinshasa. Il faut aussi noter l’apport de la diplomatie congolaise quant à la reconstruction, il sied de signaler les efforts pour stimuler les investisseurs ; avec le retour des institutions de Bretton Wood en est une illustration.
Concluant notre problématique en répondant à la dernière question nous pouvons dire. En République Démocratique du Congo, la chine est parmi les partenaires privilégiés de la troisième République.
En termes de la réalisation, la chine s’est fait remarquer, depuis l’époque du président Mobutu. Mais ce qui est plus intéressant est l’accompagnement de la chine dans la réalisation de cinq chantiers de la République qui est le programme du premier quinquennat du président Joseph KABILA KABANGE (2006-2011).
A ce sujet nous devons souligner que la banque chinoise Exim bank est celle qui est habilitée ou accompagner les opérateurs chinois. Donc dans ce partenariat avec la République Démocratique du Congo, il y a d’une part les opérateurs chinois utilisés comme constructeurs des infrastructures, payés sous fonds propres du gouvernement congolais. C’est le FONER qui conduit la structure congolaise qui gère les fonds émanant des taxes et péages de contribuables utilisant les chaussées.
D’autre part, les partenaires chinois ou travers de leur entreprise sont impliqués dans la construction des cinq chantiers de la République surtout dans les infrastructures routières, constructions de ponts : nous citerons par exemple : a) Luange sur la rivière Luange à Bandundu b) Kinsuka sur la rivière Binza c) Trois ponts sur rivière Yolo, première rue Limeté Les hôpitaux : la reconstruction de l’hôpital du cinquantenaire dans la commune de Kasa-Vubu, des routes, des barrages comme celle d’Inga en partenariat avec l’entreprise Sino hydro
La différence entre la diplomatie et la politique étrangère
Du point de vue de BAILLOU Jean et PELLETIER Pierre, la différence la plus remarquable entre la diplomatie et la politique étrangère sera le fait que la diplomatie est essentiellement l’arrangement des difficultés quotidiennes accidentelles, épisodique, alors que la politique étrangère détermine les grandes voies ou doit s’engager la nation. Ils soutiennent cet argument en affirmant que la conception de l’intérêt national que peut avoir à un moment donné le responsable de la politique étrangère de son pays voisins, objectifs de la diplomatie .
Toute relation diplomatique sera de la politique étrangère, mois toute politique étrangère ne sera pas de la diplomatie. Elle peut se réaliser en dehors des normes et mécanismes diplomatiques. La diplomatie gouverne les rapports entre Etats rappelons qu’il n’y a pas de politique étrangère sans diplomatie, la diplomatie sera présente ne fuit ce que pour négocier.
Bref Rappelle historique de la diplomatie congolaise : les grandes périodes de la diplomatie congolaise.
Historiquement la diplomatie congolaise remonte dans les années sertes, comme le Professeur LABANA l’a dit. C’est depuis le 30 juin 1960 qu’un réseau diplomatique congolais s’est progressivement institué avec les partenaires extérieurs, sous la seule réserve des obstacles idéologiques (durant la période de la guerre froide) ou des contraintes financières . Il convient de signaler ici que ce réseau a bien fonctionné pendant la deuxième république, c’est-à-dire de 1965 à 1990.
Nous pouvons retenir cinq périodes en ce qui concerne l’histoire de la diplomatie congolaise. - La première période est celle de la première république qui va du 30 juin 1960 ou 24 novembre 1965 - La deuxième période marquant la deuxième république sera du 24 novembre ou 24 avril 1990 - La troisième période, est celle de la période de la transition qui va du 24 avril 1990 ou 17 mois 1997 - La quatrième période de la reconstruction nationale va du 17 mais 1997 au 26/01/2001 - Et enfin la cinquième période dite de la restauration et de développement de l’Etat congolais qui va du 25 janvier 2001 jusqu’à nos jours c’est à travers ces cinq périodes que nous allons examiner l’histoire de la diplomatie congolaise.
L’histoire contemporaine de la diplomatie se comprend d’une manière extérieure des échanges diplomatiques la participation de la RDC aux réunions des organisations internationales et des visites qu’elle effectue auprès de ses partenaires extérieures. Cependant ces activités donnent un indice manifeste de ses attitudes diplomatiques le réseau diplomatique congolais s’est progressivement institué avec les partenaires extérieures, depuis le 30 juin 1960, non seulement sous la seule réserve des obstacles idéologique pendant la période de la guerre froide à laquelle la théorie des relations internationales était transformée par la nature de l’après-guerre froide, par l’inadaptation des « anciennes » théories qui provenait de l’inefficacité de ces théories élaborées dans les contextes étrangers aux phénomènes liés à la mondialisation à appréhender les nouvelles réalités.
L’Analyse de l’évolution de la diplomatie congolaise est indiquée de la restituer dans le contexte de l’évolution politique de notre pays. Dans cette optique, nous structurons les grandes étapes de l’histoire de la diplomatie congolaise contemporaine en six périodes normales et une période additive qui pourrait être considérée comme la septième . Il s’agit des périodes allant : 1. De 1960 à 1965 : la naissance de la diplomatie congolaise 2. De 1965 à 1990 : de l’apogée à la déliquescence 3. De 1990 à 1997 : une diplomatie en perte de vitesse 4. De 1997 à 2001 : la diplomatie de guerre 5. De 2001 à 2002 : la diplomatie de l’ouverture 6. De 2003 à 2007 : la diplomatie du partage du pouvoir 7. (a partir de mars 2007 : la diplomatie de la troisième république
Nonobstant cette période de la transition et ses différents événements qui se sont succédés, le territoire congolais ne connaîtra plus d’autre réforme sur le plan territorial c’est-à-dire, le structure de 10 province plus la capital Kinshasa restera en place jusqu’à la 3ème République. Il faut noter qu’en juillet 1998 il y a eu le réforme qu’actualise la dénomination de certaines entités territoriales ainsi la région redevient province et la Zone urbaine redevient la commune etc.…
En effet la RDC avec la création du ministère des Affaires Etrangères dirige à cette époque par Monsieur JUSTIN Marie MBOMBOKO elle s’est dotée d’un appareil diplomatique à l’instar des pays les plus vétérans, comme la France, lequel a permis à notre pays de s’intégrer dans l’établissement des liens diplomatique bilatéraux permanents et multilatéraux dont l’armature ouvre le monde.
Durant cette période, la difficulté des missions diplomatique était fongible pour la RDC car elle ne se disposait que 10 missions diplomatiques dans les cinq contiennent, son isolement sur le plan diplomatique était dû à cause de cette crise les premiers diplomates congolais ont été choisir parmi les fonctionnaires de l’Administration coloniale cette époque, caractérisée par la guerre froide a connu de bouillantes joutes oratoires dans les assemblées internationales. La conséquence logique de ce comportement de la RDC était due ou recours à la complaisance de la diplomatie de proximité et a favorisé les grandes puissances à avoir un mot à dire dans le cadre des relations internationales de RDC.
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