Lete Tapanda a réalisé une enquête sur la prise en charge des enfants de la rue. Elle voulait vérifier si l’ORPER assure l’encadrement tant moral, psychologique que social des enfants par l’hébergement ainsi que l’apprentissage d’un métier qui peut les aider à réintégrer leurs familles. Sa recherche a débouché sur une catégorisation desdits enfants : d’un e part, les enfants appelés enfants dans la rue qui, la journée, sont dans la rue, et, le soir, ils reviennent dans leurs foyers familiaux habituels. Et, d’autre part, les enfants de la rue, qui ont quitté définitivement leurs familles d’origine et qui passent désormais leur vie dans la rue.
Tshishimbi, K.E, a également étudié ce phénomène. Son étude a analysé et démontré les faiblesses des institutions qui s’adonnent à l’encadrement et à la prise en charge des enfants de la rue dans la ville de Kinshasa. Il affirme que les enfants de la rue doivent être pris rationnellement en charge de préférence par l’Etat ou les institutions appropriées, sinon, ils se muent facilement en éléments perturbateurs de l’ordre social
Dans son ouvrage intitulé : « les enfants de personnes », Masiala Ma Solo ( ), ouvre une piste ou mieux présente un répertoire sur la collecte d’information sur l’épineux problème de jeune défavorisé qui vit dans la rue. Dans cet ouvrage, l’auteur explore l’étiologie de l’enfance et de la jeunesse défavorisée de Kinshasa. Il suggère des pistes de solutions à la fois préventives et curatives parmi lequel l’encadrement des enfants et des familles en situation particulièrement difficile, avec la priorité absolue accordée aux enfants de la rue.