AVANT-PROPOS
Nous tenons à remercier le bon DIEU qui nous a protégés pendant cette
période de stage.
Au terme de ces deux années d’études supérieures, nous tenons à
exprimer notre gratitude à tous ceux qui ont contribué à notre formation.
- Nous pensons particulièrement à Mr MANDA KYEZI chef de département qui a voulu nous accepter ;
- A travers lui, nos pensées se tournent vers tous les techniciens biologistes de l’hôpital psychiatrique dénommé « Centre Neuro Psycho pathologiste de l’Université de Kinshasa » qui, de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce rapport ; plus spécialement Mr NGOKUMU NSELE PAPY
- Nous remercions tous les professeurs, assistants et autres de la section Technique de laboratoire qui ont contribué efficacement à notre formation ;
- Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont aidé matériellement et moralement dont nous ne citerons aucun nom ici, afin de n’oublier personne. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre sincère reconnaissance ; que tous nos collègues de l’auditoire avec qui nous avons partagé joie, peine, angoisse et inquiétude durant les deux années trouvent dans ce rapport l’expression de toute notre affection.
INTRODUCTION
Conformément aux lois régissant l’enseignement supérieur et
universitaire en République Démocratique du Congo, l’institut Supérieur des Technique Médicale organise une période de stage pour permettre aux étudiants de concilier les enseignements théoriques appris à la pratique, de s’imprégner des différentes techniques et méthodes utilisées sur le terrain.
Ce rapport de stage est reparti en deux chapitres, la première porte sur la
description du centre, le second se basera sur le déroulement du stage proprement dit dans les services d’hématologie.
Nous recommandations et suggestions sont formulées dans la
conclusion.
BUTS ET OBJECTIFS DU STAGE
A. BUT :
Le but de notre stage est de concilier la théorie et la pratique, qui nous
sera utilise pendant notre vie professionnelle.
B. Objectifs
A la fin de la période du stage, l’étudiant de G2 labo devra être capable
de :
- Prélever des échantillons requis correctement diverses analyses connait demandées par le clinicien ;
- Conditionner et conserver correctement diverses préparation biologiques ;
- Identifier les parasites des selles, sang et urines ;
- Préparer, conditionner et conserver les réactifs et milieux de culture ;
- Appliquer les normes de sécurité propre au laboratoire médical ;
- Réaliser les analyses biochimique, bactériologie, hématologie ;
- Stériliser le matériel de laboratoire ;
- Interpréter les résultats des analyses effectuées ; - Rédiger un rapport de stage.
CHAPITRE I : DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT
I.1. Situation géographique
Le Centre Neuro Psycho pathologique est bâti dans l’enceinte de
l’Université de Kinshasa, dans la commune de Lemba à une distance d’environ 19 km du centre ville de Kinshasa, et de 43 km de l’aéroport international de N’Djili, sur la colline inspirée du Mont-Amba. Il est accessible par route :
a) Emprunter l’avenue de l’Université qui passe par le Rond-point Ngaba, le quartier LIVULU via régie de construction de l’Unikin en passant par le bâtiment administratif, la faculté de médecine, cliniques universitaires.
b) Ou encore, en prenant l’avenue by-pass qui vient de Lemba en passant par le Rond-point Ngaba jusqu’à gauche, suivre ensuite cette route le long de laquelle est construit le CNPP.
I.2. APERCU HISTORIQUE
L’hôpital psychiatrique dénommé « Centre Neuro Psycho Pathologique
de l’Université de Kinshasa », CNPP en sigle, est une des entités sous dépendance de l’Université de Kinshasa, CNPP en sigle, est une des entités sous dépendance de l’Université de Kinshasa, spécialité dans le domaine de la recherche médicale et sanitaire.
Ce centre tire ses origines de l’institut Neuro Psychiatrique érigé en 1926
sur le mont Stanley, actuellement Mont-Ngaliema qui entre en activité en 1928 avec comme statut d’asile pour divers malades notamment les aliénés mentaux, les tuberculeux et les lépreux.
En 1970, dans le souci d’agrandir le service de neurologie, les autorités
des cliniques universitaires de Mont-Amba ont décidé d’associer le Président de la République à ce projet.
C’est ainsi que ce dernier accordera un fond qui permit la construction
d’un centre neurologique au Mont-Amba.
C’était le 2 janvier 1973 que fut inauguré l’actuel centre Neuro Psycho
pathologique du Mont-Amba. Celui-ci demeura sous tutelle de la présidence de la république jusqu’en 1977.
Le centre a la capacité d’accueil de 450 patients. Mais vu la crise qui sévit
la population congolaise, ce centre tourne à peine à 10% de sa capacité réelle.
Il est limité à l’est par les quartiers Livulu et Mbanza-Lemba à l’ouest par
le Mont-Ngafula, au sud par le centre hospitalier du Mont-Amba, et au nord par le rond-point Ngaba.
3. Organigramme et organisation administrative
Organigramme :
4. Organisation Administrative de l’Hôpital
Le CNPP a une direction générale et quatre divisions :
- La division médicale composée des médecins ;
- La division du Nursing composée des infirmiers et des Kinésithérapeutes ;
- La division technico-administrative composée de : gestionnaire, agents de service de garde, nettoyeurs, huissiers, etc. ;
- La division des biotechniques composée des techniciens de laboratoire, des pharmaciens, des radiologues et biologistes.
5. Organisation de laboratoires
a) Plan du laboratoire
1. Réception
2. Caisse
3. Prélèvement
4. Analyse (biochimique)
5. Analyse (hématologie et sérologie)
6. Analyse (parasitologie)
7. Buanderie ;
8. Bureau du chef de labo.
6. personnel
Le laboratoire du CNPP fonctionne avec un personnel de profil suivant :
- 3 biologistes médicales (Mr MANDA KYEZI, MAKENGO, NGOKUMU, NSELE PAPY
- 2 Administratifs (caissiers, fille de salle) Mr KAZADI, Mme Helene
Organisation de services
Le service comprend quatre services :
1. Hématologie
2. Parasitologie
3. Biochimie
4. Sérologie
Organisation des tâches du prélèvement au rendu de résultats
- Heure du début du travail est de 7 heures
- Heures de Fun : c’est 15 heures
Matériels et Equipement de laboratoire
A : Equipement
1. 1. Centrifugeuse à tube à hémolyse ;
2. 1. Spectrophotomètre
3. 1. Agitateur
4. 3. Microscope
5. 1. Congélateur
6. 1. Réchaud
7. 1. PCR
8. 1. Photomètre
9. 1. Centrifugeuse électrique
10. 1. Distillateur
11. Armoires
C. MATERIELS EN VERRE, EMPLASTIQUE ET UN METAL
Matériels en Verres
- Des lames
- Des lamelles ;
- Des tubes ;
- Des ballons jaugés ;
- Des erlenemeyers ;
- des cellules hématimètres ;
- des flacons
- des pipettes ;
- 2 cellules de Newbauer ;
Matériels en plastique
- Des portoirs ;
- Des tubes à hémolyse ;
- 4 bidons de 25 litre pour la réserve d’eau ;
- 3 poubelles, et 3 micropipettes
Matériels en métal
- Une centrifugeuse manuelle ;
- Des portoirs métallique ;
- 2 marmites
- Support de Westregreen
CHAPITRE II : TECHNIQUE REALISES
1. HEMATOLOGIE
C’est une branche de la médecine qui s’occupe de la physiologie et la
pathologie du sang et des organes hématopoïétiques.
1. TITRE : HEMOGLOBINE
Méthode de Drapkin
a. Principe
Le sang est dilué dans une solution hypotonique de Drapkin et
l’hémoglobine est mise ne solution par lyse osmotique des globules rouges et le Drapkin Transforme l’hémoglobine en méthémoglobine puis en cyan méthémoglobine dont la concentration est directement proportionnelle à celle de l’hémoglobine.
b. Matériel
• Spectrophotomètre ;
• Pipette de Sahli au Micropipette de 20 ul
• Pipette volumétrique graduée de 5 ml ;
• Poire ;
• Tube à essais ;
• Embaut jaune ;
• Réactif de Drapkin
• Alcool
• Ouate
Mode Opératoire
• Verser 5 ml de Drapkin dans une tube à essais à l’aide d’une pipette volumétrique ;
• Prélever à l’aide de la pipette de sahli 20 ul de sang ;
• Essuyer l’extérieur et s’assurer qu’il n’y a de bulles d’air et que le sang est exactement au repère ;
• Souffler le sang dans le tube contenant le Drabkin ;
• Rincer la pipette en aspirant et en refoulant à 3 reprises le liquide de Drabkin ;
• Mélanger et attendre 5 minutes ;
• Verser la préparation dans la cuve de lecture et doser à 540 mm contre le blanc réactif ;
• Reporter la densité optique obtenue sur la courbe d’étalonnage pour en déduire la concentration en g/dl.
Valeurs normales
Homme : 13,0 à 18,0 g/dl
Femme : 11,5 à 16,5g/dl
Enfant de 1 ans : 11,3 à 13,0g/dl
Enfant à la naissance : 13,5 à 19,6g/dl
Enfant 10-12 ans 11,5 à 14,8g/dl
INTERET CLINIQUE
Pour le diagnostic de l’anémie (normocrome, hypochrome, normocytaire,
microcytaire et macrocytaire)
2. LA VITESSE DE SEDIMENTATION
a. Principe
Du sang recueilli sur anti coagulation est placé dans un long tube en verre
graduée tenu en position verticale. Les hématies tombent au fond tube, laissant une couche de plasma. La hauteur de cette couche de plasma après une heure traduit la vitesse de sédimentation.
b. Matériel
- Tube du Westergreen diamètre intérieur 2,5 une graduation de 0 à 200 mm ; - minuterie ;
- Support pour tubes de westergreen ;
- Anti coagulant ; solution de citrate tri sodique à 3,8% ;
- Seringue graduée de 5 ml
Mode Opératoire
- Placer dans un tube 0,4 ml de solution de citrate ;
- Prélever du sang veineux ;
• En serrant le garrot le moins possible, piquer immédiatement la veine et relâcher le garrot,
• On peut aussi utiliser le sang conservé dans un flacon contenant du sel di potassique de l’EDTA ;
- Enlever l’aiguille de la seringue et ajouter 1,6 ml de sang au flacon contenant l’anticoagulant (marque 2, 00 ml au total). Agiter doucement la mesure de la vitesse de sédimentation devra commencer dans les deux heures qui suivent la ponction veineuse ;
- Aspirer le sang citraté dans le tube de westergren (en utilisant, si possible, une poire en caoutchouc), jusqu’à la graduation zéro ; vérifier qu’il n’y a pas des bulles d’air dans le tube. La base du support doit être horizontale ;
- Attendre 1 heures (mettre la minuterie) et noter la hauteur de la couche de plasma, en mm, à partir du zéro du haut du tube.
Résultat
Valeurs normales
1-10mm/h chez l’homme ;
3-14mm/h chez la femme
Intérêt Clinique
La vitesse de sédimentation est augmentée dans :
• Les maladies infectieuses ;
• La fièvre ;
• La malnutrition ;
• Le cancer et autres maladies malignes ;
• La grossesse ;
• La tuberculose ;
• Le rhumatisme articulaire aigue ;
• La trypanosomiase
C. Numération des Globules Blancs
a. Principe
Le sang est dilué par la solution de Türk (diluant) qui détruit les globules
rouges et les plaquettes en laissant intacts les globules blancs. b. matériel
Microscope optique, compteur à touches, cellule hématimètres de Neubauwer, pipette à bille, Aiguille stérile, lancette ou seringue, ouate hydrophile imbibé d’alcool.
c. Mode Opératoire
- Désinfecter les doits à piquer ;
- Piquer et déposer une goutte de sang sur une lame propre ;
- Rapidement, aspirer du sang à l’aide d’une pipette de thomas jusqu’au trait
0,5 puis diluer avec le liquide de Türk jusqu’au trait11;
- Laisser reposer pendant trois minutes ;
- Jeter les deux premières gouttes, remplir la cellule hématimètre de neubawer et passer à la lecture au microscope à l’objectif 10 x.
Résultat : sur la cellule de Neubauer : on emploi dans 16 petits carrées des 4 coins, N X 50 : nombre des Leucocytes/mm3 de sang.
d. Valeur normale :
Homme et femme : 4000 à 10000/mm3
Enfant : 4000 à 11000/mm3
Nourrisson : 4000 à 15000/mm3
Nouveau-né : 4000 à 2/mm
3. Formules leucocytaires
a) Principe
100 leucocytes sont compter sur un frottes sanguin mince et coloré en établissant la répartition par catégorie de leucocytes en valeur relative (%).
b) Matériels
Microscope optique ; lame rodée ou lamelle spéciale ; compteur manuel à 5 touches ; minuterie ; Giemsa dilué au 10ème, maygrunual ou méthanol.
C. Mode Opératoire
- Placer la lame sur une surface plane propre ;
- Déposer sur une des extrémités de la lame une goutte de sang ;
- Poser l’extrémité d’une deuxième lame tenu dans la main droite et position oblique angle 45° devant la goutte de sang ;
- Reculer cette deuxième lame jusqu’à ce qu’elle touche la goutte de sang et laisser répartir sur toute la largeur par un mouvement ;
- Glisser vers l’extrémité de la lame ;
- Mettre la lame à plat sur un portoir ;
- Fixer le frottis en recouvrant complètement la lame par MAY-Grünewald pendant 3 minutes ;
- Ajouter 20 goutte d’eau tamponnée bien mélanger laisser une minute ;
- Incliner la lame pour rejeter le colorant ;
- Recouvrir immédiatement la lame de solution de Giemsa dilué pendant 20 minutes ;
- Laver à l’eau courante ;
- Sécher et passer au microscope au grossissement 100 X
D. Valeur de référence
Neutrophile
|
Adulte |
10 ans |
1 à 4 ans |
Nouveau-nées |
55-65 |
45-55 |
36-48 |
55-65 |
|
Eosinophile |
2-4 |
2-5 |
2-5 |
2-1 |
Basophile |
0-1 |
0-1 |
0-1 |
0-1 |
Lymphocyte |
25-35 |
38-48 |
44-51 |
30-35 |
Monocyte |
3-6 |
3-6 |
3-6 |
3-6 |
e. Intérêt clinique
Connaitre la fréquence absolue de chaque leucocyte lors d’une agression de l’organisme par le micro organismes.
CHAPITRE III : ACTIVITE QUOTIDIENNES
A. Rapport d’activité
Date |
Heure d’Arrivée |
Heure de Départ |
Activités Réalisées en Hématologie |
Du 21/04/2002 Au 21/05/2008 |
7 heures 30’ |
15 heures 00’ |
Vitesse de sédimentation ; numération de globule blanc Formule leucocytaire Dosage d’Hb. |
Le tableau ci haut nous décrit le rapport des activités réalisées au CNPP dans le stage de G2 au service d’hématologie.
B. Statistique
Tableau synthétique des analyses réalisés pendant le stage
N° |
Analyses réalisés |
Nombre d’échantillons traités |
Cas observés |
|
1. 2. 3. 4.
|
Numération de GB Formule leucocytaire Vitesse de sédimentation Dosage d’hémoglobine
|
16 17 16 14 |
Normal (%) |
Anormal (%) |
1 4 12 0
|
15 13 4 14 |
|||
|
TOTAL |
63 |
17 |
46 |
Durant notre passage au laboratoire d’analyse biomédical nous avions
réceptionnés 63 échantillons dont 17 cas normaux et 46 cas anormaux.
A. Difficultés rencontrées
Pendant cette période de stage, nous nous sommes habités à certaines
difficultés dont :
- Adaptation au prélèvement chez les enfants ;
- Rapidité dans les analyses.
c. Suggestions et perspectives
Pour pallier aux difficultés dont nous sommes victimes, nous proposons
aux autorités de l’ISTM-Kin en général et celle de la section technique de laboratoire en particulier :
1° Compte tenu du nombre très limité des formations médicales disposant des laboratoires viables, il vaut mieux d’affecter les stagiaires à temps ;
2° Chercher d’adapter les étudiants aux techniques à appliquer dans les laboratoires durant leur stage.
d. Evaluation
Au vu du nombre très grand des échantillons, nous pouvons affirmer que
nous avons atteint l’objectif tel que nous l’avions souhaité.
e. CONCLUSION
Nous pouvons affirmer que cette période de stage nous a été bénéfique
car elle nous a permis de lever certaines difficultés (insuffisances) et nous a aussi permis de nous familiariser avec certaines analyses.