Bonjour, nous sommes le 27/03/2023 et il est 08 h 15.





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B.P. 190 KINSHASA XI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KATALAY MATUNGULU Jonathan

Grad en Sciences

 

 

 

Mémoire de fin dEtude présenté et fendu en vue de lobtention du titre de Licenc en Sciences.

Groupe : Informatique

Option : Gestion

 

Sous la direction du Professeur Docteur :

KAFUNDA KATALAY Pierre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Année-Académique 2017-2018


 

 

EPIGRAPHIE

 

 

 

 

 

 

 

Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie et j’habiterai dans la maison de l’éternel jusqu’à la fin de mes jours

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PSAUMES 23 :6


 

 

DEDICACE

 

 

 

 

 

Au créateur de cieux et de la terre, Seigneur Jésus-Christ, Dieu tout Puissant, l’assurance de ma vie, lui qui dit un mot et la chose S’accomplie, il est mon salut.

A mes très chers parents spirituels, Daddy et Mommy NGOY KABUYA, car Nous qui étions sans valeur, grâce à leurs révélations, nous sommes dans Le chemin de la délivrance et aujourdhui, leur Dieu a rou de dessus

De moi l’opprobre de ma famille.

 

A mes chers parents, MATUNGULU KALALA CALO et BUMBABO MAYIBA MARIE CLAIRE qui en tant que premiers éducateurs ne pouvaient avoir une minute de repos sans avoir pen à notre formation intégrale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je dédie ce travail.


 

 

 

 

 

REMERCIEMENT

 

Au terme de notre second cycle universitaire, l’opportunité nous est permise D’adresser nos sentiments de reconnaissance à tous ceux qui, de diverses manières, ont Contribué à notre formation intellectuelle.

Au professeur Pierre KAFUNDA KATALAY, directeur de ce travail, qui malgré ses

multiples occupations nous a offert sa disponibilité et sa direction ; mais aussi et surtout à Tshimuni Hervé, dont les orientations et la rigueur nous ont guidés à alimenter nos réflexions.

Nos  remerciements sont adressés  également  à monsieur  Emile  MUBAMBA

Directeur au département du commissariat d’avarie, qui nous a facilité l’accès

aux données utiles à la réalisation de ce travail.

A mes frères : Prince Matungulu, Glody Matungulu, Arsène Matungulu, Jos

Matungulu

 

Nos remerciements s’adressent enfin à tous ceux qui dune manière ou dune autre ont été un support moral, spirituel et intellectuel tout au long de notre parcours sur la colline inspirée. Nous citons : Aristote Bassayi, Jessy Mutombo, Cdo Lialia, Aristote Mavungu , Salomon Ntumbabo ,Benjamine Temuna ,Derick Makumba, José Ifasso ,  Jude Dikana, Arnold Dikana, Paul Kanyiki, Fabrice Vunduawe, Armel NZUZI, Bénie BOKUNGU, Ruth Muadi, Sephora Lesambo, Berka Mengi, Christian Mbenda ,Glody Bobele ,Glody Ilongoy , Rex Ilonga, , Christian Kalonda, Jaures Kashila, Hillary Mbuyi, que tous ceux dont notre plume ingrate a mis dans les oubliettes, par économie de place et qui ont contribué de près ou de loin à ce travail, trouvent nos remerciements.


 

 

LISTE DES ABREVIATIONS

 

OCC : Office congolais de contrôle

 

S.I : Système dinformation

 

POS : Plan d’Occupation des Sols

 

MOA : Maîtrise d’Ouvrage MOE : Maîtrise d’Œuvre B.I : Business Intelligence

ETL : Extract Transform Load

 

OLAP : OnLine Analysis Processus

 

OLTP : OnLine Transactional Processing

 

SGBD : Système de Gestion de Base de Données

 

KDD : Knowledge Discovery in Databases

 

ECD : Extraction des Connaissances à partir des Données

 

CRM : Customer Relationship Management

 

CDH : Classification Descendante Hrarchique

 

MERISE : Méthode d’Etude et Réalisation Informatique par le Système dEntreprise

 

UML : Unified Modeling Language

 

MCD : Modèle Conceptuel des Données MLD : Modèle Logique des Données SSMS : SQL Server Management Studio SSAS : SQL Server Analysis Service

SSIS : SQL Server Integration Service SSRS : SQL Server Reporting Service SQL : Structured Query Language


 

 

LISTE DES FIGURES

 

Figure 1. La diversité du SI ……………………………………………………………………………………………….5

Figure 2. La dimension managériale ………………………………………………………………………………..7

Figure 3. La diversification des ressources …………………………………………………………………....8

Figure 4. Les fonctions de SI …………………………………………………………………………………………….10

Figure 5. Les 4 visions du système d’information (Urbanisation des systèmes d’information)………………………………………………………………………………………………………….14

Figure 6. Parallélisme entre urbanisation d’une ville et celle des systèmes…………………….15

Figure 7. Les différentes architectures de système d’information………………………………………20

Figure 8. Architecture dun système décisionnel……………………………………………………………27

Figure 9. Architecture dun entrepôt de données…………………………………………………………...30

Figure 10. Organigramme de l’OCC………………………………………………………………………...........47

Figure 11. Diagramme dIshikawa de l’OCC…………………………………………………………………….48

Figure 12. Cartographie de la vue tier de l’OCC…………………………………………………………50

Figure 13. Cartographie de la vue fonctionnelle de l’OCC……………………………………………….54

Figure 14. Cartographie de la vue fonctionnelle cible………………………………………………………..55

Figure 15. Cartographie de système d’information …………………………………………………………...57

Figure 16. Flux dinformation circulant entre divers processus………………………………………..58

Figure 17. Détermination de la trajectoire……………………………………………………………………59

Figures 18. Schéma MCD……………………………………………………………………………………………...64

Figures 19. Schéma MLD……………………………………………………………………………………………….65

Figures 20. Le diagramme de cas dutilisations …………………………………………………………….66

Figures 21. Le diagramme de classe………………………………………………………………………………..66

Figures 22. Le diagramme des quences……………………………………………………………………..67

Figures 23. Le diagramme d’activités……………………………………………………………………………67

Figures 24. La base de données de l’application……………………………………………………………68

Figures 25. La modélisation multidimensionnelle……………………………………………………………69

Figures 26. La vue de source de données…………………………………………………………………….70

Figures 27. Le cube de lapplication…………………………………………………………………………..70

Figures 28. Déploiement du cube…………………………………………………………………………………71

Figures 29. Tableaux synthèse de contrôle de marchandise…………………………………………..72

Figures 30. Tableaux synthèse de marchandise contrôle ainsi que leur quantité………………72

Figures 31. Histogramme de marchandise contrôle ainsi que leur quantité……………………..73

Figures 32. Les interfaces utilisateurs………………………………………………………………………….73


 

 

LISTE DES TABLEAUX

 

Tableau 1. Comparaison entre les données opérationnelles et décisionnelles…………………36

Tableau 2. Découpage du système dinformation………………………………………………………….53

Tableau 3. Dictionnaire des données………………………………………………………………………….63


 

 


 

 

0.1.     Aperçu théorique


Introduction


 

 

Le système d’information est aujourd’hui au cœur du fonctionnement de toute organisation, et son efficacité en conditionne les performances. Depuis une vingtaine d’années, le système dinformation connait une imbrication et un empilement d’application ainsi que de nombreux développement spécifiques qui rendent leur évolution et leur maintenabilité coûteuses. Il apparaît une prise de conscience des Directeurs Générales et des Directeurs informatiques de la nécessi de décomplexifier et de modulariser le système dinformation afin d’en simplifier la gestion, de le rendre plus rapide pour qu’il réponde mieux aux besoins métiers, en sumé, un système d’information plus évolutif est moins coûteux. Ainsi, lurbanisation du système d’information est considérée comme une démarche bénéfique pour une entreprise qui veut piloter son sysme d’information et pour rendre son système d’information plus

évolutif.

En effet, les technologies de l’information nous génèrent une multitude de données comme jamais auparavant. Le problème n’est donc plus tant d’acquérir une masse de données mais de l’exploiter. Pour cela, il faut collecter les données de qualité, la normaliser, la classer, l’agréger et l’analyser pour l’exploiter afin d’en extraire une connaissance en vue de prendre la bonne décision au bon moment. Il s’agit ici de s’intéresser aux besoins des décideurs, à savoir, transformer les dones en connaissance voir en prévision c’est-à-dire en information. Dans ce but, il est nécessaire de mettre en place un système particulier appelé « système décisionnel ». Ce système doit permettre de prendre de manière simple les chiffres recueillis pour mettre en lumière la conjoncture actuelle et indique la voie à suivre.

 

 

0.2.       Problématique

 

 

En effet, La problématique de départ liée au concept d’urbanisation de système d’information est d’étudier comment refaire, moderniser et profiler des avancées technologiques, sans faire table rase du passé, et tout ceci dans une optique de limiter les coûts. Ainsi, concernant notre travail, la problématique qui se pose dans cette partie est la suivante : comment continuer à faire évoluer le système d’information de l’ « office congolais de contrôle »?  Nous avons constaté au niveau du processus de pilotage, la grande partie de tâche qui se font manuellement, il y a l’absence d’un système informatique de gestion fiable et capable de gérer les informations et surtout lors de la transmission de documents administratifs et de certains rapports de terrain ce qui constitue un danger permanent pour cette institution, raison pour laquelle dans ce travail, nous tenterons de répondre aux questions suivantes :


 

 

   Comment continuer à faire évoluer le système d’information de

« l’Office Congolais de Contrôle » ?

   Comment  aider  le  décideur  à  prendre  la  décision  lors  de

l’importation des produits ?

   Comment rendre son système informatique fiable ?

 

 

 

0.3.     Hypothèse

 

 

Une hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l’on

pose à propos de lobjet de la recherche.

Partant de cette finition et compte tenu de multiple questions posées à la problématique, notre hypothèse consiste à faire le découpage de système d’information de l’Office congolais de contrôle, grâce à l’urbanisation de système d’information. Ensuite notre étude sera basée au « département dexploitation dans son opération sur le commissariat des avariés » et ici, nous proposons la mise en place d’un système décisionnel qui permettra au pilotage de cette entreprise à prendre de décisions optimales lors de contrôle et vérification des marchandises à l’importation.

 

 

0.4.     Choix et Intérêt du sujet

 

 

Notre sujet s’intitule « Urbanisation d’un système d’information et

prise de décisions à laide des outils de Business Intelligent »

La motivation vient des quelques soucis rencontrés lors de mon stage à la direction générale de lOffice Congolais de Contrôle. Dans le souci de faciliter le partage des informations et la gestion des agents avec l’urbanisation de système d’information et le système décisionnel.

 

 

0.5.     Délimitation du sujet

 

 

Pour répondre aux normes scientifiques, nous sommes dans l’obligation de limiter notre travail dans le temps et dans l’espace, c’est-à-dire le domaine d’urbanisation de système d’information que nous avons choisi a plusieurs architectures mais nous nous sommes limités seulement sur l’architecture métier et larchitecture fonctionnelle.

o Dans le temps : notre étude est faite durant la période allant du mois de février

2019 au mois de mai 2019 ; cette période nous a permis de récolter les données

nécessaires à l’élaboration de ce travail scientifique.


 

 

o Dans l’espace : ici nous sommes bornés que sur le découpage du système d’information et ensuite la mise en place dun système décisionnel, ceci fait l’objet de département d’exploitation précisément dans le commissariat des avaries.

 

 

0.6.     Méthode et techniques utilisées

 

 

(1) Méthodes

 

Une méthode de travail est une marche à suivre pour réussir, ou, en abordant le travail sous un angle, elle est l’approche d’un probme. Dans le cadre de notre travail, nous avons utilisé les méthodes suivantes :

 

 

o Méthode Analytique : elle nous facilite l’étude des documents existants ;

o Méthode structuro-fonctionnelle : elle nous facilite la compréhension sur les attributions de différents services ;

 

(2) Techniques

Une technique est un rassemblement des procédés propres à un art. Dans le cadre de travail nous avons utilisé les techniques suivantes :

o La technique d’interview : nous avons eu à converser par jeux de questions réponses ;

o La technique documentaire : qui nous a aidé à consulter certains

ouvrages, revue, afin d’enrichir notre travail.

 

 

0.7.     Difficultés rencontes

 

 

Pour élaborer ce travail nous avons rencontrés les difficultés suivantes : lenteur de réponse de l’administration de l’entreprise, la rare de certains documents dans notre domaine de travail.

 

 

0.8.     Subdivision du travail

 

 

Outre l’introduction et la conclusion, le présent travail est reparti en quatre chapitres, à savoir :

o Le système d’information ;

o Urbanisation de système d’information ;

o Le système décisionnel ;

o L’application.


 

 

 

 

Chapitre I. Généralités système dinformation [2], [5]

 

 

I .1 Définitions [2], [5]

 

 

Un système d’information est un système d’acteurs sociaux qui mémorise

et transforme des représentations via des technologies dès l’information et des modes opératoires.

Le système d’information de l’entreprise est la partie réelle constituée d’informations organisées, d’évènements ayant un effet sur ces informations et d’acteur qui agissent sur ces informations ou à partir de ces informations selon des processus visant une finalité de gestion et utilisant les technologies de l’information

Le  système  d’information  est  un  ensemble  organisé  de  ressources

matériels, logiciels, personnel, données, procédures etc…permettant d’acquérir, de traiter, de stocker des informations (sous forme de données, texte, images, son, etc…) dans et entre des organisations pour communiqué ou diffuser.

Le système d’information (SI) utilise de moyen humains matériels et méthodes :

 

Les  moyens  humains  sont  composés  de  l’ensemble  de  personnes  qui reçoivent, manipulent et émettent l’information (les utilisateurs, les concepteurs y compris) ;

Les moyens matériels sont constitués de l’ensemble des machines, des degrés de technique plus au moins poussée, permettant de recevoir, des manipuler et émettre l’information. Ex :    machine    à    écrire,    machine    à    calculer, photocopieuses, télécopieurs, ordinateurs, papier, moyens de télécommunication, support de stockage etc. ;

 Les méthodes sont l’ensemble d’outils de travail et de règles permettant de résoudre les différents problèmes de gestion.

 

 

I.2 Les différentes formes d’informations [2], [5]

 

 

Les formes dinformation manipulées par le système d’information  sont très variées ;

 L’information écrite, structurée ou non, ayant pour origine des moyens

d’expression humains ou non ;

L’information   picturale, structurée ou non, ayant pour origine  des moyens

d’expression humaine ou non ;

L’information orale ou sonore, structurée ou non ayant pour origine des moyens d’expression humains ou non ;


 

 

 Les  autres  formes  d’information :  l’information  tactile,  l’information

olfactive etc.


 

 

I.3 Les dimensions dun système d’information

 

 

I.3.1 la dimension informationnelle

 

 

Le SI dans sa dimension informationnelle est composé de sa nature, sa diversité et ses qualités

 

A. Nature

 

 

Les SI contiennent des informations sur des personnes, des évènements, des lieux et des objets importants dans lorganisation ou dans l’environnement. L’information est un renseignement qui apporte une connaissance, elle recouvre les données qui sont présentes sous une forme utile et utilisable par les personnes.

Les données, au contraire, sont des valeurs à l’état brut représentant des évènements qui ont lieu dans ou en dehors des organisations. Elles nont pas été organisées de façon à ce que les utilisateurs puissent les comprendre et s’en servir.

 

B. Diversité

 

 

L’information n’a de valeur qu’en raison de lusage qui en est fait.

 

 

Sa diversité

 

 


L’information est un

support de processus

de l’entreprise


L’information est un support de cohésion sociale


 

Rôles de

l’information

 

 

 


L’information est un instrument de communication dans l’entreprise


L’information est un instrument de liaison avec l’environnement


L’information est un support de la connaissance individuelle


 

 

Figure 1. La diversité du SI


 

 

C. Critères de qualité

 

 

 La pertinence

 La fiabilité

 La disponibilité

 La confidentialité

 La valeur

 L’efficacité

 Etc.

 

I.3.2 La dimension organisationnelle

 

 

L’entreprise est organisée autour de processus empreints d’informations :

 L’information dans le processus :

o Un processus correspond à un ensemble d’activité ou d’opération, fonctionnellement liées par la production d’un résultat indéniable.

o L’évènement  est  alors  un  fait  significatif  donc  l’apparition  va déclencher                       une   ponse   dans   l’organisation   sous   forme   de déroulement d’activité, et de taches, d’opérations

 L’information entre processus :

o L’organisation  est   représentée  par   u ensemble  de   processus

interdépendants

o Ils peuvent être de nature opérationnelle (activité liée à la mission de l’organisation, par ex : réaliser une vente) ou managériale (activité liée au processus opérationnel de l'organisation par ex : comptabiliser le vente

 

I.3.3 La dimension managériale [2]

 

 

Les   besoins   en    termes   d’information   diffèrent   selon   la    position

hiérarchique du décideur

 

Dirigeant cadre supérieur

 

 

 

 

Cadres moyens contrôleurs

 

 

 

 

 

Gestionnaires dopérations

 

 

Figure 2. La dimension managériale [2]


 

 

A. Stratégique

 

 

L’information d’origine externe principalement :

 


 

 

et le futur


Résumée, en champ large, peu répétitive, orientée vers le passée, le présent


 

B. Gestion, Tactique, Contrôle

 

 

Information d’origine interne surtout :

 

Agréger, champ limi à un domaine, périodicité orientée vers le présent et le pas proche.

 

C. Gestion des opérations

 

 

Information d’origine interne :

 


 

 

le présent.


Détaillée, champ restreint, répétitive, temps de réponse court, orientée vers


 

 

I .3.4 La dimension technologique

 

 

À la cour de deux dernières décennies, l’informatique a suivi une voie

strictement technique et opposée aux principes de pascal.

Les notions de sysme d’information peuvent être considérées comme une réaction contre cette déviation et comme un retour vers les besoins des utilisateurs : fiabilité, convivialité, transparence de l’outil, utilité réel, sens du concret…mais aussi l’intelligence artificielle (du moteur de recherche au jeu de go…)

Le management des SI est confronté à de problèmes de plus en plus complexes du notamment à :

 La multiplicité, l’hétérogénéité et l’obsolescence accélérée des matériels et

des logiciels ;

 L’explosion des phénomènes réseaux et télécommunications ;

 La diversification des niveaux d’intervention (holding, division direction,

groupe de travail, individu) ;

 L’explosion  des  besoins  des  utilisateurs  tant  pour  les  SI  collectifs qu’individuels ;

 Les contraintes budtaires renforcées ;

 La nécessite d’intégrer la stratégie de SI à la stratégie de lorganisation soit

comme support de cette stratégie soit comme arme de cette stratégie.


 

 

Evolution technologique : la diversification des ressources

 

 

Figure 3. La diversification des ressources (Source : Wikipédia .com)

 

I.4. les sous-systèmes d’un Système d’information

 

 

L’entreprise peut se décomposer en trois sous-systèmes :

 

 Le système de décision ou (pilotage) ;

 Le système d’information ;

 Le système opérant ;

 

I.4.1 Le système de pilotage ou décision (SP) [5]

 

 

Il exploite les informations qui circulent au sein de l’entreprise, il organise le bon fonctionnement du système, il décide des actions à conduire sur le système opérant et raisonne en fonction des objectifs et des politiques de l’entreprise.


 

 

I.4.2 Le système d’information (SI) [5]

 

 

C’est un système qui est chargé  d’alimenter l’entreprise en informations (d’origine interne ou environnementale), de mémoriser ces informations en vue d’un besoin    futur, de les traiter pour  une meilleure compréhension et  enfin  de les communiquer aux autres sous - systèmes auxquels il est relié.

 

 

I.4.3 Le système opérant (SO) [5]

 

 

Le système  opérant est  un sous -système  de  l’entreprise qui assure  le fonctionnement de l’entreprise en réalisant la production physique de biens ou services internes et externes.

Il reçoit les informations émises par le SP, et se charge de réaliser les taches qui lui sont confiées.

Il génère à son tour des informations en direction du système de pilotage donc il englobe

toutes les fonctions liées à l’activité propre de l’entreprise.

 

I.5. Rôles et fonctions du système d’information [2], [5]

 

 

I.5.1 Les rôles dun système d’information

 

 

 Le système   d’information   aide à la pris de   décision. Il   met     à la disposition des décideurs les information nécessaires à la prise de décision qui permet détudier les conséquences prévisibles des décisions, et fournit les informations, portant sur le futur ;

Le   système   d’information   permet   de   contrôler     l’évolution de l’organisation, de détecter les dysfonctionnements internes, et les situation anormales . Ainsi, il est la mémoire collective de l’organisation en gardant une trace d’information partant sur le passé ;

 

Sa finali est d’apporter un soutien aux processus de travail dans l’organisation  (processus  tier)  selon  trois  modalités  principales :  fournir  de l’information, assister le travail humain et automatiser le travail.


 

 

I.5.2 Les fonctions dun système d’information

 

 

 L’acquisition ou le récolte de l’information : c’est le fait denregistrer une

information (support papier ou informatique) avant son traitement ;

 Le Stockage de l’information : c’est le fait de conserver l’information et sa protection soit du disque dur à l’entrepôt de données avec des dispositifs de sécurité ;

 Le Traitement de l’information : c’est la transformation et l’enrichissement d’une information en une nouvelle information ;

 La diffusion de l’information : mise à disposition de l’information auprès des

utilisateurs et conformément à leurs besoins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Figure 4. Les fonctions de SI

 

I.6. Typologie dun système d’information

La  diversité des  structures    internes  et  des  moyens     dont  disposent

l’entreprise est à l’ origine de la diversité des types de systèmes d’information.

Typologie basée sur le degré de formation des moyens ;

Typologie basée sur le critère du nouveau nombre d’utilisateurs : le système d’information doit   offrir à plusieurs le moyens d’accéder   à   une information sure et fiable ;

Typologie basée sur  le critère du  niveau de décision : qui  est u type de système d’information  destiné au personnel de direction de   l’entreprise, permettant d’interroger des manques de données ,d’analyse, des  modèles, etc.

Typologie basée sur le critère de degré d’automatisation ;

Le système d’information manuel : toutes les opérations sur l’information sont assurées par l’être humain sans l’intervention de la machine. C’est un système d’information révolu ;

Le  système  d’information  mécanisé : ici  certaines opérations res  sont

réalisées à l’aide des machines électromécanique spécialisées ;


 

 

Le système  d’information automatisé : avec ce système d’information, les opérations les plus significatives sur  les informations sont assurées par des machines                     électroniques    programmables    effectuant    des    traitements automatiques.

I.7 conclusion

À la cour de deux dernières décennies, l’informatique a suivi une voie

strictement technique et opposée aux principes de pascal.

Les notions de sysme d’information peuvent être considérées comme une réaction contre cette déviation et comme un retour vers les besoins de l’utilisateur : fiabilité, convivialité et transparence de l’outil la nécessite d’intégrer la stratégie de système d’information a la stratégie de l’organisation soit comme support de cette stratégie soit comme une arme de cette stratégie


 

 

Chapitre II. Urbanisation de système d’information [1], [2], [4], [6], [12], [13]

 

 

II.1 Urbanisation de système d’information [12], [13] II.1.1 Introduction

L’urbanisation des systèmes d’information est née vers  les années 80 en

France dans le secteur bancaire et la démarche d’urbanisation est née de la volonté d’avoir un système d’information évolutif et peu couteux.

En effet, la plupart des évolutions au sein dun SI se révèlent être couteuses et impactent souvent les autres composants du système entrainant ainsi des problèmes de cohérence et des freins à l’amélioration du système s’information.

Par ailleurs, l’évolution constante du SI engendre des redondances de

fonctionnalités et des chevauchements des flux de communication.

Au final, on se trouve avec un système d’information non conforme avec les  processus  métiers  de  l’organisation.  La  démarche  d’urbanisation  permet  de

« ranger » son système d’information. Il s’agit d’établir ou ré-établir une relation entre les systèmes d’informatiques et la stratégie de l’entreprise. Le but étant de pouvoir intégrer progressivement les demandes d’évolutions du système d’information par approche rationnelle.

 

 

II.1.2 Origine et importance de lurbanisation de SI [12], [13]

 

 

Les concepts de l’urbanisation de l’habitat humain (organisation des villes, du territoire) ont été réutilisés en informatique (notamment par Jacques sasson dans les années 1990 dans le secteur bancaire) pour formaliser ou modéliser l’agencement du système d’information (SI) de l’entreprise.

L’urbanisation de SI permet une bonne circulation de l’information au sein d’une organisation, afin de supporter les modifications éventuelles pouvant survenir dans le temps. Il vise aussi à augmenter lapport de l’informatique à l’activité de l’entreprise par une meilleure flexibilité des SI et une croissance accrue des attentes des métiers.

 

 

II.1.3 Quelques définitions liées à l’urbanisation

 

 

 Nous appelons urbanisation, démarche qui consiste à rendre le système d’information plus apte à servir la stratégie de l’entreprise et à anticiper les changements dans son environnement ;


 

 

L’urbanisme du système d’information est la démarche qui consiste à définir un système d’information cible qui puisse s’adapter et anticiper les différents changements  (stratégiques, organisationnels, juridiques, etc.) touchant l’organisme ;

 Plan d’urbanisme du système dinformation est la union de la définition du système d’information cible et des règles durbanisme avec la trajectoire à suivre pour atteindre ce système d’information cible ;

L’urbanisation du système d’information est la mise en œuvre d’une démarche durbanisme.

 

II.1.4 Les acteur de lurbanisation

Les principaux acteurs de lurbanisation de système d’information sont :

Les maitres d’œuvre, les maitres d’ouvrage et le développeur du système d’information.

 

a)  Maitre d’ouvrage

 

 

Il est chargé de la définition des besoins et des financements. Il a comme profil, dirigeant de l’organisme capable dappréhender globalement la problématique du métier ;

 

b) Maitre d’œuvre

 

 

Le maitre d’œuvre est chargé de la conception du SI. Il est professionnel opérationnel en général de l’ingénieur architecte, capables d’aligner les processus et le SI sur la stratégie métier de l’organisation ;

 

c)  Développeur

 

 

Il est chargé de la mise en place et du développement du SI. C’est un professionnel de l’informatique (prestataire, ingénieur, technicien en TIC).

 

 

II.1.5 Urbanisation dune ville et urbanisation de sysme d’information

[12], [13]

 

 

II.1.5.1 Urbanisation des villes

 

 

L’urbanisation des villes est     l’ensemble des plans et des actions cohérentes qui permettent l’organisation optimale des fonctions spatiales, économiques, sociales et environnementales des territoires.

L’objectif est d’aboutir à une représentation de la ville qui prenne en compte  les besoins des citadins et les moyens dont dispose la collectivité pour une gestion optimale et durable de son espace.



 

 

II.1.5.2 Urbanisation de système information

L’urbanisation du système d’information dune entité ou organisation (entreprise ou administration) est une discipline d’ingénierie informatique consistant à faire évoluer son système d’information pour qu’il soutienne et accompagne de manière efficace et efficiente les missions de cette organisation et leurs transformations.

Dans l’urbanisation de SI, plusieurs visions sont également mises en

avant : une vision métier, vision fonctionnelle, vision applicative et vision technique.

 

 

 

Figure 5. Les 4 visions du système d’information (Urbanisation des systèmes

d’information) Source : [12], [13]

 

L’amélioration peut s’effectuer au niveau de chaque visions indépendamment des autres, d’un cô la vision métier (processus métiers) et la vision fonctionnelle (système d’information) et de l’autre, le couple des visions applicative et technique (système informatique).

Donc, pour comprendre les objectifs durbanisation du système d’information, il sera mieux de donner d’abord l’importance de la gouvernance du système d’information. La gouvernance permet d’assurer la performance du processus du SI et cette urbanisation contribue fortement à une meilleure gouvernance du SI lorsqu’elle vise à :

 Améliorer l’agili du SI afin de le faire évoluer au même rythme que la stratégie de l’organisation ;

 Définir les règles, principes de construction progressive du SI ;

 Assurer des états stables du SI ;

 

Capitaliser le patrimoine applicatif dans le cadre d’une modernisation

progressive du SI.


 

 

II.1.5.3 Etude comparative entre l’urbanisation d’une ville et l’urbanisation de

système d’information [4], [6], [12], [13]

 

 

La figure suivante donne un parallélisme possible entre l’urbanisation d’une ville et celle de système d’information (SI)

Urbanisation dune ville                                       Urbanisation des SI

 

 

 

 

 


Organisation, processus et réglementation

Organisation des pouvoirs publics, habitants, forces de l’ordre, organisation des services de police, réglementation en matière de

construction


Organisation et processus métier Organisation des administrations, agents, usagers, processus tiers, procédures de travail et réglementation associées


 

 

 

 


Cas d’usages/ services Organisés en zone/ quartier/ bloc Se loger, se déplacer, travailler,

étudier, se distraire, faire des courses,

se soigner…


Fonctionnalités et données Organisés en zone/ quartier/ bloc Scolari de lélève, sécurité intérieure, comptabilité générale, paye


 

 


 

Bâti et équipement Logement,timents divers, moyen de curité, équipement lié à la gestion

des déchets


Applications, composants logiciels Application métiers (ex CHORUS), logiciels et outils transverses (ex messagerie


 

 

 


Réseaux et équipements

d’infrastructure

 

Energie, eau, transport, télécommunication


Serveurs, PC, imprimantes réseaux de télécommunication sites hébergement


 

Figure 6. Parallélisme entre urbanisation d’une ville et celle des systèmes


 

 

II.1.6 marche d’urbanisation de SI

 

 

La démarche d’urbanisation des systèmes d’information consiste à transformer, mutualiser, réutiliser et aligner les actifs (et donc les ressources) d’une organisation (équipement, personnels, projets, processus, données) avec ses caractéristiques opérationnelles propres, sa stratégie d’évolution et son champ de contrainte, le tout dans un cadre formel, compréhensible et partagé.

 

 

II.1.6.1 Approche de la marche de l’urbanisation de SI

 

 

Nous distinguons trois approches de la démarche d’urbanisation des systèmes  d’information,  à  savoir :  l’approche  top-down,  l’approche  bottom-up  et l’approche transversale ciblée.

 

 

II.1.6.1.1 L’approche top down ou approche descendante

 

 

Cette approche est basée sur un ensemble de règles requérant de définir précisément chaque couche inferieure concernée. Cela consiste à létude globale du processus et de l’organisation tier pour descendre vers l’architecture technique d’un système d’information.

 

 

II.1.6.1.2 L’approche bottom up ou approche ascendante

 

 

Cette approche consiste à l’étude de l’architecture technique d’une plate-

forme pour monter vers l’organisation métier.

 

 

II.1.6.1.3 L’approche transversale ciblée

 

 

Elle consiste à une étude d’un périmètre limité du système d’information, pour modéliser les dimensions (métiers, fonctionnelles, techniques) souhaitées du système d’information, et essentiellement celle-ci, sans être obligé de modéliser tous les objets du système.

 

 

II.1.6.2 La méthodologie

 

 

Dans la démarche durbanisation, la méthodologie à suivre est la suivante :

 La modélisation de la stratégie ;

 La cartographie des systèmes existants (métier, fonctionnels, applicatifs, techniques) ;


 

 

 La détermination des systèmes cibles (métier, fonctionnels, applicatifs, techniques).

 

Pour    bien urbaniser un  système d’information, il  faut connaitre les éléments suivants :

    Connaitre le système actuel ;

    Etablir la cartographie du système d’information actuelle ;

    Définir des règles et des contraintes d’évolution ;

    Définir un système dinformation cible, aligné sur la stratégie de l’entreprise.

 

Déterminer la trajectoire à suivre pour atteindre ce système d’information

cible.

 

 

II.1.6.3 Principe de base de l’urbanisation

 

 


 

 

savoir :


L’urbanisation du système d’information répond à deux règles de bases, à

 

 

    Une application doit appartenir en « cible » à un seul bloc ;

    Les dépendances doivent respecter les notions de cohérence forte/couplage faible :

  Entre les applications ;

  Au sein dune application : entre les différents modules ;

  Au sein dun module : entre les composants.

 

Les principes de bases de l’urbanisation de système d’information se


présentent comme suit :

    Réorganiser le système d’information en appliquant deux idées

maitresses :

  Cohérence forte/couplage faible : définir les blocs pour lesquels les données et les traitements présentent une forte cohérence (cohérence forte) et une frontière bien limitée avec les blocs connexes (couplage faible) ;

  Encapsulation : le bloc est propriétaire de ses données et de ses traitements et sont masqués pour les autres blocs. Un bloc ne peut accéder aux données d’un autre bloc qu’en faisant appel aux services que propose celui-ci.

    A ma frontière de chaque bloc, les échanges avec l’extérieur se

font :

  Au moyen d’interfaces publiques ;

  Par l’intermédiaire d’une infrastructure fédérative (web

services,ou interfaces).


 

 

Les évolutions successives permettant d’atteindre la cible s’effectueront

par assemblage de briques fonctionnelles ou techniques.

II.1.7 Procédure d’élaboration d’un plan urbanisme

 

 

II.1.7.1 Plan durbanisme

 

 

Plan durbanisme du système dinformation est la réunion de la finition du système d’information cible et des règles d’urbanisme avec la trajectoire à suivre pour atteindre ce système d’information cible.

 

 

II.1.7.2 La modélisation de la stratégie

 

 

II.1.7.2.1 Les objectifs poursuivis

 

 

Les objectifs d’une formalisation explicite de la stratégie s’articulent

autour de trois axes :

    Structurer la complexité du système d’information, cet objectif consiste à organiser le travail même de l’urbaniste, soit répartir le travail de définition des descriptions des contributions des acteurs de lorganisation ;

    Faire évoluer le système d’information par l’identification des conséquences de toute évolution stratégique de l’adaptation nécessaire                       du    système    d’information,    des    systèmes informatiques, leurs composants applicatifs et leurs infrastructures de fonctionnement ;

    Maintenir  le  système  d’information  par  lidentification  des conséquences de toute évolution d’un quelconque composant pour réadapter le système d’information à la stratégie.

 

II.1.7.2.2 Formalisme de la stratégie

 

 

La stratégie organise le traitement des sujets de préoccupations dont il est recommandé de formaliser une liste. Ainsi, les bonnes pratiques formalisent la stratégie en deux diagrammes qui sont :

    Le  diagramme  de  causes  et  effets  d’Ishikawa :  il  s’agit  d’une

formalisation des contributions nécessaires à un objectif souhaité.

    Le  diagramme  de  chaine  de  valeur  de  porter :  il  s’agit  d’une

identification de processus nécessaires à un objectif souhaité.


 

 

II.1.7.2.3 Règle de construction d’un diagramme d’Ishikawa

 

 

    Les objectifs sont syntagmes verbaux ;

    Les  objectifs  ne  comportent  ni  « ou »  ni  « et »  de  choix  ou  de factorisation « ou » ;

    Le  diagramme  comporte  un  et  un  seul  effet  principal  d’objectif

contributeur.

 

II.1.8 La cartographie est un référentiel d’entreprise et sa réalisation

 

 

II.1.8.1 Notion de la cartographie de SI

 

 

La cartographie est un référentiel d’entreprise et sa réalisation se mène comme un projet métier transverse, avec ses propres spécificités ; sa mise en place nécessite un engagement fort du management car beaucoup d’acteurs différents sont

impliqués.

Pour aboutir à un système d’information urbanisé, il faut commencer par

connaitre le système existant et bien cerner ses périmètres fonctionnel et technique.

Ainsi, pour faire du système d’information un atout pour l’entreprise, il faut cartographier et définir un plan stratégique pour en connaitre l’évolution en se donnant les moyens de faire vivre cette cartographie et susciter le besoin de l’utiliser.

La mise en place d’une cartographie de système d’information demande

de respecter les éléments suivants :

a)  Les notions de zones, quartiers et blocs pour découper le système

d’information ;

b)  Les règles de l’urbanisme informatique ;

c)  La cartographique et de représentation fixée.

 

(a) La notion de zone, quartier et bloc

 

Une zone : Une zone de SI est définie de manière à correspondre aux préoccupations du temps et/ou des métiers de l’entreprise. Une zone est subdivisée en quartiers.

Un quartier : il est défini par la nature des informations traitées.

Un quartier peut se subdiviser en bloc.

Un bloc : un bloc est un ensemble de données et de traitements homogène dans une activité de l’entreprise, le bloc est le composant de base de l’entreprise, il est composé de traitements portant sur un seul niveau d’agrégation.


 

 

(b) Les gles de lurbanisme informatique

 

L’urbanisme du système d’information ne définit pas la structure interne des blocs, mais il en finit les règles d’échanges et d’interaction, ces règles durbanisme peuvent varier suivant l’approche utilisée et doivent être bien définies au préalable.

Ces règles sont :

 

    Un bloc appartient à un seul quartier, un quartier à une zone.

Donc un bloc à une seule zone ;

    Un bloc est autonome : chaque bloc doit présenter une cohérence fonctionnelle interne forte et un couplage le plus faible possible avec les autres blocs ;

    Un  bloc  à  deux  points  d’ancrage  (Evénement  à  traiter  +CR

d’exécution ;

    Un bloc est asynchrone ;

    Une donnée ne peut être mise à jour que par un bloc et un seul ;

    Un bloc émet des résultats normalisés ;

    Toute communication entre blocs transite par le système de gestion de flux.

 

 

II.1.8.2 Définition de la cartographie de SI

 

 

La cartographie est l’ensemble des études et des opérations scientifiques, artistiques et techniques, intervenant à partir des résultats d’observations ou de l’exploitation d’une documentation et de l’établissement de cartes.

La cartographie de système d’information est un outil pour la maitrise et la mise à jour du système d’information, c’est pour cela qu’elle doit être pérennisée de façon à être une image la plus exacte et la plus exhaustive de sysme d’information à tout moment.

 

 

II.1.8.3 Les différents types de cartographie de SI

 

 

Plusieurs types des cartographies sont utilisés pour mettre en place un système d’information (cartographie métier, cartographie fonctionnelle, cartographie applicative, cartographie technique, etc.) qui peuvent être réalisées pour détruire les systèmes existants et/ou le système cible. Comme pour la cité, la cartographie d’un système d’information est à la fois basée sur une approche méthodologique et sur une démarche de communication.


 

 

 

Figure 7. Les différentes architectures de système d’information (source :

wikipédia.com)

 

II.1.8.4.1 La cartographie métier

 

 

Elle consiste à une structuration du système dinformation par les activités de l’entreprise ou de lorganisme vis-à-vis de ses processus métiers qui contribuent à la stratégie de l’entreprise. Elle décrit donc l’ensemble de processus métier et des activités de l’entreprise que le système d’information doit supporter. Cette cartographie est représentée par trois processus :

    Processus de pilotage : il est stratégique pour l’organisation, il fixe les grandes orientations pour l’entreprise, il définit la finalité et les objectifs de l’organisation, et par conséquent il termine tous les autres processus ;

    Processus  opérationnel :  le  processus  de  la  chaine  de  valeur  de

l’entreprise destiné à créer de la valeur pour ses clients ;

    Processus de support : est un périphérique au métier de l’entreprise et

soutient son activité.

 

Il fournit des services, des moyens techniques et financiers, des ressources humaines et matérielles aux processus opérationnels de l’entreprise.


 

 

II.1.8.4.2 la cartographie fonctionnelle

 

 

Elle offre un cadre de structuration cible des informations et    traitements nécessaires au processus métier. Elle répond à la question QUOI ? Sans tenir compte des acteurs et de l’organisation. La finalité d’une telle étude est la structuration du système d’information en blocs fonctionnels communicants.

Chaque bloc (zone, quartier ou ilot) doit présenter une cohérence fonctionnelle interne forte et un couplage le plus faible possible avec les autres blocs.

 

II.1.8.4.3 La cartographie applicative

 

 

Elle décrit l’ensemble des matériels logiciels de base et technologies utilisés. Il s’agit de la structuration et de dimensionnement des moyens d’infrastructure technique à mettre en œuvre pour informatiser l’activité de lentreprise ou de l’organisme.

 

 

II.1.8.5 Les objectif de la cartographie de SI

 

 


 

 

consistent à :


Les objectifs spécifiques de la cartographie de système d’information


    Maîtriser et piloter le système d’information ;

    Modéliser les cibles ;

    Faciliter les études d’impacts ;

    Améliorer la maîtrise de couts informatiques.

 

D’où, les cartographies sont au cœur de la démarche à suivre pour un projet d’urbanisation de système d’information.

 

 

II.1.8.6 quelques outils de la cartographie de SI

 

 

Dans un premier temps, un outil de représentation peut être suffisant afin

d’assurer la communication sur larchitecture.

Des outils tels que Visio permettent d’assurer l’aspect communicationnel et visualisation de l’architecture. Au-delà de ceux-ci, il faut des outils tels qu’Aris, Méga, Proforma ou Case Wise, ces outils possèdent toutes les fonctions de modélisation, représentation et de gestion de référentiel.

Un  système d’information urbanisée favorise la  pérennisation de  ses

cartographies, car :

    Il rend ses évolutions plus faciles à piloter ;

    Il induit une cartographie plus claire ;

    Il induit une cartographie plus exhaustive.


 

 

II.3 conclusion

 

 

L’urbanisation de système d’information est une discipline de l’ingénierie informatique permettant de faire évoluer le système d’information et le système information informatique au même rythme que la stratégie et l’organisation.

Elle doit permettre de faciliter le positionnement des métiers et les données au cœur du système dinformation. Pour bien urbaniser, il y a une démarche que nous devons suivre, cette démarche doit être intégrée avec la planification et la gestion de projet, la conduite de projet et enfin la production et la gestion des infrastructures (notamment en lien avec le processus ITIL de gestion des changements).


 

 

Chapitre III. Système décisionnel [3], [7] [8], [12], [13] [15]

 

 

III.1 L’entreprise

 

 

III.1.1 finitions

 

 

Une entreprise est une organisation dotée dune mission et d’un objectif

métier, elle doit gérer sa raison d’être et sa pérennité au travers de différents objectif (sécurité, développement, rentabilité) par voie de conséquence, cette organisation humaine est dotée d’un centre de décision.

 

 

III.1.2 Problématiques

 

 

Ce titre amène naturellement à définir la position de l’entreprise par rapport au sujet Data warehouse, Datamining. Une entreprise se doit en permanence de pouvoir se situer face à la concurrence, mais également par rapport à la demande et a ce qu’elle peut offrir. C’est sur ces points qu’un système d’information décisionnel intervient.

 

 

III.2 Notion du décideur [3], [7] [8], [12], [15] III.2.1 Le décideur et son rôle

Le décideur peut être le responsable de l’entreprise ou d’une organisation

quelconque, le responsable d’une fonction ou d’un secteur.

Il est donc celui qui engage la pérennité ou la raison d’être de l’entreprise, il doit s’entourer de différents moyens lui permettant une prise de décision la plus pertinente. Parmi ces moyens, les data warehouse ont une place primordial, en effet, ils contiennent les dones de toutes les activités de l’entreprise.

Le principal problème réside dans l’exploitation de ces informations, pour

cela, il est temps de bien penser le Dataminig.

 

 

III.2.2 le besoin du décideur

 

 

Pour  faire  face  à  la  concurrence  qu’engendre  la  mondialisation, les

entreprises doivent être

De plus en plus performantes et rapides dans leurs prises de décisions. D’autre part, les volumes de données suivent un accroissement continu pouvant atteindre plusieurs Téraoctets pour une société.


 

 

Bien entendu, ces informations ne se trouvent pas sur un système unique. Ceci pose la problématique suivante : Comment prendre des décisions sur

la base d’informations issues de systèmes hérogènes n’aillant pas de moyens pour

communiquer facilement entre eux.

 

 

Le Datawarehouse répond en partie à cette problématique. En effet, cette base de données regroupe l’ensemble des informations de l’entreprise de façon cohérente dans le but de faciliter l’analyse et la prise de décision.

 

 

III.2.3 la décision

 

 

Nous pouvons dire que, une décision est le résultat d’un processus comportant le choix conscient entre plusieurs solutions envie d’atteindre un objectif. L’efficacité des services d’une entreprise dépend de la qualité de ces décisions, donc améliorer l’habilité à prendre des décisions, cest optimiser lusage des ressources dont dispose l’entreprise.

 

 

III.2.4 les processus de la prise de décision

 

 

La technique du processus décisionnel comporte cinq (5) étapes :

    Définir le problème : le problème à soudre est souvent présenté dans des termes Vagues et peut être difficile à identifier. Il arrive que ce que nous croyons être le Problème ne soit en réali qu’un symptôme et si l’on s’attaque qu’au symptôme, on n’arrivera jamais au fond du problème. Avant de pouvoir être plus précis, il faut donc Que la définition initiale parle du problème tel qu’il se présente ;

    Rassembler les faits et les données : il faut rassembler tous les renseignements

Pertinents car le manque de faits probants diminue grandement la qualité

et l’efficaci de décision ;

    Evaluer et interpréter les faits et les données : pour être efficace, il est souvent Nécessaire de traiter une quantité considérable de renseignements en utilisant une Méthode de classification des données recueillies en les groupant en catégories avec les critères communs ;

    Etablir plusieurs solutions : il faut toucher d’envisager toutes les solutions

possibles

visant à atteindre les objectifs sous juger de leur valeur objective. Au cours de cette Étape, l’imagination doit avoir libre cours en provoquant des réactions en chaîne, car dune idée peut en jaillir une autre ;


 

 

    Décider (choisir une décision) : cest ici quil faut évaluer, juger, critiquer. Il faut tenir Compte du pour et du contre pour chaque solution, évaluer leurs avantages et leurs désavantages.

 

 

III.3 le système décisionnel [3], [7] [8], [12], [13] [15] III.3.1 introduction

Depuis que lon stock de l’information, on cherche toujours à l’exploiter, qu’elle serve de base à nos prises de décision. C’est ainsi dans une entreprise, les systèmes d’informations de gestion ont été historiquement structurés en deux sous- systèmes : l’un dit opérationnel qui prend en charge la réalisation des opérations au jour le jour, et l’autre dit décisionnel qui fournit d’information pour définir la stratégie, piloter les opérations et analyser les résultats pour la bonne prise de décision.

 

 

En effet, aujourd’hui les technologies de l’information nous génèrent une multitude de données comme jamais auparavant. Le problème n’est donc plus tant d’acquérir une masse de données mais de lexploiter. Pour cela, il faut collecter les données de qualité, la normaliser, la classer, lagréger et l’analyser pour l’exploiter afin d’en extraire une connaissance en vue de prendre la bonne décision au bon moment.

 

 

Il s’agit ici de s’intéresser aux besoins des décideurs, à savoir, transformer les données en connaissance voir en prévision c’est-à-dire en information. Dans ce cas, il est nécessaire de mettre en place un système particulier appelé « sysme décisionnel

». Ce système doit permettre de prendre de manière simple les chiffres recueillis pour mettre en lumière la conjoncture actuelle et indique la voie à suivre.

 

 

Un système décisionnel ne remplace pas les systèmes opérationnels qui font fonctionner l’entreprise, mais il vient ‘y intégrer en y extrayant des données afin d’en diffuser la connaissance de la manière la plus facilement exploitable par les personnes concernées. Le système opérationnel n’est pas, à priori, modifié par la mise en place du système décisionnel, ce dernier vient le compléter par une exploitation avancée de l’information.

 

 

C’est ainsi les organisations ont pour la plupart mis en place leur système opérationnel pour être efficaces et réactives, elles doivent maintenant, pour être proactives déployer un système cisionnel.


 

 

La mise en place d’un système décisionnel permet d’apporter les réponses efficaces à tous les niveaux de l’entreprise : cet aspect cisionnel est présent dans les organisations depuis de nombreuses années, il revêt l’apparence de rapports et de tableaux de bord.

 

 

Un système décisionnel est donc avant tout un moyen qui a pour but de faciliter la définition et la mise en œuvre de stratégie gagnante. Il va en particulier aider au pilotage des plans d’actions (prévision, planification, suivi), à l’apprentissage (acquisition de savoir-faire, de connaissance, de compétences) et à la réalisation d’innovation incrémentale (adaptation du modèle d’affaires : produits/services, organisation, etc.).

 

 

III.3.2 finitions de quelque concept [3], [7] [8], [12], [13] [15]

 

 

Un système décisionnel appelé aussi « Business Intelligent » est un

ensemble des technologies destinées à permettre aux collaborateurs de l’entreprise d’avoir accès et de comprendre les données de pilotage plus rapidement de sorte quils prennent de décision meilleure à temps pour enfin atteindre les objectifs de leur organisation.

 

 

Cette nouvelle utilisation de linformation contenue dans les bases opérationnelles des entreprises a donné lieu à l’élaboration de nouveau système dédié à l’analyse et à la prise de décision.

 

 

Ce système regroupe un ensemble d’information et d’outil mise à la disposition de décideur pour supporter de manière efficace la prise de décision. Ainsi, un système décisionnel peut être considéré comme un système d’information dédié aux applications décisionnelles. Donc, le système décisionnel (ou encore système informatique daide à la décision « SIAD »), c’est un ensemble des moyens informatiques et techniques destinés à améliorer la prise de décision.

 

 

L’informatique décisionnel (ou BI pour Business Intelligence) peut être définie comme étant un ensemble des moyens, des outils et des méthodes permettant de collecter, consolider, modéliser et restituer les données de l’entreprise dans le but d’apporter une aide à la prise de décision. Son avantage ou importance est de permettre aux responsables de la stratégie dune entreprise davoir une vue d’ensemble de l’activité traitée.


 

 

La maturité des sysmes décisionnels peut être illustrée en cinq étapes :

  Les tableaux de bord (Que s’est-il passé ?) ;

  L’analyse (Pourquoi ?) ;

  La prédiction (Que va-t-il se passer ?) ;

  L’aide opérationnelle (Qu’est-il en train de se passer ?) ;

  L’entrepôt Actif (Que faire ?).

 

 

III.3.3 Problématique

 

 

III.3.3.1 Pourquoi le décisionnel ?

 

 

A titre de rappel, le décisionnel ne concerne souvent que les entreprises qui gèrent un historique de leurs événements passés (faits, transactions etc.). Les entreprises qui viennent de naître n'ont souvent pas besoin de faire du décisionnel car elles n'ont pas encore besoin de catégoriser ou de fidéliser leurs clients.

 

 

Le souci majeur pour elles serait plutôt d'avoir le maximum de clients et c'est après en avoir récupéré un grand nombre qu'elles penseront certainement à les fidéliser et leur proposer d'autres produits susceptibles de les intéresser.

C'est ce que l'on appelle Customer Relationship Management (CRM ou gestion des relations clients).

 

 

III.3.3.2 Qui a besoin du décisionnel ?

 

 

Les décideurs sont les principaux utilisateurs des systèmes décisionnels. Les décideurs sont généralement des « marqueteurs » ou analystes en général. Ces derniers établissent néralement des plans marketing qui leur permettent de mieux cibler leurs clients, de les fidéliser etc. Et pour cela, ils ont besoin d'indicateurs et des données résumées de leurs activités (ils n'ont souvent besoin de détail que pour des cas spécifiques).

 

 

Par exemple, contrairement aux systèmes relationnels les utilisateurs chercheront à connaître leurs transactions pour faire un bilan, les systèmes décisionnels quant à eux cherchent plutôt à donner un aperçu global pour connaître les tendances des clients (d' l'opposition des deux modes [quantitatif contre qualitatif]).


 

 

III.3.4 Fonction et architecture d’un système décisionnel [7] [8], [12], [13] [15]

 

 

III.3.4.1 Les fonctions d’un système décisionnel

 

 

Tout système d’information décisionnel, telle que le sont le Data warehouse mettent en œuvre cinq (5) fonctions fondamentales :

 La collecte : la collecte des données brutes dans leurs environnements d'origine, ce qui implique des activités plus ou moins élaborées de détection et de filtrage, car un excédent de données, un défaut de fiabilité ou un trop mauvais rapport signal/bruit sont pires que l'absence de données ;

 L’intégration : L’intégration des données, c'est-à-dire leur regroupement en un ensemble technique, logique et sémantique homogène approprié aux besoins de l'organisation ;

 La diffusion : cest la distribution d’information élaborée à partir des données dans des contextes appropriés aux besoins des individus ou des groupes de travail utilisateurs ;

 La présentation : Elle correspond à des conditions de mise à disposition de

l’information (contrôle d’accès, personnalisation, ergonomie,…) ;

 L’administration de donnée : C’est la gestion du dictionnaire de données et le processus d’alimentation de bout en bout, car le système d’information décisionnelle doittre lui-même piloté.

 

 

Dans la pratique, la fonction de la collecte et celle d’intégration sont étroitement liées entre elles et sont généralement associées à l’entrepôt. De même, la diffusion et la présentation sont fortement orientées sujet, tournées vers l’utilisateur et sont métiers, manipulant des contenus à forte valeur ajoutée informationnelle et non des données brutes ; elles sont donc fortement imbriquées logiquement et techniquement.


 

 

III.3.4.2 l’architecture d’un système décisionnel

 

 

L’architecture ci-dessous est une bonne représentation pour avoir une

vision générale d’un système décisionnel :

 

 

 

 

Figure 8. Architecture d’un système décisionnel

 

 

L’architecture d’un système cisionnel met en jeu quatre éléments essentiels : les sources de données, l’entrepôt de données, les magasins de données et les outils d’analyse et d’interrogation.

Les sources de données : Elles sont nombreuses, variées, distribuées et autonomes.

Elles peuvent être internes (Bases de production) ou externes (Internet, Bases des partenaires) à l’entreprise ;

L’entrepôt de données : C’est le lieu de stockage centralisé des informations utiles pour les décideurs. Il met en commun les données provenant des différentes sources et conserve leurs évolutions ;

Les magasins de données : Ce sont des extraits de l’entrepôt orientés sujet. Les données sont organisées de manière adéquate pour permettre des analyses rapides à des fins de prise de décision ;

Les outils d’analyse : permettent de manipuler les données suivant des axes d’analyses. L’information est visualisée au travers d’interfaces interactives fonctionnelles dédiées à des décideurs souvent non informaticiens.



 

 

III.3.5 Les apports des systèmes décisionnels

 

 

Les apports des systèmes décisionnels sont multiples et peuvent être classés en deux catégories :

o L’amélioration de l’efficacité de la communication et de la distribution des

informations de pilotage ;

o L’amélioration du pilotage des entreprises résultat des meilleures décisions,

prises plus rapidement.

Si le premier point est aisément compréhensible, c’est-à-dire présente peu de risque de mise en œuvre et pose peu de problème d’évaluation, ce n’est clairement pas en revanche une source de gains significative. Il sera très difficile, le plus souvent, de justifier les coûts dun projet sur cette seule promesse.

 

 

La seconde catégorie à nettement plus de potentiel de gains, mais il faut bien connaître que les risques de ne pas atteindre les objectifs initiaux sont réels, sans parler des énormes difficultés d’évaluation des bénéfices escomptés. Les bénéfices de ce type le plus souvent cités sont les suivants :

 

 

 Unicité des chiffres, une seule vérité acceptée par tous ;

 Meilleure planification ;

 Amélioration de la prise de décision ;

 Amélioration de l’efficacité des processus ;

 Amélioration de la satisfaction des clients et des fournisseurs ;

 Amélioration de la satisfaction des employés.

 

 

III.3.6 Les caractéristiques des systèmes décisionnels

 

 

Les systèmes d'information se sont souvent développés par domaine d'activité : financier, commercial, marketing, etc. L’information accumulée est très diverse et elle est e par des systèmes térogènes. Le but de ces systèmes est de fournir aux organismes l’infrastructure nécessaire pour réaliser leurs tâches quotidiennes.

 

 

Un grand besoin d’intégration de ces systèmes, dit transactionnels, est ressenti afin de permettre à tous les acteurs de disposer des informations relatives à leurs centres d’intérêts.

Ces informations doivent pouvoir être accessibles et faciles à interroger par le décideur en fonction de son secteur d'activité (marketing, économique).


 

 

L’approche adoptée pour répondre à ce besoin est de regrouper les informations disparates, après les avoir prétraitées, au sein d'un unique espace de stockage de données intégrées par sujet. L’analyse de ces données par des requêtes interactives devient alors possible et permet de prendre rapidement de meilleures décisions.

 

 

Différents outils d’analyse peuvent être greffés sur cet espace tel que les outils d’analyse interactive, les outils de fouille de données permettant l’extraction de nouvelles connaissances et les requêtes fournissant des tableaux de bord aux différents acteurs de la décision.

 

 

III.4 Quelques outils de prise de décision

 

 

Dans cette section, nous présentons d’une manière globale, quelques concepts de base relatifs aux systèmes décisionnels en passant par l’entrepôt de données (DATAWERAHOUSE), le magasin de données (DATA MART), la modélisation multidimensionnelle et la fouille de données ( DATA MINING) qui est la technique d’exploration de données.

 

 

III.4.1 Data warehouse (Entrepôt de données) III.4.1.1 Définitions

Un entrepôt de données (ED) ou data warehouse (DW) est défini comme

étant « une collection de données intégrées, orientées sujet, non volatiles, historisées, résumées, disponibles pour l’interrogation et l’analyse ; et organisées pour le support d’un processus d’aide à la décision». Cette définition met l’accent sur les caractéristiques suivantes :

 

 

 Intégrées :  Les  données  de  l’entrepôt proviennent de  différentes sources

éventuellement hétérogènes.

L’intégration  consiste  à  résoudre  les  problèmes  d’hétérogénéité  des  systèmes  de

stockage, des modèles et sémantique de données ;

 

 

 Orientées sujet : Après leur intégration dans une sorte de source globale, les données sont réorganisées autour de thèmes, contrairement aux données des systèmes transactionnels généralement organisées par processus fonctionnel.


 

 

L’intérêt de cette organisation est de disposer de l’ensemble des informations utiles sur un sujet, le plus souvent transversal aux structures fonctionnelles et organisationnelles de l’entreprise, c’est-à-dire chaque décideur dune entreprise doit disposer d’une vue sur les informations qui lui sont pertinentes, et qui peuvent influer dans ses décisions pour une meilleure exploitation de ces données ;

 

 

Non volatiles : Dans un entrepôt, tout se conserve, rien ne se perd : cette caractéristique est primordiale dans les entrepôts de données. En effet, et contrairement aux bases de données classiques, un entrepôt de données est accessible en ajout ou en consultation uniquement.

Les  modifications  ne  sont  autorisées  que  pour  des  cas  particuliers

(correction d’erreurs…etc.) ;

Historisées : La conservation de l’évolution des données dans le temps, constitue une caractéristique majeure des entrepôts de données. Elle consiste à s’appuyer sur les sultats passés pour la prise de décision et faire des prédictions ; autrement dit, la conservation des données afin de mieux appréhender le présent et d’anticiper le futur.

Résumées : Les informations issues des sources de données doivent être agrégées et réorganisées afin de faciliter le processus de prise de décision.

 Disponible pour linterrogation et lanalyse : Les utilisateurs doivent pouvoir consulter les données en fonction de leurs droits d’accès. L’Entrepôt de données doit comporter un module de traitement des requêtes, expries dans un langage, doté dopérateurs puissants, pour l’exploitation de la richesse du modèle.

 

 

Bref, un data warehouse permet d’agréger et de consolider les données afin de les exploiter. Mais son intérêt est de conserver la trace des données produites après l’application des règles de gestion et cela est rendu possible grâce aux métadonnées, c’est à dire les «données sur les données».

 

 

Ces métadonnées permettent de stocker des informations telles que le nom de la base de production dont la donnée est extraite, la date et l’heure de la dernière extraction, la fréquence de mise à jour de cette information.


 

 

III.4.1.2 Architecture de Data warehouse (lentrepôt de données)

 

 

La figure ci-dessous montre l’architecture générale dun entrepôt de données. Cette architecture présente les processus et les outils qui s’appliquent aux données.

Elle  répond aux  comment :  comment récupérer les  données  sources, comment  leur donner une forme répondant aux besoins et comment les placer à un endroit accessible ? Les outils, les utilisateurs, le code, tout ce qui donne vie à l’entrepôt de données fait partie de l’architecture.

Figure 9. Architecture d’un entrepôt de données

 

 

Dans l’architecture précédente, un seul espace de stockage est fini pour les données décisionnelles : l’entrepôt de données. I intégrer un grand volume de données centralisées et, en même temps, de répondre à des requêtes des utilisateurs concernant un thème, un métier ou une analyse spécifique.

 

 

L'entrepôt de données centralise les données issues de plusieurs sources (bases de production de l'entreprise, fichiers textes, documents web, etc.). Ces données sont fusionnées dans l'entrepôt qui est généralement une grosse base de données (SQL Server, Oracle etc.).

 

 

Une fois l'entrepôt confectionné, les données sont arrangées suivant des secteurs d’activités particulières et ensuite extraites dans des serveurs d'analyse ou serveurs OLAP sous forme de cubes de données afin d'être analysées. Enfin, des générateurs d'états (Requêtes ou Rapports) sont utilisés afin de présenter le résultat aux utilisateurs finaux ou décideurs (ex: analystes marketing).


 

 

Nous distinguons deux problématiques indépendantes :

 

 

 La gestion efficace des données historisées et centralisées ;

 La définition dun sous ensemble de données autour d’un thème particulier afin

de répondre aux besoins spécifiques de ses utilisateurs.

 

 

Au regard de notre architecture précédente, nous avons généralement trois étapes clés :

 

 

 L’intégration : Elle consiste à extraire et regrouper les données, provenant de sources multiples, et hétérogènes. Un certain nombre de problèmes est à résoudre à ce niveau : les données doivent être filtrées, triées, homogénéisées et nettoyées.

 

 

Les sources de données sont souvent diverses et variées et le but est de trouver des outils ETL (Extraction / Transformation / Loading) afin d’extraire les données, de les nettoyer, de les transformer et de les mettre dans l'entrepôt de données.

 

 

Donc, un outil ETL (Extraction/ Transformation/Loading) permet à partir de diverses sources de données, d'extraire de l'information, de faire des transformations afin de nettoyer les données et de charger des données utiles dans l'entrepôt de données.

 L’Extraction (Extract) : consiste à faire la lecture et l’extraction de données

du système source ;

La transformation (Transform) : c’est la tâche la plus complexe et qui demande beaucoup de réflexion. Elle présente les grandes fonctionnalités suivantes :

Nettoyage des données ;

o Standardisation des données ;

o Conformité des données ; o Gestion des tables de fait ; o Gestion des dimensions ;

o Affectations des clés de substitution.

 Le chargement (Load) : Il permet de transférer les données vers leur destination

finale, c’est-à-dire l’entrepôt.

 La structuration : Cette étape consiste à réorganiser les données, dans des magasins   afin   de   supporter   efficacemen les   processus   d’analyse   et d’interrogation, et doffrir aux différents utilisateurs, des vues appropriées à leurs besoins.

 

 

 L’interrogation et l’analyse : L’exploitation de l’entrepôt, pour l’aide à la

décision peut se faire de différentes façons, dont :

 L’interrogation à travers un langage de requêtes,


 

 

 La connexion à des composants de report, pour des représentations graphiques et tabulaires,

 L’utilisation des techniques OLAP (OnLine Analytical Process),

 L’utilisation des techniques de fouille de données (Data Mining).

 

 

III.4.1.3 Les techniques de alisation d’un data warehouse (l’entrepôt de

données)

 

 

Il existe pratiquement trois techniques ou approches pour mettre en place un Data warehouse. Il s'agit de :

 La technique Bottom-up, prônée par Kimball,

 La technique Top-Down, prônée par Inmon,

 La technique Middle-out ou Hybride qui dérive des deux premières approches.

 

 

 

A. La technique Top-Down

 

 

Cette technique consiste à concevoir l’entrepôt intégralement. D’où la nécessité de connaitre à l’avance toutes les dimensions et tous les faits.

L’objectif ultime de cette technique est de livrer une solution technologiquement saine basée sur des thodes et technologies éprouvées des bases de données.

Avantage

    Offrir une architecture intégrée : méthode complète ;

    Réutilisation des données ;

    Pas de redondances ;

    Vision claire et conceptuelle des données de l’entreprise et du travail à

réaliser.

Inconvénients

    Méthode lourde ;

    Méthode contraignante ;

    Nécessite du temps.

 

 

 

B. La technique Bottom-up

 

 

Cette approche consiste à créer les data marts un par un puis les regrouper

par des niveaux intermédiaires jusqu'à l’obtention d'un véritable entrepôt.

Cette technique a pour objectif de livrer une solution permettant aux usagers d’obtenir facilement et rapidement des réponses à leurs requêtes d’analyse.

Avantages


 

 

    Simple à aliser ;

    Résultats rapides ;

    Efficace à court terme.

Inconvénients

    Pas efficace à long terme ;

    Le volume de travail d'intégration pour obtenir un entrepôt de données ;

    Risque de redondances (car réalisations indépendantes).

 

C. La technique Middle-out ou technique hybride

 

 

Cette approche, comme son nom l’indique, est un mix des deux premières approches. On commence par concevoir un modèle de données de l'entreprise en même temps que les modèles spécifiques, c’est-à-dire concevoir intégralement l'entrepôt de données (toutes les dimensions, tous les faits, toutes les relations), puis créer en même temps des divisions plus petites et plus générales.

 

 

Avantages

    Développement d’un modèle de données d’entreprise de manière itérative

;

    Possibilité de recharger les cubes ;

    Possibilité de garder les faits et les dimensions dans leur détail de grain le plus fin ;

    La possibilité de créer des agrégats ;

    Une plus grande flexibilité à retraiter les données,