Pour bien fonctionner, toutes sociétés humaines recourent aux institutions destinées à satisfaire les différents besoins de ses membres. Ces besoins sont nombreux mais les principaux sont ceux de vie politique, économique, culturelle, religieuse et de loisir. Pour les satisfaire, les sociétés humaines modernes recourent aux institutions des médias de masse, parmi lesquelles figurent celles utilisées à travers les bouquets satellitaires.
Par ailleurs, le monde capitaliste est caractérisé par une économie libérale. Dans ce contexte, l'économie est ouverte à la concurrence, les entreprises se doivent de faire preuve d'imagination, d'innovation et de créativité pour saisir les opportunités qu'offre le marché.
Les entreprises sont donc tenues à plus d'efforts de marketing pour rendre fidèle leurs clients actuels. Ces efforts conduisent au succès commercial de l'entreprise. En fait, une entreprise ne vit que si elle vend et elle ne vend que si elle adapte un plan commercial c'est-à-dire son marketing mix à l'environnement externe.
En République Démocratique du Congo, nous observons depuis quelques années l'installation des entreprises privées ayant comme activité, la commercialisation des bouquets de télévision satellitaire, particulièrement le marché de Kinshasa.
L'installation de ces entreprises est, sans doute, due à l'insatisfaction des consommateurs par rapport à la qualité des programmes et des images diffusées par les différentes chaînes locales de la République Démocratique du Congo.
L'entreprise Canal Sat est l'une des entreprises qui présente sur le marché congolais des bouquets de chaines satellitaires avec ses différentes offres et formules satellitaires. L'arrivée de Canal Sat révolutionne le paysage audiovisuel africain en général et congolais en particulier.
Canal Sat désigne un bouquet de télévision initialement lancé sur la dénomination de canal satellite en version analogique puis numérique. Son activité principale est la Télévision par satellite, télévision par ADSL, télévision par câble et la TNT.
Or, bien souvent, l’image d’une entreprise s’identifie à ses produits et services et au niveau de sa réussite, sur terrain à travers l’intérêt de public.
Il s’avère indispensable que, dans un environnement concurrentiel, l’entreprise puisse offrir sur le marché des produits et services de bonne qualité . Nous sommes dans un monde où le système industriel prédomine. C’est pourquoi tout opérateur économique doit fournir beaucoup d’efforts en vue de mettre sur le marché les produits qui attirent un grand nombre de public, et offrir les services des qualités pour bien conquérir la clientèle, et ensuite pour satisfaire ses consommateurs.
Notre problème général de recherche est que nous voulons connaître l’audience des bouquets satellitaires auprès des ses consommateurs. La question générale de recherche qui se pose dans la présente étude est la suivante : comment se présente l’audience actuelle des bouquets satellitaires à Kinshasa ?
En passant en revue les études antérieures, deux travaux ont pu retenir notre attention. La première étude est celle menée par Bombende Ngole Harmonie portant sur « l’usage de la Radio sur Internet, une enquête d’audience auprès des internautes de Radio okapi ». Cette recherche se base essentiellement sur quel attrait exerce sur les internautes les services radiophonique sur le site web de la radio Okapi. De cette question l’auteur pose son hypothèse de la manière suivante : les internautes sont autant attirés par la radio en direct sur un site Internet que par le podcasting de leurs émissions préférées diffusées en modulation des fréquences (FM), dans la conclusion son hypothèse de recherche a été validée.
La seconde étude est celle réalisée par Kabambi Kabangu portant sur « l’exercice du métier de journaliste de l’audiovisuel pendant la période de transition » . Cette étude a comme question de recherche, est-il possible d’affirmer que le nouvel environnement politique a rendu plus facile et plus exaltant l’exercice du métier de journaliste dans notre pays ? L’auteur répond à titre d’hypothèse que s’il est vrai que le Zaïre a connu une mutation politique qui a changé, le monde de l’audiovisuel, de paraît au contraire avoir conservé ses veilles structures. Et Après l’enquête reportage, son hypothèse a été validée.
Notre problème spécifique de recherche est que nous ignorons l’audience du bouquet satellitaire Canal Sat auprès des consommateurs habitant la commune de Lingwala.
Ainsi, notre question spécifique de recherche est la suivante : quelle est l’audience des bouquets de Canal Sat auprès des consommateurs de la commune de Lingwala ?
Section I Présentation de la commune de Lingwala
La commune de Lingwala fut créée comme commune par le décret-loi du 26 mars 1957, complété par celui du 13 octobre 1959 portant organisation des communes, villes et conseilles des provinces. Celui-ci fut abrogé et remplacé par l’ordonnance loi n°024-068 du 01 janvier 1968 qui rendit exécutoire par l’ordonnance loi n°082-008 du 25 février 1982 portant statut de la ville de Kinshasa que complète la loi financière n°083-003 du 22 février 1983 telle que modifié et complété par l’ordonnance-loi n°007-004 du 10 janvier 1987 .
Lingwala (anciennement Saint-Jean) est une commune du nord de la ville de Kinshasa en République démocratique du Congo. Elle se situe au sud de la commune de Gombe et du boulevard du 30 juin. Avec Barumbu et la commune de Kinshasa, elle faisait partie de la cité indigène développée au début du XXe siècle.
I.2. Limites géographiques
La commune de Lingwala est bornée : - A l’Est par la commune de Kinshasa, - Au nord-Ouest par la commune de la Gombe, - Au Sud par la commune de Kasa-Vubu, - A l’Ouest par la commune de Bandalungwa.
- Au Nord-Ouest, la commune de Lingwala se sépare de la commune de Gombe par l’avenue des monts des arts, prolongation de l’avenue Mulele (ex 24 novembre) jusqu’au croisement de l’avenue Niangwe, - Au sud, elle se sépare de la commune de Kasa-Vubu par le palais du peuple jusqu’à la cathédrale du cinquantenaire, - A l’Est, la commune de Lingwala est séparée de la commune de Kinshasa par l’avenue des huileries.
Fruit de la coopération entre la Corée du Sud et la République Démocratique du Congo, ce bâtiment a été construit en 2002 par Kim Kyung-Sik de la mission Protestante Coréenne. Il contient 18 bureaux plus une salle de réunion dont la dimension est de 7,5X5 m avec un grand espace servant au parking
La commune de Lingwala est composée de huit quartiers dirigés par un chef de quartier. Les chefs de quartier sont tous fonctionnaires de l’Etat placés sous l’autorité du bourgmestre.
Ces différents quartiers sont : 1. Paka-Djuma : Pania Mutombo, 2. Singa-Mopepe : Croisement Des Avenues Mushie et Mbomu, 3. Wenze : Croisement des avenues Mushie et Mbomu, 4. C.N.E.C.I. (Caisse Nationale d’Epargne et de Crédit Immobilier) : AV. Camps P.L.C Sise Mushie, 5. Du 30 Juin : Croisement Kalembe-Lembe et Mushie, 6. La Voix du Peuple : Croisement Kalembe-Lembe et Mushie, 7. Lokole : AV. Kalembe-Lembe, 8. Ngunda-Lokombe : AV. Kalembe-Lembe.
La commune de Lingwala est dirigée actuellement par un bourgmestre dont les fonctions sont définies dans le décret-loi n°101/2002 d’août 2002 portant nomination des bourgmestres et bourgmestres-adjoints de la ville de Kinshasa. Le bourgmestre est l’autorité politico-administrative de la commune, il travaille en collaboration avec les services placés sous sa direction.
Présentation de Canal Sat
Canal Sat désigne un bouquet de télévision par satellite initialement lancé sous la dénomination Canal Satellite en version analogique le 14 novembre 1992, puis en numérique le 27 avril 1996.
Durant l'année 2006, le bouquet absorbe son concurrent direct TPS (Télévision Par Satellite) et les deux offres fusionnent dans le cadre d'un accord. Depuis 2007, le bouquet est détenu à cent pour cent par le Groupe Canal+.
La société Canal+ et Europe 1 Communication lancent le premier « bouquet » satellitaire français en analogique, le 14 novembre 1992 à l'occasion de l'année des Jeux olympiques d'hiver d’Albertville et le baptisent « Le câble par satellite ». Ce lancement intervient après l'échec du bouquet gratuit/payant franco-allemand des satellites TDF 1 ( Télédiffusion de France) et TDF 2 lancé entre 1989 et 1992, dans lequel Canal+ en 16/9 a côtoyé La Cinq, La Sept, future Arte, Euro musique, future MCM, Antenne 2 « Supervision », future France 4, plusieurs chaînes de télévision allemandes, ainsi qu'en projet, la chaîne sportive européenne TV Sport et Canal Jeunesse, future Canal J.
Ce bouquet est exploité sur les satellites Télécom 2A et 2B avec la nouvelle norme D2 Mac Paquet pour ses chaînes cinéma, norme de transition entre le SECAM et le numérique DVB, qui allait s'imposer dès 1994. Les chaînes sont alors reçues grâce à l'utilisation d'un décodeur Syster de Canal+.
Le bouquet en 1992 est composé des chaînes du bouquet : Ellipse Câble, filiale de Canal+ et Europe 1 Communication.
Le 27 avril 1996 marque le vrai démarrage commercial de Canal Satellite : l’analogique cède sa place au numérique et le bouquet comporte alors davantage de chaînes, toujours présentes.
Le 4 janvier 2007 intervient la fusion effective entre une partie du Groupe Canal+, dénommé « Canal+ France » (et pas seulement la filiale Canal Sat) avec TPS (Groupe TF1/ Groupe M6). Ces deux diffuseurs devenant actionnaires minoritaires de ladite société, respectivement à hauteur de 9,9 % et 5,1 %), ce qui débouche sur un bouquet satellite dominant en France, en plus de l'offre d’Orange TV et celles du groupe AB, Bis tv et ABsat.