Aujourd’hui, le monde entier fait face aux plusieurs défis a conséquence néfastes dans les différents domaines de la vie humaine, et sont au cœur des préoccupations des scientifiques en vue d’ en trouver les pistes de solutions , il y a lieu de citer le VIH/SIDA qui est un véritable danger pour tous, qui sème actuellement de trouble, et à ce stade, est vue comme un danger mortel, et que comme un phénomène qui n’a autant secoué la conscience de l’humanité entière.
Dans le cadre de la santé publique, plusieurs millions des personnes sont réellement mortes de SIDA qui a jusqu’ ‘à présent deux particularités à la différence des autres maladies notamment ; manque de médicaments curatifs et l’enregistrement des nouveaux cas des infectés, d’où la lutte contre le phénomène du virus du SIDA demande la participation de tous.
En effet, pour notre part, l’intitulé de notre travail de recherche est la « MISSION ECCLESIALE FACE A LA PANDEMIE DE VIH/SIDA, CAS DE L’ECC 51e CEUM ». Il s’agit de définir dans le contexte de la médecine préventive, la mission tant spirituelle que sociale de l’Eglise, contre le VIH/SIDA qui constitue un problème de santé. Et de développement humain mais aussi une pesanteur contre la croissance de l’Eglise car à chaque jour qui passe, beaucoup de fidèles sont affectés et infectés à cause de la dite pandémie que tout le monde déplore aujourd’hui.
Etant solidaire avec d’autres personnes qui ont envisagé leur recherche sur ce sujet, en occurrence WILLY MPUTU BATWA « impact de l’Église dans la lutte contre le VIH/SIDA, Brigitte .K.MB « accompagnent spirituel des personnes infectées et affectées par le VIH/SIDA urgence pastorale » et les autres.
Tenant compte de ce qui précède, Nous nous posons deux questions qui serviront de fil conducteur, il s’agit de : 1. Quelle est l’expérience de l’ECC 51E CEUM face à l’épidémie du VIH/SIDA ? 2. Comment aborder le problème du VIH/SIDA dans le cadre de la mission évangélisatrice qui est la mission primordiale de l’Église ?
Toutes ces questions constituent le point focal de notre investigation à laquelle nous tenterons de proposer à l’Eglise à répondre sur son effort dans le travail de la lutte contre la pandémie du SIDA.
02. Hypothèse
Il n’y a plus de doute que les efforts fournis par la science médicale se révèle encore limités en face du défi du combat contre le VIH/SIDA, surtout dans la médecine, elle est en face d’un problème qui est au-delà des réponses apportées de la science exacte.
Nous sommes persuadés que l’Eglise qui a réussi à faire vivre la pense Chrétienne de plus de vingt siècles, dispose les pistes de solutions nécessaires pour situer le processus de l’éradication de ce virus, par sa méthode forte de la « culture de responsabilité » qui ne manquera jamais d’influencer le comportement et les attitudes des hommes et des femmes face à la pandémie du VIH/SIDA.
Cette Eglise est comprise en tant que porteuse de guérison, est un secours ou recours vivant de la majorité des chrétiens, dont elle appelée à déclarer en face du monde la révélation de la vérité de la parole de Dieu au nom de toute la création créée à l’image de Dieu dont Jésus –Christ attendu pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer la liberté aux captifs (Luc 4 ,18-19).
D’après MUNDUKU Dagoga : Cette Eglise est tantôt catholique et universelle, d’où dans son Universalité elle doit offrir refuge aux hommes et aux femmes, sans distinction, celui de prêcher l’Evangile à toute l’humanité, servir et atteindre la libération de tous, tout en ouvrant ses portes pour accueillir ceux qui sont rejetés ou abandonnés au sein de leur famille. (cf. Cours Ecclésiologie, G1 théologie).
Pour Dr. BOLA Chris : Ceci étant la lutte contre le VIH/SIDA et la protection des personnes vulnérables , qui nécessitent une participation plus adéquate dont celui-ci constitue un centre privilégié pour la prise en charge des rejetés ou des abandonnés, est un lieu dans lequel ceux –ci peuvent bénéficier de l’amour et de la communion fraternelle de la communauté Chrétienne car elle est appelé à témoigner publiquement sa foi sur laquelle empreinte d’une conviction qu’il ya la vie , malgré la dégradations irréversible des capacités vitales .(cf. interview à PNMLS).
I.1.6. Mission et Mouvement de Réveil
L’auteur de la mission reste Dieu lui sont et nous disons qu’in parle de la mission , il faut au travers de la mission un Dieu missionnaires , qui envoie et veut que son peuple sont en bénédiction pour toute l’humanité , l’humain de la misions confirme au travers des actes du génère déplacer des personnes, mobiliser des moyens financiers , arrêtes des pratiques missionnaires , implantés de nouvelles Eglises et veiller à leur croissance , au-delà des frontière géographiques et sociologiques , la misions commence dans le cœur de Dieu et a son initiatives , els hommes ne font qu’y répondre , puisque la mission Chrétienne est d’abord et avaient tout la misions de Dieu , les missionnaires , chrétiens doivent garer une attitude humble sans capacité de rédemption les paradoxes que Paul mentionné dans ses lettres aux corinthiens expriment l’essentiel à cet égard , une piète nourrie du sens de la grandeur du projet de Dieu , et un sentiments de révérence à son égard , de privilège immérité , d’adoration de dieu , de crainte et tremblement éprouvé par es cœurs sensibles à la réalités de Dieu tel qu’il est .
I.1.7. Mission et Mouvement Œcuménique
S’agissant du concept œcuméniste, MUSHILA Nyamankak dit ce qui suit : « ‘ l’œcuméniste est donc un mouvement d’hommes, de femmes et d’églises qui confessent le Dieu trinitaires, rendent compte de leur espérance et s’engagent à l’action de renouveau de la certains, il est aussi mouvement d’idées ».
Partant de cette logique, l’histoire du mouvement œcuménique emboite le pas à celle du mouvement missionnaires dont le premier est le fruition en effet e le socio de voir tous les organes et acteurs impliqués dans l’œuvre d’apporter le salut a toutes les notions au travers de l’Evangile conjugue leurs efforts et l’une des caractéristiques principales de; la misions cela n’est que logique lorsque l’on sait que celui qui leur a confié ce mandant les a aussi appels à l’unité dans le père.
Les déclarations du conseil œcuménique des Eglises s de 2005 y fait référence en ces termes ; « les missionnaires furent le Pamiers a recherches des formels et des styles de témoignage rendu dans l’unité, reconnaissant ainsi que le scandale des divisions entre els Chrétien et des rivalités entre les dénominations entravait grandement la force de leur message ».
I.1.4 Eglise
Le concept église vient du mot grec EKKLESIA. Il est trouvé comme tel que dans la septante. Et dans cette traduction, il se réfère à l’hébreu biblique QAHAL HA ELOHIM, assemblée cultuelle d’Israël considéré comme peuple de Dieu ?
L’Eglise est l’œuvre de Jésus lui-même. (Matthieu 16, 18). Elle est constituée des personnes que Dieu a rachetées par la mort de son Fils. (Ac.2, 46-47). Jésus lui-même est le chef de l’Eglise et en aucun cas un être humain ne peut lui prendre la place (Eph. 2,2-20).
Selon K. Barth, « l’Eglise est une assemblée de fidèles qui ont été appelé par foi à la lumière de la vérité et à la connaissance de Dieu afin que, rejetant les ténèbres, l’ignorance et les erreurs, ils puissent pieusement et saintement adorer le Dieu vrais et vivant et le servir de tout leur cœur ».
Historiquement, l’Eglise n’a pas son fondement en elle-même, elle n’est pas née de la volonté ou de la décision des êtres humains qui la comprend, elle est « CREATURE VERBE DIVINE » c'est-à-dire elle est la création de la parole de Dieu. Au regard des réformateurs du 16e siècle, qui conduit à distinguer Dieu et son Eglise, l’Eglise n’a ni sa source ni sa finalité en elle-même, elle est créateur d’une parole qui lui est adressée, qui demeure et demeurera toujours extérieure à elle, et qui reste son vis-à-vis créateur.
Cette affirmation de ce fondement signifie à la fois la continuité de peuple de Dieu de l’ancienne Alliance « ISRAEL ». Donc, elle est le peuple de Dieu le peuple dans l’exode délivré de l’esclavagisme et en route vers la terre promise par Dieu, tan disque le nouveau-testament comprend l’Eglise comme rassemblement renouvelé d’Israël dans une vision et un accomplissement eschatologique.
C’est pourquoi, il convient à la constitution de douze apôtres comme signe du renouvèlement de douze tribus (Matthieu 19,28) et l’intérêt de Jésus est pour les pécheurs par lequel il manifeste le souhait divin de gagner et de rassembler son peuple.
Le dictionnaire encyclopédie de la bible définit ce concept en cette façon « dans la plupart des langues romanes, l’Eglise dérive du latin romanes, Eglise dérive du latin (ECCLESIA), transcription du grec « EKKLESIA qui signifie en grec profane ; assemblée du peuple, réunion du dimons (Actes 19,38-39 le héraut appelles les citoyens à l’assemblée, n’a donc pas de signification spécifiquement religieuses exceptions prêt de l’hébreu, « goba » (Cf. Ac 2,38) signifie de même que synagogue, l’assemblée du peuple d’Israël, spécialement en tant que communauté religieuse et culturelle, dans le nouveau testament le mot figure surtout chez Paul (65 fois) AP (2 fois) sauf chez Paul et dans quelque textes des actes des apôtres, il désigne toujours s l’Eglise locale » dans cette même logiques, nous signalons que l’Eglise est l’ensemble des personnes qui sont sorties, hors de leurs familles, tribus, milieux, statuts et races en vue d’être en communion avec le fils de l’homme, et parmi ceux-là, il y a l’annonce de la parole de Dieu qui fait de sorte de préparer les enfants de Dieu au retour e son fils unique.
L’Eglise a plusieurs missions comme nous l’avons défini a travers ce terme « mission » d’une part et celui de l’Eglise d’autre part, c’est pourquoi, nous citons entre autres : la mission, prophétique de l’Eglise, c’est la mission qui consiste à la dénonciation de ce qui dégrade et avilit ‘homme au point qu’il n’est pas respecté dans sa vie, dans sa liberté et dans sa foi.
II.1. ECC 51eCOMMUNAUTE EVANGELIQUE DE L’UBANGI MONGALA « CEUM »
La Communauté Evangélique de l’UBANGI MONGALA (CEUM) est issue des missions occidentales plus notamment de l’Evangile missions convenants CHURCH (EMCC) depuis 1918, le convenant Church, une Eglise créée aux USA vers 1885 par les américains d’origine Suédoise qui, après avoir connu un désespoir en chine ont décidé d’ouvrir un nouveau champ missionnaire en Afrique.
L’evangelical convenant chuch mission a décidé des 1918 de commencer une mission évangélique en Afrique. Ainsi le missionnaire de l’Evangélique free Chruch, TITUS JOHSONN par le canal de l’africain Irlande mission (AIM) arriva le premier en UBANGI le 08 mai 1923 pour mission d’inspection de lieu fertile afin de commencer l’œuvre du Seigneur et ayant été reçu par le chef NOENGO célèbre guerrier NGBAKA, s’installa a KARAWA le 08 mai de la même année.
Apres, les différents parcours de prospections effectuées par TITUS Johnson dans l’UELE, UBANGI, soudan, Tchad et Cameroun pour le début de l’œuvre missionnaire sur un terrain vierge et fertile, il s’établissaient à UBANGI et évangélisa seul pendant trois années.
En novembre 1924, sous la pulsion de l’évangélical free church, la mission obtient une denomination « MISSION EVANGELIQUE de l’UBANGI »en sigle MEU avec la lettre officielle du gouvernement colonial du Congo belge autorisant l’établissement d’une mission à KARAWA le 04/11/1924.
Le Free Church qui était déjà sur le terrain en UBANGI, avec trois postes KARAWA, TANDALA et KALA) se voit heurte a une sérieuse difficulté financière pour assure le bon fonctionnement de l’œuvre missionnaire déjà entreprise et fait appel aux responsables de convenant Church, en 1937, le convenant accepta l’appel et envoya ses quatre premiers missionnaire Wallace THORMBLOOM et son épousé Sarah Westérfied, Florence Nelson d’une demoiselle et Axel Belland.
Ainsi, la convenant voit son rêve se réaliser et rejoint la free church sur le terrain en UBANGI, convenant entrait en possession de poste missionnaire de KARAWA moyennant en possession du poste missionnaire cinq mille bollard, et cette acquisition n’empêche pas les deux dénomination de travailler ensemble et en partenariat sous un organe de coordination crée aux USA appelé : « JOIN BOARD par Free Church et Convenant Church » pour assure une bonne gestion des activités de deux églises unies pour la mission du christ ces deux églises formaient un seul corps du christ sur le terrain : Mission Evangélique en UBANGI, MEU qui deviendra plus tard Eglise du christ à l’UBANGI (ECU) faisant suite à la politique du pays de l’époque ou l’Eglise est appelée à s’y conformer.
Après le retrait de Freed Church de KARAWA au profit de convenant CHERCH en 1937 les deux communautés ont continué à travailler de commun accord pour la croissance de l’ECU jusqu'à sa division en deux la communauté Evangélique du christ en UBANGI (CECU) et la Communauté Evangélique de l’UBANGI MONGALA en 1970 (CEUM).
Il faut souligner que les efforts conjugués par les membres autochtones de la communauté et le convenant church sont couronnés par l’obtention de la personnalité civile de 06/04/1977 et donnant droit de participation active de la CEUM au conseil de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) enregistré au numéro d’ordre cinquante unième (51ieme).
II.1.3. Cadre géographique de la CEUM
Le cadre géographique veut qu’on puisse situer le siège national de la communauté la 51ieme CEUM prend son origine dans les entités administratives de l’UBANGI et de la MONGALA, plus précisément au Nord-Ouest de la province de l’Equateur et à la frontière de la République Centrafricaine. Elle s’avance en s’installant dans la ville de Kinshasa et un partie Sud de la province orientale.
Son siège national est situé dans la ville de Gemena, de district du Sud-Ubangi, Province de L’Equateur en République Démocratique du Congo, il peut être transféré en ailleurs, si l’Assemblée Générale de la CEUM en décide.